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EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)

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Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

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EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) Vide
MessageSujet: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMer 10 Aoû - 16:12



La fin septembre, c’était une soirée comme les autres, réellement comme les autres. Elle trainait dehors n’ayant aucunement envie de rentrer à Serpentard, cette maison n’était plus la sienne aujourd’hui, elle s’y sentait comme une étrangère, et une étrangère qui en ses terres se sentait persécutée. Depuis la rentrée, elle qui ne faisait jamais d’escapades nocturne en faisait régulièrement pour se changer les idées, pour passer du temps avec Alecto aussi. ce soir, Alecto lui avait fait faux bond, encore collée avec le professeur Astorg, Ysolde la soupçonnait de faire exprès. Ce soir, elle était donc seule, et un peu… ailleurs. Ysolde avait toujours eut tendance à sous estimer le danger, toujours.
Elle marchait dans le parc, vêtue simplement. Depuis qu’elle n’était plus respectée, elle essayait de se fondre au maximum dans la masse. Un t-shirt cintré blanc, et un pantalon noir slim. Elle faisait dans le simple, le discret et l’efficace, moins elle portait l’uniforme de serpentard, mieux elle se portait. Elle marchait dans le parc en silence, elle adorait se promener sous la lune qui soit dit en passant était pleine ce soir. Mais la Lune n’était pas encore là, il faisait nuit, mais il n’était pas encore très tard, Ysolde se fixait toujours comme limite d’heure minuit, elle n’aimait pas être dehors après cette heure, en plus il ferait froid, car septembre touchait presque à sa fin, et déjà elle regrettait de ne pas avoir pris un petit pull. Ysolde se trouvait à l’orée de la forêt interdite. Elle n’aimait pas y mettre les pieds, elle y avait mis les pieds quelques fois mais… la dernière fois avait été douloureuse, elle y avait rencontré Ulysse en mai dernier et… les choses avaient très mal fini entre eux, Ysolde avait presque eut le nez cassé, en tout cas, il lui avait fait mal physiquement et moralement aussi. Elle poussa un long soupire en se disant que ça ne pouvait pas être pire que la dernière fois. Et elle ne risquait pas de tomber sur une réunion secrète de mangemort, elle se souvenait avoir vu sa très chère sœur assise dans le canapé de serpentard avec ses confrères du mal. Prenant son courage à deux mains, elle y pénétra. Elle savait qu’en coupant par ici, elle pouvait aller rejoindre le Saule Cogneur, ça serait la fin de sa balade.

Une heure plus tard, elle avait emprunté le passage secret du saule cogneur –elle avait été incapable de finir sa balade, trop curieuse - et s’était retrouvée dans la cabane hurlante, elle en avait profité pour faire un tour dans Pré au Lard, un petit tours, de nouveau et se redirigea vers la cabane hurlante qui faisait réellement froid dans le dos, réellement. Elle avait sa baguette en main – on est jamais trop prudent – et elle marchait d’un pas de loup. Si Sofia savait qu’elle était dehors, elle était certaine qu’elle la punirait pour le reste de sa scolarité à Poudlard, surtout s’il lui arrivait quelque chose. Mais entre nous, que pouvait bien-t-il arriver à Ysolde ce soir ? Croiser un loup garou ? Ah, ah, il n’y a pas de loup garou à poudlard, quelle drôle d’idée. Elle était bien seule, personne pour lui tirer les cheveux, ni pour lui jeter du jus de citrouille, rien, le bonheur. Elle finirait ermite si elle continuait comme ça. Elle cru être seule quand, elle tomba nez à nez avec Schuyler Lestrange – le bel inconnu de l’armoire de la bibliothèque a qui elle avait sauvé la mise face au concierge, mais qui avait cru qu’elle avait envie de lui, vous suivez ? Elle dit alors, un sourire aux lèvres : Et bien, on peine à se rencontrer à des heures décentes et dans des endroits légaux on dirait ! Elle était de bien meilleure humeur que dans la bibliothèque, moins sur la défensive peut être, et au fond d’elle heureuse de le voir, il avait hanté bon nombre de ses pensées durant la semaine, mais elle aurait préféré se couper la langue plutôt que de l’avouer.
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Dernière édition par Ysölde Fayburn-Wilkes le Mer 10 Aoû - 21:27, édité 1 fois
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Ulysse Meriadec Lestrange
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Futés, rusés, tous les qualificatifs sont bons. Nous sommes les héritiers de Salazar.

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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMer 10 Aoû - 18:20



    Vous savez comment c'est d'être une monstre ? Non, vous ne le savez pas. De détruire la personne qui nous est la plus chère au monde sans regret et sans pouvoir se contrôler ? C'est affreux, terriblement affreux. Si certains pouvaient embrasser leurs nature monstrueuse, Schuyler ne s'y faisait pas du tout. Il avait l'impression de ne plus être lui-même. Il n'avait pas vu la dernière semaine passée tellement elle était allée rapidement et tellement ses pensées avaient étés occupées par les différents tracas de la vie. Puis il y avait cette ange avec qui il avait tout gâché et qui le rongeait encore. Elle lui avait donné comme excuse bidon qu'elle préférait ne pas avoir de rendez-vous et de laisser faire le hasard. Autant dire qu'elle souhaitait ne pas le revoir, car il l'avait effrayée. Autant l'oublier, c'était mort. Ce n'était pas dans les habitudes de Schuyler de baisser les bras aussi facilement, mais il voyait cette Ysölde comme quelque chose d'innacessible. Une fille trop bien pour lui, une fille qu'il ne voulait même pas tenter d'avoir, car c'était rire de la vie que de penser qu'un monstre comme lui puisse être avec une femme pareille. Pourtant, même s'il disait n'avoir aucunes chances, elle n'avait pas quitter ses pensées de toute la semaine.

    Il ne s'était même pas rendue compte qu'il se transformerais lors du week-end. Il avait oublier de prendre sa foutue potion avec tous ses changements dans sa vie. Il avait levé les yeux au ciel pour la première fois la nuit passée. Son coeur avait fait un bon. Merde. Le lendemain, il se transformerait. C'était sa première transformation à Poudlard. Il était donc allé voir le directeur de l'établissement qui lui avait suggérer d'aller s'enfuir à la cabane hurlante. Personne n'y allait jamais. Il s'y était donc rendu en fin de la journée où sa transformation n'allait pas tarder. Il s'était assied dans un canapé et attendant patiemment. D'un moment à l'autre, il allait devenir une bête affreusement et sanguinaire. Il attendait péniblement. Un peu comme s'il attendait sa mort. Son coeur s'emballa, menaçant d'exploser alors qu'il vit une belle blonde apparaître sans la pièce. Il avait l'impression de devenir fou. Il devait halluciner, c'était impossible. Elle ne pouvait pas être ici, pas maintenant, pas ce soir. Son coeur battait la chamade pour plusieurs raisons. Parce qu'il avait les hormones profondément élevées dut à sa transformation proche et également parce qu'il avait peur. Avoir l'assurance que c'était une hallucination, il se serait levé et l'aurait embrassé à pleine bouche. Il ne pouvait se risque à cela. Il écouta à peine se qu'elle lui dit. Se levant et se dirigeant vers elle. Il posa ses mains sur les bras de la demoiselle avec douceur, rien que pour s'assurer qu'elle était bien là et que ce n'était pas son imagination. Il fixait ses yeux, il fallait qu'elle parte.

    « Tu ne devrais pas être ici. C'est dangereux. Retourne au château. Tu risquerais d'être plus que collée si... Tu m'as suivi ? » Il était paniqué. Réellement hors de lui. Il espérait seulement qu'elle n'en ferait pas tout un plat et qu'elle retournerait au château. Si elle ne le faisait pas, il allait la tuer. Littéralement. Si ce n'était pas le cas, il ne la reverrait certainement plus jamais, car elle savait qu'il n'était rien d'autres qu'un affreux monstre. Il ne voulait pas qu'elle ou que qui que ce soit la sache. Aussi longtemps qu'il le pourrait, il cacherait cette partie de lui.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMer 10 Aoû - 19:19

Ysolde aimait sortir le soir, elle commençait à prendre le goût à l’interdit, elle avait été à Pré Au Lard, parce qu’elle aimait cet endroit, quand elle avait vécu peu de temps seule avec sa mère – avant qu’elle ne la confie temporairement à sa tante Sofia – elles étaient venues à Pré Au Lard, maintenant qu’elle s’en souvenait, elle comprenait pourquoi elle appréciait ces lieux, cet endroit magnifique, il lui rappelait sa mère. Heureuse, et triste en même temps. Mais, il fallait rentrer à Poudlard maintenant, avant qu’il ne fasse trop nuit, avant qu’il ne fasse trop froid. Beaucoup d’élèves connaissaient le passage sous le saule cogneur pour se rendre à pré au lard, il y en avait un autre derrière la sorcière borgne, mais sortir du magasin de bonbon en pleine nuit n’est pas chose facile. Ysolde n’avait pas peur de grand-chose, elle avait peur de se faire renvoyer de Poudlard, car sincèrement elle ne savait pas où elle irait si cela venait à arriver, mais, pourtant elle n’arrivait pas à rester sagement dans un dortoir, où les autres filles ne l’aimaient pas. Dilemme.

Elle se retrouva nez à nez avec Schuyler Lestrange – le bel inconnu de la bibliothèque – dans la cabane hurlante. Elle voulait juste retourner à Poudlard. Elle avait refusé de le revoir par rendez-vous, préférant le hasard faire les choses, elle préférait le hasard, elle qui était dans les sciences occultes savait que le hasard avait une histoire et que le hasard n’était pas réellement du hasard, ce qui doit arriver arrivera toujours. Elle était heureuse de le revoir, décidément, ils n’arriveraient jamais à se voir dans un lieu « normal » à une heure convenable. Il semblait surpris de la voir, et s’approcha d’elle, posant ses mains sur les bras de la demoiselle, la fixant d’une façon presque effrayante. Il dit alors – elle senti un soupçon de panique dans sa voix : Tu ne devrais pas être ici. C'est dangereux. Retourne au château. Tu risquerais d'être plus que collée si... Tu m'as suivi ? Dangereux ? Pourquoi, elle le fixait, elle ne comprenait rien à ce qu’il lui disait. C’était justement dans ses plans de retourner au château, elle ne tenait pas à ce que ses camarades disent au professeur responsable de leur maison qu’elle avait découché, ces vipères étaient capables de tout – elle la première. Elle le fixait, perturbé par le fait qu’il la tienne par les bras, elle se sentait… prisonnière, et en même temps le contact physique avec lui était plaisant, même si ce n’était que ses mains sur ses bras. Non, enfin, je ne t’ai pas suivi, ça fait plus d’une heure que je me promenais à Pré Au Lard, je… je voulais juste rentrer au château. Elle le fixait, sa voix était… normale, cette fois elle n’était ni méfiante, ni méchante, mais elle était dans l’incompréhension totale. Elle le fixa avant de demander – et elle ne se débâti par pour qu’il la lâche : Toi non plus tu ne devrais pas être là, commença-t-elle à dire, pourquoi devrais-je retourner au château ? Explique moi ce qu’il y a de si dangereux, c’est dix fois plus dangereux de traverser la forêt interdite ! Elle ne comprenait pas, s’il voulait qu’elle rentre qu’il rentre avec elle, si ça le rassurait. Cette fois, elle ne dirait pas non à passer du temps avec lui, c’était le hasard, cela convenait à Ysolde. Si seulement elle savait ce qui se passait, pourquoi il voulait qu’elle s’en aille, elle comprendrait et ne ferait pas d’histoire, c’était un loup garou, très dangereux, mais ça, elle ne le savait, elle avait à peine remarqué qu’il s’agissait de la pleine lune ce soir.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMer 10 Aoû - 20:05


    EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) Tumblr_ljxsu2A0Fr1qb2xuuo1_500
    Il paniquait littéralement. Il aurait eut envie de disparaître, de transplaner il ne savait même pas où. Il fixait les yeux trop verts de la demoiselle qui ne comprenait pas sa panique. Il était déjà trop tard, son pouls c'était beaucoup trop accéléré. C'était pour bientôt, une question de minutes. Il commençait à faire beaucoup trop noir dans la cabane. Il n'avait même pas le temps de répliquer et encore moins de s'expliquer, les secondes étaient comptées. « Non, enfin, je ne t’ai pas suivi, ça fait plus d’une heure que je me promenais à Pré Au Lard, je… je voulais juste rentrer au château. » Merde, c'était de sa faute alors. Il aurait du aller s'enfermer, aller s'attacher quelque part, il ne devait faire de mal à personne, surtout pas à elle. Il se demandait encore pourquoi il restait là, figé, alors qu'il devrait être loin pour éviter de lui faire mal. « Toi non plus tu ne devrais pas être là, commença-t-elle à dire, pourquoi devrais-je retourner au château ? Explique moi ce qu’il y a de si dangereux, c’est dix fois plus dangereux de traverser la forêt interdite ! » Il n'avait pas le temps de lui expliquer quoi que ce soit. Il avala difficilement sa salive dans sa gorge trop sèche. Il ne pouvait pas transplaner, il ne connaissait pas les endroits autours. Il remonta l'une de ses mains vers le doux visage de la jeune femme. Caressant sa joue beaucoup trop douce. Son visage s'approchant beaucoup trop du sien. Il devait être complètement fou. Il allait l'embrasser ? Juste au moment où ses lèvres allaient se poser sur les siennes, quelque chose se brisa en lui. Il recula brutalement. Son coeur menaçait d'exploser, son corps avait des consultions alors qu'il tombait sur le sol.

    « COURS. » Hurla-t-il d'une voix qui n'était plus la sienne alors q'il était en pleine transformation. Il voulait qu'elle porte, que lorsqu'il n'aurait plus le contrôle de lui, elle soit vraiment loin de lui. Son corps imposant faisait de lui un loup-garou qui faisait peur à voir. Ses vêtements se déchiraient laissant apparaître des muscles surdimentionnés sous une fourrure assez courte. Des veines bien empreintes, des crocs acérés et une cruauté qui faisait peur. Tout sauf humain, tout sauf mignon. Une bête assoiffée du sang et de la chaire de la délicieuse blonde. La bête se releva enfin, levant les yeux au ciel. Elle hurla devant sa mère la lune avant de se mettre à la recherche d'une proie. Une odeur charmante et sucrée était encore suspendue dans la pièce. La bête chercha et trouva enfin vers où elle s’était enfuie, il la suivie.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMer 10 Aoû - 21:01

La jolie blonde n’eut de réponse à aucune de ses questions. Elle ne comprenait pas ce qu’il y avait de dangereux à trainer dans la cabane hurlante, vraiment, elle ne comprenait pas. Schuyler la fixait avec une détresse dans le regard qu’elle ne parvenait pas à expliquer, elle était assez de bonne humeur pour essayer de comprendre (habituellement les problèmes des autres ne la regardent pas, mais bon, ce n’était pas comme si elle était sous son charme.), il fit un pas vers elle, et caressa la joue de la sorcière, c’était agréable, elle cru un instant qu’il allait l’embrasser, elle resta immobile, ne sachant si elle allait le frapper ou non. Tout à coup – alors que s’il l’embrassait elle s’était juré de na pas le gifler – il recula vivement, le visage tordu de douleur, tombant subitement sur le sol de la cabane hurlante. La jeune femme allait se presser à côté de lui pour lui demander si ça allait, qu’est ce qui lui arrivait quand celui-ci, lui cria alors : COURS. Si elle croyait qu’il lui avait fait peur dans la bibliothèque, ça n’était rien. le son de sa voix lui fit froid dans le dos, il n’était plus le même il lui faisait peur. Il ne fallu pas longtemps à ysolde a comprendre qu’il était un loup garou, que c’était la pleine lune et qu’il fallait vraiment qu’elle prenne ses jambes à son cou. Elle le regarda, elle avait réellement peur. Elle serra sa baguette en main et se retourna, il fallait qu’elle parte d’ici, jamais son endurance ne serait mise à aussi rude épreuve.

Elle avait l’habitude de cette maison, pourtant, ça n’avait jamais été aussi dur pour elle de retrouver son chemin. Ce n’était pas bien grand, mais c’était obscure, elle ne voyait rien, elle se heurta à un meuble et du se retenir de crier – elle ne voulait pas attire la chose, enfin. Schuyler, elle tenait à vivre. Elle entendit le loup hurler, cette fois ça lui glaça le sang, elle était plus que paniqué. C’était promis, si elle s’en sortait, elle ne sortirait plus jamais la nuit à Poudlard, plus jamais. Elle se stoppa net, la porte du passage était en face d’elle, mais, dans le couloir, elle entendait du bruit, elle aurait juré que c’était... lui, ou la chose, elle ne savait plus. Elle serra sa baguette, elle était douée et rapide en duel, elle priait pour que cela dure, elle ne connaissait pas les faiblesses d’un loup garou, les cours de défenses contre les forces du mal ne l’avaient jamais intéressé, jamais. Elle pris son courage à deux mains et au bout du couloir elle aperçu le loup garou d’un geste rapide et précis elle s’écria : Incarcerem ! Des liens surgirent de nulle part et s’enroulèrent autours du loup, laissant à Ysolde le temps de bouger, et de courir un peu plus loin.

Elle n’avait jamais été aussi paniquée de toute sa vie, même pendant le bal de noel elle n’avait pas eut aussi peur, cette fois il n’y avait personne pour prendre soin d’elle, cette fois elle était seule. Elle se jeta contre la porte du passage secret, et de toutes ses forces elle tira sur la poignée. Elle tirait sur la poignée comme une malade, elle était certaine qu’elle s’ouvrait avec plus de facilité d’habitude, c’était la panique qui lui faisait faire n’importe quoi. La poignée s’actionna enfin, elle tira la grosse porte en bois et s’engouffra dans le tunnel, il fallait qu’elle atteigne le bout, une fois qu’elle aurait passé la grosse porte de pierre, et qu’elle arriverait à la refermer, elle serait en sécurité de l’autre côté, normalement. Elle courra dans le long tunnel, et elle se retourna vivement visant le loup tout juste débarrassé de ses liens et s’écria : Petrificus Totalus ! En espérant que ça marche sur les loups. La porte n’était plus très loin, elle s’engouffra dans le minuscule espace qui était entre ouvert, et une fois de l’autre côté poussa la grosse pierre de toute ses forces. S’il arrivait à passer, c’était qu’il était fort. Doucement, elle se laissa glisser contre la pierre, c’était la peur de sa vie, elle venait de fondre en larmes, incapable d’aller jusqu’au château.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyJeu 11 Aoû - 13:43


    Le loup allait commencer sa chasse. La bête c'était retournée vers la belle et salivait à l'idée d'enfoncer ses crocs sans dans sa peau et de la déchirée. Il se serait amusé comme avec une petite poupée. À la lancée sur le sol et entendre ses os craquer, ses cris que ne faisaient qu'exciter la bête d'avantage. Si Schuyler trouvait que la demoiselle était délicieuse, la bête le trouvait tout autant. Ici, pas de compte de fée. Pas de bête tombant amoureuse de la belle. Le loup-garou n'était tout simplement pas civilisé, ce n'était pas Schuyler. Il aurait tué n'importe qui se trouvant en face de lui sans en avoir conscience. « Incarcerem ! » Le loup poussa un horrible cris de rage. Attaché, cella n'allait pas durer. Sa magie était plus puissante. Elle s'était mise à courir dans le tunnel et la bête se débattait en grognant pour se défaire de sa prison de cordes. Un sorcier normal n'y serait pas arrivé, mais il était un loup-garou. Une bête affreusement puissante que même la magie, ne pouvait stopper que temporairement. La princesse était déjà loin dans le tunnel lorsque la bête s'y engouffra à sa poursuite. Il n'eut pas le loisir de courir longtemps après ses boucles blondes qui battaient l'air dans tous les sens. « Petrificus Totalus ! » Et voilà, la bête était pétrifier et sa douce proie s'engouffrait dans le noir du tunnel. Il fut pétrifier juste assez longtemps pour perdre sa trace, perdre son odeur qui s'envola du nez et de la mémoire de la bête. Il hurla, puis retourna vers la cabane hurlante pour terminer sa nuit de monstre. Le monstre alla roder dans Pré-Au-Lard et revient le ventre plein. Inconsciente de ce qu'elle avait mangée, mais elle était remplie de sang. Le lendemain, Schuyler entendrait peut-être parler d'un meurtre et se demanderait si c'était sa faute. La nuit passa et était presque terminée lorsqu'il retourna à la cabane hurlante. Le loup était retourné dans le tunnel, encore obsédé par cette proie qu'il avait perdue. Alors que ses pas avançaient, la bête disparu et laissa place à une jeune homme en tenue d'Adam. Un jeune homme épuisé et qui avait besoin de sommeil. Il tomba brutalement sur le sol. Sa bouche était couverte de sang encore frais, tout comme son ventre était remplis d'éclaboussures de sang.Il ne se rendait même pas compte. Couché sur le sol glacial, il reprenait doucement conscience et les brides de souvenirs lui revinrent. Pas de sa nuit, il n'en avait aucune idées, mais avant sa nuit. Une jeune femme était venue le voir dans la cabane hurlante.

    « Ysölde.... » S'exclama-t-il le plus fort qu'il pouvait. Sa voix était légèrement étouffée par le manque d'énergie et aussi la tristesse. Il ne pouvait pas avoir fait quelque chose d'aussi affreux.Portant sa main à sa bouche, il découvrit le sang sur sa bouche, tout comme celui sur son ventre. Il lâcha prise et se laissa reposer sur le sol. Il l'avait tuée. Il souffrait affreusement en ce moment précis. Il ferma ses yeux et des larmes silencieuses coulèrent sur ses joues. Il était un monstre, une bête donc il ne fallait pas s'approcher. Peut-être que son père avait eut raison de l'éloigner ainsi. S'il tuait quelqu'un en Bulgarie, ce n'était pas grave, mais s'il tuait un ami ou une connaissance de son père, comment ne pas avoir honte d'avoir un fils aussi monstrueux. Il restait immobile sur le sol alors qu'il commençait à avoir réellement froid. Il pouvait mourir, personne n'en serait attristé. Il était un monstre horrible et s'il ne crevait pas d'hypothermie, il s'achèverait en se lançant d'une falaise ou pire. Il ne méritait pas de vivre. Quelqu'un qui tue sans regrets et sans limite ne mérite pas la vie.

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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyJeu 11 Aoû - 14:56

La sorcière avait passé la nuit couché dans le tunnel, parce qu’elle était incapable de bouger. Pas qu’elle en soit incapable physiquement, mais elle doutait que ses jambes puissent la porter jusqu’au château, réellement. Elle était tétanisée depuis l’instant où elle avait réussi à échapper au loup, à… Schuyler. Elle n’avait pas lâché sa baguette. La sorcière n’avait pas été blessée par le loup dieu merci, elle s’était juste prise une porte dans l’épaule, celle-ci lui faisait mal désormais, et elle était tombé par terre en arrivant à passer par le passage, elle avait juste les genoux écorchés, rien de grave, elle irait voir l’infirmière, prétextant avoir fait une mauvaise chute dans les escaliers, ou peut être irait-elle voir Sofia, mauvaise idée, celle-ci lui poserait des questions. Elle avait passé la nuit comme ça, les larmes aux yeux, la peur au ventre, celle de ne jamais se réveiller.
(…)

Elle se réveilla dans le tunnel, elle était toujours là, et toujours en vie. Seule son épaule lui faisait un peu mal, enfin... mal tout court. Elle se sentait… mal, c’était surement parce qu’elle avait froid, et parce qu’elle avait passé la nuit au froid. Elle avait sans l’ombre d’un doute attrapé froid, une bonne raison pour passer une journée tranquille à l’infirmerie. Elle ouvrit les yeux, avec un peu de difficulté, elle n’était pas au top de sa forme. Elle rattrapa sa baguette qui était sur le sol. Elle se souvenait de tout, de Schuyler, qui était le un loup garou, qui avait faillit la manger. Même de jour, elle était tétanisée. Elle se leva, difficilement, les jambes engourdies, elle venait de se lever. Le jour était levé, il n’était plus question de croiser un loup garou, mais, elle restait méfiante. Elle regarda derrière elle, la porte de pierre, lourde, hyper lourde, elle était close, c’était ce qui l’avait sauvé. Elle n’arrivait pas a réaliser que le loup était Schuyler, c’était bizarre et effrayant. Elle soupira longuement, et décida d’aller pousser la pierre, pour ressortir par la cabane hurlante et passer par chez Honeydukes, ainsi, elle entrerait par Poudlard, et cela serait normal, une élève dans le château. Elle poussa la pierre de toute ses forces, craignant de faire face à Schuyler ce n’était pas comme s’il avait essayé de la manger.
Quand elle poussa la porte dans le but de rejoindre Pré Au Lard pour passer par le passage de la sorcière borgne, elle vit le tunnel du passage ou elle avait fuit. Elle ouvrit la porte en fermant les yeux – même s’il faisait jour, elle s’imaginait face à la bête. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit… Schuyler, nu, couvert de sang et il était nu. Ce fut ce qui choqua Ysolde, il était nu, nu, et nu. Bon, il était couvert de sang. Elle le fixa, en silence. Il avait essayé de la tuer. Toutefois, elle ne lâcha pas sa baguette, il lui faisait peur, d’une certaine manière, de jour il n’était pas aussi dangeureux, mais… il était terrifiant – pire que son frère – elle comprenait pourquoi sa famille l’avait exilé. Mais… elle se sentait plus proche de lui, ils étaient tout les deux différents pour leur famille, il était un loup, elle une bâtarde.
Il ne dû pas se rendre compte qu’elle était ici, elle frissonna et éternua tout à coup, bordel, elle avait attrapé froid. Elle espérait qu’il ne réagirait pas… mal. En fait, elle ne savait pas ce qu’elle attendait. Elle ne savait pas si elle allait crier, si elle allait prendre ses jambes à son cou, ou si elle allait… elle ne savait pas, elle restait immobile, tétanisé, morte de froid, enrhumé. Une journée bien pourrie commençait.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyJeu 11 Aoû - 15:52


    Mourir. Crever. Se désintégrer. C'était la seule chose qu'il désirait en cet instant. Il avait tué cette fille. Il avait tué cette inconnue.Cette magnifique fille qu'il savait pourtant plein d'avenir. Cette gamine parfaite dont tous étaient fous. S'il ne se tuait pas, il serait tué par ses admirateurs, en nombre impressionnant. Il ne se battrait même pas. Il ne se battrait même pas. Il les laisseraient arracher ses membres un à un et le frapper avec. Les larmes coulaient toujours sur ses joues alors qu'il entendait du bruit non loin. Comme si quelqu'un grattait la pierre, puis des pas. Il ouvrit ses yeux. Il vit cette ange, cette vision du paradis. Son coeur fit un bon, elle éternua. Ce n'était pas son imagination. Elle était bien en vie.

    « Tu es en vie... » furent les seuls mots qui sortirent de ses lèvres. Ses joues étaient encore emplies de larmes. Il se fichait bien d'être nu. Pour lui, ça ne comptait pas réellement. La nudité n'avait jamais vraiment été son problème. Ça lui arrivait toujours. Après avoir été cette bête ignoble, il était nu. Heureusement, il prévoyait toujours le coup et s'apportait de nouveaux vêtements. Il en avait dans la cabane hurlante, mais ils étaient bien loin d'où il était présentement. Sa baguette aussi était là-bas, il lui était donc impossible de faire revenir ses vêtements pour ne pas se dévoiler à la demoiselle et la mettre mal à l'aise. Il avait l'affreuse impression de l'avoir traumatisée. Elle ne lui parlerait plus jamais. Elle n'oserait même plus le regarder. Avec le peu de force qu'il avait, il se releva. Il devait retourner à la cabane hurlante de toutes façons. Il y tomberait de fatigue sans tarder. S'aggripant contre le mur de pierre du mieux qu'il pouvait. Il avait l'air faible tellement il avait du mal à seulement se mettre sur ses pieds. Il regardait le sol parce qu'il n'osait pas affronter le regard d'Ysölde.

    « Maintenant, tu connais mon secret. Je suis un monstre. »

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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptySam 13 Aoû - 19:30

Tu es en vie... Dit-il alors, en la regardant comme si elle était revenue d’entre les morts. Elle le regarda, d’un air suspect, il était couvert de sang, il ne croyait quand même pas avoir… tué la sorcière ? Si peut être. Ysolde avait lu quelque part que les souvenirs d’une transformation ne sont pas « facile » à percevoir, et dans certains cas, il faut même ne pas s’en souvenir, tellement c’est horrible. Elle ne trouva rien à dire, elle était là, debout, un chair et en os, bien vivante, elle respirait, elle marchait. Elle ne répondit rien et détourna la tête, bordel, il était nu. Elle l’avait regardé, elle avait vu des larmes sur ses joues, elle se disait que ça ne devait pas être facile, pas du tout même. Il devait se sentir « à part », et rejeté, elle comprenait, dans une certaine mesure, et pas pour les mêmes raisons.

Il n’était plus en loup, mais Ysolde restait craintive et apeuré, il n’y avait qu’à en juger par les cernes sous ses yeux, sa nuit avait été horrible. Elle ne sortirait plus jamais un soir de pleine lune. Beaucoup de question se bousculaient dans sa tête : comment le directeur pouvait laisser un loup garou sans plus de protection ? Pourquoi n’avait-il pas pris une potion tue-loup ? et surtout, pourquoi était-il nu comme un vers ? c’était la question à soixante milles gallions : pourquoi était-il nu. Elle tournait la tête mal à l’aise – pas qu’elle n’ait jamais vu d’homme nu, en tout cas pas dans des circonstances pareilles – vraiment, mal à l’aise. Le pire, c’est qu’il se leva, assit, ça pouvait masquer une partie de l’anatomie, debout c’était autre chose. Du coin de l’œil – sans se rincer l’œil – elle vit qu’il avait du mal à tenir debout, il avait au moins l’air aussi fatigué qu’elle. La transformation ne devait pas être de tout repos, elle se souvenait l’avoir vu souffrir au début, avant de devenir la bête sanguinaire qui avait essayé de la bouffer. Il dit alors : Maintenant, tu connais mon secret. Je suis un monstre. Un monstre. Ca ne doit pas être facile à porter. Le pire c’est de se considérer soit même comme un monstre. Ysolde ne le trouvait pas monstrueux, elle l trouvait juste victime d’une malédiction vieille de plusieurs siècles voir millénaire, il n’était pas le premier ni le dernier.

Terriblement mal à l’aise, elle murmura alors, assez fort pour qu’il l’entende, mais elle était gênée, et donc elle parlait à mi-voix : Accio vêtement Schuyler. Au moins, il aurait quelques choses à se mettre sur le dos – bien que le dos ne soit pas le centre du problème, si vous voyez ce que je veux dire. Les vêtements devaient vraisemblablement être dans la cabane, car ils apparurent rapidement, et quand ysolde les attrapa, elle les jeta – assez sèchement – sur schuyler, d’un air de dire « enfile moi ça plus vite, s’il te plait. » Elle inspira profondément, mal à l’aise, et tellement fatiguée. Quand il eut fini de mettre au moins le bas, elle l’avait vu du coin de l’œil, elle se tourna vers lui, quand même aussi rouge qu’une pivoine, et dit alors : Je… je ne te considère pas comme un monstre. Tu as juste à me dire « Désolé d’avoir essayé de te manger », et ça ira. Ca ira. Elle n’était pas certaine de ces mots, elle ne « pardonnerait » pas facilement, en fait, elle n’était pas sûre d’aller vers lui facilement après cela, c’était humain, mais de là à le fuir parce qu’il était un loup garou, ça aurait été honteux de sa part, il n’était pas un pestiféré. Ce qui l’a mettait réellement mal à l’aise, c’était qu’il ait été nu pendant au moins trois bonnes minutes, qu’il se soit mis debout sans se soucier de la gêne d’ysolde, qu’elle soit rouge comme une pivoine, mal coiffé, les yeux cerné de noir, et une mine de zombie, un mal de chien à l’épaule et les genoux écorché, et une bonne insomnie, et une peur chronique des loup garou. A part ça, tout va bien.
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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyDim 14 Aoû - 1:01

« Accio vêtement Schuyler. » Avait-elle dit, Schuyler avait compris la raison de son malaise et de ses jolies joues rosies. Il n'y avait pas vraiment fait attention. Pour lui, la nudité n'était pas réellement une chose compromettante. Tous les êtres naissaient sans vêtements, il n'y avait donc rien de plus naturel qu'une personne nue pour lui. Il avait joué au Quidditch à Durmstrang et pour lui de n'était rien que de voir le corps de ses amis dans les vestiaires. Pourtant, il y avait des gens plus prudes et à qui cela dérangeait. Schuyler allait se tourner pour lui faire dos et enlever un poids du malaise. Elle lui lança ses vêtements de surplus juste avant qu'il ne se retourne et enfile ses sous-vêtements. Il avait chaud, affreusement chaud. Son corps était encore tout en sueur et il n'avait pas du tout envie de remettre le reste de ses vêtements. La princesse allait devoir supporter de voir son torse et son dos ou de partir. Après tout, il ne la retenait pas, même s'il aurait adoré qu'elle reste toute la nuit avec lui à la cabane hurlante. Lorsqu'il eut finit de mettre son sous-vêtements, non sans peine, il s'aggripa de nouveau au mur en relevant son regard vers elle. Ysölde avait l'air aussi épuisée que lui. Pourtant, il allait la racompagner jusqu'au château, jusqu'à sa salle commune s'il le fallait. « Je… je ne te considère pas comme un monstre. Tu as juste à me dire « Désolé d’avoir essayé de te manger », et ça ira. » Il eut un léger sourire triste. Elle était brillante, affreusement brillante. Il ne comprenait pas comment elle avait fait pour lui échapper.

« Désolé d’avoir essayé de te manger. Puis permet-moi de te raccompagner jusqu'au château. Je ne suis pas la seule créature dangereuse dans les parages. »

Il mit le reste de ses vêtements sous son bras et un avec la plus infinie douceur, un pas vers elle. Lui tendant doucement sa main. Son autre main était posée sur le mur pour être bien certain de ne pas tomber sur elle. S'aurait été le début de la fin. Qu'il la plaque violemment sur le sol en tombant par dessus elle. Non, disons qu'il allait tenter de se faire plutôt distant avec elle pour un moment. Il se souvenait soudainement qu'avant sa transformation, il avait faillit l'embrasser. Parce qu'il la croyait perdue et mourrait d'envie de goûter à ses lèvres depuis le jours de leur rencontre. Il avait aussi envie de lui demander comment elle avait fait pour lui échapper. Cela pouvait par contre attendre. Si elle ne voulait pas de lui, ce serait dommage, mais sinon, pas question qu'il laisse un froid vide de conversation tout au long de leur retour au château.

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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMar 16 Aoû - 10:59

Il se rhabilla, dieu merci pense alors Ysolde. Elle n’avait jamais été très alaise avec la nudité, tant bien celle des autres, que la sienne ; quand elle faisait du quiddich, elle se changeait en effectuant des contorsions pour découvrir le moins de parcelle de peau possible, elle était extrêmement pudique, extrêmement. Elle ne se mettait pas nue pour un rien – certaines filles sont faciles, pas Ysolde. Elle fut heureuse quand il eut fini de mettre son sous vêtement, c’était tout de même moins gênant, bien que le torse nu du jeune homme reste… déstabilisant pour la sorcière. Désolé d’avoir essayé de te manger. Puis permet-moi de te raccompagner jusqu'au château. Je ne suis pas la seule créature dangereuse dans les parages. Dire qu’elle était totalement en confiance serait un pur mensonge, elle savait qu’on ne devenait pas Loup Garou par choix, et elle imaginait au combien cela devait être dur à porter se réveiller le matin se demandant quelles horreurs ont avait bien plus faire durant la nuit, elle se disait bien que cela n’avait pas l’air facile, Schuyler ne lui faisait pas peur à proprement parler, mais elle n’était pas en confiance, c’était chose dure de faire confiance, et encore plus pour Ysolde a qui on avait menti onze longues années de sa vie, aujourd’hui, elle n’accordait plus sa confiance, trop blessée par le passé.

Je ne crois pas, non. dit-elle simplement, elle savait se défendre, elle avait eut de la chance face au loup garou, mais elle savait se servir de sa baguette, elle savait même très bien s’en servir, elle était une sorcière très brillante en potion, en sortilège et en divination – sans doute parce qu’elle avait le don de double vue – et elle savait user de sa baguette rapidement, facilement et sans hésitation, son père lui avait enseigné au moins une chose vraie : si tu hésite, tu es mort. Elle s’en souviendrait, quand elle le croiserait, elle n’hésiterait pas. Je n’ai pas peur, je suis assez grande pour rentrer toute seule. Ce n’était pas faux. Schuyler découvrait la facette indépendante et intrépide de la jeune femme, et surtout sur ses gardes, elle ne voulait pas rentrer avec lui, elle ne lui faisait pas confiance, enfin… non, on ne peut pas parler de confiance, il avait essayé de la manger, tout de même. Elle le regarda, elle savait rentrer au château toute seule, elle espérait seulement ne pas croiser de professeurs, sinon, dans le meilleur des cas elle faisait perdre des points à sa maison et se trouvait avec pas mal d’heures de colle, ou pire, elle serait renvoyée. Ne crois pas que c’est parce que tu es un loup garou que je ne veux pas rentrer avec toi, je n'ai pas peur de toi, je préfère être accompagné par des gens en qui j’ai confiance. On vous avait déjà qu’Ysolde était franche et n’y allait pas par quatre chemins. Elle n’avait pas confiance en lui, c’était clair. Il était séduisant, mais de là à lui faire confiance… elle accordait sa confiance à Alecto, et aujourd’hui, avec Dahlia c’étaient les seules personnes qui avaient la confiance de la jeune femme, peut être Emrys aussi. oui, elle avait confiance en lui, il ne fallait pas lui en vouloir, elle était tout le temps sur la défensive, et ça Schuyler avait bien dû le remarquer, tant qu’il ne pose pas de question, tout va bien.

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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyDim 2 Oct - 22:38

    Je ne crois pas, non. Schuyler avait graduellement perdu espoir et affichait un air de défaite, de déception. Oui, Ysölde le décevait profondément par son refus. Justifié ou non. Rien ne justifiait un manque de courage et d'ouverture d'esprit aussi frappant. Il avait été rejeté de nombreuses fois dans sa vie et était encore très sensible au rejet. Même à notre époque, des gens on de la difficulté à accepter la différence. Particulièrement chez les sang purs, c'était une tendance à la hausse. Brillante façon d'élever des gamins pour en faire des conservateurs qui rejetterons ensuite leur propre fils pour cette cause infâme. Son coeur venait de se fermer brusquement à la demoiselle. Depuis leurs rencontre, il avait un faible pour elle. Un plus que faible même. Il pensait constamment à elle, voyait son merveilleux visage dans sa soupe. Tout cela venait de se fracasser comme un miroir échappé sur le sol en l'espace de cinq mots maladroits. Il ne voulait plus entendre parler d'elle à partir de cet instant. Elle était comme tous ses idiots de sang pur. Son joli sourire et ses yeux envoûtants l'avaient berné. Différente, il y avait cru si fort, mais il ne pouvait que constater la triste réalité. Je n’ai pas peur, je suis assez grande pour rentrer toute seule. Leurs regard se croisèrent un moment, puis le jeune homme décida de fixer le sol. Ses magnifiques prunelles ne le tourmenterait plus, jamais plus. S'en était fini. Cette histoire était morte avant même d'avoir vu le jour. Il aurait dut s'y attendre, après tout, il était un monstre. Il ne remettait toujours pas son t-shirt, il avait chaud et ne lui donnerait certainement pas la satisfaction d'être plus à l'aise. Ne crois pas que c’est parce que tu es un loup garou que je ne veux pas rentrer avec toi, je n'ai pas peur de toi, je préfère être accompagné par des gens en qui j’ai confiance. Le garçon amusant était bien loin. Il n'était plus bavard, ni charmeur, ni têtu. Il ne s'entêtait plus à vouloir raccompagner cette fille qui lui avait tant plu. Une idiote, voilà ce qu'elle était. Une sang pure qui avait des préjugés et qui n'oserait plus le regarder simplement parce qu'il était un monstre. Qu'elle y aille, qu'elle rentre seule. Il n'en avait rien a foutre qu'elle se fasse dévorer par on ne sait trop quelle créature. Il n'en avait plus rien à faire. Il hocha doucement de la tête, découragé. Il leva ensuite ses yeux vers la blondinette, faisant un pas vers elle.

    Tu peux y aller. T'es pas différente de ta bande d'idiots de sang pur. Étroits d'esprits et courant à leur perte. Un loup-garou, un monstre, une bête cruelle et sanguinaire, voilà ce que je suis et serais toujours. J'ai été idiot de croire que tu le supporterait. Que t'arriverait à faire la différence entre ce monstre et moi.

    Il hocha de la tête de nouveau, soupirant longuement en fixant ses yeux une dernière fois. Il aurait eut envie de jouer les connards et de l'embrasser avant de partir, rien que pour dire qu'il avait eut un baiser de la belle par la bête. Il n'osa pas. Beaucoup trop près d'elle pour que ce soit supportable, il se recula brusquement et lui fit dos pour commencer à marcher vers la cabane hurlante où il terminerait sa nuit. Il fit volte-face et la regarda avec un sourire triste.

    C'est dommage. Tu me plaisais beaucoup Ysölde. Pourtant, je crois que tu t’apparente plus à Ulysse que je n'ai voulu le croire.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyLun 3 Oct - 16:38

Ysolde était une fille peureuse, comment lui en vouloir ? Elle n’avait pas l’étoffe des griffondors, pas du tout même. La jeune femme était drôle, déterminé, froide, mais, le courage ne faisait pas parti de ses attributions, en ce moment elle s’efforçait de rester digne dans la douleur, elle tenait debout grâce à un étrange miracle. Elle savait que les gens la jugeait, et elle s’en fichait parce qu’on l’avait jugé toute sa vie, toute sa vie. Son père la jugeait depuis toujours, estimant qu’elle n’avait pas le droit de dessiner, ni de danser, qu’étudier serait sa seule et unique raison d’être, lui dictant sa conduite avec son jugement.

Elle ne supportait pas être jugé, mais elle ne supportait pas juger non plus. Elle n’avait pas juger Schuyler, elle ne l’avait pas traité de monstre, elle avait eut peur, mais n’importe quelles personnes normales auraient eut peur, mais… elle ne lui faisait pas confiance, non, c’était la seule chose qu’elle avait dit, elle c’était ce qu’elle pensait, il dit alors : Tu peux y aller. T'es pas différente de ta bande d'idiots de sang pur. Étroits d'esprits et courant à leur perte. Un loup-garou, un monstre, une bête cruelle et sanguinaire, voilà ce que je suis et serais toujours. J'ai été idiot de croire que tu le supporterait. Que t'arriverait à faire la différence entre ce monstre et moi. Etroite d’esprit ? Sang pur ? Non mais pour qui est ce qu’il se prenait ? Elle n’avait jamais dit qu’il était un monstre, elle n’avait jamais dis ça, elle ne l’avait même pas pensé, pas du tout même. Elle ne le trouvait pas monstrueux, du tout, c’était sa nature, on ne peut pas forcer les gens à se sentir monstrueux. Elle le fixait dubitative, et un peu perdue, voir… énervée. C'est dommage. Tu me plaisais beaucoup Ysölde. Pourtant, je crois que tu t’apparente plus à Ulysse que je n'ai voulu le croire. Il fit volte-face pour lui dire ces mots. Ysolde fulminait d’une certaine manière, et … elle fulminait totalement. Elle n’avait jamais voulu sous entendre qu’il était un monstre, elle ne l’avait jamais pensé, jamais pensée. Elle le fixa, un air presque froid et rétorqua alors d’une voix terriblement cassante : Tu crois réellement que tu es la seule personne anormale dans ce monde, la seule personne qui a l’impression d’être un monstre ? Tu ne me connais pas, tu me juge, me catégorise. Ne me compare plus jamais à un sang pur, ou tu pourrais vraiment le regretter. Vraiment. Ne t’avise plus jamais de me comparer à ton monstre qui te sert de frère, tu risquerais de ne plus être capable de parler. Elle se sentait comme un monstre, entre être une bête à poile, et avoir des visions, ysolde savait que l’un comme l’autre n’était pas une chose normale. La jeune femme aussi se sentait monstrueuse, voyant la mort, les gens, les évènements terribles, les gardants pour elle, elle se sentait monstrueuse, terriblement, mais ça il ne pouvait pas le savoir, il s’amusait à la juger sans savoir qui elle était vraiment. Elle l’avait menacé, de sa voix froide, et cassante. Elle s’était refermée comme une huitre, il l’avait jugé comme les autres, il ne valait finalement pas grand-chose. Elle aussi il lui plaisait, mais finalement, avec ce genre d’attitude, il l’avait perdu. Elle hocha la tête et poussa un soupire, en passant à côté de lui, elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet du fait d’être un monstre, pour certains les visions étaient un don, pas pour elle. Tu es juste comme ton frère : stupide. Elle hocha la tête, et traça son chemin.

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Ulysse Meriadec Lestrange
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MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMar 4 Oct - 0:25


    Décidé à la laissée la et partir vers la cabane hurlante ? Vous m'en direz tant. Schuyler ne la quittait pas des yeux et n'avait vraiment pas envie de la quitter ce soir. Il aurait voulu l'embrasser, la ramener à la cabane hurlante et veiller sur elle toute la nuit. S'excuser encore et encore, lui demander de lui raconter ce qu'il avait fait, lui faire promettre de ne plus jamais mettre les pieds dehors lors des soirs de pleine lune. Il aurait resté éveillé toute la nuit à la regarder dormir. Cette fille allait le rendre fou. Il l'avait su dès la première fois qu'il l'avait vu. Chez les Lestrange, avec son frère, elle avait occupé toute ses pensées le temps de son séjour. Il pensait même encore à elle alors qu'il était retourné en Bulgarie. Depuis qu'il l'avait revue ici, c'était infernal. Il avait même cesser de draguer aux alentours tellement elle occupait ses pensées. Tu crois réellement que tu es la seule personne anormale dans ce monde, la seule personne qui a l’impression d’être un monstre ? Tu ne me connais pas, tu me juge, me catégorise. Ne me compare plus jamais à un sang pur, ou tu pourrais vraiment le regretter. Vraiment. Ne t’avise plus jamais de me comparer à ton monstre qui te sert de frère, tu risquerais de ne plus être capable de parler. Est-ce qu'elle parlait d'elle ? Elle, un monstre ? Pas le moins du monde. Il n'y avait pas une goute de monstruosité en son être délicat. Elle le contournait, puis commençait à partir en le laissant avec un glacial : Tu es juste comme ton frère : stupide. Le jeune homme soupira longuement. Elle avait tout à fait raison. Il l'avait jugé lui aussi l'espace d'un moment et ce n'était pas bien. Elle était si belle qu'il avait éloigné l'hypothèse qu'elle ait un petit monstre en elle, comme beaucoup. Laissant son t-shirt tomber de ses mains avec son empressement pour la rejoindre et poser ses mains sur les bras d'Ysölde avec une douceur infinie.

    Attend s'il te plait... Lui demanda-t-il d'une voix douce avant de se mettre face à elle. Il savait que sa dernière chance se trouvait juste ici. Elle avait du caractère et s'il ne s'excusait pas immédiatement, il risquait de se la mettre à dos de façon définitive. Il s'agenouilla donc auprès d'elle, tenant sa main dans la sienne. Une demande en mariage, oui, voilà ce qu'on aurait pu croire qu'il allait faire. Un petit sourire craquant et charmeur trônait sur ses lèvres fines. Ses yeux brillaient alors qu'il jetait son coeur et ses tripes sur le sol rien que pour elle.

    Ysölde Fayburn-Wilkes, me ferais tu l'honneur de ... Il s'arrêta dans sa lancée pour lui accorder un autre sourire faisant fondre même les reines de glaces. De me pardonner d'être un parfait idiot, de me pardonner cette horrible nuit et me permettre de me rattraper en une autre soirée en ta charmante compagnie. Il termina en déposant délicatement ses lèvres sur la main de porcelaine de la demoiselle. Il allait peut-être se faire jeter pitoyablement, mais il ne laisserait pas tomber. Si elle avait connu son frère, elle devait savoir qu'ils n'avaient rien en commun. Schuyler était un battant et n'avait surtout pas peur de dire et de montrer ce qu'il ressentait. Il était têtu et persévérait et surtout, était dépourvu de violence.
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Ysölde M. Wilkes McFays
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EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) Vide
MessageSujet: Re: EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD. ◮ (schuyler - old school)   EYES BLACK, BIG PAWS AND IT'S POISON, IT'S BLOOD.  ◮ (schuyler - old school) EmptyMar 4 Oct - 18:40

Elle avait toujours été quelqu’un de très susceptible, en fait elle était affreusement susceptible, et surtout très capricieuse, et souvenir ou pas, c’était totalement elle : capricieuse. Enfant, elle faisait sans cesse des caprices à sa mère pour avoir ce dont elle avait envie, et après des larmes et des cris sa mère lui donnait souvent ce qu’elle voulait, et ça n’avait pas été une très bonne idée. Si elle avait un jour des enfants Ysolde se disait qu’elle ne serait pas une mère qui cèderait à tout les caprices, loin de là, mais elle ne voulait pas être trop stricte, quand elle voyait son père, cela lui faisait froid dans le dos, très froid dans le dos. Ressembler à son père était la dernière chose qu’elle voulait, la dernière. Agir comme une sang pur était quelque chose qu’elle voulait éviter à tout prix, et si un jour elle avait des enfants elle se jurait de les aimer, parce qu’une enfance sans amour c’est une enfance détruite, et elle en savait un rayon sur les enfances détruites. Mais, Ysolde n’était pas prête d’avoir des enfants pour plusieurs raisons : elle était une élève en pleine étude, elle n’avait pas trouvé le père de ses enfants et enfin elle se trouvait bien trop jeune. Elle s’était déjà vu mère, dans une vision passé qui aujourd’hui avait disparu dans un avenir où elle aurait épousé Ulysse, mais aujourd’hui la vision avait disparue, et le futur avait changé.

Elle avait tourné le dos à Schuyler, préférant fuir plutôt que d’être jugé une minute de plus. Elle entendit des bruits de pas, priant pour qu’il s’éloigne, mais non, il se rapprocha et posa ses mains sur le bras d’Ysolde qui hésita soudainement à se retourner pour le gifler – elle avait le sang chaud. Il dit alors avant de se mettre face à elle : Attend s'il te plait... Quand elle le vit s’agenouillé, elle se figea ; borde qu’était-il entrain de faire ? S’il espérait une demande en mariage, il se fourrait le doigt dans l’œil. Il avait ce petit sourire craquant qui faisait presque « fondre » - très légèrement cela va de soi – le petit cœur de glace de la sorcière. Il prit alors sa main, s’il s’avisait de la demander en mariage ou je ne sais quoi, elle ne retiendrait pas sa gifle. Il dit alors : Ysölde Fayburn-Wilkes, me ferais tu l'honneur de ... Par Merlin, elle allait le gifler pour lui remette les idées en place. De me pardonner d'être un parfait idiot, de me pardonner cette horrible nuit et me permettre de me rattraper en une autre soirée en ta charmante compagnie Il baisa délicatement sa main de porcelaine. Ses lèvres contre sa peau avaient pour effet une étrange sensation, très étrange. Elle le fixa, s’efforçant de ne pas sourire, du tout, pour garder « le côté sérieux ». Elle articula un assez froid : Lève-toi. Elle le tira vers le haut avec sa main, et la lâcha, délicatement, sans violence, sans hargne, juste parce que tenir la main d’un garçon qui n’était pas son petit ami la dérangeait beaucoup. Tu es décidément un idiot. Elle avait dit ça presque en riant, enfin avec un petit sourire dont la blonde avait le secret, et ajouta alors : Okay pour un « rendez-vous », pas un soir de pleine lune, okay ? Pas au milieu d'une bibliothèque en pleine nuit dans un endroit normalement interdit aux élèves, et habillé, merci. Elle le regarda et recula d’un pas et disant : Et maintenant, je vais essayer d’aller dormir un peu avant que le château de n’éveille, bonne fin de … nuit Schuyler Lestrange. Elle lui adressa un sourire, et tourna alors les talons, elle se rendit au château, décidé à dormir un peu, un lit l’attendait, par Merlin elle avait envie d’un lit !


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