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Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]

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MessageSujet: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptySam 29 Oct - 16:40



«…she’s a sort of person who walks into the room and lights it up. »

T. Palmer on D. Agron



« Bouge. » Morgana, froide ? Non vous devez surement vous tromper de personne. La première année ne demanda pas son reste et partit de la salle commune. Désormais, le silence régnait. Par Merlin que c’était bon. Elle était fatiguée des ricanements incessants des élèves, du brouhaha constant de ses camarades de classe. Ne savait-il pas à quel point le silence pouvait être agréable parfois ? La jeune Malfoy aimait parfois se retrouver seule, juste comme ça, au calme. Même si la solitude était aussi une grande angoisse. A long terme en tout cas. N’avoir personne à qui parler, devenir inutile et insignifiant, aux yeux des autres, aux yeux du monde. Ca lui faisait peur, plus que tout le reste. Mais pour le moment, elle profitait de ce calme et de la chaleur que dégageait encore les braises présentes dans la cheminée.
Son esprit s’envola bien rapidement. Aucune destination précise, juste des bribes de souvenirs, des réflexions. Et toujours vers la même personne, Asher. Que leur arrivait-il ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Elle ne le reconnaissait pas, elle ne se reconnaissait pas. A vrai dire, elle ne reconnaissait plus grand-chose. Elle se sentait affreusement perdue. Leur été avait été des plus magnifiques. Qui aurait cru qu’ils étaient capables d’être aussi doux, attentionnés et sensibles ? Personne. Personne n’aurait pu imaginer cela. Il l’avait même aider. A vaincre cette crainte de l’eau qu’elle avait gagné suite aux derniers évènements survenus au château. Comme beaucoup d’autres, Morgana s’était retrouvée prise au piège sous le Dôme du lac, fissuré, et qui laissait ainsi l’eau s’infiltrer. Bien qu’elle n’ait voulu le reconnaitre, ça l’avait réellement traumatisé. Et ça avait eu pour conséquence de totalement la paralyser pour finalement la rendre hystérique lors de leur séjour au bord de l’océan. Mais Asher s’était montré incroyablement compréhensif et attentionné. Qualités qu’elle n’avait que trop rarement vu chez lui. Et maintenant ? Rien. Plus rien. Asher était redevenu ce con égoïste et détestable. Mais, elle n’était pas toute blanche pour autant, et elle le savait. Sans savoir réellement pourquoi, ni comment, elle aussi avait changé. Plus froide, plus sarcastique et prenant un malin plaisir à envoyer balader tout ceux se trouvant sur son passage. Alors c’était ça devenir une Malfoy ? Etait ce être ainsi que les gens la reconnaissaient étant la digne fille de son père ? Apparemment. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle avait toujours affirmé haut et fort qu’elle ne voulait ressembler à son père et au reste de sa famille. Ils étaient –pour la plupart- froids, distants et hautains. Elle aimait son humanité, ou les regrets qu’elle se surprenait à éprouver. Mais elle les sentait s’éloigner un peu plus chaque jour. Elle sentait qu’ils partaient un peu plus loin à chaque jour qui passait. Elle avait besoin de se retrouver. Un besoin urgent de redevenir celle qu’elle était, même si beaucoup la prenait pour folle avec son caractère extrêmement changeant.

Un bruit sortit la jolie blonde de ses pensées. Quelqu’un venait d’entrer la salle Commune. Las, elle tourna la tête pour voir qui venait troubler son calme. Mais au lieu d’expédier –une fois de plus, l’intrus, un sourire s’afficha sur le visage de Morgana. La présence d’Ysolde était bien l’une des rares qu’elle pouvait accepter sans le moindre problème. Et même si beaucoup de Serpentard avaient changé de fusil d’épaule en ce qui concernait la blondinette, il n’en était rien pour Morgana. Sang pur ou non, qu’est-ce que ça pouvait bien foutre ? Elles étaient amies, et ça ne changerait pas. Sauf si la jeune Fayburn-Wilkes en décidait autrement, mais ça, ça serait une autre histoire. Jusque là, la belle Malfoy n’avait jamais jugé personne sur la nature de son sang alors ça n’allait pas commencer maintenant, encore moins avec elle. Et même si elle avait fait le choix de suivre les opinions de sa famille –parce qu’il avait fallu faire un choix- elle n’en restait pas moins tolérante.

Ysolde n’affichait pas une mine des plus joyeuses. Peut-être était ce la vue de cette salle commune ? Aucune idée, et Morgana s’inquiéta soudainement pour son amie. « Hey… » dit-elle en souriant légèrement. « Tout va bien Ys ? Je t’ai connu plus souriante. » peut-être que c’était ça qu’il lui faudrait finalement pour qu’elle se retrouve. Cotoyer des gens qu’elle appréciait vraiment.

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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyDim 30 Oct - 10:07

Ysolde n’aimait pas passer du temps dans la salle commune de serpentard, en réalité, lors des week end, elle passait tout son temps libre à l’intérieur de la bibliothèque, jusqu’à l’heure de fermeture, faisant ses devoirs ou alors lisant des livres. Elle s’occupait comme elle le pouvait, la plupart de ses amis lui avaient tourné le dos, elle n’avait plus grand monde sur qui compter. Amadeus Black par exemple, elle ne l’avait jamais vraiment considéré comme un ami, mais étant le meilleur ami de son défunt frère, elle avait toujours pu compter sur lui d’une manière ou d’une autre, jusqu’à ce qu’il se retourne contre elle à l’annonce de la non pureté de son sang. Ysolde avait discriminé quelques nés moldus, mais elle ne s’était jamais réellement intéressé au sang… alors qu’on la rejette de la sorte lui faisait tout le mal qu’on pouvait imaginer. C’était d’ailleurs le but : le blesser. Elle savait ô combien amadeus Black lui voulait du mal, il était si méchant avec elle, peut être même encore plus méchant qu’il ne l’était avec les nés moldus, et les traitres à leur sang. Ce qu’elle ne comprenait pas c’était pourquoi Mr le sang pur qui se la pète était ami avec le frère de Ysolde qui était un beau traitre à son sang, qui avait claqué la porte de wilkes, insulté leur père, et renié tout ce qui s’y rapportait. Alors, elle ne comprenait pas ce Black, soit disant à se prendre pour le roi, feignant de n’avoir peur de rien, ami avec sa garce de sœur. Pour Ysolde, il avait tout les signes d’une folie profonde. Oui, un fou, c’était purement et simplement ce qu’il était aux yeux de la sorcière, il n’avait rien d’un prince, ou d’un roi comme il le prétendait. Etre un Black ne lui conférait rien de spécial, rien du tout. en fait, Ysolde en était venu à mépriser les gens comme Black, les gens qui se croyaient supérieur par leur sang etc. Elle les détestait, et elle préférait ne pas les cotoyer. Elle les évitait, en évitant d’être dans la salle commune en même temps qu’eux, par exemple. La jeune femme avait longuement hésiter avant de revenir à Poudlard, elle avait voulu suivre les traces de sa mère à beauxbâtons, au moins là bas on ne l’aurait pas juger sur la pureté de son sang, ni sur son nom.

Elle choisissait donc son moment pour rentrer dans la salle commune. La jeune femme choisissait donc les heures où elle était quasiment déserte. Cette fois, elle sortait tout droit de la bibliothèque, elle avait donc son sac chargé comme pas possible, à croire qu’elle emportait son nécessaire de survie partout, il fallait vraiment qu’elle songe à un sortilège d’extension pour son sac, sinon, celui-ci allait finir par craquer. Elle entra dans la salle, et la mine d’Ysolde était assez… fatiguée, et cela changeait de l’année dernière où elle souriait sans cesse. « Hey… » Dit alors une voix familière, et chaleureuse qui sorti la jeune femme de sa marche effréné vers le dortoir. Quand elle leva les yeux, elle vit Morgana Malfoy, bien que son nom fasse d’elle une sang pur, elle restait une amie pour Ysolde, peut être même une seule de ses seules vraies amies. Ysolde se força un peu pour essayer de lui adressa un sourire, et détourna son chemin des dortoirs pour s’approcher d’elle. « Tout va bien Ys ? Je t’ai connu plus souriante. » La jeune femme posa alors son lourd sac par terre, et se laissa tomber soigneusement dans le fauteuil juste à côté de Morgana. Oui, ysolde avait été beaucoup plus souriante que cela dans sa vie beaucoup plus souriante. Elle répondit alors : « Tout va bien. » dit-elle sans grande conviction, Ysolde n'était pas du tout le genre de fille à se plaindre, elle détestait les pleurnichards, et ne comptait pas en devenir une de sitôt. elle se força à sourire une nouvelle fois à Morgana, et repris alors, essayant d'avoir une voix aussi joyeuse que possible : « Et toi, tu vas bien ? Je veux dire... depuis le temps, ça fait longtemps qu'on avait pas... parler ! » Ysolde contrastait avec l’ancienne Ysolde qui était sure d’elle, aujourd’hui elle avait perdu cette assurance qui la caractérisait. Elle n’était plus sûr de grand-chose, ses certitudes s’étaient évanouie en même temps que sa mémoire était revenue, mettant son univers à sac, sans dessus dessous, perdant ses repères, détruisant ses liens.
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyDim 30 Oct - 15:17


Morgana ne supportait pas de voir la Salle Commune bondée. La raison ? Elle était simple. Trop de gens, trop de bruit, et trop d’abrutis. La présence d’autant de personnes l’exaspérait. Les plus jeunes de par leur inconscience et du chaos qu’ils provoquaient. Les plus âgés de par leur arrogance. La plupart du temps, elle n’y restait pas bien longtemps. Elle préférait de loin se retrouver dans la bibliothèque auprès de ceux qui l’avaient toujours compris : les livres. Travailler avait toujours été un échappatoire pour elle. Encore plus maintenant qu’avant. Mais les rares fois où elle voulait passer du temps près de ce feu de cheminée, elle faisait en sorte d’y venir aux heures où il était le plus probable qu’elle soit déserte. Et dans le cas contraire, elle faisait en sorte qu’elle le soit. Comme là, avec cette première année qu’elle avait viré sans le moindre ménagement. Puis Ysolde était arrivée. L’une des personnes qui la comprenait le mieux. Peut-être la seule en fait. Même Blaise, l’une de ses sœurs, ne la comprenait pas aussi bien. Et il était tout bonnement inutile de parler de Cian. « Tout va bien. » Morgana n’en était pas convaincu. Vraiment pas. Mais elle savait aussi qu’Ysolde, l’ancienne tout comme celle qui se tenait actuellement à côté d’elle n’était pas du genre à s’étendre sur ses problèmes ou sur ce qui pouvait bien la chagriner. Autant Morgana n’aimait pas les pleurnichards, autant elle aurait aimé parfois pouvoir aider son amie. Elle se contenta d’un léger sourire en guise de réponse. Elle n’allait pas insister. Si Ysolde avait envie de lui en parler, elle le ferait. Elle savait très bien qu’elle pouvait compter sur la jeune Malfoy. Malgré son statut de sang pur et tout ce que le nom de Malfoy impliquait. « Et toi, tu vas bien ? Je veux dire... depuis le temps, ça fait longtemps qu'on avait pas... parler ! » C’est vrai que ça faisait un moment. Beaucoup trop longtemps en fait. Dernièrement, Morgana n’avait plus tellement la notion du temps. Il passait, il filait sans qu’elle ne s’en rende compte. Et parfois il arriverait qu’elle en oublie des choses essentielles, comme prendre des nouvelles de ses véritables amis. « C’est vrai… » dit-elle en regrettant de ne pas l’avoir fait plutôt. Mais peu importe c’était fait, et elle ne pouvait pas changer le passé. « Perdue. » dit-elle simplement en réfléchissant. « Ca t’arrive parfois de… de te demander ce que tu fous là, pourquoi t’es là ? J’veux dire que t’es simplement pas à ta place ici ? Je dis certaines choses, je fais certaines choses. Mais c’est juste comme ci… Je me contrôlais pas. J’agis seulement mes humeurs sans forcément réfléchir, mais en y repensant. Enfin, tout ça, c’est pas moi. » Ses mots étaient sortis de sa bouche sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte. Elle tourna finalement la tête vers son amie, quelque peu gênée. « Désolée… Je dois avoir l’air encore plus cinglée que d’habitude » ajouta-t-elle en rigolant. Et puis, elle ne voulait pas se plaindre. Encore moins avec Ysolde qui vivait sans doute une période encore moins joyeuse qu’elle. Comment réagir lorsque tout ce en quoi vous croyez se révèle n’être qu’un tissu de mensonges ? Comment se comporter lorsque ceux que vous appeliez amis ne font que vous descendre et vous tourner le dos ? Bien que la jolie blonde se montrait moins sure d’elle, moins… serpentarde qu’avant, Ysolde restait aux yeux de Morgana une des filles les plus fortes de cette école. Pas forte en tant que sorcière ou vis-à-vis de ses compétences magiques. Mais par rapport à sa vrai force. La force qu’elle avait en elle pour faire face à tout ça, faire face à sa vie et ce qu’il en restait. La jeune Malfoy n’était pas sure de pouvoir résister à tout ça si la situation était inversée. Si elle aurait pu rester dans ce château avec tous les abrutis qui s’y promenaient.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyDim 30 Oct - 17:22

Morgana était une des seules amies de la jeune serpentarde. En fait, Morgana avait toujours été quelqu’un qu’Ysolde avait adoré, voir même admiré. Ysolde la considérait plus comme un modèle que sa propre sœur. Ysolde ne ressemblait en rien à sa grande (demi) sœur qu’était Bella Wilkes. Bella avait les cheveux noirs, Ysolde avait les cheveux blonds. Elles ne se ressemblaient pas physiquement, le jour et la nuit en quelques sorte. Et donc, c’était plus naturel pour Ysolde de s’identifier à Morgana, physiquement elle se sentait plus proche d’elle que de Bella. Et puis, au niveau du caractère, elle ressemblait d’avantage à Morgana, Bella était beaucoup trop extrémiste, tellement différente d’Ysolde, tellement différente. Elle se sentait plus proche de Morgana, et donc, elle avait toujours aimé passer du temps avec elle. Mais quand elle y pensait, cela faisait un moment qu’elle n’avait pas passé un moment avec Morgana, un peu au début de l’année, pas du tout pendant les vacances. et Morgana la conforta dans sa réflexion, elles n’avaient pas parler depuis si longtemps, « C’est vrai… » Parler était une chose qui n’arrivait pas si souvent à Ysolde ces derniers temps, car… Alecto et elle n’étaient plus dans les mêmes cours vu qu’elles ne suivaient pas le même cursus. Il y avait bien Graeme mais elle ne pouvait pas parler de tout avec lui, c’était un mec et leur relation complexe aurait justement pu être sujet à discussion avec une amie comme Alecto. La jeune blonde demanda alors à son amie comment elle allait, « Perdue. » Ysolde la fixa. Qu’entendait-elle par, « perdu » ? Ysolde était attentionnée et à l’écoute de ses amies, elle la laissa alors poursuivre. « Ca t’arrive parfois de… de te demander ce que tu fous là, pourquoi t’es là ? J’veux dire que t’es simplement pas à ta place ici ? Je dis certaines choses, je fais certaines choses. Mais c’est juste comme ci… Je me contrôlais pas. J’agis seulement mes humeurs sans forcément réfléchir, mais en y repensant. Enfin, tout ça, c’est pas moi. » Avant qu’Ysolde ai pu répondre quoi que ce soit, la sorcière Blonde de la famille Malfoy ajouta alors, en riant : « Désolée… Je dois avoir l’air encore plus cinglée que d’habitude » Au contraire, Ysolde ne la trouvait pas cinglé, elle ne l’avait jamais trouvé cinglé. Pour elle, une personne cinglé était folle par nature, et Ysolde connaissait trois personnes qu’elle qualifiait elle-même de cinglé, sa sœur Bellatrix qui avait d’après Ysolde un sérieux problème de santé mentale, Amadeus dont l’égo frisait la mégalomanie et la pure folie, et enfin, Ulysse Lestrange – son ex - qui quant à lui frisait carrément la folie violente et dangereuse.

Ysolde ne pouvait que la comprendre. Il arrivait souvent à Ysolde de se demander ce qu’elle faisait ici. Elle ne comprenait pas, des fois même elle se demandait ce qu’elle faisait à serpentard. Ysolde aussi avait ses humeurs, ses actions sous le coup de la colère, de la passion, de la haine parfois. Elle ne pouvait que comprendre Morgana, surtout dans le fait de ne pas forcément se reconnaitre, c’est ce qui était lui était arrivé une grande partie de sa vie. « Si toi tu es cinglé Morgana, alors crois-moi, beaucoup de monde seraient cinglé. » Dit alors Ysolde souriant un peu, et ajouta par la suite : « Je crois que je vois ce que tu veux dire, je comprends même. J’ai eut l’impression d’être le spectateur de ma propre vie pendant onze années, ne comprenant pas qui j’étais pourquoi j’étais ainsi, qu’est ce que je faisais ici. Je dois avouer que je ne sais toujours pas quelle personne je suis, ce que je pense réellement, et où est ma place. » Ysolde marqua alors une pause, courte, mais assez conséquente, marquant une sorte de rupture dans son discourt. « Personnellement je ne sais pas ce que je fais ici à Poudlard. J’ai la cruelle impression de ne plus être à ma place, et cet été j’aurais dû faire le choix de ne pas revenir, j’avais l’occasion de partir sur de nouvelles bases et j’ai… j’en ai pas été capable, et maintenant je suis la victime de mon choix. » Ysolde marqua une nouvelle pause et regarda Morgana, avec un sourire rassurant et dit alors : « C’est dur de trouver sa place, c’est dur d’agir en son âme et conscience, comme on le désir, c’est dur de trouver qui l’on est. Mais j’ai appris une chose : ne laisse jamais personne décider de ce que tu dois penser, de ce que tu dois faire, de la personne que tu dois aimer, ou de celle qui tu dois haïr. » Ysolde savait qu’elle ne laisserait jamais quelqu’un lui dicter ce qu’elle devait faire. Elle avait laissé son père choisir la vie qu’elle aurait, et si elle l’avait écouté cela aurait été un désastre, mariée à un psychopathe – elle le serait actuellement – sang pur névrosée et mal aimé, elle ne voulait pas de cette vie, et ne regrettait pas ce qu’elle avait fait. il est dur de faire soi même des choix car on doit en assumer toutes les conséquences, c’est ça le plus dur dans la liberté.
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyLun 31 Oct - 18:08


« Si toi tu es cinglé Morgana, alors crois-moi, beaucoup de monde seraient cinglé. » Morgana lui sourit. Ca faisait du bien de savoir que tout le monde ne la pensait pas cinglée, malgré sa tendance à changer d’humeur toutes les cinq secondes. Et pas seulement passer de légèrement joyeuse à quelque peu contrariée, non non, c’était passée de réellement de bonne humeur à totalement hystérique à la limite de tout foutre en l’air. La jeune Fayburn Wilkes la connaissait bien. Sans doute mieux que sa propre fraterie, ce qui était un comble puisque la famille Malfoy se voulait soudée, unie, proche… Mensonges et douces illusions. Leurs relations étaient cordiales avec leur père dans le meilleur des cas. Bien que chouchoute de son paternel depuis des années, leur relation s’envenima lorsque Morgana affirma apprécié les nés moldus. Et s’améliora lorsqu’elle rejoint les rangs des conservateurs par amour par son père. Pathétique. Mais pour ce qui était de ses frères et sœurs, ils s’entendaient bien. Mais c’était tout… A vrai dire, plus le temps passait, plus ils s’éloignaient. Heureusement pour elle, il semblerait en être autrement avec Ysolde. Comme quoi les liens du sang ne faisaient pas tout. « Je crois que je vois ce que tu veux dire, je comprends même. J’ai eut l’impression d’être le spectateur de ma propre vie pendant onze années, ne comprenant pas qui j’étais pourquoi j’étais ainsi, qu’est ce que je faisais ici. Je dois avouer que je ne sais toujours pas quelle personne je suis, ce que je pense réellement, et où est ma place. » Morgana écouta son amie sans l’interrompre. Effectivement, Ysolde avait l’air de comprendre ce dont elle parlait. « Personnellement je ne sais pas ce que je fais ici à Poudlard. J’ai la cruelle impression de ne plus être à ma place, et cet été j’aurais dû faire le choix de ne pas revenir, j’avais l’occasion de partir sur de nouvelles bases et j’ai… j’en ai pas été capable, et maintenant je suis la victime de mon choix. » Morgana ne pouvait qu’imaginer ce que devait ressentir Ysolde. Mais elle ne voyait pas ça exactement de la même façon. Même si Ysolde pensait ne pas avoir réussir à partir, la jeune Malfoy était persuadée qu’il fallait beaucoup plus de force pour rester ici que pour s’enfuir. Mais elle pouvait aisément comprendre son malaise et le fait de ne pas être à sa place. « C’est dur de trouver sa place, c’est dur d’agir en son âme et conscience, comme on le désir, c’est dur de trouver qui l’on est. Mais j’ai appris une chose : ne laisse jamais personne décider de ce que tu dois penser, de ce que tu dois faire, de la personne que tu dois aimer, ou de celle qui tu dois haïr. » Morgana lui sourit. Défintivement, Ysolde la comprenait mieux que quiconque. « Pendant des années je me suis demandée ce que je foutais au sein de ma famille. Et aussi… hautains, froids et tous les défauts que tu veux, soient-ils, je les aime. Vraiment. Mais je me suis constamment demandée où étais y était ma place. Qu’avais-je réellement en commun avec eux ? Et quand par je ne sais quel phénomène, je mets à agir, comme une véritable Malfoy, et bien je sais pas… je ne me reconnais pas. Pas du tout. Alors je suis qui ? La fille lunatique, tantôt gentille, tantôt froide et cassante… ou cette conne suivant les idéaux de son père totalement exécrable ? » Morgana laissa sa tête retombée en arrière. C’était la première fois qu’elle avoua tout haut ce qu’elle pensait. La première fois depuis la rentrée qu’elle avoua ne plus se sentir totalement elle-même. Finalement, elle tourna la tête vers son amie avant de lui sourire. « Sincèrement, je ne sais pas comment tu fais pour supporter… tout ça. Les autres sang purs, leur connerie. Tu sais, je pense qu’il fallait plus de force pour rester que pour partir. La Ysolde que je connais est forte, et je crois que c’est pour ça que t’es resté. Et pas justement, parce que tu étais faible. » Morgana ne savait pas vraiment comment faisait son amie pour supporter le jugement des autres étudiants Serpentards. Cette bande d’attardés qui s’étaient prétendus amis, ou en tout cas alliés, et qui la dénigraient sous prétexte qu’elle avait découvert ne pas être de sang pur. Pitoyable. Mais elle pouvait comprendre qu’il était encore plus dur pour elle de trouver sa place. « En effet… je crois qu’il est plus facile de suivre des ordres que de faire ses proches choix et en assumer les conséquences. Seulement, il y a certaines choses… que je peux penser qui sont en total contradiction avec celles des personnes que j’aime. » La jeune Malfoy aimait sa famille plus que tout, seulement ses idéaux n’étaient pas en total accord avec les leurs. Encore moins avec ceux d’Asher, et pourtant, elle l’aimait sincèrement… Aussi insupportable qu’il pouvait être. « C’est comme Asher… autant des fois je vais vraiment le trouver adorable que la fois suivante je vais me demander ce qui cloche entre nous tellement on s’engueule. Enfin bref… assez parlé de moi » ajouta-t-elle en souriant. Elle n’avait pas forcément l’habitude d’être au centre de la conversation, avec qui que ce soit. Alors lorsque c’était le cas, elle n’était pas des plus à l’aise.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyLun 31 Oct - 20:57

« Pendant des années je me suis demandée ce que je foutais au sein de ma famille. Et aussi… hautains, froids et tous les défauts que tu veux, soient-ils, je les aime. Vraiment. Mais je me suis constamment demandée où étais y était ma place. Qu’avais-je réellement en commun avec eux ? Et quand par je ne sais quel phénomène, je mets à agir, comme une véritable Malfoy, et bien je sais pas… je ne me reconnais pas. Pas du tout. Alors je suis qui ? La fille lunatique, tantôt gentille, tantôt froide et cassante… ou cette conne suivant les idéaux de son père totalement exécrable ? » Ysolde comprenait à moitié, elle avait eut une famille où elle avait eut l’impression de ne pas avoir sa place, mais… elle ne les avait jamais vraiment aimé, contrairement à Morgana. Ysolde et sa famille n’étaient pas des sentimentaux. Son père était cinglé, et sans parlé de sa sœur qui suivait la même voie. « Sincèrement, je ne sais pas comment tu fais pour supporter… tout ça. Les autres sang purs, leur connerie. Tu sais, je pense qu’il fallait plus de force pour rester que pour partir. La Ysolde que je connais est forte, et je crois que c’est pour ça que t’es resté. Et pas justement, parce que tu étais faible. » Ysolde non plus ne comprenait pas comment elle tenait. « En effet… je crois qu’il est plus facile de suivre des ordres que de faire ses proches choix et en assumer les conséquences. Seulement, il y a certaines choses… que je peux penser qui sont en total contradiction avec celles des personnes que j’aime. » Suivre les ordres étaient une chose qui avait toujours déplu à Ysolde, elle n’aimait pas qu’on lui dicte sa conduite. « C’est comme Asher… autant des fois je vais vraiment le trouver adorable que la fois suivante je vais me demander ce qui cloche entre nous tellement on s’engueule. Enfin bref… assez parlé de moi » Parler d’elle ? pas encore, non. Ysolde n’aimait pas parler d’elle, elle n’aimait pas, même avec ses amies, c’était dur, elle était capable de fondre en larmes d’une seconde à l’autre. Ysolde était forte, jusqu’à un certain point, elle préféra donc éviter le sujet l concernant dans un premier temps. « Les mecs, c’est parce qu’on les supporte pas qu’on les aime. L’amour est paradoxale, c’est ce qui fait sa force, et sa faiblesse. Etre capable de passer de la complicité aux engueulades, et de nouveau à la complicité, et à la tendresse, c’est une preuve qu’il y a vraiment quelques choses entre vous. C’est bon signe. » Dit alors la jeune fille avec un sourire aux lèvres. Asher et Morgana étaient fiancés, et ils s’aimaient, c’était le principal. Au moins, ses fiançailles n’avaient pas tourné au vinaigre comme celle d’Ysolde avec Ulysse, au début c’était la passion à la fin, c’était la guerre, la violence, un peu de passion mais avant tout de la violence. Elle espérait pour Morgana que ça allait durer entre eux, et elle leur souhaitait sincèrement. Il était rare que les choses arrangées se passent bien, pour Ysolde cela avait bien commencé, et fini dans le sang, les larmes et la haine. Si elle n’avait jamais retrouvé la mémoire, la jeune femme porterait aujourd’hui le nom de Lestrange, Mme Lestrange. Quand elle y pensait, elle avait froid dans le dos. « Tu dois apprendre à te connaitre Morgana. Mais, étant une personne qui te connais plutôt bien – enfin je crois – je crois que tu es quelqu’un d’adorable avec les personnes que tu apprécie, tu es intelligente, jolie, et tu n’es pas du genre à te laisser dicter ta conduite, non ? Moi c’est ce que je crois. Tu n’es pas conne, tu n’as pas à suivre les idéaux qui te sont imposés, tu as juste a être toi Morgana, c’est dur, mais c’est le plus important, ne construit pas une sorte de forteresse de solitude, si tout le monde te voyait comme je te vois, alors, tu pourrais être plus… toi. » Ysolde pouvait avoir la prétention de la connaitre. Elle le pensait sincèrement, tout comme Morgana pouvait prétendre connaitre la jeune blonde, elle était une des rares à pouvoir le prétendre. « A vrai dire… je ne sais pas comment je tiens. » confessa alors Ysolde, prenant un ton moins sûr d'elle. « Je ne sais pas si c’est une force d’avoir réussi à rester, mais… je ne supporte plus les insultes, qu’on me traite de « bâtarde », j’aurais du partir, je ne sais pas jusqu’à quand je vais tenir, je ne sais vraiment pas… j’ai l’impression qu’à chaque nouvelle insulte je vais craquer, fondre en larme, hurler. Je me suis rarement sentie aussi mal je crois. » Elle marqua une nouvelle pause, s’enfonçant alors un peu plus dans le fauteuil. Ysolde détestait parler d’elle, elle n’était pas le genre de fille narcissique, loin de là. Elle poursuivit alors : «Tout est si… minable dans ma vie. Mon père est probablement un psychopathe, ma demi sœur Bellatrix ne vaut guère mieux, j’ai perdu la quasi-totalité de mes amis, je fais des cauchemars sur la mort de ma mère, j’ai tout perdu. » A la fin, sa voix se perdit presque. Il lui restait quelques amis, et Graeme qui ne rentrait pas dans la case ami, peut être qu’elle l’aimait, mais ça ne suffisait pas à lui remonter le morale, elle avait tout perdu en si peu de temps, même si elle avait retrouvé la mémoire, la perte avait été grande.
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyVen 4 Nov - 18:34


« Les mecs, c’est parce qu’on les supporte pas qu’on les aime. L’amour est paradoxale, c’est ce qui fait sa force, et sa faiblesse. Etre capable de passer de la complicité aux engueulades, et de nouveau à la complicité, et à la tendresse, c’est une preuve qu’il y a vraiment quelques choses entre vous. C’est bon signe. » Morgana sourit sur ses derniers. Elle voulait vraiment y croire à cette histoire, mais parfois, c’était plus fort qu’elle et elle abandonnait. C’était indéniable, il y avait quelque chose entre eux, mais était ce suffisant. Combien de couples s’étaient séparés alors qu’ils s’aimaient ? Et puis en ce moment, c’était si… dur. « Ouais mais… je sais pas. J’ai la désagréable sensation qu’il cache quelque chose, sans savoir ce que c’est ou même où chercher. » Elle savait qu’Asher lui cachait quelque chose, mais elle n’arrivait à mettre la main dessus. Si seulement elle savait que ce qu’il lui cachait était énorme. Comme la marque des Ténèbres qu’il avait de tatouer sur l’avant-bras. Ca, ça passerait mal. Et il s’en doutait. Morgana aurait franchement du mal à accepter ça, qu’il suive le Mage Noir comme un petit chien, comme un petit soldat. Du moins si elle l’acceptait. Qui sait si ça n’allait pas en fin de compte, finir comme Ysolde et Ulysse ? Morgana avait suivi leur histoire –certes de loin- mais elle avait vu comme ça c’était dégradé. Et si lorsqu’elle découvrirait l’allégeance de son fiancé à Voldemort, ça tournait au vinaigre ? On en était certes pas encore là mais rien n’était sûr quant à la réaction de la jolie blonde face à cette découverte. « Tu dois apprendre à te connaitre Morgana. Mais, étant une personne qui te connais plutôt bien – enfin je crois – je crois que tu es quelqu’un d’adorable avec les personnes que tu apprécie, tu es intelligente, jolie, et tu n’es pas du genre à te laisser dicter ta conduite, non ? Moi c’est ce que je crois. Tu n’es pas conne, tu n’as pas à suivre les idéaux qui te sont imposés, tu as juste a être toi Morgana, c’est dur, mais c’est le plus important, ne construit pas une sorte de forteresse de solitude, si tout le monde te voyait comme je te vois, alors, tu pourrais être plus… toi. » Si Morgana avait été du genre à se répandre en marque d’affections en tout genre, elle aurait bien pris son amie dans ses bras en guise de remerciement pour ce qu’elle venait de lui dire. Il y avait bien longtemps qu’on n’avait pas dressé un portrait d’elle aussi flatteur. Et c’était plaisant à entendre. Puis elle pouvait être sûre d’une chose avec Ysolde, c’est que jamais elle ne dirait ça pour lui faire plaisir, si elle le disait, c’est qu’elle en pensait chaque mot. Et c’était entre autres pour ça qu’elle l’appréciait. « A vrai dire… je ne sais pas comment je tiens. Je ne sais pas si c’est une force d’avoir réussi à rester, mais… je ne supporte plus les insultes, qu’on me traite de « bâtarde », j’aurais du partir, je ne sais pas jusqu’à quand je vais tenir, je ne sais vraiment pas… j’ai l’impression qu’à chaque nouvelle insulte je vais craquer, fondre en larme, hurler. Je me suis rarement sentie aussi mal je crois. » Comme elle la comprenait, comme elle comprenait cette envie d’exploser, ou plutôt d’imploser. Bien sur, comparable à ce qu’elle vivait, mais elle connaissait étrangement cette sensation. Et ça l’attristait de voir son amie dans cet état. Alors que la jeune Fayburn-Wilkes s’enfonçait un peu plus dans le fauteuil, Morgana, quant à elle, se redressa quelques pas tout en écoutant la jeune sorcière. « Tout est si… minable dans ma vie. Mon père est probablement un psychopathe, ma demi sœur Bellatrix ne vaut guère mieux, j’ai perdu la quasi-totalité de mes amis, je fais des cauchemars sur la mort de ma mère, j’ai tout perdu. » La jeune Malfoy grimaça en entendant son amie prononcer le nom de sa demie sœur. Elle ne l’aimait pas non plus. Vraiment pas. Cette fille était folle, de la folie à l’état pure, de la folie furieuse. Il n’était pas étonnant de voir la réputation des sangs purs avec des filles comme elle. Elle n’arrangeait rien, bien au contraire. « Je sais que… je ne dois pas suivre aveuglément les directives de mon père. Et j’arrive encore à lui tenir tête –parfois- mais… plus le temps passe et plus tout devient vraiment difficile. Avec cette situation… J’veux dire les nés moldus, le sang… » Morgana soupira, elle n’était pas sure de trouver un jour la solution à ses problèmes. « Je vais devoir choisir entre mon opinion et ma famille ? rien n’est blanc ou noir. Je peux pas être d’un côté ou de l’autre… Et pourtant c’est presque le choix que j’ai fait en me rangeant du côté de mon père mais… je me trahie moi-même. J’ai toujours été tolérante. Tout ça pour… pas perdre ma famille ? » Elle parlait aussi bien à Ysolde qu’elle se faisait une réflexion à voix haute. Elle aurait voulu tirer tout ça au clair mais elle savait que ça ne se ferait pas en dix minutes entre deux cours ou même qu’Ysolde est une solution toute trouvée à ça. Bien que sur le fond, elle avait raison, elle n’avait pas à suivre des idéaux imposés par qui ce se soit. « Ysolde, je me doute que ça doit être dur… et sincèrement, s’il y a la moindre chose que je peux faire pour ça, humilier qui ce soit, le ou la remettre à sa place, tu peux compter sur moi. » dit-elle en souriant à son amie. Personne n’avait le droit de rabaisser Ysolde encore en la blâmant pour ce qu’avait fait son père. Elle n’avait pas choisi d’être de sang-mêlée ou d’ailleurs quelque soit la nature de son sang. On ne choisit pas sa famille ou ses parents. Et on ne peut rien faire ou rien changer quant aux choix qu’ils font. Aussi irréfléchis soient-ils. « Personne n’a le droit de te rabaisser. Encore moins pour les erreurs de ton erreur. Je ne dis pas que tu en es une, loin de là. Mais c’est ton père qui a été voir ailleurs. T’as rien demandé à personne. Tu te contentes de vivre. Alors envoie les balader, tous autant qu’ils sont. Dis leur d’aller se faire foutre. Et s’ils continuent montre leur qui tu es. Parce que Fayburn-Wilkes ou simplement Wilkes, ça change quoi ? T’es toujours Ysolde. Oui tu as peut-être changé, mais ta force de caractère ne s’est pas évaporée dans la nature. Même si je conçois qu’à la longue, ça puisse réellement être épuisant. » Et c’est pourquoi elle avait besoin de lui rappeler qu’elle était là pour elle, qu’au moindre problème la jeune Malfoy se ferait une joie de l’aider quitte à se mettre quelques personnes à dos. « Je ne peux qu’acquiescer, Bellatrix est folle. Enfin c’est un euphémisme. Et je suis vraiment désolée pour tes cauchemars… Mais si jamais tu veux en parler… De ce que tu veux, ‘fin tout ça… » Dit-elle mal à l’aise tellement elle était peu habituée à toutes ces confidences, bien qu’elle devait avouer que c’était plutôt sympa. Cependant pour les cauchemars d’Ysolde, elle ne savait vraiment pas quoi faire ou comment l’aider. « Tu as peut-être perdu des gens mais… sincèrement, tu crois vraiment que si tu les as perdu… c’était de réels amis ? Je pense que ça t’a surtout permis de faire un sacré tri, même si tu tombes de haut. Et… t’es pas seule Ys’. Il y a moi… et d’autres personnes j’en suis certaine. » La conforta-t-elle avant de lui sourire. Elle n’avait pas vraiment de nom à lui donner, mais elle était sure et certaine qu’elle avait encore des personnes sur qui compter.
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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyMer 9 Nov - 18:32

« Ouais mais… je sais pas. J’ai la désagréable sensation qu’il cache quelque chose, sans savoir ce que c’est ou même où chercher. » Les secrets avaient tendances à pourrir des vies. Ysolde le savait. Elle savait ce qu’était la désagréable sensation de voir les gens omettre certaines choses, ou carrément menti. Et ce n’était jamais une bonne chose, on se sentait mal, pire, indigne de confiance. Ne pas savoir, c’est pire que de connaitre une vérité qui fait mal, elle comprenait Morgana, mais que pouvait-elle lui dire au sujet d’Asher ? Ils avaient l’air de s’aimer, et elle lui souhaitait que cela finisse bien entre eux, au moins qu’un mariage arrangé réussisse une fois dans ce fichu monde de sang pur. « Tu as essayé de lui en parler directement ? » Ysolde avait un caractère franc, quand elle avait eut des soucis avec Ulysse, elle lui était rentré dedans, n’y allant pas par quatre chemins. C’était dans son tempérament, les gens ne voulaient pas forcément aller à la confrontation, pourtant des fois cela soulageait bien des choses. « Je sais que… je ne dois pas suivre aveuglément les directives de mon père. Et j’arrive encore à lui tenir tête –parfois- mais… plus le temps passe et plus tout devient vraiment difficile. Avec cette situation… J’veux dire les nés moldus, le sang… » Le père, dans la famille des sangs purs c’est la figure la plus importante. Ysolde pouvait comprendre mieux que quiconque. Il fallait obéir au père, sous peine d’être considéré comme un rebelle, un traitre à son sang. En ce moment, il était capital de choisir son camp, surtout chez les sangs purs. Ysolde avait fuit tout cela, et oubliait parfois que des gens comme Morgana étaient encore victime de ce manichéisme. « Je vais devoir choisir entre mon opinion et ma famille ? rien n’est blanc ou noir. Je peux pas être d’un côté ou de l’autre… Et pourtant c’est presque le choix que j’ai fait en me rangeant du côté de mon père mais… je me trahie moi-même. J’ai toujours été tolérante. Tout ça pour… pas perdre ma famille ? » C’était ça le plus dur : choisir. On arrivait à un point de l’histoire où il était capital, vraiment capital de choisir son camp. Garder l’estime des siens, et aller contre sa nature, ou aller dans le sens de sa nature et perdre l’estime et le respect des siens. Des fois, il faut faire un choix entre amour propre et raison. Le choix le plus raisonnable n’est pas toujours celui qui est bon pour nous. Elle comprenait la sensation d’être déchirée en deux. « Ysolde, je me doute que ça doit être dur… et sincèrement, s’il y a la moindre chose que je peux faire pour ça, humilier qui ce soit, le ou la remettre à sa place, tu peux compter sur moi. » ajouta la blonde en lui adresse un sourire. « Personne n’a le droit de te rabaisser. Encore moins pour les erreurs de ton erreur. Je ne dis pas que tu en es une, loin de là. Mais c’est ton père qui a été voir ailleurs. T’as rien demandé à personne. Tu te contentes de vivre. Alors envoie les balader, tous autant qu’ils sont. Dis leur d’aller se faire foutre. Et s’ils continuent montre leur qui tu es. Parce que Fayburn-Wilkes ou simplement Wilkes, ça change quoi ? T’es toujours Ysolde. Oui tu as peut-être changé, mais ta force de caractère ne s’est pas évaporée dans la nature. Même si je conçois qu’à la longue, ça puisse réellement être épuisant. » Elle était toujours ysolde, mais seulement que restait-il vraiment d’elle ? Chaque jour en subissant les insultes elle avait l’impression de perdre une partie d’elle-même. Au fond, elle restait la même, drôle, chiante, caractèrielle, hystérique, intelligente, un peu rabas joie, voir même coincée, mais elle restait Ysolde, cette fille garce malgré tout, prête à sortir ses griffes pour les gens qu’elle aimait, mais, elle n’en était pas consciente. Elle avait une sacré force de caractère, rien que pour marcher droite dans les couloirs. « Je ne peux qu’acquiescer, Bellatrix est folle. Enfin c’est un euphémisme. Et je suis vraiment désolée pour tes cauchemars… Mais si jamais tu veux en parler… De ce que tu veux, ‘fin tout ça… » Elle savait que Bella et mograna ne s’appréciait pas du tout, au moins elle n’était pas la seule à la prendre pour une folle. « Tu as peut-être perdu des gens mais… sincèrement, tu crois vraiment que si tu les as perdu… c’était de réels amis ? Je pense que ça t’a surtout permis de faire un sacré tri, même si tu tombes de haut. Et… t’es pas seule Ys’. Il y a moi… et d’autres personnes j’en suis certaine. »

La famille, si c’était bien une chose qu’Ysolde avait perdu, c’était sa famille. Elle se sentait à part de toutes les conversation qui en traitait, mais pour Morgana, elle faisait un effort. Elle reniait catégoriquement son père, sa sœur, toute la branche des Wilkes. Du côté de sa mère, il restait la demi sœur de celle-ci, Sofia Sweetlove, elle ignorait s’il restait quelqu’un d’autre. ils n’étaient pas des sangs purs de ce côté-là, et elle n’était qu’à moitié comme Sofia, juste à moitié. « J’aimerais te dire de ne pas choisir, et de faire ce qui te plait, d’agir comme tu le sens et d’aimer ta famille. Mais c’est impossible. Le choix le plus raisonnable n’est pas forcément celui qui est le meilleur pour nous. Si tu renies les tiens, tu risque de finir comme moi, crois-moi, on se sent libre, mais bien seul. La famille est importante, tu as la chance d’en avoir une vraie, et pas une famille de cinglé comme moi. Profite en, essaye d’être toi-même le plus possible, essaie de trouver un judicieux compromis, entre qui tu es, et celle qu’ils voudraient que tu sois. » Oui, avec une famille de cinglé, elle avait vite fait son choix. Le seul membre des Wilkes qui aurait pu trouver grâce à ses yeux, était Theo, si seulement il ne lui avait pas menti comme tout les autres. « Maintenant que tu le dis, je suis prête à tout pour avoir la peau de Black. Ce connard arrogant et gay refoulé me donne envie de vomir. » Elle répondit alors au sujet d'humilier quelqu'un, etc. Elle esquissa alors un sourire, un presque vrai sourire, celui d'ysolde la garce, mais en même temps cela lui donnait un côté petite fille prête à faire un mauvais coup, et ajouta alors : « Je ne le laisserais pas me traiter de "bâtarde", ou de je ne sais quoi encore longtemps. » Elle avait la rage contre lui, vraiment. Elle ajouta ensuite : « C’est totalement la faute de mon abruti de père, quand ma mère est morte, il aurait dû m’abandonner chez les moldus, au moins il ne m’aurait pas pourri la vie inutilement. Mais ce qui est fait est fait, je ne veux plus rien avoir à faire avec lui, il n’est plus un membre de ma famille pour moi. Peut être que je ne suis plus une vraie Wilkes, mais je le suis toujours à moitié, ce qui me vaut cette place chez serpentard, et ce caractère de garce. » Au début de sa tirade, sa voix était presque grave, et quand elle parla de son caractère de garce, elle se surprit à sourire. Une garce, c’était ce qu’elle était, elle aimait ça. Ysolde Wilkes, et dire que ce nom avait fait peur, cette époque lui manquait un peu. « Peut être que ça va m’apprendre à savoir qui je suis. Peut être que je ne suis pas aussi insensible que je l’ai prétendue pendant des années. J’ai longtemps cru que montrer qui on était, était une faiblesse, mais je crois que non. il est peut être temps que je reprenne le dessus et que je ne laisse plus les gens me marcher dessus, j’ai réussi à être odieuse pendant onze ans, je dois me souvenir comment on fait. » Elle esquissa un autre sourire, il lui faudrait de la force. Elle poursuivit alors : « C’est horrible de réaliser qu’à peine une poignée de personne est encore là pour toi. Toi, Alecto,… quelques autres personnes. Mais ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort comme disent les moldus. C’est juste dire de se dire que j’ai tout perdu, mes « amis », le respect des autres, ma popularité. Mais… heureusement, j’ai toujours ma blonde chevelure, et mon caractère d’enfer. » Ysolde essayait de glisser des traits d’humour pour se remonter le moral. Oui, il lui restait Morgana, Alecto, et Graeme, mais elle avait fait le choix de ne pas le citer, elle était une fille tellement compliquée.
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MessageSujet: Re: Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE]   Don't worry it's just a bad day, not a bad life [YSOLDE] EmptyDim 13 Nov - 20:43


« Tu as essayé de lui en parler directement ? » Morgana grimaça. « Hum pas vraiment. Dans ces cas là, parler à Asher est semblable à… faire la conversation en mur. » Et elle n'exagérait pas. Lorsqu’il avait décidé de lui cacher quelque chose ou de la tenir à l’écart, il y mettait les moyens. Asher était du genre déterminé, ou plutôt totalement buté à son plus grand désespoir. Seulement, il ne faudra pas qu’il vienne se plaindre le jour où la jolie blonde n’en pourrait plus de ses cachotteries. Ne pas savoir était pire que connaitre une vérité pouvant être blessante. On pouvait toujours s’accomoder de la vérité, voire trouver une solution, un compromis, quelque chose pour s’arranger, alors que dans l’ignorance la plus totale, seule notre imagination nous tenait compagnie en nous montrant les pires scénarios possibles. « J’aimerais te dire de ne pas choisir, et de faire ce qui te plait, d’agir comme tu le sens et d’aimer ta famille. Mais c’est impossible. Le choix le plus raisonnable n’est pas forcément celui qui est le meilleur pour nous. Si tu renies les tiens, tu risques de finir comme moi, crois-moi, on se sent libre, mais bien seul. La famille est importante, tu as la chance d’en avoir une vraie, et pas une famille de cinglé comme moi. Profite en, essaye d’être toi-même le plus possible, essaie de trouver un judicieux compromis, entre qui tu es, et celle qu’ils voudraient que tu sois. » Elle n’avait sans doute pas une famille aussi cinglée que celle d’Ysolde, sans doute était-ce difficile de faire pire. Mais son père n’était pas en reste. Elle détestait la façon qu’il avait de suivre Lord Voldemort, d’obéir les yeux fermés sans se poser la moindre question. Certes son père avait toujours été un conservateur, mais voir comment tout cela continuait l’exaspérait. Chaque discussion avec son père devenait de plus en plus houleuse. Ysolde avait raison, elle devait trouver un judicieux compromis avant de perdre son père ou de se perdre elle-même. « Maintenant que tu le dis, je suis prête à tout pour avoir la peau de Black. Ce connard arrogant et gay refoulé me donne envie de vomir. » Morgana ne put s’empêcher d’éclater de rire. Elle était d’accord avec son amie. Totalement d’accord. Elle ne supportait pas la façon dont avait Amadeus de se pavaner dans le château se prenant pour le roi de Poudlard ou même des Serpentards. Il était plus arrogant et prétentieux qu’eux tous réunis. Il transpirait la suffisance et la stupidité. Et qui plus est, lui prônant la pureté du sang et toutes ces conneries se révélait avoir une relation avec un sang-mêlé. Morgana n’avait rien contre les homosexuels, bien qu’elle devait avouer ne pas y être habitué, mais venant de la part d’Amadeus cela faisait affreusement sourire. « Je ne le laisserais pas me traiter de "bâtarde", ou de je ne sais quoi encore longtemps. » Et une fois de plus, elle avait raison. Il était temps que ce petit jeu –qui n’amusait que Black- cesse. « C’est totalement la faute de mon abruti de père, quand ma mère est morte, il aurait dû m’abandonner chez les moldus, au moins il ne m’aurait pas pourri la vie inutilement. Mais ce qui est fait est fait, je ne veux plus rien avoir à faire avec lui, il n’est plus un membre de ma famille pour moi. Peut être que je ne suis plus une vraie Wilkes, mais je le suis toujours à moitié, ce qui me vaut cette place chez serpentard, et ce caractère de garce. » Morgana ne put s’empêcher de sourire. Elle préférait quand Ysolde parlait comme ça. Comme elle le disait, peut-être n’était-elle plus une véritable Wilkes, mais si elle était chez Serpentard, c’est qu’elle y avait sa place, et le Choixpeau se foutait éperdument de la famille à laquelle elle appartenait, il jugeait selon ses compétences, qualités et défaut. Alors si elle était chez les Verts et Argents, c’est qu’elle avait une sacrée force de caractère et aussi il fallait bien l’avouer, un côté garce non négligeable. « Peut être que ça va m’apprendre à savoir qui je suis. Peut être que je ne suis pas aussi insensible que je l’ai prétendue pendant des années. J’ai longtemps cru que montrer qui on était, était une faiblesse, mais je crois que non. il est peut être temps que je reprenne le dessus et que je ne laisse plus les gens me marcher dessus, j’ai réussi à être odieuse pendant onze ans, je dois me souvenir comment on fait. » dit-elle en esquissant un sourire qui fit aussi sourire la jeune Malfoy. « C’est horrible de réaliser qu’à peine une poignée de personne est encore là pour toi. Toi, Alecto,… quelques autres personnes. Mais ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort comme disent les moldus. C’est juste dire de se dire que j’ai tout perdu, mes « amis », le respect des autres, ma popularité. Mais… heureusement, j’ai toujours ma blonde chevelure, et mon caractère d’enfer. » Morgana était d’accord, ça faisait flipper. Mais au fond, au fond d’eux, tout le monde le savait. Chacun savait qu’en cas de coup dur, de grosse merde, il se retrouverait seul –ou presque. Que seule une petite poignée de personnes seraient encore là pour l’aider à se relever. Seulement personne ne voulait se l’avouer, puisque comme Ysolde le disait, c’était horrible, ça faisait trop mal de savoir qu’au bout du compte, malgré toutes ses personnes clamant être vos amis, vous étiez bien seul. « T’as raison, je vais sérieusement y réfléchir. Prendre le temps qu’il faut pour trouver le meilleur compromis. Je ne suis pas prête à perdre ma famille, enfin je crois qu’on ne l’est jamais mais… Je vais pas pouvoir me mentir à moi-même et agir comme une étrangère éternellement. » Ce genre de masquarade pouvait durer un temps mais pas toute la vie. Ou alors elle finirait par devenir celle qu’elle joue, une sang pure dénuée de toute humanité à l’esprit fermé suivant sans broncher les idéaux de sa famille. Non, elle ne pourrait pas, pas à long terme. « Amadeus… Ce cher et stupide Amadeus… » dit-elle doucement avant de rire à nouveau. « Il se prend pour le roi de Poudlard, je dirais plutôt que c’est le roi des crétins. Il abaisse, il humilie… il prône la pureté du sang… Mais qu’est ce que ça fait de lui de baiser un sang-mêlé ? » Oui elle pouvait être cru dans ses paroles. Mais c’est comme ça qu’elle le pensait vraiment. Amadeus et ses grands principes sur la pureté du sang, sur les fréquentations qu’ils étaient censés avoir, et voilà qu’il couchait avec « l’ennemi ». Et puis, s’il avait caché cette histoire c’est bien parce qu’il y avait une certaine incohérence entre ses paroles et son comportement ? Et peut-être bien qu’il en avait honte aussi. « Rappelle lui qui tu es » ajouta-t-elle en souriant. « Tu sais… cette garce qui persécutait pas mal de monde » dit-elle malicieuse. « Je suis sûre que ça s’oublie pas aussi facilement. Un peu de pratique et ça revient vite ! » Dit-elle avec un grand sourire. « C’est pas moi qui vais te dire ou te conseiller sur comment être. Personne n’est réellement insensible. On a tous un point faible, et c’est ce qui nous rend humain. Certains le cachent simplement mieux que d’autres… Et je suis encore en train d’essayer de savoir si c’est une bonne chose ou non » dit-elle en rigolant. Puis la jeune Malfoy reprit son sérieux. Ou presque. « Et bien dis toi que tu gardes les meilleurs… Mais t’as raison, c’est flippant, et je crois qu’au fond on sait tous qu’en cas de coup dire, on se retrouvera tous seuls. Enfin presque… Peu de personnes sont réellement là pour nous. Les autres c’est qu’une question de popularité et d’intérêt. Mais c’est à ce moment là que tu sais qui est vraiment là. »
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