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LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE feat. Beatrix

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MessageSujet: LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE feat. Beatrix   LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix EmptyVen 9 Déc - 19:14

LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix Tumblr_lvg0cgDidF1r7s3poo1_500
"Le silence est comme l'ébauche de mille métamorphoses"
feat. beatrix windsor and perceval sìdhe


Et moi, je ne sais quel merveilleuse idée ai-je eu de tenter un métamorphose plus poussé que celle dont je connaissais tous les trucs, tous les petits détails jusqu’à la puissant de la pensée. Certes, j’étais un grand curieux. Toujours à mettre mon nez dans les branches de la magie où je ne devrais pas. Il n’est pas question de magie noire ici, mais d’une magie très puissante. Si puissante que très peu de sorciers ont osés s’y aventurer. Autant vous dire que ma place dans le cursus de recherches n’était pas chose à contester. J’avais le don de chercher à comprendre la moindre petite chose de l’univers ce qui m’entraînait inéluctablement dans des histoires farfelues où ma santé en pâtissait.

Cette fois, le sujet de mon expérience était l’animagie. Je travaillais le truc depuis la fin de la septième année, mais je n’y arrivais toujours pas très bien. Vous voyez, le truc est bien plus complexe que de s’imaginer se transformant en un quelconque animal, il faut y croire. Il faut tellement y croise, de tout son être, que si tous les fibres de ton corps ne sont pas convaincus la métamorphose risque de ne pas être complète. Une métamorphose non complète engendre des problèmes pour retrouver sa forme humaine de même que des douleurs. Je vous laisse imaginer le genre de douleur que l’on peut ressentir en ayant le corps recouvert de plumes, une aile au lieu du bras ou encore la moitié du visage avec un aspect de rapace. C’est encore pire lorsque le sang tente de circuler entre les différents membres anormalement constitués, mais qu’il n’arrive pas à le faire normalement puisqu’il se voit confronté au passage entre une artère humaine et celle d’un ovidé. Par moment, ça engendre l’explosion de certaines veines, ce qui veut dire une hémorragie. Pas agréable du tout!

Aujourd’hui, donc, j’étais dans la cabane hurlante à pratiquer mon truc de métamorphose. Il m’arrivait encore d’avoir quelques petits problèmes, mais en général ça allait plutôt bien. J’arrivais à prendre la forme complète d’un faucon l’espace de quelques secondes avant de retrouver mon aspect humain. L’épreuve était éreintante et nécessitait une entière concentration. Chose qui n’était pas à son plein régime en cette grise journée de fin Novembre. Je pensais à ce qui c’était passé dans la cabane du garde de chasse avec Amadeus. J’essayais, tout en tentant de pratiquer mon animagi, de démêler mes sentiments pour cet homme. Enfin bref, tout ça pour dire que je ne réussi à compléter ma métamorphose. Un truc de débutant qui n’a pas conscience de ce qu’il fait réellement. J’avais été stupide sur le coup. J’étais donc coincé avec cet aspect mi-ovidé, mi-humain. Le résultat était loin d’être concluant, et loin d’être insensible. Pour ajouter à mon malheur, j’allais devoir traverser Poudlard en entier si je voulais me rendre à l’infirmerie ; seul endroit dans tout le château où quelqu’un allait être en mesure de m’aider pleinement. Je n’avais pas trop le choix, et ce, même si j’allais certainement devoir y passer quelques jours pour me rétablir entièrement. Je n’imaginais pas la tête de madame Windsor en me voyant débarquer. Elle qui m’avait si souvent déconseillé de faire des trucs que je ne maîtrisais pas. Tête brûlé que j’étais, je ne l’écoutais. À quoi servirait la magie si on ne peut même pas la pousser à l’extrême? Sur cette bonne question pleine de… mauvais sens, je pris la direction de l’infirmerie en claudicant.

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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE feat. Beatrix   LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix EmptyLun 26 Déc - 11:49

Chase your dreams, and remember me, sweet bravery
Cause after all those wings will take you up so high
LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix Owenopfjcopie


    L’infirmerie semblait plus blanche que jamais. Etincelante de toutes parts, presque aveuglante de lumière, un air glacial, pur et revigorant faisant flotter les rideaux translucides au-dessus des fenêtres, tels des fantômes des Noëls passés. Dehors, la lumière dorée du soleil bas d’hiver se reflétait sur la neige blanche puis sur les murs de l’Infirmerie, qui en étincelait de plus belle. Le Doctor Windsor avait, en ce dernier jour de cours avant les vacances des fêtes, ouvert grandes toutes les fenêtres de la pièce. Elle-même allait et venait comme un courant d’air, une longue écharpe de laine beige enroulée autour de son cou, s’emmêlant dans ses cheveux roux. Le Doctor Windsor avait toujours eut l’air d’une femme occupée, un peu désordonée, mais aujourd’hui, il était évident que c’était le mauvais jour pour une visite de courtoisie à l’Infirmerie. La veille, lors de son habituelle visite chez Sofia pour s’assurer que sa grossesse se passait correctement, les Sweetlove l’avaient invitée à leur cottage familial pour les fêtes de Noël. Béatrix, qui n’avait pas quitté son Infirmerie pour une période supérieure à quelques heures depuis des années, se retrouvait à devoir prévoir son absence d’une semaine en moins d’une journée… Elle avait bien tenté d’éviter le voyage en recommandant à la future mère de ne pas voyager pour le bien de son enfant à venir, mais autant demander à une Italienne de ne plus rouler ses « r »…. Dans l’Infirmerie, la plupart des armoires étaient entrouvertes et à moitié vides, des grimoires étaient éparpillés en tous lieux, sur la table, sur quelques tabourets, sur un lit, à côté ou dans une valise ouverte, il y en avait même un en équilibre précaire sur une carafe de verre contenant quelques gouttes d’un restant de potion. Au bord de la fenêtre, un hibou se lissait les plumes des ailes en attendant que l’Infirmière ne daigne lui donner la réponse à la lettre qu’elle venait de lire. « Mais qu’est-ce que j’ai fait de cette plume ?!!! » s’exclama le Doctor Windsor. A force d’avoir fait mille et une choses en même temps toute la matinée, le Doctor Windsor en avait perdu la tête et ne savait plus ce qu’elle en avait fait. « Accio plume ! » Rien ne se passa. Béatrix fronça les sourcils et contempla sa baguette dans sa main… C’était sa plume. Béatrix sursauta et se tourna vers l’encrier… dans lequel trempait sa baguette. Béatrix secoua la tête en poussant un soupir d’exaspération. Elle avait du les échanger en voulant ranger sa plume alors qu’elle réfléchissait à quels livres emporter…

    Remettant sa baguette dans sa poche, tachant ses doigts d’encre au passage, Béatrix se mit à répondre à son collègue de Ste Mangouste à qui elle avait demander conseil. Un sifflement aigu lui perça les oreilles. « Pas maintenant Grand-Mère ! » dit-elle à son hibou qui devait commencer à sérieusement s’impatienter. Elle finissait de rédiger sa réponse en écrivant l’adresse des Sweetlove, où son courrier devrait être envoyé pour la durée de la semaine suivante. Le sifflement se fit de nouveau entendre. « Voilà, voilà, ça v… Oh… c’est pas vrai… »Béatrix avait rouler son parchemin et s’était tournée vers l’oiseau qui avait attirer son attention. Oiseau qui n’était pas son hibou, toujours sur le bords de la fenêtre ; mais un étrange hybride au bec surplombé des grands yeux gris, au corps humain qu’elle connaissait bien… Elle lui avait souvent rendu sa forme originelle… « Bon ! Deux secondes, Perceval ! » Elle attacha le parchemin à la patte de son hibou qui s’envola par la fenêtre, puis débarrassa un lit des livres qui le recouvraient, qu’elle jeta pèle mêle dans sa valise avant de la refermer… « Tiens tu n’a qu’à t’asseoir pendant que je… Mais tu as des plumes dans le… Dans le… !!!! » En effet, entre le pantalon et le pull du jeune homme, une magnifique queue d’oiseau surgissait, les plumes en éventail… Voilà qui ne devait ab-so-lu-ment pas être confortable du tout !!! « Bon, je vais devoir revoir mes priorités… Encore ! » La voix de Béatrix ne sonnait pas énervée, plutôt fatiguée.

    De toute les fois où Perceval était venu à l’Infirmerie avec des plumes là où il n’en fallait pas, jamais Béatrix ne s’était énervée. Même si pratiquer cette magie à son niveau était en dehors du règlement, même s’il se retrouvait dans cette situation à des heures parfois plus qu’indécentes, même s’il chamboulait complètement le peu d’organisation qu’elle parvenait à avoir, Béatrix ne s’était jamais réellement énervée contre lui. Elle était tout au plus parfois exaspérée. Lorsqu’elle lui avait recommandé de ne pas avoir recours à ces transformations seul, c’était plus par inquiétude qu’il ne lui arrive quelque chose de grave avant qu’il ne parvienne jusqu’à son Infirmerie. Car au fond, elle savait que lui interdire de le faire ne servirait à rien. Il était en cursus de Recherche. Il aimait sortir des sentiers battus, faire des expériences inconnues quels qu’étaient les risques. Elle le savait, ils étaient de la même trempe. Tous les deux des têtes de Serdaigle.

    Béatrix considérait Perceval les sourcils froncés. Chacune de ses métamorphoses étaient manquées d’une façon différente, nouvelle, et demandait un nouveau traitement au fur et à mesure qu’il avançait dans son apprentissage. Et Béatrix était admirative de la vitesse à laquelle il apprenait. « Bon, cette fois ça va demander plus qu’un simple coup de baguette magique !!! C’est tout ton système digestif qui est resté à l’état d’oiseau, de ton bec à ton… ton… tes plumes. » Le Doctor Windsor tourna soudain sur ses talons et disparu dans une pièce annexe. « Mais au moins je suis contente que tu puisse respirer ! » continua-t-elle de loin. « Ton larynx étant celui d’un oiseau, tu ne parle pas parce que tu siffle, tu siffle parce que l’air doit passer dans l’espace beaucoup plus étroit de ton larynx, qui est resté à l’état d’oiseau… Je me répète non ?» demanda-t-elle en revenant à ses côtés, un chaudron dans ses bras…

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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE feat. Beatrix   LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix EmptyJeu 5 Jan - 15:30

« Bon ! Deux secondes, Perceval ! » Cela allait probablement être les deux secondes les plus longues de ma vie. En fait, tout le temps avant que j’aie complètement repris ma forme originelle allait être long et souffrant. Je ne comprenais pas vraiment ce qui c’était passé. Je ne me souvenais que du moment où je m’étais imaginé devenir oiseau et celui ou j’avais tenté de revenir à la forme du gentil et grand Percy. Définitivement, cette tentative avait était qu’un incroyable échec surplombé d’une effroyable douleur. J’avais bien tenté de faire savoir au Docteur Windsor que j’étais dans la pièce, mais seul un sifflement aigu digne d’une chouette à l’agonie était sorti de ma bouche. Enfin, de mon bec serait le terme plus juste… Il m’était impossible d’émettre les moindre son qui ressemblait ne serait-ce que le moindrement à un mot. Désespéré, j’attendis que le docteur s’active. Elle était bien la seule en mesure de m’aider…

Lorsqu’elle eu terminé d’attacher son parchemin à la patte de son hibou, elle revint vers moi. « Tiens tu n’a qu’à t’asseoir pendant que je… Mais tu as des plumes dans le… Dans le… !!!! » J’avais compris où elle voulait en venir et j’en étais réellement pas rassuré. Je regardai derrière moi, passablement surpris par son affirmation non complété. Le choc en fut tel que je laissai échapper un couinement. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais eu de problème de… queue. Des plumes c’était courant, mais j’avais toujours réussi à éviter leur présence dans la partie supérieure de mon pantalon. C’était une erreur tellement insignifiante que ça en devenait réellement gênant. J’avais été irresponsable. J’aurais dut attendre d’avoir l’esprit serein avant de me remettre à l’entraînement, mais je n’avais fait qu’à ma grosse tête de linotte. « Bon, je vais devoir revoir mes priorités… Encore ! » Bien qu’elle ne semble pas furieuse, je sentais une pointe de lassitude dans sa voix. Il fallait la comprendre, je devais passer un minimum d’une fois par mois avec ce genre de problèmes et ce n’était pas évident pour elle de les gérer. Je chamboulais toute sa vie, la réveillais en pleine nuit et la dérangeais lors de ses sorties à Pré-Au-Lard. J’étais une vraie plaie. J’aurais bien voulu lui éviter ça, mais je ne savais pas vers qui me tourner. Il y aurait eu le professeur Snicklepitch, mais j’avais trop peur de sa réaction. Nous n’étions pas particulièrement proches, et ce genre de problèmes nécessitait une main de maître. Je courrais le risque de l’entendre me dire d’aller voir l’infirmière parce qu’il ne pouvait rien pour moi. La solution se tournait donc invariablement vers la docteur Windsor.

« Bon, cette fois ça va demander plus qu’un simple coup de baguette magique !!! C’est tout ton système digestif qui est resté à l’état d’oiseau, de ton bec à ton… ton… tes plumes. » Évitant de m’asseoir, je restai debout au milieu de la pièce attendant son verdict qui risquait de ne pas être trop concluant. Je la regardai s’activé autour de moi sans trop savoir quoi faire de mon corps hybride. « Mais au moins je suis contente que tu puisse respirer ! » Certes, j’arrivais à respirer, mais la tâche n’était pas des plus évidentes. J’avais du mal à faire passer l’air dans mon système respiratoire. Si je n’avais pas de traitement rapidement, je n’ose pas imaginer ce qu’il risquerait de m’arriver. De plus, j’avais du mal à avaler ma salive… « Ton larynx étant celui d’un oiseau, tu ne parle pas parce que tu siffle, tu siffle parce que l’air doit passer dans l’espace beaucoup plus étroit de ton larynx, qui est resté à l’état d’oiseau… Je me répète non ? » Je sentis la peur s’emparer de moi. Système digestif défectueux. Cela impliquait-il qu’il y avait d’autre parti du système pas en ordre. Risquais-je de me blesser par l’intérieur, comme m’auto-digérer? Je tentai de faire comprendre mes questionnements au docteur Windsor, mais la tâche était très ardue. Une suite de gesticulation et de couinement peu compréhensible semblaient de moins en moins claire au fur et à mesure que j’avançais. Désespéré devant son expression d’incompréhension totale, je laissai tombai. Fallait attendre, et si je mourrais parce que j’étais trop idiot, je mourrais mut dans un silence solitaire. Je commençais à comprendre ces pauvres gens qui perdaient le contrôle de leurs mouvements buccaux.
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MessageSujet: Re: LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE feat. Beatrix   LE SILENCE EST COMME L'ÉBAUCHE DE MILLE MÉTAMORPHOSE  feat. Beatrix EmptyMar 10 Jan - 12:16

    « Heureusement pour toi, le système digestif est l’une des parties du corps les plus faciles à soigner… Il suffit d’y faire passer une potion.»Béatrix fit couler de l’eau dans son chaudron à l’aide de sa baguette magique, puis plaça une vive flamme sous le récipient. Elle aimait les potions. Contrôler le feu, l’eau, c’était comme maîtriser les éléments. C’était pour cette raison qu’elle était devenue Médicomage. Elle touchait à tout : potions, sortilèges, botanique, et depuis peu, legilimencie. De derrière son chaudron, Béatrix entendit de nombreux cris suraigus. Sortant de derrière son chaudron, elle constata que Perceval était en pleine crise de panique, essayant de s’exprimer par signes, ne pouvant empêcher ses exclamations d’inquiétudes de sortir de son bec. Béatrix l’observa d’un très grand calme, les sourcils légèrement froncés, ses yeux perçants fixés sur lui. « Non, non, ne t’en fais pas, s’il devait y avoir la moindre complication, ce serait déjà arrivé ! Tu ne risques rien de plus que ce que tu n’as déjà. Ton état est stable ! » Aussi surprenant que cela pouvait paraître, Béatrix n’avait rien manqué de ce que Perceval avait tenté de lui faire comprendre. L’infirmière était déjà de nature très observatrice, et son pouvoir de déduction était infaillible. De son air effrayé, et de ses mains qui avaient désigné tour à tour son bec, sa gorge, son ventre et sa queue, Perceval s’inquiétait soit que son système digestif de rapace ne le blesse d’avantage, soit que son uniforme de Serdaigle ne jure avec son bec et ses plumes… « Le pire qui puisse t’arriver maintenant serait que tu fasse un malaise, mais si tu as put suffisamment respirer pour arriver jusqu’à l’Infirmerie dans ton état, je pense que tu pourra suffisamment respirer pour simplement rester debout… » dit-elle en commençant à couper ses ingrédients pendant que l’eau commençait à frémir…

    « Tu sais que je t’admire beaucoup ? Tu avances vite… Très vite… La semaine dernière seulement tu n’en était qu’à l’apparence et un simple sortilège de déplumage me suffisait. Tu aborde la phase dangereuse à présent…» Penchée sur ses ingrédients, Béatrix releva une fraction de seconde un regard inquiet vers Perceval. Elle ne voulait pas lui donner l’impression qu’elle le maternisait, mais c’était plus fort qu’elle. Perceval était un élève brillant pour qui elle avait beaucoup d’affection. Elle le voyait faire de grandes choses plus tard et ne voulait pas voir ses ambitions anéanties bêtement par quelque chose de grave. Surtout quelque chose qui aurait pu être si facilement évité. « Je sais que ça ne sert à rien de le répéter, mais je voudrais réellement que tu te fasse accompagner à partir de maintenant… Par un Professeur, ou même un élève si ça t’arrange.» Béatrix jeta un à un les ingrédients dans l’eau, qui fit quelques étincelles de cuivre avant de prendre une teinte ambrée. On aurait put la confondre avec du thé. « Je me doute bien que tu ne veuilles pas partager ton secret, mais je m’inquiète surtout pour ta santé… S’il t’arrive quelque chose de grave et que tu es seul, il n’y aura personne pour me prévenir, pour t’amener à l’Infirmerie ou pour me dire où tu es…» Béatrix, dont le visage était réellement inquiet au-dessus de son chaudron, remua doucement l’eau du bout de sa baguette. Une étrange odeur commença à s’élever du chaudron. Comme une odeur de froid, de brise d’hiver. Béatrix éteignit le feu sous le chaudron et attendit que la potion refroidisse un peu avant que Perceval ne puisse la boire. Elle s’était assise sur un tabouret, les bras croisés, les sourcils froncés. Elle était de toute évidence sérieusement impliquée et cherchait intensément une solution pour qu’il n’arrive rien au Serdaigle. Puis elle reporta son regard sur lui, et son visage s’adoucit immédiatement. Elle eut même un léger rire résigné en se relevant.

    « De toute façon je te connais… Quelques soient les risques, à partir du moment où tu as la capacité de le faire, pourquoi ne pas le faire ?» Malgré son sourire attendri, Béatrix avait un air un peu triste. A l’aide d’une grande pipette, Béatrix fit couler un peu de sa potion dans un verre qu’elle apporta à Perceval… Avant de se ressaisir. « Os pardon !… A quoi je pensais ? Viens-là.» lui indiqua-t-elle en l’ammenant doucement vers le chaudron. Comment aurait-il bien pu boire dans un verre ? Elle allait devoir la lui verser dirctement dans le bec. « Attention c’est un peu chaud…» lui dit-elle en re-remplissant s apipette et en attendant qu’il ouvre le bec.



HJ : DESOLEE CE N'EST PAS TERRIBLE, JE L'AI ECRIT UN PEU VITE
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