She knows that I'll miss her and I'll want to kiss her if just for Christmas. Merry Christmas, baby

Noël était une période que Samwell chérissait tout particulièrement. Certains crachaient sur cette fête autant dans le monde des moldus que dans celui des sorciers. À la base une fête religieuse, elle était maintenant devenue une occasion pour les commerces d'exploser leurs chiffres d'affaires en vidant nos poches. Cadeaux de noël, emballage pour cadeaux, décorations de noël, sapin de noël, bas de noël, crèche de noël, festin de noël, alcool de noël... Bref. Une fête où il était très facile de tomber dans les excès de la surconsommation pour perdre la véritable essence de cette célébration. Sam la connaissait mieux que personne et c'est sans doute la raison pour laquelle il ne crachait pas dessus. Le temps des fêtes était l'occasion pour lui de se retrouver non seulement en famille, mais entre amis. Une fête où l'amour règne et où il n'est pas question de faire étalage de son argent, mais bien que les plus riches partagent avec ceux qui avaient peu. Il n'était pas rare de voir des sorciers sans foyer se retrouver à la table des Potter les soirs de fête. C'était ça, le véritable esprit de Noël. Pourtant en cette belle journée Samwell c'était laissé allé à la consommation pour faire quelques achats de noël. Ses présents étaient pourtant significatifs et étaient souvent très beaux sans lui avoir coûté un oeil et une jambe. Un joli pendentif moldu pour sa mère où il apposerait des portraits de ses deux enfants chéris et qu'il ensorcellerait sans doutes brillamment pour être encore plus signifiant. Une vieux tourne-disque pour son père, comme il en rêvait depuis si longtemps. Il lui restait pourtant des cadeaux qu'il n'avait pas achetés. Notamment pour la fille qui faisait battre son coeur et à qui il n'avait pas parlé depuis l'épisode de la cabane hurlante. Il avait pensé lui acheter une bague, un truc du genre vraiment kitch, mais que les femmes aiment bien. Pourtant il ne connaissait pas la taille qui lui allait et encore moins ses goûts. Il lui manquait également un cadeau pour sa soeur adorée, mais il n'avait aucune idée de quoi lui acheter. Il fut détourné de sa mission en voyant un gamin qui demandait la charité à l'entrée d'un magasin à grande surface. Sur un écriteau il lu : Pour que je puisse m'offrir un unique cadeau de noël. Son coeur se fendit en des milliers d'éclats. Il aurait kidnapper cet adorable gamin et l'aurait amener avec lui pour Noël. Samwell aurait fait cela avec tous les gamins orphelins qu'il croisait. Il en ramenait souvent des gens chez-lui. Il était le genre de mec qu'il ne fallait pas amener dans un orphelinat, car il aurait très bien pu devenir père adoptif. Avec un sens de la famille comme le sien, il aurait fait un père exceptionnel, qui plus est. Bref, il déposa dans le pot du gamin assez d'argent pour qu'il puisse se payer un excellent repas ce soir, puis il lui proposa de venir avec lui dans la boutique pour acheter son cadeau de noël.

Mission accomplie, le gamin le remercia infiniment puis fila avec l'eau à la bouche à l'idée du bon repas qu'il aurait ce soir là. Justement, Samwell allait devoir s'enfuir bientôt pour rentrer chez-lui et aider sa mère à préparer le repas du soir. Pourtant l'éternel enfant se perdait dans les montagnes de jouets du magasins. Que ce soit des peluches adorables, des robots sophistiqués ou encore de automobiles téléguidés, il était retombé dans une époque bien lointaine. Il se fit enfin une raison et allait quitter le rayon, pour ensuite sortir du magasin, mais le destin le bouscula. Le destin avait une chevelure blonde comme les vélanes et la plus douce voix imaginable. Le destin faisait tambouriner le coeur de ce petit Potter. Le destin s’appelait Ysölde Fayburn-Wilkes et lâcha un : Et merde. La princesse de contes de fées laissa tomber son sac qu'il s'empressa de ramasser pour lui redonner, tel un gentle man. Je suis vraiment désolé, c'est des gamins qui m'ont... Elle ne termina pas sa phrase. Un léger malaise plana alors qu'ils se regardaient tous les deux. Ils s'étaient quittés après une nuit mouvementé où Ysölde lui avait promis une autre chance de faire bonne impression. Pourtant, ils ne s'était absolument rien passé. Un imbécile de blondinet avait osé clamé être le petit ami d'Ysölde et son coeur c'était littéralement brisé. Il avait perdu espoir. Pourtant ce soir, alors qu'elle lui faisait face, le brasier repris vivement. Une seule petite étincelle avait ranimer sa flamme. Je t'avais pas... pas vu. Elle lui fit un sourire gêné, qu'il lui rendit bien. Passant sa main dans sa tignasse brune alors que le malaise ne semblait pas être prêt à s'envoler.

Eh bien, je t'achèterais un paire de lunette pour Noël ! Lança-il à la blague, sans vraiment se trouver drôle. Elle ne devait pas le trouver très marrant non plus, mais il essayait. Samwell la gratifiait également d'un de ses sourires les plus adorables. Bien sûre que non, il voulait lui acheter une bague, une jolie bague avec une belle pierre. Enfin, tu fais quoi ici ? Tu t'es perdue ? Le destin fait bien les choses. Un autre sourire merveilleux. Oh non. Cette fois il ne la laisserait pas filer. Il était prêt à faire n'importe quoi pour avoir ce rendez-vous avec Ys ce soir. Même s'il était attendu pour le dîner, il l'emporterait avec lui. Elle pourrait même rester tout le congé si elle voulait, mais déjà, il fabulait, il rêvait en couleurs. Comme un gamin.

Les rencontres impromptues étaient étranges. Oui, étrange, car souvent elle vous permettre de rencontrer des gens que vous avez vraiment envie de voir, ou bien au contraire des gens que vous fuyez. Dans le cas présent, c’était plutôt quelqu’un qu’Ysolde avait tendance à fuir, pas du fait de la condition de Loup Garou de celui-ci, mais plutôt parce que la jeune femme n’était plus célibataire, et leur dernière rencontre avait soulevé certaines questions, et surtout une certaine gêne chez la jeune femme. Oui, il en fallait d’ordinaire peu pour gêner la jeune femme, sauf que là, le jeune homme avait fini par se trouver en tenu d’eve devant la jeune femme après la pleine lune où celle-ci avait dormit à même le sol dans un tunnel conduisant à la cabane hurlante. Donc, comprenez que la jeune femme ne soit pas absolument ravie de le rencontrer. Il lui en fallait peu pour la gêner, alors le fait qu’elle l’ai vu nu avait de quoi faire rougir d’avantage la jeune femme. Oui Ysolde était froide, prude, et un peu sainte-ni-touche sur les bords. Oui, elle était une sainte ni touche, oui, et oui. Ysolde avait la réputation d’être assez « frigide », et d’être une fille pas facile à approcher du tout. d’ailleurs, avec Graeme c’était peut être ce qui clochait dans leur couple, elle s’esquivait dés que les choses avaient tendance à devenir trop physique. Bref. elle était gênée d’être en présence de Samwell, mais bon, Ysolde était courageuse, et forte, elle lui adressa un sourire quand il dit finalement : Eh bien, je t'achèterais un paire de lunette pour Noël ! Ah, ah. Mr Potter avait le sens de l’humour. Ysolde n’avait pas besoin de lunettes, non. elle lui adressa un regard faussement vexée qui dura une poignée de secondes, puis elle lui adressa de nouveau un sourire. La dernière fois, durant leur dernière rencontre elle avait eut du mal à sourire, nottament parce qu’elle avait passé une nuit horrible. Il demanda ensuite : Enfin, tu fais quoi ici ? Tu t'es perdue ? Le destin fait bien les choses. Et bien, elle était ici comme la majorité des gens en ces périodes de fête : elle faisait ses courses de Noel, en l’occurrence pour son futur petit cousin Lukas qui n’allait pas tarder de naitre. Après, elle n’était pas très cadeau, la coutume voudrait qu’elle fasse un cadeau à son petit ami mais là… ysolde était assez peu affection. Enfin… avec Graeme ils étaient ensemble, mais cette foutue Reagan la perturbait encore, alors elle restait sur ses gardes. Puis, il évoqua le destin. Que voulait-il dire en disant qu’il faisait bien les choses ? Hum, ysolde était « casée », il devrait le savoir, parler de destin à une fille c’est quand même assez lourd de sous entendus. C’est adorable mais je ma passerais volontiers d’une paire de lunette, je crois que je suis bien plus jolie sans. Elle fit mine de passer une main dans ses cheveux et esquissa un sourire avant de laisser échapper un petit rire. Ce n’était pas vraiment son genre de se vanter sur sa beauté, mais des fois, cela la faisait rire. Oui, elle était plutôt jolie… non ? oui, mais elle ne s’en vantait pas. Elle ne se prenait pas au sérieux, non, ce n’était pas son genre, pas la nouvelle Ysolde, pas cette fille qui avait le sourire, non. elle poursuivit alors : Et bien, je suis en pleine courses de Noel, je cherche le rayon enfant désespérément depuis tout à l’heure, je crois bien que je suis perdue. Oui, elle était un peu perdu. Quant au destin… elle ne releva pas. Et elle ajouta : Est ce que par hasard tu sais pas ou c'est ? je suis franchement perdu chez les... moldus ! Ce n’était pas comme si elle lui demandait de lui montrer ou cela se trouvait… non. elle était sincèrement perdue dans le monde des moldus, vraiment.

Samwell n'avait jamais été l'homme habile avec les femmes qui enchaînait conquêtes sur conquêtes. Loin de la. Il avait eut quelques copines passagères et qui le trouvait trop distant. Même si c'est lui qui c'était lassé et qui les avaient plaquées, il n'était pas le charmeur de ses dames. Les pensées filaient dans sa têtes comme des météorites lorsqu'il se retrouvait devant une fille qui lui plaisait. Des conneries tombaient de ses lèvres par accident comme la neige tombe du ciel sans crier gard. Il s'en sortait avec sa belle jeune, faisant un sourire adorable avec lequel on lui pardonnait tout. En cet instant, c'était ce qu'il redoutait le plus : dire des conneries. Ysölde était apparemment en couple et cela l'avait beaucoup déçu. Voir cet idiot ce vanter d'être le copain de la serpentard le dégoûtait tout particulièrement. Sam n'était pas du genre à aimer les filles cruelles et fourbes de cette maison, mais Ys était tout sauf ça. Elle n'avait pas la bonne maison et ne sortait pas avec le bon gryffondor non plus. Il n'était pas un briseur de couple et ne voulait pas l'être non plus, mais il aurait donner cher pour qu'elle accepte de passer rien qu'une soirée avec lui entre copains. Il ne fallait pas aller trop rapidement. Oui, elle lui plaisait physiquement et elle avait l'air d'être particulièrement sympathique, mais il n'était pas du genre à se lancer dans une relation sans savoir si cela fonctionnait vraiment avec la fille. C’est adorable mais je ma passerais volontiers d’une paire de lunette, je crois que je suis bien plus jolie sans. Puis ça lui repris de nouveau alors qu'avec un fausse vantardise, elle passait ses mains dans ses cheveux. Il sentit le compliment lui tomber des lèvres sans le vouloir et regrettait déjà la malaise qu'il allait créer.

Même derrière des couches de verres de lunettes, tu resterais de loin la plus jolie fille que je connaisse. Il lui adressa un sourire gêné alors qu'il détournait son regard d'elle. Il fallait qu'il se contrôle et qu'il cesse de la draguer, ce n'était pas correcte et ce n'était pas ce qu'il voulait non plus. Surtout qu'elle n'était probablement pas intéressée par lui le moins du monde. Elle avait faillit à sa promesse de rendez-vous probablement car elle l'avait fait à contre-coeur.

Elle lui expliqua ensuite la raison de sa présence dans le monde des moldus. Ce qui était plutôt étonnant pour une sorcière de sang-pur avec une réputation comme celle de sa famille. Pourtant, Sam n'était pas celui qui allait juger. Oh que non, il était le premier à être fier de la diversité. Et bien, je suis en pleine courses de Noel, je cherche le rayon enfant désespérément depuis tout à l’heure, je crois bien que je suis perdue. Un sourire magnifique s’agrippa à ses lèvres et ne voulait pas partir. C'était exactement cliché comme dans un film de moldus. Un garçon et une fille se recontrent dans une boutique la veille de Noël, puis ils discutent, font leurs courses ensemble, puis vont au restaurant, puis vont prendre un café, puis se trouvent de raisons pour éterniser la soirée... Mais c'était dans les films. Dans la réalité de Samwell et d'Ysölde, Ys était en couple et Sam était attendu pour le repas du soir. Pourtant, en plongeant ses yeux dans ceux de la belle, il était loin d'être prêt à la laisser lui filer entre les doigts. Est ce que par hasard tu sais pas ou c'est ? je suis franchement perdu chez les... moldus ! Oui, il le savait, car il revenait justement de cet endroit avec le gamin. Il était déjà emballé à l'idée de la guidée dans ce monde, qu'il considérait comme étant sien. Même si l'envie de lui prendre la main le brûlait, il se contenta de lui tendre son bras pour qu'elle le prenne comme le faisaient les gentlemans.

Il me fera plaisir d'être votre guide mademoiselle Fayburn. Répondit-il sur un ton solennel alors qu'ils commençaient à marcher vers l'allée des jouets. Il n'osait pas trop poser de questions pour être indiscret, mais il en laissa tout de même une résonner alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques pas du rayon des jouets. Ils avaient presque l'air d'un couple, pauvre gamin, comme il aurait aimé que ce soit vrai.

Tu as une idée de ce que tu cherche ? Parce qu'ici c'est pour les gamins, mais si c'est un adolescent, peut-être qu'il apprécierait les trucs électroniques des moldus. C'est un peu leur magie à eux. De la magie créée avec la connaissance des éléments, c'est fascinant.

Noel, c’était un moment assez… dur pour la jeune femme. Pas de famille, pas de repas de famille, pas de moment de complicité, pas de cuisine. Elle se souvenait de son enfance avec sa mère, elles passaient toutes les deux des heures à essayer de faire des cadeaux comestibles. Sa mère était la pire cuisinière qui soit, la pire. Heureusement, Ysolde n’avait pas hérité de son non-don pour la cuisine. Elle était même plutôt une bonne cuisinière, même très bonne. Noel lui manquait, même si pendant des années, elle s’était sentie à côté de la plaque, à côté de sa vie. Cette année elle espérait un Noel… différent. Cela commençait déjà de façon différente. la jeune femme était sortie pour… pour faire des courses de Noel, pour prendre l’air. La jeune femme n’avait pas hésiter a se faire elle-même des cadeaux, sinon, qui pourrait bien lui en faire ? Elle avait aussi pensée à son futur petit cousin, elle sentait qu’elle allait bien l’aimer ce petit bout de chou, pourtant dieu sait si Ysolde était maladroite avec les enfants, elle se voyait mal mère, elle se trouvait tellement maladroite parfois. Elle tenait donc à gâté son petit cousin, et se faire une place dans la famille de sa tante par la même occasion.

Même derrière des couches de verres de lunettes, tu resterais de loin la plus jolie fille que je connaisse. La plus jolie fille qu’il connaisse… rien que ça. Rien que ça. Venant de lui c’était gênant après tout elle avait un petit ami, recevoir des compliments de la part d’un autre c’était comme… tromper ? Non, quand même, quand même. La jeune femme ne pu empêcher ses joues de rougir, elle était assez « susceptibles », et ses joues avaient tendances à s’empourprer très très très vite. Me..mer.. merci. Elle était rouge comme une pivoine, vraiment, vraiment. Vraiment, elle rougissait pour pas grand-chose, cette situation était gênante, enfin… pas encore autant que le jeune homme en tenue d’Eve l’autre pleine lune. Il avait le don de la mettre mal à l’aise. Leur rencontre était… impromptue, mais d’un côté, il pouvait l’aider. L’aider, puisque la jeune femme était totalement perdue dans le monde des moldus, mais elle voulait un cadeau spéciale, et ici, elle trouverait un cadeau que son petit cousin n’aurait pas, puisqu’elle se doutait bien que celui-ci allait être gâté par les sorciers de son entourage, ce petit bout de chou allait être sacrément aimé. Le jeune homme lui tendit le bras, tel un gentleman. Saisir, ne pas saisir, elle était partager. Partager entre l’idée de lui saisir le bras ou pas, entre temps, il lui dit alors : Il me fera plaisir d'être votre guide mademoiselle Fayburn. Mademoiselle, le bras, le ton solennel, il cherchait quoi au juste ? Quand elle y pensait, il avait émis une attirance pour elle l’autre fois. Alors c’était donc ça… elle ne pouvait pas faire « ça » à Graeme, bien que l’envie de lui faire voir ce que ça lui faisait de voir quelqu’un tourner autours de la personne qu’elle aime. La jeune femme lui saisit alors le bras, et lui adressa alors un sourire. Avec plaisir Mr Potter. Elle avait le sourire, quand il ajouta alors : Tu as une idée de ce que tu cherche ? Parce qu'ici c'est pour les gamins, mais si c'est un adolescent, peut-être qu'il apprécierait les trucs électroniques des moldus. C'est un peu leur magie à eux. De la magie créée avec la connaissance des éléments, c'est fascinant. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle cherchait, elle savait juste que c’était pour un bébé, elle cherchait avant tout une peluche, une belle peluche, bien douce, bien belle, et évitons le cliché du bleu, pour les garçons, etc. Elle le suivit après avoir attrapé son bras et dit alors : En fait, c’est pour un bébé. Elle marqua une pause, et reprit : Je pensais à une belle peluche, j'adore les peluches. Enfin après, comme c'est un petit garçon je sais pas vraiment ce qu'il pourrait lui plaire... Oui, elle n’avait nu petit frère, ni petite sœur, elle ne savait pas quoi offrir. Ils arrivèrent dans les rayons enfant. Au fond, Ysolde était une grande enfant, le regard émerveillé ; elle tourna la tête vers Sam et lui adressa un sourire.

Dès la première fois où son regard avait croisé celui de la belle Fayburn-Wilkes, ses genoux avaient flanchés. Ce souvenir fut marqué dans la mémoire de Sam et y resterait même après tout les sorts d'oubliettes qu'on pourrait lui lancer. Il était en septième année et elle en sixième. Il l'avait surement croisé auparavant, mais ne l'avait certainement pas regardé. Il venait de faire une blague avec ses copains dans les couloirs et un serpentard c'était retrouvé trempé de la tête aux pieds. Au détours d'un couloir, les rires des rouges et or fusaient. C'est alors qu'elle tourna le coin. Son visage de princesse avec cet air de trouver sa bande complètement idiots. Sam s'était arrêté de rire subitement et la fixais. Le mot fixé était faible, car il ne cligna pas des yeux pendant tout ce temps. Comme un ralenti dans les films moldus. Puis elle avait prit les escaliers et il avait fait un geste pour la suivre. Ne regardant pas où il allait, l'un de ses copains lui avait fait un croche-jambe et il s'était retrouvé aplatis au sol, il la regardait encore, de dos, qui montait. Quel derrière... Enfin, quel dos elle avait. Avec sa longue chevelure blonde. Les rires de ses copains étaient encore plus forts ce qui attira l'attention de la demoiselle. Elle le regarda, il avait l'air idiot. Un sourire apparu aux coins de ses lèvres rosées et il eut un sourire béa d'idiot. Oh oui, il était aux anges. Il avait pourtant mis un temps fou avant de lui adresser la parole. Les occasions avaient étés nombreuses, mais il se sentait devenir tout bête quand elle était dans les parages. Il avait tenté d'attirer son attention de nombreuses fois, lui avait envoyé des missives enflammées auxquelles elle n'avait tout simplement pas répondu. Puis ils s'étaient retrouvés dans la réserve de la bibliothèque et avaient étés obligés de se parler. S'avait été plutôt froid, mais il était tout de même heureux de savoir son nom complet et qu'elle sache le sien aussi. Leur seconde rencontre avait été troublante pour les deux jeunes sorciers. Une aventure où Sam aurait bien pu la tuer dans sa condition de loup. Il ne s'étaient pas revus depuis car Greame le fourbe avait mis le grappin sur la belle. Lui tendant son bras, avec des intentions amicales, Samwell était loin de vouloir lui rendre la monnaie de sa pièce. Il n'accepterait jamais de faire en sorte que Ys soit malhonnête envers celui qu'elle appelait son petit ami. Ça pour être petit, il l'était. Ils arrivèrent beaucoup trop rapidement à son goût au rayons de jouets pour enfant après qu'elle lui ait expliquer exactement ce qu'elle cherchait. Il n'osait pas poser de questions sur le lien qu'elle avait avec le gamin pour lequel elle cherchait un présent, même si cela lui cramait les lèvres. Il posa son regard marrons sur la jolie femme. Elle avait l'air d'une gamine et ça lui faisait chaud au coeur. Il la fixait avec un sourire qui ne partait pas alors qu'ils s'engouffraient dans la multitude de jouets et qu'il ne lâchait pas son bras. Même que sans s'en rendre compte, il avait amener sa main jusqu'à la sienne et caressait doucement ses jointures d'un geste tout à fait naturel. Réalisant son geste, il s'arrêta immédiatement. Il avait un peu honte de ne pas totalement se contrôler en sa présence. Encore une fois, il se sentait bête lorsqu'il était en sa compagnie. Comme si sa personnalité était dédoublée.

Les bébés aiment les peluches toutes douces. Pas des couleurs trop agressantes non plus. Pas trop gros non plus. Il avait l'air d'être un grand connaisseur ? Il l'était aussi. Samwell adorait les enfants et le contraire était également vrai. Il en connaissait pas mal et de tous les âges et les gamins adoraient jouer avec lui tout naturellement. Il pris une peluche dans ses mains et la tendit à Ys. Un petit ours blanc, affreusement doux. Elle était magnifique à voir. Même que cela lui donnait envie de lui en acheter une en cachette et de lui donner juste avant qu'ils se sépare. Bien entendu, cela n'avait pas la même valeur qu'une bague, mais c'était tout de même mignon. Un truc dans le genre ? Il déposa la peluche dans sa main, espérant toujours qu'elle ne lâcherait pas son bras.

Les enfants : c’était un sujet qui était totalement inconnu pour la jeune femme. Elle était la dernière enfant d’une « fratrie » - enfin, si l’on peut appeler ça une fratrie, une sœur givré, un frère mort et la traitre à son sang – elle n’avait pas eut de petits frères ou des petites sœurs, rien. Elle n’avait même jamais pris un enfant dans ses bras, elle ne savait pas comment agir avec eux. Oui, elle n’avait pas d’exemple. Non, elle n’avait aucun exemple, par contre, du coup, elle ne savait pas comment agir avec les enfants c’était un monde tellement nouveau pour elle. Et pourtant, c’était une jeune femme, elle avait déjà songé au temps où elle aurait des enfants, une fois même elle en av ait eut une vision. Cette vision était devenue une vision d’horreur avec le temps, mais elle s’était tout ce qu’elle voulait, un jour c’était certain elle voulait avoir des enfants, tard tout de même et surtout avec l’homme de sa vie. Il fallait y croire à l’homme idéal, elle avait tendance à ne pas y croire. Elle ne savait pas où la conduirait sa relation avec Graeme, c’était… tendu entre eux. Oui, il y avait cette Reagan, cette pseudo rupture entre eux, et cette pseudo remise en couple qui faisait qu’Ysolde était distante. Elle ne savait pas qui serait l’homme de sa vie, peut être même qu’elle ne l’avait pas rencontrer, pire, il n’existait peut être même pas.

Elle suivit alors la jeune homme au rayon enfant. Et à son bras. Oui, c’était… bizarre, vraiment. Le sourire qu’il lui adressa fit sourire la jeune femme qui était toujours mal à l’aise, mais, quand même moins mal à l’aise que l’autre jour. Elle fut tiré de ses pensée par la main du jeune homme qui vint furtivement caresser la main de la jeune femme, d’un geste parfaitement naturel, heureusement pour lui, il stoppa cela à la seconde où il réalisa ce qu’il faisait. Il était étrange, vraiment. Il dit alors d’une voix assuré, comme s’il connaissait son domaine : Les bébés aiment les peluches toutes douces. Pas des couleurs trop agressantes non plus. Pas trop gros non plus. Il donnait l’impression de s’y connaitre, comme si le monde des enfants lui était familier. Ysolde, elle ne connaissait aucun enfant, enfin… pas encore. Elle allait bientôt connaitre son petit cousin, oui, le petit Lukas. La peluche qu’il lui tendait était jolie, un petit ours blanc. Elle était vraiment belle, la jeune femme aimait beaucoup les peluches. Il dit alors, en déposant la peluche dans les mains de la jeune femme : Un truc dans le genre ? Oh, par Merlin, elle était douce. Tellement douce. Ysolde était une vraie enfant, elle serait prête à la serrer contre elle, comme une enfant. La jeune femme se souvenait avoir eut des peluches quand elle était petite, une petite bout de chou, avec les couettes blondes, une moue la plupart du temps boudeuse. Elle attrapa la peluche, na lâchant pas le bras du jeune homme, c’était inconscient. Elle regarda la peluche avec une moue d’enfant. je veux la même, elle est tellement douce, tellement chou. Un regard d’enfant, une bouille de gosse blonde. Elle avait peu de photo d’elle enfant, elle avait juste ses souvenir c’était suffisant. Elle regarda Sam et sourit alors, elle était lumineuse tout à coup, comme une enfant. Elle dit alors : Après je sais pas si ça se fait comme cadeau de naissance une simple peluche. Quoi qu'il en soit, il me la faut, soit pour lui soit pour moi ! Elle prit la peluche. Elle ne savait vraiment pas quoi offrir à ce petit bout de chou, vraiment. Elle regarda Sam, elle était une gosse quand elle s’y mettait, elle aimait tellement les peluches, les choses d’enfants, il ne fallait pas la lâcher dans les rayons, elle serait prête à tester les chevaux à bascules, etc, de la façon la plus enfantine qui soit. Mais avant, il fallait qu’elle trouve le cadeau idéal pour ce petit bout.

Adorable. Le mot était faible pour décrire la douce demoiselle qui était fièrement à son bras. Il aurait voulu qu'elle le tienne et qu'elle ne le lâche jamais. Il était bien avec elle, une plénitude qu'il n'avait jamais connu auparavant. Katniss était chose du passé. Un truc avait cloché entre eux et s'avait été la fin de leur relation. Elle n'était tout simplement pas la femme de sa vie. Samwell aurait pu rester avec elle comme l'aurait fait tous les autres mecs, mais Sam était différent. Il cherchait la femme de sa vie, une fille sérieuse avec qui il s'établirait à la fin de ses études. Une femme qui le comprendrait et avec qui il expérimenterait la vie. Ses peines comme ses joies. Il n'en avait pas encore la certitude, mais il avait l'impression ferme qu'Ys pouvait être cette femme, sa femme. Il avait envie de la rendre heureuse, pleinement heureuse. Lorsqu'il aimait une femme, ce n'était pas qu'à moitié. Il ne laissait pas sa princesse être triste une seule seconde. Il voulait que le sourire que la sorcière avait en ce moment soit éternel. Surtout alors qu'elle le regardait, des yeux de gamins et une mine suppliante, elle n'avait pas à le supplier de quoi que ce soit. Avant qu'elle dise quoi que ce soit, il avait furtivement pris la même peluche et l'avait glissée dans son mentaux. Il faisait diversion et la fixant, souriant. Il aurait eut envie de l'embrasser. Une envie qu'il n'avait pas inventé, mais qui était bel et bien dans ses tripes. Elle lui dit alors : « Je veux la même, elle est tellement douce, tellement chou. » Il l'avait deviné, il avait vu juste. Elle l'aurait sa peluche, il la payerait subtilement avant de sortir et la lui donnerait. Cela valait la peine, rien que pour revoir ses yeux de gamines briller de milles feux. Elle était si magnifique que ça lui faisait mal. Il aurait voulu qu'elle soit sienne à l'instant et qu'il ait le droit et le privilège de la serrer dans ses bras. La demoiselle ajouta « Après je sais pas si ça se fait comme cadeau de naissance une simple peluche. Quoi qu'il en soit, il me la faut, soit pour lui soit pour moi ! » Samwell c'était déjà assuré qu'elle aurait son petit cadeau, même si rien n'était trop beau pour la demoiselle. Son plan était tout tracé, il lui achèterait ses cadeaux furtivement alors qu'elle les choisiraient sans s'en rendre compte.

« Si t'as été gentille, le père noël te l'apportera. J'suis certain que t'as été une enfant exemplaire, tu l'auras probablement. »

Il lui fit un clin d'oeil et un sourire complice avant de s'éloigner des peluches. Il ne voulait pas qu'elle en agrippe une et décide qu'elle se l'achetait pour rendre ses efforts vains. Il remarque une autre peluche, trop mignonne. Une peluche d'un petit lapin, brun qui semblait être tout aussi doux que la peluche qu'Ys avait dans ses mains. Il la pris doucement avant de lui donner, s'expliquant par la même occasion.

« Les peluches n'aiment pas être seules, elles préfèrent la compagnie. » Ils arrivèrent bientôt à la fin de la rangée de peluches, mais Sam n'était pas prêt à la laisser partir. Il avait une bonne idée pour compléter le cadeau de naissance et il comptait bien lui faire un peu de chantage émotionnel pour qu'elle reste avec lui par la suite pour que son plan fonctionne. « Avec ça on pourrait acheter des produits pour bébés. Les mamans aiment bien. Des crèmes, des poudres et tout ça. T'en pense quoi ? » Il la regardait, toute souriante. Il réalisait alors la chance qu'il avait de passer un moment avec elle. Peut-être que cela ne se représenterait jamais, mais il aurait se doux souvenir en mémoire. Ce n'était pas injuste envers qui que ce soit. Ils n'étaient qu'amis, il n'était plus avec sa copine et il ne savait même pas si elle était encore avec Greame... Il avait entendu des rumeurs qui disaient le contraire...

Si t'as été gentille, le père noël te l'apportera. J'suis certain que t'as été une enfant exemplaire, tu l'auras probablement. Elle gentille ? Non. cela faisait bien longtemps qu’elle ne croyait plus au père Noel, elle se demandait même si elle y avait déjà cru une fois, peut être dans un passé lointain, mais elle avait su tôt que ceci n’était qu’une vaste supercherie. Et puis, entre nous, Ysolde n’était pas vraiment une gentille fille, non, non. elle était une garce, manipulatrice, prête à prècher le faux pour avoir le vrai, elle était une sale garce à la langue bien pendue, et aux mots assassins. Il fallait mieux être l’amis d’Ysolde, plutôt que son ennemi, la jeune femme avait une sacré répartie qui était pour le plus souvent inamicale. Il lui avait adresser un sourire complice et un clin d’œil, ce qui fit sourire la jeune femme qui dit alors en riant : Alors là, Sam, tu me connais mal, je suis une méchante fille ! Dit comme ça, c’était risible. Ysolde n’avait pas l’air méchante alors même qu’elle était entrain de rire aux éclats. Pourtant, elle n’était pas un ange, loin de là, au contraire, elle tenait plus du démons que de l’ange. En regardant la peluche, puis en posant finalement son regard sur le jeune homme, elle ajouta alors : Je vais donc me l'offrir moi même, ce pauvre père Noel ne reompense pas les mauvaises filles ! Elle rit alors, et fit mine de serrer la peluche contre elle. Elle donnait l’impression d’être en manque d’affection cette peluche de la sorte contre elle. D’une certaine manière, il y avait manque d’affection vu qu’entre elle et Graeme c’était… tendu, voir muet. Oui, ils ne se parlaient plus franchement alors qu’ils étaient ensemble, enfin bref.

Les peluches n'aiment pas être seules, elles préfèrent la compagnie. Elle esquissa un sourire. Ils arrivèrent presque en fin du rayon, elle regardait autour d’elle avec un air médusé. Elle l’écoutait, quand il dit alors : Avec ça on pourrait acheter des produits pour bébés. Les mamans aiment bien. Des crèmes, des poudres et tout ça. T'en pense quoi ? Hum, elle ne savait pas trop quoi en penser, elle ne savait pas vraiment, elle voulait offrir quelques choses de spécial, mais quoi. Elle voulait être une cousine exemplaire et offrir le cadeau dont on se souviendrait. Elle esquissa une moue boudeuse en regardant la peluche d’elle tenait, et dit alors : Je crois qu’avec ma tante, le bébé sera bien équipé en poudre en compagnie, je cherchais un truc plus… marquant, quelques choses qui pourrait « rester », tu vois. Ysolde ne savait pas ce qu’elle cherchait exactement. Elle gardait la peluche en main et en la regardant dit alors : Je veux lui offrir celle ci elle est tellement chou. Il en a plus besoin que moi ! Elle esquissa un sourire, et d’une main attrapa une autre peluche dans les rayons, un petit agneau tout doux et s’exclama alors en riant : et moi je prend celle ci ! Elle est encore plus douce ! Elle avait l’air d’une gamine, et adressa alors un sourire doux et complice à Sam. Une peluche, c’était tellement ridicule comme cadeau, ysolde avait largement les moyens de faire plus. Avec une moue boudeuse, elle ajouta : C'est vraiment minuscule comme cadeau et si je... Elle marqua une pause, et un grand sourire illumina son visage, et elle ajouta : Tu crois qu'un bel album photo où il pourrait avoir des dizaines et des dizaines de photo à l'intérieur ça pourrait le faire ? Elle ne savait pas, elle n’y connaissait pas grand-chose, mais elle savait qu’elle-même aurait bien aimé avoir un album photo avec des photo de sa mère, car la jeune blonde n’en avait aucune.

Ysölde était tout simplement merveilleuse aux yeux de Samwell. La voir sourire et voir qu'elle était heureuse suffisait à son propre bonheur. Même si cette plénitude l'habitait, il y avait des instants où les remords s'emparaient de lui. Que se passait-il ? Cet étrange pincement dans sa poitrine. Cette défaillance aux niveau des genoux. Cette envie de lui offrir le monde sur un plateau d'argent. Ce besoin d'enlever la peine de son regard jusqu'à sa mort. Ce n'était pas normal, pas correct, pas moral. La dernière chose qu'il voulait était briser son bonheur en se mettant entre eux. Si c'était ce qui la rendait heureuse, être son ami et être la copine de Greame, il s'y plierait. Il accepterait sa souffrance et la ferait muette pour satisfaire la jolie blonde aux airs de gamine. « Alors là, Sam, tu me connais mal, je suis une méchante fille ! » C'était-elle exclamée en riant comme une enfant. Ce n'était pas crédible pour deux noises. Ys était une fille bien, vachement bien. Une fille qui méritait tout ce qu'il y a de plus beau sur terre. Certainement une vilaine fille que le gros bonhomme rouge ne gratifiait pas de présents à son image. « Je vais donc me l'offrir moi même, ce pauvre père Noel ne reompense pas les mauvaises filles ! » NON ! NON ! Elle allait foutre tous ses plans en l'air. Ses pensées filaient, tenter de trouver un moyen de faire diversion pour qu'elle ne pense plus à la peluche et qu'il lui achète. Elle rigolait en serrait la peluche tout contre elle. Ce qu'il n'aurait pas donné pour être cette peluche. « Je crois qu’avec ma tante, le bébé sera bien équipé en poudre en compagnie, je cherchais un truc plus… marquant, quelques choses qui pourrait « rester », tu vois. » Avait-elle ajouté en regardant la peluche pour décider qu'elle allait finalement l'offrir au bébé. Elle prit une autre peluche entre ses mains de princesse et s'exclama : « Et moi je prend celle ci ! Elle est encore plus douce ! » Il lui rendit son sourire. Ils avaient une complicité d'enfer à cet instant. Deux grands gamins dans le rayon des peluches. Ils étaient franchement adorable, ELLE était adorable. Tant pis, elle aurait deux peluches pour Noël cette gamine qui n'en faisait qu'à sa tête. Elle reprit ensuite « C'est vraiment minuscule comme cadeau et si je... » Elle marqua une pause alors qu'une nouvelle idée lui venait. Sam profitait de ce coup de génie pour faire demi-tour dans le rayon et ne pas quitter la section peluche. « Tu crois qu'un bel album photo où il pourrait avoir des dizaines et des dizaines de photo à l'intérieur ça pourrait le faire ? » Il hocha la tête en signe d'approbation. C'était une bonne idée, mais cette idée allait devoir attendre. Il fit un petit sourire qui cachait mal ses intentions alors qu'il prenait furtivement une peluche toute légère et qu'il la lançait dans les airs pour qu'elle retombe sur l'épaule de Ys. Il fronça ses sourcils, faussement troublé alors qu'il regardait la peluche sur le sol.

« Mais par Merlin... » Commença-t-il alors qu'il prenait une autre peluche dans les rayons et qu'il la lançait dans les airs. Cette dernière atterrissant sur la jambe d'Ysölde alors qu'il continuait sa phrase « Il pleut des peluches ! » Il rigolait en voyant l'air de la gamine. Il prit une autre peluche sans se cacher cette fois et lui lança sur le bras. « Quoi ? T'es pas contente gamine ? » Il rigolait bruyamment. La sécurité du magasin ne tarderait pas à venir les arrêter. Ce n'était pourtant pas ce qui arrêtait Sam. Il avait l'habitude d'avoir des problèmes. Ils n'auraient qu'à faire comme s'ils étaient un couple en pleine dispute à propos du nom de leur futur enfant et les employés seraient si mal à l'aise qu'ils n'oseraient rien leur dire et encore moins leurs attirer des problèmes. Samwell savait se foutre dans le pétrin, mais il savait également s'en tirer.

Ysolde était une grande enfant quand elle voulait. Oui, elle avait tellement l’air sérieuse. Ysolde Wilkes, la fille de Wilkes le directeur du département des mystère, l’ex fiancé d’Ulysse Lestrange, la sœur de la diabolique Bella Wilkes, elle avait tellement l’air sérieuse sous ses boucles blondes. Elle avait l’air tellement sérieuse en cours, elle se retournait et gratifiait les gens d’un « Putain mais ta gueule », en cours quand ils parlaient trop ce qui faisait d’elle une élève sérieuse aimé de ses professeurs, pourtant… elle était une enfant dans l’âme, elle avait de l’humour, elle était drôle. Avec Graeme ils en étaient même venue à faire une bataille de boue, dans le parc un jour de pluie, même s’ils s’étaient fait coincé par Ombrage après. D’ailleurs c’était à partir de là que leur relation avait… dépérie. Graeme collé, Graeme se battant, Reagan, la distance les engueulades et aujourd’hui… elle ne préférait pas y penser. Au fond, elle était une enfant, vulnérable, fragile. Oui, elle était fragile, c’était pour cela qu’elle ne confiait son cœur à n’importe qui. Non, elle se disait que parfois, elle ferait mieux d’être frigide et célibataire au moins elle n’aurait pas le cœur en miettes. Le cœur de la jeune femme était compliqué à cerner, elle aimait Graeme, il était entrain de la jeter, elle appréciait beaucoup Sam, tout était si compliqué, tellement. Etre une enfant, cela lui permettait de ne pas penser à ce genre de chose, de ne pas réfléchira avant d’agir. Un enfant est spontané, il agit sous le coup de l’envie, de l’émotion, il ne calcule pas, il ne pense pas à ce qu’il fait de la même façon que les adultes. En ce moment, c’était ce petit grain d’enfance qui manquait à la jeune femme.

Mais par Merlin... Dit alors le jeune homme en prenant une peluche dans ses mains, puis il la jeta en l’air, celle-ci « heurta » avec la violence d’une peluche – notez l’ironie la jambe de la jeune femme. Il dit alors, rigolant, en regardant la jeune femme qui le regardait d’un drôle d’air : Il pleut des peluches ! Il jeta un autre peluche, cette fois celle-ci atterri sur le bras de la sorcière. Elle lui adressa un faux air sévère, et il dit alors : Quoi ? T'es pas contente gamine ? Il était mort de rire. Ça ne se fait pas de faire une bataille de peluche au beau milieu d’un grand magasin, elle prit alors un faux air sevère et dit alors : Arrête tout de suite ce génocide de peluches et ne me traite pas de gamine ! Elle ne réussit pas à rester sérieuse plus d’une seconde, et elle éclata de rire. Elle attrapa les peluches qu’il lui avait lancé et lui jeta, dans la tête cette fois ci. Ysolde n’était pas une gentille, dans une bataille, elle voulait gagner ! Oui, elle voulait gagner ! Sale Gosse ! ajouta-elle en lui lançant une seconde peluche dans le bras. Elle riait aux éclats, oui, vraiment. Elle passa prés de lui et le poussa pour lui prendre une peluche des bras. Au contact du jeune homme, la jeune femme eut une vision qui dura une poignée de seconde, une poignée de seconde. C’était clair, net, précis. Eux deux, dans le rayon, entrain de s’embrasser, c’était…. Irréalisable d’après la jeune femme ! en ayant sa vision, la jeune femme perdit alors l’équilibre, et tomba sur le jeune homme !

Mission accomplie ! Quelques instants et des peluches plus tard, Samwell avait déclaré la guerre. Ysölde abordait une mine faussement boudeuse. Le genre de moue que les petites filles faisaient quand on leur tirait les tresses. Pourtant sous ce geste de gamin qui pouvait être méchant, les petits garçons cherchaient l'attention des petites filles. C'était un peu ce que le gryffondor tentait de faire briller à la lumière des néons du magasin. Il ne voulait, non pas l'entendre pleurnicher comme les gamines de son enfance, mais il voulait entendre son rire. Ses éclats de bonheur qui se fracassaient dans le moment et tombaient sur son coeur à lui pour l'écorcher à vif. « Arrête tout de suite ce génocide de peluches et ne me traite pas de gamine ! » Il la regardait avec son éternel sourire aux coins des lèvres. Effectivement, elle ne pu rester sérieuse assez longtemps pour qu'il y croit. S'armant des peluches que Sam lui avaient lancées pour le contre-attaquer. Sam les reçus en pleine tronche et pourtant, la guerre ne faisait que commencer. « Sale Gosse ! » S'était elle exclamée en slogan de guerre. Il continuait de la mitrailler d'oursons alors qu'elle tenta de faire diversion en s'approchant de lui pour le pousser. Dans son élan, elle le reversa littéralement. Samwell tomba sous le poid de la belle. Deux corps sur le champs de bataille. Ys tombée par dessus lui, cela le mettait légèrement mal à l'aise. Sentir tout son corps contre le sien. Son corps chaud et mince. L'entourant doucement de ses bras pour ne pas lui faire peur. Il la fit doucement basculer à ses côtés, la gardant tout de même à côté de lui. Sa tête bien nichée dans son bras alors que Sam retira son bras de sa taille, qu'il avait utilisé pour faire la bascule. Sourire et soleil. Le soleil des néons, mais tout de même. C'était un moment sincèrement doux. Samwell la regardait avec un sourire qui promettait de ne jamais partir. Il se perdait dans ses prunelles en souhaitant de jamais retrouver son chemin. Il était complètement ailleurs en cet instant. Il n'était pas sur le plancher froid d'un magasin, entouré de peluches. Il était dans un monde totalement magique rien qu'avec elle. Une longue mèche blonde retombant devant ses yeux, l'énervait grandement. Avec douceur, il prit cette mèche et alla la placer derrière l'oreille de la belle. Il était infiniment bien en sa compagnie. Il aurait voulu rester là toujours, simplement à la regarder. Pas nécessairement besoin de l'embrasser et de caresser ses bras. La regarder et se sentir infiniment heureux lui suffisait si c'était ce qui suffisait à Ysölde. Toujours avec la même douceur dont lui seul avait le secret, Sam approcha son visage de celui de son ami. Frottant délicatement le bout de son nez contre celui d'Ysölde en rigolant doucement. Il était gaga de cette fille. L'envie irrésistible de l'embrasser s'empara de lui, mais il se retenait. Son visage tout près du sien, il se contentait de sourire doucement. La gardant toujours dans ses bras, il déclara.

« Maintenant c'est l'heure de la sieste. Bonne nuit Ys. » Il ferma les yeux, le sourire au lèvre, la douce dans ses bras. Que demander de mieux. Il savait qu'ils ne resteraient pas là infiniment, mais il voulait chérir cet instant du mieux qu'il le pouvait. Chaque seconde à l'avoir contre-lui était précieuse et peut-être qu'elle ne se représenterais plus jamais. Une fois qu'ils reviendraient à la réalité, sortant du magasin et qu'ils retrouvent respectivement Greame et Katniss, même s'il ne croyait plus qu'un jour ce serait possible avec Katniss. Elle l'avait trahit et il avait l'habitude de pardonner aux gens un peu trop facilement. Il avait pardonner à Greame et lui donnait une autre chance de se faire mal, mais Katniss n'aurait peut-être pas cette chance. Peut-être même qu'elle ne voulait pas cette chance.

Ysolde n’aimait pas perdre, c’était un point commun avec beaucoup de gens. Oui, Ysolde était une battante, elle détestait perdre, vraiment, elle était mauvaise joueuse enfin…. Elle avait été mauvaise joueuse, aujourd’hui, elle avait un peu grandit, alors elle était moins mauvaise joueuse qu’avant. Enfant, elle était une vraie princesse, polie, joyeuse, bonne joueuse, même si elle était un peu capricieuse, au lendemain de la mort de sa mère, elle avait cessé d’être de bonne foie ! mais là, elle était de bonne foie ! oui, elle s’en fichait de perdre ou de gagner tant qu’elle s’amusait tout allait bien ! mais bon, ce n’avait pas des allures de bataille quoi que… un peu tout de même, et c’était Ysolde qui avait le dessus, elle l’avait poussé, et en tombant sur lui, il était tombé par terre. Ysolde riait, elle n’avait pas rit comme ça depuis pas mal de temps. Après tout sa vie n’était pas très très drôle. Oui, elle venait de rompre avec son petit ami, pardon, non… son petit ami, ce crétin de Graeme venait de rompre avec elle. C’était la première fois qu’on rompait avec elle, d’habitude c’était elle qui rompait avec ses petits amis, et pas le contraire ; se faire jeter c’était encore pire que ce qu’elle avait imaginer. Alors, rire, sourire et s’amuser ne ferait pas de mal à la jeune femme.
Elle était tombée sur lui, elle faisait le poids d’une plume. Oui, elle avait un appétit de moineau. Elle était morte de rire, pourtant elle venait avoir une vision assez… déstabilisante. Se voir embrasser le garçon qui est devant vous, c’est à ne plus savoir où se trouve la réalité. Etre tout contre lui c’était d’avantage déstabilisant, le pire – ou le meilleur elle n’avait pas assez conscience de la situation pour pouvoir en juger – c’est qu’il l’entoura doucement de ses bras pour la faire basculer à ses côtés, oui c’était mieux comme ça, que l’un sur l’autre, la position pourrait porter à confusion. Il retira alors le bras de sa taille. C’était bizarre, la bataille avait cessé. Le sol était terriblement froid. Elle se figea sur place quand il approcha son visage du sien, après avoir frotté son nez contre celui de la jeune femme il rit puis sourire, et dit alors : Maintenant c'est l'heure de la sieste. Bonne nuit Ys. Il ferma les yeux, faisant mine d’aller se coucher. Cette situation était bien drôle, délicate, et déplacé. Il n’était pas normal d’être là au beau milieu d’un grand magasin. Tout à coup elle s’écria morte de rire : Héééééééé ! Bas-les-pattes Potter ! Elle rit alors et essaya de se lever. Elle riait. Bon, le « bas les pattes » était sur le ton de l’humour, ysolde était rapidement mal à l’aise dans ce genre de situation. Elle se leva et frotta ses vêtements, le sol n’était pas très propre et dit alors à Sam en riant : t'as pas honte de profiter d'une fille comme moi ? Elle le regarda alors que celui-ci était toujours par terre. La jeune femme attrapa son bras pour le lever et lui dit alors : Debout, la sécurité arrive... Elle n’avait pas tord au bout du rayon, un vigile moldu commençaient à s’approcher d’eux. Ysolde ne tenait pas a avoir des problèmes avec « l’autorité », elle souriait tout de même à Sam, elle lui agripa le bras pour qu’il se lève, ses deux peluches dans l’autre bras. Elle ne savaient pas comment ils allaient se sortir de là, ils avaient commencé à fichez une certaine pagaille dans le rayon ! Quand il se leva, ils étaient proche l’un de l’autre. elle leva les yeux vers lui.

« Héééééééé ! Bas-les-pattes Potter ! » Lui avait-elle dit à la blague. Il n'avait même pas ses pattes de petit loup sur elle. Heureusement, ce n'était pas l'envie de la chose qui lui manquait. Elle s'était levée en frottant ses vêtements alors que l'autre gamin restait sur le sol, accoudé, à la regarder. Il la regardait alors qu'elle rigolait. Il n'arrivait toujours pas à croire le bonheur qu'elle lui procurait. Un large sourire qui allait lui faire mal aux joues à force. « T'as pas honte de profiter d'une fille comme moi ? » Il hocha la tête de façon négative tout en rigolant. Lui tendant son bras pour qu'il se relève, elle l'avertit : « Debout, la sécurité arrive... » Sam s'en fichait. Il ne quittait pas la blonde de yeux une seule seconde. Il entendait les pas du garde, mais il n'en avait rien à foutre. Fixant la jeune femme avec un air complètement envoûté alors qu'il avait une brillante idée. Il se leva, sans jamais cesser de la regarder et encore moins de lui sourire.

« J'ai un plan, mais j'ai besoin de ton aide. Faut que ça ait l'air crédible. »

Il lui adressa un sourire irrésistible. Le genre de sourire dont seul Samwell Potter avait le secret. Glissant une main dans le cou de la jeune femme alors que son autre main allait se nicher dans son dos. Son visage s'approchant de celui de la demoiselle sans hésiter alors qu'il alla cueillir les lèvres de la belle avec les siennes. Un baiser qui fut doux, puis de plus en plus passionné. Un baiser langoureux, long, qui les laisseraient haletants. Il risquait le moment où il ouvrirait de nouveau les yeux et affronterait ceux de la demoiselle. La passion de Sam prit le dessus alors qu'il ne simulait rien du tout. C'était avec ton son coeur qu'il embrassait Ysölde. Depuis le temps où il en rêvait. Descendant le long dos de la belle, son autre main alla retrouver l'autre alors qu'il diminuait l'espace les séparant. Les pas s'étaient arrêtés et le silence ne laissait plus qu'entendre leurs bouches qui ne se lâchaient plus. Les joues de Samwell rosies par le émotions alors que le gardien se décidait enfin à les interrompre.

« Je... peux savoir ce qui se passe ici ? » Demanda-t-il en perdant tout l'assurance qu'il avait su démontrer dans sa démarche. Samwell ne lâchait pas pour autant sa copine, ce qui avait pour effet de mettre l'inconnu encore plus mal à l'aise. « Excusez-moi, du dérangement... C'est juste qu'il faudrait tout ranger et... » Les lèvres de Samwell quittèrent doucement celle de la demoiselle. Leurs visage souriant restaient tout près et leurs yeux plongés les un dans les autres alors qu'il répondait au gardien.

« On s'est disputé. Puis je l'ai demandé en mariage et elle a accepté. »

Le gardien poussa un grand : « oh ». Samwell profitait du moment pour recommencer à embrasser sa pseudo dulcinée. Il fallait en profiter pleinement, car cet instant ne se représenterait peut-être plus jamais. « Félicitation... Mais je... Vous... Vous allez ramasser les peluches, n'est-ce pas ? » Ses lèvres restant fixées à celle de sa copine, il articula un « Oui, m'sieur. ». Il continua à l'embrasser doucement. Pas comme on embrasse n'importe qui. Il y avait de l'amour dans ses gestes. Le gardien avait filé, mais il continuait de l'embrasser en attendant que ce soit elle qui se sépare de lui, car lui, n'en avait aucunement envie.

Ysolde n’avait jamais eut de problème avec l’autorité, ou la justice, c’était une fille sage, propre sur elle. Elle était comme ça, elle était toujours comme ça. La jeune femme ne laissait pas les choses imprévues se produire dans sa vie, pire, elle ne laissait rien dégénérer ! Jamais. Sauf que là, elle était prête à prendre n’importe qu’elle décision qui lui éviterait de finir sur la liste rouge de ce foutu magasin. J'ai un plan, mais j'ai besoin de ton aide. Faut que ça ait l'air crédible. Quand un mec vous dit qu’il a un plan, cela concerne soit une chose dégoutante, soit quelques choses à tendance… quelques choses de tendancieux, si vous voyez ce que je veux dire. la jeune femme avait alors hocher la tête en signe d’approbation, même si, elle avait franchement peur de ce plan. Ysolde n’était pas téméraire. Le jeune homme lui adressa alors un sourire, et ce sourire ne lui disait rien qui vaille. Elle sursauta quand le jeune homme glissa une main dans le cou de la jeune femme et puis il approcha son visage du sien, et lui il captura les lèvres de la jeune femme. Il était sérieusement entrain de l’embrasser, et cela faisait parti du plan … ? C’était justement sa vision qui sa réalisait sous ses yeux. C’était un sacré baiser pour un baiser « fictif », un baiser passionné. Etrangement, le cœur d’Ysolde fit un bond, ce n’était pas qu’à cause du baiser, c’était également à cause de la main du jeune homme qui descendait le long de son dos, l’attirant un peu plus contre lui. Je... peux savoir ce qui se passe ici ? Le vigile… Sam n’avait pas réduit l’espace entre eux et… par Merlin le but de cette opération c’était de mettre mal à l’aise le vigile. La jeune femme avait joué le jeu, elle avait accèpter de se faire embrasser, sans broncher. L’inconnu dit alors : Excusez-moi, du dérangement... C'est juste qu'il faudrait tout ranger et... Cette fois… le jeune homme décolla ses lèvres des siennes. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme. Sans la quitter des yeux, il dit alors à l’attention du gardien : On s'est disputé. Puis je l'ai demandé en mariage et elle a accepté. Alors ça, c’était la cerise sur le gâteau. oh Sans crier gare, le jeune homme se pencha de nouveau vers la blonde pour l’embrasser. Félicitation... Mais je... Vous... Vous allez ramasser les peluches, n'est-ce pas ? C’était vraiment, vraiment le pompom. Oui, m'sieur. Il continua malgré tout de l’embrasser. Une fois le gardien ayant tourné les talons, elle rompit alors le baiser. C’était à la fois bon, déstabilisant et surtout étrange. Elle le fixait comme si elle avait vu un fantôme. Doucement ma surement la jeune femme se décolla et lui. par reflexe, juste par reflexe, la jeune femme le gifla. Une sacrée gifle. Elle était abasourdie. Il avait beau lui faire croire que c’était un plan, son baiser n’avait pas du tout l’air d’être un baiser de cinéma, loin de là. Elle réalisa soudainement qu’elle l’avait giflé elle mis sa main sur sa bouche, tellement surprise et s’écria : Par Merlin... je... je suis désolé, c'est... c'est sorti tout seul. Par Merlin qu'elle andouille ! Elle s’en voulait de l’avoir gifler comme ça, elle le regardait coupable. Elle prit une mine désolé, et poursuivit : je voulais pas Sam, je... c'est un réflexe. La jeune femme baissa les yeux et ramassa ses deux peluches, son ours et son agneau. Elle s’en voulait tellement de l’avoir giflé, depuis que Graeme l’avait larguer comme une merde elle était juste sur les nerfs, sur la défensive.

Samwell était sur un petit morceau de nuage lorsqu'elle sépara ses lèvres des siennes. Il avait les yeux remplis d'amour alors qu'il ne vit pas venir le coup. La main d'Ys s'écrasa contre son visage en une baffe rapide. Presqu'un automatisme. La joue de Samwell commença à picoter doucement alors qu'il la calmait en mettant sa main dessus. Elle porta sa main à sa bouche alors qu'elle s'écriait : « Par Merlin... je... je suis désolé, c'est... c'est sorti tout seul. » C'était également ce qui lui avait sembler. Même si au fond, il l'avait un peu cherché. S'il lui avait expliquer son plan avant de passer à l'acte, elle n'aurait pas eut de raison de le frapper. Pourtant, il l'avait prise au dépourvue. Elle n'avait pas sembler pour autant détester son geste. Ses lèvres n'étaient pas restées froides face à lui et ce ne lui semblait pas être des gestes pour le bien de leur scénario. Peut-être que c'était simplement ce qu'il espérait et qu'il se faisait des idées. Elle avait une mine désolé alors qu'il se regardaient. « Je voulais pas Sam, je... c'est un réflexe. » Elle se penchait pour ramasser ses peluches alors que Samwell lachait sa joue, affichant un sourire gaga au souvenir du baiser. Katniss avait raison, elle embrassait bien. Même que bien n'était pas suffisant pour qualifier comment elle embrassait. Il décida de la gratifier de l'une de ses merveilleuses blagues pour calmer les tensions qui régnaient présentement au rayon des peluches.

« Pour te faire pardonner, tu peux peut-être me donner un autre bisou. »

Plaisanta-t-il en lui tendant ses lèvres. Le pinçant ensemble dans un ''smack'' sonore. Elle n'allait pas le faire, il le savait. C'était simplement pour passer le malaise qui s'était installé entre eux. Avec toutes ses émotions, il en avait presque oublier leur mission première. Celle-ci consistant à acheter un cadeau au gamin qui allait naître et acheter le cadeau d'Ysölde avec la subtilité parfaite. Il comptait bien l'inviter à faire un tour chez-lui ensuite. Ses parents seraient ravis de l'avoir à leur table et il pourrait lui présenter sa soeur. Si elle acceptait, bien sûre.

Ysolde avait des relfexes humains. Elle était peu incline aux contacts physique, elle le savait. Mais, elle était comme ça, rien ne changerait ça. Bon, il lui fallait de la confiance pour avoir des contacts physiques avec un garçon. Sinon… et bien sinon elle les gratifiait d’une belle gifle comme Sam à l’instant. Encore, s’il lui avait expliqué ce qu’il avait l’attention de faire avant de l’embrasser, la jeune femme aurait éventuellement pu approuver. Eventuellement, parce que vous savez ysolde est du genre… prude comme on dit. L’embrasser pour faire diversion, ça ne lui serait jamais venue à l’esprit, ça ne lui aurait jamais parut possible, jamais. Pourtant, il venait de le faire, et étrangement, la jeune femme avait ‘apprécié ‘ ces baisers, elle qui s’était juré de ne plus tombé sous le charme d’un gars, ou même d’embrasser un gars avant longtemps depuis qu’elle avait rompu avec Graeme, pardon, depuis que Graeme avait rompu avec elle. Pour te faire pardonner, tu peux peut-être me donner un autre bisou. Il tendit les lèvres en faisant un bruit de baiser, tel un gros lourd. Vraiment. Il avait de l’humour, c’était bien. L’humour était une chose qui manquait ces derniers temps à la jeune femme, premièrement parce qu’elle n’affectionnait pas vraiment Noel, et puis parce qu’elle était dans sa phase rupture alors… un peu d’humour ne lui ferait pas de mal. Ysolde passa à côté de lui et le tapota sans méchanceté avec une peluche et dit alors : Dans tes rêves Potter. L’appeler par son nom de famille, c’était.. Taquin, bien sûr. Elle avait une voix amusée. Il valait mieux prendre à la rigolade ce qui venait de se passer, plutôt que d’en faire tout un monde. Elle n’appelait jamais les noms par les noms de famille. Ah si ! Reinhaart, elle lui en voulait tellement qu’elle n’arrivait pas à dire son nom, elle lui en voulait tellement, tellement. Range-moi ça au lieu de raconter des conneries ! Dit alors la jeune femme en prenant une fausse voix menaçante. Un regard noir. Puis, la seconde d’après la jeune femme éclata de rire, vraiment. Elle ramassa alors une peluche pour les rangers, elle gardait les siennes dans ses bras, pas question de les rendre celle là ! La jeune femme n’en revenait pas, il venait de l’embrasser, même si… si c’était pour leur éviter d’être fichu dehors du magasin. Oui, mais quand même. En même temps, le jeune homme n’avait pas caché être intéressé par la jeune femme dans la cabane hurlante, mais entre temps, de l’eau avait coulé sous les ponts, elle était sortie avec Graeme, et lui avec une fille avec qui il sortait sans doute encore. La jeune femme avait eut un début d’année scolaire assez chargé, assez oui. elle avait également renoué contact avec sa tante Sofia, d’ailleurs le présent dont la jeune femme était à la recherche, c’était pour le bébé à naitre de celle-ci. La jeune femme passait une main dans ses cheveux quand elle eut fini de ramasser la dernière peluche qu’ils avaient utilisé comme armes l’instant d’avant. Elle adressa un regard puis un sourire au jeune homme. Ils n’allaient pas s’éterniser dans le rayon, en tout cas, Ysolde ne savait pas ce qu’avait a faire le jeune homme de sa journée, elle ne voulait pas prendre tout son temps, non, non. Et bien… Je vais encore devoir te demander d’être mon guide pour trouver ce fameux album que je cherche, je crois qu’on a assez mis le bordel dans ce rayon. Elle esquissa une mine d’enfant qui demandait un bonbon. Demandez comme ça, s’il disait nom, il était un homme sans cœur.

Le tapotant avec une peluche, elle refusa de l'embrasser de nouveau. Samwell n'était pas vexé. Le contraire aurait même été surprenant. Il aurait pu croire que c'était encore Katniss qui se cachait sous la peau d'Ys rien que pour le tester. Oui, mesdames et messieurs. Elle était assez contrôle, folle et garce pour faire ce genre de chose à son petit ami qui avait su l'aimer de tout son coeur. Alors qu'ils n'étaient plus ensemble, il s'était rendu compte que ça n'aurait jamais pu marcher entre eux. Katniss était une fille qui semblait se complaire à souffrir. Une drama queen qui se sentait renaître dans la douleur. Il ne voulait pas de cela dans sa vie. « Dans tes rêves Potter. » Oh oui, dans ses rêves certainement. Il avait encore le goût des lèvres de la belle et se souviendrait de ce doux moment toute sa vie. Il le chérirait et savourant chaque secondes. Il restait là, à fixer Ys comme un parfait idiot alors qu'elle lui dit : « Range-moi ça au lieu de raconter des conneries ! » De sa voix se voulant menaçant et son regard noir. La seconde qui suivait, elle éclatait de rire. Samwell se mit donc à la dure tâche qui consistait à ranger les peluches tombées sur le sol. Ce n'était pas un boulot facile. Il devait mettre les peluches exactement où il les avaient prises avant qu'ils ne se les jettent à la figure. En équipe du tonnerre qu'ils formaient, ils eurent rangé les peluches en un rien de temps. Les deux sorciers se regardèrent en se souriant. « Et bien… Je vais encore devoir te demander d’être mon guide pour trouver ce fameux album que je cherche, je crois qu’on a assez mis le bordel dans ce rayon. » Lui dit-elle avec, encore une fois, les yeux d'une gamine demandant un présent au Père Noël avec tout l'espoir du monde. Il n'allait certainement pas lui refuser. Sam avait de la difficulté à dire non à la serpentard, allez savoir pourquoi ! Par contre, il n'allait pas se laisser marcher sur les pieds comme s'il était une vulgaire larve. Oh ça, non !

« D'accord, je peux bien faire ça pour toi, mais pas à n'importe quel prix ! »

Un sourire énigmatique alors qu'il laissait poiroter la belle qui tentait de devenir ce que pouvait bien être le prix qu'il allait lui charger. Samwell n'avait pas l,habitude de tordre les bras des gens pour obtenir ce qu'il voulait. Ysölde pouvait ainsi refuser, avec ou sans excuses et il l'accepterait et l'aiderait malgré tout. Si elle refusait sans excuses, il se sentirait un peu comme un objet. Un guide, qui était tout simplement mieux que rien. Vous croyez que les mecs ne voient pas (ou plutôt ne s'invente pas) des signes eux aussi ? Vous avez faux mesdemoiselles. Nous aussi, on se demande parfois si la douce voudra nous revoir et on attend sa missive avec crainte et appréhension.

« J'aimerais qu'après, si tu n'as rien de prévu et si tu veux bien, tu viennes chez-moi. Ma mère organise toujours de grosses festivités et on invite nos amis et tout le tralala. Ne t'en fais pas, Greame ne peux pas venir ce soir... » C'était à son tour de la regarder avec ses grands yeux de gamin qui voulait le camion de pompier rouge qui fait du bruit. Il aurait réellement et sincèrement aimé qu'elle soit là. Sa famille ne songerait même pas une seconde qu'elle est sa petite amie. Samwell ramenait tellement toujours de monde que plus personne ne posait de questions.

Se faire embrasser par un garçon de la sorte… c’était… plaisant ? Oui, plaisant. Un goût d’inconnu, d’inédit, d’aventure aussi. et il y avait eut cette vision avant, la vision du baiser. Cela l’avait un peu perturbé, ce genre de choses arrivaient sans prévenir. Elle l’avait vu venir ce baiser, elle n’avait rien fait pour l’empêcher de se produire, parce qu’elle avait justement peut être envie que cela arrive. Après tout, elle était célibataire depuis la mi-décembre, c’était comme ça, il ne fallait pas se priver de vivre, non ? Graeme lui n’allait pas s’arrêter de vivre après une rupture. Pour Ysolde, se faire larguer était une première pour la jeune femme. D’habitude c’était elle qui larguait les mecs, pas le contraire. D’habitude elle avait le temps de ne plus aimer quand elle rompait, donc la rupture était « facile », là… il l’avait largué alors qu’elle était encore amoureuse de lui. c’était dur, mais elle remontait la pente, la preuve, elle n’avait pas empêcher ce baiser. Et la jeune femme souriait, le jeune homme dit alors quand elle lui demanda s’il pouvait l’aider encore une fois : D'accord, je peux bien faire ça pour toi, mais pas à n'importe quel prix ! Alors là, en voilà une enigme. Chaque chose a un prix, un prix. Dit comme ça c’était louche. Si le prix du jeune homme était honnete, si le prix du jeune homme était à porté de main, alors elle le ferait sans rechigner. Elle avait besoin de lui pour se diriger dans le magasin, mais elle appréciait ce moment, il était sympa, drôle, et agréable à regarder. Très agréable même – n’oublions pas qu’elle l’avait vu nu – ne pas le dire serait du déni.J'aimerais qu'après, si tu n'as rien de prévu et si tu veux bien, tu viennes chez-moi. Ma mère organise toujours de grosses festivités et on invite nos amis et tout le tralala. Ne t'en fais pas, Greame ne peux pas venir ce soir... Il précisa que Graeme ne pouvait venir c’était un bon point. Elle n’avait pas envie de voir celui qui avait fait de son cœur des petits morceau. Mais la jeune femme avait d’autre projet pour la soirée, elle était convié au repas chez sa tante qui n’allait par tarder à accouché, c’était pour son futur bébé le cadeau qu’elle cherchait, et… il ne fallait pas contredire sa tante, pas une Mancini, pas une femme enceinte. La jeune femme lui adressa un sourire : Euh.. Je vais pas pouvoir, désolé, ce soir je dîne chez ma tante. Je m’amuserais pas à contredire une femme enceinte surtout quand c’est quelqu’un de ma famille qui a un caractère aussi impulsif que le mieux. Elle esquissa une mine un peu déçu, et dit alors pour se rattraper : Ca aurait été avec plaisir, une autre fois si tu veux. Elle était sincère, elle aurait volontiers accèpter d’aller chez lui avec les amis, mais sa tante n’était pas quelqu’un a contredire ces derniers temps, et puis ysolde devait lui ramener de la farine et deux trois autre chose, alors contredire une femme enceinte. Elle adressa un sourire à Sam, et toujours en tenant ses peluches contre elle, elle le tira par le bras et dit alors : Alez, viens avec moi et après je te libère ! Elle souriait, vraiment. en même temps, il n’avait pas l’air de percevoir leur moment comme un suplice, au contraire.