Merci de faire un RP de minium 30 lignes pour présenter votre personnage. On doit pouvoir ressentir son caractère et connaitre un minimum de chose au sujet de son histoire. Il faut donc parlez de plusieurs choses, sa famille, son histoire, son attitude, son physique etc. Vous pouvez le faire sous forme de journal intime, de témoignages d'une tiers personnages, de petite anecdote, de façon classique, ou bien un simple rp. Nous devons pouvoir répartir votre personnage, merci de bien faire apparaitre le caractère.

29 minutes et 12 secondes. Tout a commencé par ça. Et ça finirait sans doute de la même façon. Parce que je pense que l’on peut penser que les crédits fait sont dû, tôt ou tard. En gros, si on suit ma théorie vaseuse, tu as beau naître 29 minutes et 12 secondes plus tôt que ta sœur, rien ne dit que tu ne mourras pas 29 minutes et 12 secondes avant elle… histoire de régler tes comptes. Faut dire que ça ne me dérangerait pas. Je peux laisser ce plaisir à ma sœur, elle le mérite. Et je doute que mourir avant elle pour faire son bonheur soit un sacrifice… parce que pour cela il faudrait que ça m’ennuie de le faire. Mais ce n’est pas le cas. Et beaucoup des mes amis pensent que je me sacrifie trop. Moi au contraire j’ai plutôt l’impression d’être égocentrique. Parce que je fais plaisir aux autres car ça me fait plaisir. Alors oui bien sûr vous allez tirer des conclusions du genre « cas névrotique extrême », de toute façon vous êtes là pour faire ce genre de choses, mais je pense au contraire que je suis plutôt sain dans ma façon de penser. Et puis j’ai vu un film l’autre jour. Dedans ça disait « est-ce que l’on est considéré comme fou dans un monde où on est le seul à garder la raison ? ». C’est une sacrée bonne question. Après tout, la raison c’est un peu comme la mode : elle se fait et se défait, évolue selon le temps et les mœurs. Qui sait, bientôt peut-être que les Sangs Purs accepteront les Nés Moldus ? Ou peut-être que nous, Weasleys, ne daigneront plus leur accorder autant de crédit… C’est vachement obscur l’avenir, si on considère ma petite théorie virale. Et je sais pas si le fait que vous notiez frénétiquement des choses sur votre petit bloc note soit un bon signe…

De toute façon, les signes avant coureurs, il y a un moment que je ne m’en occupe plus. A Poudlard, il vaut mieux courber l’échine ou marcher sur les autres, à ce qu’il se dit… Je dois être l’un des rares exceptions à cette règle dégueulasse. Je suis moi-même et je permet aux autres de faire pareil. Je suis le genre de type qui maudit l’hypocrisie et les tabous. Si un type chiale, rien à faire que les on-dit disent ceci ou cela sur lui : je vais l’aider. Même mon pire ennemi je ne le laisserai pas dans la boue. Alors c’est peut-être de la naïveté ou de la « grandeur d’âme » comme dit ma mère, mais pour moi ça reste la nature. C’est le sentiment le plus naturel en moi, la solidarité. Et ma jumelle est pareil, j’en suis sûr. Elle le montre peut-être juste un peu moins. M’enfin elle est comme ça : tout dans l’ombre ; tout refoulé. C’est une qualité chez elle. Réussir à se faire passer pour quelqu’un d’autre afin de mieux s’adapter, c’est beau je pense. Et en ce sens, on peut penser que ma conduite est lâche. Car moi j’ai refusé de me plier aux règles… j’ai surtout imposé les miennes. J’ai décidé qu’à Poudlard on pouvait être soit même sans marcher sur els autres ou courber l’échine. Du coup Elias et moi, on propage un peu cette espèce de nouvelle loi dans Poudlard. J’accepte tout le monde à mes côtés tant qu’on vient par gaieté. S’éclater entre amis, c’est ça notre avenir. C’est pas une stupide guerre pour ruiner la diversité. Et là je prie pour que vous soyez un pro diversité parce que si vous soutenez cette guerre anti Né Moldu, vous allez sûrement me saler mon diagnostique… D’accord, toujours pas décidé à parler. M’enfin vous savez les monologues de plusieurs heures je sais faire mais ça me gêne. Exactement comme quand on me dit que je suis drôle. Je vous explique : être « drôle », pour moi c’est pas une qualité. Alors au détour d’une soirée ou d’une conversation, quand on me décoche en pleine face un « t’es putain de drôle ! », je tire la moue. Être drôle, c’est faire rire. Et les gens sont comme des jardiniers amateurs : ils ne fouillent pas pour découvrir ce qu’il y a sous terre, ce qu’il y a d’enfoui. Et donc à les écouter je ne suis bon qu’à faire rire. Je suis le clown de Poudlard, malgré moi. Et parfois me donner sa confiance se révèle une épreuve de force, alors que je n’attends que ça. Et ça me tue de voir qu’un clown ne puisse être confident dans la tête des gens. Bien sûr, mes amis savent que je suis un type de confiance, mais les autres non et ça m’emmerde… Ah, à votre sourire vous avez encore décelé une tare. Ou alors vous allez me sortir le typique « mais tout le monde n’est pas obligé de connaitre ta personnalité, offre-la plutôt à tes amis. Comme un cadeau… ». Ca peut se défendre ce point de vue. Sauf que voyez-vous, mon bon monsieur, moi je suis ami avec tout le monde. Enfin, à condition qu’on ne vienne pas m’agacer. Les histoires de sangs, ou les rats de bibliothèques qui viennent me rappeler frénétiquement ceci-cela en essayant de bousiller mon self-control, je dois dire qu’ils prennent cher. Je suis pas quelqu’un de méchant, vraiment pas. Je sais pas me battre, si ce n’est faire des « clés ». Genre prendre un bras et le tordre pour mettre le type au sol. Ouais, ça je sais faire. Mais le reste non. Du coup, ben mon débit de parole m’aide. Je pense avoir une foutue bonne répartie. Et j’adore l’utiliser. Avec ma Didi – c’est le surnom que je donne à ma sœur jumelle, elle enrage quand je l’appelle comme ça – j’ai d’ailleurs plutôt intérêt à avoir de la répartie. Parce qu’on est un peu comme… Un lombric. Un gros lombric composé de pas mal d’anneaux. Ils sont pas mal différents mais ne font qu’un et si on les coupe : ils meurent. Mais malgré ça, ils peuvent pas s’empêcher de se mordre la queue. C’est exactement ça, entre nous.

On peut pas dire qu’on est vraiment les mêmes amis. Ni même qu’on soit totalement campé sur nos positions, retranchés derrière nos amis. On se mélange, on se lie et se délie. Mais jamais définitivement. C’est comme si on simulait une relation, pour la blague. Ah tiens, ça je vous l’ai pas encore sorti. Le « pour la blague ». C’est ma petite expression fétiche. Faites pas cette tête : tout le monde a une petite expression fétiche ! ben moi, c’est « pour la blague »… bref, je retourne à mes dragons : donc avec ma sœur, on s’adore. Y a un énorme amour qui nous lie. Il est de coutume chez les Weasleys mais là y a une dimension en plus. On va dire que les Weasleys sont tous reliés par… euh… un câble ! Le «câble de l’amour. Ahah. Ca fait sitcom moldue, ça. Bref. Eh ben entre Heïdi et moi, ce câble est un peu plus épais. Mais ça peu de gens le savent. Ma mère le sait, bien sûr. Car les mères sentent ces choses-là. Je pense que les mères savent tout. Et donc, avec ma sœur, on joue une espèce de comédie. On fait semblant de se détester. Quand on se voit, on s’envoie des piques ou je l’insulte, ou elle m’insulte. On fait ça pour s’amuser. Du coup ça déconcerte pas mal les gens parce qu’on n’est pas tendre… mais au pire, c’est « pour la blague » !

Mais je sais pas trop si c’est bien vu de vous livrer nos petits secrets. Ca fait un peu adultère. Mais le contexte veut qu’on dise un jumotère. C’est vraiment moche comme mot, je crois que je vais revoir mes jeux de mots, avant de vous en sortir un autre… Mais, mine de rien, je suis capable d’en faire des très bons ! Ou même des semblants de poèmes sans queue ni tête. C’est super simple pour moi, et je vous l’ai dit ! J’ai un débit assez exceptionnel de paroles, du coup je peux dire tout et n’importe quoi tellement j’ai du mal à m’arrêter. Genre, depuis le début de cet entretien, j’ai pas chômé ! j’ai comparé ma sœur et moi à un lombric, je vous ai révélé ma façon de fonctionner et j’ai avoué haïr l’injustice… Manquerait plus que je vous parle de ma vie sexuelle et de ma manie de protéger ma sœur dans l’ombre et je suis fichu ! Mais de toute façon ça je n’en dirai rien. A tout vider, on devient un sac vide. Et Dieu sait qu’un sac vide, bah ça tient pas d’bout ! Enfin bref. Dans ma vie, donc, y a pas mal de personnes. Y a ceux qui m’intéressent pas, ceux qui sont ma vie et le mec qui a une catégorie à lui seul : Elias. Je crois que je vous en ai déjà pipé mot. Mais ça doit pas être suffisant pour décrire notre relation. Enfin, amitié. Oui je me rectifie, non pas parce qu’il y a une ambigüité dans notre relation mais surtout parce que je sais que les gens de votre profession aimez jouer sur les sens des mots. Et au final ça fait des maux, ahah. En fait, entre lui et moi, c’est purement amical, et aussi assez incommensurable. On est tout le temps ensemble. Ca nous ai même arriver de nous doucher ensemble. On fait aussi nos devoirs ensemble, mais ça faut pas spécialement le dire… D’autant plus que les prof ont la fâcheuse tendance de nous dire « bon ben vous deux j’ai divisé la note par deux puisque vous êtes ce que vous êtes ! ». Et le pire c’est qu’ils t’annoncent avec un sourire lumineux, comme si on venait d’éclairer leur triste journée. Pourtant, il est de notoriété publique que les prof m’aiment bien. A ce qu’il se dit, ils admirent certaine des qualités qu’on me prête… Moi je pense plutôt que c’est le fait qu’il me trouve « drôle ». Alors, comme vous vous en doutez, ça me déplaît. Et puis j’ai l’impression aussi d’être un chouchou, un espèce de mec qui a des passes droits. Du coup je me sens pas forcément légitime dans ma classe. Mais ça n’a jamais été poussé à l’excès au point de faire de moi la brebis galeuse de notre classe. Alors forcément, les frasques d’Elias et moi sont pardonnées parce qu’on n’est pas les derniers aimés des profs. Et mes camarades me pardonnent ce favoritisme car je suis ami avec eux. Je rigole avec tout le monde, et il est pas rare qu’on m’invite à je ne sais quoi faire avec des gens que je ne connais même pas mais que je traite comme des amis de longues dates… Mais là encore faut faire gaffe. Les gens disent que j’ai plein d’amis. C’est faux. J’ai peu d’amis et beaucoup de connaissances. Et parfois vos amis tombent en connaissance. L’exemple typique c’est Elzeor. Ou le mec qui a changé du tout au tout par soucis de popularité. Avant, Elias et moi on était tout le temps avec Elzeor. C’était un mec formidable avec lequel on se fendait bien la poire. Mais du jour au lendemain il a viré. Il a fait sauté les amarres qui nous liaient et dès lors Elias et moi en avons créés de nouvelles qui nous liaient alors encore plus. Du coup je suis quasi sûr de jamais perdre Elias. De toute façon y a pas de raison pour que ça arrive. On pense pareil on voit pareil et il est pas rare que l’un croque dans les phrases de l’autre.

Du coup, je pense que ma vie a de quoi faire des envieux. Non pas que je sois très riche ou voué à un avenir incroyable, surtout parce que je suis épanoui et… populaire. Mais je n’aime pas cette expression. Être « populaire ». Ca rime à quoi ?! Si c’est être pris pour un clown ou quelqu’un qu’on n’est pas, histoire d’amasser autour de soit des fidèles, alors je préfère m’éloigner de tout ce chahut. Parce que pour moi Poudlard c’est surtout du chahut. Y a les Serpentard qui tentent d’imposer leur loi, les Gryffondor qui font de même mais se disent loyal alors qu’ils ne le sont pas pour un sous et puis il y a Poufsouffle et nous, les Serdaigle. J’adorais faire pencher la balance en notre faveur. J’ai pas besoin de gloire ni de renommé, j’aime juste voir mes idéaux se concrétiser, comme tout le monde. Du coup avec Elias on essaye de pas trop se laisser imposer ce diktat quant aux sangs. Mais c’est moi qui ai le plus de marge de manœuvre, comme je suis un sang pur. On me prend déjà pour quelqu’un d’entaché alors autant l’être jusqu’au bout. Et puis, je hais les injustices. Tout le château sait que je défends les causes auxquelles je crois, même lorsque le combat semble perdu d’avance. En ce sens, je suis peut-être un utopique. Et vous feriez bien de mettre ça en tête de vos notes, genre l’entourer ou l’encadrer. C’est peut-être bien, au final, ce qui me décrit le mieux. Je suis le clown utopique et impulsif du château délabré et souillé. C’est plutôt beau comme qualitatif, non ?

Impulsif et utopique quand même… ça donne une sale image de moi. Assez éloignée de ce qu’on pourrait penser de moi. Je pense qu’on a tendance à me voir sous un bon jour. Comme si j’étais forcément quelqu’un de bien. Vous savez, pour draguer les filles, les charmer, j’utilise toujours une phrase : « tu es le soleil de mes journées brumeuses et ténébreuses ». Eh bien peut-être qu’en fait cette phrase s’applique pour moi. Genre, je serais un peu celui qui met du baume au cœur. Et là où vous allez vous régaler, c’est quand je vais vous dire que je suis un sacré déprimé. Parce que je pense que beaucoup de choses sont inconnues. On a tous une petite parcelle de nous qu’on refuse d’exhiber au monde. Eh bien moi c’est mon côté sentimental. Je manque cruellement de confiance en moi, ça c’est atténué grâce à ma popularité mais tout petit c’était flagrant. Par exemple, j’osais pas demander les jouets à ma grand-mère. Elle me terrifiait. Alors j’envoyais ma mère le faire à ma place. Et petit, lorsqu’on est au stade « touche pipi », mes cadets tentaient de me lancer, de faire mon parcours initiatique, quoi. J’ai toujours refusé, terrifié à l’idée de m’aventurer là où on ne pourrait pas me tenir la main. Du coup, aujourd’hui je n’ai aucune expérience. Seule moi et ma main gauche. Ahah. Non, sans blague, j’en ris mais c’est douloureux. Et, pour autre chose que pour la blague, je dois vous avouer que tous les soirs, étendu sur mon lit à attendre le sommeil, alors que mes pensées viennent danser le slow devant moi, je me dis que j’ai beau être quelqu’un de bien, avoir tout pour moi et être épanouie, il me manque quand même une fille à aimer. Mais du genre aimer, pas aimer. Enfin vous pouvez pas comprendre…

J’ai appris que les Moldus avaient les mêmes soucis que moi. Ils ont un truc pour lutter contre ça… enfin en plus des cigarettes je veux dire… ça s’appelle « match.com ». Je toruve ça dommage qu’on n’ait pas ce genre de trucs chez les sorciers. Genre ce serait comme un gros parchemin rose ou bleu, selon le sexe, et on écrierait dessus notre profil et nos caractéristiques. Un coup de baguette et hop c’est envoyé. Puis après ce qu’on a écrit laisserait place aux profils des gens inscrits, et on choisirait les gens avec qui on veut entrer en contact comme on choisirait un hibou… Ca serait la belle vie. Mais je dois dire que choisir l’amour comme tu choisirais un hibou ça peut faire peur, quand même. Il suffirait que la comparaison continue une fois le couple formé et alors ta copine ne ferait plus caca, elle larguerait des fientes ! Pfouah, la belle affaire !

…

Je me rend compte que ce que j’ai dit était vraiment loufoque. Enfin vous n’avez pas ri mais je suppose que c’est parce que vous avez pas le droit. Regardez-vous. En fait, si on se comparait tous les deux, on pourrait penser que c’est vous le problème, pas moi. Alors, d’accord, je me décris comme utopiste, déprimé à mes heures, impulsif et même excentrique. Je fais des blagues qui sentent la fiente et des jeux de mots vaseux. J’ai perdu un ami proche et ma sœur et moi jouons un jeu au monde. Mais en fait, tout ça, c’est vivre ! Alors que vous, vous ne vous autorisez même pas la moindre parcelle de bonheur sous prétexte que ce n’est pas de bon ton. Et le pire dans tout ça, c’est que vous êtes censé pouvoir soigner les gens qui vivent. Aaaah. J’ai l’impression de soulever un débat de société, là. La psychiatrie, en quelque sorte, c’est un refus de la diversité. Et ce refus de la diversité, aujourd’hui, il est caractérisé par rien d’autre que le débat du sang. Merde.

Je me sens un peu pris au piège, là. Entre vous qui ne sourcillez pas devant ce que je vous dit, le fait qu’on m’ait trainé là et cette atmosphère qui fait qu’on vous dit tout sans réfléchir… Ca pue le plan foireux. Y a pas une plume à papote derrière vous qui note tout ce que je dis, ou un truc de ce genre ? Parce que ce serait vachement intelligent comme procédé ! Genre vous faites semblant de prendre des notes, histoire de faire croire que tout ce qu’on dit n’est pas enregistré, mais en fait tout l’est car y a cette foutue plume à papote…

Vous devez vraiment me prendre pour un parano maintenant, non ? De toute façon, au pire… Je suis pas censé vous le dire mais à Poudlard ça vire au drame. Les élèves commencent vraiment à vouloir se taper sur la gueule. Je dis gueule parce qu’on ressemble plus à des animaux qu’à des sorciers, en ce moment. Ca plairait pas à ma mère que je parle aussi grossièrement devant vous mais je dois dire que l’envie est foutrement plus puissante que la bonne conduite. Mais je dois aussi avouer que je respecte ma mère plus que quiconque au monde mais qu’enfreindre ces règles quand elle n’est pas là soulage un peu. C’est sans doute l’esprit de contradiction. A cet âge c’est fréquent à ce qu’il se dit… Elias et moi ont doit l’avoir alors vraiment prononcé car en ce moment on ferme plus nos trappes. Quand y a un truc à dire, on le dit. Si y a un truc à faire, on le fait. Souvent c’est pas très légal mais de toute façon je pense qu’on est plus du genre à agir et réfléchir aux répercussions ensuite. Et si c’est pas le cas pour lui, ça l’est pour moi… Et si c’est pas le cas pour lui, ça voudrait dire que c’est moi qui l’entraine dans mes conneries. Du coup vous venez de mettre le doigt sur un truc : il faut à tout pris que je parle à Elias de ce qu’on fait ! Je voudrais pas l’embarquer dans mes combines… Vous avez pas décroché un mot durant tout le temps qu’on s’est vu mais vous arrivez à me faire prendre la décision qu’il convient, vous êtes balèze monsieur !... Pourtant je dois dire que quand je suis arrivé, j’ai eu des doutes. Déjà le divan sur lequel je dois m’allonger, ça fait très rétro. Comme si il fallait être allongé pour mieux se vider… Et puis se rideau derrière vous. Ca fait vachement « disco ». Je sais pas si vous savez ce que ça veut dire, parce que c’est un terme Moldu… Toujours est-il que ce rideau m’a inquiété. Je me demande ce qu’il y a derrière…

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EH ! MAIS C’EST UNE PLUME A PAPOTE !

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