Nom : Kraikos. Un nom d'origine grecque qui lui a été donné par son paternel moldu. Mais elle en est fière, et elle n'a de cesse de mettre ses origines méditerranéennes en avant malgré sa blancheur spectrale.
Prénom : Lavinia, Katarina. Son premier prénom est celui de sa mère. Quant au second, là encore, il provient de la noblesse grecque apportée par les gènes paternels.
Surnom : Lavi, Katy, Nana. A chaque individu correspond un surnom, donc elle n'en a pas vraiment un de fixe, vous voyez ?
Âge : 22 ans. Oh, comme le temps passe vite.
Curus, option(s) : Étude de la Faune et de la Flore Magiques, options Divination et Étude des Moldus. Katarina aime tout ce qui touche à la nature, mais elle porte beaucoup d'intérêt à sa moitié moldue, sûrement parce qu'elle cherche à mieux comprendre ce drôle de monde dans lequel elle ne vit plus depuis plus de dix ans.
Année scolaire : Seconde année université, donc douzième année.
Nature du sang : Sang mêlé. Issue d'un père moldu et d'une mère sorcière, Katarina n'a pas honte de son métissage et elle se plaît à le montrer.

Il fait beau. Je me souviens de la dernière fois qu'il a fait beau. C'était il n'y a pas si longtemps déjà, mais pour moi ça remonte à des années. Il faisait beau dans mon coeur aussi, je m'en souviens. Oh, non, je suis heureuse. Mais j'étais alors insouciante, je ne baignais pas dans ce monde mystique qui nous sépare du reste des gens, un peu comme une secte qui ne vous laisserait jamais plus la quitter. Il faisait beau, mon père me préparait des cookies et le chien aboyait dans le jardin. Nous vivions alors à Trikala. Grèce. Je sens encore le soleil sur ma peau si blanche, l'air chargé de puissance et d'odeurs chaudes. Je n'ai jamais manqué de rien. Fille unique mais aimée plus que jamais, j'ai grandi sur le sol sec et brulant de la vieille Grèce, loin de tout ce qui fait ma vie aujourd'hui. Mon père est architecte. Ma mère est médicomage. Je souris pour moi, parce que je me souviens de ce jour-là, de cette vie-là. Je disais que ma mère était un docteur spécial et on ne me posait pas de question. J'en ai compris le vrai sens le jour où ma vie a changé brusquement, et c'était ce jour-là. Les acacias du jardin embaumaient l'air, les cookies sortaient du four. Je venais de terminer ma rédaction. J'ai toujours été une bonne élève, talentueuse et brillante, avide de savoir. Lorsque j'allais à l'école, je le faisais de bon coeur. Je faisais la fierté de mes parents et de mes professeurs. Ma vie était parfaite, j'étais comme une princesse dans son cocon d'or et de douceur. Nous n'avions besoin de rien, nous ne manquions de rien. Mon père a de l'argent, son travail rapporte bien. Mon père est quelqu'un de formidable et je lui dois tout. Vous voyez, je m'en souviens comme si c'était hier. Je revois son sourire bienveillant, ses mains gantées et la grille croulant sous les biscuits qu'il tenait. Si le temps avait pu s'arrêter, nous aurions posé pour la photo la plus parfaite de ce monde. Mais ce jour-là à changé ma vie. J'avais onze ans, des rêves plein les yeux et l'année scolaire touchait à sa fin. Le ciel était d'un bleu presque translucide, l'herbe me chatouillait les pieds. Je venais de sortir, ma mère me suivant des yeux. Je ne savais rien de moi et de ma vraie nature, je ne comprenais pas le sourire presque haletant de ma maternelle. Elle voulait tant que je lui ressemble, elle voulait tant me transmettre son don. Et elle a réussi. J'étais allongée dans l'herbe, tout simplement heureuse ; et les oiseaux se sont mis à chanter, et le vent a soulevé mes boucles blondes. Les boucles de ma mère, qui loin d'être grecque avait tout de l'anglaise parfaite. Je tiens d'elle ma peau blanche et mon sourire timide, mais j'ai les yeux de mon père, dit-on. Gris comme une perle brute. Alors j'ai ouvert les yeux et je me suis assise. J'ai pris un brin d'herbe mais déjà, il ne touchait plus ma main. Il semblait voler, lévitant à quelques centimètres de ma paume ouverte. Je l'observais, l'étonnement ne me touchant même pas. Je pouvais le faire voler. Je recommençai, avec deux brins d'herbe. Puis trois. Puis un bouquet. De là où j'étais, je ne voyais pas mon père, encore moins le sourire triste qui s'étalait sur son visage buriné. Je suis une sorcière, je sais qu'il m'aime et qu'il est fier de moi. Mais je crois que ce jour-là, il a compris que j'allais quitter son monde pour vivre ailleurs, loin, dans une dimension qui lui était inconnue et qu'il ne pourrait jamais apprivoiser.

Je souris encore. Le vent caresse ma peau nue, un peu comme ce fameux jour. Tant de chose ont changé, depuis lors ! J'ai quitté la Grèce quelques temps plus tard, après avoir reçu une lettre bien étrange. Ma mère étant anglaise, elle a fait ses études dans une école pour sorciers. Je suis sa fille, je n'y ai pas échappé. Désormais, la Grèce n'était plus qu'un souvenir, un retour pendant les grandes vacances. Le fossé entre mon père et moi se creusait de jour en jour, il ne pouvait pas imaginer ce que je vivais et je ne trouvais pas les mots pour lui raconter ma nouvelle vie. Je suis depuis toujours passionnée par la vie, la nature, le grand monde. Ma vie moldue ne diffère pas vraiment de ma vie de sorcière, parce que je continue d'apprendre. Je crois pouvoir dire que je suis quelqu'un de bien, j'aime ce que je fais, j'aime apprendre et briller. J'aime aider, aussi. Je suis toujours là pour les autres, sage et conseillère. Je ne connais pas la haine ou la colère, j'ai appris il y a bien longtemps à ne pas leur céder. Je suis rêveuse, passionnée, mais aussi éperdument fonceuse et têtue. C'est sûr, il n'est pas facile de me faire changer d'avis. J'aime la justice et la solidarité, mais je suis d'un naturel plutôt solitaire. Comprenez par là que je n'ai que peu d'amis, mais j'en ai de bons. Je fais de la musique -du piano. Du dessin aussi. J'aime cuisiner, j'aime rire à en avoir mal au ventre, j'aime pleurer devant un livre bien écrit. Il y a tant de choses qui font que la vie est un bonheur que je ne saurai pas par où commencer. Même si je n'ai jamais eu de frères et soeurs, je ne me suis pas sentie seule durant mon enfance. Mes parents ont toujours été très présents pour moi, ils m'ont éduqué avec justesse et vertu. Ma mère aime profondément son monde, sa magie, son métier. Je sais que je deviendrai comme elle. Quant à mon père, j'espère lui inspirer fierté chaque jour, même si je n'ignore pas qu'il se sent abandonné et perdu, pris entre deux femmes dont il ignore presque tout désormais.

Les années passent si vite. Cette pelouse-là, je la connais bien. J'y viens depuis douze ans. Douze ans, déjà. Je ne regrette pas de mener ce genre de vie, de faire partie de ce nombre limité d'individus qui ont un petit quelque chose en plus. Le matin, je suis heureuse de me lever. J'ai certes perdu l'insouciance de l'enfance mais en retour, j'ai gagné la compréhension de ce nouveau monde qui ne cesse de m'étonner. J'aspire à beaucoup de choses, je veux réussir et devenir quelqu'un. Pas seulement pour moi, mais aussi pour tous ces gens qui comptent sur moi et qui m'aiment. Je n'ai rien de bien particulier, je dirai même que je suis une fille comme les autres, surtout ici. Nous avons tous nos particularités, nos choix de vie, nos désirs profonds. Je veux retourner vivre en Grèce, là où j'ai vu le jour. J'aimerai retrouver cette terre riche d'histoire et de souvenirs ; mais avant cela, je dois terminer ce que j'ai commencé ici. A la pensée qu'il ne me reste plus qu'une année à faire, je sens mon coeur se serrer. Mais je me dis que je laisserai ma place à quelqu'un d'autre et ça, je crois que ça vaut bien plus qu'un souhait égoïste de voir le temps se figer.

Pseudo : vodkaspazz.
Âge : 19 ans (et toutes mes dents !)
Comment avez vous connu le forum ? : Je ne m'en souviens plus, très franchement. En faisant le tour de mes favoris pour un petit ménage, je suis tombée sur votre forum et j'ai hésité un moment. Finalement, me voilà !
Avatar souhaité : Doutzen Kroes, la magnifique ♥
Présence : Je devrai normalement pouvoir être là tous les jours. Il me reste une semaine de vacances mais étant en deuxième année de licence, je ne garantis pas une présence longue le soir, cependant je ferai de mon mieux pour être tout le temps à jour (je déteste avoir du retard, à vrai dire).
Le mot magique ? : Dobby président !