La jalousie peut mener à faire de mauvaises choses.

Perceval et Raphaël.

Il devait être aux alentours de dix-sept heures lorsque le jeune décida de partir vagabonder dans Poudlard et ses horizons. À vrai dire, il s'attendait à ce que beaucoup de monde en face de même au vu du soleil qui s'abattait dehors, mais apparemment, ce n'était pas le cas étant donné que la température était réellement glaciale. La neige n'était encore tombée, mais elle ne tarderait pas à montrer le bout de son nez, quoi qu'il en soit, le brun avait envie de faire une pause, de plus il avait finit les cours pour aujourd'hui et avait déjà pris de l'avance dans ses révisions. À vrai dire il aurait bien appelé une de ses amie la plus proches; Bonnie, mais les deux jeunes ne s'étaient plus parlés depuis près de deux semaines maintenant. Il avait tendance à s'en foutre en général, mais lorsqu'il s'agissait d'elle, il ne pouvait pas rester indifférent, de plus c'était sa faute si elle allait mal. Il décida donc de cheminer, se rapprochant du jardin perdu, lieu où il aimait aller. Il s'agissait d'un jardin tellement grand que si vous vouliez vous y réfugier personne ne pourrait vous retrouver. De plus, il y faisait bon vivre, la température était bien plus agréable qu'à l'extérieur, et en onze ans, il n'y avait jamais vu personne. Onze ans. Des fois il flippait de se dire qu'il quitterait bientôt le château, que toute cette aventure serait bientôt terminée, les petites guerres entre les différentes maisons, les professeurs, les lieux plus que magiques, et de se voir lancer dans le monde du travail sans même aucune initiation, lui faisait un peu peur. Mais il s'y ferait, il avait la chance de savoir s'adapter aux situations, de toutes façons il n'avait pas vraiment le choix.

Il s'installa alors derrière un grand chêne, laissant alors la grande baie vitrée être transpercée par le soleil, il retira sa veste afin de rester en pull, il toucha alors du bout du doigt sa cravate Gryffondor. Il était réellement heureux d'être arrivée dans cette maison, c'était celle qui lui était pré-destiné après tout et le choixpeau l'avait bien ressenti. Il tenta néanmoins d'arrêter de penser à cela, il n'avait pas besoin de se ressasser le passé sans arrêts, pourquoi ne pas simplement vivre le moment présent tant qu'il en a encore l'occasion. Alors, coupé de toutes méditations, il entendit des pas, il reposa alors toutes ses affaires, de manière à ce que la personne ne le découvre pas, et d'un coup d'oeil discret il essaya tant bien que mal de voir de qui il s'agissait. Il fut très surpris lorsqu'il aperçu Perceval, son grand ami. Bien sur ceci était ironique dans le sens où ils ne s'étaient jamais réellement parlé, à part la fois où Raphaël lui avait lancé un sort dans son dos. Il avait été lâche cette fois là et s'en voulait un petit peu, mais après tout, il aimait la provocation. Il s'agissait donc d'un garçon très intelligent qui se retrouvait en face de lui, il prit alors l'instinct de se lever afin de faire face à son camarade. De toutes évidences, autant qu'il sache tout de suite qu'il ne serait pas seul. Raphaël n’appréciait pas énormément le garçon pour la simple raison que, même âgé de deux années de moins, il étudiait la même manière que lui et était déjà très prometteur. Néanmoins il lui en fallait plus pour haïr quelqu'un, il était juste quelque peu indifférent au brun.

Toujours debout, il regarda le jeune homme de la tête au pied, le gryffondor fut donc quelque peu surpris de voir pour la première fois qu'il s’agissait d'un serdaigle, après tout il n'avait jamais réellement aspiré à savoir de quelle maison il était. Loin de le savoir, il n'en fut pas étonné pour autant, il était studieux, il ne pouvait être accueillit qu'ici. On sentait rien que sur son visage, une pointe de jalousie, et dieu sait si la jalousie peut-être menaçante certaines fois. - Tiens, mais qui voilà. Ce n'était pas réellement ironique malgré la pointe d'humour qui s'entendait dans la voie du garçon, mais après tout, il était bien la dernière personne qu'il pensait rencontrer ici.

"La jalousie est un sentiment qui dérape"
feat. raphaël blackmoon

La foule du repas du soir était trop pour moi. Depuis quelques temps, j’avais du mal avec les foules. Je n’avais jamais particulièrement aimé être entouré de beaucoup de gens dut au fait que j’avais constamment l’impression d’être observé et écouté. Pas moyen de dire un truc à un ami sans avoir le cruel sentiment d’être écouté. De plus, les repas n’étaient pas partie gagnante depuis que Gwenaëlle et moi étions en froid. Disons qu’elle avait une certaine difficulté à me côtoyé depuis que je lui avais avoué avoir une attirance certaine pour les hommes. J’en étais fini à tomber à la conclusion qu’elle avait peut-être une certaine attirance pour moi qui ne se limitait pas seulement à l’amitié. Quoi qu’il en soit, je préférais de loin la laisser se faire à l’idée seule. Je ne pouvais la forcer à accepter la situation contre son gré. D’ici là, je me contenterai de restai à l’écart.

De toutes manières j’avais moi-même beaucoup à penser en ce moment. En plus d’avoir découvert mes vraies origines et de nouveaux membres d’une famille que je n’avais jamais connu, j’avais fait la découverte d’un nouveau monde. Un monde qui évoluait parmi les sorciers et ce de manière très discrète. Cette nouvelle forme de magie aiguisait ma curiosité au point de me pousser à mettre de côté mes présentes recherches. Non que ce soit tellement important, mais mon âme de chercheur curieux ne pouvait passer à côté d’une telle occasion. Il y avait tant à faire, tant à chercher et à découvrir. Avec Ysolde, on avait décidé de mener des recherches à termes. Nous nous sentions un peu dépasser par ce qui nous arrivait mutuellement. Les membres du cercle étaient tous si à l’aise avec cette histoire de clan secret qu’ils finissaient par ne pas comprendre ce dont ce pouvait avoir l’air pour nous. Je mentirais si je ne vous disais pas que j’ai longtemps crus qu’il s’agissait d’une espèce de secte étrange qui vouait un culte noir à la fée Morgane. En fait, je ne sais plus vraiment s’il s’agit d’une fée ou d’une sorcière… Enfin bref, tout ça pour dire qu’au final, j’essais toujours de savoir ce qu’elle a bien put faire pour que des gens se rallient autour d’elle. Pratiquait-elle une forme de magie si puissante que tous désirait la posséder? Leur avait-elle promis de leur offrir ce qu’ils désiraient s’ils se ralliaient à un de ces obscures entreprises? Avait-elle usé d’un filtre d’amour ou d’une quelconque potion ou était-elle simplement une femme agréable, juste et honnête? Tant de questions auxquels je devais trouver les réponses. Jusqu’à maintenant, j’avais fait de nombreuses recherches, mais je n’avais toujours par regrouper mes notes, fait des liens entre les éléments que je jugeais important. Il me fallait y réfléchir longuement. Une tâche ardue qui nécessitait le calme.
J’étais passé par les cuisines prendre un petit quelque chose à me mettre sous la dent. J’adore cet endroit plein de vie où ces petits êtres surexploités, mais de si bonne compagnie et tellement agréable s’activaient comme des fourmis dans une fourmilière. Les elfes de maison couraient dans un sens comme dans l’autre s’afférent à de nombreuses tâches et la confection de délicieux petits plats. Les cuisines étaient l’endroit idéal pour tout étudiant désirant étudier tard dans la nuit ou tout simplement faire la fête. Du sandwich au petit four, on y trouvait toujours notre bonheur chaudement sortie du four. Pour ma part je me contentai d’attraper une pomme, un petit pain au fromage et une tranche de jambon avant de prendre la direction du paradis de la réflexion : le jardin perdu.
Tout juste j’eue poussé la porte que la douce odeur d’aiguilles de pain et d’herbe fraîche me chatouillèrent les narines. Je fis quelques pas en direction de mon espace fétiche, inspirant de grande bouffée de fraîcheur. Bien que l’hiver commençait à se faire sentir à l’extérieur, ici, dans le jardin, on aurait put se croire en plein été. La lumière éclatante d’un soleil magique éclairait la pièce comme un paradis des cieux. Un paradis qui s’effondra bien vite lorsqu’un être indésirable fit son apparition.

« Tiens, mais qui voilà. » Cette voix je l’aurais reconnue parmi mille. Ce ton faussement humoristique tinté de sarcasme et de prétention ne m’était pas franchement agréable. Je m’en serais même passé tout comme le sortilège qu’on m’avait lancé à mon insu. Un coup bas très peu glorifiant si vous voulez mon avis. Je toisai le gryffondor du regard. Avec ces cheveux en pétard et son air hautain je l’aurais bien vu chez les serpentards. Enfin bref, je n’avais pas particulièrement envie de passer la moindre minute en sa compagnie, alors autant s’en débarrasser sur le champ. « Mais tiens donc, je pourrais me poser la même question. Tu me voies bien surpris de te trouver ici. Faut croire que tu ne connais pas uniquement les endroits où il y a des filles qui gloussent autour de toi comme des poules pas de tête. » Bon. J’avoue y avoir été un peu fort sur le coup, surtout que je ne le connaissais vraiment pas. Reste qu’il l’avait plutôt cherché en agissant comme un vrai crétin.

Peut-être que dans le fond sa vie se définirait comme cela maintenant, une simple bulle de solitude. Pourtant, il n'aimait pas cela, il l’appréciait certaines fois, mais pas assez pour passer sa vie avec. En pensant à ceci il s'étonna lui même, il aurait pu parler d'une femme ainsi. Dans le fond, même sa relation avec ses amis en étaient compliqué, et celle de ses "amours" encore plus. Il n'était jamais tombé amoureux, du moins c'est ce qu'il feintait dire, si c'était le cas, il ne s'en souvenait pas, ou il ne l'avait pas sentit passé. Pourtant, en ce moment, il ressentait des choses étranges envers Bonnie, mais tout était bien trop compliqué. En outre, sa vie entière se résumait à une complexité sans conséquences, ou justement avec beaucoup trop de conséquences. Il ne comprenait pas pourquoi les femmes cherchaient toujours plus que de la simple amitié, lorsque tout était déjà mis sur le tapis dès le départ. Pourtant, une part de lui la comprenait, les sentiments ne pourraient guère se contrôler, alors pourquoi la blâmer pour cet acte ? En réalité, il ne trouvait pas cela mauvais, il avait juste du mal à accepter, accepter que si un jour il devait pouvoir la retoucher, ce serait dans l'espoir d'avoir accepter être amoureux, et il en était encore loin, bien loin. Alors, il était ici, fumant une cigarette et regardant dans le vide, jusqu'à qu'il fut sortit de ses pensées, pensées auxquels souvent il se perdait en cherchant de nouveaux sorts, c'était un peu, son échappatoire.

Dans le fond, il fut coupé de ses pensées lorsqu'il vit arriver un jeune homme, qui lui semblait familier. Il se rappela alors instantanément de cette fameuse journée, où sans excuses il lui avait lancé un sort dans son dos. Oui, il pouvait être impulsif, bien trop même, mais c'était comme cela, lui le vivait bien. Il avait alors rétorqué une phrase futile et sans intérêt, histoire de prouver que lui même était là. Dans le fond, ce n'était pas qu'il détestait l'homme, bien au contraire, mais, une part de lui était jaloux de lui. Pourtant, lui avait tout pour réussir, mais il avait simplement l'impression que l'homme en face de lui disposait de plus d’atout à sa réussite, et cela le rendait dingue : une compétition rude et dure pour laquelle il ne se tuerait pas à la tâche. Il fit alors un petit sourire à l'homme avant de vouloir continuer son discours, mais il fut bien vite devancé. Il écoutait le petite tirade de l'homme, attrapant une bouffé sur sa cigarette. Cette petite oasis de calme et bulle de bonheur qui s'était précédemment formé à cet endroit s’effondrait lentement, laissant alors le lieu sombrer dans un jeu, un petit jeu de jalousie entre deux hommes qui étaient pourtant tout deux talentueux, sans modestie. Néanmoins il n'en revenait pas de ce que le brun pouvait venir de dire. Dans le fond, certes il était convoité par la gente féminine, mais pas à ce point, et il ne comprenait pas pourquoi le sorcier venait de lui dire cela, une décision bien sotte de sa part.

Il s'approcha alors doucement de l'homme, gardant néanmoins une distance acceptable, il ne manquerait plus que l'on croit qu'il soit homosexuel, bien qu'il n'avait rien contre ceci, le faire croire était la dernière chose dont il avait besoin. Il pris alors un air hautain et quelque peu dégoûté, pourtant, pas du tout affecté par les paroles de l'homme. - Tu te trouves bien mal placé pour me juger et tu as des propos bien hâtifs, tu me vois également surpris de ce comportement, à croire que même la perfection a des défauts. Il éclata de rire avant de défier l'homme du regard, non il ne se jetterait pas sur lui en le tabassant, le mépris était la meilleure des arme, et il s'en servirait avec grâce.

SUJET ABANDONNÉ
CAUSE : DÉPART DE RAPHAËL