Je me présente Zadig, de monmnom complet Zadig Jeddah Finnigan. Mon frère se plait à me surnommer Diggy, mais si vous faites de même, je vous arrache la tête. Bon, j'avoue être un peu excessif, mais je déteste tout bonnement se surnom. Certain m'appelle Zad, d'autres ont optés pour Jed ou simplement Zadig. Je suis présentement âgé de quatorze ans ce qui implique que je suis en quatrième année en cursus normal. Tout comme mes deux parents, mon frère et le reste de la famille je suis un sang mêlé. Je suis très fier de mes origines, et ne vois tout simplement pas ce qui déplait à certains envers celles-ci.

Au loin, je voyais le soleil se coucher dans le lac. Non. Je ne suis pas idiot. Je sais bien que le soleil de se couche pas dans le lac, mais c’est l’impression qu’il donne. Lorsqu’il descend lentement pour aller éclairer l’autre côté de la planète, ses derniers rayons incendient la surface de l’eau. Ils se reflètent brillamment et nous laisse croire que l’astre solaire va faire un somme dans les fons marins. Dire un petit bonjour aux poissons et, s’ils y sont, aux êtres de l’eau. J’avais une manière bien enfantine de percevoir les choses naturelles de la vie. Comme un film de Disney, vous savez ces célèbres dessins animés pour les enfants moldus. J’adore les films d’animation moldu, je trouve cet art tellement fantastique. Et dire que certains sorciers jugent que nous sommes meilleurs que ceux ne possédant pas de pouvoirs magiques. Je trouve tellement vulgaire de dire une chose de la sorte. Les moldus imaginent, pensent, créent de mécanisme complexe leur permettant de faire ce que nous arrivons à faire d’un seul coup de baguette. Peut-être que notre cerveau est plus développé que le leur et que nous arrivons à faire ce qu’ils ne peuvent pas faire par la pensée. Je crois toutefois que la magie n’est pas absente de leur vie. Elle est présente partout la magie. Elle est patiente, vieille et se manisfeste de manière différente chez tout le monde. Donner naissance est un acte magique, guérir du cancer ou d’une autre maladie grave en est un autre au même titre que de faire léviter un balai ou que de transformer quelqu’un en chat à l’aide d’une potion. Je suis peut-être cliché ou trop généreux avec le terme « magie », mais n’oubliez jamais que « l'univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s'affine. »

Des pas se firent entendre dans l’escalier menant à la tour d’astronomie. Mon endroit préféré après les cuisines. J’adorais la vue qu’on avait au sommet le plus haut du château. Laissant ma contemplation du couché de soleil de côté un moment, je me retournai pour voir qui venait. Son visage angélique apparut au haut de l’escalier. Ses longs cheveux d’ange tombant dans son dos, elle me fixait de son regard azur, un joli sourire éclairant son visage.

« Te voilà enfin! », s’exclama la voix pleine de joie de Mini.
« C’est ça, disons que tu me cherchais vraiment! », lâchais-je d’un ton ironique.

Mini et moi nous nous étions rencontré sur le chemin de traverse alors que nous faisions respectivement nos achats scolaires en première année. C’est chez le marchand de glaces que nous avons fait connaissance, alors qu’elle faisait tomber sa glace sur moi. Je l’avais un peu niaisé avec ma phrase fétiche « Tu m’tue » qu’elle a un peu mal prise croyant que je la blâmais. Bon, c’était quand même le but de la phrase, mais reste que je suis resté mal pendant un moment. Puis nous avons discuté, nous nous sommes retrouvés dans le train en direction de l’école, puis dans la même maison à Poudlard pour ne plus jamais se quitter par la suite.

« Ben ouias! Pourquoi tu ne me crois jamais quand je dis ça? »
« Tu m’tue! »
« Merde, Zad, arrête de dire ça. C’est énervant à la longue. Pourquoi tu dis ça justement? »
« Bah tu m’shoot! »
« T’es con. Et au lieu de dire des conneries, ramène tes fesses, on a un devoir à faire pour métamorphose. »
« Qu’est-ce que je disais… Tu m’tue! »
« ARGHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!! »

Alors qu’elle était furieuse, j’éclatai de rire. C’était comme ça avec Mini, je lui faisais pogner les nerfs parce que je trouvais ça drôle. Il y avait aussi du fait qu’elle était plutôt jolie lorsqu’elle était fâchée, mais ça, c’est une autre histoire. Laissant le soleil se coucher seul, je suivis mon amie dans l’escalier.

Pseudo : zwak OU flower-450 ainsi que Marie pour les intimes^^
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Le mot magique ? : dobby président!

« VITE! », criais-je à mon partenaire de mauvais coups. Pour faire changement, nous étions encore en fuite dans l’école. Qui fuyions-nous? Premièrement, le concierge parce qu’il risque de vouloir nous tuer pour ce que nous venons tout juste de faire. Ensuite, il y avait cette bande de serpentard assez insolants à qui nous avions destiné ce mauvais coups qui, ce qui est assez surprenant, veulent notre peau. Sans oublier Mimi Geignarde qui est folle de rage que nous aillons souillé ses précieuses toilettes. Décidemment, Ignatius et moi-même étions vraiment dans la mouise. Bon, j’avoue que c’était assez courant comme situation. C’était comme ça avec lui, toujours à se fourrer tête première dans les emmerdes pour finir collé et ensuite nous tordre de rire en repensant au ridicule de la situation. Voyez-vous, il y a des gens pour qui s’en prendre aux nés-moldus est une activité passionnante. Il y en a pour qui, au contraire, ridiculiser publiquement les sang-purs est le meilleur moment de leur journée. Pour ma part, c’est de faire des blagues. Enfin, plutôt mettre en place le plan et ensuite constater que ce que nous avions prévu marche sur des roulettes. Voilà la vraie raison de mon plaisir. Tout ça pour dire qu’en se moment, dans les couloirs de Poudlard, Ignatius Shaw et Zadig Finnigan fuient un bande de sauvages furieux (des serpentards en colère) pour avoir fait exploser des toilettes souillées de substance qu’on voudrait éviter et avoir lancé des maléfices cuisants. Ce qui revient à dire que nous étions poursuivis par des hommes des cavernes parfumé à l’« eau de toilette ».

« À droite », me lança Igna d’une voix forte. Sans hésiter, je rentrai dans le mur qui s’avérait être, en réalité, un passage secret. Dans la cavité connus par très peu d’élèves, je pus enfin reprendre mon souffle. Regardant mon ami, je me retins de toutes mes forces pour ne pas fondre de rire. Ce n’était absolument pas le moment de se faire repérer. Attendant quelques minutes en silence, je réfléchissais au déroulement de la soirée. Analysant notre plan. Nous ne nous serions jamais fait prendre s’il n’avait été de Mimi Geignarde nous hurlant dessus. Décidément, nous avions négligé une partie du plan ce qui avait faillit causer notre perte. Au loin nous entendîmes Peeves criant, je dis bien criant, un hymne racontant nos déboires que je supposais de sa propre création. La routine quoi!

Le pique-nique annuel des Finnigan. Le moment que je préférais dans l’année. Je me souviens encore de ses soirées lorsque j’étais jeune. Les plus grands qui couraient dans tous les sens pour s’assurer que la fête soit parfaite alors que les plus jeunes montaient sur la colline où l’on profitait du soleil et de la légère brise pour faire un match de Quidditch avec le kit pour enfant que nous avions reçu à Noël. Ouais, le kit avec les balles en mousse que, vous aussi, avez dut espérer avoir plus que tout au monde. Lorsque vous l’avez déballé le matin de Noël, vous vous êtes dit que c’était le plus beau jour de votre vie. Finalement, vous avez usé ce jeu à la corde et il a fallut vous en offrir un nouveau, mais cette fois, c’était un vrai. De vraies balles, des cognards meurtriers et un vif d’or impossible à attraper. Malheureusement, cette époque d’innocence était révolue. Aujourd’hui, je n’étais plus le gamin d’autrefois. Je devais aider à préparer le tout, alors qu’on fond de moi, je n’avais qu’une envie : me retrouver sur le sommet de cette colline où j’avais passé les plus beaux moments de mon enfance.

Je jetai un regard circulaire, question de voir où en étaient les préparatifs. Un peu plus loin sur la droite, dans le centre du jardin se trouvait mes sœurs, Mini, Ignatius, monsieur Redbird et mon père qui faisaient de leur mieux pour installer la grande tente. Pas facile lorsque seulement deux des installateurs pouvaient user de leurs pouvoirs. Ils étaient tout de même presque qu’arriver à leur but. Des champions du montage de tente comme le dirait mon père. Ma mère était à l’intérieur, elle finalisait le repas avec madame Redbird alors que, tout près du cabanon, Cayden et Deagan semblaient sur le point de transporter une table. Je dis bien semblaient puisqu’ils ne bougeaient pas tellement. M’approchant d’eux, dans l’intention de les faire bouger puisque je n’avais pas envie d’y passer la journée, je surpris un bout de leur conversation.

« Cayden tu fais exprès »
« Moi? Jamais j’oserais! »
« Arrête de regarder tes muscle manquant et aide moi avec cette table. »
« EH! J’ai un physique de dieux. »

Wouah! C’était l’occasion rêvé pour le charrier un peu. L’ordinaire quoi! Entre Cayden et moi, ça avait toujours été ainsi. Lui, étant le plus vieux, c’était à moi que revenait la tâche d’être envahissant. Enfin, c’est ce que disait continuellement ma mère lorsque Cayden se plaignait de moi. Elle disait aussi que c’était parce que nous étions trop semblables que nous n’arrivions pas à supporter le caractère de l’autre. Pas que nous n’étions pas capable de s’entendre, au contraire nous étions très proche l’un de l’autre, c’est juste que la manière qu’avait l’autre d’agir avait tendance à nous énerver. On était comme ça chez les Finnigan, soudés jusqu’au bout malgré nos fréquentes chicanes. Chicanes… Un bien grand mot si vous voulez mon avis. Il s’agissait davantage de mésententes qu’autre chose.

« PFFF Cayden t’as le physique d’un pouilleux. »
« Diggy ne commence pas. »

Comment énerver son frère avec Zadig Jeddah Finnigan. Vous voulez que je vous en apprenne davantage? J’en connais une tonne de manière comment lui taper sur le système, surtout lorsqu’il est avec Deagan. Disons qu’il devient assez susceptible lorsqu’elle est là…
Repassant près des deux jeunes adultes, les bras chargés d’une pile de chaise, je les surpris à débattre de nouveau sur physique de mon frère.

« Cayden si au lieu de regarder ton physique on tentait de bouger cette table ça te dirais? »
« PFFF quel physique, t’as vue le mien je suis bien plus beau. »
« Diggy! »
« Zadig, Zadig c’est mon nom! »
« Okey Zadiggy. »

ARGH! Je détestais qu’ils m’affublent de ce surnom ridicule. J’aurais été près à tuer la personne qui l’avait inventé si je n’aimais pas autant ma sœur. C’était Krist qui l’avait inventé lorsque nous étions jeunes, elle se trouvait drôle. Mes parents, trouvant que c’était mignon, commencèrent à m’appeler ainsi. Ce fut comme un effet domino et maintenant, je ne peux plus m’en débarrasser. Lorsque je suis arrivé à Poudlard, j’ai cru pouvoir y échapper. Malheureusement, grâce à mes frères et sœurs déjà présents dans l’école, je ne pus y échapper. Ce qui fait qu’aujourd’hui, à mon plus grand malheur, tout le monde m’appelle Diggy.

« Bon vous avez finit de paresser ou de vous chamailler comme un vieux couple et vous allez la déplacer cette table. »
« Non mais oh… »
« Cayden il a raison! »

Sur que j’avais raison, j’avais toujours raison ! Lançant un sourire triomphant à mon frère, je repartis avec mon fardeau. Comme je vous l’ai déjà expliqué, je n’avais pas envie d’y passer la journée. J’avais un match de Quidditch qui m’attendait! Après avoir disposé les chaises autour d’une des tables, j’aidai ma mère à monter la table de service. Ma mère était l’une des personnes que j’aimais le plus au monde. Mon père me disait que j’avais hérité de sa bonté, de sa gentillesse et de sa compassion. Bon. Je dois vous avouer que je trouvais que tout ça sonnait assez féminin. Raison pourquoi je ne m’en vantais pas, mais au fond, je savais bien que ce n’était rien de plus que la vérité. Je ne pouvais rester indifférent devant quelqu’un qui souffrait, était dans la misère ou subissait une injustice. J’aimais la vie et je mordais dedans. Il m’était tout simplement impossible de savoir quelqu’un incapable d’en faire autant parce que son cœur saignait. Fallait toujours que j’aide tout le monde, ce qui avait tendance à me mettre dans le trouble.

Lorsque ma mère me libéra, je me dirigeai vers le garage où attendait encore une multitude de chaises et tables. Décidément, nous en avions pour longtemps encore. Passant près de mon frère et son amie, j’entendis cette dernière parler. Certainement d’un garçon pour qui elle avait un faible, mais puisque j’aimais bien les embêter…

«Tu rêves… non une amie me demandait comment il était et comme c’est ton potes. »
« Quoi une amie te demandait comment j’étais? Tu peux lui dire que je suis parfait. »
«Diggy! »

Avant même qu’ils aient put répliquer, Ignatius m’appelait pour que je l’aide à transporter la fontaine à jus de ma grand-mère. Je n’avais toujours pas compris pourquoi ma mère tenait tant à ce que cette fontaine soit utiliser. C’était tellement chiant à nettoyer… Laissant les deux autres à leur conversation, après y avoir mit ma petite touche personnelle, je courus à la rescousse de mon meilleur ami. Décidément, le pique-nique c’était bien, mais vraiment long à préparer…

Lorsque nous sommes des enfants, nous voyons le monde en toute innocence. Les choses horribles qui s’y passent nous sont alors inconnu. Sous notre regard enfantin, la vie est quelque chose de magnifique. Nos parents sont nos modèles, ils sont parfaits. Quoi de plus simple que de vivre dans l’innocence de l’enfance? Étant enfant, nous voulons tous grandir rapidement, devenir assez grand pour faire ci et pour faire ça. À l’époque, nous ne sommes pas encore conscients de la jungle qu’est le monde. Nous ne savons pas que l’honnêteté est un principe qu’il faut mettre au placard si nous voulons survivre. La vie est cruelle, mais personne ne peut échapper à cette cruauté lorsqu’il perd l’ignorance de son cœur d’enfance.

Cette année fut la pire que j’ai dut vivre. Dès quelques jours seulement après notre arrivé à Poudlard, je me voyais séparé de mon meilleur ami. Puisque ces parents n’étaient pas des sorciers, il n’avait plus le droit de rester dans la même salle commune que les sangs-mêlés et les sangs purs. On l’envoya dans une cabane miteuse, froide et laide dans le fond du parc. Dès lors, je commençai à prendre conscience de l’importance qu’avait le sang aux yeux de la communauté magique. Moi qui m’en étais toujours foutu, moi qui y accordais si peu d’importance, je me voyais confronté à la cruauté du ministère. Toujours j’avais désiré devenir aussi grand que mon frère, que mes parents, que mes sœurs. Ce jour là, celui où ma bulle d’enfant éclata enfin, je ne désirais que la rétablir. Oublier tout les règlements, vivre comme si tout ça m’était inconnu. J’avais l’impression d’avoir perdu tout le courage que je possédais, j’aurais aimé fermer mes yeux et ne vivre que dans les bons souvenirs. Malheureusement, ce n’était pas comme ça que la vie ce passait. Au fils de l’année, plusieurs évènements vinrent bousculer mon existence jusque là tranquille. Le bal de Noël fut un choque pour moi. Ce gars qui était mort et tout ce qu’on racontait sur le fait que ce serait de la faute des nés-moldus. Pourquoi les nés-moldus au juste? Ils ne sont pas plus mauvais que n’importe quel sangs-mêlés ou sangs purs. J’en connais un bon nombre de sangs-mêlés qui ne souhaiterait rien de plus que ma disparition. Il ne s’agissait pas là d’une histoire de sang, mais bien de règlage de compte. Comme dans les films moldus avec des policiers et des escrocs. Il y a toujours quelqu’un qui est prêt à tuer pour avoir ce qu’il veut, et ce n’est pas toujours celui qui est pauvre ou noir qui le fait. Il arrive souvent que c’est celui que nous aurions pris pour le gentil tout au long de l’histoire qui est finalement le meurtrier. Et si, encore cette fois, le mal se rangeait parmi ceux que l’on croyait les gentils? Sauf que… Y en a-t-il vraiment de gentils? Comment peut-on dire qu’un groupe de personnes sont les gentils alors que les autres sont les méchants? Dans les bandes-dessinés, les méchants disent toujours que se sont les gentils qui sont mauvais alors que les gentils, et bien, ils disent le contraire. Je crois qu’il s’agit là d’une question de point de vue, comme le dirait ma mère. Lorsqu’on s’obstine avec mes sœurS ou mon frère, elle dit que c’est notre divergence d’opinion qui cause ces discussions, parce que nous avons des points de vue différents. Dans le fond, ce qui cause cette chamaille entre les sangs purs et les nés-moldus, ce n’est que la divergence de point de vue. Mais au bout du compte, ne veulent-ils pas la même chose? Que nous les reconnaissions pour ce qu’ils sont vraiment, sans préjugés. Les voir avec nos yeux d’enfants…