Ysolde n’avait guère envie de mettre les pieds à Poudlard, aller à Poudlard, c’était prendre le risque de se retrouver face à sa sœur, à son cousin, face à tous ces menteurs. Mais en même temps, elle aimait Poudlard c’était le seule endroit où elle se sentait réellement chez elle, le seul endroit où elle se sentait bien, et le seul endroit où il lui restait des personnes à aimer. Elle logeait chez son cousin Phineas depuis qu’elle avait quitté le manoir des Wilkes. Elle n’avait pas défait ses valises de l’été, ce n’était pas chez elle, du coup, elle n’avait rien eut à préparer pour partir en direction de Poudlard. Elle était monté dans le Poudlard Express et avait passé le voyage à dormir, pourtant, elle n’était plus hanter par des cauchemars, sa mémoire lui était revenue. C’était un psycomage. La vérité est plus agréable que le mensonge, même si sur le coup elle est extrêmement blessante et déroutante.

Ysolde était arrivée au château et avait rapidement déserté les dortoirs. Elle était sortie prendre l’air, elle portait son uniforme, et était parti prendre l’air au bord du lac, elle y était restée un moment, assise dans l’herbe les yeux fermé, sentant la chaleur du soleil sur sa peau bien pâle. Physiquement Ysolde avait bien changé, elle qui avait eut les cheveux presque noirs durant l’attentat se retrouvait désormais avec sa couleur originelle : le châtain clair.Elle ne savait plus très bien combien de temps elle était restée ici, mais elle décida de remonter vers le château pour aller s’asseoir sur les marches dans le Hall de Poudlard, histoire d’être un peu moins en plein soleil. Elle arpenta le pont de bois qui reliait le parc et esquissa un sourire quand elle y aperçu un visage familier : Emrys. Elle s’approche discrètement avant de se glisser à côté de lui pour s’accouder au rebord de la même façon que lui, elle était arrivée de nulle part, un grand sourire aux lèvres, elle le regarda et dit : “ Alors, on contemple notre beau Poudlard ? „ elle marqua une pause et ajouta en regardant au loin, l'air vague : “ C'est tellement bon de rentrer chez soi. „ C’était son chez elle. Poudlard était la maison, sa maison à elle, et comme on dit, il n’y a jamais d’autre endroit comme la maison, la maison est la maison, on y est bien, quoi qu’il arrive. Ici, Ysolde se sentait en sécurité. Elle ressentait cette insécurité depuis qu’elle avait quitté le domicile familial, ne sachant pas comment son père allait se venger d’un tel déshonneur, elle ne savait pas, et avait sincèrement peur, elle ne pourrait pas vivre éternellement chez Fin. Elle le regarda avant de demander pleine d’entrain : “ Alors tu as passé de bonnes vacances Emrys ? „ Elle se demandait s’il était parti en vacances. Ysolde elle n’était jamais réellement partie en vacances, jamais vraiment, car son père travaillait au ministère et ne supportait pas vraiment l’idée de rester avec deux des jours. Ysolde passait généralement ses vacances au manoir à ne rien faire ; cet été elle avait été chez les Rosier, a se remémorer des choses qu’elle avait ignoré pendant des années.

Ont à bien faient de ne plus y aller si tu n'avais pas été-là. Mais oui, ça fait du bien de rentrer chez sois. De voir tout ses visages encore souriant malgré tout.Oui, il y avait eut l’attentat, malgré tout, Ysolde se sentait ici comme chez elle, plus que jamais. Poudlard était sa maison, sa véritable maison. On dit que la maison est l’endroit où l’on se sent le mieux, on dit que l’on se sent chez soi quand on est avec les personnes que l’on aime. Ysolde n’avait pas vraiment d’amis, et n’avait pas de personne très proche, il y avait Morgana, bien sûr, et se demandait si elle pouvait compter Emrys dans les gens qu’elle aimait, d’un côté c’était troublant. Quand elle pensait à l’attentat, elle se demandait ce qu’il lui avait pris de sauter par la fenêtre. Elle se disait qu’elle aurait pu y rester, pourquoi avait-elle pu détruire la fenêtre là où les autres et les sortilèges avaient essayés. Ysolde ne savait pas ce qui c’était passé, elle avait été interrogée comme tous les élèves, et personne n’avait réussi à comprendre pourquoi elle avait réussi là où tous avaient échoué. Ysolde y avait pensé une grande partie de l’été, mais cette pensée fut rapidement éclipsé par sa famille, et ses mensonges. Et bien je devais partir en Grèce, un pays d'ailleurs très chaud avec un beau paysage si tu veux savoir. J'ai toujours accorder de l'importance pour celui-ci mais cet été, il y a eu un attenta... Donc notre avion à été annuler pour notre plus grand malheur. Donc je suis resté à la maison à constater, qu'il n'y avait pas eu assez d'eau cet été et que la température avait été bien de trop chaude pour les végétations.Elle enviait ceux qui projetaient de partir en vacances. Ysolde n’était jamais partie en vacances, quand elle avait vu la mer c’était en angleterre, et elle n’avait pas vraiment pu s’y baigner, elle était bien trop froide. Elle les enviait, ceux qui avaient vu la mer, qui avaient marché sur du sable chaud, qui avait passé d’agréable vacances loin de tout. Et toi les vacances, tout c'est bien passé? Tu as voyager?. Dit moi, c'est mon hallucination qui me joue des tours ou bien... Tes cheveux ont.. Prit une couleur différente? Ses vacances à elle étaient moins… exotique, elle n’avait pas pu caresser l’espoir de partir en vacances, le seul endroit d’où elle avait pu partir était sa maison, elle l’avait fait par choix, mais aussi par obligation. Ses vacances avaient été riche en révélation, mais elle ne tenait pas à ennuyer Emrys avec tout cela, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance, mais, elle ne voulait pas l’ennuyer, c’est tout. “ La Grèce ! Comme tu aurais eut de la chance de partir, mais c’est tellement dommage que votre « avion » ai été annulé. C’est assez chiant de rester à ne rien faire… à force on s’habitue. Ma foi, je n’ai rien fait de mes vacances non plus…„ , C’était vrai, quand elle y pensait, il avait fait une chaleur de fou. Ysolde supportait très bien la chaleur, elle aimait le chaud, la sensation du soleil sur sa peau ; d’ailleurs à cet instant, elle faisait face au soleil, qui parsemait sur sa peau une sensation de chaud, et de douceur. Elle aimait cela. Puis, elle ajouta en lui adressant un regard : “ Non, je n’ai pas voyagé, pas tu tout, je ne voyage jamais, ce n’est pas dans… l’esprit de ma « famille », les vacances. Et mes vacances, ont été… mouvementé, et riche en… révélation. C’est.. compliqué à expliquer, je ne vais pas t’ennuyer avec ça ! „ C’était vrai, elle ne voulait pas l’ennuyer avec ses histoires de famille, elle se devait pourtant de lui dire qu’elle avait enfin découvert l’origine de ses cauchemars, qu’elle avait enfin découvert qui elle était mais, si elle lui disait cela de but en blanc, cela donnait l’impression d’être la fille qui profitait de lui pour parler. Elle ne voulait pas qu’il soit uniquement là pour l’écouter, elle sentait amie avec lui, et elle éprouvait des sentiments mitigés, et étrange à son égard. Puis, elle dit alors, passant sa main avec frivolité dans ses cheveux, pour faire volé une mèche, et le regarda alors avec un grand sourire, avant de dire : “Tu n’es pas devenu complètement fou, mais… c’est ma couleur naturelle ! les cheveux noirs, trop peu pour moi, j’avais l’impression de ressembler à mon insensible de sœur, pitié. „ Ysolde avait le sourire, un sourire sincère qu’elle n’avait pas eut pendant les vacances, la vérité ne lui avait pas donné le sourire, décidément, Emrys était bien le seul à être capable de la faire sourire, et même rire. Elle fit une moue et demanda alors en passant une nouvelle dois la main dans ses cheveux – bien sur elle faisait exprès de faire comme une fille superficielle, à deux doigts d’être morte de rire quand elle dit :“ Ca te plait ? „

Rassure moi, tu sais ce qu'est un avion pas vrai? Non parceque j'ai sentis ton appuis sur ce mot. Elle le regarda très sérieusement. Non, un avion, elle ne savait pas du tout ce que c’était. Elle n’était jamais sorti des rues sorcières de Londres, elle n’était jamais allé dans le monde des moldus, c’était une sorcière pure souche, vraiment, une voiture était une chose qu’elle savait à peine définir, alors un avion… elle resta sérieuse une seconde avant de dire, et de dire à mi-voix : “ Je ne sais pas du tout c’est qu’est une avion… je suppose que c’est une chose qui permet de voyager. „ « une » avion, oui, elle ne savait pas ce que c’était jusqu’au bout. Definitivement, elle était coupé du monde moldu. Elle n’avait jamais chercher à les connaitre, on le lui avait toujours interdit de se préoccuper des moldus et de leur objet ; mais elle savait que quelques sorciers étaient fascinés par les moldus. Sincèrement, Ysolde aurait aimé faire « Etude des moldus » comme option, juste par curiosité, mais son père avait refusé. La Grèce est un pays vraiment fabuleux ! Tu savais qu'il restait encore des monuments anciens? Bon c'est sur, il y en a qui ne sont pas spécialement en bonne état mais la plupart le sont. Si cela t'intéresse, j'ai un livre documentaire sur ce pays, je pourrais toujours te le prêter. Il lui f aisait envie. Elle avait toujours voulu sortir de chez elle, toujours. Mais sans jamais le vouloir ; mais maintenant qu’elle n’était plus sous la contrainte de sa famille, elle aurait le loisir de faire ce qu’elle voulait, de voyager ou non. En tout cas, Emrys lui donnait envie de visiter ce pays, la grèce, qui avait l’air magique, dans un sens différent que le sens propre. “ J’aimerais que tu m’en dise plus, je ne connais la Grèce qu’au travers des récit de l’Odyssée, de l’Iliade et des récits de légendes sur les dieux de l’Olympe ! Il reste vraiment des monuments très ancien ? J’aimerais beaucoup tu me prête ton livre, peut être qu’il y aura une photographie d’aviron ! „ Le pire quand on est sorcier, c’est de parler de chose moldue, et de s’enfoncer. Oui, elle voulait dire « avion » et venait de dire « aviron », elle était à côté de la plaque, mais toujours le sourire aux lèvres. Elle était pas du tout au courant de la signification de ses mots chez les moldus, que voulez vous… le seul endroit moldu où elle avait mis les pieds était la gare de King Cross.

C'est une question piège? Lui demanda-t-il alors quand elle lui demandait comme il trouvait sa nouvelle couleur de cheveux. Ysolde sourit alors, en quoi était-ce une question piège ? C’était une question anodine concernant sa couleur de cheveux, elle ne lui demandait pas s’il trouvait la sorcière jolie, ou quoi que ce soit d’autre… ysolde rit alors, s’appuyant un peu plus sur le rebord, et tourna la tête, faisant légèrement voler ses cheveux, puis reposa son regard sur Emrys, disant alors : “ Pas du tout, un simple oui, ou non fera l’affaire ! „ Elle rit à son tour. Cela n’avait rien d’une question piège, rien du tout, mais alors rien du tout, du tout. Ce n’était pas son genre de piéger les gens… enfin plus maintenant, elle avait délaisser le côté sombre qui faisait parti d’elle-même, ou plutôt le côté qu’elle avait copier sur sa sœur quand elle était en manque de souvenir et de repère. Ysolde ajouta alors : “ Aller, fais pas ton timide, c’est pas trop mal non ? „ Elle était à deux doigts d’être morte de rire. Elle lui sourit. Enfin, elle pouvait sourire librement, enfin, avec lui, elle était elle-même.

Ysolde, un avion et non aviron est un moyen de transport. Au lieu que les moldus prennent leurs balais comme nous sorciers, ils ont des avions, qui à deux sortent d'ailes et deux moteurs à l'arrière. Il fonctionne grace à l'essence. Et voilà. Ah, c’était donc ça un avion, ce truc qui vole dans le ciel. Pour vous cela peut paraitre idiot de ne pas savoir ce qu’est un avion, mais pour ysolde, c’est parfaitement normal. Ysolde ne savait pas comment les moldu pouvait voyager avec ces espèces d’engins volant. Pour voyager les sorciers usaient de Portoloin, ou alors ils transplanent. D’ailleurs, Ysolde avait seulement passé son permis de transplanage cet été, avant cela ne l’avait pas intéressé, car elle ne bougeait jamais de chez elle. Elle lui répondit alors : “ Ahhhhhh, d'accord. „ Décidément elle ne comprenait pas les moldus, jamais elle ne monterait dans un géant de métal qui vole uniquement à l’aide de technologie moldu. Jamais, jamais. Elle préférait de loin transplaner, et entre nous c’était tellement plus rapide de partir en vacances de façon sorcière. Tellement plus rapide. Nous qui sommes intéresser par la faune et la flore, je pourrais te dire que parmis les deux cents espèces d'arbres qui puissent exister, en Grèce il y a le pin, l'olivier, le peuplier argenter, le sapin, le cyprès et le châtaigner. Son climat est un climat méditérnanéen tu vois ce que je veux dire? Par contre, l'inconvénient de ce pays, c'est qu'il manque beaucoup beaucoup d'eau alors qu'il reçoit en moyenne le double de pluie des autres pays méditerranéens. En faite, pour comprendre ce que je dis, il faut vraiment aller visiter ce pays, sinon c'est impossible de me comprendre. Il semblait connaitre ce pays par cœur, et il semblait réellement passionné parce qu’il disait, qu’Ysolde était captivée par ses paroles. C’est bien d’être passionnée par quelque chose, un pays est vaste, il y a tellement de chose à découvrir, cela faisait tellement envie à Ys qui n’avait jamais quitté l’Angleterre, jamais. Elle avait mis les pieds un peu partout en Grande Bretagne, mais n’avait jamais quitté l’ile, jamais, jamais. Elle aurait bien voulu voyager un peu, et découvrir le monde. C’était vrai, elle ne comprenait pas tout ce qu’il lui disait, mais… c’était intéressant et captivant. “ Et bien ! tu en connais un rayon sur la Grèce, peut être qu’un jour j’irai là bas, et je penserais à toi ! „ Peut être qu’elle irait, maintenant, elle était libre de faire ce qu’elle voulait. Oui, elle n’avait plus la contrainte de sa famille, elle n’avait plus à subir les humeurs de son père qui refusait de quitter la pays, parce qu’il se sentait anglais et ne ressentait pas le besoin d’aller ailleurs.

Ba... N... Alors là… s’il osait dire que c’était affreux, elle serait presque capable de le faire passer par-dessus le pont… non, elle rigolait, il avait le droit de penser ce qu’il voulait au sujet de ses cheveux, il était libre de penser, totalement libre. La liberté a un goût savoureux, vraiment. Elle fronça les sourcils, faisant une bien piètre méchante. Oui, elle n’était pas méchante, elle qui l’avait été pendant longtemps, sans jamais être une vrai méchante. Ce n’était qu’une simple question anodine… après si le subconscient s’en mêle, on peut chercher la véritable raison de cette question : est que Emrys la trouvait jolie ? Car, les cheveux sont souvent considéré comme un accessoire de beauté. Evidement que cela te va bien. Le naturel est toujours préférable que le superficiel n'est ce pas? Elle esquissa un sourire heureux. Cela lui allait bien… elle était contente, vraiment, aller savoir pourquoi ça la rendait heureuse à ce point… puis, elle le regarda avant de dire : “ Quoi, tu insinuerais qu’avant j’étais superficielle ?! „ Elle essaya de prendre un air très sérieux, mais bon… elle avait le sourire jusqu’aux lèvres. Elle rit alors, et détournait le regard. Elle détournait son regard d’Emrys, elle essayait de ne pas rire, elle était vraiment bien avec lui.