Enjoy your meal ... or not ... {{* Ian'

Ian' & Lyse’

Lysianna était en cours d’études de Moldus. Vêtue de sa rob de sorcière, laissant ses cheveux légèrement bouclés sur ses épaules, elle apprit aux élèves ce qu’était un « téléphone portable ». Elle prit sa baguette et d’un « Wingardium Leviosa », elle fit voltiger un cellulaire – le sien puisqu’elle elle est une sang mêlé – et décida ensuite de le faire sonner à l’aide d’un autre portable. Les élèves furent tout d’abord surpris puis, elle reposa le cellulaire sur son bureau. Elle leur expliqua la technologie, une sorte de magie pour les humains incompatible bien entendu avec la magie des sorciers. L’heure de la fin de cours arriva et l’heure du déjeuner aussi. Elle libéra ses élèves en leur donnant des devoirs à faire. Elle rassembla ensuite ses parchemins qu’elle scella dans son coffre fort dont elle avait mis un sort spécial où seule elle pouvait l’ouvrir. Elle prit sa baguette et regarda la photo d’elle et sa fille. La photo bougeait et sa fille lui souriait. Il y en avait d’autres sur la table. Cela lui fit sourire et elle soupira. Peyton lui manquait beaucoup. D’un soupir, elle prit sa baguette et sortie de la salle avec un bouquin en main qu’elle lisait. Lyse’ était toujours en train de lire. Un livre romantique, un livre fantastique, un nouveau livre, un livre ancien, un livre pour le cours, etc. Elle enleva son nez de son livre et eu soudainement envie de manger avec Ian’. Ah …. Ianton, son prénom en entier, un ami très précieux pour elle. Ils se sont connus à Poudlard. « Lyse’, voici Ianton, on l’appelle plus souvent Ian’ … tu sais c’est le gars je m’en foutiste qu’on a à Serdaile », lui avait dit une amie en le présentant. Lyse’ eu son coup de foudre amical. Elle a été la seule à le comprendre, mais aussi, sa seule amie. Elle se souvient aussi qu’il a été là. Elle avait transplané par mégarde chez lui, bouleversée, en larmes. Jamais Ian’ ne l’avait vu ainsi. Jamais personne ne l’avait vu ainsi. Elle était toute tremblante et s’était laissée tomber dans ses bras. « Il … m’a quitté … pour de bon. Il … m’a demandé qu’il m’oublie. J’ai du lui jeter le sort de … Ian … pourquoi ? Je ne suis pas une Mangemort … je ne lui veux aucun mal … je l’aime … et même que … je suis enceinte de lui … c’est injuste … ». Pleurant durant de longues heures, elle s’était finalement calmée. Ian’ l’avait ramené chez elle où elle a dû annoncer la bonne et la dure mauvaise nouvelle à ses parents. Et puis, son sourire était revenu. S’était faite une raison, elle décida donc de dire la vérité à sa fille, mais aussi de l’élever avec amour. Le jour de l’accouchement, Ian’ a été là. On l’avait même pris pour le père de sa fille. Il était là, avec elle, la tenant par la main alors qu’elle l’a lui broyé. Elle serrait des dents et c’est dans des larmes de joies qu’elle vit sa fille. Elle avait lâché la main de Ian’ et avait réclamé son enfant. Elle, qui quelques heures auparavant, craignait ne plus la vouloir à cause d’Ethan, son ancien fiancé, avait en réalité envie d’avoir son enfant. Et lorsqu’elle avait eu sa fille, elle avait regardé Ian’ « Regarde là … elle est toute petite … toute mignonne … je l’aime … mon bébé … ma fille … mon enfant … ». Elle était si heureuse qu’elle souriait lorsque Peyton pleurait. Et puis, les jours passait, Lyse’ était une bonne mère et elle le savait. Serrant sa fille dans ses bras, lui chantant des chansons, la calmant du mieux qu’elle pouvait, elle élevait sa fille avec amour. D’ailleurs, Ian’ était aussi là pour Peyton. Il était une sorte de tonton gâteau pour la petite. Lui faisant des grimaces quand elle pleurait et la faisant rire.

Perdue dans ses pensées, notre jeune Lysianna arriva devant la porte. Elle toqua puis entra. Il n’y avait personne, mais elle savait qu’il était là. Elle pensa à lui. Aujourd’hui redevenu souriant et plein de vie, il n’était pas ainsi. Ayant fait une bourde, il avait forcé la porte d’un coffre fort. Lyse’ était souvent allée le voir, sans Peyton à cause des détraqueurs. Elle lui avait donné des photos d’elles dès qu’elle le pouvait. Lui écrivant des lettres qu’elle lui donnait où elles étaient remplies de bonnes paroles, de courages et d’attention. Lyse’ avait été très triste du fait de l’ambiance glauque d’Azkaban. Alors, elle le prenait dans ses bras, embrassait ses joues et lui disait souvent « courage, tu vas bientôt sortir ». Et ce fut le cas. A sa sortie, deux personnes l’attendaient. Une fillette de trois ans qui courait vers lui en criant « TONTON !!! « et une femme qui souriait. Elle l’avait prit dans ses bras et l’avait serré très fort contre elle. Puis, ils sont partis ensemble loin d’Azkaban.

Aujourd’hui, Lyse’ trouvait son ami fortement assombri et obscure. Azkaban avait été une expérience douloureuse pour lui, mais aussi pour Lyse’. Un sourire s’afficha et elle le vit enfin.

« Hello Ian … ça te dis de manger avec moi ce midi ? Les Elfes de Maisons ont peut être préparé quelque chose de bon … »

Demanda-t-elle en attendant sa réponse

first Log-in : 08/08/2010 parchemins : 712

Mr Ianto Astorg, trente cinq ans, ancien auror, ancien détenu d’Azkaban, génie du « crime », génie en magie. Et il était devenu professeur à Poudlard. Ce n’était pas réellement par choix, mais plutôt par obligation. Ian était un peu sur les nerfs en ce moment, pire, il était totalement énervé, totalement. Un rien l’énervait et en cours il lui arrivait d’être très très cassant avec ses élèves, etc. un tas de petite choses s’accumulait dans sa vie, et un élément de taille venait d’y entrer : Lana. Lana n’était plus seulement sa filleule comme il l’avait cru toute sa vie, elle était sa fille. Il aurait dû le voir elle était métamorphomage, comme sa propre mère. Elle ne ressemblait en rien à son crétin de né moldu qui lui servait de père, et sa mère était une sale garce. Oui, un profonde sale garce. Celle-ci c’était joué de lui une grande partie de sa vie, et qu’elle était tombé enceinte de lui quand elle avait fait mine de quitter son mari pour être avec Ianto, et elle s’était ravisé au moment où elle avait découvert qu’elle était enceinte, jugeant Ian trop… immature, et irresponsable. Quelle garce. Il fulminait en ce moment. Ian avait pour habitude d’être quelqu’un de relativement joviale, de bonne humeur, charmeur, etc. Là, il avait un léger sourire, mais n’avait pas perdu son humour, pas tout à fait… il restait d’humeur susceptible, avec tout ce qu’il lui arrivait, c’était forcé.

Il était dans son bureau, il planchait sur des copies. Il s’en voulait d’avoir donné tant de devoirs, maintenant, il en subissait les conséquences, maintenant, il devait corriger tout cela. Un thème vaste : les mages noirs. Une dissertation assez longue, et dont la lecture était assez répétitive, aucun élève n’avait osé énumérer l’actuel ministre de la magie, Voldemort, qui pourtant être un mage noir. Ian avait toujours été quelqu’un de téméraire, lui aurait cité le ministre actuel dans sa copie sans se gêné à leur place. Sauf qu’aujourd’hui, il avait un contentieux avec le seigneur des ténèbres, alors il était « docile », pour un certain temps. Il jouait le gentil professeur alors qu’il n’était en rien quelqu’un destiné à devenir professeur. Ian était un dragueur, un charmeur, un aventurier, un escroc, tout ça à la fois. Il planchait gentiment sur ses copies, et le cœur n’y était pas forcément. Il poussa un soupire, et retira ses lunettes. Il n’était pas obligé de porter tout le temps des lunettes, mais de temps en temps, pour lire par exemple, il en portait. Il posa ses lunettes sur son bureau, et passa une main dans ses cheveux.

Quand on frappa à sa porte, c’est naturellement qu’il leva les yeux vers celle-ci. Pourvu que ça ne soit pas un élève qui n’a pas compris quelque chose… oui, il détestait expliquer les choses deux fois. Il regarda la porte s’ouvrir, et vit Lyse. Ah, Lyse, son amie. En fait, elle était l’une de ses seules amies, sa seule amie. Il avait eut une autre amie avant, Clara, la mère de Lana, mais aujourd’hui, il ne la considérait plus comme son amie, depuis qu’elle lui avait avoué qu’il était le père de Lana et qu’elle lui avait menti depuis… dix huit ans. Il posa alors son regard sur Lyse, qui le sourire aux lèvres lui dit alors : Hello Ian … ça te dis de manger avec moi ce midi ? Les Elfes de Maisons ont peut être préparé quelque chose de bon … Quoi midi ? Déjà ? Quand il leva rapidement les yeux vers l’horloge. Il avait faim quand il y pensait. Et le pire c’est qu’il n’avait même pas fini de corriger toutes ses copies, et merde. Tant pis, il voyait Lyse, la journée n’était pas si mauvaise. Il regarda alors son ami et dit alors : Coucou Lyse. J’ai une faim de loup ! Il posa la copie qu’il avait dans ses mains sur le tas, et respira, soulagé. Il se leva alors, et s’approcha de Lyse, lui déposant un baiser amical sur la joue, comme toujours, et dit alors : Tu vas bien ?

Lysianna entra et vit son ami à fond dans ses travaux. Il l'avait donc regardé. Il avait l'air assez fatigué pour avoir un sourire de soulagement en la voyant. Elle pensait qu'il croyait avoir à faire à un(e) élève qui n'avait pas compris un sujet de devoir ou un cours. Elle le connaissait comme sa poche. Pas presque. Elle ne disait cependant rien quand il lui cachait quelque chose. Elle le laissait faire. Comme les fois où il avait fait ses casses. Elle savait qu'il préparait quelque chose et quand on l'avait mis la main dans le sac, elle avait juste sourit pour se dire « Sacré Ianton ». Jamais elle ne l'avait jugé, jamais elle ne l'avait abandonné. Certes on devrait dire ne jamais dire jamais, mais elle le disait et le pensait. Ianton avait une confiance aveugle en son amie. Il n'avait même pas honte de lui cacher des choses, car elle ne lui demandait jamais rien. Elle lui laissait son jardin secret, comme il lui laissait le sien. Actuellement, elle pensait avoir des sentiments pour Ianton. Sauf qu'elle le niait profondément. Lysianna s'arrêta non loin de son bureau et croisa les bras en souriant. Ian avait observait la montre. Il n'avait sans doute pas vu le temps passer avec toutes ces copies. Lyse' était chanceuse avec le peu d'élèves qu'elle avait. D'ailleurs elle était chanceuse tout court : surtout d'être son amie, sa seule amie, un peu sa meilleure amie … sa confidente et celle qui le comprenait. Elle savait toujours comment être avec lui et cela étonnait toujours beaucoup de monde qui eux au contraire, ne savaient jamais comment se comporter avec Ian, qui avait pour ainsi dire un caractère très spécial.

Ian se leva de sa chaise et alla vers elle. Ils se souriaient l'un à l'autre, heureux que l'autre le ou la sorte d'un ennuie mortel. Car oui, Lyse' s'ennuyait dans son coin tranquille. Trop tranquille même à son goût. Elle reçu avec un sourire le baiser sur sa joue droite de son ami. Elle ferma instantanément les yeux. On pourrait croire qu'Ian était une autre personne, qu'on l'avait doublé. Mais non. C'était bel et bien lui. Elle rouvrit les yeux, lui rendit son baiser sur l'autre joue et haussa les épaules en parcourant de ses yeux la salle. Elle la connaissait par coeur. Il y avait des photos de toutes sortes, surtout celles qui tenaient à coeur Ian'. Dont celle avec Lana, sa fille biologique. Et oui, Ian c'était fait avoir avec une autre amie qui l'avait pour ainsi dire trahi. Elle avait cru qu'il se méfierait d'elle pendant un temps, mais Ian n'avait jamais douté de Lyse. Il ne douterait même jamais de son amitié envers lui. La sachant trop fidèle à lui. Elle a été une des rares personnes qui étaient venues le voir à Azkaban. Certainement la seule même à être venue quasiment tous les jours lui donner du courage. Et elle était là à sa sortie. Lyse avait été toujours là pour lui et le sera certainement toujours.

« Bah tu sais … la routine quoi. Peu d'élèves à mon cours … des autres qui me regardent de travers. Je commence à en avoir l'habitude. Un jour je suis sûre que le ministère va faire en sorte que je ferme ma matière … »

Ce métier, était le métier qui lui tenait à coeur. Elle voulait montrer son savoir aux sangs purs. Leur montrer que les moldus ont eux aussi des choses que même les sorciers étaient ignares dans leur domaine. Qu'ils étaient aussi intelligents qu'eux. Elle voulait aussi montrer que les sangs mêlés et les nés moldus avaient eux aussi des capacités comme des sangs purs. Qu'ils étaient aussi magiques qu'eux. Et surtout, qu'il ne fallait pas non plus les dénigrer. Que le faire serait puérile et stupide. Que ce genre de « racisme » était non seulement intolérant ou irrespectueux, mais aussi de la plus basse sous espèce. Lyse ne supportait pas qu'on dénigrait autant ceux qui étaient comme elle ou presque.

« Sinon … Peyton me manque. C'est affreux comme elle grandit alors que je ne peux pas la voir aussi souvent que mes parents. Je dois attendre qu'elle soit à Poudlard … elle devient trop mignonne de jour en jour. »

Disait elle en souriant, nostalgique. Elle aimait sa fille d'un amour maternel si immense, qu'elle se sacrifierait pour sa fille, un peu comme toutes les mères … ou presque …

« Et toi ? Tu vas bien ? Hormis le fait que tu dois être complètement fatigué, même à midi ? »

Demanda-t-elle en souriant. Elle se doutait aussi qu'il y avait quelque chose. Mais elle se taisait. S'il voulait se confier, il savait qu'elle était là pour lui, telle une tombe, elle est son journal intime. Mais s'il ne veut rien dire, alors elle le respectait. Elle se dirigeait alors vers la sortie de la salle afin de se diriger vers la Grande Salle où se déroulait le déjeuner