Ma journée avait été extraordinaire. Enfin, c'était une bonne journée. Les cours s'étaient très bien passés. Pour une fois depuis le bal, je me sentais bien. En plus avec Daegan on avait encore fait un raid au cuisine comme chaque jour d'ailleurs mais aujourd'hui on s'était surpassé. Enfin, ça ne doit pas vous intéresser alors on va parler d'autre chose. A la fin de notre dernier cours, Dae et moi sommes sortis dans le parc. Nous avons retrouvé Danitza et une autre fille. Ce jour là, il faisait très très chaud ce qui était bizarre en début d'automne mais en même temps, cela faisait énormément de bien. J'avais enlevé ma veste quand je suis sortie. La chaleur du soleil sur ma peau me faisait un bien fou. Avec les filles nous nous sommes mises à discuter et bien entendu à rire. On se fichait de gêner les autres surtout que quand on nous connaissait, on savait qu'ensemble nous étions incontrôlable. Je décidais cependant de me rendre en lisière de forêt. Je devais retrouver Schuyler pour le rassurer. La pleine lune se rapprochait dangereusement un peu plus chaque jour et le pauvre commençait à stresser. Depuis plusieurs jours, je ne lui avais pas accorder beaucoup de temps alors du coup, je me faisais énormément de soucis pour lui. C'est pour cela que je lui avais donné rendez-vous en lisière de forêt à notre endroit favoris. Quand on me connaissait, on savait que j'aimais beaucoup être dehors. Je devais donc abandonner mes amies pour aller rejoindre Monsieur Lestrange. C'était étrange de penser que lui aussi faisait partie de cette famille de fou surtout qu'il était très gentil comparé aux autres, renfermé mais gentil. Je marchais tranquillement vers mon lieu de rendez-vous quand je le vis allonger dans l'herbe. Je souriais en me mordant naturellement la lèvre inférieure, une de mes nombreuses manies. Mes cheveux passèrent du blond cendre à un châtain très clair. Je lui souris également avant de lui dire pour attirer son attention : « Alors on bronze chéri ? Attention aux coups de soleil. » Je levais un sourcils avant de rire. Je m'assis à côté de lui et m'allongea également, essayant de me caler dans ses bras. On n'a pas toujours été les meilleures amies du monde en bon terme mais j'avais toujours su que je l'aimais et qu'il serait le vrai amour de ma vie, le premier et certainement le dernier. Notre séparation de l'année passée m'avait fait réfléchir à ma façon d'agir. Je voulais m'améliorer mais je savais que je ne devais pas toujours déranger mon Reed. Lui aussi avait des amis et lui aussi devait avoir beaucoup de devoirs. Alors j'avais décidé de m'entourer de gens que j'appréciais en toute amitié bien entendu. Chaque personne doit faire ses choix dans la vie et en subir les conséquences. Par exemple, j'avais décidé de ne plus être la fragile petite Lana que tout le monde prenait pour une cruche. Je voulais être plus forte et pour le moment, je ne me débrouillais pas trop mal. Je m'allongeais alors auprès de lui et regardais le ciel. « Tu m'as manqué mon coeur, même si nous nous sommes vu hier soir. » Oui bon d'accord, je n'étais qu'une fille fleur bleue et alors . « Bon qu'est-ce qu'il se passe je peux savoir pourquoi tu fais la gueule ? » Je lui jetais en regard en coin. Je me relevais et regardais tout autour de nous. Je ne voulais pas ma fâcher avec lui aujourd'hui. Je voulais profiter d'un moment de quiétude mais apparemment ce n'était pas possible. Je m'asseyais et passais mais mes mains dans mes cheveux. Ils étaient noir, aussi noir que l'ébenne. Je sentais venir la dispute mais je ne pouvais rien faire pour l'éviter. Je n'aurais pas dû m'assoir, ça devenait de plus en plus évident.

Il y a des jours où Reed était de très bonne humeur, et ceux où il était d’humeur exécrable. On pourrait dire qu’aujourd’hui était la seconde catégorie de jours, il était d’une humeur affreuse, et il ne valait mieux pas croiser son chemin. Tout avait commencé quand ce crétin d’Herondales lui avait balancé des remarque dans un couloir au sujet de sa copine Lana – là, heureusement que Mattie l’avait empêché de lui mettre la tête au carré. D’ailleurs il était étonné que Mattie l’empêche de faire une chose pareil, quel connard de Herondales, un jour il aurait sa peau, que Mattie s’interpose ou non, il ne savait pas ce qu’elle avait à le protéger comme ça, il ne méritait certainement pas ça. Il avait mentionné Lana dans ses propos, et un certain s Weasley, il n’en avait pas fallu plus à Reed pour tirer la gueule à Mattie toute la matinée, lui en voulant sérieusement de ne pas avoir pu en mettre une à ce con par sa faute. Après les cours de la matinée, il était allé dans le dortoir chercher la gazette qu’avait évoquée la crétin de griffondor. Et là, c’est la drame.

(…)

Il était assit dans le parc, furieux. Non, furieux, le mot n’était pas assez fort. Il était hors de lui, non mais. Il apprenait par cette stupide gazette que sa Lana trainait avec Nelson Weasley, le serpentard. Et en plus, ils allaient dans la forêt interdite, ensemble. C’était le bouquet final ça. Il était assit dans l’herbe, penseur. Alors on bronze chéri ? Attention aux coups de soleil. Quand on fulmine à propos de quelqu’un… on finit toujours par le voir arriver, la voir en l’occurrence. Lana, sa petite amie, après ce qu’il venait d’apprendre sur elle dans le gazette, croyez-moi, il n’avait guère envie de converser avec elle… en fait, si tient, histoire qu’ils règlent leurs comptes. Décidément, avec Lana rien n’allait jamais, ils étaient toujours entrain de se prendre la tête, toujours entrain de s’engueuler, tout le temps, sans arrêt. Elle s’assit alors à côté de lui, il rétorqua alors : Je ne bronze pas, je pense. Il était assez froid, en fait non, il était plus que froid, il était cassant. Il tirait la tête, cela se voyait de loin ; Lana et Neslon, et ce crétin d’Herondales, et mattie qui prend presque sa défense, c’était une journée de merde, une vraie journée de merde. Elle poursuivit alors : Tu m'as manqué mon coeur, même si nous nous sommes vu hier soir. Il ne répondit pas, il avait juste envie de dire « et je t’ai manqué pendant que tu étais dans la forêt interdite avec neslon weasley, tu sais le gars qui maltraite les sangs purs. » non, mais il se retint, ce n’était pas la meilleure façon de régler les choses. Il s’efforça d rester calme. Pour lui rester calme était une sacrée épreuve. Reed était assez impulsif quand on y pensait. Reed était quelqu’un qui n’accordait pas sa confiance à la légère, pas du tout même. Il avait assez peu de personne dans son cercle d’amis pour en témoigner. Il lui restait sa tante comme famille, ses sœurs, et une poignée d’amis. Mais, si Lana commençait à trainer avec un garçon dans les bois, il n’allait pas rester les bras croiser bien longtemps, il détestait qu’on se foute de lui, comment régirait Lana si il allait faire un tours dans les bois avec une jolie blonde ? Mal, sans doute.Bon qu'est-ce qu'il se passe je peux savoir pourquoi tu fais la gueule ? Ah, ça c’était la meilleure. Va-y fait l’innocente, pensa-t-il alors. Il commençait sérieusement si elle jouait réellement un rôle quand il l’avait surprise dans les bras de Rosier – le connard – là, elle se payait sa tête vraiment. Là, il n’allait pas pouvoir retenir sa réponse cinglante longtemps. Non, là, il n’y arriverait pas. Reed pouvait être le pire des connards quand il le voulait, oui, il savait être un gros connard sans cœur et avec le mot qui fait mal, c’était lui. Avec les serpentards et les conservateurs comme l’idiot d’Herondales, il était méchant, même très méchant. Je fais pas la gueule, pas du tout. Je me demandais juste comme j’allais inviter Ysolde Wilkes a venir faire un tours avec moi dans la forêt interdite ce soir. Non, il était affreusement méchant. Si elle ne comprenait pas, il irait franco, et lui dirait quelques chose du genre « ça va, avec neslon ? Nan, je veux juste savoir si on est toujours ensemble, ou pas d’ailleurs, je ne suis pas très ouvert plan à trois. » Mais, ça, c’était ce qu’il dirait suivant ce qu’elle répondrait. Il la regarda enfin, la premier regard qu’il lui accorda. Il avait choisi le nom d’une fille au hasard, de préférence un serpentarde Blonde, au pire, si elle continuait, il lui parlerait de Morgana. Là, il était furax.

Je fais pas la gueule, pas du tout. Je me demandais juste comme j’allais inviter Ysolde Wilkes a venir faire un tours avec moi dans la forêt interdite ce soir. Allez Lana prend toi ça dans les dents. Mais qu'est-ce que j'avais fait au bon Dieu pour avoir une vie aussi détestable en ce moment. Je m'asseyais dans l'herbe et je regardais en face de moi. Il ne fallait pas que je m'énerve. Je devais rester calme, il était apparemment jaloux, je devrais bien le prendre non ? Et pourtant je n'y arrivais pas. Il refusait que je sois une fille jalouse et moi je ne devais rien dire quand monsieur me piquait une crise comme ici. Je soupirais un peu et je me retournais en lui disant gentiment. Si tu veux prendre des cours de défense contre les forces avec Ysolde Wilkes je n'y vois pas d'inconvénient mon chéri. je le regardais tendrement. Je ne voulais pas me fâcher avec lui, pas aujourd'hui. J'avais appris beaucoup de chose depuis le début de mon année scolaire à Poudlard. Je n'avais plus le droit de parler à mon parrain parce que je ne comprenais pas ce qu'il traversait. Mon meilleur ami était un peu bizarre en ce moment et en plus un Grindelmonk n'arrêtait pas de me regarder sans me dire pourquoi il était aussi bizarre avec moi. Et lui Remady Magnus-Wexforth me faisait une réflexion à propos d'un rendez-vous pour un cours de défense contre les forces du mal avec un sang pur. Je le regardais et posais ma main sur sa joue pour lui dire gentiment. Moi je n'ai pas couché avec Nelson, toi par contre avec Katniss... Je lui faisais un sourire. Il pouvait très bien voir que je ne lui en voulais pas. En fait si au fond mais tout au fond de moi, je lui en voulais parce que c'était une nouvelle très fraîche que Katniss m'avait appris que récemment du coup je lui en voulais un peu mais au final, je n'en avais pas le droit. Comme nous n'étions plus ensemble je n'avais pas le droit de lui faire de reproche; Je le regardais dans les yeux et lui dit tout simplement : Ecoute Reed, je n'ai plus la force d'aller en cours de défense contre les forces du mal du coup je n'ai trouvé que cette solution pour m'améliorer. Je voyais bien qu'il n'allait pas en rester là. Il voudrait certainement savoir pourquoi j'avais dit cela. Je prenais une longue inspiration avant de m'allonger sur le dos pour regarder le ciel. Je ne voulais pas me plaindre encore une fois. Je ne faisais que cela en ce moment. Dire que je voulais être une Lana forte à croire que la vraie nature ne peut pas être combattue aussi facilement. Je suis allées voir le professeur Astorg il y a deux semaines et nous nous sommes fâchés. Tu sais il est mon parrain et je l'avais vraiment énormément mais là il a tout gâché. Je fermais les yeux pour réprimer mes larmes. Je l'ai entendu. Il est mon père Reed. Le professeur Astorg est mon vrai père et ma mère me l'a caché durant tout ce temps ! Je les ai entendu s'engueuler à cause de cela. Ils pensaient que je n'étais pas là et pourtant j'ai tout entendu. Je regardais Reed et étrangement ne pleurait pas. Pour une fois je ne pleurais pas. Je disais les choses simplement sans détour tout en le regardant. Le voir me rendait plus forte. Je souris même en disant : J'ai effacé leur mémoire, enfin celle de ma mère et de celui que je pensais qui était mon père et je suis partie. J'ai pris toutes mes affaires. Maintenant il va falloir que je trouve un endroit pour dormir... heureusement qu'on a pas de vacances rapidement. Je soupirais avant de regarder le ciel et les nuages. Une larme coula de chaque côté de mon visage. J'étais mal et pourtant je restais forte. Etais-je vraiment comme ça ? J'aimais bien cette nouvelle Lana là mais je ne devrais pas avoir à cacher ma peine à Reed puisque c'était celui que j'aimais non ?

Si tu veux prendre des cours de défense contre les forces avec Ysolde Wilkes je n'y vois pas d'inconvénient mon chéri. Il doutait que la blonde de serpentard Ysolde Wilkes soit en mesure de lui donner des cours de défenses contre les forces du mal, premièrement parce qu’elle était blonde, et ensuite parce qu’elle était plus jeune que lui donc son niveau était supérieur, et troisièmement parce qu’elle était une serpentard, et il n’avait aucun cours à recevoir de cette bande de co-sanguin. Mais… attendez, pourquoi on parle de cours de défense contre les forces du mal ? Lana prenait des cours de DFCM, c’était du délire ça, pourquoi aller voir le serpentard le plus con de la terre, plutôt que lui ? Moi je n'ai pas couché avec Nelson, toi par contre avec Katniss... Ah, et Katniss, ça y est, cela devait bien sortir un jour. Il se contenta de répondre : Je crois pas t’avoir demandé ce qui c’était passé entre toi et tes ex, non ? Ça c’était bien vrai, il se fichait de ce qu’elle avait bien pu faire avec ses ex. qu’elle le veuille ou non, Katniss avait été quelqu’un d’important dans sa vie, aussi important que Lana l’était à présent, il l’avait réellement aimé, la première fois qu’il avait réellement aimer, réellement respecté, parce qu’avant Reed et les filles, ce n’était pas forcément génial, il était un type comme les autres finalement. Alors que Lana ne lui ramène pas katniss sur la table, c’était du passé, mais il tenait encore à elle aujourd’hui, on efface pas une année en couple avec quelqu’un comme ça, certainement pas. Elle l’avait accompagné à la mort de sa sœur, le lien était autre que sentimental. Ces foutues remarques sur Katniss l’énervait vraiment, il n’en dirait pas plus, il n’avait pas à s’étendre sur ce qui c’était passé alors qu’il n’était plus avec Lana, non, ça ne la regardait pas. C’était entre lui, et Katniss, tout simplement. Ecoute Reed, je n'ai plus la force d'aller en cours de défense contre les forces du mal du coup je n'ai trouvé que cette solution pour m'améliorer. Seulement cette solution ? Cette fois, Reed avait vraiment de quoi être vexé, et lui n’aurait pas été un assez bon professeur ? Il était considéré comme un fouteur de merde en cours, mais il restait intelligent, surtout en DFCM. Il était même doué en DFCM, cela le vexait un peu qu’elle ait pensé à aller voir le serpentard avant lui. Il était du genre à ne pas être trop susceptible, c’est pourquoi il laisserait courir. Je suis allées voir le professeur Astorg il y a deux semaines et nous nous sommes fâchés. Tu sais il est mon parrain et je l'avais vraiment énormément mais là il a tout gâché. Ah oui, elle lui avait dit que le professeur Astorg était son parrain, Reed ne l’appréciait pas forcément, parce qu’il était allé à Azkaban, et que mettre quelqu’un comme lui professeur cachait forcément quelque chose de louche, surtout que le ministre lui-même l’avait nommé, alors pour Reed, il fallait rester méfiant. Ainsi, Lana c’était fâché avec lui, pour Reed c’était mieux comme ça, il fallait qu’elle évite de trainer dans ses pattes, ça serait la meilleure solution dans cette histoire, ce professeur était louche. Elle ajouta ensuite : Je l'ai entendu. Il est mon père Reed. Le professeur Astorg est mon vrai père et ma mère me l'a caché durant tout ce temps ! Je les ai entendu s'engueuler à cause de cela. Ils pensaient que je n'étais pas là et pourtant j'ai tout entendu. Son père ? Ce bandit, ce voleur était le père de Lana ? Ainsi, elle avait vu sa mère et « son père » se disputer à ce sujet. Cela doit faire bizarre d’apprendre que son père, du moins celui qu’on a cru être son père toute sa vie, n’était rien d’autre qu’un imposteur. Juste un imposteur, et sa mère dans cette histoire, elle était une bien belle menteuse, Reed trouvait cela odieux de cacher une chose pareille à sa fille, odieux. Il la regarda, restant muet, puisque visiblement elle avait encore quelque chose à dire. J'ai effacé leur mémoire, enfin celle de ma mère et de celui que je pensais qui était mon père et je suis partie. J'ai pris toutes mes affaires. Maintenant il va falloir que je trouve un endroit pour dormir... heureusement qu'on a pas de vacances rapidement. Effacé la mémoire ? Elle était dingue ? Complètement dingue. C’était le genre de chose qu’il ne fallait pas faire, c’était même puni par les lois du ministère, il était certain de cela, il avait vu des affaires judiciaires concernant ce sujet. Lana allait au devant de sacré ennuis. Et… elle s’était enfuie de chez elle, avoir un père gangster ne lui allait pas du tout, pas du tout. c’était n’importe quoi, Reed dit alors : Tu es complètement dingue Lana, parler à tes parents auraient pas été plus simple que de leur prendre leur souvenir ? Tu es inconsciente, c’est interdit par la loi ! Tu sais ce que tu risque au moins ?! Il n’avait pas élevé la voix, mais il n’était pas forcément de très bonne humeur, il avait eut une sale journée. Vraiment, mais il pensait réellement que Lana était stupide sur ce coup là, vraiment. Il ajouta alors :Je pense que Bath’ ne m’en voudra pas si tu viens à la maison. Bath’, ou sa tante Bathilda, il l’adorait plus qu’il n’aurait jamais adoré sa mère, elle était plus qu’une mère, elle était aussi quelqu’un de très proche pour Reed. Il proposait à Lana de venir s’installer chez lui, le temps que tout cela rentre dans l’ordre bien sûr. Bathilda aimait bien Lana, elle ne se privait jamais d’un commentaire négatif sur les petites amies de Reed, elle n’avait pas du tout aimé Morgana Malfoy, elle avait adoré katniss, et elle aimait beaucoup Lana.

Tu es complètement dingue Lana, parler à tes parents auraient pas été plus simple que de leur prendre leur souvenir ? Tu es inconsciente, c’est interdit par la loi ! Tu sais ce que tu risque au moins ?! Oui je savais ce que j'avais fait. Oui je savais ce que je risquais. Je pouvais aller à Azkaban mais quand j'y pensais ça devait être de famille, mon père y avait été alors je devais y aller un jour. Je restais interdite devant ces mots. Je ne pouvais pas lui répondre. Il n'y avait rien à répondre à cela. Je savais mais si je lui disais cela il dirait que je suis stupide et pareil si je lui disais que je ne savais pas. Alors je préférais me taire et regarder au loin devant moi. Pour une fois je me taisais, je n'avais rien à dire. Je pense que Bath’ ne m’en voudra pas si tu viens à la maison. Là je le regardais avec de grands yeux. J'avais envie de dire oui et de le serrer dans mes bras mais quelques choses en moi me retenait. Je ne savais pas s'il le faisait pour me faire plaisir ou si c'était juste pour m'aider ou pire par obligation. Je ne voulais pas qu'il se sente obliger de m'aider. Si j'étais dans cette situation c'était de ma faute. Je n'avais qu'à pas être aussi puéril, je n'avais qu'à pas être aussi impulsive. Je n'avais pas qu'à avoir effacé la mémoire de mes parents et maintenant je me plaignais. Si j'étais dans cette situation ce n'était que par ma faute. Je ne voulais plus parler avec mon père, je n'avais plus de famille, Safire ne me parlait plus depuis notre dernière dispute, en sommes j'étais bien souvent seule. Je m'allongeais dans l'herbe et je regardais le ciel. J'avais décidé de ne plus pleurer pourtant l'envie ne m'en manquait pas. J'ai fait un choix Reed, même si c'est le mauvais je ne peux pas revenir dessus. Je dois vivre avec. J'avais dit cela tout simplement. Je n'avais pas vraiment quoi lui dire. Il avait raison, il avait tout à fait raison, je ne pouvais pas dire le contraire. Je m’asseyais sur l'herbe et je le regardais. Je baissais même la tête en rougissant. Je me sentais tout à coup coupable de lui forcer la main. [b]Je ne veux pas te forcer à m'héberger. J'avais tout simplement dit cette phrase. Elle résumait vraiment mon état d'esprit. Je ne voulais pas le forcer à être gentil alors que je ne le méritais certainement pas. Surtout que j'avais toutes les raisons pour qu'il me déteste à cet instant. Je ne lui avais pas de suite parlé de mon père, je ne lui avais pas demandé de me donner des cours de défense contre les forces du mal alors qu'il était vraiment doué dans ce cours là. Non en ce moment, je faisais vraiment n'importe quoi. Je ne rallongeais sur le sol et je fermais les yeux. Je ne voulais pas qu'il parte et c'était d'ailleurs pour cela que je posais ma main sur la sienne et que je la serrais contre la mienne. Je ne voulais pas qu'il me lâche j'avais besoin de lui et je l'aimais vraiment, je l'aimais tellement. Je lui serrais la main de plus en plus fortement. Il était vraiment l'homme que j'aimais alors pourquoi avais-je toujours peur de le déranger quand j'avais des soucis. Je voulais pourtant tout lui dire mais je ne voulais pas l'embêter. C'était ça mon problème, je pensais trop aux conséquences quand il n'y avait pas à y penser. Je fermais les yeux et je lâchais un long soupire.