Nom : Robbyns
Prénom : Ange Warren
Surnom : Chérubin.
Âge : Dix-sept ans
Curus, option(s) : Cursus normal.
Année scolaire : Septième année.
Nature du sang : Né-moldu.

Caractère : Je ne suis pas un ange, un de nos chers chérubins, malheureusement pour vous, heureusement pour moi j'ai envie de vous dire ! Je ne me voyais pas être comme mon petit frère de quinze minutes. Il est trop... Calme ! Moi, j'ai besoin de bouger, d'action ! Je suis sans cesse ou presque en mouvement, sauf quand je dors. Certes, parfois, j'aime me retrouver seul, je sais être un gentil petit ange, mais dans de très rares cas. J'ai besoin d'extérioriser tout ce que j'ai en moi, je ne sais pas rester en place, ne rien faire est un supplice pour moi, sachez le ! Cependant, je me considère pas comme quelqu'un d'hyperactif, même si mes parents et Hugo l'affirment, je réfute cette idée qui est pourtant vrai. De nature très indépendant, j'ai très jeune, montré que je pouvais me distinguer et me débrouiller tout seul, plus vite que mon frère. J'ai toujours aimé, d'aussi loin que je m'en souvienne, prouver que j'étais capable de faire les choses seules, non pas que je n'apprécie pas d'être épaulé, mais je trouve que nous avons plus de fierté en réalisant une tâche quelconque seule que aider, enfin, c'est ma vision des choses, parce que oui, chez moi, la fierté est certainement trop haute, ainsi que mon orgueil, que voulez-vous, même moi, l'ange des Anges, je ne peux pas être parfait ! Un orgueil qui me fait faire des choix que je regrette. Je déteste demander de l'aide, un conseil ou autre chose, j'ai l'impression de ce fait, d'être trop faible et oui, ça me dérange profondément car je sais que je dois me battre pour y arriver. Je sais pertinemment que l'on préfère et me juge en fonction de Hugo. Il n'y est pour rien, il n'a rien demandé non plus, mais c'est pour ces raisons que j'ai besoin d'être indépendant, de savoir que je peux tout gérer seul, mais j'ai mes limites, comme tout le monde. Personne n'est infaillible et derrière un masque que je me suis moi-même façonné pour qu'on cesse de me comparer à mon frère, mon frère... Que j'aime, à qui je tiens beaucoup, mais avec qui je n'ai jamais partagé les même valeurs. Nous sommes très différents et ça me plait comme ça. Je n'ai pas besoin d'être comme on veut que je sois. Intelligent, c'est une qualité que je possède et je sais en tirer profit, au maximum de sa capacité. Dans le bon sens ? Ah non non, n'allez pas vous y trompez, vous seriez déçu. J'utilisais mon intelligence et ma réflexion pour les études, cela va de soit, je ne me vois pas en un perdant, un brin mauvais joueur et compétiteur, mais passons, je suis un grand farceur ! J'adore faire des farces, bonnes comme mauvaises, suivant les personnes, j'aime taquiner les gens, oui oui, je suis très taquin et téméraire de ce fait, car pour réussir ce que je fais, prendre des risques m'importe peu ! Tant que je n'ai pas la vie, la santé et j'en passe de mes proches en jeu tout va bien. Fin tacticien, je suis particulièrement doué aux échecs, un domaine où j'excelle, j'aime élaborer des plans, des plans qui marchent, entendons nous. Minutieux dans ce que je fais, je déteste le travail bâclé et je préfère ne rien faire, plutôt que de faire quelque chose que je risque de rater. Exigeant avec moi même et les gens qui m'entourent ? Pas du tout ! Non, je plaisante, oui, j'ai un humour très très développé, vous pouvez le remarquer. Je suis quelqu'un de très rancunier cependant, je ne supporte pas la trahison et je ne pardonne pas facilement, c'est pourquoi, parfois, je me braque trop vite et je peux m'isoler, couper les ponts sans difficulté avec quelqu'un, enfin, sans difficulté apparente, car j'ai appris et désormais, je suis passé maître dans l'art de masquer ce qui me touchait ou non. Ce masque, il s'est fabriqué avec le temps. Je m'explique, dès que nous sommes rentrés, mon frère et moi, nous avons été deux choses pour notre famille. D'une part, des super héros de la mort sans cape ni culotte et tenue fluorescente, d'autre part, des parasites, des monstres aussi. Mes parents, Arizona et Arthur Robbyns ont immédiatement coupé les ponts avec ce coté de la famille, ma famille maternel, mais du coté de mon père, on devait nous comparer, découvrir qui était le meilleur et c'est souvent Hugo qui venait avant tout. Le pauvre, il n'y était pour rien, mais moi, me faire sans cesse rabaisser car j'aimais attirer l'attention, jouer du sarcasme et faire des farces, tout ceci à fait de moi quelqu'un d'assez renfermé, brute dans mes sentiments que je ne dévoile rarement ou jamais, je ne parle pas de moi comme ça, pour me confier, il faut vraiment que j'ai confiance et encore, ce n'est pas gagné. Sérieux dans quelques cas, j'aime la dérision, mais j'ai horreur de l'injustice et des gens qui se pensent supérieurs à d'autres, c'est pourquoi, je n'ai pas peur d'aider les gens qui en ont besoin, de les défendre. Je suis une personne capable à tout pour défendre ce qu'il pense juste et pour venir en aide à ses proches, car derrière ce masque, je tiens aux miens, à mon frère, mes parents, donc pas touche l'ami ! Maintenant, je crois m'être mis à nu devant vous, enfin, façon de parler hein ! Essayons de me cerner plus loin que mon simple regard si indéfinissable... Petit plus, mot de la fin, je n'ai aucun mal à parler à quelqu'un contrairement à mon frère, j'ai ce qu'on appel la tchat facile ! Parfois, trop...

But, espérances : Devenir le plus grand dealer de bonbons farceurs et autres astuces magiques illégales ? Pourquoi pas. En tout cas, j'aimerai bien figurer dans une sorte de livre des records pour sorciers, ou devenir connu. La célébrité m'attire assez, la bonne célébrité, pas une page sur la Gazette où je me ferai lyncher par une journaliste complètement frappa-dingue. Mais j'aspire à bien des choses. Tout d'abord, quand j'étais petit et que je me rendais avec mon frère dans notre cabane, à l'orée des bois bordant la maison de nos parents, nous nous sommes toujours dis, depuis que nous savons que nous sommes des sorciers et après notre première année, que nous allions devenir deux gardiens de la paix magique, deux aurors, deux super sorciers, futilité enfantine et innocence d'un temps passé, aujourd'hui, j'aspire à bien des choses, autres que la célébrité, la gloire et devenir un auror, je ne serai vous dire ce que je compte faire de ma vie future, je sais que je veux juste profiter, j'aimerai un poste au ministère, je ne suis pas un grand amoureux des obligations, mais je n'ai pas le choix, je devrais en avoir. Peut être ouvrir ma propre entreprise magique ? Honnêtement, je ne sais pas, j'ai quelques ébauches en tête, rien de bien certains cependant. Je sais que je veux rester dans le monde de la magie, je ne veux pas de lien avec les moldus, non pas que je les déteste, je les respecte, c'est mon héritage, mais la magie est une part entière de moi. Peut être professeur dans une matière, je suis un passionné des enchantements, matière où j'excelle, je ne sais pas, à voir, je sais que je dois me dépêcher, mais je ne veux pas prendre quelque chose à la va vite et le regretter ! Un autre but simple, pourrir la vie des pro-sang purs. Ah, par Merlin, que ça m'énerve ce racisme envers nous, les né-moldus ! Et cette pseudo maison discriminatoire ! Je compte bien me mêler à cette histoire, je déteste l'injustice et si on est injuste envers moi, pourquoi je le serai envers les pro-sang purs hein ? Non, je veux faire éclater la vérité, je ne me tairai pas sur ce sujet !

Craintes, peurs : Ah, mes amies les peurs ! Car derrière ce chenapan se cache des craintes, des faiblesses car je ne suis pas invincible ! J'ai une grande crainte des reptiles et ceux, depuis ma plus tendre enfance, depuis que j'ai fais une chute en vélo et que je me suis fais mordre par une vipère, je devais avoir six ou cinq ans je crois, tout ceci est flou, mais depuis, ma phobie pour ces animaux à sang froid n'a pas cessé ! C'est une des raisons qui font que je ne m'entends pas ou presque pas avec la maison de Salazar Serpentard, certainement, je pense, quoique, c'est peut être juste un prétexte pour justifier mes farces envers nos amis les vert et argent ! Et je pense que devant un épouvantard, c'est un serpent qui apparaît, un gros et tout gentil serpent... J'ai une autre peur qui me tient aux tripes, c'est de décevoir. Je ne veux pas voir le visage des gens que j'aime remplie de tristesse et de regrets envers moi, je ne veux pas les décevoir, je veux être digne d'eux, qu'importe le prix ! Je veux montrer moi aussi que je peux être aussi doué et sage que mon frère, sans être lui pour autant. Ce n'est pas de la jalousie envers Hugo, ne vous trompez pas, c'est juste que je ne supporte plus les remarques de ma famille sur moi, sur Hugo, sur nos différences. Nous sommes jumeaux certes, mais pas semblables sur tous les points ! Au contraire, nous sommes fondamentalement différents ! Je m'approche plus du caractère de ma mère, que Hugo qui s'approche de celui de notre père.

Baguette : Bois de sureau, croc de dragon à écailles rouge, 28.5 cm.

Niveau scolaire global : Mon niveau scolaire est convenable ! Ce n'est pas un excellent niveau comme certains, mais il est convenable. Comprenez, j'en fais le moins possible, ou presque. Je suis du genre à sélectionner les matières. En métamorphose, défense contre les forces du mal quand je pouvais encore pratiquer cette matière, enchantements et potions, j'étais très doué, dans les meilleurs de ma section, mais dans les autres matières comme l'histoire de la magie, je dors, c'est simple ! Donc oui, j'ai un niveau convenable qui pourrait être mieux, je le sais, mais que voulez vous, j'ai un soucis de... Paresse aigüe et je m'ennuie très très vite, donc les cours simples avec de la copie sur parchemin non stop, sans vivant ne m'intéressent pas !

Animal de compagnie : Je possède un magnifique chat ! Je suis allergique aux plumes de chouettes et hiboux, alors bon, un chat me convient et puis, il est comme son maître, un esprit sauvage et très espiègle ! Mon chat ? Son nom ? Hélios, en référence à la mythologie grec, le titan du soleil. Oui oui, je suis un passionné de la mythologie greco-romaine, je trouve ces cultures passionnantes ! C'est là, l'un des rares domaines que j'ai apprécié depuis mon enfance. Donc Hélios, pourquoi ? Parce que mon petit chat de deux ans possède un pelage blond à rayures orangés. Des longs points, angora avec des yeux d'un vert émeraude, il est très chapardeur, voleur, donc méfiez-vous !

Enfance :

« Ta main, petit frère ! » dis-je d'un ton enjoué. Je tendais ma main vers Hugo qui semblait légèrement distrait, ailleurs. Nous étions entrain de crapahuter dans la forêt bordant notre maison. Il était particulièrement tard, le soleil était entrain de nous quitter en nous offrant comme cadeau d'adieu, un magnifique couché, une révérence sans pareille que nous ne voulions pas rater ! La meilleure vue restait tout en haut de notre cabane que nous avions fait avec notre père Arthur, terminée il y avait à peine deux semaines. J'étais jeune et insouciant à cette époque, huit ans et je pensais que la vie n'était qu'une partie de plaisir sur laquelle j'allais m'allonger et en profiter, mais ce n'était pas si simple, je n'étais pas au bout de mes surprises ! Je fronçais un peu les sourcils, fixant mon frère, mon portrait tout craché, sauf qu'il était, depuis notre plus tendre enfance, plus réservé, plus timide, plus rêveur, c'était Hugo et malgré ça, je tenais énormément à lui, je le protégeais beaucoup, de tant de choses ! Moi, l'éternel casse-cou qui rentrait toujours le pantalon troué, faisant enragée notre chère maman, Arizona qui était de corvée de couture à défaut de pouvoir en racheter parfois. J'étais actuellement à genoux, sur le bord en tendant la main à mon frère Hugo qui grimpait les pseudos marches que nous avions fait avec notre papa à l'aide de plaques de bois solidement fixés à un imposant tronc. Nous étions assez haut, environ quatre mètres du sol et pour notre âge, c'était haut ! Je soupirais en regardant mon frère qui semblait complètement dans la ligne. Sans plus attendre, je me penchais d'avantage, manquant de perdre l'équilibre pour attraper le poignet de mon frère et le tirer vers moi. « Hé ! » commença à protester mon frère « T'es plus lent que ma tortue laitue ! » coupais-je en l'aidant à grimper. Une fois sur nos pieds, debout, je fis quelques pas pour m'approcher de la fenêtre de notre belle cabane. Une seule grande fenêtre. Je l'ouvris avant de fermer par instinct les yeux. Les derniers rayons du soleil me fouettaient les yeux et je grimaçais avant de m'y faire. L'astre solaire, d'une couleur particulièrement, entre le rose et l'orange pâle était divin ! Je posais mes coudes sur le bord de la fenêtre en admirant le soleil, j'adorais ça. Je savais que depuis mon plus jeune âge, j'étais très turbulent, instable, mais je savais me contrôler pour admirer les richesses que j'avais sous les yeux. Un fin sourire se dessina sur mes lippes, puis je tournais la tête vers mon frère, tout aussi envoûté par ce spectacle. Je me redressais et je l'entourais d'un bras avant de le coller à moi. « C'est tout beau... » dit Hugo avec toute l'innocence dont il savait faire preuve. J'acquiesçais d'un léger signe de tête « Oui... Très beau. Faudra le dire à maman. » « Mais elle va nous gronder car on avait pas le droit de venir ici à cette heure ! » « Pleure et elle nous grondera plus ! Fais tes larmes de crocodile ! » lançais-je avant de rire un peu puis de me reprendre après avoir jeté un coup d'oeil furtif au couché du soleil. « On va devenir des supers frères Hugo... On se quittera pas et on va montrer qui sont les jumeaux Robbyns ! » « T'es fou ! Mais ça serait trop super... » « Tu l'as dis ! Mais tu sais... Il suffit d'y croire, de croire à... A la fraternité Robbyns ! Pour toujours ? » dis-je en lui jetant un regard complice, « Sûr que c'est pour toujours, Ange ! » répondit-il, un sourire au coin. C'est alors que, éclairés par les derniers fragments du soleil, je fermais mon poignet le tendant devant moi, mon frère fit la même chose, son poing fermé, il vint frapper légèrement le mien. Rien n'allait jamais briser notre fraternité, notre union si puissante et si particulière.



« Arrête Ange ! T'es fou ! » dit une voix cristalline alors que je me préparais, concentration extrême ! « Devine quoi, Améthys, on me le dit tout le temps ! » répondis-je en fixant le point que je visais. Améthys était ma petite cousine d'une année de moins. Elle était de nature frêle et elle s'entendait mieux avec Hugo que moi, mais là, Hugo était cloué au lit avec une bonne grippe intestinale, donc j'avais besoin de quelqu'un pour faire le guet pendant que je remplissais ma mission ! La mission en question ? Grimpé en haut sur le toit de la maison de nos grands parents pour récupérer mon cerf-volant ! Il s'était accroché à l'antenne de la télévision et j'en avais besoin ! Je l'avais fabriqué moi même avec l'aide de papa et il était hors de question qu'il serve de girouette ou je ne sais quoi d'autre ! Pour monter, je comptais grimper avec la vieille échelle de grand père qui n'était plus vraiment solide, mais j'allais y arriver ! J'avais vu pire, comme un serpent donc... Ceci, n'était rien. Aujourd'hui, nous nous retrouvions pour fêter l'anniversaire de ma mère, Arizona et toute la famille était réuni, même Hugo qui logeait dans la chambre d'ami, avec une bassine en guide de compagnie, le pauvre... Mais bon, tant pis ! J'avais l'avantage d'être rarement malade, un bien pour un mal car quand je l'étais, j'en souffrais une bonne semaine voir plus ! J'avais désormais dix ans et selon les professeurs à l'école, j'étais doué, mais trop distrait ! J'attirais les ennuis en masse. Tenez, l'autre jour, je me suis battu avec un petit riche de mon école qui trouvait rien de mieux à faire que de raquetter les billes de tous les plus petits ! Quelle brute, une brute, un idiot aussi, mais je m'en suis chargé ! Un véritable chevalier trop téméraire. Je pris une profonde inspiration avant de poser mon pied sur la première marche, Améthys posa sa main sur mon genou. « Tu vas te faire mal... » « Mais non ! Fais le guet ! » dis-je avant de commencer à grimper. A mi-chemin, je fronçais les sourcils en sentant l'échelle trembler sous mon poids. Je n'étais pourtant pas lourd... Je tournais la tête pour regarder en bas, j'étais assez haut. Améthys se rongeait les ongles au loin et fermait les yeux par peur. Je soupirais et termina de grimper pour arriver sur le toit. Je regardais mes pieds, faisant attention où je marchais. Les tuiles n'étaient pas très solides à certains endroits à cause de leur âge très avancé. Je levais la tête pour regarder l'antenne, non loin, mon objectif ! Je manquais de trébucher plusieurs fois, faisant peur à Améthys qui avait mit sa main sur sa bouche pour masquer un petit cri de stupeur. J'étais face à l'antenne. Concentration ! Je retroussais mes manches pour attraper la ficelle avant de commencer à la démailler, ce n'était pas gagné. Le souffle du vent ébouriffait mes cheveux et j'avais du mal à tout retirer. Le cerf-volant était fermement émailler ! Je fis quelques pas en avant, mes pieds au bord du bout du toit. J'essayais de me concentrer à ma tâche, mais le vent devenait de plus en plus violent. Je manquais de glisser une fois, me rattrapant avec une main sur la toiture, je lâchais un juron avant de me redresser. J'en avais marre ! Ca faisait bien dix minutes que j'essayais de retirer mon jouet, mais rien n'y faisait ! Soudain, une bourrasque incroyablement forte de vent me frappa, moi qui n'avait pas fait attention, je perdis l'équilibre, tenant toujours la ficelle, je me sentis tomber du bord pour voir le bas de très près. Puis, sans pouvoir me reprendre, je tombais dans le vide, lâchant la ficelle qui me brûla la main. J'entendis un cri lointain de ma cousine et moi, je regardais mon jouet qui s'éloignait de plus en plus. Je lâchais à mon tour un cri de terreur. J'allais mourir, c'était ça ? Je me sentais lourd, particulièrement lourd et je fermais les yeux, apeuré, je ne voulais pas souffrir moi ! Alors que mon corps allait frapper le sol, je serrai les dents, mais c'est dans de la paille que je tombais ! De la paille ? Qu'est ce qu'elle faisait ici ? Le tas de paille se trouvait plus au fond, dans le jardin, près du potager. Il me fallu bien quelques minutes pour bouger. Je sentais mon coeur battre la chamade, tambouriner comme jamais il ne l'avait fait. Je me redressais, assit dans la paille je regardais autour de moi avant de voir Améthys arriver en courant accompagné par mes parents, mon oncle et ma tante. Je sentis les bras de ma mère m'enlaçaient, me demandant si j'allais bien. J'étais sonné, sous le choc ! Je ne comprenais rien. Je retirais la paille de mes cheveux avant de me lever, le corps tout tremblant. « Je... Je ne comprends pas... La paille... » dis-je, la voix frisonnant, « Il a... Il a disparu pour venir sous toi... » lança Améthys avant de fondre en larmes. C'était invraisemblable, irréel, magique ! Oui magique... Car c'est comme ça que j'ai eu le premier signe de mes pouvoirs, mes pouvoirs de sorcier.

Année Poudlard :

« Monsieur Robbyns ! » beugla le professeur de botanique. « Oui ? » « Oui ? » le professeur leva les yeux au ciel. Je riais de bon coeur avant de remettre en place mes protèges oreilles contre mes oreilles justement, j'étais entrain de jouer avec. Je soupirais un peu. Encore une remarque... Cela faisait trois ans que j'étais dans cette école désormais. Une école pas comme les autres, une école magique ! Poudlard, la plus grande écoles pour jeunes sorciers de toute la Grande-Bretagne et de l'Europe. Rembobinage lentement, oui, j'ai bien dis l'école pour jeunes sorciers ! J'en suis un avec mon petit frère Hugo, nous l'avons intégré et j'avoue que nos familles ont été surprises. Normal quelque part. Ma famille maternelle nous a renié, comme des monstres tandis que ma famille paternel me prend, avec mon frère, comme des supers hommes. Cependant, il y a depuis quelques temps, une comparaison avec mon frère et des remarques que je n'apprécie pas, comme quoi, je ne suis pas assez studieux, mais qu'importe, ils arrêteront, même si ceci me force à me renfermer ! Donc oui, j'étais un sorcier, ce qu'on appelait, un né-moldu. J'étais le fruit d'une union entre deux humains non sorcier, comment je l'étais devenu ? Je l'ignorais, mais je savais que ceci était le tournant que j'avais besoin ! Je me sentais chez moi ici, même si j'étais toujours le petit Ange espiègle de nature. J'avais déjà fais quelques bêtises, aucune très grosse, comme voler dans la cuisine en pleine nuit, mais un elfe de maison m'avait prit ! Des points en moins pour ma maison blabla... Je me souvenais de la découverte du monde de la magie. Une chose si unique, si puissante, si bonne ! C'était indescriptible. Et puis, quand j'ai du grimper dans ce train, je dois avouer, j'étais déconcerté au départ. Mon frère à mes cotés ne cessant de me harceler de questions dont je n'avais aucune réponse. On va aller dans quelle maison ? Tu crois que l'on sera ensemble ? Tu penses qu'on va être bien ? Tu crois qu'on va manger des choses bizarres ? On va apprendre quoi ? A quoi servent nos baguettes ? Et pourquoi papa et maman peuvent pas venir hein ? Mais aujourd'hui, quand j'y repense, je suis un brin nostalgique. Je me rappel comment j'étais terrifié quand on a posé ce chapeau un peu trop bavard sur ma tête. J'étais angoissé et je fixais mon frère. Je passais juste avant lui et ce que je voulais ? Etre avec lui, quelque part, je savais qu'il avait besoin de moi comme moi de lui. Puis il y a eu le premier cour, la première bêtise, oui, tellement de premières fois que je suis devenu un peu célèbre ici. Comme un élève particulièrement doué, mais aussi très très étourdi et espiègle, trop certainement. J'avais eu le don d'attirer les ennuis. Ma première année, j'avais manqué de libérer un petit troupeau de gnome de leur cage en cours de soin des créatures magiques, en seconde année, j'avais réussi à créer une panique dans les toilettes des garçons en essayant un artifice magique qui avait explosé, un petit feu de rien du tout, mais plein de points en moins et quelques heures de retenues ! Quand je pense que mon frère est encore puceau à ce niveau... En conclusion, j'étais déjà un sacré numéro les trois premières années de ma scolarité un peu spécial !


« Tu crois ça ? Je peux faire bien plus... » dis-je sur un ton rempli de charme en fixant Mélusine, la fille que je draguais depuis quelques semaines déjà ! Elle me faisait tourner la tête et je voulais vraiment sortir avec elle ! Mais attention, ne vous trompez pas, je ne suis pas un coureur de jupons, loin de là ! Ma première petite amie, je l'ai eu à la fin de ma quatrième année, enfin, je n'appelle pas ça vraiment une petite amie, juste une semaine déjà, la relation fut bien courte et deux trois bisous rapidos sur les lèvres, non, rien de bien concret ! Cependant, durant cette quatrième année, je crois qu'elle fut l'année la plus calme pour moi. Juste quelques broutilles comme ça, non, je m'étais calmé et surtout, énormément renfermé. J'en avais simplement marre de ma famille, des comparaisons futiles avec mon frère et une petite jalousie mal placée avait naquit. J'étais devenu une personne solitaire, je me fermais à tout le monde ou presque. Ce fut une période dure pour moi, les disputes avec mon frère étaient très voir trop nombreuses. Une fois même, nous en sommes venus en mains ! Je l'avais provoqué dans le parc et il n'a pas apprécié, sa réponse m'a mit hors de moi et je l'ai frappé. Finalement, je me suis excusé, mais le mal était fait et je m'en suis voulu. J'étais rongé par les remords et j'avais craqué. Une longue discussion s'en suivit et notre fraternité était revenue, mais nous n'étions plus si proche pendant une certaine période. Tout ceci me changea profondément. De ce fait, j'étais devenu bien plus froid,bien plus cynique et jonglant avec le sarcasme et l'ironie. Je ne m'offrais plus à personne et concernant la famille, je ne disais rien, j'étais froid, point ! Durant ma cinquième année, ce sont les amours qui ont fleurit ! La première personne que je considérais comme une petite amie portait le nom de Cassiopée. Notre histoire dura quelques mois, puis c'est elle qui décida de me quitter quand elle fut mêlée à une histoire de bonbons magiques qui rendent malades, par ma faute ! Cette histoire ne me toucha pas vraiment, aux grands dames de Hugo qui trouvait Cassiopée très charmante, soutenant que j'avais perdu la perle rare, je n'y croyais franchement pas. Beaucoup de personnes me trouvaient sans coeur, mais je savais au fond de moi, que ce n'était qu'une facette, un masque. Puis il y eu Tinaë, une histoire qui dura la fin de ma cinquième année et le début de la sixième, jusqu'à noël ! Une histoire longue. Tinaë était une serdaigle, un brin sérieuse, mais évasif et fan de Quidditch, elle rêvait de devenir pro, moi, je ne m'étais jamais vraiment intéressé à ce sport, je passais de temps en temps à le suivre, mais sans plus. Bref, Tinaë m'offrit énormément d'expériences en amour et je crois que j'avais développé des sentiments forts pour elle et quand notre histoire se termina selon ses choix, parce que apparemment, je n'étais pas à trop mûre, je pris une sérieuse claque dans la figure pour tout vous dire ! Pour une stupide maturité que je n'avais apparemment pas, elle me laissait ? J'avais des sentiments pour elle et... Voilà. J'avais eu, à la suite de ça, une grande discussion avec Hugo pour comprendre. Il me conseilla de grandir, ahaha, super conseil frangin ! Et d'évoluer, d'arrêter de me comporter en petit gosse qui veut se rendre intéressant. Je ne compris pas le message sur le coup, c'est que lors du mois de février de ma sixième année que ces paroles furent claires pour moi ! En effet, c'est lors d'une farce que je voulais faire envers un groupe de filles qui m'agaçaient au plus au point et je voulais leur rendre la monnaie de leur pièce. Je l'ai fais. Je me suis chargé de les humilier publiquement et quand je dis humilier, j'entends par là que des magnifiques furoncles qui poussent rapidement sur la peau en plein pendant le repas. Merci une petite potion diluée inodore, cependant, dans mon geste, c'est la première fois que j'ai ressenti de l'amertume, un goût amer de remords qui se baladait en moi. D'habitude, quand je faisais mes bêtises, j'étais le seul à en subir les conséquences, là, j'avais voulu humilier des gens, parce qu'elles avaient prôné la suprématie des sangs purs, alors oui, je n'avais pas apprécié, mais agir ainsi, ce n'était pas leur donner raison ? C'est là que je compris les paroles de mon frère, agir avec maturité et tout ce que ça comportait. Ma sixième année s'acheva sur une réflexion profonde ! Et puis, un magnifique vent... « Qui te dis que je veux en voir plus, petit Ange tombé du ciel ? » dit-elle, un sourire narquois au bord des lèvres. Fin de la discussion.


Je tenais ma feuille entre mes mains, le regardant flottant, hésitant. J'étais face à mon frère, assit dans un couloir en fronçant les sourcils. Je devais choisir mon orientation pour l'année à suivre et même si j'avais des idées en tête, comme me lancer dans les études de Sécurité magique, mais rien de bien concret, car pour l'instant, j'avais les idées vraiment ailleurs. Je roulais la feuille pour la ranger. « Cette nouvelle maison... Foutaise, uniquement de la foutaise ! » répétais-je inlassablement. J'avais été sidéré par cette nouvelle maison, la création d'un lieu où on allait réunir les né-moldus ou sang impurs comme certains aimaient nous appeler. Je hochais négativement la tête. Je trouvais que cet agissement était de la pure et simple discrimination. Dire que cette année avait bien commencé pour moi ! J'avais retrouvé la relation fusionnelle que j'avais perdu durant un temps avec Hugo, mes notes devenaient particulièrement correct et au niveau des farces, je crois que j'avais passé le cap, je devenais un homme, même si parfois, le naturel me rattrapait, mais rien de bien méchant, sauf que là, à cause d'un incident, le gouvernement avait trouvé le bon coupable, les enfants sorciers nés-moldus ! Comme par hasard ai-je envie de dire. Je me sentais comme un magnifique bouc émissaire, surtout que rien ne justifier un tel agissement de la part des autorités magiques puisque aucune preuve n'avait révélé que les nés-moldus étaient à l'origine de l'incident en question, juste des bruits de couloirs, des rumeurs... La bonne blague. « Tu as raison... C'est injuste, mais que pouvons-nous faire de plus hein ? On ne peut pas changer la loi, essayons plutôt de nous concentrer sur nos études, c'est le plus important... Puis tu sais, papa et maman ont écrit à Poudlard, la lettre n'a abouti à aucun résultat. On ne peut pas faire changer les mentalités. » et Hugo avait raison, sauf que oui, les mentalités, elles m'écœuraient au plus point actuellement ! Je ne comprenais pas comment la direction de l'école avait pu laisser faire une telle chose, une telle marque de racisme envers nous. Je me sentais trahis, blessé par ce que j'étais, alors que je n'en avais jamais souffert. Je lâchais un profond soupire en fixant mon frère, il avait raison, inutile de faire les idiots encore plus, c'était leur donné raison, mais ce sentiment en moi, il me rendait fou de rage ! Les nouvelles règles misent en place en plus de cette maison discriminatoire avaient pour conséquence de ne faire que de nous, les nés-moldus, des ombres ! Des foutues ombres. Bientôt, on allait devoir pratiquer la magie sans baguette ? Car quand j'entendais qu'on rayait de la carte nos cours comme la défense contre les forces du mal, j'avais envie de rire ! Le rêve de mon frère pour devenir Auror, car je savais qu'il en rêvait depuis tout petit s'effritait petit à petit, jusqu'à s'effondrer sous peu et le mien aussi, même si il n'était pas clairement déterminé. On voulait faire de nous, uniquement des figurants, mettez-y une plante à la place et vous obtiendrez le même résultat ! Oui, j'étais révolté ! J'avais envi de manifester, mais tout seul, je ne pouvais rien faire. La situation ne s'arrangea pas quand un groupe de nés-moldus était venu saccager une fête où nous n'avions pas notre place. Bilan de tout ça ? Un mort. La situation s'empirait, des nouvelles normes encore plus stricts que les premières s'ajoutaient au tableau et bientôt, nous allions devoir retourner chez nous, dans nos familles, j'avais peur que nous n'ayons plus notre place dans ce monde, ce monde où j'avais trouvé ma place, où j'avais réussi à pleinement m'épanouir, grandir comme je le voulais. Non pas que je n'aimais pas l'héritage moldu que je possédais, mais je savais au fond de moi, que la magie était mon avenir. Désormais, quand les autres élèves nous regardaient, mon frère et moi, c'était la majeur partie du temps, avec du dégout, du rejet. J'avais l'impression d'être devenu un parasite, oui, c'était ça ! « Hugo... T'as pas tord, loin de là. Faut qu'on montre ce qu'on peut faire, que nous ne sommes pas plus nuls que les autres, cependant, on peut montrer qu'on existe, que nous ne sommes pas de simples figurants, ou le mal ! Je suis certain que derrière tout ça, il y a un complot, une affaire plus grave et sérieuse se trame sous cette illusion. On veut faire porter le chapeau aux nés-moldus, des coupables parfaits... Mais tout ceci n'est qu'une illusion. » « Arrête... On dirait que tu parles comme un des flics à la télé ! » « Pense ce que tu veux, petit frère, mais je reste persuader que nous sommes au coeur d'une affaire de plus grande ampleur dont nous n'avons même pas idée ! » expliquais-je en me redressant d'un bon, tapant du poing dans le creux de ma main. « T'es vraiment sérieux ? » me demanda-t-il, arquant un sourcil d'incompréhension. « Bien sûr... Et pour ça, je vais devoir enquêter... T'es avec moi ? » « Oui. » je souriais légèrement en lui tendant mon poing fermé. Hugo, un fin sourire toujours enfantin sur les lèvres fit de même et nous avons cogné nos poings comme d'habitude, car c'était le signe de notre fraternité, de notre union. Au fond de moi, j'étais heureux d'être de nouveau si proche de Hugo. Je ne savais pas ce que me réservait l'avenir, ni en bien, ni en mal, mais je savais que je ferai partie des révolutionnaires, je ne comptais pas me laisser faire.


Votre famille :

Mes parents sont assez différents au niveau du caractère ! Je m'explique, tout d'abord, ma mère, Arizona est d'origine américaine. Elle a grandi avec sa famille sur la côte ouest des états-unis, à San Francisco précisément. Ma mère, d'après ce que j'en sais, a eu une enfance heureuse, cependant, elle a toujours été quelqu'un de particulièrement froid et toujours dans son travail. Depuis petite, elle a voulu être chirurgien, aujourd'hui, elle l'est ! Cependant, elle avait un autre rêve, travailler à l'empire royal hospital de Londres, l'un des plus grands centre hospitalité du monde et c'est quand elle décida de partir à Londres, qu'elle rencontra mon père, Arthur, un jeune professeur de langues et civilisations étrangères, tout juste diplômé. Il fut son premier patient, rien de grave, juste une brûlure au bras droit dont il garde une cicatrice rouge vive aujourd'hui. Au départ, la relation fut assez tumultueuse, car ma mère était fermée et trouvait mon père trop enfantin ! Ce n'est qu'après trois ans de connaissance, qu'elle accepta de sortir avec lui et dix ans après, elle tomba enceinte de nous. Ma mère a toujours été une personne assez ferme, mais juste, compréhensive et aimant sa famille, mais le montrant d'une autre manière, moins visible qu'avec mon père qui a toujours été très joyeux, non pas que ma mère le soit, mais moins expressive ! Joyeux, aimant, un vrai papa poule pour nous ! Il a toujours fait passer sa famille, sa femme et ses enfants, avant les autres, avant tout le reste. La carrure imposante de mon père n'était qu'une facette cachant une personne au grand coeur. Nous, j'ai des parents supers, je n'ai pas à me plaindre ! Tous deux ont toujours su nous écouter, nous comprendre, nous conseiller, je n'ai jamais manqué de rien et je crois qu'ils ont été très fiers d'apprendre que leurs deux fils étaient des sorciers, un peu perdu au départ, mais particulièrement fiers ! Aujourd'hui, ils nous épaulent du mieux qu'ils peuvent pour lutter contre la discrimination envers les nés-moldus. Je sais que quoi qu'il arrive, je peux compter sur eux !


Mon frère jumeau, cadet de quinze minutes environ, a toujours été plus sensible et surtout, plus sérieux que moi ! Je me considère encore comme son protecteur, pas son héros, non, son grand frère et je pense sincèrement avoir un devoir envers lui ! Je suis lié à lui et quand on dit qu'il existe un lien incroyable et indéfinissable entre des jumeaux, je le confirme ! Je sens quand il va mal, il le sent pour moi. Quand nous avons appris tous deux que nous étions des sorciers, ce lien s'est encore plus renforcé ! Car il n'y aurai pas nos parents pour nous guider dans ce monde, nous allions apprendre seuls et la solidarité n'a fait que grandir, jusqu'à un certain point pour régresser. En effet, notre famille paternelle ne cessait de nous comparer et de me vexer à propos de mon frère. Une jalousie a vu le jour en moi, pour la première fois et la relation avec Hugo n'a fait que se dégrader durant quelques temps, jusqu'à en venir aux mains entre nous ! Mais heureusement, tout c'est arrangé. J'ai grandis, j'ai appris et je sais que je pourrai toujours compter sur Hugo ! C'est quelqu'un de bien, certainement mieux que moi, je crois et qu'il sache que son grand frère turbulent sera toujours derrière lui ! Je pense qu'aujourd'hui et dans le futur, rien ne pourra ébranler, détruire, fissurer le lien que j'ai avec Hugo, c'est un lien tellement puissant ! On passera encore de nombreuses épreuves ensemble, je le sais, j'en suis intiment persuadé, la plus proche est celle du rejet des nés-moldus et justement, cet évènement, aussi révoltant que injuste nous a encore rapproché ! Oui pour moi, mon frère est un tout, une partie de moi !

Pseudo : Meteor.
Âge : dix-huit ans !
Comment avez vous connu le forum ? : grâce à ce bon vieux PRD !
Avatar souhaité : Logan Lerman.
Présence : 6 à 7 sur 7
Le mot magique ? : Dobby président !