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Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS

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Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS Vide
MessageSujet: Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS   Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS EmptyDim 20 Mar - 16:40

Vous êtes-vous déjà rendu compte de la manière étrange qu'ont parfois les poissons rouge de vous regarder ? Avec leurs grands yeux globuleux, comme s'ils vous transperçaient de leur regard avec une grande clairvoyance. Abigaël en avait vraiment peur. Elle avait bien compris leur jeu depuis le temps qu'elle les observait ! Ils vous regardaient l'air goguenard comme s'ils se moquaient de vous et au moment où vous vous y attendiez le moins, ils sautaient de leur bocal pour vous manger. Oui, Abigaël avait découvert leur secret, les poissons rouges étaient carnivores. Sinon comment expliquerez-vous qu'ils sautent sans raison de leur bocal ? Elle en avait subi l'expérience une fois et avait eu tellement peur qu'elle avait du laisser Buddy – c'était son prénom – faire son grand voyage et l'avait jeté dans les toilettes. Mais à vrai dire c'était surtout à cause d'un rêve étrange qu'elle avait fait où un poisson rouge, alors qu'il la regardait de ses grands yeux, se jeta soudain sur la pauvre jeune fille sans défense et la dévora toute crue. Elle se réveilla en sursaut, le coeur battant et les idées très claires à propos des poissons rouges : on ne pouvait pas leur faire confiance. Mais pourquoi diable pensait-elle aux poissons rouges alors qu'elle vaquait tranquillement dans les couloirs ? Tout simplement parce qu'une fille qui dormait non loin de son lit, en était fan. Vous voyez le genre groupie avec des poissons rouges en boucle d'oreille, posters et autographes en tout genre. Bon j'exagérais peut-être un petit peu. Mais elle blablatait sans arrêt sur les poissons et Abigaël était proche de la catalepsie.
Et c'est pourquoi elle se retrouva à marcher tout en sautillant dans les couloirs, la tête dans les étoiles. Elle s'amusait à compter les pavés de pierre par terre mais comme elle avançait trop vite, elle en comptait un sur cinquante. Quand tout à coup... Mystère et boule de gomme. Des étoiles dans les yeux, les murs qui bougent, elle était rentrée dans quelque chose. Puis un ricanement. Plutôt quelqu'un. Et là Abigaël n'eut plus envie de sautiller et leva ses grands yeux bleus vers la source des rires.

« Ahh elle m'a touché ! Achète-toi des lunettes, sang de bourbe ! »

Elle ouvra la bouche comme si elle s'apprêtait à dire quelque chose puis fronça les sourcils avant de baisser les yeux par terre. Ils étaient trois, à l'allure fière et visiblement d'humeur à se moquer d'une pauvre jeune fille sans défense. Ils commencèrent à lui dirent toute sorte d'insanités et Abigaël préféra faire comme si elle n'entendait rien et se contenta de regarder les chaussettes qui dépassaient des chaussures de l'un deux. Elles étaient noires et toutes abimées, vraiment, elles n'étaient pas jolies. Comme le jeune homme qui lui faisait face, le plus grand des trois. Sa soeur lui avait déjà dit de se défendre et de ne pas se laisser faire mais elle n'y arrivait pas. Trop gentille, trop naïve, elle voyait du bon en tout le monde, même ceux qui se moquaient d'elle. Parce que peut-être que sous ses chaussettes noires et abimées se cachait un petit garçon qui avait peur qu'on se moque de lui et qui alors se moquait des autres. Et peut être qu'il avait pas de parents et donc que personne ne lui avait appris à être gentil... Bref, son imagination fertile et sans limite arrivait toujours à trouver un excuse.
Un puissant éclat de rire la fit sursauter et elle leva à nouveau les yeux vers les méchants garçons. L'un deux avait un morceau de viande entre les dents. Un sourire s'étira sur les lèvres de la jeune fille ce qui parut ne pas plaire du tout à ledit garçon qui la bouscula violemment contre le mur.

« Tu me regardes pas, tu souris pas ! Pourquoi qui tu te prends sale... cracha-t-il à la figure de la jeune fille. »

Abigaël appuya sur le bouton off, elle n'entendait plus rien, non il ne disait rien de méchant, non elle n'avait pas mal à la tête à cause du coup. Elle ferma les yeux craignant de se faire violenter encore une fois quand soudain elle entendit une voix. Dieu ? *baaf* Elle était différente de celle des trois autres et la jeune fille tourna la tête vers le jeune homme qui venait d'arriver en ouvrant tout doucement les yeux.
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS   Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS EmptyDim 20 Mar - 21:54

Un fin halo de lumière traversa la pièce et éclaira mon visage à moitié endormi. Il devait être environ sept-heures du matin et je peinais à ouvrir les yeux. Je me cachais soudain le visage avec mon bras, je n'avais pas très envie de me lever ce matin-là. Mais, je n'avais guère le choix. Aller Hugo ! Soit pas aussi flemmard ! Aller je me lève, c'est parti. C'est ainsi que je me retrouvais subitement assis au bord de mon lit, après avoir fait un effort surhumain pour trouver la force de me redresser de mon lit douillet que je n'aurais sans doute pas quitté si je l'avais pu. Mais bon, j'avais cours dans moins d'une heure, il fallait que je sois prêt à temps. Que je suis sérieux allez-vous vous dire ! Oui, je le suis. Cela me vaut d'ailleurs le surnom de l'intello, surnom que je hais au plus haut point. En réalité, à part pour aller étudier, l'idée de pénétrer dans le château ne me branchait plus autant qu'auparavant. Car je croisais sans arrêt tous ces regards empli de haine. Il y a des jours où je voudrais vraiment que cela cesse. Je n'en peu plus d'être hais de la sorte. Mais bon, c'est comme ça, il fallait bien que je m'y fasse. Je me préparais donc à quitter le dortoir ou plutôt le bâtiment des nés-moldu comme je l'appelais souvent. Un peu après, je me trouvais à l'extérieur et un vent frais heurta mon visage de plein fouet. Je m'étirais les bras lentement et décrocha un bâillement à m'en démettre la mâchoire. Après quelques longues minutes de marche, j'entrais enfin à Poudlard. Je longeais sinueusement des couloirs. Et devinez quoi ? Je croisais encore plein de sorciers et sorcières qui me dévisageaient. Je n'y prêtai évidemment aucune attention. Je saluais des nés-moldus qui venaient eux aussi à peine d'arriver dans l'école. Je me dirigeais donc vers ma salle de cours pour assister à mon premier cours de la journée : histoire de la magie. J'étais très intéressé par cette matière. Et c'était d'ailleurs l'une des matières dans laquelle j'excellais le plus. Je devais être un des rares élèves parmi les nés-moldus à m'intéresser réellement à cette matière. Bon, il est vrai que cela pouvait être parfois barbant. Mais, moi, cette matière m'a toujours captivé.

Une heure plus tard, je m'en allai et traversait à nouveau plusieurs couloirs. Mais qu'est ce qu'il en traverse des couloirs celui-là allez-vous me dire ! En effet et cela m'agace parfois. Mais bon, Poudlard, ce n'est pas petit, c'est gigantesque ! Il est donc évident que je traverse autant de couloirs. Je me demandais ce que pouvait être en train de faire Ange. En fait, je ne l'avais même pas croisé au dortoir aujourd'hui. Tant pis, je le verrais plus tard. En début d'après-midi moi et des amis nés-moldus nous rendîmes à l'extérieur, nous avions besoin d'être en petit comité. De toute façon, dans l'enceinte du château rien de bon ne nous attendait. Nous discutions pendant quelques minutes avant de regagner de nouveau le château. Au bout d'un des couloirs du rez-de-chaussée moi et mes amis nés-moldus nous séparèrent. Je continuais donc seul à traverser de nouveau de longs couloirs. En fait, je souhaitais me rendre à la bibliothèque du quatrième étage pour continuer de préparer un devoir d'histoire de la magie justement ! Je marchais tranquillement et seul, ce qui me soulagea un peu. Je ne me sentais plus hais et je n'entendais plus de ricanements de Serpentards ou de qui que ce soit d'autre. Etrangement, lorsque je me retrouvais seul dans les couloirs, j'étais apaisé, serein. Le calme se stoppa net est j'entendis des gens parler dans le couloir vers lequel je me dirigeais. Lorsque j'arrivais dans celui-ci, j'aperçus un Serpentard pousser violemment une jeune fille contre le mur. Mais, il n'y avait pas qu'un seul de ces satanés Serpentards mais bel et bien trois qui se trouvait autour d'elle. Je reconnus cette jeune fille, je l'avais déjà vu auparavant. Oui, il n'y avait aucun doute là-dessus, c'était une né-moldu. C'était Abigaël. Je m'étais retrouvé plusieurs fois à côté d'elle en cours mais, elle et moi n'avions jamais vraiment échangé de mot mit à part des banalités. En réalité elle est tout aussi timide que moi, il faut dire que ça n'aide pas à la communication bien évidemment. Peu importe, je ne pouvais certainement pas les laisser lui faire du mal, je ne pouvais pas rester planté là sans rien faire. Je prenais donc mon courage en main et je m'approchais des trois Serpentards.

« Hé ! Laissez-la tranquille ! »

L'un d'eux se tourna vers moi et sembla se moquer de moi. Je ne voyais pas vraiment ce qu'il pouvait y avoir de drôle à cela, j'étais très sérieux moi. Il se tourna vers la jeune fille, prêt à la violenter à nouveau mais, il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que je lui assenai un coup de poing dans le nez. Le Serpentard, surpris par le coup, tomba sur le sol puis son nez se teinta de rouge. Je n'avais pas contrôlé ma force sur ce coup-là je dois dire. Mais, j'étais assez en colère de voir que l'on peut s'en prendre à quelqu'un de la sorte, surtout à une née-moldue. J'avais fait preuve d'un grand courage en la protégeant car, à trois contre un, j'allais sans doutes très vite perdre mes moyens. Mais, je m'en fichais après tout, ce que je faisais était mieux que de leur laisser lui faire du mal. Jamais je n'aurais pu faire ça de toute façon !

« Tu m’as très bien entendu. Je t’ai dit de la laisser tranquille.! »

J’allais passer un sale quart d’heure, je le savais mais, tant pis je resterais là pour protéger cette jeune fille, quoi qu’il arrive. Quelque chose que je n’avais pas prévue se produisit. L’un des Serpentard sortait sa baguette de sa poche. Si j’utilisais la mienne je risquais d’être expulsé de Poudlard vu les règles très strictes qui nous étaient imposées. Je ne pouvais pas sortir la mienne, c’était de la folie. Je n’avais guère le choix, les laisser me faire du mal ou riposter. Je jetai un coup d’œil inquiet sur la jeune fille. Soudain, une idée germa dans mon esprit. Mais oui ! Il suffit que je le désarme ! Aussitôt dit, aussi fait. J’empoignais ma baguette et je désarmais mon adversaire.

« Expelliarmus ! »

La baguette du Serpentard tournoya dans les airs avant de toucher le sol, un peu plus loin. Le Serpentard à qui j'avais cassé le nez profita de cet instant pour venir me rendre la monnaie de ma pièce et m'assena à son tour un violent coup de poing qui me cassa le nez. Puis il me poussa violemment contre le sol. Ils se décidaient ensuite à partir ce qui me rassura toutefois.

« Bon, tirons nous d’ici les gars ! »

Lorsqu’ils disparurent enfin, je me relevais avec difficulté. Je constatais que mon nez saigna abondement. A l’aide du sortilège Episkey, j’arrêtais l’hémorragie et je réparais mon nez par la même occasion. Puis je m’approchais de la jeune fille qui était toujours sur le sol, le dos contre le mur. Je m’agenouillai prêt d’elle et celle-ci plongea son regard dans le mien. Ses yeux étaient si beaux et ce fût la première fois que je les vis de si près. Cela m’intimidais un peu je dois dire. Mais, je réussis tout de même à lui dire quelque chose.

« Est-ce que ça va Abigaël ? »
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS   Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS EmptyLun 21 Mar - 18:53

Était-ce un autre méchant qui venait s'attaquer à elle ? Était-elle à ce point impressionnante qu'il devait se mettre à quatre contre elle ? Elle qui pensait qu'elle avait plutôt l'air gentille en apparence. Peut-être la voyaient-ils comme une vilaine sorcière maléfique ? Et comme ils avaient eu peur en la voyant, ils s'en étaient pris à elle... Non, l'idée que le simple fait qu'elle soit une née-moldue ne lui traversa pas l'esprit une seule seconde. Ce genre de chose lui passait bien au dessus de la tête ! Sa devise c'était : faites l'amour pas la guerre, alors les histoires de sang pour elle c'était comme le pipi de chauve-souris, elle s'en fichait !
Mais la personne qui entra en scène n'était pas l'un de ces trolls, mais un héro venu la sauver des griffes des méchants ! Elle le connaissait... Enfin, elle avait déjà croisé plusieurs fois et il avait un frère jumeau. Abigaël trouvait que la manière dont ils se ressemblaient était tout simplement incroyable et elle peinait à croire qu'une telle chose était possible. Le problème c'est que du coup elle avait du mal à les reconnaître et ne savait jamais lequel était Hugo ou lequel était Ange. Mais sur le moment, elle s'en fichait, il était venu la sauver ! Ses yeux s'illuminèrent et elle regarda avec attention alors ce qui suivit.
Les trois trolls paraissaient si gros en comparaison de son sauveur qu'Abigaël eut le coeur qui accéléra, et craignit qu'ils ne lui fassent mal à lui aussi. Son héros leur ordonna de la laisser tranquille et mit alors un coup de poing en plein la figure d'un des trolls. Abigaël ouvrit grand la bouche, en totale admiration. Mais malheureusement, on est dans une école magique ici, et il ne fallait pas espérer trop longtemps avant que les mastodontes ne s'en servent. Mais encore une fois, son héros stoppa ses adversaires. Abigaël s'apprêta à se relever prête à remercier son sauveur quand soudain le méchant qui s'était pris un coup, le rendit. Elle poussa un cri et porta une main devant sa bouche. Tout ce sang, elle n'aimait pas trop ça ! Pas au point de tomber dans les pommes ou ce genre de chose mais elle n'aimait pas. Surtout que cela devait faire hyper mal. Mais Hugo ne parut pas s'en formaliser longtemps et répara son nez à l'aide d'un sort. Abigaël encore sous le choc ne pipa mot et se contenta de le regarder se baisser à sa hauteur. Il lui demanda si ça allait. Elle plongea alors ses yeux dans son regard et lui adressa un grand sourire.

« Je... Je crois. Mais toi, est ce que ça va ? Ton nez ? Tu... Wah, c'était impressionnant ! »

Il avait beau se l'être réparé, on ne sait jamais ! Elle s'était faite un sang d'encre et avait eu peur que le jeune homme ne se fasse battre par les trois autres. Il faut dire qu'ils étaient impressionnants et jamais Abigaël n'aurait eu le courage de faire une chose pareil. Elle était en totale fascination face à ce qu'il venait de faire ! Un petit picotement la tira pourtant de son émerveillement. Elle passa sa main à l'endroit où sa tête s'était cognée et sentit un liquide chaud. Elle retira alors sa main et la regarda. Du sang. Aïe. C'est pour ça que ça faisait mal. Elle ouvrit de grands yeux ronds et se releva soudain comme un piquet. Elle se mit alors à tourner sur elle même comme si elle essayait de voir le derrière de sa tête. Un peu comme les chiens font quand ils essayent de se mordre leur queue. Au bout de deux/trois tours, l'information que ce qu'elle faisait était stupide lui arriva au cerveau et elle s'arrêta avant de se mettre à rire.

« Waoh. J'ai du perdre le peu de neurones qu'il me restait. »

On change de sujet, allez vite avant qu'il se rendre compte qu'elle venait de passer pour une folle.

« Merci beaucoup ! Tu m'as sûrement sauvé la vie ! Qui sait ce que ces trolls m'auraient fait si tu n'étais pas intervenu. s'exclama-t-elle. »

Dans l'élan et comme il s'était relevé, elle le serra alors dans ses bras pour lui témoigner toute sa reconnaissance.
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS   Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS EmptyLun 21 Mar - 21:39

Je me sentais très intimidé par la présence d'Abigaël mais, en réalité, cela avait toujours été ainsi avec elle. À chaque fois que je me retrouvais à côté d'elle en cours, j'étais d'ailleurs si intimidé que je n'osais jamais lui adresser la parole. Pourquoi donc ? Je n'en aie aucune idée. Je dois dire que je suis assez timide avec les filles en général mais, de là à ne même pas savoir parler pour dire autre chose que « Bonjour », cela ne me ressemblais guère. Je ne sais pas, il y avait un truc en plus chez cette fille, quelque chose qui me perturbait davantage. Peut être que sa beauté m'intimidait, à moins que ce ne soit autre chose. Non, ce n'était pas ça, ce devait être autre chose. Mais quoi ?! Pas le moment de me prendre la tête avec ça. Les quelques secondes qui semblèrent si longues durant lesquelles nos regards se croisèrent l'un de l'autre défilèrent puis, Abigaël me souris. Je lui rendis son sourire. Puis, la jeune fille se décida à me parler. Elle me retourna ma question et me demanda à son tour si j'allais bien. Elle semblait s'inquiéter pour moi plus que je ne m'inquiétais tantôt pour elle. Elle semblait également très étonnée que j'ai su réagir de la sorte pour lui venir en aide, même au risque de me faire tabasser par ces trois crétins de Serpentards. Je remarquais qu'elle avait de nombreuses petites hésitations quand elle parlait. Mais, cela ne me posa aucun problème. J'aperçus soudain un peu de sang couler sur le cou de la jeune fille.

Celle-ci le remarqua également lorsqu'elle posa une de ses mains à l'endroit ou sa tête s'était cognée quand les Serpentard l'avaient poussé violemment contre le mur. Elle se leva soudain et après avoir tourné en rond sur elle-même comme pour tenter de mieux voir la blessure, ce qui m'interloqua, elle se mit à rire avant de parler à nouveau. Elle se trouvait soudain stupide et elle le déclara d'ailleurs, déclarant qu'elle avait sans doute du perdre les neurones qui lui restaient. Puis, elle me remercia d'être venue la tirer de ce pétrin dans lequel elle s'était trouvée. Je me relevais à cet instant puis, je fus surpris lorsqu'elle m'attira contre elle pour me prendre dans ses bras. Je rougis soudainement et je détestais cette réaction que mon corps pouvait avoir. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire alors je décidais de déposer mes mains sur son dos, tout simplement et la laisser me serrer contre elle. Bien que ce soudain élan de tendresse me fasse très plaisir, j'étais énormément intimidé. Je dois avouer qu'il y a bien longtemps que personne ne m'avait étreint dans ses bras aussi fort. Mais, elle souhaitait simplement me remercier, moi, son sauveur. Elle me garde ainsi contre elle pendant plusieurs minutes, sans dire un seul mot. Puis, notre première étreinte s'acheva. Ses yeux se posaient à nouveaux sur les miens et semblait presque vouloir se noyer dans les miens. J'étais totalement hypnotisé par son magnifique regard. Mais, je repris mes esprits avant de reprendre la parole.

« Il n’y a pas de quoi. Ne.. Ne me remercie pas. C’est.. parfaitement normal. Jamais je n’aurais pu les laisser te faire du mal.. Je ne suis pas le genre de type insensible et sans aucun état d’âme. Et puis, entres nés-moldus, on ne peut que s’entraider n’est ce pas ? »

Je me sentais vraiment pitoyable. J'avais tellement de mal à enchainer les phrases en sa présence. Mais, toutefois, cela n'avait pas l'air de la gêner ce qui me rassura. Elle m'écoute attentivement, son beau regard ténébreux transperçant toujours le mien. Je commençais à me sentir tout de même mieux. J'avais réussi à enfin engager une discussion avec elle, c'était déjà une grande évolution ! J'avais enfin surmonté ma timidité mais, je dois dire qu'Abigaël m'intimidais beaucoup mais j'aimais être avec elle. C'était la première fois que je me retrouvais seul avec elle et que je pouvais enfin lui parler. En réalité j'avais déjà tenté plusieurs fois d'aller lui parler mais, je n'ai jamais réussi car, elle se trouvait à ces moments-là avec ses amies. Et c'est encore plus dur pour moi de l'approcher dans ces cas-là. Vous imaginez le courage que j'aurais du avoir pour y parvenir ! Non, j'aurais été bien trop timide pour y arriver. Le hasard fait si bien les choses allez-vous me dire. Oui, en effet. Et c'est bien le hasard qui m'a donné cette chance de pouvoir enfin parler à Abigaël. J'étais même assez heureux de pouvoir enfin pouvoir le faire. Cette fille m'avait toujours intrigué et j'ai longtemps voulu m'approcher d'elle. Etrangement, mon coeur battait en ce moment même, chose que je ne comprenais pas réellement. Peut être que c'était du au stress, sans doute. À moins que ces puissants battements de coeur ne soient déclenchés par quelque chose que je ressens au plus profond de moi pour cette fille. D'ailleurs, depuis toujours dès que je tentais de l'approcher, mon coeur battait fort mais, je n'ai jamais été sûr de pouvoir ressentir quelque chose, surtout pour une personne que je connaissais et que je connais d'ailleurs toujours à peine. Bon sang, oublie ça triple idiot ! Ce n'est pas le moment d'être aussi pensif. Je repensais soudain à la blessure d'Abigaël et je décidais donc d'utiliser Episkey, le sortilège pour soigner les blessures mineures.

« Je.. Je vais soigner ta blessure. Tu ne peux pas marcher dans un tel état. Attend, je vais t’arranger ça.! »

Je déposais donc ma baguette sur la tête de la jeune fille et prononçais les sortilèges. La fine blessure se referma et le sang cessa de couler. Je rangeais ensuite ma baguette qui avait déjà beaucoup trop servie aujourd'hui. Mais, je n'avais pas pris trop de risque inutile, donc, je ne risquerais aucunement d'être expulsé à jamais de Poudlard. Subitement, je me disais qu'il valait qu'on quitte ce couloir une bonne fois pour toute elle et moi. Si on nous trouvait là à trainer dans les couloirs, on croirait tout de suite qu'on serait en train de préparer quelque chose, nous les infâmes nés-moldus. Je n'ai jamais réellement compris quelle menace nous pouvions représenter. Mais, passons, là, je m'engage dans un tout autre sujet. Il fallait que l'on quitte ce couloir. Mais pour aller ou ? Aucune idée. Ce que je savais, c'est que je voulais rester avec elle, pour la protéger jusqu'à ce qu'elle soit en lieu sûr mais, aussi pour simplement passer un moment avec elle.

« Je pense que l’on devrait quitter ce couloir, tu ne crois pas ? »
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MessageSujet: Re: Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS   Demoiselle en détresse; with Hugo ROBBYNS EmptyMar 22 Mar - 15:02

Abigaël était le genre de fille plutôt tactile n'hésitant pas à prendre par la main ou dans les bras les gens qu'elle connaissait... Ou non. L'été dernier, juste parce qu'une vieille dame lui avait fait remarqué qu'elle portait son haut à l'envers, elle l'avait étreint dans ses bras - à la plus grande surprise de celle-ci qui eut d'abord un geste de recul. Bon il faut dire que cela arrivait quand elle était de super bonne humeur et elle ne le faisait quand même pas ça à n'importe qui. Cette vieille dame lui avait tout de même empêché de s'humilier plus que d'habitude. Alors quand on venait de lui sauver la vie d'une aussi belle façon, cela méritait bien un petit câlin. Pendant l'étreinte Abigaël eut d'ailleurs le coeur qui accéléra légèrement. Eh non mais oh ! Qu'est ce qu'il lui prenait à celui-là ? Était-ce les beaux yeux du jeune homme ? Non, elle ne devait pas y penser. Il l'avait aidé parce que c'était né-moldu lui aussi et que la solidarité l'obligeait à agir. Abigaël était maintenant presque sûre d'avoir reconnu lequel des jumeaux c'était. Hugo. Il était un peu plus posé que son frère et Abigaël s'était déjà retrouvée assise à côté de lui. Il semblait extrêmement timide et curieusement, les rares fois où elle s'était trouvée à côté de lui, elle n'avait rien trouvé à dire non plus. Abigaël qui perd la parole, on peut dire que c'est un comble ! Ça serait comme un boucher qui a peur de la vue du sang : rare mais en fait surtout impossible. Elle trouvait toujours quelque chose à dire, et surtout, elle ne bafouillait pas autant en temps normal.
Jugeant que l'étreinte avait duré assez longtemps et puis surtout parce qu'elle n'aimait pas l'étrange façon qu'avait son coeur d'accélérer, elle se recula et plongea à nouveau son regard dans celui d'Hugo. Il avait de beaux yeux bleus, plus clair encore que ceux d'Abigaël. On s'y perdait facilement et elle retint un sursaut quand Hugo prit la parole. Elle rougit puis baissa les yeux vers le sol. Elle rougissait rarement, et c'était en général qu'en présence de garçon qui l'intéressait ou de gens qui l'intimidait.

« C'est vrai. Mais je n'aurais jamais eu le courage dont tu as fait preuve. C'est très gentil de m'être venue en aide. dit-elle en lui adressant un sourire à nouveau. »

Elle ne s'estimait pas comme quelqu'un de courageux. Quelqu'un qui a peur du noir ne peut décemment pas l'être, si ? Enfin ce petit détail, personne n'était au courant sauf son frère puis ce n'était pas vraiment une peur. Disons qu'elle n'aimait pas être seule dans le noir. Avec son imagination débordante, les ombres devenaient vite des monstres et les bruits semblaient encore plus effrayants. Une fois, alors qu'elle s'était endormie sur le canapé chez elle, elle s'était réveillée en pleine nuit et avait pris le porte manteau qu'il y avait au bout pour une personne qui l'observait. Elle n'avait pas osé bougé pendant de longues minutes avant d'appeler son frère pour qu'il allume la lumière. C'est fou ce qu'un simple porte manteau peut-être effrayant n'est ce pas ?
Hugo se proposa alors de guérir sa blessure. Elle l'aurait presque oublié à force de regarder le jeune homme.

« Merci, tu n'arrêtes pas de me sauver la vie aujourd'hui, je vais finir par croire que tu es mon ange gardien. »

Elle passa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa. Elle n'avait même plus mal. Bon sa blessure n'était certes pas mortel, mais Abigaël exagérait souvent les situations. Puis il faut dire qu'elle avait été tellement impressionnée par ce qu'il avait fait, qu'il lui faudrait sûrement toute la journée pour s'en remettre. Hugo proposa de s'éloigner du lieu du crime et Abigaël ne pouvait qu'affirmer. Elle ne repasserait pas dans ce couloir avant un moment ! Elle aurait trop peur de retomber sur les méchants.

« Tu as raison ! On ne sait jamais, les trolls pourraient revenir. »

Et elle n'avait pas vraiment envie de revoir leurs chaussettes toutes abimées. Ils commencèrent alors à marcher, Abigaël ne sachant pas trop où aller se contentait de suivre Hugo. Elle regarda ses chaussures. Mauvaise idée. Elle ne regardait pas non plus la route quand elle était rentrée par mégardes dans un des trolls. Elle jeta un regard en coin vers Hugo puis finalement parla.

« Tu... Tu te rendais quelque part avant de venir héroïquement me sauver ? Te.. Te sens pas obligé de me raccompagner, je ne voudrais surtout pas te déranger. »

A vrai dire ça lui plairait bien de marcher plus longtemps avec lui mais il venait de lui sauver la vie, il était peut-être fatigué... Et n'avait peut être pas envie de lui parler, et Abigaël comprendrait, elle l'avait peut-être dérangé et il était venu la sauver seulement par pitié. Non ça ne ressemblait pas à l'idée qu'elle se faisait du jeune homme. Mais il avait peut-être quelque chose de prévu avant de venir la secourir ? Tant de peut-être. Elle ferait mieux d'attendre sa réponse au lieu de se torturer l'esprit.
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