Nous allions rentrer à Poudlard. Nous étions sur le chemin du retour. J'avais passé des vacances que je qualifierai d'inoubliables. Tout d'abord, j'étais allée chez mes grands-parents et j'avais passé la moitié de mon temps le nez dans mes bouquins et l'autre moitié à barboter dans leur piscine. Ensuite, je suis partie une semaine en France avec ma mère. Mon père avait trop de travail pour s'absenter, enfin c'est ce qu'il disait. Et pour finir j'avais passé trois semaines en vacances au bord de la mer avec Reed. Depuis que nous nous étions tout avoués et surtout que nous nous étions réconciliés nous étions plus soudés que jamais. J'avais passé de fabuleuses vacances à ses côtés. Je ne remercierais jamais assez la tante de Reed pour m'avoir invité à partir avec eux. Le plus dur ça a été de devoir le quitter pour rentrer chez moi deux semaines avant la rentrée des classes. Je comprenais tout à fait qu'il devait rester seul avec sa famille et c'est pour cela que je n'avais pas fait la tête et que je ne lui avais pas trop envoyé de lettre. Après tout, les vacances c'est les vacances, ils faut savoir mettre de côté tout le monde. J'avais moi même mis de côté pas mal de monde. Je ne m'étais pas encore vraiment remise de la mission et j'en voulais toujours à Elias de me l'avoir confié. C'était pour cela que je ne répondis à aucune de ses lettres. De même je n'adressais pas du tout la parole à ma soeur. Je la considérais toujours comme ma soeur mais je lui en voulais de m'avoir cacher la vérité aussi longtemps. Oui comme vous l'aurez remarqué je commence à prendre du caractère et depuis quelques temps il ne faut pas me chercher. En fait depuis que j'ai fait cette mission, je me suis rendue compte que je pouvais tenir tête à quelqu'un sans problème alors je commence tout doucement à râler, à dire mon opinion.

Depuis que j'étais à Poudlard je n'avais jamais eu que des mauvaises nouvelles. Je ne pouvais pas penser que ma mère m'avait autant menti. Je ne voulais pas le croire. Comment avait-elle pu me cacher ça durant dix huit ans. Je ne voulais pas croire que ma mère était une garce. Je me sentais salie, je me sentais vider de l'intérieur. Depuis deux semaines je ne parle presque plus. Dès que je suis dans la salle commune, je vais m'asseoir à côté de Reed et je ne bouge plus d'un cil. Je reste des heures dans ses bras sans rien dire. Toutes les personnes qui me connaissent savent que je ne suis pas du tout comme cela. J'aime parler, j'aime rire mais en ce moment je me posais beaucoup de question. Reed avait eu du mal à me convaincre d'aller vivre chez lui le temps que ça se calme dans ma vie. Je ne voulais pas être un fardeau pour lui mais au final il avait su me convaincre. Mais aujourd'hui j'avais besoin de solitude. Je me rendais donc dans la salle pluvieuse. Il fallait que je me lave l'esprit. Il fallait que j'oublie tout. Il fallait que je sois vraiment calme. Et je ne voulais pas foncièrement resté seule. J'entrais donc dans la salle pluvieuse pour répondre au rendez vous de ma soeur. Elle restait quand même ma soeur même si je me perdais un peu avec le sang. Je voulais qu'on reste ensemble pour toujours. Je voulais vraiment partir avec elle loin de tout, qu'on commence une vraie vie ensemble mais ce n'était pas possible. Parfois je me maudis d'être née. Si je n'avais pas été là personne n'aurait souffert par ma faute. Enfin quand j'entrais dans la pièce ma soeur me sauta au cou. Je la serrais dans mes bras très fort. Je ne voulais pas la lâcher. Je savais que je lui en voulais de ne pas avoir été là pendant l'été mais je l'aimais vraiment. J'étais prête à faire la paix avec elle mais le voulait-elle elle aussi ? Tu m'as manqué Safire... Où étais-tu ? Je la regardais s'assoir sur le banc et moi je restais sous la pluie. Je sentais l'eau sur ma peau et ça me faisait du bien. je ne pouvais pas m'empêcher de lui sourire. Elle m'avait manqué tout simplement.

Lana avait définitivement eu un été bien meilleur que le siens. Bien que Safire avait choisit d’elle-même d’aller où elle est allé, elle avait trouvé cela extrêmement dur. Son mois à l’hôpital fut le pire mois de l’été. Elle y résidait, les médecins avaient vu chez elle un problème psychiatrique qui dépassait la simple prescription, Safire avait besoin d’être maintenue dans un lieu calme, serein et sans aucune possibilité de fissure psychologique. Elle avait raconté pour la première fois qu’elle était tombée enceinte et qu’on l’avait forcé à avorter, bien sur, elle ne pouvait pas dire qu’elle avait été littéralement forcé par un sortilège d’imperium à avorter, mais les médecins on bien comprit dans ses yeux qu’elle n’avait pas eue le choix, pourquoi ? ils ne le sauraient jamais et ça il le savait bien, mais ils avaient compris dans les yeux de la jeune fille que sa douleur était bien ancrée en elle et qu’elle ne ressortirait peut-être jamais. Ils ont rapidement diagnostiqué que Safy était bipolaire, mais la jeune fille l’a nié, elle le nit toujours. Elle garde la prescription faite par les médecins, mais elle a beaucoup trop peur de s’avouer la maladie pour le moment. Ce ne fut pas un mois reposant pour la jeune fille, qui ce fit dire qu’elle avait des « fissures psychologique » donc, des évènements dans sa vie qui ont causé un changement en elle qui n’est pas naturel. Pour que le changement puisse ce défaire il faudrait qu’elle exprime les évènements, qu’elle les extériorise, mais Safire est loin d’être prête à en faire au tant. Elle partit après un mois, au grand damn des médecins, qui ne pouvait toutefois pas la retenir. C’était un hôpital Irlandais, moldu bien entendu, les problèmes de Safire n’avait en rien n’avoir avec la magie.

Safire passa le reste de son été entre autre en France, en Espagne, en Angletterre, en Italie et en Grèce. Elle suivit les traces de sa mère, sans découvrir grande chose. Elle était bipolaire, elle a tué des gens, entre autre par accident et aussi dû à sa bipolarité dans sa phase dépressive elle pouvait devenir violente. Elle prenait de la drogue, bref, rien de bien glorieux. Elle est décédée à Florence en Italie en léguant pour seule bien une lettre à sa fille. Alors quand Lana dit simplement Tu m'as manqué Safire... Où étais-tu ?, elle ne savait pas trop quoi lui répondre. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait lui répondre. Safire regarda au loin, la pluie tombant sous son visage, oui cela l’apaisait, mais il y avait des choses qui ne se calmait pas d’aucune façon. Safire ne savait pas par où commencer, elle ne savait pas comme sa sœur réagirait, ni même ce qu’elle dirait et franchement ça lui faisait peur. Elle avait peur d’être jugé, oui, même par Lana, c’était après tout la personne qui comptait le plus à ses yeux. Safire fini par soupirer doucement, elle n’avait pas vraiment le choix. Si elle gardait des choses pour elle, sa sœur lui en voudrait encore plus et avec raison, alors elle se résolu, mais elle ne se voyait pas non plus tout craché d’une seule gorgée. « J’étais à l’hôpital, en Irlande pour un mois et après un peu partout en Europe… » Elle ne savait plus trop où elle devait regarder, elle passait son regard furtivement dans la salle avant de poser une question à sa sœur. « et toi ? tu as fait quoi ? » La réponse intéressait, mais c’était surtout pour dévier le sujet, Safire ce doutait bien que ça ne fonctionnerait pas, mais qui ne tente rien n’a rien.

« J’étais à l’hôpital, en Irlande pour un mois et après un peu partout en Europe… » Oui donc elle m'avait oublié. Je ne bougeais pas. J'avais vécu des choses affreuses et j'aurai eu besoin de ma soeur pour me soutenir. En même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je lui avais dit que je la détestais avant qu'on ne se quitte à la fin de l'année scolaire. Je m'en voulais pour cela mais je ne pouvais pas échanger le passé. « Et toi ? Tu as fait quoi ? » Moi ? J'avais été en vacances avec Reed. C'étaient certainement les meilleures vacances de toute ma ville. J'avais passé des vacances que je qualifierai d'inoubliables. Tout d'abord, j'étais allée chez mes grands-parents et j'avais passé la moitié de mon temps le nez dans mes bouquins et l'autre moitié à barboter dans leur piscine. Ensuite, je suis partie une semaine en France avec ma mère. Mon père avait trop de travail pour s'absenter, enfin c'est ce qu'il disait. Et pour finir j'avais passé trois semaines en vacances au bord de la mer avec Reed. Depuis que nous nous étions tout avoués et surtout que nous nous étions réconciliés nous étions plus soudés que jamais. J'avais passé de fabuleuses vacances à ses côtés. Je ne remercierais jamais assez la tante de Reed pour m'avoir invité à partir avec eux. Le plus dur ça a été de devoir le quitter pour rentrer chez moi deux semaines avant la rentrée des classes. Je comprenais tout à fait qu'il devait rester seul avec sa famille et c'est pour cela que je n'avais pas fait la tête et que je ne lui avais pas trop envoyé de lettre. Après tout, les vacances c'est les vacances, ils faut savoir mettre de côté tout le monde. Ca me fit doucement sourire. A cette époque tout était encore très simple. Mon père était mon père et ma mère était ma mère tout simplement. Alors que maintenant j'avais perdu mon père et ma mère. Et oui quand j'avais appris la vérité sur ma naissance, j'ai claqué la porte de chez moi. Ma mère a bien voulu me parler mais j'avais refusé de lui parler. J'avais besoin de rester seule et c'est pour cela que j'avais mis quelques jours avant d'avouer à Reed que j'étais à la rue. J'avais fini par accepté sa proposition de venir vivre chez sa tante. J'espérais simplement que ça ne dérangé personne. Je finis par commencer à avoir froid et je me tournais alors vers ma soeur pour allez m'asseoir à ses côtés. De longues minutes étaient passés et je n'avais toujours pas répondu à sa question. En fait, je me sentais mal vis à vis d'elle de lui raconter mes vacances alors qu'elle avait été enfermée pendant un mois dans une chambre d'hôpital. Je me mordais les lèvres avant de lui dire : Et bien j'ai passé une semaine avec mam... Avec Clara à Paris. Puis je suis allée quinze jours avec Reed en vacances. Tu sais on a visité beaucoup de chose et je suis tellement contente qu'on se soit réconcilié. J'avais tellement eu peur de le perdre. Enfin tout va bien pour le moment. Sauf les parents. Je m'arrêtais là parce que je ne comptais pas en dire plus. A tous les coups je serais malade dans la semaine mais tant pis. La pluie me faisait du bien, énormément de bien.

Safire n’avait pas oublié sa soeur, comment pourrait-elle l’oublier. Toutefois, elle ne voulait pas la mêler à toute ses histoires de mère biologique et de bipolarité, elle savait que Lana le prendrait mal de ne pas être intégrer dans tout ça, mais Safy ne voulait pas blesser sa sœur encore une fois et elle trouvait que l’amener dans ce chaos était bien pire que de la laisser en dehors. Et puis, Safire savait pertinemment que Lana avait son propre chaos à régler, elle aurait bien voulu l’aider, mais les conditions dans lesquelles elle était plongée ne le lui permettaient pas. Lana ne pouvait surement pas plus aider sa grande sœur, elles étaient toutes les deux au prise avec des cas de famille assez lourd, peut-être Lana comprendrait-elle un peu mieux comment Safy se sent depuis longtemps. Et bien j'ai passé une semaine avec mam... Avec Clara à Paris. Puis je suis allée quinze jours avec Reed en vacances. Tu sais on a visité beaucoup de chose et je suis tellement contente qu'on se soit réconcilié. J'avais tellement eu peur de le perdre. Enfin tout va bien pour le moment. Sauf les parents. Safire regarda sa sœur, les deux yeux presqu’exorbité. Elle pouvait comprend que Lana soit déçue et fâchée après leur parents, mais pas qu’elle ne les considère plus tel quel. Lana ne savait peut-être pas, mais Safy était au courant de tout ce qui ce passait. Sa mère lui avait expliqué, bien entendu, elle lui en avait parlé, après que Lana soit au courant. Bien qu’elle considère que sa mère n’aurait jamais dû aller voir ailleurs lorsqu’elle était avec son père, bien qu’elle trouve que ce qu’elle ait fait ne soit pas bien, elle ne peut pas non plus la juger, ni la disgraciée. C’était sa mère, elle l’avait prit alors qu’elle n’était qu’un bébé, elle lui avait permis une belle vie et il faut le dire, Safire avait fait bien pire dans sa courte vie que sa mère. « Lana! Papa et maman sont tes parents malgré tout. Tu ne peux pas les reniés. Tu ne peux pas refuser de les voir autrement, Clara est ta mère autant qu’elle est la mienne, tout comme Clay est ton père. Ce n’est pas le sang qui compte Lana. » Safire vivait par ça, le sang ne compte pas, s’il comptait Lana ne serait pas sa sœur, Clara et Clay ne serait pas ses parents et ça finirait là. Safy ne voulait pas causer de problème avec Lana, mais elle voulait qu’elle comprenne, que bien que leur mère ait fait des choix, peu recommandable et qu’elle leur avait caché, elle restait leur mère malgré tout, peut-être Lana ne le verrait-elle pas tout de suite et c’était bien ainsi, mais elle devrait le comprendre un jour ou l’autre. Safy se tourna vers Lana, elle voulait lui faire comprendre que leur mère n’avait pas fait tant de mal. « Ma mère biologique m’a abandonné sur le pas d’une porte Lana. Sans rien, aucune information, aucune explication, elle m’a juste laissé là, j’étais un bébé. Elle s’appelait Mélina, elle était droguée et bipolaire, violente par moment même. Elle m’a abandonnée et je lui en voudrai toujours, mais je sais qu’elle l’a fait pour me permettre une meilleure vie. Et c’est Clara, ta mère biologique, ma mère, qui m’a permis d’avoir cette vie. Alors, oui, elle a commis des erreurs et elle a menti, mais elle est loin d’être horrible. » Safire était calme et posé, mais elle voulait s’assurer que Lana entende et comprenne tous les mots qui sortaient de sa bouche, elle espérait qu’elle ne voit pas ça comme une attaque et qu’elle le voit plutôt comme la première fois qu’elle s’ouvrait à elle, la première fois qu’elle parlait de sa propre mère. Mais, elle espérait aussi qu’elle comprenne le message.

« Lana! Papa et maman sont tes parents malgré tout. Tu ne peux pas les reniés. Tu ne peux pas refuser de les voir autrement, Clara est ta mère autant qu’elle est la mienne, tout comme Clay est ton père. Ce n’est pas le sang qui compte Lana. » Elle avait beau dire ce qu'elle voulait pour moi Clay n'était pas mon père. Il avait été dupé comme moi, ou pas d'ailleurs mais je ne voulais pas qu'il pense que j'étais encore sa fille car pour moi je ne l'étais plus. Le sang ne comptait pas mais la confiance si et je n'aurais plus jamais confiance en eux. Ma mère je la détestais de m'avoir menti. Mon père je ne l'aimais plus. J'avais toujours eu l'impression d'être plus proche de Ianto que de lui et pourtant j'étais sa « princesse » sa petite fille adorée. Mais non au final je n'étais pas sa petite fille adorée, je n'étais qu'un mensonge. Un horrible mensonge. Je restais sous la pluie sans rien dire. J'avais beaucoup de mal à penser. Je ne peux plus les voir en face de moi sans avoir envie de vomir. Ils m'ont menti depuis ma naissance. Clay savait que je n'étais pas sa fille, comment aurais-je pu l'être avec que je suis métamorphage et lui non ! Elle m'a fait croire que mon parrain n'était rien d'autre ! Ianto est mon père Safire. J'aurais mille fois accepté que ce soit un inconnu mais pas lui... Il fallait qu'elle comprenne que pour moi Ianto était un modèle, il était la personne que j'aimais le plus au monde en dehors de mes parents et de ma soeur. Pour moi elle n'était plus ma mère. Pour moi elle avait fait trop de mauvaise chose. J'avais toujours besoin que l'on soit honnête avec moi et malheureusement elle ne l'avait pas été et ça je ne pourrais jamais le lui pardonner. Pourtant elle m'écrivait souvent en me suppliant de lui répondre mais je n'en faisais rien. Je préférais rester seule à réfléchir à essayer de me calmer même si ce n'est absolument pas facile pour moi. C'est alors que Safire me dit une chose étrange. « Ma mère biologique m’a abandonné sur le pas d’une porte Lana. Sans rien, aucune information, aucune explication, elle m’a juste laissé là, j’étais un bébé. Elle s’appelait Mélina, elle était droguée et bipolaire, violente par moment même. Elle m’a abandonnée et je lui en voudrai toujours, mais je sais qu’elle l’a fait pour me permettre une meilleure vie. Et c’est Clara, ta mère biologique, ma mère, qui m’a permis d’avoir cette vie. Alors, oui, elle a commis des erreurs et elle a menti, mais elle est loin d’être horrible. » Ma soeur était calme. Elle parlait calmement. On aurait dit qu'elle était sous anesthésie ou sous je ne sais quoi. Elle m'avait lancé cela la fleur au fusil comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Sa mère était bipolaire mais elle lui avait fait une sorte de cadeau en l’abandonnant. Cela me touchait qu'elle me parle de sa mère mais ça ne change pas mon avis sur ma « mère ». J'aurais préféré qu'elle ne me mente jamais. Elle nous a toujours dit depuis toute petite qu'on ne devait pas mentir... Et elle, elle me ment et en plus elle nomme comme parrain mon propre père. Elle est mesquine et je... Je ne peux pas ne plus l'aimer mais je la déteste de m'avoir menti et ça je ne pense pas pouvoir passer par dessus... Et même si elle a fait des choses biens, je ne peux pas oublier cela. Quand à ta mère... Tu devrais peut être essayer de creuser plus sur elle. J'étais moi même très calme ce qui était plutôt rare surtout en ce moment.

Je ne peux plus les voir en face de moi sans avoir envie de vomir. Ils m'ont menti depuis ma naissance. Clay savait que je n'étais pas sa fille, comment aurais-je pu l'être avec que je suis métamorphage et lui non ! Elle m'a fait croire que mon parrain n'était rien d'autre ! Ianto est mon père Safire. J'aurais mille fois accepté que ce soit un inconnu mais pas lui... Safire tourna les yeux au ciel, décidément sa sœur ne voyait pas les chose comme elle. Safire avait été abandonné, rejetée, détesté par sa mère, alors pour elle que Clay est tout de même accepté d’élever Lana comme sa propre fille, comme une princesse, c’était merveilleux. « Mais c’est ridicule Lana. Papa, a accepté, tout en sachant qu’il n’était pas ton père, de t’élevé, de t’aime comme sa propre fille! Tu imagine comment ça pu être dur pour lui ? de voir en toi, Ian et de voir la trahison de maman ? Mais il a continué de t’aimer comme sa princesse, malgré tout, parce qu’il t’aimait. Il a fait le sacrifice pour toi et toi tu jette tout à la poubelle! Ce n’est pas juste qu’ils t’aient menti, je suis d’accord, mais ils avaient leurs raisons. » Lana ne le voyait peut-être pas, mais Safire échangerait sa situation familiale avec elle n’importe quand. Elle aurait préféré des parents menteurs, mais aimant, à une mère complètement déjantée qui lui avait transmis le gène et qui l’avait abandonné. Franchement, ça énervait Safy que Lana ne puisse voir la chance qu’elle avait. Deux père qui l’aimait, la chérissait et qui ne voulait que son bien, une mère, certes menteuse, mais aimante. Safire avait une mère débile, un père coureur de jupon, alors, elle pouvait bien s’en passer. La brunette voulait aider sa sœur à comprendre que la situation dans laquelle elle était plongée n’était pas si terrible, pas agréable, mais pas non plus la fin du monde. Lana voulait toujours l’honnêteté, mais parfois c’était simplement impossible. Les gens gardent des choses pour eux, pour leur propre survis, quelle mère voudrait dévoiler à son enfant qu’elle avait trahi , son mari ? quelle mère voudrait ce discrédité elle-même devant ses filles ? Ça, Safy le comprenait bien et comprenait que sa mère ait fait les choix qu’elle avait fait. Elle nous a toujours dit depuis toute petite qu'on ne devait pas mentir... Et elle, elle me ment et en plus elle nomme comme parrain mon propre père. Elle est mesquine et je... Je ne peux pas ne plus l'aimer mais je la déteste de m'avoir menti et ça je ne pense pas pouvoir passer par dessus... Et même si elle a fait des choses biens, je ne peux pas oublier cela. Quand à ta mère... Tu devrais peut être essayer de creuser plus sur elle. Les deux sœurs ne voyaient définitivement pas les choses de la même façon. Safire avec l’historique qu’elle avait voyait l’effort fait par Clara pour ne pas séparer fille et père, sans pour autant dire la vérité pour protégée ses deux filles. « Tout le monde ment Lana, même toi. Tu ne dis pas tout sur le moment, tu garde des choses pour toi, tu déforme certaines informations et c’est normal. Si elle a fait ce qu’elle a fait c’est surement pour te protéger. Elle a nommée Ian comme parrain, alors qu’elle aurait pu le rejeter totalement de nos vies et surtout de la tienne. Elle aurait pu le tenir à distance, mais à la place, elle lui a ouvert la porte pour qu’il puisse passer du temps avec toi! Pour que tu l’aime, pour qu’il soit important à tes yeux. Crois-moi Lana, maman a fait ce qu’elle croyait bon et juste pour tout le monde, pour que le moins de personne souffre. Tu peux la pardonner, tu vois trop les choses en blanc et en noir, la vie est fait de nuance Lana. » Safire était calme grâce à la pluie, si non elle se serait surement emportée, ça la faisait rager à l’intérieur que Lana ne voit pas à quel point elle était chanceuse et choyée, alors qu’elle devait vivre avec des conséquences bien plus grandes vis-à-vis ses parents biologique. Creuser sur sa mère, peut-être serait-ce le moment de dire ce que tu sais ma belle Safire ? C’est ta sœur après tout. Elle comprendra non ? Safy dégluti, ça lui faisait peur de dire ce que sa mère était, parce que c’Était d’avouer ce qu’elle était aussi. « J’ai pas à creuser…. Je l’ai déjà fait. Je t’ai dis, j’ai passer un mois à l’hôpital et un autre mois à travers l’Europe, Eh bien, quand j’étais en Europe je retraçais le parcours de ma mère… » Safy regarda sa sœur pour une réaction quelconque, mais elle enchaîna sans lui laisser le temps de dire grand-chose. « Elle n’a pas un passé très glorieux crois moi. Elle était droguée et assez violente, surtout dans sa phase dépressive de sa bipolarité. Elle ne se soignait pas, elle est morte d’overdose en Italie, probablement intentionnellement. » Safire en tremblait, la pluie magique pouvait apaiser, mais il y avait des choses qui ne s’apaisait simplement pas, des émotions trop puissante que même la magie ne pouvait atteindre. « Elle était bipolaire Lana… c’est héréditaire. » safire avait la voix qui se nouait, de douce larme coulait, elle ne voulait rien à voir à faire avec cette femme qui l’avait abandonné, mais on ne lui donnait pas le choix.

« Mais c’est ridicule Lana. Papa, a accepté, tout en sachant qu’il n’était pas ton père, de t’élevé, de t’aime comme sa propre fille! Tu imagine comment ça pu être dur pour lui ? de voir en toi, Ian et de voir la trahison de maman ? Mais il a continué de t’aimer comme sa princesse, malgré tout, parce qu’il t’aimait. Il a fait le sacrifice pour toi et toi tu jette tout à la poubelle! Ce n’est pas juste qu’ils t’aient menti, je suis d’accord, mais ils avaient leurs raisons. » Ah oui parce que tu crois que Papa était au courant ! Elle ne lui a jamais dit quoi que se soit ! Elle préfère faire souffrir le monde entier ! Comme cela, elle sait comment nous manipuler ! Et tu en as fait les frais la première je te rappelle ! Elle t'a menti à toi aussi ! Comment peux-tu encore lui trouver des excuses! Là j'étais vraiment en colère. Elle ne voulait vraiment pas me comprendre ! Elle ne cherchait qu'à me faire culpabiliser alors que c'était notre mère qui était de ma vie un enfer alors je ne pouvais pas m'empêche de lui en vouloir. Elle n'avait pas à me mentir. Si elle m'aimait autant que je l'avais aimé elle ne m'aurait jamais menti. Et en plus de cela ma soeur voulait me faire la morale. « Tout le monde ment Lana, même toi. Tu ne dis pas tout sur le moment, tu garde des choses pour toi, tu déforme certaines informations et c’est normal. Si elle a fait ce qu’elle a fait c’est sûrement pour te protéger. Elle a nommée Ian comme parrain, alors qu’elle aurait pu le rejeter totalement de nos vies et surtout de la tienne. Elle aurait pu le tenir à distance, mais à la place, elle lui a ouvert la porte pour qu’il puisse passer du temps avec toi! Pour que tu l’aime, pour qu’il soit important à tes yeux. Crois-moi Lana, maman a fait ce qu’elle croyait bon et juste pour tout le monde, pour que le moins de personne souffre. Tu peux la pardonner, tu vois trop les choses en blanc et en noir, la vie est fait de nuance Lana. » Je pensais qu'elle serait la personne la plus à même de me comprendre mais apparemment j'avais tord. Elle voulait me faire la morale alors que moi je ne voulais que son soutient. Elle n'était pas celle que je pensais. Je voulais vraiment que ma soit de mon côté et au lieu de cela elle me faisait la moral. Je ne la comprenais pas du tout. Clara m'avait caché la vérité sur ma naissance et sur mon passé. Si j'avais sur que Ianto était mon père, j'aurais peut être plus souvent écrit à mon père quand il était en prison. Et il ne serait peut être pas allé en prison tout court. Laisse tomber tu ne peux pas comprendre! Je la laissais parler tout simplement. Moi j'étais dans les nuages. Je ne voulais pas qu'elle me prenne pour une gamine mais aujourd’hui je n'avais pas envie d'être raisonnable. J'avais une bonne raison de faire la tête.