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« Lana & Lyse' »

Lysianna venait de terminer son cours « Pour la semaine prochaine, je voudrais que vous allez dans la bibliothèque, dans le rayon 'Moldus' pour me faire un dossier sur leurs us et coutumes. Alors comme il y a énormément de choses, vous allez vous concentrer soit sur tout un pays ou un peuple. Le choix du siècle est à votre guise. Je vous laisse carte blanche. MAIS … je veux que se soit un dossier réfléchit et non fait à la dernière minute. Allez je vous lâche et bonne fin de semaine ». Les élèves universitaires, ils n'étaient qu'une dizaine, et encore, s'en allèrent en saluant leur professeur. Lyse voulait être la plus cool possible avec ses élèves, en raison du ministère de la magie qui souhaitait fermer sa matière et la rendre encore plus chèvre que d'habitude. Heureusement qu'elle avait des amis qui l'aidaient à faire en sorte qu'elle reste professeur d'études des moldus. Elle ne sait pas ce qu'elle ferait sinon. Elle voulait tellement faire apprendre à ses élèves que les moldus n'étaient pas de mauvaises personnes, idem pour les sang mêlés ou nés moldus.

Lyse sortie de son corps et abandonna sa cape de professeur. Elle avait juste gardé sa robe de professeur. Ses talons claquaient dans les couloirs, elle portait des livres qu'elle ramena à la bibliothèque. Les élèves dédaigneux de sa matière la regardaient de travers et l'insultaient à son passage. Ils étaient encore plus fou lorsqu'ils virent un sourire moqueur qui leur était destiné. Lyse s'en fichait complètement de ces petits prétentieux de rien du tout qui ne voulaient pas voir plus loin que le bout de leur nez. Elle aimait sa posture un peu désinvolte qu'elle arborait pour rendre chèvre ces élèves pourris qui se laissaient manipuler par ces sangs purs qui haïssaient les « sangs de bourbe ». Lyse descendit les marches des escaliers et s'arrêta lorsque ceux-ci bougeaient. Elle les connaissaient tous. Elle savait que certains aimaient s'animer pour rendre fou les élèves, ainsi que les professeurs. Elle arriva ensuite dans le hall d'entrée et sortie afin de prendre l'air. Elle soupira aisément et souriait. Elle marchait encore et vit au loin une petite tête qu'elle connaissait. Lana. Fille de son meilleur ami Ianton. Alias Ian. Mains dans le dos, elle arriva près de la jeune fille

« Bonjour Lana … comment vas tu ? »

Demanda-t-elle. Lysianna a été au courant de cet événement par Lana elle-même. Elle en avait même un peu discuter avec Ian' qui préférait ne pas trop aborder ce point. Elle se souvint que c'était un jour pluvieux, Lana était venue la voir « Professeur Heatherfield …. puis je vous parler ? ». Lyse était dans les couloirs, livres dans une main et une dissertation qu'elle lisait dans une autre. Elle avait observé la jeune fille et lui accorda ainsi ses quelques minutes d'attention qu'elle avait demandé. Elles s'étaient mise dans le bureau de Lyse, buvant thé et mangeant des cookies fait maison. Lana avait ainsi pu voir que plusieurs photos trônaient fièrement dans son bureau : ceux de ses parents, elle et Peyton, sa fille … Peyton et Ian … Ian et Lyse … plusieurs même et puis une de Peyton, Ian et Lyse. Lana avait cru que Peyton était la fille deMyse et de Ianton. Lysianna avait eu un sourire amusé et secoua la tête tristement. « En fait … vous allez trouvé ça très fou mais … j'ai ce besoin de vous le dire et … voilà je … suis la fille du professeur Astorg … ». Lana lui avait expliqué de A à Z les raisons et les causes de cette révélation. Elle avait ainsi demandé timidement si Lyse pouvait les rapprocher. D'un sourire, Lysianna avait accepté. Depuis, elles sont devenues très liées et amies. Lana voulait même voir Peyton et avait une fois l'occasion de voir la fille de Lyse, dans le Chemin de Traverse. Lana la trouvait si mignonne, ce qui avait fait sourire de plaisir notre jeune professeur d'études de moldus.

Aujourd'hui, Lyse était contente de voir cette jeune élève et cette jeune amie. Lyse lui fit un sourire amicale et se mit à côté d'elle sur le banc

« As-tu réussi à parler avec Ianton ? »

Demanda-t-elle en la regardant avec un faible sourire.

J'avais fait peut être une chose stupide mais j'avais eu besoin de me confier à quelqu'un qui connaissait bien mon père. J'avais eu beaucoup de mal à accepter que mon parrain soit mon père. Pas que je ne voulais pas qu'il soit mon père bien au contraire. C'était juste que mon univers tombait en ruine. J'étais partie de chez mes parents enfin plutôt de la maison familiale car je ne m'y sentais plus à l'aise. J'avais emménager chez Reed le temps que je trouve un endroit où dormir et je m'étais confié au professeur Heatherfield parce que je pensais qu'elle était la seule personne qui pouvait m'aider ou du moins m'écouter sans dire un mot. Elle avait fait cela très bien. Je lui avais tout dit, absolument tout dit. Et encore aujourd'hui elle était là. Je ne savais pas comment je pourrais la remercier de ce qu'elle faisait pour moi. Je trouverais bien un moyen mais pour le moment j'avais encore du mal à trouver comment lui rendre la monnaie de sa pièce. « Bonjour Lana … comment vas tu ? » J'étais assise sur un banc dans la cours intérieure. Je relevais les yeux vers elle et je lui souriais. Nous étions devenus de grandes amies toutes les deux. J'avais vu sa fille une fois au chemin de traverse et je l'avais trouvé trop mignonne. A vrai dire si j'avais eu le choix d'avoir une petite soeur j'aurais aimé en avoir une exactement comme elle. Pareil, Lysianna était comme une grande soeur pour moi. Pas comme une mère parce que j'en avais une et je ne voulais plus avoir de nouveau des désillusions à propos de l'amour maternel ou de toutes ces choses là. Je lui souriais doucement avant de répondre. Je vais plutôt bien merci. J'ai eu de bonnes notes aujourd'hui et puis j'ai même réussi plusieurs sorts du premier coup. Je ne savais pas pourquoi je lui disais cela mais j'avais besoin de parler de ces choses là avec quelqu'un et j'avais beaucoup de faciliter à parler avec elle. « As-tu réussi à parler avec Ianton ? » Alors ça c'était la question à un million de dollars. Non je n'avais toujours pas réussi à parler à mon parrain/père et je l'évitais même. J'en étais venue à sécher les cours de Ianto pour ne pas le voir. Je ne savais pas comment j'allais lui parler. Je ne savais pas comment aborder la question avec lui. Je ne pouvais pas aller lui dire comme cela que je savais qu'il était mon père parce que lui ne savait pas que je savais et donc j'avais du mal à envisager comment lui annoncer la nouvelle. En plus il ne m'en avait pas parler de lui même alors c'était qu'il ne voulait pas que je sois sa fille. J'étais triste de penser cela et en même temps j'avais tellement envie de lui dire qui j'étais pour lui et je voulais qu'il me dise qu'il m'aimait et puis qu'il arrête d'être aussi distant avec moi mais je ne pouvais pas le lui imposer. Je regardais Lyse en souriant faiblement. Elle était là avec moi et j'avais vraiment l'impression que je pouvais avoir confiance en elle. Je n'ai pas réussi à parler avec Ianto bien au contraire. Je ne vais plus à un de ses cours. Je l'évite au maximum. Je ne sais pas comment aborder le sujet avec lui. S'il avait voulu de moi en tant que fille il m'en aurait parlé non ? Je la regardais droit dans les yeux y cherchant un peu de réconfort. Je n'avais qu'une peur c'était qu'il ne veuille pas de moi en tant que fille.

Spoiler:

Lyse était avec Lana dans le parc. Elle sourit lorsque la jeune élève lui raconta ses réussites en matière de sortilèges. Elle lui fit un sourire et un geste de la tête qui voulait dire qu’elle était fière d’elle. Lyse adorait Lana, elle pourrait même lui mettre pas mal de bonnes notes si elle avait étudiée les moldus. Hors Lana avait une toute autre volonté dans sa vie et l’option des moldus n’était pas au programme dans es obligations. Lysianna regarda sa jeune amie et ouvrit sa bouche. La conversation passa d’un ordre public à un ordre privé. Ianton. Ami d’enfance de Lyse, meilleur ami ? Certainement. Confident ? Très probable. Amitié soudée ? Fortement possible. Une amitié des plus étranges et des plus solides était en eux. Ils ne voyaient pas leur vie sans l’autre. Ça, ce n’était pas possible du tout. C’était comme si on leur arrachait leur propre cœur ou qu’on torturait leur âme. Lyse était certainement la seule personne sur Terre à connaître Ian’. A savoir quand il lui mentait et quand il lui disait la vérité. Quand il était distant tout comme il était proche. Ils se connaissent comme leur propre poche, voire même pire que ça. Une confiance aveugle était ancrée en eux. Il lui était redevable, comme elle. Il n’y avait pas de « on est quitte », puisqu’ils l’étaient tous les jours. Lyse regarda Lana et observa son visage devenir plus sombre. Elle lui mit une mèche rebelle derrière son oreille et écouta ce qu’elle lui disait.

« Ian est un homme … TROP fier. Il faut que tu ais le courage d’aller le voir pour en parler. C’est très important pour vous deux. Il pourrait le faire je le sais … je le conçois. Il ne sait pas quelle chance il passe derrière le fait que … toi, sa filleule, soi sa fille. Il a été trahi par ta mère. Mais pas par toi. Et puis, tu devrais voir son bureau. Il y a des photos de vous deux quand tu étais petite et de l’époque où il ne connaissait pas la vérité »

Lysianna sourit. Elle connaissait bien son ami et il fallait que la faille soit percée et que cette histoire soit mise à plat pour le bien des deux personnages. Lana avait besoin de son père, tout comme Ianton avait besoin de sa fille. Sauf qu’il ne se l’avouera jamais. Ce serait lui arracher un rein de le faire tiens. Lysianna pourrait très bien voir ça avec lui et être le pigeon voyageur des deux loustics, sauf qu’elle préférait les laisser gérer à leur rythme, elle avait trop peur de tout fiche par terre et de s’en prendre plein la poire alors qu’elle ne voulait que leur bien. Elle était donc leur conseillère et voulait qu’ils foncent tous les deux vers l’autre

« Mais c’est toi qui vois. Tu connais mon point de vue. Tu sais que la famille est très importante. Peyton ne connaîtra jamais son père biologique, vu que celui-ci a renié mon existence et mon origine. Ianton ne renie que ta mère et non toi. Il t’aime et t’aimera toujours, j’en suis certaine»

Lyse sourit et soupira aussi. Les jours sombres continuaient leur ascension et elle savait que ses jours au sein de l’enseignement de Poudlard étaient comptés. Bien que Dumbledor était à la tête de l’école, le ministère était toujours dans ses pattes avec cette satanée sorcière en rose qu’elle ne peut pas encadrer. Elle fait donc le sourire poli tout en pensant « vieille chouette » et d’autres noms assez insultant qu’il ne voudrait pas qu’ils soient écrits.

« A part tout ça, tu raconte quoi de beau ma biche ?»

« Ian est un homme … TROP fier. Il faut que tu ais le courage d’aller le voir pour en parler. C’est très important pour vous deux. Il pourrait le faire je le sais … je le conçois. Il ne sait pas quelle chance il passe derrière le fait que … toi, sa filleule, soi sa fille. Il a été trahi par ta mère. Mais pas par toi. Et puis, tu devrais voir son bureau. Il y a des photos de vous deux quand tu étais petite et de l’époque où il ne connaissait pas la vérité » Je ne pouvais qu'être d'accord avec elle. Je connaissais mon parrain ou plutôt mon père depuis maintenant assez longtemps pour savoir qu'il était un peu macho. Mais le fait qu'elle me dise qu'il y avait des photos de nous deux me fit monter les larmes aux yeux. Je ne pensais pas que Ianto m'aimait vraiment. Je pensais qu'il prenait juste son rôle de parrain à coeur. Mais s'il avait des photos c'étaient peut être qu'il m'aimait vraiment. Depuis que je savais qu'il était mon père j'avais peur de le voir. J'avais peur de me trahir et surtout je ne voulais pas lui imposer ma présence. Il m'avait clairement dit qu'il ne voulait pas de moi dans sa vie. Malheureusement Lysie, je ne suis pas une fille courageuse... Enfin parfois si... Je pense qu'il m'en veut d'être sa fille. Je veux dire par là qu'il ne voulait pas d'enfant et là je lui impose ma présence... Mon ami me souriait et je faisais de même. Pour moi je n'avais fait qu'énoncer une vérité vraie. Il n'avait peut être jamais voulu d'enfant et là bam j'arrivais et il n'avait plus le choix. J'avais besoin de mon père auprès de moi. J'avais besoin de lui parler et même si je n'avais pas mon « père » je voulais au moins mon parrain. Or il m'interdisait tout cela. Bien sur je me rendais compte que je plaçais Lysianna dans une situation difficile. Il fallait qu'elle me conseille sans rien dire à mon père et pourtant je savais que leur relation était vraiment très proche. Je soupirais et je me mis à la regarder quand elle déclara. « Mais c’est toi qui vois. Tu connais mon point de vue. Tu sais que la famille est très importante. Peyton ne connaîtra jamais son père biologique, vu que celui-ci a renié mon existence et mon origine. Ianton ne renie que ta mère et non toi. Il t’aime et t’aimera toujours, j’en suis certaine» Si seulement je pouvais en être sure. Je n'avais qu'une peur c'était que mon père ne veuille plus jamais me voir et malheureusement pour moi notre relation semblait partir sur cela. Il m'avait clairement dit qu'il ne voulait plus me voir alors que devais-je faire ? Devais-je accéder à sa requête ou devais-je au contraire presque le harceler ? Je ne savais plus comment me comporter avec lui. Si seulement tu pouvais dire vrai. Car oui au final je ne demandais pas grand chose. Je voulais juste qu'il m'aime comme je suis. Je restais un moment dans mes pensés quand Lysianne me posa une question bien étrange à mon goût. A part tout ça, tu racontes quoi de beau ma biche ? Je ne savais pas ce que je pouvais lui raconter. Reed m'avait complètement zappé et je lui avais collé une baffe à part cela je ne savais pas quoi lui dire. Je réfléchis un moment et puis je lui dis. Tu sais je crois que je me suis trompée de voie... J'aurais dû aller dans la recherche au moins j'aurais été plus proche de mes amis. C'était complètement idiot comme réflexion mais je le pensais vraiment.

Lysanna regarda la jeune fille. Elle voulait tellement la rassurer, tellement faire en sorte que les choses aillent mieux entre son père et elle mais rien n’était facile. Ian et Lana sont parents qu’ils le veuillent ou non. La menteuse dans l’histoire c’est la mère de Lana. Les victimes sont eux : Lana et Ian. Ils ne pouvaient pas savoir qu’ils allaient être père et fille. Jamais ils ne pensaient à ça jusqu’à la révélation. Lyse mit une mèche de cheveux derrière l’oreille de sa jeune amie et lui prit ses mains.

« Ianton est un bougre d’âne couvert d’idioties. Je suis celle qui le connait le mieux … ou presque ! Il t’a peut être dit qu’il ne te voulait pas sauf que c’est un menteur ! Il t’aime. Il veut ignorer cet amour paternel qu’il a envers toi. Il veut refouler tout ça et faire son petit enfant, tu sais un petit garçon qui boude après qu’on lui fait un sale coup ? Bah Ian c’est pareil. C’est un gosse dans sa tête ! »

Lyse sourit. Elle était certainement la seule qui le connaissait comme sa poche, bien qu’elle sache qu’il lui cachait beaucoup de choses. Elle ne voulait pas savoir ce qu’il lui cachait. Elle regarda Lana dans les yeux. Lyse voulait et souhaitait que tout fonctionne entre eux

« Lana. Ton père et toi êtes juste les victimes d’un terrible mensonge. Vous n’avez rien demandé à personne. La seule fautive c’est ta mère. Il ne t’en veut pas. Il en veut juste à ta mère. Il te rejette à cause de sa fierté si stupide. Mais je suis sûre que si tu t’accrochais … il voudra t’entendre. S’il ne fait pas non seulement il perdra une fille, mais je lui botterais les fesses »

Lyse caressa doucement le visage de la jeune fille. Elle agissait telle une mère avec elle. Une mère aimante et protectrice. Sauf qu’elle ne faisait pas exprès. C’était d’un naturel. Elle voulait protéger ceux et celles qu’elle aimait au plus profond de son être. Elle ne blâmait pas la mère de Lana. Elle ne lui bavait pas non plus derrière son dos, non, elle constatait seulement les choses. Elle déposa ensuite un baiser sur le front de la jeune étudiante complètement perdue. Puis, elle lui lâcha ses mains. Lana était perdue. Complètement perdue. Aussi bien dans sa relation avec Ian que dans ses études. Lyse soupira. Elle était triste de voir sa jeune amie si abattue. Si perdue. Le sourire de Lana lui manquait. Lyse se leva et prit en même temps la jeune fille avec elle. Le temps se couvrait certes, mais Lyse voulait surtout rentrer pour qu’elles boivent du thé ensemble ou un petit truc pour se détendre. Elle embarqua donc Lana avec elle. Bras dessus, bras dessous, elles marchaient dans un silence non gênant vers le bureau personnel de Lysanna en attendant, Lysanna parla

« Tu sais … il arrive toujours qu’on doute de nos capacités dans la vie. QU’à cause d’une multitude d’évènements, on souhaite tout simplement de tout stopper. Moi par exemple, je voulais arrêter d’être prof. Les sang-mêlés et ma matière ne sont pas très bien vus. Mais je m’en fiche. Il faut se battre. N’abandonne JAMAIS tes rêves. Tes amis te manquent ? Je te l’accorde. Ton avenir est plus important. Ton père fait son boudeur ? Je veux bien. Sauf qu’il faut et qu’il DOIT t’écouter. QU’il cesse de faire l’enfant bon sang !»

Elle aurait bien aimé avoir Ianton devant elle pour lui en mettre une. Une petite baffe hein … ou une grosse va savoir. Elles arrivèrent dans le bureau de Lyse qui lâcha le bras de Lana. Le bureau était agréable et accueillant. Des photos de Peyton étaient … en fait il y en avait pas mal on va dire. Surtout sur le bureau. Lyse prit une photo récente de sa fille et vint vers Lana pour la lui montrer

« Regarde sa petite bouille ! Trop hâte de voir mon petit ange pour Noel. Je vais la croquer dès que je la verrais. Tiens … je pourrais arrêter mon travail pour être auprès de ma fille. Mais qui reprendra mon poste ? Je ne peux pas. Pey me manque à en mourir. J’essaie de la voir le plus souvent possible. La vie est ainsi faite. Ce n’est pas en l’ignorant que les choses changeront. Bas toi pour tes convictions et pour ce qu’il te semble juste. Avoir peur c’est bien. Mais il faut l’affronter»

Lyse sourit. Elle reposa la photo de sa fille et à l’aide de sa baguette elle fit venir à elle une têtière et fit chauffer de l’eau pour un bon petit thé

« Ianton est un bougre d’âne couvert d’idioties. Je suis celle qui le connait le mieux … ou presque ! Il t’a peut être dit qu’il ne te voulait pas sauf que c’est un menteur ! Il t’aime. Il veut ignorer cet amour paternel qu’il a envers toi. Il veut refouler tout ça et faire son petit enfant, tu sais un petit garçon qui boude après qu’on lui fait un sale coup ? Bah Ian c’est pareil. C’est un gosse dans sa tête ! » Je ne pus m'empêcher de rire. Il était vrai que mon parrain n'était pas un homme délicat il était plutôt fonceur et dur avec tout le monde. Le problème c'est qu'il m'avait dit qu'il ne voulait plus du tout me voir et je lui en voulais pour cela. J'aurais tellement voulu qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me dise qu'il m'aimait mais non au lieu de cela il m'avait dit de rentrer chez moi et de ne jamais plus venir le voir. Oui mais il n'a pas le droit de m'en vouloir parce que je suis autant la victime que lui ! Je suis même plus à plaindre que lui ! J'ai tout perdu : ma mère, ma soeur, mon faux père et maintenant mon vrai père. Il était très difficile pour moi de lui avouer cela surtout que j'en avais encore jamais parler à quelqu'un. Je ne voulais pas l'ennuyer mais elle était la seule qui savait m'écouter. Même Reed m'avait engueulée quand je lui avais dit que j'étais parti de chez moi. Je la regardais et je lui souriais par intermittence. Je voulais vraiment que ça fonctionne entre Ianto et moi mais je ne pouvais pas supporter d'être la seule à faire un pas en avant. J'en faisais un et lui en faisait trois mais en arrière. Je ne pouvais pas y arriver pas du tout. Je ne voulais qu'une seule chose c'était mon père, mon père à mes côtés. « Lana. Ton père et toi êtes juste les victimes d’un terrible mensonge. Vous n’avez rien demandé à personne. La seule fautive c’est ta mère. Il ne t’en veut pas. Il en veut juste à ta mère. Il te rejette à cause de sa fierté si stupide. Mais je suis sûre que si tu t’accrochais … il voudra t’entendre. S’il ne fait pas non seulement il perdra une fille, mais je lui botterais les fesses » Lyse me caressa doucement le visage. Elle ne savait pas combien j'appréciais ce geste. Elle avait une attitude de mère et de confidente avec moi. J'avais besoin de me sentir aimer et je savais qu'elle m'aimait bien. En plus de cela elle avait une fille que j'adorais et puis à Poudlard elle était la seule adulte avec qui je pouvais parler librement. Il y avait bien le professeur Sweetlove mais en ce moment il était un peu absent alors je ne voulais pas l'embêter plus avec mes problèmes. Il n'a pas le droit de m'en vouloir... Je n'étais au courant de rien et en plus il me cache des choses ! Je ne sais pas quoi mais il refuse que je vienne le voir et il m'a formellement interdit de montrer à qui que se soit le collier qu'il a vo... Je me rattrapais de justesse. Je ne savais pas si elle le savait mais je ne voulais rien ajouter. Je l'écoutais une nouvelle fois. « Tu sais … il arrive toujours qu’on doute de nos capacités dans la vie. QU’à cause d’une multitude d’évènements, on souhaite tout simplement de tout stopper. Moi par exemple, je voulais arrêter d’être prof. Les sang-mêlés et ma matière ne sont pas très bien vus. Mais je m’en fiche. Il faut se battre. N’abandonne JAMAIS tes rêves. Tes amis te manquent ? Je te l’accorde. Ton avenir est plus important. Ton père fait son boudeur ? Je veux bien. Sauf qu’il faut et qu’il DOIT t’écouter. QU’il cesse de faire l’enfant bon sang !» Parce que tu crois qu'il va arrêter de faire son enfant ? Moi je n'y crois pas une seconde... Je baissais les yeux puis je portais mon regard au loin devant moi. J'avais envie de changer de vie et faire plein de chose pour moi pour une fois. Je vis la main de Lyse passer devant mes yeux. Je sortais de ma rêverie tout à coup et je regardais le morceau de papier qu'elle me présentait. " Regarde sa petite bouille ! Trop hâte de voir mon petit ange pour Noel. Je vais la croquer dès que je la verrais. Tiens … je pourrais arrêter mon travail pour être auprès de ma fille. Mais qui reprendra mon poste ? Je ne peux pas. Pey me manque à en mourir. J’essaie de la voir le plus souvent possible. La vie est ainsi faite. Ce n’est pas en l’ignorant que les choses changeront. Bas toi pour tes convictions et pour ce qu’il te semble juste. Avoir peur c’est bien. Mais il faut l’affronter " Je souriais franchement pour la première fois depuis le début de notre conversation. Peyton était une petite fille que j'adorais. Je n'avais qu'une envie c'était de m'occuper d'elle. Elle était tellement belle comme sa mère d'ailleurs. Je souriais à Lyse. Elle savait que j'aimais énormément sa fille. Je veux être professeur d'histoire de la magie ou d'étude des moldus... Je lui souriais. Je voulais qu'elle soit fière de moi après tout il ne me restait plus qu'elle dans ma vie puisque mon père m'ignorait superbement.