Lundi midi. Je sortais de cours d'histoire de la magie. Jamais un cours ne m'avait paru aussi barbant pourtant pour une fois je fis semblant de l'écouter. Ce soir, je n'avais pas intérêt à aller en retenu. J'avais d'autre projet bien plus intéressant pour la soirée qui s'annonçait. Un sourire en coin s'affichait sur mon visage quand je vis ma future proie... Blythe. Elle était très belle je dois bien l'avouer. J'avais envi de sortir avec elle. Je lui avais même dit mais elle, elle s'amuse à me repousser... Mais tel est pris qui croyait prendre et c'est plutôt moi qui la fait tourner en bourrique. L'arme fatal dans ce genre de jeu dangereux était la jalousie. Mademoiselle Freelander était une femme très jalouse. Je l'avais vu dans ses yeux quand à midi, je me suis penchais sur une fille pour l'embrasser pile au moment où elle passait. J'avais vu ses yeux me foudroyer et je du me retenir de rire face à la tête qu'elle avait fait. Que pensait-elle ? Que j'allais rester à attendre gentiment qu'elle accepte ses sentiments ? Je n'étais pas un petit toutou et il était dans mes projets de lui faire comprendre. Alors que nous attendions pour entrer dans la grande salle pour manger je passais à côté d'elle et lui murmura avec une pointe d'humour : "Ne sois pas jalouse, tu as eu ta chance..." Je croisais son regard avant de partir m'asseoir à la table. J'étais en forme aujourd'hui et la journée n'était pas encore terminé ! Durant le repas, je fis des petits signes à la fille gryffondor que j'avais embrassé juste quelques temps auparavant. Bien entendu je le faisais dès que Blythe posait ses magnifiques yeux sur moi.

Lundi soir. Fin des cours. Je comptais mettre la dernière partie de mon plan à exécution. J'avais fait courir le bruit que des sangs purs allaient dans la couloir vide pour faire une sale blague. Bien entendu j'étais sur que Blythe irait. D'ailleurs je ne pu que constater que j'avais eu raison. Elle était bien là dans le couloir. Alors qu'elle s'enfonçait sans prendre garde si quelqu'un la suivait, je m'approchais d'elle et sans crier garde je la plaquais contre un mur. La regardant droit dans les yeux je lui susurrais : "Alors Freelander, avoue que je t'ai manqué..." Mon regard était joueur comme d'habitude. Elle savait que je ne lui ferais pas de mal mais elle savait également que je ne la lâcherais pas avant d'avoir eu une réponse. Alors pour la faire enrager encore plus j'ajoutais : "Tu ne devrais pas accorder de crédit à toutes les rumeurs... C'est moi qui l'ai lancé pour que tu viennes ici et qu'on puisse discuter... J'espère que tu ne m'en voudras pas." J'avais prononcé cette dernière frappe en frôlant mes lèvres aux siennes et en la regardant droit dans les yeux. c'est avec un large sourire que je la lâchais, m'attendant à ce qu'elle crie ou qu'elle me baffe... En somme rien d'inhabituel entre elle et moi.

Bordel, ce mec me rendait dingue. De qui je parle ? De Lucas Gallagher évidemment. Je ne sais pas ce qui m'attire chez ce type ou plutôt je ne sais pas ce qui m'attire LE PLUS. Tout me plaît chez lui, c'en est franchement difficile à assumer. Que peut-on choisir de regarder en premier quand on le croise ? Il a beau porter l'uniforme de l'école, je sais remarquer son corps musclé. Mon Dieu, je vais en devenir malade. Et son doux regard azur qu'il sait utiliser comme une arme de séduction. D'ailleurs, il m'a eu dès le premier regard si l'on peut dire. J'aime notre relation. Cependant, je n'avouerais jamais que j'ai des sentiments à son égard. Certes, il m'a déjà demandée de sortir avec lui mais je ne veux pas être une fille de plus dans son tableau de chasse. De plus, moi, la nana qui n'a pas confiance en elle, je ne suis franchement pas certaine que cela serait une bonne idée de me mettre en couple. Si c'est pour avoir la fâcheuse manie de pousser l'autre à me dire que je suis bien mieux que je ne le pense, je préfère laisser tomber et éviter tout bonnement. GALLAGHER avait encore usé de son influence sur moi ce midi. Je l'avais vue embrasser cette foutue Gryffondor sous mes yeux. Mais merde, elle a quoi de plus elle ? Oui, je sais, c'est ridicule. Il veut de moi mais je me refuse à lui céder. Je pourrais bien l'avoir et bon Dieu, je le veux comme je n'ai jamais voulu personne mais plutôt mourir que de me soumettre. Je dis cela maintenant mais au rythme où ça va, je ne suis pas certaine de parvenir à tenir encore longtemps face à ces nanas qui gravitent autour de lui. Parfois, je m'en veux d'être possessive. Cela risque de me jouer des tours avec Reed, mon meilleur ami mais cela va m'en jouer également face à Lucas, je n'en doute pas. Il sait y faire le saligot. Comment avait-il pu oser me susurrer à l'oreille que j'avais eu ma chance ? Il jouait comme toujours mais peut-être que j'en avais marre du jeu... Pfff je n'en savais rien, moi-même. L'amour a toujours le chic d'être compliqué.

Ce matin, on m'avait parlé d'un projet de piège dans les couloirs organisés par les sangs purs et menés par ces satanés Serpentards. S'il y a bien des gens que je déteste plus que tout au monde, ce sont ces crétins. Sous prétexte qu'ils sont sangs purs ou sangs mêlés, ils se jugent supérieurs et je dois avouer que ça me ronge chaque jour un peu plus. Je ne suis pas du genre optimiste alors autant dire que je ne pense pas que l'on va rester encore longtemps à Poudlard. On va nous foutre dehors, c'est la prochaine étape. Je devais venir avec Reed dans les couloirs mais il n'avait pas pu se libérer. Évidemment, il devait voir Lana. je fis une grimace mais continuait d'avancer dans les couloirs. Quelqu'un me plaqua contre le mur et je poussais un léger cri. Alors Freelander, avoue que je t'ai manqué... Je poussai un long soupir de soulagement. Ce n'était que Lucas, Dieu merci. Purée, Gallagher, tu as le chic pour arriver en toute discrétion. Tu veux que je meurs ou quoi ? Je marquai une pause et profitai de pouvoir le regard d'aussi près. Décidément, il n'y avait franchement rien à dire. Je fermais deux secondes les yeux et les rouvris finalement. Tu as toujours autant confiance en toi, dis donc... Je lui offris l'un de mes plus beaux sourires. Il le méritait bien après autant d'efforts tout de même. Un sang-pur aurait pu avoir peur face à lui. Après tout, tous les Grindelmonk les méprisaient plus que tout au monde. Pour ma part, je n'avais aucune crainte en voyant Lucas. De l'attirance, sans aucun doute mais la peur ne risquait pas d'être l'émotion qui m'envahirait en sa présence. Tu ne devrais pas accorder de crédit à toutes les rumeurs... C'est moi qui l'ai lancé pour que tu viennes ici et qu'on puisse discuter... J'espère que tu ne m'en voudras pas Ses lèvres frôlèrent les miennes et mon cœur manqua un battement. Je plongeais mon regard dans le sien puis, après avoir repris mes esprits, je lui flanquai une gifle. Mais tu te prends pour qui, là, sérieux ? Tu as peut-être toutes les filles à tes pieds mais tu ne m'auras pas comme ça. Je m'écartai de ses bras et m'éloignai de lui en marchant lentement. Comment j'allais tenir s'il me rattrapait ?

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L'amour est défini comme un sentiment de bien être total. Si l'on en croit cette définition on devrait être heureux quand on est amoureux. Moi je l'étais, enfin pas tout à fait. L'élue de mon coeur refusait de m'accorder un regard. Bien évidemment je n'avais pas dans l'intention de la laisser s'échapper. Elle était devenue trop précieuse à mes yeux. C'était bien pour cela que j'avais monté ce piège. J'y avais travaillé plusieurs jours. D'abord, il fallait parler des soit disant pièges aux Serpentards. Ils sont faciles à comprendre : quand l'un bouge les autres le laissent faire comme cela s'il se casse les dents sur le pièges ils peuvent se moquer. Ensuite, il fallait faire parvenir la rumeur dans les couloirs de poudlard. Là Skye entra en jeu. Elle était mon alliée dans la lutte contre les sangs-purs. S' m'avait beaucoup aidé dans cette entreprise. C'est avec avidité que j'attendais donc la fin des cours ce jour-là. J'avais tout prévu jusqu'au moindre petit détail. Elle devait venir seule et elle était venue seule. Quand je la vis marcher dans les couloirs, je ne pus m'empêcher d'admirer sa silhouette. Elle était tellement parfaite, tellement belle mais elle avait aussi son caractère. C'était bien pour cela que je m'accrochais ainsi à elle. Elle avait ce petit plus qui la distinguer des autres filles qui se battaient pour sortir avec moi. Je n'étais pas un Don Juan mais j'aimais plaire et je savais jouer avec mes atouts tel que mon regard ou mon allure. J'allais la surprendre et elle n'allait pas aimer cela du moins je le pensais. "Purée, Gallagher, tu as le chic pour arriver en toute discrétion. Tu veux que je meurs ou quoi ?" Un sourire en coin s'affichait sur mon visage. J'approchais mon front du sien et le posa contre elle. Bien entendu que je ne voulais pas qu'elle meurt et ce n'était pas une petite frayeur qui allait la terrasser. Je répondis alors en un murmure : "Ta mort ? Je ne la veux pas non... Je préfère te voir en vie et pouvoir t'admirer..." Mon regard scruta l'ensemble de son corps. Elle était réellement sublime même en uniforme. Je ne savais pas comment elle pouvait ignorer qu'elle était aussi belle. Les garçons devaient avoir de la merde dans les yeux pour ne pas la remarquer. Tant mieux pour moi parce que comme cela je l'avais pour moi tout seul. Lorsque nos regards se rencontrèrent je la plaquais un peu plus contre le mur. Je n'avais pas l'intention de la retenir. Si elle voulait partir elle le pouvait mais son regard disait l'inverse... Tout comme ces paroles "Tu as toujours autant confiance en toi, dis donc..." Il faut savoir décoder les paroles des filles quand nous les mâles ont dragues. Sa phrase voulait dire qu'elle allait bientôt succomber. D'ailleurs je la sentis légèrement défaillir quand mes lèvres frôlèrent les siennes. Elle n'avait pas réagit aussi vite que je l'aurais cru mais elle me flanqua quand même une bonne gifle. "Mais tu te prends pour qui, là, sérieux ? Tu as peut-être toutes les filles à tes pieds mais tu ne m'auras pas comme ça. " Je lui ris au nez. Si elle pensait pouvoir m'échapper aujourd'hui c'était qu'elle croyait au père noël. Alors qu'elle avait tourné les talons, je lui lançais : "Je me prend seulement pour ton futur petit ami. Et pour info Freelander, je n'ai pas toutes les filles à mes pieds... Il me manque toi !" Une nouvelle provocation pour la faire enrager. Alors qu'elle semblait vouloir partir, je lui saisis le bras et la colla contre un mur avec douceur. J'entourais sa taille de mes mains et lui dit : "Tu ne t'enfuiras pas aujourd'hui Freelander... Ça t'amuse que je cours après toi comme cela ? Je dois bien avouer que le jeu me plait mais il ne faut pas exagérer non plus." Je fis glisser ma main le long de son bras pour aller la poser sa joue tout en ajoutant : "Dis moi d'arrêter et je ne t’embêterai plus jamais..." Je fis glisser mes lèvres dans son cou pour la tester. Mon regard plongeait dans le sien je lui laissais le choix de partir, de discuter ou d'agir.

L'amour, je n'y avais jamais rien compris. Moi, Blythe Freelander, j'avais eu très peu de petits amis. Bien avant que les sangs purs ne nous déclarent une guerre appuyée par le Ministère de la Magie, ils nous jugeaient déjà comme des individus inférieurs, ne méritant pas leur place au sein de la société magique et encore moins à l'école Poudlard. C'était l'une des écoles les plus renommées dans le monde de la magie alors pourquoi acceptait-on de fichus sangs de bourbe ? Il arrivait que j'ai honte d'être une sang de bourbe. Pourquoi donc ? Parce que je savais que j'aurais eu bien plus de petits amis ou d'amis tout courts si la composition de mon sang avait été différente. Je n'avais aucune idée du fait que Lucas m'avait tendue un piège. Moi, la fille si douée pour les farces contre ces crétins de sangs de bourbe, je ne soupçonnais même pas une telle machination venant de Gallagher. L'amour rend aveugle et le moins que l'on puisse dire, c'est que je le suis totalement face à Lucas. Il parvient à avoir cette emprise sur moi. Je ne sais même pas comment il parvient à pousser mes émotions à leur retranchement. Il a le don de me bouleverser au moindre contact ou au moindre regard. Je ne saurais expliquer ce qu'il me fait ressentir. Malgré les apparences, j'aimais plus que tout qu'il me surprenne. Il était toujours au bon endroit et au bon moment pour me venir en aide ou pour entamer une énième tentative de séduction. Il n'avait plus rien à tenter car mon cœur lui appartenait déjà mais encore fallait-il que j'accepte de céder à ses avances. Dès que je mentionnais le fait de mourir, il souriait et cela avait le don de m'énerver. J'avais longtemps cru que si je quittais ce monde, il s'en moquerait royalement. Toutefois, les paroles qui sortirent de sa bouche me firent penser le contraire. Ta mort ? Je ne la veux pas non... Je préfère te voir en vie et pouvoir t'admirer... Son estime pour moi était-elle donc sincère ? Je ne comprendrais jamais pourquoi je doute autant sur ma personne. Il arrive que je pense à ma mère et je me dis que nous ne nous ressemblons vraiment pas. Elle est du genr eà avoir confiance en elle à la limite de la prétention. Autant dire qu'elle est tout le contraire de moi à ce niveau-là. Toujours aussi flatteur mais encore faudrait-il que tu penses enfin quelque chose que tu dis. J'y allais peut-être un peu fort mais sous les pics que je lui lançais se cachaient de réels sentiments. Je ne parvenais pas à accepter qu'il m'ait fait tourner la tête aussi vite. Cela ne m'était jamais arrivé avec personne et ça avait le don de me perturber plus que tout. Je ne manquai pas de remarquer que son regard scrutait mon corps. Pourquoi me regardait-il ainsi ? C'était horrible, j'avais presque l'impression qu'il pouvait lire à travers moi, qu'il avait même accès à mes pensées. Pitié, il ne fallait pas qu'il puisse y accéder. Mes pensées m'appartenaient et je ne savais pas si j'étais prête à accepter le fait que je l'aimais si passionnément. Je ne me considérais pas comme belle. J'estimais avoir du charme que j'avais hérité de ma mère mais de là à me trouver belle, il ne fallait pas exagérer. Il n'avait pas une emprise totale sur moi en cet instant. Si j'avais voulu, j'aurais pu fuir mais je n'en avais aucune envie tout simplement. Les moments passés en sa compagnie, je les savourais tel un fondant au chocolat, mon gâteau préféré. L'effleurement de ses lèvres m'avaient donnée envie de l'embrasser. Il pouffa de rire lorsque je lui mis une baffe. Il était décidément égal à lui-même. Alors que je m'éloignais, il parla. Je me prends seulement pour ton futur petit ami. Et pour info Freelander, je n'ai pas toutes les filles à mes pieds... Il me manque toi ! Cesse donc d'être aussi arrogant et confiant... Je ne serais qu'une de plus. Ma tentative avait échoué, il m'avait rattrapée comme j'aurais du le prévoir. Ma peau entra à nouveau en contact avec la pierre froide composant le mur. Un frisson parcourut mon corps et je ne sus pas si c'était à cause de la fraîcheur du mur ou de son contact sur ma peau. Il enroula ses bras autour de moi et je me sentais tout à coup étrange. Tu ne t'enfuiras pas aujourd'hui Freelander... Ça t'amuse que je cours après toi comme cela ? Je dois bien avouer que le jeu me plait mais il ne faut pas exagérer non plus. En effet, cela m'amuse assez. Il tenta, comme toujours, une provocation à la suite. Ne s'arrêterait-il donc jamais de me courir après ? Avais-je donc tant d'importance pour lui ? Dis moi d'arrêter et je ne t’embêterai plus jamais... Je me surpris à me demander si j'avais vraiment envie qu'il arrête. Je crois bien que je suis devenue incapable de survivre sans ce jeu qui rythmait chacune de nos confrontations. J'en avais bien trop besoin pour qu'il arrête. Lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec la peau de mon cou, je me mis à mordiller légèrement ma lèvre inférieure. C'était comme une souffrance. Je devenais quasi-incapable de lui résister et je me doutais qu'il s'en rendait compte. Je posai mes lèvres sur les siennes et fis une légère pression contre celles-ci pour esquisser un baiser. Tu n'en auras pas davantage... Je lui souris à nouveau. J'en voulais plus, je voulais un vrai baiser mais allait-il ENFIN venir le chercher.

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Toujours aussi flatteur mais encore faudrait-il que tu penses enfin quelque chose que tu dis. Elle doutait réellement de son potentiel. Elle était pourtant très belle, il n'y avait rien à redire là-dessus. J'avais de suite craqué sur elle. En faites pas réellement de suite mais disons que je l'avais remarqué à partir de sa cinquième année. Elle a toujours été belle. L'amour avait doucement grandit en moi et je mettais jurer de veiller sur elle et de bien entendu sortir avec elle tôt ou tard. Cela faisait donc maintenant quelques années que je lui tournais autour mais ce n'est que depuis une gosse année que je la drague ouvertement. Je lui rétorquais "Si se sont des preuves que tu veux je peux t'en donner..." Je collais un peu plus mon corps contre elle. Mon regardé était toujours plongé dans le sien. Je pouvais comprendre qu'elle ne soit pas sûr d'elle. Il était difficile pour nous autre sang-de-bourbe d'avoir des relations amoureuses sauf pour les garçons. Il est toujours plus simple pour un garçon de séduire une fille que l'inverse. Et si j'avais bien compris son comportement, elle avait honte de son sang. Pour ma part, je proclame haut et fort que je suis un sang-de-bourbe. Je suis fier de mes origines, fier de mes parents et j'exige que les sangs-purs respectent mon nom. C'est pour cela que je leur fais les pires misères. Mais revenons-en à nos moutons... Elle trouvait que je la flattais alors que je ne faisais que lui dire la vérité. Je ne voulais pas qui lui arrive quelques choses. Mon regard se posa sur ses courbes avantageuses. J'aimais nos rencontres parce qu'à chaque fois je pouvais mieux scruter son corps. Vu que je n'avais pas le droit aux baisers je me contentais du souvenir de son corps. Tout en elle me disait qu'elle voulait être avec moi. Tout en elle montrait qu'elle me désirait comme moi je la désire. Quand elle me flanqua la gifle je ne pu retenir un rire. Elle était tellement prévisible. Je savais comment la faire tourner ne bourrique en deux temps trois mouvements. Et si elle pensait qu'aujourd'hui elle pourrait m'échapper c'était râté. Je comptais bien la garder un peu contre moi juste pour que je sache si je dois sortir avec la petite gryffondor de midi ou si je dois encore lui courir après. Bien entendu c'est Blythe qui m’intéresse et pas l'autre fille. Cesse donc d'être aussi arrogant et confiant... Je ne serais qu'une de plus Une fille de plus ? Non elle était bien plus que ça, elle était LA fille que je voulais. Que devais-je faire pour le lui prouver ? N'avais-je pas déjà tenter mille et une fois de lui montrer que je tenais à elle ? Ma main rattrapa son bras et je la plaquais une nouvelle fois contre le mur. Mon corps se colla au sien pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir et j'enroulai mes bras autour de sa taille. Mes doigts glissèrent sur sa peau lentement mais surement. Je la sentais frisonner je répondis alors Une fille de plus ? Tu te sous-estime encore une fois Freelander. Tu n'as pas encore compris que c'est toi que je veux ? Mes lèvres allèrent se poser dans son cou comme une douce caresse. Mes mains, elles, étaient toujours sur ses hanches. J'en passais une dans le creux de ses reins pour la coller un peu plus à moi. Durant toute l'opération mes lèvres avaient glissé sur la peau de son cou. Je relevais les yeux pour la regarder. En effet, cela m'amuse assez. Je souris. Au moins ma présence ne la dérangeait pas au contraire apparemment. J'allais de nouveau loger mes lèvres dans son cou. Je la sentis frisonner et d'un coup d'oeil je vis qu'elle se mordait les lèvres. Elle craquait pour moi j'en étais sur à présent. Alors que je relevais les yeux vers elle, elle appliqua ses lèvres contre les miennes. Pensant que j'avais enfin réussi à la faire flancher, je fus déçu de n'avoir droit qu'à un bécot de rien du tout. Tu n'en auras pas davantage... Je levais un sourcils. Je n'en aurais pas plus ? Et bien elle allait voir que moi je ne jouais plus. Ma main qui était logé dans son dos exerça une plus forte pression. Mon autre main, qui était jusqu'à lors sur ses haches, remonta vers sa nuque. Je la regardais droit dans les yeux. Mon visage ne reflétait aucune émotion. D'un coup, je la penchais sur le côté, elle était dans mes bras et si je décidais de la lâcher elle finirait au sol. Je collais mes lèvres aux siennes en la relevant doucement contre moi. Mes mains la plaquait contre mon corps tandis que je lui donnais un baiser passionné. Quand j'eus fini de l'embrasser, je la reposais contre le mur. Elle semblait toute penaude tout à coup. Avec un sourire aux lèvres, je la lâchais et lui dis : Tu pourrais avoir tellement plus... Je me reculais d'elle et fis semblant de partir. J'avais envi de me retourner et de l'embrasser encore une fois tant qu'elle n'était pas trop consciente mais je n'en fis rien. Il fallait qu'elle se bouge aussi. Je venais de lui prouver que je l'aimais réellement, à elle maintenant de faire le second pas...

Je lui avais clairement fait comprendre qu'il me jugeait bien plus que je ne valais. Du moins, c'était ce que moi j'estimais être. Je n'avais jamais rien fait d'extraordinaire de ma vie. Ma seule fierté était d'être parvenue à intégrer Poudlard mais je ne doutais pas que je risquais de perdre cela dans peu de temps. A présent, je m'en voulais d'avoir jalousé les sangs-purs à une certaine époque. La qualité de leur sang, à mes yeux, leur permettaient d'être de bien meilleurs sorciers mais ce n'était que de l'imagination tout compte fait. Je m'en voulais d'avoir été jalouse d'eux parce que maintenant, ils me répugnaient. Ils apparaissaient à mes yeux presque comme de la vermine. Je ne parvenais tout simplement pas à comprendre comment une telle injustice pouvait être soutenue par le Ministère. Le fait que tout le monde se retourne contre les gens du même sang que le mien n'était en aucun cas un acte justifié. Ils avaient beau se chercher des excuses pour qu'on ne les blâme pas, leurs actes n'auraient plus jamais de valeur pour moi. Revenons-en à Lucas. Il n'avait eu aucun mal à me séduire mais mes douleurs du passé m'avaient poussé à devenir prudente. De plus, il avait beau être un sang-de-bourbe comme moi, j'étais devenue une jeune femme particulièrement méfiante depuis quelques temps. Moi, ancienne Gryffondor, j'avais perdu toute mon honneur lorsque j'avais été recalée Grindelmonk. Les événements proches m'avaient poussée à me méfier même de lui. C'est pour dire... Je décidais de me reconcentrer sur lui. Il était une des personnes qui me rendaient heureuses d'être ici. Il y avait Reed également mais il n'était que mon meilleur ami, rien de plus. Je ne sais si j'avais raison mais à une période, j'ai cru voir de la jalousie dans les yeux de Lucas lorsque je rigole avec Reed. Ce n'était probablement que mon imagination. Si ce sont des preuves que tu veux je peux t'en donner... Tiens, j'aimerais bien voir ça. Soit... oublions donc. Je n'avais pas réellement honte de mon sang. Je ne reprocherais jamais rien à mes parents concernant leurs conditions. J'étais fière d'être leur fille. Ce que j'avais du mal à accepter, c'était surtout le fait que ce soit cela qui pousse tant de gens à me haïr ou à me prendre pour un sous-fifre. Les moqueries, j'en suis victime depuis un moment; Certes, j'ai du caractère, ce n'est pas le problème mais parfois, j'ai du mal à encaisser. J'ai beau paraître forte, je suis bien plus fragile et atteinte que je ne le laisse voir. Je sais que je ne devrais pas me soucier de l'avis des autres mais j'en étais arrivée à ce point-là. Je ne saurais expliquer depuis quand leur avis m'importe mais il en est ainsi. Cependant, j'accorde tout de même plus d'importances au jugement de mon meilleur ami et de ce cher Gallagher qui a su voler mon cœur. Mes relations amoureuses n'avaient été que catastrophes sur catastrophes. Je finissais par détester des choses chez mon partenaire alors qu'elles avaient été ce qui m'avaient poussé à l'aimer au départ. Puis, tout a été réduit à néant quand je suis sortie avec un certain Eloann. J'avais seize ans à l'époque, une gamine à vos yeux. Toutefois, je ne me considérais pas comme tel. En réalité, Eloann ne m'avait jamais aimée en réalité. Depuis ce jour-là, je garde une blessure que je n'avouerais jamais. Toutefois, depuis que je connais Lucas, je commence à y croire à nouveau ou plutôt à espérer... J'aimerais tellement que tout se passe bien entre lui et moi. Je n'ai pas envie qu'il ne soit qu'une relation sans intérêt. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme lui. Ce qui me fait peur, c'est qu'il soit sorti avec bien plus de filles. Les sangs-purs se foutent complétement de la qualité du sang de leur compagnon tant qu'il les met bien en valeur. Il avait bien plus d'expérience que moi et je n'avais pas envie qu'il se mette avec moi pour s'amuser. Je pense que si c'était le cas, je serais incapable de m'en remettre totalement. Le fait que je me décrive comme une cible de plus ne sembla pas lui plaire particulièrement. La sensation de son corps était terriblement agréable, c'était presque comme si je me sentais à ma place si je puis dire. Il faisait aller et venir ses doigts sur ma peau. Mes sens étaient en émoi, Dieu que c'était agréable comme sensation. Une fille de plus ? Tu te sous-estimes encore une fois Freelander. Tu n'as pas encore compris que c'est toi que je veux ? Ses paroles me firent sourire. J'avais envie de le croire, moi qui l'aimait tant. Pourtant, face à ces paroles que je voulais entendre depuis bien longtemps, je ne savais comment réagir. Encore ce manque de confiance en moi qui pointant le bout de son nez. Je préfère me sous-estimer que d'être une de ces pimbêches arrogantes et méprisantes. Oui, j'ai du mal à croire en moi sur le plan affectif mais je ne vois franchement pas en quoi c'est mal. Comment ça ? Moi, Blythe Freelander, j'avais avoué une de mes faiblesses. Même devant Reed, je ne l'aurais pas fait. Je préférais que les gens s'imaginent que j'étais forte plutôt que faible comme je le suis vraiment. Regardez donc, je n'arrivais même pas à résister à un léger air rebelle, un sourire magnifique et un regard bleu azur hypnotisant. Comment voulez-vous que je sois forte après ça ? J'aimais jouer avec lui et quand je lui avouais que j'appréciais qu'il me drague, il ne retint pas un sourire. Je lui souriais moi aussi. Que pouvais-je bien faire d'autre de toute manière. Je craquais pour lui, c'était un fait même si j'étais la seule à refuser de le voir. Comment lui résister après tout... Je n'avais pas remarqué qu'il m'avait surprise en train de me mordre la lèvre sous ses baisers dans mon cou. C'était tellement agréable et ce ne pouvait être mieux puisque c'était lui qui me faisait cela. Après le léger bécot que j'avais osé lui offrir, je plongeai mon regard dans le sien avec un sourire sur mon visage pas décidé à partir décidément. Malgré ce que j'avais dit, il ne semblait pas d'accord pour se limiter à cela. Le laissant faire, il me plaça de manière à avoir une totale emprise sur moi. Je le laissai alors que je n'avais plus l'impression de contrôler mes mouvements. Je savais que s'il me lâchait telle que j'étais, je tomberais allègrement. Ses lèvres rencontrèrent à nouveau les miennes et j'étais à présent incapable de le repousser. Alors c'était donc ça un vrai baiser échangé et désiré. A mes yeux, il n'y avait pas mieux maintenant. Je ne réagissais pas, laissant mes bras tomber le long de mon corps. J'étais incapable de réagir pour être franche. Il interrompit le baiser, me cala à nouveau contre le mur un sourire triomphant sur son visage. Il savait qu'il avait gagné et d'une certaine manière, ça me rendait malade. Je restai un moment sans réagir. Tu pourrais avoir tellement plus... Ces dernières paroles qu'il me lança avaient de quoi me faire réfléchir. Il était clair que je devais me bouger maintenant si je ne voulais pas "le perdre". Je mis un moment avant de prendre conscience qu'il s'était éloigné. Je tournai la tête vers lui alors qu'il me tournait le dos. Tant pis, je devais abdiquer pour mon bonheur et peut-être notre bonheur. Attends... Je le rejoignis rapidement et me postai face à lui. Tu as gagné... Je ne le nierais plus à partir d'aujourd'hui. Je me rapprochai de lui, posai une main sur sa joue que je caressais légèrement. Je l'embrassais à mon tour avec délicatesse mais toutefois en y mettant une certaine passion. Il fallait qu'il se rende compte de ce que j'éprouvais réellement.

Mes relations avaient toujours été simple à vrai dire. Je sortais avec les filles et quand je sentais que je n'avais plus rien à faire avec elle je laissais tomber. Avec Blythe c'est totalement différent. Je voulais réellement être avec elle. Je ne supportais pas quand un gars s'approchait trop d'elle. D'ailleurs une fois j'ai failli mettre mon poing dans la figure de Reed. C'est après seulement que j'ai appris qu'il n'était que son meilleur ami. Il n'empêche que je les surveillais tout les deux. Je ne voulais qu'il me vole ma place, ou plutôt ma future place. Tiens, j'aimerais bien voir ça. Soit... oublions donc. Oublier ? Non jamais ! Elle m'avait lâché une information et je la gravais précieusement dans mon esprit. Elle n'était pas vraiment contre moi apparemment. Elle semblait même joueuse. J'adorais l'effet que je lui faisais au moins ça me prouvait que je ne me battais pas pour rien. "Oublier ? Tu en as trop dis Freelander... Tu veux des preuves, en voici." Je plongeais mon regard dans le sien. On m'avait toujours dit que l'on pouvait se noyer dans mes yeux. Apparemment c'était possible vu le visage de Blythe. Elle ne tiendra pas longtemps, j'en était persuadé. Elle allait forcément succomber un jour ou l'autre. Je dois dire qu'elle a réellement réussi à voler mon coeur sinon je ne lui courrait plus après depuis un moment. Je ne savais pas comment l'expliquer. J'avais simplement envie d'être avec elle et de la protéger du mieux que je le pouvais. Je pense que jamais je ne pourrais la faire souffrir ou du moins si je le fais ça ne serait qu'involontairement. Ce qui me faisait le plus enrager c'était que dans un ans je partirais de Poudlard et elle elle aura encore des années scolaires à faire. Je me surprenais même à penser que j'aurais dû naître plus tard. Il faudrait que j'en parle avec mon père, je ne sais pas pourquoi mais je suis persuadé qu'il me dira "La ferme Lucas, on va boire une bière fils ?" Il faudra d'ailleurs que je lui dise que j'ai presque conquis ma belle. Mon père et moi c'est la vraie complicité. On ne peut pas passer une journée sans déconner ou sans se foutre de la tronche des clients à ma mère. C'est de bonne guerre, ma soeur et ma mère font pareil de leur côté... Bref, il est tant que je me reconcentre sur mon amour ! Alors que mes doigts parcouraient sa peau, je le sentais commencer à se détendre. Mon regard la scrutait toute entière quand elle me fit une confidence. Je préfère me sous-estimer que d'être une de ces pimbêches arrogantes et méprisantes. Oui, j'ai du mal à croire en moi sur le plan affectif mais je ne vois franchement pas en quoi c'est mal. Wahouuuuu c'était à graver sur une pierre blanche. La jeune femme la plus forte de Poudlard avait des failles. Mon regard se fit amusé et je me retiens de lui retourner une réplique ironique. Plus sérieusement je lui dis : "Dis moi les noms de ceux qui t'ont fait souffrir et je m'occupe de leur cas beauté. Et je te rassure, tu es tout faut sauf arrogante et pimbêche. Mon regard se fit dur un court instant... Mon regard se fit plus doux et j'ajoutais même 'Tu es la personne la plus énigmatique que je connaisse et bizarrement ça me plait énormément... J'adorais vraiment l'effet que je lui faisais. Je sentais sa peau frémir sous ma peau et je dois bien dire que le baiser que je lui donnais avait pour but de lui prouver que je ne me jouerais jamais d'elle. Alors que je la reposais contre la mur je croisais son regard. Elle ne m'avait jamais regardé comme cela et mon coeur battait soudainement la chamade. Je me retournais pour partir. Elle n'avait pas réagit quand j'avais presque atteint les escaliers. Elle se plaça devant moi et me dit : Attends... Tu as gagné... Je ne le nierais plus à partir d'aujourd'hui. Avant que je ne pu répondre quoi que se soit, elle m'embrassait. Machinalement j'enroulais mes bras autour de sa taille. Je lui rendis son baiser avec la même douceur qu'elle. Quand elle consentit à me lâcher, je lui dis avec un sourire moqueur : "Nier quoi Blythe ? Dis moi tout..." C'était la première fois que je l'appelais par son prénom. Mon regard lui disait qu'elle en avait quand même mis du temps pour passer à l'action. Je la gardais dans mes bras puis l'attira de nouveau dans le couloir. Voyons son regard intrigué je me justifiais... Je veux juste être sur que tu ne me jetteras pas en quittant ce couloir..." Bien évidemment je disais cela sur un ton humoristique. La véritable raison était que je voulais passer un peu de temps avec elle, tout simplement, ne plus la laisser partir...

Mes relations amoureuses, j'évitais d'y repenser. Toutes les filles passaient leur temps à parler de leurs conquêtes amoureuses. Elles ne cessaient de remercier l'humanité pour leur avoir permis de rencontrer des hommes aussi séduisants et doux. Elles et moi n'avions probablement pas la même définition d'un homme séduisant et doux. Je n'ai rien en particulier contre la gente masculine mais la plupart d'entre eux se comporte comme de vrais idiots et se contentent de nous jeter comme des chaussettes. Je considérais que les filles étaient plus respectueuses... quoi que... En tous les cas, ce que je sais, c'est que je ne suis pas ce genre de filles. L'amour n'est pas quelque chose de futile à mes yeux. Et, la liste de mes conquêtes n'est peut être pas à rallonge mais au moins, je continue de me respecter plutôt que de me comporter comme idiote qui passe pour une fille facile. Évidemment que je n'étais pas contre lui, j'étais totalement de son côté. Il était devenu en peu de temps une des personnes les plus importantes à mes yeux. Je ne saurais expliquer comment il a fait pour me conquérir mais il l'a fait à merveille. Je n'étais pas du genre joueuse habituellement mais il s'avère qu'avec Lucas, c'est devenu une habitude et je ne pouvais pas m'en passer. Oublier ? Tu en as trop dit Freelander... Tu veux des preuves, en voici. Lorsque son regard rencontra le mien, un sourire se dessina très naturellement sur mon visage. Je ne me concentrais plus que sur lui à présent. En cet instant, plus rien n'avait d'importance autour de nous. Il me paraissait être clairement la seule chose existante à Poudlard... pour le moment, du moins. Je serais tout simplement incapable de me passer de Reed. Il était mon meilleur ami et il était celui avec qui je faisais les quatre cents coups. Même en ayant un petit ami, je ne pourrais jamais le mettre de côté. Il m'avait toujours épaulé et ce, dès mon entrée à Poudlard. Il ne m'avait jamais abandonné et il ne m'avait jamais déçu non plus. il pourrait être parfait mais il y a cette Lana qui lui tourne autour. Elle veut nous éloigner, je le sens, je le sais et c'est hors de question. Devenir un couple avec Lucas, ne plus parler de "je" mais de "on", se balader bras dessus bras dessous... Je n'avais vraiment envie que de cela sérieusement. J'en rêve depuis tout juste deux ans. Oui, le hasard a voulu que cela arrive quand il a commencé à me draguer. Deux ans pour me rendre compte que j'étais amoureuse de lui. Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai mis du temps pour m'en rendre compte. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai maintenant confiance en lui. Il est devenu indispensable à mes yeux et je ne saurais dire pourquoi mais je le sens incapable de me faire du mal. Peut-être que je suis naïve sur ce coup-là mais on verra bien ce que l'avenir NOUS réservera. Je n'avais absolument jamais parlé à mes parents de Lucas. J'en ai parlé un peu avec mon père mais cela n'arrivera jamais avec ma mère. Je ne la méprise pas mais je ne l'apprécie pas particulièrement. Elle a toujours privilégié son travail plutôt que de m'accorder un minimum d'attention. Je n'en revenais pas, mais quelle idiote. Je venais clairement de baisser ma garde. Lucas était au courant de mon manque de confiance en moi et je l'avais avoué. Est-ce que j'avais perdu la tête ? Non, j'avais seulement la tête à l'envers parce que Gallagher me rendait dingue. Il marqua un bon moment d'arrêt après que j'ai avoué ma faiblesse. Dis moi les noms de ceux qui t'ont fait souffrir et je m'occupe de leur cas beauté. Et je te rassure, tu es tout faut sauf arrogante et pimbêche. Je lui souris encore une fois. Décidément, il me rendait heureuse sans qu'on ne soit encore ensemble. Et bien, je prends cela pour un compliment, Gallagher. Tu sais, la liste reste d'être longue. Tu pourrais commencer par ma mère, Leaveshyn. Je dois avouer que ce serait un bon début. Je marquai un bon moment d'arrêt. Je venais de capter, je venais de lui soumettre l'idée de tuer ma mère. Excuse-moi, c'est juste qu'entre ma mère et moi, ça n'a jamais été le grand amour, vois-tu. Il nous fallut peu de temps pour échanger un regard lourd de sous-entendus. Et si je venais de faire la pire gaffe de ma vie ?... Je ne voulais pas le perdre pour une connerie pareille. Tu es la personne la plus énigmatique que je connaisse et bizarrement ça me plait énormément.. Oh, tu as les compliments faciles aujourd'hui. Il m'avait déjà fait des compliments mais c'était une autre manière pour moi de le taquiner. Notre premier baiser venait d'avoir lieu et je me surpris à penser qu'on aurait pu choisir un meilleur endroit pour cela. De toute manière, à Poudlard, il n'y a pas dix milles endroits pour céder à une attirance mutuelle. J'en oubliais carrément la raison pour laquelle j'étais venue dans ce couloir ce soir-là. Qu'en était-il de la blague de la part des sangs-purs ? C'était le motif pour lequel j'étais venu là tout de même. Cela pouvait bien attendre quelques minutes. Je passais un moment bien plus qu'agréable avec celui que j'aimais depuis deux ans. Je lui appartenais depuis bien longtemps, s'il savait. Il me fallut peu de temps pour lui courir après. J'avais eu de la chance parce qu'un peu plus et il serait déjà parti dans les escaliers. Une phrase prononcée et j'échangeais un second baiser avec lui de mon initiative cette fois-ci. Quelques secondes à nous regarder et il reprit finalement la parole. Nier quoi Blythe ? Dis moi tout... Je le regardais dans les yeux alors que mes pommettes s'empourpraient. J'esquissai un sourire puis baissai le regard. Que je tiens à toi bien plus qu'à un ami... Alors que j'étais toujours dans ses bras, il m'entraîna à nouveau dans le couloir. Je veux juste être sur que tu ne me jetteras pas en quittant ce couloir... Je le regardais dans les yeux, souriant toujours. Je ne risque pas de fuir puisque je suis amoureuse de toi. Je m'empêchai de baisser la tête cette fois-ci et je soutenais son doux regard azur. Il me regardait étrangement et je me surpris à flipper. Oui, tu ne rêves pas, je suis amoureuse de toi... Mais pitié, ne t'enfuis pas. D'un côté, je n'avais pas franchement envie de savoir s'il allait fuir ou non. Je pris place sur un banc traînant dans le couloir. Parler des blagues que les sangs-murs avaient prévu serait peut-être un moyen pour moi de m'en aller. Je ne sais pas si je vais rester longtemps. J'étais venue pour empêcher les sangs-purs d'installer de pièges...

Mon regard croisa le sien et je perçus un sourire. Un bon point apparemment parce qu'à midi j'aurais cru qu'elle m'aurait arracher les yeux de la tête. D'ailleurs ça me faisait penser qu'il fallait que je dise à Inoa qu'il n'y aurait rien entre nous. Entendons-nous bien, je ne suis pas un coureur de jupon. J'aime beaucoup plus les relations longues que les coups d'une nuit. Je n'y ai jamais vu d'intérêt. Imaginez, je couche avec une fille juste comme ça. Après il faut que je m'en débarrasse et je n'ai jamais aimé faire cela. J'ai toujours préférer devenir insupportable pour que l'autre me quitte. Voyons le bon côté des choses, elle pouvait dire que j'étais un gros nase et moi je ne faisais pas quelque chose que je n'aimais pas du tout. Et bien, je prends cela pour un compliment, Gallagher. Tu sais, la liste reste d'être longue. Tu pourrais commencer par ma mère, Leaveshyn. Je dois avouer que ce serait un bon début. Un de mes sourcils se leva à ses paroles. Elle, elle semblait mal à l'aise. Avait-elle révéler une de ses failles ? Un sourire légèrement moqueur apparut sur mes lèvres. Elles allèrent se poser dans son cou pour la remettre en confiance. Elle ajouta alors très vite Excuse-moi, c'est juste qu'entre ma mère et moi, ça n'a jamais été le grand amour, vois-tu. Mes yeux revinrent aux siens lentement. Je posais mon front contre le sien et les mains posaient sur ses hanches, je la serrais un peu plus dans mes bras. Je m'occuperais d'elle volontiers ma mie mais que si j'ai ton accord... Je lui sourit et appliqua un chaste baiser sur ses lèvres. J'étais persuadé qu'elle se sentait fautive alors je lui sortis un compliment. Bien entendu ce n'était pas un compliment facile, mais un vrai de vrai. Elle était vraiment parfaite à mes yeux ce qui semblait tout particulièrement la choquer. Oh, tu as les compliments faciles aujourd'hui. Il est facile d'avoir des tonnes de compliments en tête quand on a une personne aussi sublime dans ses bras... Elle m'avait enfin accorder un baiser. Je n'avais plus besoin de les lui voler et ce n'était pas pour me déplaire. Je n'avais d'ailleurs pas envisager qu'elle m'embrasse aussi vite. Après tout, elle s'était faite désirer durant plusieurs années alors qu'est-ce qui pouvait me dire qu'elle ne continuerait pas après le vrai baiser que je lui avais donné. Ma main caressa sa joue. Elle était vraiment belle et maintenant elle était vraiment à moi. Que je tiens à toi bien plus qu'à un ami... Alors j'avais eus raison de m'accrocher. Elle m'aimait donc un peu. Plus qu'à un ami ? Je la regardais en souriant en la traînant dans le fond du couloir. Je voulais profiter au maximum de ce moment, si vous me le permettez, magique. Je ne risque pas de fuir puisque je suis amoureuse de toi. Avais-je bien entendu ? Je crois que si elle me le répétait mille fois j'aurais du mal à le concevoir. Je la regardais droit dans les yeux essayant de voir si elle disait cela simplement pour me faire plaisir ou si c'était pour de vrai. Oui, tu ne rêves pas, je suis amoureuse de toi... Mais pitié, ne t'enfuis pas. Un large sourire s'afficha tandis que je répliquais : Je ne compte pas m'enfuir Blythe. J'ai attendu trop longtemps pour partir aussi vite... Je me mis à rire. Elle m'avait vraiment rendu chèvre et c'était peu habituel quand on arrivait à me déstabiliser. Elle tentait cependant de se défiler Je ne sais pas si je vais rester longtemps. J'étais venue pour empêcher les sangs-purs d'installer de pièges... Je me mis alors à rire fortement. Je repris mon calme très vite en voyant le regard de Blythe. Il n'y aura pas de piège ma belle. J'ai inventé ce borbard pour que tu viennes ici et qu'on puisse discuter... Pitié, ne t'enfuis pas. Je la regardais, passant un bras autour de sa taille et l'embrassant longuement. Juste pour être sur que je ne rêve pas encore... Mes mains se baladaient sur ses joues et dans son cou. Il n'y avait rien d’ambiguë là dedans, je voulais simplement profiter d'elle.

Nos regards se croisèrent et c'était agréable... Enfin, je ne savais pas vraiment comment décrire ce que je ressentais dans des instants tels que celui-ci. J'étais en train de passer l'un de mes meilleurs moments avec Lucas et je n'avais franchement aucune envie que cela s'arrête. Inoa... Je la connaissais celle-là et le moins que l'on puisse dire, c'était que j'avais été super jalouse en le voyant l'embrasser. Ce que je ne savais pas, c'était qu'il l'avait choisi au pif et qu'il s'en moquait complétement en réalité. Pour ma part, j'ai eu bien peu de relations que ce soit sérieuse ou d'une nuit seulement. L'amour, j'ai envie d'y croire sérieusement et les relations qui ne valent rien, je m'en contre-fiche totalement. Quelques garçons m'avaient courtisé depuis que j'étais à Poudlard mais aucun ne m'avait plus. En revanche, ce cher Lucas m'avait plu immédiatement même si j'avais refusé de me l'avouer pendant un bon moment. Inoa... Une chose était sure, j'allais avoir envie de "lui rentrer dans le lard" la prochaine fois que j'allais la voir. Super, ce quoi amuser Lucas. Lorsque je lui avais conseillé de commencer par ma mère pour me débarasser des gens qui m'avaient souffrir, je m'étais empressée de m'en vouloir. Certes, Leaveshyn n'était pas une mère exemplaire. Elle n'en avait toujours eu que pour son travail mais je ne devais pas souhaiter sa mort pour autant. Il n'était pas rare que j'envie les autres filles de mon âge. Lorsqu'on les écoutait, elles semblaient avoir une grande complicité avec leurs mères. Je ne pouvais m'empêcher d'être jalouse de cet amour maternal auquel elle avait eu droit et que moi, je n'avais pu avoir. Il déposa un léger baiser dans mon cou et je dois dire que cela avait le don de me rassurer. Il trouvait toujours quoi faire, c'était limite dingue. Comment faisait-il pour me connaître aussi bien ? Il me serra un peu plus dans ses bras. Là, je me sentais totalement en sécurité, c'était extrêmement agréable. Je m'occuperais d'elle volontiers mais que si j'ai ton accord...Je verrais quand tu lui auras parlé au moins une fois mais je ne suis pas certaine que ce soit une chance que tu la connaisses. Il déposa un baiser furtif sur mes lèvres. Décidément, j'appréciais vraiment trop cela. J'avais l'impression que je ne pourrais jamais m'en passer. Il était l'un des rares que je prenais au sérieux. Puis, je savais que quand il me disait quelque chose, c'était sincère. Il n'était pas le genre flatteur simplement pour en tirer quelque chose. Du moins pas avec moi en tous les cas. Il est facile d'avoir des tonnes de compliments en tête quand on a une personne aussi sublime dans ses bras... Qu'est-ce que je devrais dire de toi alors... Toutes les filles seraient prêtes à se battre pour toi, Lucas Gallagher. Je savais qu'en sortant avec lui, je ferais pas mal de jalouses mais je n'en avais strictement rien à faire. J'avais une impressionnante envie d'être égoïste pour une fois et je ne supportais plus de voir Lucas embrasser d'autres filles. Je voulais pouvoir me dire que d'une certaine manière, il était à moi et que rien ne pourrait nous séparer. Il était rapidement devenu indispensable pour que je sois heureuse et que je me sente entière. Je me souviens d'une fois où il avait du partir de Poudlard pendant une semaine afin d'aller voir sa famille, Nos petits jeux, son regard sur moi, un simple effleurement... Tout de lui m'avait manqué cette semaine-là et j'avais ressenti un profond soulagement lorsqu'il était revenu. Cela me faisait peur de penser cela parce que je savais que l'année prochaine, il allait quitter Poudlard. Comment allions-nous faire ? Oh je ne devais pas penser à cela maintenant, il fallait que je profite de cet instant et des prochains que nous allions partager. Plus qu'à un ami ? Oui, davantage comme un petit-ami, vois-tu... Il n'imaginait probablement pas à quel point il avait été difficile pour moi de m'avouer ces sentiments ainsi que de les lui confier. Pourquoi est-ce que notre relation n'avait pas été aussi simple dès le départ ? Ah oui, simplement à cause de moi. Quelle idiote je peux être parfois ! Je ne compte pas m'enfuir Blythe. J'ai attendu trop longtemps pour partir aussi vite... Oui, je sais. Excuse-moi de t'avoir mis la tête à l'envers. Je n'étais pas capable de me l'avouer encore à ce moment-là. Je passais mes bras autour de son cou pour l'embrasser une nouvelle fois. Il était bien plus grand que moi et j'étais obligée de me mettre sur la pointe des pieds. Au fait, pourquoi on se cachait ? Je n'en savais rien mais c'était plutôt plaisant. Je cherchais un moyen de me défiler, c'était vrai mais maintenant qu'il m'avait dit qu'il voulait être avec moi à sa façon, je n'avais plus aucune envie de m'en aller. Il n'y aura pas de piège ma belle. J'ai inventé ce bobard pour que tu viennes ici et qu'on puisse discuter... Pitié, ne t'enfuis pas. Je ne m'en irais pas, ne te fais pas de souci pour cela. Tu es plein de ressources et surtout doué pour les rendez-vous secrets. Cela m'amusait vraiment beaucoup. Maintenant que je l'avais franchement embrassé, j'en avais envie tout le temps. Étais-je malade ? Je n'avais jamais été comme cela avec un homme auparavant mais Lucas n'était pas n'importe quel garçon. Il faisait aller ses mains sur moi et cela m'amusait. Il était définitivement tendre et c'était appréciable. Juste pour être sur que je ne rêve pas encore... Tu ne rêves pas... Je t'en supplie, garde tes distances avec Inoa. Je risquerais de la tuer, dis-je avant de rigoler. Tu ne rêves pas, je suis jalouse, Lucas.

Apparemment, elle n'avait pas une très bonne relation avec ces parents. C'était dommage aprce qu'avec les miens c'était tout l'inverse. Nous étions liés comme les doigts d'une main. Bien entendu, j'étais beaucoup plus proche de mon père que de ma mère mais c'était normal après tout, avec mon père je pouvais aller au bar alors qu'avec ma mère ce n'était pas possible du tout. Nous n'étions que quatre dans la famille et j'étais le seul sorcier donc je me devais de réussir dans les deux mondes et c'est pourquoi je prenais des cours chez les moldus durant mes vacances. Je l'écoutais quand elle parlait de sa mère. Elle semblait ne pas vraiment l'aimer mais je ne pouvais pas lui en vouloir, après tout c'était normal qu'il y est des tensions entre mère et fille. Je verrais quand tu lui auras parlé au moins une fois mais je ne suis pas certaine que ce soit une chance que tu la connaisses. Je lui souriais. Elle pensait déjà à me présenter à sa famille. Je n'allais pas manquer de le lui faire remarquer. Tu penses déjà à me présenter à tes parents... Rêverais-tu de moi depuis un moment Blythe ? Je fis courir mes lèvres de ses lèvres son cou et de son cou à ses lèvres. Son parfum m’enivrait totalement, je ne pouvais pas lui résister. Elle avait réussi à m’envoûter alors qu'elle ne voulait même pas le faire. J'étais un homme faible face à elle mais tant pis tant qu'elle était mienne ça m'allait très bien. J'étais du genre flatteur quand j'aimais vraiment une personne et avec elle je m'en donnais à coeur joie. Qu'est-ce que je devrais dire de toi alors... Toutes les filles seraient prêtes à se battre pour toi, Lucas Gallagher. Je souriais en coin en posant mes lèvres contre sa joue. Toutes les filles seraient prêtes à se battre pour moi ? Tu me mens Blythe, toi tu ne te bas pas pour moi... Regarde je suis encore obligé de te charmer pour n'avoir qu'un tout petit baiser... Je posais mes lèvres contre les siennes et l'embrassais avant d'ajouter : Tu vois c'est encore moi qui t'embrasses là... Oui je me mettais à réclamer. Ce n'était pas dans mes habitude, normalement c'était les filles qui réclamaient mes baisers et je leurs en offrais sans aucun soucis puisque je n'avais pas de petite amie officielle. Cependant, je faisais toujours attention à ce que Blythe soit dans les parages, juste pour la faire enrager un peu. Je voulais que Blythe m'appartienne mais je n'allais pas m'arrêter de vivre si elle ne voulait pas de moi. Bien entendu, en ce moment elle me prouvait le contraire et j'avais de plus en plus envie de la faire mienne entièrement. Comment allions nous faire l'année prochaine ? Je ne savais pas vraiment mais une chose était sur c'est que j'allais très certainement emménager à Pré-au-Lard pour pouvoir la voir souvent où bien trouver une autre solution mais en tout cas on en trouvera bien une. Oui, davantage comme un petit-ami, vois-tu... Un petit-ami ? L'idée me plaisait énormément. Me demanerais-tu de devenir ton petit ami officiel Blythe ? Si c'est le cas je ne dis pas non au contraire. Je lui lançais un large sourire tout en déposant mes lèvres sur son cou. Je respirais son odeur quand je l'entendis s'excuser pour m'avoir fait attendre. Oui, je sais. Excuse-moi de t'avoir mis la tête à l'envers. Je n'étais pas capable de me l'avouer encore à ce moment-là.  Je le regardais droit dans les yeux puis lui caressais la joue pour qu'elle ne culpabilise pas. Je n'ai pas été non plus très très explicite. J'aurais dû t'embrasser il y a un moment de cela ma belle... Comme ça tu serais déjà mienne... Je lui souriais en coin. Il mettait très difficile d'admettre qu'on pouvait me résister puisque les autres voulaient sortir avec moi. En général quand on me résistait trop longtemps je lâchais prise mais pas avec elle, je ne pouvais pas l'admettre. Elle passa ses bras autour de mon cou tandis que moi j'en profitais pour passer mes bras autour de sa taille. Je la vis se mettre sur la pointe des pieds pour m'embrasser. J'aimais qu'elle m'embrasse d'elle même et je dois bien dire que je ne rechignerais jamais quand elle voudra m'embrasser. Je voulais que ça dure encore un moment alors je ne pensais pas qu'on bougerait tout de suite sauf si elle me priait d'aller ailleurs, là je la suivrais sans dire un mot. Je ne m'en irais pas, ne te fais pas de souci pour cela. Tu es plein de ressources et surtout doué pour les rendez-vous secrets. Je prenais un air fier. Oui j'étais fier de moi et il était vrai que j'étais doué pour les rendez-vous secret. C'était le seul moyen pour t'appâter ma belle. Tu ne serais jamais venue si je t'avais dit que c'était un rendez-vous. Tu m'aurais rit au nez comme d'habitude... J'affichais un léger sourire en coin avant de rire. Elle avait le don de me faire tourner en bourrique. Je laissais courir mes doigts sur la peau de son cou en la regardant d'un air charmeur. Elle avait peut être abdiquer cette fois-ci mais peut être que demain elle voudra recommencer le jeu. Tu ne rêves pas... Je t'en supplie, garde tes distances avec Inoa. Je risquerais de la tuer. Tu ne rêves pas, je suis jalouse, Lucas. Je lui souriais et pris son visage entre mes doigts. J'adore les filles jalouses B'. Inoa n'était qu'un stratagème pour te faire prendre conscience... Ne m'en veut pas mais je voulais absolument que tu m'appartiennes... Ai-je réussis mon coup mademoiselle Freelander ? Je repassais mes bras autour de sa taille et l'approchais de moi. Mon regard était amoureux, je ne pouvais pas le lui cacher. Elle me rendait dingue cette fille. Complètement et irrémédiablement dingue.

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