14 Juillet – Jour de la fête nationale française. Ma mère était française et mon père lui italien d'où mon nom de famille. Ma naissance eut lieu en France lors du défilé du 14 juillet. Je n'avais jamais vraiment compris pourquoi ma mère trouvait cela génial après tout, ce n'était qu'une fête, qu'une révolution. Mais au cours de mon enfance, je pus mieux cerner le pourquoi. Ma mère a toujours porté son pays sur ses épaules, elle en a toujours été très fière. D'ailleurs, je me souviens que c'était un peu la guerre avec mon père pour savoir quel serait le premier mot que je dirais. Enfin, je dis m'en souvenir, c'est un bien grand mot, disons simplement que j'ai tellement de fois entendu parler de cette histoire que je me suis forgé moi même des souvenirs. Et pour répondre à votre interrogation, mon premier mot fut papa... en Italien ! Durant toute mon enfance j'ai vécu en Italie à Rome avec mes deux parents. Mon père m'apprenait l'italien et ma mère le français. Quand ils se disputaient c'était toujours dans leur langue respective, je vous laisse donc tout le loisir d'imaginer un tel quiproquo. Enfin tout cela pour dire que mon enfance a été des plus banales. Je suis allé à l'école moldue, j'ai eu des tas d'ami, j'avais une famille aimante. Rien de bien extraordinaire enfin jusqu'à mes onze ans, là tout à basculer.

Je reçu une lettre venant de France. Franchement banal, vu que j'avais de la famille là bas mais quelle fut ma surprise quand j'appris que j'allais faire mes études à Beaubâtons ! D'ailleurs cette école était une école de fille, que de fille ! Enfin il y avait quelques garçons mais c'était quand même assez rare. A l'époque j'étais déçu j'aurais préféré aller à Poudlard pour avoir plein de copains mâles ! Mais avec du recul, je suis bien content d'être allé là-bas. Dans cette école, j'ai fait la connaissance de ma meilleure amie Sofia Manccini, elle aussi italienne. Le courant est de suite bien passé entre nous et je dois dire qu'elle est la personne qui comptait le plus à l'époque et même aujourd'hui mais bon c'est un autre sujet là. Mon père m'avait expliqué à l'époque que pour faire plaisir à ma mère il m'avait inscrit dans l'école pour fille. Enfin, je ne lui en ai pas voulu longtemps. Vous savez être un des seuls hommes d'une école présente un avantage qui n'est pas des moindre : il n'y a pas trop de concurrence ! Du coup j'ai eu beaucoup de petites amies et Sofia me disait que ce n'était pas bien, que ça n'était pas gentil... Moi je souriais bêtement après tout avec mes yeux bleus et mes cheveux bonds-roux, on ne pouvait pas me résister. Elle par contre, je parle de Sofia bien entendue, elle m'a résisté longtemps. Nous sommes sortis ensemble qu'en dernière année et je me sentais plus que bien avec elle mais voilà j'ai encore une fois tout gâché en couchant avec une autre fille. Encore, si je n'avais que coucher avec elle ça serait surement peut être un peu plus passer auprès de ma dulcinée mais avoir mis enceinte ma maitresse... Ça ne passerait jamais ! C'est pour cela que j'ai rompu avec Sofia à la fin de nos études et que je me suis mariée avec Irena. Heureusement mes parents n'étaient plus là pour voir cela puisqu'ils sont morts au cours de ma dernière année à l'école français, d'ailleurs ce fut le soir où j'ai appris leur mort que j'ai dérapé...

Je me suis donc marié à dix huit ans avec celle que j'étais censé aimer de tout mon coeur. Bien entendu, j'en aimais une autre mais je ne pouvais pas lui dire la vraie raison de notre rupture, je savais qu'elle ne me le pardonnerait jamais. Nous avons continuer avec Irena nos études du mieux que nous le pouvions. L'arrivée de la petite Anne-Lucie nous aida à rester ensemble mais au fond de moi je voulais divorcer, je ne voulais pas faire va vie avec elle surtout que la jolie Irene de mon adolescence se mit à boire et du coup elle était totalement inefficace à la maison. J'ai pu obtenir un poste de professeur de métamorphose à Durmstrang et j'ai enseigné là bas durant une dizaine d'année. Franchement, ce fut presque les meilleures années de ma vie. J'ai pu apprendre une nouvelle langue, j'avais ma fille avec moi et je pris alors la décision de divorcer. Bien entendu j'eus gain de cause et la garde de ma fille me fut largement accordé. Sa mère la voyait pendant les vacances c'était déjà cela. Au final ma vie en Russie fut heureuse mais il manquait quand même un petit truc et ce petit truc avait un nom... Sofia. Je n'avais jamais réussi à m'enlever l'image de ma belle italienne de ma tête. Je demandais donc ma mutation à poudlard et elle fut acceptée. En plus de cela, j'avais su que Sofia était là bas alors je lui avais envoyé un hibou annonçant mon retour près d'elle... Cependant, je ne lui parlais pas de Anne-Lucie ni même d'Irena. Même si ça faisait maintenant plus de dix ans, je ne voulais pas lui faire de la peine. Je me jetais cependant dans la gueule du loup mais tant pis, je devais la revoir et la sentir de nouveau près de moi.

J'avais dit à ma fille de rester discrète me concernant. Elle me connaissait mieux que personne alors il était sur qu'elle avait compris pourquoi je lui demandais cela. J'arrivais donc à Poudlard et je réceptionnais dans mes bras un petit bout de femme, une italienne pour être précise. Sofia, elle était encore plus belle que dans mes souvenirs... Je n'eus pas droit à la quiétude à mon arrivé à Poudlard. Elle me raconta tout sur sa vie, et plus particulièrement, elle me parla d'un certain Timothy. J'ai alors compris qu'il fallait que je passe à autre chose parce qu'elle ne serait jamais vraiment mienne. Mais une chose est sur si Sweetlove la fait souffrir il aura affaire à moi... Elle reste mon véritable premier amour alors pas touche... Elle est mia bella !