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It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]

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MessageSujet: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyLun 19 Sep - 22:33

It all ends here...It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] Bann24

« C’est totalement inadmissible ! Comment le champ de protection de Poudlard a-t-il pu disparaitre pendant une demie heure ? Nous avons été survolés par trois hélicoptères moldus et nous avons attiré leur attention ! » s'écria le Ministre de la Magie, furieux. Lord Voldemort était hors de lui. Ses yeux couleur émeraude ressemblaient à présent à s'y méprendre aux yeux perçant du plus terrifiant des serpents. Dans sa main droite, sa baguette à la poignet d'os bougeait de manière inquiétante. De l'autre côté de la pièce, le Directeur Snicklepitch faisait les cents pas dans son bureau, se grattant l'arrière du crâne frénétiquement. « Je ne comprends pas, c’est impossible » répéta-t-il une ixième de plus en essayant de garder son calme. C'était impossible, c'est vrai. La situation n'avait aucun sens. Le champ de protection magique qui recouvrait l'enceinte de Poudlard et tout son domaine avait disparu le temps que le brouillard avait recouvré celui-ci. L'école avait été plongé dans l'obscurité pour les sorciers, mais elle était devenue visible pour les moldus. C'était une chose impensable, inconcevable même impossible. La magie qui permettait de dissimuler Poudlard était la plus puissante, la plus fine existante. La seule explication possible de cet événement devait être l'intervention d'un autre style de magie, une magie ancienne, très ancienne et surtout une magie noire. Lord Voldemort s’impatientait. « Vous êtes mauvais Snicklepitch, mauvais, je vous démets de vos fonctions, espèce de … » s'écria-t-il avec fureur avant que la porte du bureau ne s'ouvre à la volée. Les deux hommes firent volte-face. Trois parents d' élèves membres du conseil de Poudlard entrèrent alors. Parmi l'un d'eux le Directeur reconnu Bathilda Magnus, fameuse éditorialiste de la Gazette du Sorcier. « Je crois que ça n’est pas dans vos fonctions Mr le Ministre, mais c’est aux parents d’élèves du conseil d’en décider et… nous affirmons votre choix. Mr Snicklepitch n’est plus en état de diriger Poudlard, c’est pourquoi nous faisons appel au directeur le plus emblématique des soixante dernières années qui veut bien reprendre sa place : le professeur Dumbledore » annonça fièrement la sorcière aux deux hommes. Le temps s'arrêta et la respiration de Snicklepitch également.


(...)


Deux heures plus tard...

Edmund fit glisser d'un coup de baguette magique le dernier livre de sa commode dans un des nombreux cartons qui remplissaient à présent la pièce. Une page s'était tournée à Poudlard. Après plus de cinq ans de bons et loyaux services pour cette école, Edmund Franklein Alfred Snicklepitch était démit de ses fonctions de Directeur. Adieu les responsabilités, les discours interminables et le plaisir d'offrir une éducation à tout les jeunes sorciers du pays. Son rôle en temps que tête pensante du château s'était arrêté deux heures plutôt sur décision du conseil des parents d'élèves et du Ministère de la Magie. Les raisons ? Incompétence pour un événement qu'aucuns sorciers du pays n'arrivait à expliquer, pas même le nouveau Ministre de la Magie lui-même. Un goût amer restait en travers de la gorge de l'ancien directeur, même s'il savait que son successeur était le plus grand sorcier de tout les temps. Il ne pouvait s'empêcher de se dire que son travail était en quelque sorte bafoué. Le visage étrangement impassible, Edmund fit sauter en l'air sa baguette pour la rattraper telle la quille d'un jongleur de cirque. Son regard se posa alors sur le haut du buffet où trônait le légendaire choixpeau. Un furtif sourire s'afficha sur son visage laissant paraître l'enfant qu'il était encore. Il s'avança vers le meuble, attrapa l'escabeau de bois et le plaça devant celui-ci. Il monta les quelques barreaux qui le séparait du haut du buffet et s'assit sur la dernière marche. Il regarda quelques instants le choixpeau d'un air pensif avant de le saisir pour le poser sur sa tête. « Alors vieil ami, on dirait que c'est la fin de notre histoire ? » dit Edmund d'un air faussement moqueur en levant les yeux vers le couvre-chef. Sur sa tête, le morceau de tissu s'anima pour prendre la forme du faciès peu amical que chacun lui connaissait. « Tu as toujours été insolent et ce depuis que je te connais Snicklepitch. Je ne puis avoir le plaisir de dire que tu me manqueras, bien que j'apprécie parler avec toi les soirs de pleine lune... » dit le choixpeau d'une voix grave et dédaigneuse. Edmund esquissa un sourire amusé. « Ah, je prends ça comme un compliment venant de ta part mon cher » répondit Edmund en tapotant amicalement le choixpeau au dessus de sa tête, arrachant une grimace au morceau de tissu. C'était bien la fin d'une aire, celle de Snicklepitch en tant que directeur de Poudlard. Edmund se demanda avec une certain amusement, si Timothy parlerait de lui à ses élèves dans quelques années. Même s'il ne rentrait pas dans les manuels et livres d'Histoire de la Magie, il aurait au moins le droit aux gros titres demain dans les journaux. Le Ministère l'avait retiré de ses fonctions, ironie du sort pour lui qui les avait toujours écouté et soutenu sans jamais osé protester. Edmund retira le choixpeau de sa tête pour le reposer sur la haut du buffet. Ses cinq dernières années avaient été un plaisir à la tête de Poudlard, même s'il voyait à présent que certaines décisions n'avaient pas été les bonnes. Il aurait peut-être dû plus s'écouter. Peu importe, à présent il ne pouvait plus rien pour son école, car ce n'était plus la sienne. Mais il n'était pas à plaindre, il ne la quittait vraiment...
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyMer 21 Sep - 11:41

Dans la Cour Intérieure où la fête avait été interrompue, une forte bourrasque de vent avait balayé l'étrange brouillard, rétablissant le calme et le beau-temps, comme si tout cela n'avait été qu'un mauvais rêves. Béatrix, le nez levé vers le ciel, quelques mèches rousses libérées par le vent tombant sur son teint pâle, restait plantée au milieu de la cour, son cerveau fonctionnant manifestement à cent à l'heure... "Bon, dans un premier temps..." Béatrix tira sa baguette de sa poche, la prit entre l'index et le pouce, en amena le bout au bord de ses lèvres et souffla délicatement dessus. Un filet de bulles s'éleva gracieusement dans les airs. La Magie semblait être revenue. "Ah!" Lorsque les élèves détachèrent leur regard des magnifiques couleurs arc-en-ciel des bulles qu'elle avait créé, l'Infirmière avait disparue...

Quelques minutes plus tard, le Docteur Windsor parcourait au pas de course les rayons de la Bibliothèque, arrachant quelques livres de leur emplacements au passage, formant un pile imposante dans ses bras... "L'histoire de Poudlard" de Bathilda Bagshot, "Le temps des Dragons" de Sally Scale, "Les Dragons à travers l'Histoire", de Draco Flint, "Mythes et Dragons" de Lee Pendragon, "Les grands sorciers du premier millénaire" d'Emile Desbuchers, un grimoire poussiéreux qu'elle était allée chercher à la Réserve (rien à en faire qu'elle lui était interdite) et qui contenait la plupart des emblèmes connus des familles sorcières, le tout recouvert de la Gazette du Sorcier du 12 Octobre... Posant avec détermination sa pile sur une table, Béatrix plongea dans ses recherches, bien définie sur un axe principal : Morgana n'était-elle oui ou non bien qu'une légende? Le Docteur Windsor était une femme de savoir. Le Choipeaux Magique l'avait envoyée un Serdaigle dès qu'il avait effleuré la première de ses mèches rousses. Elle commençait à en avoir assez, de ces "événements inexpliqués à Poudlard". Elle allait les expliquer...

Deux heures plus tard, les livres étaient parsemés de bouts de papier servant à la fois de marque-pages ainsi que de notes. Ses doigts et son visages étaient couverts de tâches d'encre. Béatrix parcourait les emblèmes de familles sorcières à s'en arracher les yeux, à la recherche de dragon. A moitié aveugle, ses yeux s’arrêtèrent cependant sur un emblème représentant un corbeau... Le Docteur haussa un sourcil amusé. "Tu le crois ça?" se murmura-t-elle en tapotant le célèbre emblème du doigt... "Oh! Docteur Windsor, vous m'avez fait peur!" Béatrix leva son regard fatigué vers la douce exclamation amusée. C'était la bibliothécaire. Béatrix ne lui avait même pas demandé de l'aider dans sa recherche... "Je ne vous avais tout simplement pas reconnue" finit-elle en désignant Béatrix d'un geste vertical de la main. Béatrix suivit son geste en fronçant les sourcils. Elle avait oublié qu'elle était toujours en tenue de bal... "Oh!" Entre autre... "OH!!!" Et Béatrix s'élança à toute vitesse hors de la Bibliothèque. Elle avait oublié qu'elle avait une tenue de bal, mais qu'elle était censée avoir un cavalier aussi! Un cavalier qu'elle avait carrément laissé en plan dans la Cour Intérieure.

Lorsqu'elle y arriva à bout de souffle, la Cour était depuis devenue déserte. La fête avait naturellement été écourtée et tous les élèves et professeurs étaient retournés dans le chateau. "Évidemment!" marmonna le Docteur Windsor en levant les yeux au ciel avant de reprendre sa course vers les étages. Dans l'escalier de marbre, le Docteur retira dans une acrobatie risquée ses chaussures, qui n'étant pas faites pour la course commençaient à lui torturer les pieds. Lorsqu'elle arriva dans l'escalier qui menait au Bureau du Directeur, Béatrix avait plus de mèches défaites que faites, sa peau rougie par l'effort était légèrement luisante, et les chaussures qu'elle portait à la main ne l'empêchèrent pas d'ouvrir la porte à la volée. Elle ne frappait plus depuis longtemps...

"Professeur! Je suis désolée, j'étais en traaaaaaaaaaahhhhhhh!!!...." Sa phrase s'était terminée en une grinçante exclamation de douleur étouffée, alors qu'elle tenait l'orteil de son pied nu qu'elle venait de violemment cogner contre le coin d'un carton rempli de livres... Elle sautilla légèrement pour ne pas perdre son équilibre, ce qui fut réduit à néant lorsqu'elle rencontra une seconde pile de carton qui tomba au sol avec elle et leur contenu. Le Docteur, dont on ne savait plus si l'expression contrariée était due au choc de ce qu'elle voyait ou a la douleur fulgurante de son orteil, retenait les sanglots qui lui serraient la gorge, sous l'effet de la douleur sans doute. Il y en avait partout. Des cartons par terre, des cartons empilés près du mur, des cartons encore ouvert sur le bureau, qui lui était vide. Entièrement vide. Complètement vide. Le Pr. Snicklepitch était parti... Ou en tout cas, au milieu de tous ces cartons, elle ne l'avait pas vu...
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyVen 23 Sep - 12:14

Le temps était de nouveau clair et clément à l'extérieur. Le brouillard qui était descendu sur Poudlard, s'était évaporé comme s'il n'avait jamais existé. Durant plus de trente minutes il avait plongé Poudlard dans les ténèbres totales et l'avait coupé de toute sa magie. C'était impossible, impossible. Poudlard était devenu vulnérable et visible aux yeux de tous. Tout cela sans explication. Le domaine s'était transformé en simple école privée moldue aussi insignifiante que les autres. Plus de magie, mais une panique totale. Ironie du monde des sorciers de se dire que l'absence de magie à Poudlard était un événement surnaturel. Mais comment y faire face lorsque l'on a connu que cela ? Les politiques n'avaient pas trouvé de réponses, mais s'étaient empressés de retirer Edmund de ses fonctions. Le brouillard était partie, laissant sur les murs du château les traces de son passage : des dragons. Après les dragons qui étaient apparus durant les attentats, il y avait ceux-ci, qui défiguraient à présent le château et faisaient naitre la peur chez les élèves. Le devise de Poudlard n'était plus une simple phrase sous un blason, elle définissait maintenant très bien l'école. "Draco dormiens nunquam titillandus" ou « On ne chatouille pas un dragon qui dort ». Visiblement, l'un d'entre eux avait été réveillé, ou plutôt plusieurs... Comment tout cela avait été possible ? Edmund n'arrivait pas trouver de solutions à cette interrogation. Et il savait pertinemment que ni Dumbledore, ni le Ministère n'avait la réponse. Seulement voilà, à partir d'aujourd'hui il n'aurait plus à se torturer l'esprit, à se faire blanchir les cheveux avant l'âge pour l'école. Poudlard n'était plus sous sa responsabilité, le domaine comme les élèves. Un soupir s'échappa des lèvres d'Edmund, quelque chose de nostalgie et de déception dans le souffle. Toujours assis sur la dernière marche de l'échelle, il avait à présent le regard tourné vers la fenêtre et ses losanges de verres. Au loin, les anneaux du terrain de Quidditch et les collines qui entouraient le lac étaient visibles. Cette vue magnifique et si spéciale ne lui appartiendrait plus désormais. Le professeur Dumbledore avait bien de la chance, mais aussi du pain sur la planche. Un bruit de pas saccadés le sortit petit à petit de sa rêverie, mais se fût la porte qui s'ouvrit (une nouvelle fois) à la voilée qui le réveilla complètement. « Professeur ! Je suis désolée, j'étais en traaaaaaaaaaahhhhhhh !!!.... » résonna la voix de Béatrice avant de finir étouffée dans une exclamation de douleur. Edmund sursauta violemment à l'arrivée manquée de son infirmière préférée, faisant tanguer l'échelle de tout son long. Il se retourna subitement vers elle, la voyant sautiller dans tout les sens, l'un de ses pieds entre ses mains. Le Docteur Windsor avait décidément un talent incontestable pour faire des entrées fracassantes, si ce n'est spectaculaires. Un second carton et le brillant docteur tomba à la renverse. Du haut de son échelle branlante, Edmund sursauta de nouveau et l'édifice de bois pencha sur la droite au ralenti. Le brun s'accrochant tout d'abord à l'échelle, ouvrit de grands yeux en voyant le sol se rapprocher de lui. Ni une, ni deux, Edmund sauta de l'échelle et se métamorphosa en lémurien pour rebondir sur le lustre et atterrir sur le bureau, avec l'agilité qui n'appartenait qu'aux singes. Les lémuriens n'étaient pas les animaux les plus courants à Poudlard, ni même en Grande-Bretagne, ce qui n'empêchait pourtant pas Edmund d'en prendre la forme. Un aminagus non déclaré de plus que le Ministère rêverait de mettre en procès. Sous sa forme animal, rien ne pouvait présager qu'il s'agissait du grand professeur Snickleptich. Un pelage gris et argent, une longue queue zébrée et des petits yeux attendrissants. Seule une petite houppette étrange entre les deux oreilles faisait penser à celle que le sorcier faisait dans ses cheveux. L'échelle tomba sur le sol dans un bruit assourdissant tandis que Edmund sautait du bureau pour retrouver le parquet ainsi que sa forme humaine. Il se dirigea d'un pas rapide vers Béatrice en faisant un saut de haie entre les cartons. Il s'arrêta devant le corps de la belle rousse, son visage au-dessus du sien, la regardant de haut. « Et bien Docteur Windsor ? Quelques cartons et nous perdons l'infirmière ? » dit-il en levant un sourcil et en la regardant d'un air sérieux. « Je ne vous savais pas allergique au rangement. Ma pathologie serait-elle contagieuse ? Oh ! Il va falloir absolument trouver un vaccin contre ça, sinon Poudlard va devenir un champ de ruine... » dit-il avec un petit sourire avant de tendre une main à Béatrice, toujours sur le sol. « Un petit coup de main, Docteur ? » proposa-t-il en se penchant déjà pour l'aider à se relever.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptySam 24 Sep - 18:47

    Il était parti... Le Pr. Snicklepitch était parti... L'homme qui l'avait prise en tant qu'Infirmière, la raison propre pour laquelle elle était à Poudlard, était parti... Béatrix sentit le vide du bureau l'envahir, comme si elle avait été foudroyée, comme si on lui avait jeter un sort de Confusion. Cette seule pensée lui martelait le cerveau, ne parvenant pas à y entrer, ne parvenant pas à y croire... Il était parti... Le Pr. Snicklepitch était parti... « Et bien Docteur Windsor ? » lui dit une voix bien connu d'un ton moqueur, la faisant sursauter et tourner son menton par-dessus son épaule. « Quelques cartons et nous perdons l'infirmière ? »

    Béatrix sentit une vague de honte l'envahir. Serrant les dents et détournant son regard, elle ne dit rien. Elle était si soulagée qu'il soit encore là, son sourcil hautain et ses remarques perspicaces, mais quelque part, elle aurait également voulu qu'il soit n'importe où ailleurs qu'ici. Pieds nus, les cheveux en bataille, la peau légèrement luisante tâchée d'encre, assise sans gloire au milieu des cartons, non, elle aurait vraiment souhaitée que le Pr. Snicklepitch ne la voit pas ainsi, surtout pour la dernière fois. Elle aurait vraiment souhaité que sa dernière blague ne soit pas tournée contre elle... « Je ne vous savais pas allergique au rangement. Ma pathologie serait-elle contagieuse ? Oh ! Il va falloir absolument trouver un vaccin contre ça, sinon Poudlard va devenir un champ de ruine... » Béatrix se ramena subitement son regard sur lui, son silence n'atténuant en rien le reproche violent de ses yeux encore étincelants d'eau. Il continuait à se moquer d'elle. Comment pouvait-il continuer à plaisanter comme si de rien était alors qu'ils se voyaient pour la dernière fois?

    Béatrix était incapable de sortir cette idée de sa tête. Le Pr. Snicklepitch avait beau se comporter de manière identique à toutes leurs conversations passées, les cartons étaient toujours là, prêts à être emmenés. La douleur de son orteil, effacée mais toujours présente, était là pour le lui rappeler. Le Pr. Snicklepitch était sur le point de s'en aller, et au lieu de lui dire au revoir, au lieu de lui dire des choses qu'il n'aurait plus jamais l'occasion de lui dire, des choses qui brûlaient déjà les lèvres de Béatrix, il plaisantait.

    Le Pr. Snicklepitch lui tendit la main en se penchant vers elle... « Un petit coup de main, Docteur ? » Béatrix se détourna en se recroquevillant légèrement à son approche, semblable à une enfant qui boude. On l'entendit reniffler, mais c'est avec une voix parfaitement stable et audible, bien qu'un peu plus grave que d'habitude, qu'on l'entendit répondre. "Je ne suis pas allergique au rangement... C'est pas du rangement ça!" Tournant toujours le dos au Directeur... non, à l'ancien Directeur, Béatrix remis ses chaussures et se leva. Elle contempla d'un regard circulaire les cartons de la pièce, les mains sur les hanches, son regard frôlant légèrement le Pr. Snicklepicth, comme si elle était résolue à ne pas le regarder mais qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher. De l'enfant boudant, elle était passée à la mère inspectant la chambre désordonnée de son fils adolescent. "Ces livres, par exemple," dit-elle en sortant ceux du cartons contre lequel elle s'était cognée, "s'ils étaient sur cette étagère, il seraient rangés!" Joignant le geste à la parole, elle alla poser le slivres sur leur étagère habituelle d'un pas très légèrement claudiquant. "Voilà!... Et ces plumes! Elle n'ont rien à faire là-dedans... Elles devraient être dans ce tirroir!..."

    A continuer ainsi, Béatrix était bien partie pour défaire les cartons du Pr. Snicklepitch et le réinstaller entièrement dans son ancien bureau... Mais elle s'arrêta, le visage meurtri, s'appuyant sur la chaise derrière le bureau qui les opposaient. "Je ne suis pas allergique au rangement! Je suis allergique à l'hypocrisie... Je ne suis pas d'humeur à plaisanter Pr. Snicklepitch..." ajouta-t-elle sur un ton presque d'excuse.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyMar 4 Oct - 9:49

Beatrix Windsor, l'infirmière du château. La sorcière et la médicomage la plus talentueuse de son temps. Peu importe ses origines nés-moldues, elles ne lui accordaient que plus de mérite dans tout ce qu'elle faisait. Edmund savait les déboires qu'elle avait eu durant sa carrière de médicomage à St Mangouste. Il savait les ennuis qu'elle avait eu à cause de sorciers de sang-pur. Comment aurait-il pu l'ignorer puisque c'était lui-même qui l'avait sorti de ce pétrin et lui avait proposé un poste en tant qu'infirmière à Poudlard ? Enfin vu de l'extérieur ça n'avait pas vraiment été une proposition. C'était plutôt un ordre qu'autre chose. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui Beatrix était devenue un membre à part entière de Poudlard et même une personne essentielle au château, car que serait les élèves sans leur infirmière ? Rien du tout, d'autant plus que les blessures causées par la magie peuvent être bien plus grave que les blessures causées par des objets moldus. Beatrix était devenue en très peu de temps indispensable aux élèves, mais aussi à l'ex-directeur qui avait trouvé en elle la "compagne" ou plutôt la "co-équipière" de tout les instants. Elle était toujours là quand il en avait besoin, que ce soit pour soigner des gens ou pour échanger quelques mots avec elle. Beatrix était la fée bienveillante qui protégeait Poudlard. Et il lui en sera toujours reconnaissant. Même si aujourd'hui, il devait céder sa place de Directeur, sa relation avec elle ne changerait pas. Excepté qu'il passerait sûrement un peu plus de temps dans son infirmerie, dans un but strictement professionnel bien sûr.

Quand on parlait du loup, Beatrix venait de faire une entrée fracassante dans ce qui était à présent son ancien bureau. Elle s'était cognée contre un carton jonché dans l'entrée et avait perdu l'équilibre après avoir poussé une hurlement étouffé, pour finalement se retrouver les quatre fers en l'air. Edmund, après avoir évité lui aussi une chute, s'était empressé d'enjamber les cartons pour aller porter secours à son infirmière. Après tout, s'il rendait Poudlard au professeur Dumbledore avec une infirmière en mauvaise état, il ne serait peut-être pas sûr de rester longtemps dans le château. Edmund pouvait être mal ordonné et peu soigné par moment, mais au grand jamais il ne laisserait son infirmière préférée se casser une jambe. Il alla alors à la rescousse de celle-ci, allongée face contre terre, ses cheveux rouges vifs ressemblant dès à présent à une vraie jungle. Edmund esquissa un sourire et leva un sourcil interrogateur avant de lancer une petite remarque légèrement cinglante. Le brun vit alors Beatrix le dévisager derrière ses yeux embués. Il avait raison, son infirmière faisait visiblement une belle allergie au rangement, car ses yeux rouges et ses pommettes rosées étaient là pour en témoigner. La plaisanterie fini, Edmund tendit enfin une main à Beatrix pour l'aider à se relever. Celle-ci l'évita soigneusement et se redressa en lui tournant le dos. Edmund ne dit rien et se contenta de la regarder simplement en mettant les mains dans ses poches. « Je ne suis pas allergique au rangement... C'est pas du rangement ça ! » répondit Beatrix en lui tournant toujours le dos. Edmund savait bien que l'infirmière avait compris ce qui se passait à Poudlard et dans ex-bureau. Elle était loin d'être stupide et son ton légèrement aigri lui faisait bien comprendre. La charmante infirmière renfila ses chaussures avant de se lever pour inspecter la pièce d'un mauvais oeil. « Ces livres, par exemple » dit-elle en sortant ceux du carton contre lequel elle s'était cognée. Edmund leva alors un sourcil inquiet pour la suite des évènements. « S'ils étaient sur cette étagère, il seraient rangés ! » ajouta-t-elle en replaçant les dis-livres sur leur étagère habituelle. Elle contourna la pièce et s'attaqua à un autre carton. Cette fois-ci, Edmund la suivit au pas. « Voilà !... Et ces plumes ! Elles n'ont rien à faire là-dedans... Elles devraient être dans ce tiroir !... » dit-elle en les rangeant dans celui du bureau central. Edmund se jeta alors sur Beatrix pour rattraper les plumes et la couper dans son élan. « Et non, non, non ! Laissez cela. Je vais déjà avoir assez de mal à tout réinstaller dans ancien-nouveau bureau Docteur, je n'ai aucune envie de tout ranger à nouveau » lui dit-il d'un ton guilleret en remettant les plumes dans leur carton d'origine. Beatrix s'arrêta baissant légèrement les yeux, le visage meurtri, s'appuyant sur la chaise derrière le bureau qui les opposaient. « Je ne suis pas allergique au rangement ! Je suis allergique à l'hypocrisie... Je ne suis pas d'humeur à plaisanter Pr. Snicklepitch... » ajouta-t-elle sur un ton presque d'excuse. Edmund baissa les yeux à son tour et afficha une mine basse avant de remettre une nouvelle fois les mains dans les poches de son pantalon rayé. Il commença à marcher en posant son regard sur les tableaux des anciens Directeur de Poudlard, ceux avec qui il avait parlé durant des heures certains soirs. Peut-être qu'un jour aussi il en ferait partie qui sait ? En pensant cela, Edmund savait intimement qu'il se mentait à lui-même. Cinq ans de bons et loyaux services n'étaient pas assez pour avoir sa place à côté des autres grands directeurs et puis d'ailleurs, il n'était pas mort après tout. Pour ce qui est de l'hypocrisie dont parlait Beatrix, il l'avait trop souvent fait ses dernières années. Avec ses cartons s'en allaient sa grande loyauté au Ministère. « Et bien, pour faire court et concis je dirais qu'après les événements de cet après-midi, le Ministère a décidé je devais céder ma place à un directeur plus qualifié que moi. J'ai nommé le Professeur Dumbledore » dit-il dans un sourire légèrement faux à Beatrix. Il se dirigea vers l'étagère sur laquelle son infirmière avait replacer plusieurs livres et s'en empara. « Quant à moi...et bien, je vais retourner à mon premier amour » dit-il en se retournant le sourire aux lèvres. Il replaça les livres dans le carton puis s'arrêta brusquement se rendant compte de la phrase qu'il venait de prononcer. « Je veux parler de la métamorphose bien sûr » s'empressa-t-il d'ajouter comme s'il venait de dire la plus grosse bêtise de sa vie.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyDim 9 Oct - 16:25

Le Docteur Windsor était l'infirmière du château. C’était la sorcière et la médicomage la plus talentueuse de son temps. Ses connaissances étaient infinies et son intelligence d’une rare vivacité. Mais malgré tout cela, elle finissait toujours par se retrouver avec le quotient intellectuel d’un veracrasse en présence du Directeur. « Snicklepitch » était l’équivalent chez elle de la formule du Sortilège de Confusion. Déjà lors de leur première rencontre, alors que le Pr. Snicklepitch avait pris sa défense contre tout le Magenmagot présidé par Rosier, Béatrix avait été tellement sous le choc qu’elle n’avait même pas été capable de lui dire merci. Elle qui avait été si sûre de ne pas en ressortir encore Médicomage, tout ce qu’elle parvint à faire en sortant du Tribunal fut de lui conseiller une Potion d’Herbes aux Sens. « Vos cheveux en batailles sont un symptôme de la Grippe du Dragon. Le traitement est plus efficace s’il est prit préventivement…. » Béatrix était alors immédiatement retournée à Ste Mangouste et avait passé l’après-midi à lui faire elle-même sa potion. Lorsqu’il était revenu pour lui donner un poste d’Infirmière à Poudlard quelques années plus tard, elle avait été si émue que sa langue avait fourché. « Avec grand plaisir, Pr. Snicklebitch… EUH SNICKLEPITCH !!! » Snicklebitch était encore la façon dont les Médicomages de Ste Mangoutse l’appelaient derrière son dos. C’était d’ailleurs sous ce nom qu’il était inscrit dans les fichiers… Et aujourd’hui encore, il arrivait parfois à Béatrix de reproduire l’erreur, en se concentrant précisément pour ne pas la faire… Et ainsi le sobriquet était passé chez les élèves…

Cet après-midi, le simple fait d’entrer dans le bureau du Directeur avait été suffisant pour lui faire perdre ses moyens. Les choses ne s’arrangeaient pas avec le temps. Alors maintenant qu’elle s’était relevée, le Docteur Windsor faisait de son mieux pour se concentrer et rester maîtresse d’elle-même… « Ces livres, par exemple ! S’ils étaient sur cette étagère, ils seraient rangés ! » Elle s’assura que les livres étaient en parfait équilibres avant de tourner le dos. Se concentrer ainsi avait du bon. Elle parvenait à maintenir son attention sur de concret et garder ses émotions sous contrôle. Ses yeux étaient déjà moins embués, bien qu’elle sentait ses joues encore humides. La transpiration de la course sans doute. « Voilà !... Et ces plumes ! Elles n'ont rien à faire là-dedans... Elles devraient être dans ce tiroir !... » Les pieds bien l’un en face de l’autre pour ne pas s’emmêler les chevilles, elle tira délicatement le tiroir pour y mettre les plumes. « Et non, non, non ! Laissez cela.» Surprise par la proximité de la voix du Pr. Snicklepitch dans son dos, Béatrix se retourna subitement alors qu’il se jetait sur elle pour lui prendre les plumes des mains. De surprise, Béatrix fit un pas en arrière, et se prit le pied dans le tiroir encore ouvert alors que le Pr. Snicklepitch se détournait pour remettre les plumes à leur place. « Hhhhhhh ! » « Je vais déjà avoir assez de mal à tout réinstaller dans ancien-nouveau bureau Docteur, je n'ai aucune envie de tout ranger à nouveau. » Lorsque le Pr. Snicklepitch releva la tête de son carton, Béatrix avait disparue. Puis elle émergea silencieusement du bureau derrière lequel elle venait de tomber… Une main enfoncée dans sa tignasse rousse, se frottant l’arrière du crâne où elle s’était cognée, Béatrix hésita entre s’asseoir sur la chaise la plus proche ou sortir de la pièce pour sauver ce qui ne lui restait pas de dignité. « Et bien, pour faire court et concis je dirais qu'après les événements de cet après-midi, le Ministère a décidé je devais céder ma place à un directeur plus qualifié que moi. J'ai nommé le Professeur Dumbledore » La tête de Béatrix se mit à tourner légèrement. La chaise donc. En prenant bien soin de ne faire que de petits pas, le Docteur se dirigea vers le fauteuil dans lequel elle s’asseyait lorsqu’elle venait prendre le thé avec le Directeur. En posant soigneusement ses mains sur les accoudoirs pour ne pas rater le bord du fauteuil, elle se remit à écouter ce que disait le Pr. Snicklepitch. « Quant à moi...et bien, je vais retourner à mon premier amour » « Hein ? »… Et elle rata le bord du fauteuil. De douleur, d’émotion et de fatigue, Béatrix ferma les yeux et se mordit la lèvre pour ne pas se mettre à pleurer. Sans compter qu’elle s’était ridiculisée au-delà de toute rédemption… « Je veux parler de la métamorphose bien sûr… » Bien sûr ! Non content de s’en aller, il allait retrouver quelqu’un qu’il avait rencontré dans sa jeunesse, en cours de Métamorphose. Ils avaient sans doute fait toute leur scolarité à Poudlard ensemble sans doute ! Ou peut-être qu’il l’avait rencontrée lorsqu’il était devenu professeur de Métamorphose , justement?...

Justement… Et les pièces se remirent en place dans son cerveau. Il avait été Professeur de Métamorphose. Il reprenait son poste de Professeur de Métamorphose… Le visage de Béatrix s’illumina. Il ne partait pas. Il ne partait pas. Il redevenait simplement professeur. Il ne partait pas. Elle était si heureuse qu’elle en oublia de se relever… Et une énième fois les mots ne sortirent pas correctement de sa bouche. Au lieu de dire : « Vous restez à l’école ? » ce fut : « Vous restez avec moi ? »

Et le sourire radieux de Béatrix s’effaca en une expression stupéfaite. Comment elle avait pu dire ça ? Comment elle avait put, encore une fois, baisser sa garde à ce point-là ! Comme à chaque fois que ça lui était arivé, Béatrix restait immobile, ne scillant même pas, ne semblant plus respirer, comme un enfant qui espère devenir soudain invisible en arrêtant de bouger, comme si en se taisant, elle avait le stupide, inutile espoir de faire comme si elle n’avait jamais rien dit… Comme si le Pr. Snicklepitch était soudain devenu sourd…
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyVen 14 Oct - 18:36

Edmund était une personne qu'on pouvait considérer comme hyperactive et joyeuse. Alors pour quelqu'un comme lui toujours prêt à la rigolade, avoir Lady Beatrice Windsor en tant qu'infirmière à Poudlard était des plus divertissants. Beatrice était pourvue d'une conscience professionnelle et d'un sérieux infaillible, mais elle possédait aussi un humour bien à elle. Lorsque cette dernière se mettait à parler, l'on pouvait être sûr d'avoir une petite réplique bien cinglante ou alors qu'entendre sa langue fourcher sur un mot ou un nom. Cela prêtait très souvent à de grands éclats de rire. Pour Edmund, Beatrice était une bouffée d'oxygène pour Poudlard, d'autant plus que la plus part du temps, l'humour de Beatrice se faisait bien malgré elle. Une maladresse dans sa parole ou dans son attitude qui rendait chaque visite d'Edmund à son infirmière, un moment de pur bonheur. Malgré tout, il devait avouer que Beatrice savait le remettre en place lorsqu'il se moquait un peu trop d'elle. C'était bien la seule personne qui arrivait à le calmer dans ses élans sarcastiques. Bien entendu, le jeu était réciproque. Edmund savait aussi se faire comprendre lorsque Beatrice se permettait un peu trop de liberté, que se soit dans ses paroles ou dans ses actions. Quoiqu'il en soit, lorsque l'ex-directeur se trouvait dans une pièce avec elle, Beatrice était imprévisible. Etait-ce à cause de lui ou était-ce simplement son comportement naturel ? Edmund ne le savait pas. Cette après-midi par exemple, il ne s'était pas fallu de cinq minutes de présence dans son ex-bureau pour que Beatrice aille de dégringolade en dégringolade. Dès son entrée, l'infirmière s'était tapée le pied contre un carton et avait perdu l'équilibre pour se retrouver sur le sol. Edmund était alors partie au secours de son infirmière et l'avait aidé à se relever en lançant une petite phrase piquée. La réflexion était alors mal passée et Beatrice, les joues rosées avait des explications sur ces satanées cartons. L'explication elle l'a connaissait et comme pour se dire que cela n'était pas vrai, elle avait commencé à tout déballer pour réinstaller les affaires d'Edmund dans son bureau. Le brun s'était alors jeté sur Beatrice pour la stopper dans son élan. Même s'il avait été aidé de la magie, il avait mis plus de deux heures à tout entasser dans ces cartons et Merlin savait qu'il détestait ranger. Il y avait un désordre monstre dans ses placards et il n'avait aucunes envies de tout ressortir à nouveau pour mettre dans ses cartons. Il s'empara des plumes que Beatrice avait récupéré pour les remettre dans leur carton d'origine. Lorsqu'il releva les yeux, l'infirmière avait mystérieusement disparu. Edmund tourna alors la tête de tout les côtés et ce n'est qu'après quelques secondes qu'il vit émerger le visage de Beatrice derrière son bureau, une main se frottant l'arrière du crâne. Edmund ouvrit alors de grands yeux et ne put s'empêcher d'échapper un pouffement de rire. « Et bien Docteur, je commence à croire que ce n'est pas mon allergie au rangement qui est contagieuse, mais la maladresse de Timothy ! » dit-il en essayant de contenir son rire face à la situation. Il vit Beatrice se relever et se diriger lentement vers le fauteuil où elle s'asseyait lorsqu'elle venait prendre un thé avec lui. Pendant ce temps, Edmund continuait de donner son explication tout en suivant son infirmière du coin de l'oeil. A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus le Directeur de cette école, mais il reprendrait son poste de professeur de métamorphose, comme avant. « Hein ? » s'étonna tout à coup Beatrice en ratant le bord du fauteuil et en glissant sur le sol. Edmund se tourna face à elle, un air inquiet sur le visage. Elle semblait surprise et l'ex-directeur s'était attendu à cette réaction. Certes, il n'était pas renvoyé mais il n'était plus Directeur. Alors il pouvait dire adieu à de nombreuses choses et de nombreuses responsabilités. Tout allait changer dès à présent et c'était sûrement ce qui expliquait la réaction de Beatrice. Edmund baissa les yeux gênés durant quelques instants, mais lorsqu'il les releva il rencontra le visage illuminé de Beatrice. Toujours sur le sol, elle le regardait avec un air béat, franchement intriguant. « Vous restez avec moi ? » lâcha-t-elle tout à coup avec une joie inconsidérée. Edmund se figea sur place, comme pétrifié. Il ouvrit de grands yeux puis esquissa un grimace. Il lui semblait avoir avaler quelque chose de travers. Ses yeux cherchèrent un point à fixer, autre que Beatrice durant quelques instants, pendant que ses neurones essayaient de déchiffrer ce qu'elle venait de dire. Etait-ce le choc de son renvoi qui lui avait fait utiliser cette tournure personnelle ou alors était-ce une commotion dû à sa chute qui commençait à la faire parler comme cela ? Ce fut au tour d'Edmund d'être surprit et déstabiliser par les révélations de son interlocutrice. Après le passage d'un ange dans la pièce, un sourire s'afficha aux coins des lèvres d'Edmund. Il se dirigea vers Beatrice et alla se placer devant elle. La regardant de haut pour la deuxième fois depuis son entrée. « Oui avec vous et les autres professeurs » dit-il le plus simplement du monde. Il lui prit la main sans même lui demander la permission et la releva d'un coup. Son esprit semblait être ailleurs et Beatrice n'osait pas le regarder. Le sourire d'Edmund s'agrandit un peu plus. « Je suis désolé, mais j'ai bien peur que vous allez devoir me supporter encore plus dans votre infirmerie qu'auparavant » dit-il avec un air malicieux. Ce n'était pas pour rien qu'il disait cela. Redevant professeur, il allait avoir moins de responsabilités et plus de temps. Plus de temps pour aller embêter son infirmière préférée.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyLun 24 Oct - 12:01

    Béatrix restait silencieuse, immobile, impassible. Une statue de marbre, de marbre rose, en robe de bal et aux mèches éparses. La honte la paralysait totalement. Elle n’osait plus rien faire, plus rien dire, plus rien penser. A vrai dire, c’était la seule réaction possible face au ridicule. Au château de Buckingham, on ne montrait rien, on ne disait rien, même si l’on voyait tout. Béatrix se demandait encore comment elle avait put ainsi abandonner toutes ses manières. Depuis des années qu’elle n’avait plus vu sa famille, Béatrix s’était détendue sous l’influence de ses amis. Elle était devenue plus expressive, voire extravagante, s’amusant à mettre mal à l’aise les personnes autour d’elle. Pour luter contre le ridicule qui l’avait toujours terrorisée, elle se jouait de lui. Mais il semblait qu’en présence du Pr. Snicklepitch, le ridicule prenait toujours sa revanche. Elle n’avait qu’à s’en prendre qu’à elle-même.

    Le Pr. Snicklepitch gardait le silence, un silence insoutenable, renforçant l’incapacité de Béatrix à tourner son regard vers lui. Elle se tenait le dos droit, les mains croisées sur ses genoux, paradoxalement digne et élégante dans cette situation déplacée et plus qu’inconvenante à ses yeux. Il semblait qu’inconsciemment, toutes ses bonnes manières du protocole royal revenait au galop pour compenser la perte de dignité. Elle replaça avec précipitation une boucle rousse derrière son oreille et passa le bout de ses doigts sous sa paupière gauche pour en effacer les dernières traces de larmes. En réajustant les plis de sa robe de bal sur son corset, elle envisagea la possibilité de sortir pendant que le Pr. Snicklepitch avait le dos tourné. Très étrangement, alors qu’elle venait d’apprendre avec soulagement qu’il restait à Poudlard, elle le souhaitait à cet instant n’importe où ailleurs qu’ici.

    Alors que Béatrix tournait imperceptiblement son visage pour s’assurer du coin de l’œil que le Pr. Snicklepitch regardait ailleurs, celui-ci se mit à marcher vers elle. Béatrix reporta immédiatement son regard vers l’une des étagères en dace d’elle. Le Directeur était debout à côté d’elle, mais Béatrix trouvait un intérêt certain pour cette étagère, malgré le fait qu’elle soit vide… « Oui. » répondit-il le plus normalement du monde. Avec vous et les autres professeurs. » Comme si un sort venait d’être levé, Béatrix se détendit soudain. Si le Pr. Snicklepitch était le seul à lui faire perdre ainsi ses moyens, il était également le seul à sa connaissance à la remettre aussi vite à l’aise (même si Béatrix n’était jamais réellement à l’aise avec lui). Il réagissait avec une telle normalité, comme s’il ne s’était attendu à rien d’autre venant d’elle, que d’un seul coup Béatrix oubliait de quoi elle avait eut si honte. Elle ne parvenait cependant toujours pas à lever son visage vers lui, de peur qu’il ne laisse à nouveau transparaître quelque chose de gênant…

    Sans crier gare, le Pr. Snicklepitch lui prit la main et la remit fermement sur ses pieds. Assurément pas protocolaire, ne put s’empêcher de penser Béatrix. Elle devait maintenant faire face au Directeur, non, au Professeur de Métamorphose, debout devant lui, le regard toujours légèrement tourné vers le haut car il était bien plus grand qu’elle. « Je suis désolé, mais j'ai bien peur que vous allez devoir me supporter encore plus dans votre infirmerie qu'auparavant. » Béatrix silla, ne pouvant s’empêcher de lui rendre son sourire. Elle ne parvenait pas à trouver de déduction logique, de raisonnement scientifique pouvant expliquer l’existence d’yeux aussi grands, et aussi doux. C’était encore plus flagrant maintenant qu’elle les voyait d’aussi près. Elle aurait pu se noyer dedans…

    Béatrix posa sa main libre sur le front du Directeur, non, du Professeur de Métamorphose comme pour vérifier s’il n’avait pas de fièvre. Sa peau était agréablement chaude sous sa paume. « Pourquoi, vous ne vous sentez pas bien monsieur le Directeur… Pr. Snicklepitch ? » Elle s’était rapidement corrigée. Une habitude qui allait sans doute mettre du temps à s’effacer… « Vous comptez tomber malade bientôt ?» Béatrix se rendit alors compte que sa main avait dérivé sur la tempe du Professeur, vers les racines de ses cheveux en bataille. Elle la replaça immédiatement sur son front.

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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyMer 2 Nov - 17:22

Béatrice avait toujours été une bouffée d'oxygène pour Edmund. Au début tout son contraire, maniérée, droite, fière voir hautaine par certain moment. Elle s'était transformée au fil des années et était aujourd'hui, une fervente concurrente en matière d'humour. C'était à celui qui charriait le plus l'autre ou qui provoquerait une crise de rire en faisant une chose totalement inattendu. Perdre l'équilibre à cause de quelques cartons et manifester à son ex-employeur sa joie de le voir rester auprès de soi en faisait partie. Même si les mots qu'avaient échappé Beatrice étaient plus que déstabilisants pour Edmund, comme pour n'importe qui, elle les avait dit avec tellement de spontanéité que Edmund avait fini par ne plus y faire attention. A vrai dire, au plus profond de lui même il avait essayé de cacher leur vrai signification. Mais ça, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait se l'avouer à lui-même. Pour lui l'idée de base dans les mots de Beatrice était la même qu'à son esprit. Il restait au château. Il était peut-être renvoyé de son poste de Directeur, on ne l'expulsait pas de Poudlard. Même si cela lui faisait mal au coeur, il se disait qu'être dégradé c'était une alternative inespérée à son problème. Alors oui, au final Edmund allait rester au château et de surcroit avec les autres professeurs, mais aussi avec Beatrice. Un silence s'était installé dans ce qui était dès à présent le nouveau et ancien bureau du professeur Dumbledore. Dans quelques heures celui-ci arriverait sûrement avec une foule de malles et son incroyable phénix. Il reprendrait sa place dans l'immense fauteuil qui se trouvait sur l'estrade et penserait sûrement que c'est bon de revenir à la maison. Edmund fronça les sourcils à cette pensée. Non, il serait certes heureux de revenir, mais sûrement pas aussi enthousiasme sachant dans quel état il récupérait l'école. Est-ce à cause de lui que Poudlard était aujourd'hui plongé dans le noir ? Edmund était convaincu que le réponse était non. Il avait fait son devoir pendant cinq longues années, il avait essayé de prendre soin de ses élèves malgré la pression du Ministère, non, non, il avait rempli sa part du contrat ! Un contrat qu'il avait payé le prix fort... Un contrat bien trop personnel. Edmund était sortit de sa rêverie pour aller libérer son infirmière préférée qui semblait avoir été touché par un sort d'entrave. Assise sur le sol, le regard fuyant et perdu, il l'avait agrippé par le bras et remit sur ses deux jambes. Un air malicieux s'était affiché sur le visage du grand brun et il n'avait pu s'empêcher de signaler à Beatrice qu'il allait désormais venir plus souvent la voir dans son infirmerie. Maintenant qu'il avait du temps et moins de responsabilité, il n'allait mâcher son plaisir de boire un thé avec la plus grande médicomage de Grande-Bretagne. Edmund vit Beatrice ciller et celle-ci lui rendit un sourire radieux. Voyant pour la première fois son visage de très près, Edmund ne pu s'empêcher de remarquer les grains de beauté qui recouvraient la peau de Beatrice, tous disposés à des endroits stratégiques de son visage. Celui qui se trouvait sur sa joue droite au dessus de ses lèvres ressortait soudain plus habilement grâce au rouge que l'infirmière avait mit ses lèvres pour la fête des fondateurs. Edmund aurait même juré qu'il n'était pas là avant et qu'il ressortait à présent que pour titiller sa curiosité. Beatrice posa soudain une main sur son front et le brun leva les yeux étonnés. « Pourquoi, vous ne vous sentez pas bien monsieur le Directeur… Pr. Snicklepitch ? » dit-elle d'un ton faussement inquiet en se corrigeant rapidement. Edmund esquissa alors un sourire et regarda Beatrice intensément en réponse à la plaisanterie qui était bienvenue. « Vous comptez tomber malade bientôt ? » ajouta-t-elle d'un ton quelque peu sérieux. Edmund sentit alors la main fine et douce de Beatrice glisser le long de sa tempe pour effleurer ses cheveux. Quelques secondes du temps s'effacèrent à la perception d'Edmund. On aurait dit qu'une plume lui caressait le visage. Beatrice replaça soudain sa main au milieu de son front et Edmund reprit la notion du temps. Malheureusement, il avait perdu le sourire. « A vrai dire, je suis déjà malade » dit-il soudain d'un ton grave. Il se pinça les lèvres et s'empara de la main de Beatrice. Une centaine de raison pour expliquer une soudaine maladie traversèrent alors l'esprit d'Edmund. Certaines étaient farfelues, d'autres toutes à fait logique, tandis que les dernières étaient à caractère plus personnel. Un étrange éclair illumina soudain le visage du brun et il se retourna brusquement vers la pièce en chantier. « Je suis malade parce que je vais devoir reprendre mes cours de métamorphose et que même en faisant ces cartons, je n'ai pas arrivé à remettre la main dessus ! » s'esclaffa-t-il indigné en allant fouiller dans certains cartons. Il ébouriffa les cheveux et fit claquer ses mains sur ses hanches. Bordélique lui ? Tout à fait ! Sérieux ? Egalement !
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyVen 4 Nov - 12:52

« Pourquoi, vous ne vous sentez pas bien monsieur le Directeur… Pr. Snicklepitch ? » En réponse à sa plaisanterie, le Professeur lui décocha un sourire irrésistible. Béatrix fut soudain emplie d’une étrange chaleur. Pas cette chaleur qui lui faisait monter le rose aux joues lorsqu’elle se sentait ridicule, pas cette impression suffocante qui paralysait ses pensées et ses mouvements lorsqu’elle ne savait plus comment réagir. C’était une chaleur agréable, douce, un peu enivrante, qui lui laissait tout voir sous une autre lumière. Elle se sentait plus à l’aise, plus sûre d’elle, plus elle-même. « Vous comptez tomber malade bientôt ? » Le Pr. Snicklepitch perdit soudain son sourire. Béatrix fronça une fraction de seconde les sourcils, craignant d’avoir dit quelque chose qu’elle n’aurait pas du, d’avoir fait une erreur. « A vrai dire, je suis déjà malade » Béatrix ne le cru pas un instant. En tant qu’Infirmière et Médicomage expérimentée qu’elle était, s’il avait eut le moindre petit mal de tête, elle s’en serait rendue compte. D’autant qu’elle était sans aucun doute de tout Poudlard la personne qui avait le plus d’yeux pour lui. Il utilisait simplement une métaphore, quant à en savoir le sens, Béatrix était Médicomage, pas poète… Le Pr. Snicklepitch prit la main que Béatrix avait posé sur son visage et la garda entre les siennes. La chaleur agréable que Béatrix avait ressentie redoubla d’intensité et devint enivrante. Elle avait besoin de se concentrer pour faire attention sur ce qu’il allait dire et pas sur tout ce qui passait dans les yeux immenses du Professeur. Ce qu’il allait dire était peut-être important ? Peut-être était-ce ce qu’elle avait longtemps attendu d’entendre….

Mais alors que Béatrix retenait sa respiration, une expression d’attente figée sur son visage, le Pr. Snicklepitch lâcha sa main et se retourna vers son bureau. « Je suis malade parce que je vais devoir reprendre mes cours de métamorphose et que même en faisant ces cartons, je n'ai pas arrivé à remettre la main dessus ! » Béatrix lâcha l’air qu’elle avait retenu dans ses poumons en un silencieux pouffement de rire. Elle n’était pas étonnée. Combien de fois s’était-elle retrouvée dans cette situation ? Combien de fois leur complicité avait-elle été si proche de l’intimité au point que Béatrix prenait ses rêves pour la réalité ? Le Pr. Snicklepitch avait ce pouvoir de la déstabiliser en un mot, en un geste, en un battement de cil, et il arrivait souvent que seule dans son Infirmerie, elle se mette à douter de son propre jugement et à se demander s’il avait jamais eut une réelle pensée pour elle, si elle ne se leurrait pas tout simplement depuis toutes ces années. Béatrix observait avec un sourire en coin le Pr. Snicklepitch se pencher dans ses cartons, se passer la main dans ses cheveux déjà décoiffés, une expression de profonde frustration sur son visage. Elle le laissa tourner en rond un certain temps, les bras croisés, son sourire attendrit se transformant peu à peu en un sourire provocant… « Oh, Professeur, vous êtes vraiment le sorcier le plus brillant que je connaisse ! » dit-elle les yeux pétillants en s’approchant de lui. « Mais par moment, vous êtes également le plus stupide que j’ai jamais vu ! » En lui décochant son sourire espiègle, Béatrix fit virevolter sa baguette en prononçant une formule. « Accio leçons de métamorphose ! »

Un des cartons en bas d’une pile se renversa, faisant basculer la pile entière, s’ouvrit en laissant échapper trois classeurs qui vinrent gracieusement se poser dans les bras de Béatrix. Elle les tendit au Pr. Snicklepitch devant elle, ne détachant pas ses yeux de son visage, ses yeux laissant échapper des éclats de rire bien qu’elle restait silencieuse.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptySam 19 Nov - 15:00

« Oh, Professeur, vous êtes vraiment le sorcier le plus brillant que je connaisse ! » Moi brillant ? Ce compliment venant de la part de mon infirmière préférée me donnerait presque des ailes sauf que je ne fis qu'un léger sourire en coin. Je ne savais pas quoi faire d'autre. Après tout, elle avait raison. Je suis un sorcier brillant... Enfin j'étais un sorcier brillant... Maintenant je ne suis plus qu'un petit professeur de métamorphose et plus le grand directeur de Poudlard. J'étais déçu d'avoir perdu mon poste mais en même temps j'en étais heureux. Je n'aimais pas qu'on me traite comme un moins que rien et puis ils n'avaient qu'à se débrouiller tout seul. Si j'étais aussi brillant que Béatrix le disait, ils auraient besoin de moi. « Mais par moment, vous êtes également le plus stupide que j’ai jamais vu ! » Maintenant j'étais stupide. Il fallait savoir ce qu'elle voulait ! Mon sourire charmeur se métamorphosa en une grimace peut saillante. Ces paroles me touchaient toujours quoi qu'elle dise je prenais toujours ces paroles très à cœur. Elle attrapa tout à coup sa baguette magique et je me demandais si elle n'allait pas me frapper. Il faut dire que Béatrix Windsor était une des personnes qui m'impressionnait le plus dans le monde magique. « Accio leçons de métamorphose ! » Je la trouvais pour le coup brillante ! Totalement brillante ! Elle me surpassait dans le domaine de la magie. Au lieu de penser à faire un sortilège d'attraction je me contentais de tout détourner pour retrouver ces malheureux papiers. Elle avait maintenant un carton dans les bras, carton qui était le gardien de tous mes cours. J'attrapais le carton de ces bras mais je n'osais pas croiser son regard. Je savais qu'elle me trouverait ridicule et elle avait certainement raison. Après tout j'étais un sorcier et là j'avais vraiment agis comme un idiot. Je suis tellement malade que j'étais fatiguée rien qu'à l'idée de devoir utiliser la magie... Un sourire en coin apparu sur mes lèvres, un sourire que je qualifierai même de carnassier. Je m'avançais vers elle et j'allais pendre le carton quand je me ravisais. Après tout, nous nous étions toujours taquiner Béatrix et moi et je ne voyais pas pourquoi nous changerions notre vieille habitude qui fait souvent rire nos collègues. D'ailleurs si vous pouviez m'apporter ce carton dans mon bureau je me fatiguerai moins... Ah moins que ne vouliez que je fasse un stage dans votre infirmerie. nouveau sourire pour ma part. J'aimais beaucoup la taquiner, après tout elle était particulièrement amusante – jolie ? - quand elle rougissait et je ne me privais jamais de la voir comme cela. Je faisais un tour sur moi même pour regarder mon ancien bureau. Il y avait encore une tonne de carton et des milliers de livre à débarrasser. Je lui tournais le dos quand j'ajoutais. En tout cas je vois que vous n'avez pas perdu la main question sortilège... Enfin je parle des sortilèges basiques, pas ceux vous servent pour la médicomagie, ceux-ci je sais que vous les maitrisez à merveille. Je lui faisais un sourire en coin car c'était un compliment que je lui faisais et l'humour me permettait de garder les pieds sur terre. Au moins je n'aurais pas besoin de chercher une professeur pour Anthéa... Je mis quelques livres dans un autre carton comme si rien n'était.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyDim 27 Nov - 15:57

    Il se passa un certain temps durant lequel le Professeur Snicklepitch ne dit rien. Il semblait ne pas savoir où se mettre, ni même où diriger son regard pour éviter le sien. Béatrix savourait la situation. La plupart du temps les rôles étaient inversés : elle souhaitait se rendre invisible et lui riait d’elle. Mais au bout d’un certain temps, elle n’y tint plus et voulu le sortir de son malaise. Elle fit donc quelques pas vers lui pour lui tendre ses cours qu’elle tenait encore dans ses bras… « Je suis tellement malade que j'étais fatiguée rien qu'à l'idée de devoir utiliser la magie... » Béatrix haussa un sourcil expert : « Ah Professeur, j’ai bien peur que vous n’inversiez le symptôme et la maladie ! C’est justement parce que vous vous refusez à utiliser la magie que vous vous fatiguez ! Peu importe, au moins je suis ravie que je vous serve à quelque chose, ainsi vous ne m’avez pas engagée pour rien ! » Le Professeur lui envoya un sourire surprenant et fit quelques pas vers elle. Béatrix rougit en se demandant si c’était bien le carton qu’il allait prendre mais encore une fois, il fit demi-tour et s’éloigna. Béatrix se sentit gagnée par l’exaspération… Elle n’allait tout de même pas lui tenir ses cours jusqu’à son bureau si ? « D'ailleurs si vous pouviez m'apporter ces cours dans mon bureau je me fatiguerai moins... » Ah bah si ! Béatrix eut un léger soupir d’impatience et posa le carton à ses pieds. Puis elle se redressa, s’approcha de lui jusqu’à ce que quelques centimètres seulement ne les séparent et se mit à lui dire sur un ton de remontrances quelque peu gâché par ses yeux pétillants d’espièglerie. « Mon cher professeur, je suis votre infirmière, pas votre m-m-maîtresse d’hotêl. » commença Béatrix en se demandant pourquoi elle avait ainsi buté sur ce mot et en espérant que le Pr. Snicklepitch ne s’en serait pas aperçu, « De plus, sachez qu’il existe un sort dont la formule est Locomotor et qui permet de déplacer les objets à sa guise. Vous pouvez très bien l’utiliser pour descendre vos cartons par vos propre moyens. » Joignant le geste à la parole, elle anima le carton contenant les cours de métamophose et le fit se déplacer de l’endroit où elle les avait posé jusqu’aux pieds du Pr. Snicklepitch (a vrai dire, presque sur ses pieds). « Et enfin, sachez qu’un s’il-vous-plaît n’a jamais tué personne ! » « Ah moins que ne vouliez que je fasse un stage dans votre infirmerie. » lui répondit-il au nez. Béatrix n’en fit pas plus déstabilisée. « Oh non, rassurez-vous, votre fatigue n’en est pas à ce point-là. Vos bonnes manières non plus … Vous ne risquez rien… » Le Pr. Snicklepitch se détourna pendant qu’elle parlait et fit le constat de son bureau en plein débarra. Béatrix était habituée à ce qu’on finisse par faire comme si on ne l’entendait pas. « Et je crois » poursuivit-elle, « que vous vouliez dire « séjour » et non « stage »… A moins que vous ne souhaitiez que je ne devienne votre patronne ? » Une expression franchement amusée sur son visage, son ton laissait entendre qu’elle n’avait absolument rien contre l’idée. « En tout cas je vois que vous n'avez pas perdu la main question sortilège... » « Ca en fera au moins un ici ! » glissa-t-elle rapidement. Pendant qu’il lui parlait le dos tourné, Béatrix s’était faufilée jusqu’à la porte du bureau. Elle savait maintenant qu’il ne quittait pas Poudlard et souhaitait rejoindre rapidement son Infirmerie avant qu’il ne la mette à nouveau dans un situation gênante. Au moins sortir de ses habits de bal et remettre sa tenue habituelle. Se replonger à nouveau dans son travail… « Enfin je parle des sortilèges basiques, pas ceux vous servent pour la médicomagie, ceux-ci je sais que vous les maitrisez à merveille ! » Béatrix eut un sourire un peu figé, la main sur la poignée de la porte, puis finit par dire un sec « Merci ! » avant de l’ouvrir Le Pr. Snickleptich avait sa manière à lui de faire ses compliments. La vie de Béatrix n’était pas facile tous les jours. « Au moins je n'aurais pas besoin de chercher une professeur pour Anthéa... » « Tout à fait ! » répondit-elle dans le couloir avant de refermer la porte derrière elle. Puis quelques fractions de secondes plus tard, elle la rouvrit. « Comment ?! Qui ?! Anthéa ?! Anthéa qui ?! »
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyLun 5 Déc - 15:13

« Ah Professeur, j’ai bien peur que vous n’inversiez le symptôme et la maladie ! C’est justement parce que vous vous refusez à utiliser la magie que vous vous fatiguez ! Peu importe, au moins je suis ravie que je vous serve à quelque chose, ainsi vous ne m’avez pas engagée pour rien ! » Pour sûr elle était vraiment plus calée que moi dans le domaine de la médecine. Pour moi les symptômes et la maladie c'était la même chose ; Après tout j'étais fatigué donc j'étais malade ! Comme si j'avais pu faire le mauvais choix en vous choisissant. Vous êtes la meilleure dans votre domaine. Enfin je lui souriais et j'allais vers elle. De suite je la vis rougir. J'en profitais alors pour ajouter : Mais ne dîtes surtout à madame Sweetlove que pour moi vous êtes plus compétente qu'elle, sinon je risque fort d'avoir à subir une tempête italienne. Je me mis à rire puis je la regardais. J'adorais l'effet que je lui faisais. Je ne suis pas prétentieux en disant cela mais elle était sûrement la personne la plus importante à mes yeux à Poudlard alors la voir rougir quand j'étais avec elle c'était assez hilarant. Finalement, je faisais demi tour pour aller prendre quelques papiers sur mon ancien bureau. Je lisais distraitement en la regardant du coin de l'oeil. Il semblait que je commençais à l'agacer mais en même temps qui aime bien châtie bien non ? Je lui disais même de m'apporter des papiers. Je ne cherchais pas vraiment à la repousser dans ses retranchements mais elle pouvait bien faire cela pour moi ! Cependant elle ne pensait pas la même chose que moi. « Mon cher professeur, je suis votre infirmière, pas votre m-m-maîtresse d’hotêl. De plus, sachez qu’il existe un sort dont la formule est Locomotor et qui permet de déplacer les objets à sa guise. Vous pouvez très bien l’utiliser pour descendre vos cartons par vos propre moyens. » Je la regardais faire et je l'applaudissais. Elle était vraiment douée et mon sourire mesquin lui montrait bien que je me moquais gentiment d'elle. Elle fit voler le carton jusqu'à mes pieds ou plutôt sur mes pieds. Bien entendu le carton pesait lourd et cela me fit mal aux pieds. Je grimaçais puis je me mis à rire. Vous cherchez vraiment à ce que je vienne vous voir dans votre infirmerie. Si vous m'estropiez je ne pourrais plus me débrouiller tout seul et vous devrez être mon infirmière personnelle ma chère. Je souriais de toutes mes dents et je poussais le carton de mon pied pour aller de nouveau vers elle. « Et enfin, sachez qu’un s’il-vous-plaît n’a jamais tué personne ! » Je me mis une nouvelle fois à rire. Et bien si vous devenez ma maîtresse vous pourrez m'apprendre beaucoup de chose non ? Je me mis à lui faire des yeux de petit enfant maltraité. Je me mis à lui sourire en sachant pertinemment qu'elle allait rougir. Si elle pensait que je n'avais pas remarqué qu'elle avait buté sur le mot maîtresse c'était qu'elle me connaissait mal. Et puis je continuais à lui faire mon coup du professeur hypermalade mais elle se fichait que je sois malade ou pas. Elle me répondit simplement : « Oh non, rassurez-vous, votre fatigue n’en est pas à ce point-là. Vos bonnes manières non plus … Vous ne risquez rien… » Je haussais les épaules dans lui répondre quoi que se soit. « Et je crois que vous vouliez dire « séjour » et non « stage »… A moins que vous ne souhaitiez que je ne devienne votre patronne ? » Vous devenir ma patronne... Pourquoi pas ça serait une expérience intéressante non ? Même si à première vue j'avais dit cela pour rire, je pensais réellement que passer plus de temps avec elle (que se soit en stage ou non) serait vraiment une expérience intéressante. Je lui souriais en coin avant de ramasser mon carton pour le poser sur mon bureau. Je l'ouvrais et je fouillais dedans le dos tourné à elle. Je ne voyais pas ce qu'elle faisait mais je me doutais que c'était la fin de notre conversation alors je devais faire vite. Il fallait que je lui demande un service tout rikiki mais un service quand même. Je le demandais alors si elle pouvait donner des cours à Anthéa. Sa première réaction fut : « Tout à fait. » en sortant de mon bureau. Au moins elle était d'accord et je me remis à ranger les papiers dans mon carton comme avant qu'elle ne vienne me voir. Je pensais que notre conversation s'arrêtrait là mais non apparemment non... « Comment ?! Qui ?! Anthéa ?! Anthéa qui ?! » Je me retournais vers elle et je lui répondis le plus simplement au monde. Anthéa Snicklepitch, ma fille. Voyant son visage se déformait j'ajoutais très vite. Enfin plutôt la fille de ma cousine qui est décédée depuis peu de temps, je m'occupe d'elle maintenant et elle aura besoin d'un professeur et vous êtes la seule personne en qui j'ai confiance ici à Poudlard. Je la regardais intensément.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyJeu 8 Déc - 17:41

    Béatrix était presque sortie du bureau de Directeur. La main sur la poignée de la porte, elle avait déjà la tête à son travail. Poursuivre ses recherches sur l’apparition de ces statues sur les murs du château, répondre à son collègue vis-à-vis du cas de Mr. Weiser, se changer aussi, remettre ses vêtements de travail, et pourquoi se renseigner sur ce Professeur que le Pr. Snicklepitch n’avait pas à chercher pour Anthéa… D’ailleurs, maintenant qu’elle y pensait, Béatrix ne connaissait aucune Anthéa, ni parmi les élèves, ni parmi le corps enseignant, ni parmi les fantômes… Béatrix eut tôt fait de tourner sur ses talons et de se retrouver à nouveau dans l’encadrement de la porte du bureau du Pr. Snicklepitch… « Comment ?! Qui ?! Anthéa ?! Anthéa qui ?! » demanda-t-elle au dos du Professeur de Métamorphose. Il se retourna avec et lui dit, avec le flegme qui accompagnait généralement ses nouvelles les plus incroyables. « Anthéa Snicklepitch, ma fille. »

    Un claquement sec se fit entendre. L’air absent Béatrix regarda sa main droite, dans laquelle se trouvait la poignée de la porte. Elle avait cédé sous la pression de ses doigts. L’air de rien, poignée à la main, le Docteur Windsor reporta son regard sur le Pr. Snicklepitch. Celui-ci rajouta, en parlant à toute vitesse. « Enfin plutôt la fille de ma cousine qui est décédée depuis peu de temps, je m'occupe d'elle maintenant et elle aura besoin d'un professeur et vous êtes la seule personne en qui j'ai confiance ici à Poudlard. » Béatrix ne réagit toujours pas. Elle n’avait pas entendu le compliment. Il avait été précédé par trop d’informations dont l’importance était assomante. Les sourcils légèrement froncés, elle contemplait le Pr. Snicklepitch comme si elle le voyait pour la première fois.

    Qui était-il, réellement ? Son ami ? Son fantasme ? Simplement son Directeur ? Qui ? Béatrix se rappelait de leur première rencontre, juste avant son audience devant le Magenmagot, où il avait pris sa défense sans même la connaître, alors qu’elle était encore Médicomage. Elle se rappelait des premières législations anti-moldues, dont il avait réussi à protéger son Infirmerie et son Infirmière. Elle se rappelait des soirées passées de chaque côté de leur tasse de thé. Elle se rappelait que, moins de deux heures plus tôt, il avait été son cavalier à la Fête des Fondateurs. Mais elle se rappelait de toutes les fois où il s’était moqué d’elle avec son air insouciant. Elle se rappelait que depuis quelques semaines, tout s’était dégradé, avec le nombre grandissant de mesures ministérielles que le Pr. Snickleptich avait laissé passé. Elle se rappelait de chaque disputes, de chaque portes claquées. Elle se rappelait que malgré toute leur complicité, malgré tout le soutien qu’ils s’étaient mutuellement apporté, il restait un mur infranchissable entre eux, comme la surface glacée et impénétrable du Miroir du Riséd. Il lui arrivait parfois de l’oublier, lorsqu’il lui souriait, lorsqu’il lui prenait à l’occasion sa main ou qu’il était simplement fatigué et avait besoin d’elle. Mais il ne faillait jamais à le lui rappeler…

    Une cousine, sa cousine, dont elle n’avait jamais entendu parler, était décédée depuis peu de temps… Le premier élan de Béatrix avait été de vouloir le serrer dans ses bras. Mais une fraction de seconde plus tard, avant même de savoir ce qu’elle pensait, Béatrix s’était demandé s’il avait seulement besoin de consolation. Son air naturel et insouciant laissait assez d’espace pour de sérieux doutes. Et de quelle durée « il y a peu de temps » était-il exactement représentatif ? Une voix dans l’esprit de Béatrix lui disait que perdre sa cousine et son poste dans la même période devait être tout ce qu’il y avait de plus difficile, mais le Pr. Snicklepitch qui était devant elle semblait tout ce qu’il y avait de moins éffondré… Et pourtant, cette cousine, dont il ne lui avait jamais parlé, devait être très proche de lui, suffisamment proche pour qu’il ne se trouve responsable de sa fille… Il ne lui avait jamais rien dit à propos d’elle, et lui demandait maintenant de s’occuper d’elle avec lui. Il ne lui disait jamais rien. Il ne faisait toujours que lui demander…

    Béatrix se sentait manipulée. Elle avait l’impression que ses sentiments pour lui lui faisait accepter tout et n’importe quoi. Elle avait l’impression qu’il profitait parfois, souvent, de sa faiblesse envers lui. Aussi, une fraction de seconde après avoir voulu le serrer dans ses bras, Béatrix avait voulu lui jeter à la figure la poignée qu’elle avait dans la main. Au moins pour lui faire perdre son air insouciant. Mais le Docteur Windsor ne parvint qu’à balbutier, l’air abasourdi… « M-m-mais… Quelle âge a-t-elle ?... Va-t-elle venir à Poudlard ? Depuis quand a-t-elle perdu sa mère ? Comment ? » Béatrix prenait les choses serieusement. Malgré ses sentiments froissés et son orgueil blessé, elle restait un médicomage, et une femme au grand cœur. Elle se souciait d’une jeune fille qui venait de vivre un événement traumatisant, ne lui rappelant que trop l’été où elle avait perdu sa tante. Béatrix restait sur le pas de la porte, l’espace encombré de cartons du bureau lui semblant une immensité infranchissable entre eux.

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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyMer 14 Déc - 22:08

Cela ne faisait qu'une petite semaine que ma cousine était morte et je n'avais eu le temps de m'en entretenir avec mon infirmière préférée. J'avais dû m'occuper de l'enterrement mais aussi je m'étais retrouvé avec une fillette entre les pattes et je n'avais pas du tout prévu cela. Comme je n'avais pas prévu de perdre mon poste de directeur. Au moins j'aurais pu continuer à protéger Anthéa mais surtout à protéger Béatrix. L'infirmière de Poudlard était certainement la personne la lus importante à mes yeux et je me rendais compte au fil des jours du temps que j'avais perdu. Enfin, je n'étais pas près à lui avouer quoi que se soit après tout, même si la convenance voulait que ça soit à l'homme de se déclarer, je trouvais normal que ça soit elle qui fasse le premier pas. Après tout, les femmes avaient voulu l'égalité des sexes alors il faut qu'elles assument totalement leur choix. Mais peut être qu'elle n'avait rien à déclarer aussi. Même si je doutais qu'elle n'ai rien à avoué vu les regards qu'elle me lançait parfois. D'ailleurs ce soir je devrais plutôt trouver un moyen de me cacher car je ne connaissais que trop bien ce regard. Elle m'en voulait pour une chose dont je n'avais aucune idée. Après tout, je ne lui avais rien caché et puis elle n'est pas ma femme alors je n'avais pas tout lui dire. Non pas que je ne voudrais pas qu'elle soit ma femme mais elle ne l'était pas alors la question ne se pose pas. « M-m-mais… Quelle âge a-t-elle ?... Va-t-elle venir à Poudlard ? Depuis quand a-t-elle perdu sa mère ? Comment ? » Et voilà je savais que j'allais subir un interrogatoire. C'était comme ci j'avais une lumière aveuglante en plein dans les yeux et que je devais me justifier des actes. Je portais alors ma main dans la poche intérieure de ma veste et j'en sortais une photo de ma fille ou cousine comme vous le voulez. Je la regardais un moment avec un sourire tendre accroché à mes lèvres. Elle était maintenant ma seule famille maintenant en vie et puis elle me donnait presque envie de me poser définitivement, de me trouver une femme et de fonder une famille. En fait, concernant la femme j'avais déjà ma petite idée sur la question mais ce n'était pas à cette question là que je devais répondre. Béatrix semblait en colère contre moi comme su je lui avais caché une affaire d'état. Mais moi je ne faisais jamais de remarque quand j'apprenais des choses sur elle. Après tout chacun à le droit à son jardin secret. Elle a tout juste onze ans. Elle doit venir à Poudlard oui, elle devrait arriver dans peu de temps. Sa mère est morte il y a moins d'une semaine à cause d'un accident de voiture moldue enfin je n'ai pas trop bien compris. Je posais mes doigts sur mon menton et je prenais un air pensif. Je la regardais droit dans les yeux en ajoutant : Je vous en aurais parler plus tôt si j'avais pu vous trouver dans votre infirmerie les soirs. Vous devez avoir un admirateur secret pour que vous ne soyez pas dans votre infirmerie le soir. Une pointe de jalousie dans ma voix ? Certainement mais je ne le lui avouerais jamais. Après tout elle pouvait vivre sa vie comme elle l'entendais mais j'aurais voulu lui parler de cela mais je ne l'avais jamais trouvé. Elle m'avait été inaccessible et cela me rendait presque malade. Je fronçais les sourcils en pensant qu'elle pouvait avoir un amant. Je sentais la colère presque me monter au crâne et je décidais donc de tourner mon esprit vers une autre idée. J'aimerais que vous soyez son professeur Béatrix. Acceptez-vous ? En général je n'étais pas aussi brutal avec les gens mais je voulais savoir si je pouvais encore compter sur elle. J'avais besoin de son amitié et de son aide... J'avais sûrement envie de plus que de l'amitié entre nous mais je ne pouvais lui en parler. Elle ne devrait jamais savoir même pas l'apercevoir. Il fallait qu'on soit ami parce que je gâchais toujours tout et elle était bien trop importante et puis maintenant avec Anthéa je ne pouvais pas imaginer lui imposer cette enfant. Elle ne voulait peut être pas d'enfant alors je ne la lui imposerais pas d'ailleurs... Enfin, je vous propose de devenir son professeur si m'avoir sur votre dos un peu plus ne vous embête pas bien entendu... Chassez le naturel est il revient au galop.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyMar 27 Déc - 18:43

    En réponse à ses questions, le Pr. Snicklepitch mis la main dans la poche intérieure de sa veste et en sortie une photographie, qu’il contempla avec affection. Béatrix ne lui avait jamais vu ce sourire. Il semblait que toutes ses responsabilités de Directeur, de Professeur se soient envolées, et que l’homme se révèle sous l’enseignant. Béatrix se surpris à souhaiter que ce soit une photo d’elle qu’il contemple ainsi… « Elle a tout juste onze ans. Elle doit venir à Poudlard oui, elle devrait arriver dans peu de temps. Sa mère est morte il y a moins d'une semaine à cause d'un accident de voiture moldue enfin je n'ai pas trop bien compris. » Le Pr. Snicklepitch quitta la photo des yeux et les posa sur Béatrix. Il avait ce regard intense des grandes décisions importantes. L’infirmière fit un pas en arrière, sentant venir la demande qu’elle ne pouvait pas accepter, mais qu’elle accepterais quand même pour lui faire plaisir… « J'aimerais que vous soyez son professeur Béatrix. Acceptez-vous ? » « Je… Je… Professeur, moi, professeur ! Je ne peux pas être professeur, je suis Infirmière ! » Son ton n’était plus énervé, simplement abasourdi, presque un ton d’excuses. « Je dois m’occuper toute la journée de la préparation des traitements des élèves, m’assurer qu’ils les prennent, guérir les empoisonnements, soigner les blessures, contrer les mauvais sorts, m’occuper de la propreté de mon Infirmerie…» « Enfin, je vous propose de devenir son professeur si m'avoir sur votre dos un peu plus ne vous embête pas bien entendu... » Et voilà ! Voilà l’argument qui allait complètement lui faire perdre la raison… « Mais enfin Professeur… Bien sûr que non ! Je ne peux pas accepter ! Ce serait un immense plaisir de vous voir plus souvent à l’Infirmerie, croyez moi ! Mais pour le bien d’Anthéa, je me dois de refuser ! » Bien que catégorique, Béatrix s’efforçait d’être la plus douce et la plus délicate possible. Elle savait l’importance de ce que le Pr. Snicklepitch venait de lui demander. Elle savait qu’il venait de lui faire une preuve de son immense confiance en elle, et elle ne voulait pas faillir à cela. Elle voulait qu’il sâche qu’elle serait toujours là pour l’aider, mais l’aider n’était céder à la moindre de ses requêtes. C’était le remettre sur le bon chemin lorsqu’il déviait de sa route. « Enfin, regardez-moi Professeur ! Je suis peut-être un bon médecin, mais je ferais un Professeur exécrable ! Je n’ai aucune patience ! Je fais peur à la moitié des élèves et je n’arrive pas à arrêter l’autre moitié de se moquer de moi. » Béatrix s’approcha du Pr. Snicklepitch en zigzaguant entre les cartons et lui prit doucement la main, de sa main qui ne tenait pas la poignée de porte, avant de poursuivre sur son ton le plus tendre et le plus rassurant qui lui allait si bien. « Et surtout Pr. Snicklepitch, ce n’est pas du tout la bonne solution. Je peux comprendre que vous vouliez à tout prix protéger Anthéa, surtout après ce qu’elle vient de vivre, mais vous ne pouvez pas l’enfermer à un seul professeur particulier. Si c’était moi qui lui donnait des cours, elle n’aurait pas de camarades, personne pour l’aider dans ses devoirs. Comment se ferait-elle des amis ? » De manière étrange, paradoxale, qui n’appartenait qu’à elle, c’était précisément en refusant de s’occuper d’Anthéa que Béatrix s’en occupait déjà. « Non Professeur. Vous devez avoir confiance en vos collègues et faire suivre à votre fille, à la fille de votre cousine une scolarité normale… Mais vous pouvez être sûr que, parce que vous l’aimez tant, je garderais un œil sur elle pour m’assurer qu’elle aille bien. Comme je le fais avec tous nos élèves. » Béatrix lui fit un sourire, posa la poignée de porte sur un carton et posa sa deuxième main de l’autre côté de celle du Pr. Snicklepitch, l’entourant ainsi de ses deux mains chaudes et rassurantes… « Je vous en aurais parler plus tôt si j'avais pu vous trouver dans votre infirmerie les soirs. Vous devez avoir un admirateur secret pour que vous ne soyez pas dans votre infirmerie le soir. » Les joues de Béatrix devinrent rouges en un clin d’œil, faisant ressortir le vert de ses iris. « Et bien, je… Oui… Oui, c’est le cas en effet… En vérité, si je n’étais pas dans mon Infirmerie, c’est que j’étais moi-même en train de vous cherchez dans votre bureau, si vous voulez tout savoir… Moi aussi, je commençais à m’inquiéter de ne jamais vous y trouver… » Béatrix, bien que gardant ses mains tremblantes sur celle du Pr. Snicklepitch, ne parvenait pas à monter son regard vers le sien. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avouait à quelqu’un qu’elle l’admirait en secret…
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyJeu 5 Jan - 22:10

Je ne voulais pas d'un autre professeur. Ne vous détrompez pas. J'avais confiance dans mes collègues, du moins dans certain de mes collègues mais maintenant j'avais besoin d'elle et rien que d'elle. Je ne voulais pas que les autres s'occupe de ma nouvelle fille... Je... Je... Professeur, moi, professeur ! Je ne peux pas être professeur, je suis Infirmière. J'avais envie de lui dire que la professeur Sweetlove – ex Manccini – était elle aussi une médicomage de formation et qu'elle s'en sortait très bien dans ses cours même si elle virait pas mal de monde de ses classes. Je soupirais parce que je savais que c'était un non et je lui en voulais de ne pas accéder à ma demande. Elle avait toujours été présente pour moi mais non madame refusait. Je dois m'occuper toute la journée de la préparation des traitements des élèves... Mais bien sur la bonne excuse... ... m'assurer qu'ils les prennent... C'est cela. ... guérir les empoisonnements... Ça ne doit pas arriver tous les jours quand même ! ... soigner les blessures... Tout est calme depuis quelques temps. ... contre les mauvais sorts... Bon d'accord les serpentards faisaient souvent de sales coups. ... m'occuper de la propreté de mon Infirmerie... Bien sur elle ne faisait que chercher des excuses. Je secouais la tête désemparé mais aussi légèrement vexé. Je lui prouvais de j'avais confiance en lui mais non elle ne pensait qu'à son infirmerie et à ses patients. J'essayais alors une nouvelle approche d'elle mais rien n'y faisait. Mais enfin Professeur... Bien sur que non ! Je ne peux pas accepter ! Ce serait un immense plaisir de vous voir plus souvent à l'infirmerie, croyez moi ! Mais pour le bien d'Anthéa, je me dois de refuser ! Pour le bien de ma fille ou pour le sien ? Elle ne voulait pas plus me voir et encore moins me rendre la vie plus facile. Je fronçais certainement les sourcils pour la première fois devant elle. Je n'étais pas un homme que l'on vexe facilement mais là je l'étais. Je lui avais clairement fait comprendre que je n'avais confiance qu'en elle et elle refusait ma demande. Je ne lui avais jamais demandé beaucoup de chose et quoi que quand j'osais lui demander un petit service elle me le refusait. J'étais déçu vraiment. Enfin, regardez-moi Professeur ! Je suis peut être un bon médecin, mais je ferais un Professeur exécrable ! Je n'ai aucune patience ! Je fais peur à la moitié des élèves et je n'arrive pas à arrêter l'autre moitié de se moquer de moi. cela n'était vraiment pas une bonne excuse pour moi. Justement si elle arrêtait de se cacher derrière un masque peut être que les élèves le regarderaient autrement mais voilà elle n'avait jamais eu confiance en elle alors ça n'allait pas commencer d'aussitôt. Et surtout Pr. Snicklepitch, ce n'est du tout la bonne solution. Je peux comprendre que vous vouliez à tout prix protéger Anthéa, surtout après ce qu'elle vient de vivre, mais vous ne pouvez pas l'enfermer à un seul professeur particulier. Si c'était moi qui lui donnait des cours, elle n'aurait pas de camarades, personne pour l'aider dans ses devoirs. Comment se ferait-elle des amis ? Je la regardais droit dans les yeux. Anthéa est une fille très vive qui sait se faire des amis rapidement. Ce n'est pas parce qu'elle prendrait des cours avec elle qu'elle n'aurait pas d'ami surtout que je n'avais jamais parlé qu'elle soit son seul professeur. Je voulais qu'elle lui donne des cours certes mais des cours du soir ou je ne sais quoi d'autre. Qu'elle puisse s'occuper d'elle parce que moi je ne savais pas comment m'y prendre. Elle tenait ma main et je sentis s'envoler la majeur partie de mon amertume. Non professeur. Vous devez avoir confiance en vos collègues et faire suivre à votre fille, à la fille de votre cousine une scolarité normale... Mais vous pouvez être sûr que parce que vous l'aimz tant, je garderais un oeil sur elle pour m'assurer qu'elle aille bien. Comme je le fais avec tous nos élèves. Justement trouverez-vous assez de temps pour elle ?... Ce n'était pas vraiment une question. Je la regardais dans les yeux avant de détourner mon regard au loin. Je vis qu'elle me sourit et je souris moi même en coin quand elle posa sa deuxième main sur la mienne. Ce geste avait fini de me calmer. Je pense que vous auriez dû accepter après tout, vous auriez pu vous occuper d'elle le soir je sais que vous avez beaucoup de travail et je ne voudrais pas vous le monopoliser. Je plongeais mon regard dans le sien avant de lui dire que je l'avais cherché un long moment sans la trouver. Je vis qu'elle rougit et je la trouvais belle à cette instant. Je ne l'avais jamais vu aussi belle. Et bien je... Oui... Oui, c'est le cas en effet... En vérité, si je n'étais pas dans mon infirmerie, c'est que j'étais moi-même en train de vous cherchez dans votre bureau, si vous voulez tout savoir... Moi aussi je commençais à m'inquiéter de ne jamais vous y trouver... Je sentais ses mains trembler sur les miennes. Je fronçais les sourcils avant de sourire tout simplement. Je posais mon autre main sur la sienne et j'allais même me saisir de son menton délicatement pour relever son visage vers le mien. Je vous ai manqué alors ? Je la regardais un moment avant d'approcher mon visage du sien pour aller déposer un baiser sur sa joue. Je l'embrassais quelques secondes avant de me détacher d'elle et de lui dire. J'espère vous voir plus souvent dans mon bureau. Je lui souris avant de la contourner pour prendre un carton. Je faisais comme si rien n'était. Après tout je restais égal à moi même.
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MessageSujet: Re: It all ends here... [feat. Beatrix Windsor]   It all ends here... [feat. Beatrix Windsor] EmptyLun 9 Jan - 10:07

    « Justement trouverez-vous assez de temps pour elle ?... » Béatrix frissona. Elle, en était sûre, mais lui beaucoup moins. Sa phrase ne sonnait pas du tout comme une question, mais comme un reproche, que Béatrix reçu comme un poignard. Que pouvait-il lui reprocher ? Elle avait toujours, toujours été présente pour quiconque avait besoin d’elle. Qu’il s’agisse de maladie, de blessure, de traitement ou de besoin de parler, elle avait toujours mis de côté son travail pour s’en occuper. Son sommeil, son appétit y passait. Elle était corps et âme vouée à chaque habitant de Poudlard, lui le premier. Qu’est-ce qui pouvait lui faire croire qu’elle ne prendrait pas le temps de s’occuper de sa fille ? C’était précisément pour ça qu’elle avait refuser de donner des cours, pour garder du temps pour tout le reste…

    Béatrix, les yeux baissés, ne se défendit pas. Elle l’avait déçu, et ça lui était plus insupportable que tout le reste. Elle avait fait tout ce qu’elle avait pu, mais elle n’était toujours pas à la hauteur. « Je pense que vous auriez dû accepter après tout, vous auriez pu vous occuper d'elle le soir je sais que vous avez beaucoup de travail et je ne voudrais pas vous le monopoliser. » L’aurait-elle seulement voulu de toute façon ? Depuis le début de cette conversation, de cette dispute, il avait simplement assumé que Anthéa aurait accepté de passer ses soirées avec la folle d’Infirmière. Il y avait bien une raison si les élèves ne lui rendaient visite que lorsqu’ils n’étaient pas bien… Mais Béatrix garda ses pensées pour elle-même. Elle n’avait plus la force de se battre contre lui.

    Elle avait besoin qu’on lui donne confiance en elle, qu’on reconnaisse ses efforts. C’était pour cette raison qu’elle se donnait autant, plus que besoin, dans tout ce qu’elle faisait. En choisissant le monde sorcier, Béatrix avait tourné le dos au jugement de sa famille, ce qui avait toujours été le plus important dans ses perspectives. Depuis, elle avait toujours eut le sentiment d’avoir à faire ses preuves, surtout en tant que Née-Moldue. Elle avait toujours eut besoin de reconnaissance, d’attention. Oui mais voilà, dans le peu qu’elle avait gardé de son éducation au château de Buckingham, elle était habituée à ne jamais rien demander, ni attention, ni admiration, et encore moins de l’amour. Les Windsor n’en avaient pas besoin, ils étaient déjà censés les avoir. Le grand mensonge de la famille…

    Mais ce soir-là, Béatrix fit exception. Exception à son éducation, à sa personnalité, à sa peur et sa timidité. Elle fit exception et avoua au Pr. Snicklepitch qu’elle l’avait cherché toutes ses longues semaines, tous ses longs mois… Celui-ci prit son menton entre ses doigts avec une délicatesse infinie, et redressa doucement son visage pour la regarder dans les yeux. Le cœur de Béatrix cessa de battre. Ce n’était qu’un regard, ce n’était qu’un sourire, et pourtant rien au monde n’avait plus d’emprise sur elle. Face a ce sourire, elle ne pouvait plus agir, elle ne pouvait plus penser. Elle n’était plus personne. « Je vous ai manqué alors ? » Béatrix le vit s’approcher plus encore de son visage sans le voir. Elle le sentit poser ses lèvres contre la peau de sa joue dans rien sentir. Comme si sa voix l’avait rendue sourde, comme si son regard l’avait rendue aveugle, comme si ses lèvres l’avaient rendue insensible. Béatrix n’avait plus conscience de ce qui arrivait, de ce qui lui arrivait. Sans pensée, sans sensation, Béatrix Windsor semblait avoir disparue…

    Le Pr. Snicklepitch se détacha d’elle et s’en retourna vers ses cartons. « J'espère vous voir plus souvent dans mon bureau. » Lorsqu’il se retourna, la porte du bureau était entre-ouverte, et Béatrix Windsor avait réellement disparue…

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