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can't you see ? you belong to me - cassie

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MessageSujet: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyMer 6 Juil - 18:02

„ you belong to me... “




Samuel regardait le château à l'horizon. Chaque seconde qui passait, Poudlard se rapprochait et il ne pouvait s'empêcher de ressentir une excitation qui était loin d'être désagréable. Poudlard était, comme pour plusieurs autres élèves de l'école, une seconde maison. C'était un hameau où il pouvait être en communion avec ce qu'il était, où il pouvait vivre comme il le voulait, sans les règles strictes régissant sa vie de moldue, sans la surveillance constante de son écossais de père. Poudlard était un endroit de rêve où il pouvait s'évader, s'abandonner à ses pensées et vivre une vie sans restrictions. Il regardait le château s'approcher avec une impatiente maladive, changeant de position toutes les dix secondes, comme un animal en cage qui pressent la liberté. « Arrête de bouger ou je te jure, je te cloue à ton siège, Blythe » lâcha Dahlia Weiser. Il la regarda avec amusement. « Je ne peux plus attendre ! J'attends la rentrée depuis que c'est les vacances... » Elle se mit à rire. « Tu as surtout hâte de revoir Cassandre Manccini, obsédé » trancha-t-elle avant de replonger le nez dans son livre. Et alors, pensa Samuel en souriant.

Comme chaque mois de juillet, son père le trainait de force dans les highlands écossais, où il passait deux semaines à explorer les hauts plateaux et les grandes plaines, à parler de la vie, des filles ou de choses plus sérieuses. Deux semaines où son père voulait être en parfaite communion avec son fils, profiter de chaque instant avant de le revoir partir dans son monde magique. Depuis qu'il avait cinq ans, son père l'emmenait dans la nature : avec le temps, il connaissait les highlands d'Inverness par cœur. Souvent, il s'enfuyait de bon matin, bien avant que son père se lève, pour essayer de repérer sa chouette qui le suivait partout, espérant recevoir du courrier de Dahlia ou d'Asya. Ou de Cassandre. Il en avait reçu des dizaines de la belle gryffondor. Les premières étaient comme d'habitude, emplies de phrases à double sens, alors que les suivantes étaient plus tranchantes, le menaçant de répondre ou de vivre un enfer à son retour à Poudlard. Il ne lui avait écrit qu'une lettre. Qu'une ligne : Passe de bonnes vacances.

Que pouvait-il écrire de plus ? Je t'aime ? Tu me manques ? Je ne désire qu'une chose, c'est toi ? Non, il n'aimait pas les marques d'affections et ces petits mots bateaux qui au fond ne voulait rien dire. Non, il ne pouvait rien lui avouer, même si au fond de lui, il savait qu'elle connaissait ses sentiments pour elle. Elle savait qu'il en était fou. Mais il ne pouvait pas lui avouer son amour. Il ne pouvait pas : dévoiler son cœur serait pour lui un geste inconsidéré et inconscient. S'offrir à une personne serait pour lui un acte imprudent. Il ne voulait pas perdre son indépendance, sa liberté, même au nom de l'amour. Et pourtant, il ne pouvait le nier, pendant toutes les vacances, il n'avait pensé qu'à une choses. Les bras de Cassandre autour de sa taille, son corps pressé contre le sien, ses lèvres perdues sur les siennes. « Je ne veux même pas savoir à quoi tu penses ». Dahlia le regardait d'un air amusé. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert et cela le rendait à chaque fois mal à l'aise. « Je pense aux highlands » mentit il. Dalhia referma son livre, se leva et le regarda droit dans les yeux, un sourire malicieux aux lèvres. « Et ces highlands ont une poitrine de rêve, une silhouette élancée et un visage d'ange ? » dit-elle en attrapant sa valise et en sortant du compartiment. « Je vais me changer, vieil obsédé. On se voit au festin ». Il la regarda partir. Damn you, Weiser.

Le Hogwarts Express commençait à ralentir sa course alors que la gare de Pré-Au-Lard se rapprochait. Poudlard surplombait le petit village. Dans quelques minutes, je serais enfin chez moi, pensa-t-il en se levant et en attrapant sa valise. Il sortit et remonta le couloir qui commençait à se remplir de premières années excitées, habillées en robe de sorcier d'un noir vierge de tout blason. Il porta sa main à sa poitrine. Lui non plus, n'avait pas de blason. Ou du moins, il n'en avait plus. Le train s'arrêta brusquement. Il remonta l'allée, se frayant un chemin entre les élèves et les étudiants de Poudlard et sortit de la machine de fer. Le soleil commençait à se coucher et le village était plongée dans une lumière orange chatoyante. Il entendait la voix douce de la garde chasse qui rassemblait les premières années, alors que les autres se dirigeaient vers les carrioles en direction du château. Il suivit le pas. Mais alors qu'il allait descendre les escaliers du quai de la gare, une voix qu'il connaissait si bien le stoppa dans son élan.

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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyMer 6 Juil - 20:34

    Flashback

    À la fin de l'année scolaire, j'avais été voir Sofia, lui avouant que je n'avais aucunement envie de retourner chez mes parents mais que malheureusement je n'avais pas vraiment d'autre solution. J'espérais secrètement qu'elle saurait résoudre mon problème et je n'avais pas été déçue. J'avais passé mes vacances chez la mère de ma demi-soeur, que je ne connaissais pas du tout avant cela. Après avoir été quelque peu anxieuse j'avais finalement découvert une femme tout à fait adorable, qui m'avait accueilli comme jamais on ne l'avait fait auparavant. Cela m'avait fait du bien de changer un peu d'air, de rester loin de chez moi, en sachant que je n'adressais plus du tout la parole à mon père.

    Durant cet été, ma soeur s'était mariée avec le Timothy Sweetlove. J'étais tellement heureuse pour elle ! Elle avait eu la chance de rencontrer un homme qui lui correspondait vraiment avec qui elle vivait un véritable conte de fées. Je soupirais légèrement en regardant par la fenêtre de la chambre dans laquelle je n'avais cessé de lancer machinalement des coups d'oeil furtifs durant tout l'été en espérant y voir arriver un hibou qui m'était adressé. Satané Samuel ! Il semblait ne pas vraiment s'inquiéter pour moi. Je lui avais envoyé une bonne dizaine de messages pleins de sous-entendus sans pour autant me lancer dans de grandes déclarations bien sûr et j'avais reçu pour toute réponse une simple phrase qui n'avait aucun sens compte tenu de la situation. Pas un seul "Tu me manques..." ou "Vivement la rentrée pour qu'on puisse se revoir..." rien du tout, et pourtant ce n'était pas si terrible, je ne lui demandais pas une déclaration d'amour non plus. J'avais fini par le menacer, mais cela n'avait absolument rien changé.

    Fin du Flashback

    J'étais assise dans un compartiment du Poudlard Express en compagnie de certains de mes camarades, trois garçons. À nous trois nous formions une sorte de club anti conservateur et étions pour la plupart du temps inséparables. « Cassie ? À quoi tu penses . » Sans même m'en rendre compte, j'avais le regard plongé dans le vague et mes pensées s'étaient complètement bloquées sur Samy. Pourtant j'étais en colère contre lui, comme je l'étais régulièrement d'ailleurs mais je ne pouvais ignorer cette envie de le retrouver malgré tout. Je secouais légèrement la tête. « Je... À rien du tout... » Ils n'étaient pas dupes et avaient très bien deviné mais moi j'avais trop de fierté pour avouer que je m'accrochais malgré tout à un homme qui était incapable d'avouer ses sentiments et qui s'obstinait à me garder en tant que petite amie non exclusive. Quelle connerie ! Avant qu'on ne me pose plus de question, je m'étais levée de mon siège. « Nous allons bientôt arriver, je vais me changer ! » Puis j'étais sortie du compartiment. Quelques minutes plus tard, le train était arrivé à destination.

    Je laissais passer les petits nouveaux, sur-exités à l'idée d'entrer à Poudlard. Je souriais légèrement, j'étais dans le même état lorsque j'étais entrée à Beaubâton pour la première fois, d'ailleurs dès le premier soir je m'étais fait repérer par bon nombre de professeur qui n'arrivaient pas à me faire tenir en place plus de 2 minutes. Ce n'était que la deuxième rentrée que je faisais dans l'école de sorcellerie anglaise et je dois dire que j'avais vite pris mes marques, même si j'avais été choquée de constater cette guerre de clan qui n'avait pas lieu d'être. A Beaubâton tout était beaucoup plus simple et je n'avais pu m'empêcher d'épprouver le mal du pays lors de mon arrivée dans l'école. Heureusement pour moi, j'avais fini par m'y faire et impossible pour moi de m'imaginer étudier autre part qu'à Poudlard à présent. Une fois que les premiers années urent fini de se bousculer pour sortir du train au plus vite, je me dirigeais à mon tour vers la sortie. Après avoir mis les pieds hors du train, je me stoppais et regardais l'horizon avec l'air pensif. Poudlard m'avait tant manqué. Je fermais les yeux un instant, sentant la chaleur du soleil couchant me chauffer légèrement le visage. Je prenais un grand coup ma respiration, cela faisait longtemps que je ne me m'étais pas sentie aussi bien..
    Je commençais à marcher en direction des diligences lorsqu'une silhouette attira mon attention. J'avais tout de suite reconnu Samuel, même de dos. J'aurais pu le reconnaître entre mille... Je me stoppais et lançais d'une voix assez forte pour qu'il puisse l'entendre. « Tiens donc, Samuel en personne ! » J'attendais qu'il se retourne croisant les bras puis je me mordillais machinalement la lèvre inférieure lorsque je vis enfin son visage, après ses deux longs mois passés sans lui. « C'est étonnant, tu sembles pourtant avoir encore toutes tes capacités, tu n'as pas perdu un bras depuis que je t'ai vu la dernière fois... » J'avais lancé cette réplique d'un ton ironique avant de hausser les sourcils d'un faux air songeur. « Pourquoi est-ce que tu n'as pas pu m'envoyer de hibou alors ? C'est étrange... Mais bon, je suppose que tu as une bonne explication à me donner tout de même ! » Je le regardais droit dans les yeux, ne faisant pas un pas vers lui. Je n'étais pas du genre à me mettre à genoux pour qui que se soit, j'avais ma fierté et ce n'était pas à moi de faire tous les efforts du monde alors que Samuel s'obstinait à se mentir à lui-même. J'espérais qu'il finirait par se rendre compte que de toute évidence nous ressentions tous deux quelque chose de fort l'un pour l'autre et pour cela j'avais prévu quelques plans qui finiraient peut-être par le brusquer, histoire qu'il ne s'en rende pas compte trop tard, quand j'aurais fini par lui faire une énorme crise de jalousie en le voyant une fois de plus dans les bras d'une autre fille. Je me faisais violence pour ne pas être jalouse mais si je m'écoutais, j'aurais fait vivre l'enfer à chacune des filles qui s'approchait trop près de celui que j'aimais. C'était mon Samuel, ma tête de mule à moi, et à personne d'autre...

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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyMer 6 Juil - 21:39


« Tiens donc, Samuel en personne ! » Il resta quelques instants dans la même position, un pied sur le quai, l'autre sur la marche qui l'aurait conduit sur le chemin des diligences. Il sourit et se retourna. La voix de Cassandre Manccini résonnait encore dans sa tête lorsqu'elle s'avançait vers lui, secouant sa tête. Ses cheveux se balançaient derrière elle et la légère brise qui soufflait porta à ses narines l'odeur si attrayante de la Gryffondor. Il s'arma de courage afin de ne pas sauter littéralement sur elle. « Cassandre » dit-il simplement d'un ton neutre en la dévisageant. Elle était légèrement plus petite que lui, ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules et ses yeux noisettes l'hypnotisaient à chaque fois qu'il plongeait son regard en elle, si bien qu'il avait très vite appris à soutenir que quelques instant seulement le regard de la jeune femme. Elle mordillait sa lèvre inférieure, comme souvent, et il sentit la chair de poule s'emparer de son corps. « C'est étonnant, tu sembles pourtant avoir encore toutes tes capacités, tu n'as pas perdu un bras depuis que je t'ai vu la dernière fois... Pourquoi est-ce que tu n'as pas pu m'envoyer de hibou alors ? C'est étrange... Mais bon, je suppose que tu as une bonne explication à me donner tout de même ! »

Il étouffa un rire nerveux et baisse les yeux. Il savait qu'un jour ou l'autre, elle allait lui tomber dessus et qu'il allait devoir lui expliquer le pourquoi du comment. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit le premier jour. Que devait-il faire ? Lui mentir et inventer une histoire qui tiendrait sûrement la route, mais qui serait en inadéquation avec ce qu'il ressentait ? Ou lui dire la vérité ? Il soupira. Il voulait simplement passer sa main dans ses cheveux, tenir sa joue dans la paume de sa main... « J'ai encore toutes mes capacités, ne t'inquiète pas pour moi » commença-t-il en remonta sur le quai et en posant sa valise. Les élèves descendaient encore la plateforme vers les diligences et étaient obligés de contourner Samuel et Cassandre qui se trouvaient au beau milieu du passage. « En ce qui concerne les hiboux... Oh, enfin, tu connais mon aversion pour les volatiles, je ne supporte pas tout ces piaillements et ses coups de bec. Et je suis très mauvais pour soigner ces bestioles » dit-il en pensant à Rhaego, son hibou qui devait sûrement être en chemin pour la volière. Il savait que ce mensonge n'allait pas fonctionner. Il devait passer à la vitesse supérieure, pour qu'elle arrête de poser des questions et que la lionne se calme.

Elle refusait d'avancer davantage vers lui. Il fit un pas en avant, les yeux fixés sur une mèche de cheveux rebelle. Il fronçait les sourcils l'air préoccupé. « Ne bouge pas » dit-il d'une voix douce. Il s'avança encore un peu plus et il tendit la main vers le visage de Cassandre. Délicatement, il remis la mèche de cheveux derrière l'oreille de son amie. Il baissa sa tête pour être au niveau de Cassandre il sourit. Il fit glisser sa main jusqu'à la joue de la jeune fille. Ses entrailles se mirent à brûler sous le contact peau contre peau. Mais il savait très bien ce qu'il faisait. Il devait lui donner un peu d'affection, mais pas trop. Il caressa la joue de Cassandre, avant de s'arrêter brusquement et de la tapoter délicatement, comme il l'aurait à une quelconque amie. Mais Cassandre n'était pas qu'une quelconque amie et elle n'apprécierait sûrement pas. « Mais tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? » dit-il d'un air amusé avant de briser le contact et de placer sa main sur sa nuque. Il sourit.

Elle savait qu'il n'aimait pas les effusions d'affection, les étreintes interminables, les baisers langoureux. Elle savait que Samuel n'était pas du genre à s'attarder avec ce genre de choses, au risque de paraître brusque. Mais elle savait par dessus tout qu'il adorait jouer avec ses sentiments, brouiller les pistes, se cacher derrière une façade impénétrable tout en lui donnant quelques pistes pour ne pas la laisser démunie... Il s'en voulait d'être ainsi, il en voulait à son père de l'avoir donné cette éducation. « Un homme doit cacher ses sentiments, il ne doit pas laisser transparaître ce qu'il ressent, car c'est une faiblesse ! » lui disait-il.

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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyMer 6 Juil - 22:35

    « Cassandre » Il s'était retourné le sourire aux lèvres, ce sourire qui m'avait tant manqué pendant ses deux mois. Samuel n'avait pas un caractère facile à cerner et n'était pas toujours facile à vivre, il ne dévoilait jamais ses sentiments, n'avait que très peu de marques d'affection à mon égard et avait cette énervante habitude de fricoter à gauche à droite en ayant peur de s'attacher vraiment à quelqu'un. J'avais loin d'avoir un caractère facile moi-même et les prises de bec entre lui et moi étaient constantes, voire habituelles. Pendant un moment j'avais tenté de faire une croix sur lui, essayé de l'oublier puisque malgré les apparences, je souffrais parfois de ce comportement, mais rien à faire... Je l'aimais... Ce maladroit, handicapé des sentiments avec un caractère si particulier, il avait fallu que je me sois éprise de cet homme sans que je n'aie eu le temps de m'en rendre compte. Je me compliquais la vie, j'aurais pu choisir quelqu'un d'autre, une relation stable qui ne me ferait pas souffrir... J'avais entendu cela de la bouche de nombreuses personnes de mon entourage et pourtant je devenais sourde à ce genre de répliques. Je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds, je ne savais pas comment cette relation allait tourner et pourtant je savais une chose : je le voulais lui et personne d'autre.

    Je lui avais demandé des explications quant au comportement qu'il avait eu cet été et pourtant je savais déjà très bien qu'il me trouverait une excuse bidon ou qu'il changerait de conversation. Je le connaissais par coeur mais seulement, j'étais aussi très têtue, sans doute à son plus grands désarrois. « J'ai encore toutes mes capacités, ne t'inquiète pas pour moi » Je souriais légèrement puis continuais de l'observer, me demandant quelle excuse il allait bien trouver cette fois-ci. « En ce qui concerne les hiboux... Oh, enfin, tu connais mon aversion pour les volatiles, je ne supporte pas tout ces piaillements et ses coups de bec. Et je suis très mauvais pour soigner ces bestioles » Je plissais légèrement le front puis esquissais un sourire. « À ce que je vois tu es surtout mauvais pour me trouver des excuses valables... En tout cas bien essayé quand même, mais ça ne marche pas avec moi ! » Je lançais un vague regard autour de moi, voyant les élèves défiler les uns après les autres en direction des dilligences. Nous étions les seuls à être restés plantés dans le chemin à discuter comme si de rien était. Mon regard se tourna alors vers Samuel. Je me demandais pourquoi il se fatiguait encore à me trouver des excuses tout aussi invraisemblables les unes que les autres en sachant que j'étais assez maline pour ne pas le croire. C'est aussi sans doute ce qui faisait son charme, ce léger côté naïf qu'il tentait tant bien que mal de cacher.

    Il s'avança d'un pas en ma direction, l'air préoccupé. « Ne bouge pas » Il s'approcha encore un peu plus de moi et remis une de mes mèches de cheveux en place avant de descendre sa main délicatement sur ma joue puis commença à me caresser. Mon sourire s'agrandit et je le regardais à présent tendrement, savourant ce rare moment d'affection que j'avais avec le jeune homme puis tout à coup... Il s'arrêta puis me tappota la joue, comme si je n'étais qu'une simple amie parmi tant d'autres. Je soupirais légèrement, tentant tout de même de ne pas paraître trop affectée. Je n'avais qu'une seule envie : lui sauter dans les bras et l'embrasser passionnément mais c'était tout bonnement impossible. Samuel n'aimait pas le contact physique et cela aurait plus risqué de le faire fuir en courant que de lui faire plaisir. Je préférais donc le laisser venir à moi, sans le brusquer, même si les moments de tendresse se transformaient souvent par de gros moments de frustration et de solitude. « Mais tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? » Je fis mine de réfléchir, levant les yeux au ciel un instant. « Hum... Tu m'as ignoré tout l'été alors que je n'ai cessé de t'envoyer des lettres, tu n'as même pas demandé des nouvelles rien du tout donc... Si je t'en veux, mais on réglera ça plus tard, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour le faire et puis on vient de se retrouver, on va éviter de faire un scandale tout de suite, on a toute l'année pour ça ! » Je souriais. Certes j'étais toujours quelque peu en colère contre lui mais comment lui en vouloir vraiment ? C'était impossible, hors de mes capacités, après tout Samuel restait Samuel et il ne risquait pas de changer de sitôt, c'était certain.

    Je restais le regard perdu dans celui du jeune homme, sans regarder ce qui se passait autour, me fichant après du reste du monde. Si seulement il pouvait réagir, ouvrir les yeux une bonne fois pour toutes... Je me compliquais la vie mais au fond de moi je savais et j'avais toujours su que je faisais le bon choix quoiqu'il en coûterait.
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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyJeu 7 Juil - 15:17


« À ce que je vois tu es surtout mauvais pour me trouver des excuses valables... En tout cas bien essayé quand même, mais ça ne marche pas avec moi ! » Et c'est peut-être pour cela qu'il l'appréciait tant. N'importe quelle autre fille aurait accepter ce mensonge dans sa totalité, aurait passé la main dans une chevelure parfaitement peignée et lisse et aurait sourit bêtement en lui lançant des regards qui se voudraient déstabilisant. Chaque respiration qu'elle prenait, chaque mouvement qu'elle exécutait, chaque mot qu'elle prononçait, chaque sourire qu'elle feignait, tout en elle était authentique. Rien n'était surjoué. Samuel aimait les filles avec un caractère bien trempé, qui lui résistait et surtout, qui savait être patiente. Il savait qu'au fond, il la faisait souffrir, mais il attendait seulement le bon moment pour franchir le cap. Combien de temps se passerait-il ? Un jour. Un mois ? Un an. Personne ne pouvait savoir, et encore moins Samuel. Il se contenta simplement de soupirer en guise de réponse.

Le soleil derrière Cassandre commençait à se coucher et le bruit des élèves était de moins en moins perceptible. Les deux étaient plongés dans une lumière sombre et rapidement, l'astre fut camouflé par les arbres de la forêt interdite et Pré-Au-Lard ne fut plus qu'éclairé que par la faible lumière de la lune. Les lampadaires du quai s'allumèrent automatiquement, comme les lumières du Poudlard Express à l'intérieur duquel les silhouettes des agents d'entretien se dessinaient derrière les rideaux baissées. « Tu m'as ignoré tout l'été alors que je n'ai cessé de t'envoyer des lettres, tu n'as même pas demandé des nouvelles rien du tout donc... Si je t'en veux, mais on réglera ça plus tard, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour le faire et puis on vient de se retrouver, on va éviter de faire un scandale tout de suite, on a toute l'année pour ça ! » Il sourit. Des dizaines de mensonges s'accumulaient une fois de plus dans sa tête, mais il préfère répondre sur le ton de l'humour plutôt que de mentir une nouvelle fois. Toute l'année, il allait devait mentir sur ses sentiments, renouer ce qu'il ressentait et donner des fausses excuses pour expliquer pourquoi il n'était pas venu aux rendez vous fixés... « Cassandre, tu me harcelais de lettres. Je suis assez lent pour répondre, à chaque fois que je bouclais une réponse, une nouvelle lettre arrivait, je devais donc recommencer, recommencer, encore et encore... Et je présumais que si tu m'envoyais des hiboux, tu étais dans une parfaite condition physique, donc je ne m'inquiétais pas » dit-il simplement en ce balançant d'avant en arrière, se mordant la lèvre pour paraître candide et encore plus naïf, et tout simplement pour essayer de se faire pardonner plus facilement. Il reprit son sérieux. « Et ce n'est pas parce que je ne t'ai pas écrit que je n'ai pas pen- » commença-t-il, avant d'être interrompu par la voix rauque et râpeuse d'un homme qui s'approchait d'eux. « Allez, on dégage les tourtereaux, vous devriez déjà être dans les diligences en direction de Poudlard ! Le train va bientôt partir et personne n'est autorisait à rester sur la plateforme ! Ouste ! » cracha-t-il. L'agent d'entretien sauta sur une marche du train et regarda en leur direction. « Viens » dit Samuel en attrapant sa valise de la main gauche et l'avant-bras de Cassandre avec l'autre.

Il avait été interrompu alors qu'il allait avoué que Cassandre l'avait manqué. Il lança un regard en direction de la Gryffondor qui le dévisageait. Ce n'est pas parce que je ne t'ai pas écrit que je n'ai pas pensé à toi, Cassie, pensa-t-il. L'agent du Hogwarts Express était-il un envoyé divin ? Peut-être que ce n'était pas le bon moment pour lui dire qu'il avait pensé à elle chaque minute pendant ses vacances et qu'il devait garder cette révélation pour lui. Il remonta l'allée bordée d'arbres jusqu'à l'endroit où se trouvait généralement les diligences. Il se mit à rire. « Je crois bien que nous allons devoir marcher jusqu'à Poudlard, Cassandre. Les diligences sont parties » dit-il simplement en lâchant le bras de son amie et en commençant à marcher. Cassie le suivait de près. « Comment se sont passées tes vacances ? » demanda-t-il en se retournant vers elle et en souriant.



Dernière édition par Samuel Blythe le Sam 9 Juil - 12:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyVen 8 Juil - 12:29

    Nous avions une relation explosive Samuel et moi, "Suis-moi je te fuis, fuis moi je te suis..." en quelque sorte. Il était courant de nous voir nous disputer, nous prendre le bec pour un oui ou pour un non, ayant tous deux un caractère de feu, c'était impossible qu'il en soit autrement. Et pourtons je m'accrochais, encore et toujours, peut-être que cette relation me plaisait finalement, je n'aimais pas la routine, je detestais les personnes trop prévisibles et Samy était vraiment le genre de personne qu'il était tout bonnement impossible de cerner. Finalement, si l'on enlevait le fait que c'était un homme qui avait peur de ses sentiments et qui se voilait la face en allant flirter à droite à gauche, plus le temps passait et plus je me disait qu'il était sans doute fait pour moi... Même s'il avait cet insupportable comportement qui me faisait sortir de mes gonds sans cesse, je l'aimais bien ma tête du mûle... J'avais appris avec le temps à le prendre à son propre piège, à agir par rapport aux agissements du jeune homme. Une sorte de gentille petite vengeance "Made In Cassandre", il fallait qu'il sache ce que je pouvais ressentir par rapport à son manque de tact et pour cela, je le fuyais parfois volontairement ignorant même chacune de ses paroles, surtout lorsque je le croisais avec une autre fille et que cela me mettait folle de rage. J'étais jalouse, jalouse de ses minettes superficielles qui lui traînaient autour et avec qui il semblait on ne peut mieux s'entendre, trop à mon goût. J'avais beaucoup réfléchi pendant l'été et à présent je savais que le seul moyen de le faire réagir était de lui faire vivre la même chose. Il semblait détacher, n'epprouver aucune jalousie mais je savais que si les rôles étaient inversés cela ne pouvait pas le laisser de marbre. J'avais déjà un plan en tête pour cela, ça ne me faisait pas plaisir de le mettre à exécution loin de là mais c'était sans doute la seule solution. Je l'aimais et je le voulais pour moi toute seule, cette relation non exclusive m'agaçait vraiment au plus haut point...

    J'étais plongée dans son regard depuis que nous nous étions retrouvés et j'avais comme l'impression que le temps s'était arrêté. Il m'avait beaucoup manqué malgré tout et j'avais tellement attendu ce moment. « Cassandre, tu me harcelais de lettres. Je suis assez lent pour répondre, à chaque fois que je bouclais une réponse, une nouvelle lettre arrivait, je devais donc recommencer, recommencer, encore et encore... Et je présumais que si tu m'envoyais des hiboux, tu étais dans une parfaite condition physique, donc je ne m'inquiétais pas » Mon faux air fâché s'était transformé en un léger sourire. Il savait comment agir lorsque j'étais en colère contre lui et l'humour était le meilleur moyen pour me faire retrouver le sourire. « Tu es incorrigible Samuel Blythe ! La prochaine fois que tu me fais un coup pareil ce ne sont plus des gentilles lettres que je t'enverrai mais une bonne dizaine de beuglantes et tu seras tellement occupé à arranger le carnage qu'elles auront fait en explosant l'une après l'autre que cette fois-ci tu auras une bonne excuse pour ne pas avoir eu le temps de répondre. » Il prit son petit air naïf qui me faisait tant craquer. Décidément, il savait vraiment y faire avec moi, ça en devenait presque effrayant. Il reprit ensuite son sérieux. « Et ce n'est pas parce que je ne t'ai pas écrit que je n'ai pas pen- » J'avais ouvert de grands yeux, surprise. Était-il sur le point de m'avouer que je lui avais manqué ? Cela aurait bien été la première fois qu'il m'aurait avoué une telle chose... J'étais tout ouïe, prête à entendre ce que j'attendais depuis tout ce temps lorsque... « Allez, on dégage les tourtereaux, vous devriez déjà être dans les diligences en direction de Poudlard ! Le train va bientôt partir et personne n'est autorisait à rester sur la plateforme ! Ouste ! » Je me retournais vers l'homme qui venait de prendre la parole en lui lançant un regard meurtrier. Il n'aurait pas pu se traire au moins encore quelques secondes ? Quel boulet ! Il venait de tout gâcher... Je savais qu'au fond il n'avait rien voulu faire de mal mais cela n'empêche pas qu'il aurait pu s'abstenir encore l'espace d'un instant. « Viens » je me retournais à présent vers Samy, frustrée par ce qui venait de se passer mais je ne disais rien, je savais qu'il ne risquait pas de me refaire une telle révélation de sitôt et encore moins si je lui forçais la main. J'attrapais ma valise d'une main puis allais en direction de diligences.

    Nous avions remonté l'allée qui devait nous mener à destination avant de nous rendre compte que nous nous étions peut-être un peu trop attardés en discutant à la sortie du train. « Je crois bien que nous allons devoir marcher jusqu'à Poudlard, Cassandre. Les diligences sont parties » Je souris de nouveau, cela m'arrangeait en quelque sorte, c'était tellement rare que je puisse me retrouver en tête à tête avec Samuel. Nous avions commencé à marcher en direction du château, lorsque Samy reprit la parole : « Comment se sont passées tes vacances ? » Je le suivais de près et le regardais en souriant, enfin il se souciait un peu de ce que j'avais pu vivre cet été... « Plutôt bien, un peu difficile après ce qui s'est passé avant les vacances mais bon... Je n'ai pas voulu retourner chez mes parents, je n'avais pas envie de voir mon père, du coup Sofia m'a proposé de le passer chez sa mère en Italie. Ça m'a fait du bien de changer un peu d'air...» Même si Samuel n'avait pas quitté mes pensées de toutes les vacances et que j'avais bouillonné de l'intérieur en attendant des nouvelles de lui bien sûr... « Et toi alors ? Tu as passé de bonnes vacances . »
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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptySam 9 Juil - 13:01


Le destin leur jouait un tour. Il l'avait évité toutes les vacances en ne daignant pas répondre à ses hiboux et voilà qu'ils étaient réunis dès le premier jour de la rentrée et qu'il devait parcourir les deux kilomètres qui les séparait de l'entrée de Poudlard. Il pensait sincèrement qu'il arriverait à se faufiler loin d'elle afin de se porter loin de son ire, mais quelqu'un en avait décidé autrement. Il regarda le ciel, se demandant si quelqu'un tirait les ficelles de ce monde en s'amusant comme un petit fou. Ou peut-être n'était-ce que le hasard ? Si c'était cela, le hasard faisait bien les choses, pensa-t-il en se retournant vers Cassandre qui marchait derrière lui. Sa démarche gracieuse, son pas assuré, son visage si beau... Il sentait ses émotions bouillirent sous sa carapace de pierre, son cœur qui battait la chamade mais qui était dompté par la force de l'influence des mots de son père qui résonnaient en lui. L'amour c'est ta perte. L'attachement est un danger. Ne te laisse pas embarquer dans ces émotions si futiles. Leurs regards se croisèrent. « Comment se sont passées tes vacances ? » demanda-t-il. « Plutôt bien, un peu difficile après ce qui s'est passé avant les vacances mais bon... Je n'ai pas voulu retourner chez mes parents, je n'avais pas envie de voir mon père, du coup Sofia m'a proposé de le passer chez sa mère en Italie. Ça m'a fait du bien de changer un peu d'air...» Son sourire s'effaça. Les évènements du mois de juin se réveillèrent et il se rappela l'état de la grande salle et du grand hall ravagés par les flammes lorsqu'il les avait traversé la dernière fois. Samuel était dans la salle commune des Grindelmonk lorsqu'il avait entendu les trois explosions distinctes. Il avait vu les flammes lécher les murs et les sorciers qui tentaient en vain de pénétrer dans le château à la rescousse des élèves et des professeurs. Comment Snicklepitch pouvait encore s'asseoir dans le siège du directeur de Poudlard après les morts ? Son incompétence avait couté la vie à plusieurs élèves et pourtant, il restait à la tête de l'école. Et maintenant que Voldemort avait pris le ministère, la situation des Grindelmonk n'allait que s'aggraver. « Et toi alors ? Tu as passé de bonnes vacances ? » Il continuait à marcher avec quelques pas d'avance. « La routine » dit-il simplement pour résumer ses vacances. « La randonnée avec mon père pendant deux semaines, à vivre comme des vrais écossais en kilt » dit-il en se retournant et en souriant. Nul doute qu'elle allait l'imaginer avec la jupe écossaise. « Mais il y a eu les évènements du Ministère qui m'ont troublé... » avoua-t-il d'une voix sombre.

« Avec Voldemort en tant que ministre, rien n'arrêtera les sang-purs dans leur haine pour les nés-moldus. Je me suis demandais si je reverrais un jour Poudlard ou si on allait m'interdire l'entrée à la plateforme neuf trois quart. Je m'attendais à voir des sorciers du ministère bloquait le passage aux nés-moldus... Si ce n'était pas ce jour là, ce sera un jour prochain » dit-il l'air assuré. « Et Snicklepitch est toujours à la tête de Poudlard. Je pensais que ce vieux fou serait mis à la porte après les morts des élèves, mais il faut croire que le ministère ne trouve pas un autre pantin aussi influençable » ajouta-t-il en continuant de marcher. Il se retourna une nouvelle fois vers elle et sourit. « Un jour ou l'autre, il faudra se battre et crois moi, personne ne sera en sécurité » dit-il sérieusement. Il prit une grande respiration et soupira. « J'arrête de t’assommer avec cela. Je suis content que tes vacances se soient bien passées. J'ai lu dans la Gazette que ta sœur et Sweetlove se sont mariés. Comment s'est passée la cérémonie ? » demanda-t-il.

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MessageSujet: Re: can't you see ? you belong to me - cassie   can't you see ? you belong to me - cassie EmptyMer 13 Juil - 13:27

    Au début de notre relation, j'avais eu parfois l'impression de m'attacher à un mur, à une personne incapable d'avoir des sentiments, incapable de s'attacher à qui que se soit. Il m'avait fallu du temps, beaucoup de temps pour vraiment comprendre Samuel, pour découvrir l'homme qui se cachait derrière ce mur de briques, presque impossible à briser. Il avait des idées bien précises d'une vie amoureuse dans sa tête, pour lui il était tout bonnement impossible d'aimer une fille jusqu'à la fin de sa vie, de s'attacher à quelqu'un, de lui donner chaque jour des petites attentions... De vivre pour l'autre finalement... C'était son père qui lui avait mis tout cela en tête, comme quoi il était si facile d'influencer son enfant, comme l'étaient la plupart des conservateurs de l'école. Je le laissais vivre comme il le sentait, en espérant que peut-être qu'un jour il finirait par réagir... Ou non... Si ce n'était pas le cas, je savais que je ne tiendrais pas éternellement dans une relation si peu stable. J'aimais Samuel et intérieurement je n'acceptais pas le fait qu'il aille fricoter avec des autres filles, même si dès le début cela avait été clair entre nous deux : une relation non exclusive ou rien. J'appréciais ce moment en seul à seul avec lui, cela était tellement rare, Samuel fuyait les moments en tête à tête avec moi mais cette fois-ci il n'avait plus vraiment le choix, surtout que nous devions nous rendre au château à pied.
    Le jeune homme avait repris un air grave lorsque j'avais fait allusion aux évènements de la fin d'année précédente. Tout le monde était plus ou moins affecté par ce qui s'était passé et nous avions frôlé la catastrophe, deux personnes étaient décédés à la suite de ses évènements et nous avions été à deux doigts qu'une quarantaine d'élèves et professeurs de Poudlard n'y perdent aussi la vie. « Et toi alors ? Tu as passé de bonnes vacances . » Je continuais à le suivre d'un pas rapide. C'est fou comme le château paraissait être beaucoup plus loin lorsque nous faisions la route à pied... « La routine » Lança-t-il simplement avant d'ajouter. « La randonnée avec mon père pendant deux semaines, à vivre comme des vrais écossais en kilt » J'esquissais un léger sourire en l'imaginant avec une jupe écossaise, surtout en me remémorant les traditions qui voulaient qu'il ne porte absolument rien en dessous... « Mais il y a eu les évènements du Ministère qui m'ont troublé... » Je perdais tout à coup le sourire. Je ne le montrais pas mais je m'étais fait beaucoup de soucis pour lui cet été, en voyant le nombre de nés moldus décédés ou gravement blessés et la situation qui se dégradait peu à peu. Il était difficile à présent de garder l'espoir que la situation finirait par s'arranger...

    « Avec Voldemort en tant que ministre, rien n'arrêtera les sang-purs dans leur haine pour les nés-moldus. Je me suis demandais si je reverrais un jour Poudlard ou si on allait m'interdire l'entrée à la plateforme neuf trois quart. Je m'attendais à voir des sorciers du ministère bloquait le passage aux nés-moldus... Si ce n'était pas ce jour là, ce sera un jour prochain » Je soupirais légèrement, sachant très bien qu'il avait raison dans le fond. « Et Snicklepitch est toujours à la tête de Poudlard. Je pensais que ce vieux fou serait mis à la porte après les morts des élèves, mais il faut croire que le ministère ne trouve pas un autre pantin aussi influençable » Il se retourna et me regarda. Cela m'arrivait rarement mais de l'appréhension se lisait dans mon regard. J'avais peur pour les nés moldus, j'avais peur pour lui en particulier et quoi que l'on fasse on ne pourrait pas changer grand-chose dans tous les cas... « Un jour ou l'autre, il faudra se battre et crois-moi, personne ne sera en sécurité » Se battre... C'est ce que je ne cessais de faire dans mon coin depuis mon arrivée à Poudlard, me battre contre cette injustice, me battre pour des personnes qui subissaient des choses qu'ils ne méritaient pas... « Crois-moi, s'ils t'avaient empêché de revenir à Poudlard. » Je me reprenais : « Enfin, je veux dire... S'ils avaient empêché les nés-moldus de revenir à l'école, je n'aurais pas laissé passer ça et Poudlard aurait été mis à sac en moins de temps qu'il aurait fallu pour le dire. » Je fronçais légèrement les sourcils d'un air dur et déterminé puis regardait Samuel plus tendrement. « Jamais je ne laisserai de telles injustices continuer de perdurer en restant les bras croisés et je suis sûre ne pas être la seule... Si une rébellion commence à une petite échelle elle peut vite prendre de l'ampleur, il ne faut pas perdre espoir. » J'essayais de rester positive même si ce n'était pas toujours facile. Si nous nous laissions abattre nous étions fichus et il était hors de question de se laisser faire, quoi qu'il arrive. « J'arrête de t’assommer avec cela. Je suis content que tes vacances se soient bien passées. J'ai lu dans la Gazette que ta sœur et Sweetlove se sont mariés. Comment s'est passée la cérémonie ? » Je reprenais tout doucement le sourire en me sortant ces quelques mauvaises idées de la tête, Samuel était là, c'était le principal pour le moment. « Tu ne m'assomes pas Samuel, sinon tu sais que je te l'aurais dit, tu me connais ! Oui ma soeur et Timothy se sont mariés, ils ont fait deux cérémonies, une intime en Italie et une autre en Angleterre, c'était sublime, je les envierais presque...» Lançais-je le regard dans le vague l'espace de quelques instants avant de me resaisir et de regarder de nouveau Samy, les pieds sur terre.
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