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show me the way to the next whisky bar -RP Old School-

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Madeline B. Rookwood
Madeline B. Rookwood


Je suis la préfète en chef, la reine des reines.

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MessageSujet: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyLun 25 Oct - 10:49





    Là, j'avais vraiment déconné. Si les autres me voyaient, je mourrais surement de honte. Je ne sais même plus comment j'étais arrivé ici. Tout ce qui contait, c'était le verre posé devant moi. La tête de sanglier en plus. Dans le genre crasseux on fait pas mieux. Je plongeais mon regard dans le verre plein de Whisky pur feu. Un énième verre. Et aussi les premiers que je buvais. A Londres, quand j'étais enfant, j'ai vu un clochard ivre dans la rue. Il m'a hurlé dessus que c'était "à cause de cette merde qu'il en était là aujourd'hui". Terrifié, je suis rentré chez moi en courant, en me jurant de ne jamais toucher une goutte d'alcool. J'avais réussit à tenir mon serment jusqu'ici. Dans ma main, je tenais une lettre de mon ^père. Dans cette lettre, il expliquait en long, en large et en travers qu'il voyait une femme depuis deux ans mais qu'il n’avait jamais osé m'en parler, et qu'aujourd'hui, cette intruse dans ma vie était enceinte et qu'elle attendait des jumeaux. J'allais devenir folle quand je vis une note au bas de la lettre : "j'aurais préféré te le dire en face". En poussant un hurlement de rage, j'étais sortit en trombe du château et m'étais précipité dans le pub miteux. Il aurait préféré me le dire en face ? Alors il n'avait qu’à le faire ! J'en voulais terriblement à mon père. J'avais toujours était proche de lui, il m'avait toujours protégé de ma mère, il aurait donné sa vie pour moi, et il me cachait une chose aussi importante ! J'étais folle de rage. D'un geste brusque, je pris le verre posé devant moi et le vidait d'un trait. J'enfouis ma tête dans les mains, morte de honte. J'avais commencé à regretter après le premier verre, puis, sans trop savoir comment, j m'étais retrouver avec une bouteille. J'avais honte de moi, on aurait dit une ivrogne ! Ce genre de chose ne ressemblait vraiment pas. "Tout ça c'est ta faute" marmonnais-je en froissant la lettre dans mes mains. Je posais la boule formé à côté de la bouteille que je pris, dans le but de me servir un autre verre. Une petit voix dans ma tête me recommanda de la poser tout de suite et, ne sachant pas trop quoi faire, je resté comme une idiote, la bouteille levé. Un sorcier d'une trentaine d'année, plus ivre encore que moi leva son verre comme pour me porter un toast. Ce geste me fit revenir à la réalité. J'allais reposer la bouteille, quand je me rendis compte que c'était déjà fait, et que mon verre était à nouveau plein. Je poussais un soupir las et appuyé mon font sur mon bras. Je me serais bien endormis s'il n'y avait pas eut tout ces dégénéré dans le pub. Il y avait des gens bizarre, et je n'osais même pas regardait autour de moi. Je fus soudain prit d'un élan de dynamisme et bu une nouvelle gorgé de mon verre. Je me levais d'un bon mais, à peine étais-je debout que mes jambes cédèrent et, plutôt que de retomber sur ma chaise, je m'affalais sur le sol dans un bruit mat. Je m'appuyais tant bien que mal sur le dossier de ma chaise pour tenter de me relever. Je ne pris même pas garde à la porte d'entrée qui s'ouvrit brusquement, faisant sursauter plusieurs clients.


environ 560 mots ; old school


Dernière édition par Madeline B. Rookwood le Mer 2 Juil - 10:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMar 26 Oct - 8:31

​« Rendez-vous dans une heure ! Bonne bierreaubeure, frérot !
- Cesse de m'appeler comme ça, et oui je serai à l'heure »

Harmony ébouriffa tendrement les cheveux bruns de son frère, tout en laissant s'échapper de sa bouche un rire cristallin. Elle tourna ensuite les talons et disparut dans l'angle de la rue bondée. Timoteï- lui -​​​​​​​ouvrit la vieille porte du bar miteux d'un geste vif et, u​​​​​​​n vent d'air froid s'y propagea, faisant frissonner et sursauter quelques ivrognes. ​Le Hansen jaugea le décor .​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​ Il n'était jamais entré ici ; il chérissait plutôt les boutiques de Gaichiffon ou de Derviche et Bang. Seulement, son humeur âpre et morose l'avait conduit ici. Lui qui aspirait en ce moment à la solitude était intimement persuadé qu'il ne rencontrerait personne dans un endroit si glauque. Il faisait erreur. Madeline était justement à ses pieds. Stupeur ! Elle jonchait le sol d'un air pathétique et se mouvait tant bien que mal. Timoteï ne réagit pas et se contenta d'observer la scène de plus belle. Était-ce bien elle ? Madeline Durand-Keller ?! Ca ne lui ressemblait pourtant pas. Cependant, et avec toutes les précautions nécessaires, il attrapa les mains moites de la jeune fille et l'aida à se rasseoir sur la chaise de bois. A son tour, le serpentard prit place autour de la table. Et, toujours silencieux, il dévisagea Madeline, incrédule. Sur la table, un pauvre verre vide : Elle avait trop bu. Madeline était pourtant douée d'une certaine intelligence, pourquoi donc avait-elle décidé de se mettre dans un état pareil ? Timoteï l'ignorait et ne le comprenait pas. Depuis son entrée dans le bar, il s'était résigné à parler : Il réfléchissait.
Et finalement, il lâcha d'un air grave :

« Madeline, tu as bu énormément - même trop - si tu veux mon avis. Qu'est-ce que t'est passé par la tête ? T'as perdu la raison ? »

Il pesait largement ses mots. Même s'il était sans nul doute contrarié. Le serveur arriva. « une bièreaubeurre, pour la jeune fille, peut-être ? » demanda-t-il poliment. Timoteï leva la tête et hocha négativement. Il n'était pas question que Madeline s'inflige encore de telles souffrances. Cependant, il ne savait pas vraiment comment se comporter. L'ingénu. Pourtant, sa mère aussi, avait des problèmes d'alcool. Mais elle, elle devenait vulgaire et violente : elle balançait sa porcelaine à travers l'appartement, et lorsqu'elle se réveillait le lendemain, elle n'en avait plus aucun souvenir. Alors, elle pleurait à chaudes larmes, en voyant son studio ravagé. Pendant ses crises d'hystérie, Timoteï et sa soeur sortaient dehors. Le temps qu'il fallait. Et, lorsqu'elles duraient plusieurs jours, ils se débrouillaient. Évidemment, depuis bien longtemps, ils s'étaient résignés à l'aider. L'alcool, c'était un cercle vicieux, un poison, une méthode de destruction à laquelle on était tous impuissants. Boire pour s'amuser était une chose. Boire pour résoudre ses pauvres petits malheurs en était une autre. Timoteï - lui - ignorait les motivations de Madeline mais, était d'accord pour l'aider à aller mieux. C'était son amie, après tout. Amie avec laquelle on lui avait prêté toutes sortes de relations certes, mais, une amie quand même. Il n'en pouvait d'ailleurs plus, de la voir gesticuler d'une manière si grotesque. Il ferma les yeux plusieurs secondes. Il bouillonnait intérieurement. Elle l'avait déçu, c'était indéniable. Il avait le teint blême, les sourcils froncés et un air grave. Son coeur battait à la chamade. Il cligna et la fixa. Elle était jolie, même comme ça. Mais, il continua :

« Tu me déçois. Tu comptes rentrer au château de quelle façon ? Tu m’énerves. »

Le dernier mot claqua contre son palais. Elle avait l'air pitoyable, au milieu de tous ces ivrognes sans avenir. Madeline n'avait pas sa place ici, elle appartenait à un autre monde. Un monde bien meilleur et plus sein. Pourquoi avait-il fallut qu'elle se laisse aller à un tel comportement ? Timoteï n'avait aucune réponse. Il soupira encore et retira son manteau. Il resterait le temps qu'il fallait.


685. old s.
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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMar 26 Oct - 9:39

    Je sentis alors qu'on me soulevait du sol et, même dans le brouillard provoqué par l'alcool, j'aurais reconnu le parfum de Timoteï entre mille. J'avais beau ne plus avoir les idées très claire je savais qu'il ne serait pas content du tout de l'état pitoyable dans lequel je trouvais. Jamais je ne m'étais senti aussi mal... Et surtout aussi ridicule. J'avais toujours jugé les gens et plus particulièrement ceux qui buvait plutôt que d'affronter la réalité. Et je me retrouvais aujourd'hui à cette place qui ne me convenait guerre. Moi qui voulais faire de grandes choses, plutôt que de déverser ma colère sur mon père, je la noyais dans l'alcool que me servait un homme dans un bar crasseux. J'avais plus d'envergure que ça d'habitude. Maintenant, sous le regard frondeur de Timoteï, je ne me trouvais plus aucune excuse. Et pourtant, lorsque j'avais commandé mon premier verre, mon geste m'avait semblé tout à fait justifié... « Madeline, tu as bu énormément - même trop - si tu veux mon avis. Qu'est-ce que t'est passé par la tête ? T'as perdu la raison ? » J'avais l'impression d'être une enfant qu'on gronde après une grosse bêtise. Penaude, je baissais la tête pour ne pas voir le serveur se faire congédier par le vert et argent. Je voyais dans son regard une lueur de déception qui me fit plus de mal que n'importe quel coup et me réveilla mieux qu'une douche froide. J'enfouis mon visage dans mes mains *vas-y maddie, cache ta honte* me susurrait une voix moqueuse en moi. « Tu me déçois. Tu comptes rentrer au château de quelle façon ? Tu m’énerves. » J'écartais légèrement les doigts pour le regarder. Les mots qu'il prononçait arrivaient avec un certain regard jusqu'à mon cerveau endormi, mais leur dureté ne risquait pas de m'échapper. « J'ai pas bu tant que ça tu sais... » dis-je piteusement, presque en guise d'excuse, tout en jetant un regard noir à la bouteille déjà bien entamée en face de moi. Quant à rentrer au château... C'est vrai que je n'avais pas réfléchi à ce point là. Sur le moment ça n'avait pas semblé important, mais si j'étais vu, à dix-huit ans, dans cet état, j'aurais de gros ennuis. La directions de Poudlard était très stricte à ce niveau.

    « Me regarde pas comme ça, je suis minable... » murmurais-je d'une voix étouffé. Je passais une main sur mon visage, comme pour vérifier que chaque chose était bien à sa place. Rien ne semblait manqué à l'appel, mise à part ma dignité, bien sur. La porte s'ouvrit à nouveau, amenant un courant d'air qui me fit du bien. Je passais une main dans mes cheveux roux et fermais les yeux quelques instants. J'essayais tant bien que mal de retrouver ma posture habituelle : droite. Quand je fus à peu près satisfaite de mon dos, je ré ouvris les yeux et évitais le regard de Timoteï. « Tu le diras à personne hein ? » murmurais-je à mon ami. J'avais toujours l'impression d 'être une enfant quand il me regardait de cet façon. Dans une autre situation, j'aurais surement esquissé un sourire. Il était beau. Très beau même... Je tentais en vain de reprendre contenance et d'agir comme une personne normale et non pas comme une ivrogne. « Je suis pas dans mon monde ici, mais toi non plus il me semble... Qu'est-ce qui t'amène à "crasseux-land" ? » demandais je en froissant un peu plus dans ma main la stupide lettre de mon père.



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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMar 26 Oct - 11:01

​​« J'ai pas bu tant que ça tu sais... » ​ Eh bien, si elle le disait... Timoteï leva les yeux au ciel et se retint de rire. Un rire nerveux, rien de plus. Elle s'était exprimé d'une voix navrée : peut-être que c'était une manière comme les autres de s'excuser. Le regard toujours appuyé sur la rouge, Hansen prit une profonde inspiration. Il avait toujours accordé une importance capitale aux comportements de ses amis, en outre voir Madeline, sa Madeline dans un état pareil le rendait furieux. Il aurait bien voulu lui faire la morale, la secouer , et lui faire ouvrir les yeux : mais il ne le ferait pas. Elle y arriverait sûrement seule. Elle semblait regretter amèrement son geste et, on aurait pu aisément penser que Timoteï était son grand frère. Il avait un air réprobateur et une moue fâchée. « Me regarde pas comme ça, je suis minable... » ​renchérit-elle, d'une voix à peine audible. Timoteï arqua les sourcils et finit par articuler : « Je sais et, j'espère bien que ça te servira de leçon. ». Puis, il haussa les épaules, las. Il était fatigué et exténué. La semaine passée avait été pour lui un vrai calvaire et, aussi étonnant que cela puisse paraître lui aussi avait des problèmes ! Non, Timoteï n'était pas infaillible malgré ce qu'il voulait bien faire croire. Il secoua frénétiquement la tête. Quelqu'un poussa la porte. Un vent froid entra dans le bar crasseux et la seconde d'après, l'atmosphère pesante et fiévreuse revint. On ne respirait plus, ici. Et, Timoteï toussota alors que Madeline remettait en place sa chevelure rousse. Elle n'osait plus le regarder. Est ce qu'elle avait honte ? Ça aurait été compréhensible. Le serpentard n'avait jamais été très utile pour réconforter qui que ce soit. On lui avait d'ailleurs reproché son manque de tolérance à maintes reprises... Il avait pourtant tenté de faire des efforts ; efforts qui avaient été vains. La gryffondor murmura quelques paroles. Timoteï ne devait rien répéter de cette scène. Il hocha la tête en signe de réponse. Il se voulait rassurant parce qu'il resterait muet comme une tombe : il le promettait intérieurement. C'était un bon ami, à qui on confiait souvent divers petits secrets qu'il ne révélait jamais. On l'en remerciait. Madeline sembla peu à peur reprendre conscience. « Je suis pas dans mon monde ici, mais toi non plus il me semble... Qu'est-ce qui t'amène à "crasseux-land" ? » ​Oh que non , qu'ils n'avaient rien à faire ici. Autant l'un que l'autre d'ailleurs. "Crasseux-land" : c'était plutôt bien trouvé. Timoteï épia les saouls autour de lui. C'était pitoyable. Il ne reviendrait plus, c'était clair et net. Il fixa la bouteille entamée et haussa les épaules. Qu'est ce qu'il faisait ici ? Il n'en avait pas la moindre idée, il s'était fait porter ici par sa morosité, c'est tout. Il regarda Madeline et finit par répondre d'un air grave :
« Non, ce n'est pas notre monde ».
Il adressa un petit sourire à la fille. Ils s'étaient perdus, tous les deux. Et, peut-être que, s'il était arrivé avant, Timoteï aurait bu. Pas autant que Madeline mais, quand même. Il se racla la gorge
« Je te retourne la question, Madeline ! Moi, je suis un grand garçon. J'ai pas besoin d'expliquer pourquoi je fréquente les bars. Par contre toi...» Il marqua un temps d'arrêt. Il l'observa. Elle avait un truc dans la main.
« C'est quoi, dans ta main droite ? ».
Elle était en train de froisser un bout de parchemin. Il n'aimait habituellement pas questionner ses amis. Mais là, il le fallait.

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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMar 26 Oct - 11:53

    Quand j’étais petite, j’étais persuadé qu’en grandissant, on n’avait plus aucun problème, on avait toujours les solutions pour les traiter. Je pensais que les grands savaient d’instinct ce qu’il fallait faire. Alors je laissais mon père régler tous les problèmes. Comme si, avec l’âge, l’être humain développé un gêne de la réussite, qui faisait que l’erreur devenait impossible. Jamais je n’aurais qu, mon tour venu, il me faudrait faire comme les autres : improvisés des solutions bancales. Et moi, out ce que je trouvais à faire, c’était boire, et boire encore au milieu d’ivrogne au visage lugubre. J’avais la sensation déplaisante d’être tombé bien bas. Au moins, Timoteï semblait me considérais assez punit par cette cuisante humiliation que je subissais, et, s’il n’en pensait pas moins, ne me fit pas plus de reproche. « Je sais et, j'espère bien que ça te servira de leçon. » Oui, il y avait de bonne chance. On ne me reverrait sans doute plus jamais dans ce pub que j’exécrais par-dessus tout. En y réfléchissant bien, mon indigne conduite n’avait aucune justification… Je parcourus la salle avec un regard de dégout. Quand je me décidais enfin à regarder Tim, mon timy-choux, je vis qu’il avait l’air fatigué. Il y avait fort à parier que je n sois pas la seule à avoir des problèmes.

    « Non, ce n'est pas notre monde » Je lui rendis un sourire tendre. Il est vrai qu’en cet instant, lui et moi partagions cette même perdition, dans un monde qui n’était pas le notre, et nous nous étions finalement trouvé, plutôt retrouvé, là où personne ne s’y serait attendu : à «crasseux-land». Qui l’eut crus ? « Je te retourne la question, Madeline ! Moi, je suis un grand garçon. J'ai pas besoin d'expliquer pourquoi je fréquente les bars. Par contre toi... C'est quoi, dans ta main droite ? » Je levais les sourcils, un sourire incrédule aux lèvres. Lui, un grand garçon ? Si mature soit-il, Timoteï avait le même âge que moi après tout. Si j’avais à m’expliquer sur les raisons de ma présence ici, lui ne serait pas épargné si nous étions découverts –surtout si j’étais découverte. « Dans quel monde tu vis Timy-choux ? On est tout les deux en huitième années je te rappelle. » Je savais qu’il détestait ce genre de surnom, et j’adorais l’affublait de nom tous plus ridicule les uns que les autres, simplement pour le plaisir de le taquiner. A sa question, je resserrais mes doigts autour de la boule de papier, mes yeux lançant des éclairs. Mes cheveux prirent une teinte d’un roux un peux plus vif, mais je n’y pris pas garde. « Ca, c’est l’affligeante conclusion e ma pathétique existence de fille unique pourrie-gâtée. En y réfléchissant bien, je suis… égoïste. Tout ce qui m’inquiète c’est de perdre mon exclusivité. » Je lui lançais, d’un air blasé, la lettre froissé en le regardant le parcourir des yeux. « Ca, et le fait qu’une autre femme va se regarder au fond du miroir de mon idiote de mère, manger à sa table, marcher sur ses tapis, et pouponné les gosses qu’elle aurait du avoir. Et, accessoirement, le comportement de mon père, digne d’un gamin de huit ans. »

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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyJeu 28 Oct - 8:50

«Dans quel monde tu vis Timy-choux ? On est tous les deux en huitième année je te rappelle. » . Il le savait bien ! Seulement lui, Tomy-choux : c'était un garçon. Madeline, elle était délicate et frêle. Et là, elle se retrouvait entourée d'ivrognes sans scrupules ! Il aurait pu lui arriver un tas de choses dont elle ne devait même pas se douter tellement elle était naïve. Trop protecteur le tomy-choux ? Aah ! Ce qu'il détestait ce genre de surnoms mielleux : le genre que l'on donne aux gamins de six ans. Et Madeline le savait bien ! Elle avait eu droit à un tas de remontrances à ce sujet-là. Cependant, elle passait au-dessus et continuait de l'affubler de la sorte. Incorrigible cette fille ! Toutefois, c'était son air entêté et frivole qui avait plût à Timoteï. Elle était attachante et insouciante. En outre, il avait un besoin incurable de la sur-protéger et, ils avaient beau avoir le même âge, il l'aurait bien traité comme une môme de sept ans. Mais, elle ne s'en plaignait pas. Par ailleurs, elle aimait avoir l'affection de tous - chose que Timoteï avait bien du mal à concevoir. Mais tant pis ; c'était sa Madeline quoiqu'il advienne ! Il s'était attaché à elle, mais il l'avouait avec difficulté. Parce qu'il était trop fier et qu'il n'aimait pas qu'on le prenne pour un garçon aimant et plein de bons sentiments.


Madeline avait les yeux rivés sur le "truc", dans ses mains. Ses cheveux prirent une couleur plus vive mais, elle n'en fit rien et commença : « Ca, c'est l'affligeante conclusion de ma pathétique existence de fille unique pourrie-gâtée. En y réfléchissant bien, je suis... égoïste. Tout ce qui m'inquiète c'est de perdre mon exclusivité. Ca, et le fait qu'une autre femme va se regarder au fond du miroir de mon idiote de mère, manger à sa table, marcher sur ses tapis, et pouponner les gosses qu'elle aurait dû avoir. Et, accessoirement, le comportement de mon père, digne d'un gamin de huit ans.»? Timoteï appuya son regard sur la gryffondor. Il avait du mal à comprendre. Parce que lui, il avait toujours vécu avec sa soeur. Autrement dit, il ne pouvait que difficilement imaginer sa vie en tant que fils unique : il ne savait pas à quoi cela ressemblait. Quant à sa mère, elle était hystérique ; il s'était résigné depuis longtemps à ne plus s'occuper d'elle. Hansen haussa les épaules. Madeline et lui se trouvaient donc à mille lieux l'un de l'autre. Le vert arqua les sourcils, il soupira et répondit enfin : « Keller, arrête ça.» Elle se faisait du mal, pour rien. Et, Timoteï n'aimait pas trop ça. Il cherchait ses mots, mais ne les trouvait pas. Il regarda Madeline de plus belle. Elle semblait peinée. Il épia les alentours et lâcha finalement : « C'est pour ça, que tu te mets dans des états pareils ? » Un sourire taquin apparut subitement sur le coin de ses lèvres et il reprit : « Ma soeur, ça fait dix-huit ans que je l'ai ! Qu'est-ce que je devrais dire ? ». Il lâcha un petit rire. Il aimait Harmony. Elle était à la fois sa soeur jumelle, son amie et sa confidente. Tout deux avaient su trouver un équilibre dans leur relation. Les deux s'entendaient donc à merveille.


D'un bond, Timoteï se leva et se retrouva près de Madeline. Il déposa un baiser sur sa joue. Il n'avait pas l'habitude de faire ce genre de gestes mais, là, il l'avait fait spontanément. Il en était même étonné. Il esquissa un sourire et murmura à l'oreille de la rouge: « Oui oui, tu pourras te vanter auprès de tout le monde d'avoir eu un baiser de Timoteï Hansen ! ». Il voulait juste la voir rire. Il reprit ensuite son sérieux et, d'un geste doux, il déposa sur la table la lettre que Madeline tenait entre ses doigts. « Arrête de t'acharner sur ce papier, voyons ! ». Il caressa tendrement ses cheveux roux et lui sourit. Tout irait bien, il en était persuadé. Il était là pour elle et, il n'était pas prêt de la quitter, sa Madeline.

714 mots.
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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyJeu 28 Oct - 10:02

    J’avais conscience d’être pathétique, et c’était une chose qui me mettait un peu sur les nerfs, surtout devant Timoteï. Je n’avais jamais était proche de ma mère, et pour cause, j’étais tombé assez malade à cause d’elle. Elle était hystérique, complètement névrosé, et elle m’avait légué ses caractéristique. Ma mère détestait la magie et ceux qui la portait, excepté sa fille. Elle n’aimait plu mon père depuis longtemps et avait été bien contente de se tirer. Mais moi, c’était différent, j’étais sa fille, son espoir, et elle m’aimait plus que tout. Alors même si nous ne nous supportions pas, nous nous aimions. Et je ne pouvais accepter que mon père la remplace par une quelconque greluche. « Keller, arrête ça.» Je lançais un regard noir à Timoteï. Keller. N’importe quoi ! Je détestais qu’on m’appelle comme ça, Maeline, Madou, Maddie ou n’importe quoi d’autre mais pas Keller enfin ! Remarque, il avait bien droit à sa petite vengeance, puisqu’il détestait que je lui donne des surnoms aussi ridicules que Timy-choux, ce que je ne me privais pas de faire… « C'est pour ça, que tu te mets dans des états pareils ? Ma soeur, ça fait dix-huit ans que je l'ai ! Qu'est-ce que je devrais dire ? » Oui, j’avais parfaitement conscience d’être ridicule, de faire un caprice de gamine, mais c’était plus fort que moi. Je ne voulais pas de ces enfants dans ma maison ! Ma mère aurait du les avoir, et pas cette femme que je ne connaissais même pas ! J’en voulais terriblement à mon père de m’avoir tenu à l’écart d’une chose si importante ! J’étais sa fille après tout ! C’était son devoir de me tenir au courant de ce genre de chose ! Mais peut-être qu’il faudrait que je commence à relativiser. J’esquissais un sourire quand Timoteï s’installa à mes côtés.

    Quand il m’embrassa sur la joue, je ne pus retenir un sourire en coin. Ce n’était pas vraiment dans ses habitudes d’être aussi expressif. Mais j’aimais bien. Tim était un peu mon opposé. Moi j’étais relativement extraverti, un peu névrosé et paranoïaque, j’avais besoin d’être entouré, d’avoir l’affection des gens, lui ne montrait pas ce qu’il ressentait, n’assumait pas de s’attachait aux gens. Et c’est pour ça que nous nous entendions si bien, nous étions complémentaires. « Oui oui, tu pourras te vanter auprès de tout le monde d'avoir eu un baiser de Timoteï Hansen ! » Je laissais échapper un rire et me tourner vers lui. J’adorais que il se comportait comme ça, un peu à la manière d’un grand frère, tout en étant un peu plus que ça. « Je prends peut-être les choses trop à coeur mais quand même… Mon père aurait pu me tenir au courant, c’est pas rien de refaire sa vie ! Tu sais, j’ai jamais étais proche de ma mère : elle déteste la magie. Mais je suis toujours resté sa fille, et sa plus grande fierté. Comment mon père peut la remplacer ?! Et sans me demander mon avis en plus ! » j’étais désespéré et désespérante, mais je savais qu’avec Timoteï, je pouvais parler sans avoir peur. Il serait toujours à mes côtés. « Je suis vraiment naze… J’ai de la chance de t’avoir… Mon Timy-choux. » ajoutais-je avec un petit sourire. Ma relation ambigüe avec lui me plaisait et m’avait toujours plu. J’avais besoin de ces marques d’affections, j’avais besoin de lui près de moi. « Prend moi dans tes bras s’il te plaît » murmurais-je au vert et argent.

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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyJeu 28 Oct - 12:18

Un rire argentin s'échappa de la bouche de Madeline. Elle se tourna vers Timoteï et s'expliqua. ​ « Je prends peut-être les choses trop à coeur mais quand même… Mon père aurait pu me tenir au courant, c’est pas rien de refaire sa vie ! Tu sais, j’ai jamais étais proche de ma mère : elle déteste la magie. Mais je suis toujours resté sa fille, et sa plus grande fierté. Comment mon père peut la remplacer ?! Et sans me demander mon avis en plus ! » ​ Timoteï esquissa un sourire. Il la comprenait dans un sens. Cependant, il se demandait pourquoi Madeline prenait les choses autant à coeur. Sa mère resterait sa mère, peu importe les circonstance et, son père ne pouvait pas réfréner les sentiments qu'il éprouvait ! C'était impossible et, tout le monde le devinait. Cependant et - au grand étonnement de Timoteï - Madeline Keller semblait inflexible et intransigeante avec son paternel. C'était incompréhensible. Parce que d'habitude, Maddy était de ce genre de personnes, compréhensibles et conciliantes, elle avait ce je-ne-sais-quoi qui faisait qu'on avait envie de venir la trouver, pour lui parler de tout & de rien. Timoteï fronça les sourcils, il préférait ne pas se prononcer pour le moment. Il avait besoin d'un peu de temps, afin de trouver les mots justes qui pourraient apaiser et calmer l'irritation de son amie. ​ « Je suis vraiment naze… J’ai de la chance de t’avoir… Mon Timy-choux. Prend moi dans tes bras s’il te plaît » ​Lui aussi, avait énormément de chance de l'avoir trouvé. Elle était unique et irremplaçable aux yeux du vert. On leur avait souvent prêté des relations plus qu'amicales mais à vrai dire, Timoteï le prenait bien. Lorsque des curieux lui demandaient si oui ou non, il sortait avec "Keller", il se contentait d'hausser les épaules puis, avec arrogance, il s'en allait. Personne n'avait besoin de connaître sa vie.


Avec lenteur, le vert enlaça Madeline. Elle sentait vraiment bon. Son odeur chatouillait le nez de Timoteï, qui s'en imprégnait. Puis, il se défit de son étreinte et avec un sourire charmeur, il finit par avouer : « Madeline, tu es bien la seule fille qui a droit à des câlins de ma part.» Il espérait qu'elle en était consciente car, ce genre de gestes ne faisait pas parti de ses moeurs habituelles. D'ailleurs, ça lui faisait bizarre. Même sa soeur n'avait pas le droit à un tel traitement de faveur. Il revint à sa place et, sourit de plus belle à la rouge. Il espérait qu'elle ne continuerait pas à broyer du noir. Il la fixa et lui dit enfin d'un air grave : « Tu sais que, tu ne devrais pas en vouloir à ton père. » Il le pensait sincèrement, il n'aimait pas s'emmêler dans les innombrables disputes familiales cependant, il s'agissait ici de Madeline. C'était différent. Alors, il continua : « Tu aurais préféré qu'il te l'apprenne avant, je le sais bien. Mais, tu aurais réagit de la même façon. » 'arrête de te voiler la face' , aurait-il du lui conseiller. Mais, il n'en fit rien. Il ne voulait pas lui faire de mal avec des mots trop rudes. Si ça avait été quelqu'un d'autre, il ne se serait jamais comporté d'une pareille manière et, il n'aurait sans doute pas laissé sa désinvolture de côté​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​. Mais, ​​​​​​Madeline, c'était comme une petite fleur pour lui, un petit ange et trop souvent,​​​​​​​​​​​ Timoteï s'en voulait de la traiter de la sorte. Elle avait son âge après tout. Pourquoi choisissait-il avec autant de précision ses mots ? S'en rendait-elle compte ? Il n'en savait rien.

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Madeline B. Rookwood
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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyJeu 28 Oct - 19:21

    Timoteï était bien plus qu’un ami, il était à la fois un frère, un ange gardien, et parfois un peu plus. Il me donnait cette tendresse particulière, qui n’appartenait qu’à lui et dont j’avais tant besoin. J’étais spéciale à ses yeux, il était indispensable aux miens. Il était la raison et la sagesse qu’il me manquait, celui qui, j’en avais la certitude, ne me laisserait jamais tomber. On à l’habitude de dire qu’on aime quelqu’un pour ses qualités, et qu’on se passerait bien de ses défauts. J’aimais Timoteï pour tout ce qu’il était, y compris pour ses défauts, pour la façon dont son regard s’assombrissait parfois, pour les petits plis qu’il avait au coin des yeux quand il riait, pour son air réprobateur. Je l’aimais bien plus qu’on aime un ami, je l’aimais d’une façon différente de l’amour fraternel. C’était indéfinissable, magique. Quand il me prit dans ses bras, je me blottis contre lui. Mon refuge, c’était ce parfum si doux, si familier, si unique. Je savais qu’il serait là, pour la vie. Je fermais les yeux et posais la tête sur son torse. J’en voulais à ma mère d’être parti si facilement. Elle aurait du se battre pour moi, elle n’aurait pas du être heureuse de fuir. Et mon père. Je le tenais pour responsable. Je n’avais pas droit à une seconde chance, la moindre erreur m’était fatale dans ma famille. Au fil du temps, j’avais appris à donner cette chance au gens, mais pas à mes parents. J’étais intransigeante avec eux, comme ils l’étaient avec moi.

    « Madeline, tu es bien la seule fille qui a droit à des câlins de ma part.» Encore heureux ! C’était mon truc, l’exclusivité ! J’aimais avoir ce qui, pour les autres, était inaccessible. C’était aussi une particularité de notre relation, entre Tim et moi. « J’espère bien ! C’est parce que je suis spéciale ! » lui répondis-je avec un sourire malicieux. « Tu sais que, tu ne devrais pas en vouloir à ton père. Tu aurais préféré qu'il te l'apprenne avant, je le sais bien. Mais, tu aurais réagit de la même façon. » Je savais qu’il avait raison, mais c’était plus fort que moi. « Je sais bien ce que tu pense, que tu me trouve dur. Mais c’est pas juste ! Moi j’ai jamais eu droit à la moindre erreur avec mes parents ! Pourquoi EUX il pourrait ce le permettre ?! » Je levais les yeux vers lui. GOSH ! Il avait osé aborder son sourire de tombeur ! Comment osait-il ?! Je mis une main devant mes yeux comme pour me protéger du regard qui pétrifie des Gorgones. Mais ici, à l’inverse, ce n’était pas la laideur qui pétrifiait les gens. Oui, j’avais toujours adoré les créatures mythologiques des moldus, ma mère avait pour habitude de me raconter les légendes. Je ne pus retenir un rire en écartant les doigts pour observer le visage du Serpentard. Je laissais tomber ma main sur mes genoux. « T’es le plus beau » lui dis-je avec un sourire. Et je pouvais garantir que l’alcool n’était pour rien dans mes paroles. Certes, il m’aidait à les prononcer, mais depuis que j’avais posé les yeux sur lui, je trouvais Timoteï beau. Pas seulement physiquement. Il y avait aussi quelque chose qui brillait, en lui. Pas la beauté conventionnelle, du à la gentillesse ou un truc du genre, non. C’était ses défauts qui brillaient comme ça, et qui, d’une certaine manière m’attirait. Et le physique ne gâchait rien, puisqu’il était proche de la perfection à mes yeux… « Tu m’abandonneras jamais Tim hein ? » lui chuchotais-je, presque suppliante. Je savais que je n’y arriverais pas s’il devait me quitter. « J'y arriverais pas sans toi. »

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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMer 3 Nov - 8:32

« Je sais bien ce que tu pense, que tu me trouve dur. Mais c’est pas juste ! Moi j’ai jamais eu droit à la moindre erreur avec mes parents ! Pourquoi EUX il pourrait ce le permettre ?! » Timoteï la comprenait un peu mieux. Mme Hansen, elle en avait fait des tonnes et des tonnes de gourdes et pourtant, on n'avait jamais ressenti l'envie de les lui reprocher alors qu'elle, elle ne s'était jamais gêné pour réprimander ses gosses. Timoteï n'avait d'alleurs pas eu le droit au moindre faux pas parce qu'avant, et pour n'importe qu'elle raison, Mme tapait ses enfants sans relâche. « Les coups forgent le caractère !» hurlait-elle souvent. C'était un spectacle des plus insupportables. Mais, il y a environ cinq ans, elle avait arrêté de battre son fils parce que d'un geste sec il l'avait repoussé. Elle avait vacillé et avait été si étonnée qu'elle l'avait serré dans ses bras : elle était heureuse que son Timochoupinet soit devenu si robuste ! D'ailleurs, elle n'avait pas non plus continué à taper Harmony, de peur qu'elle se rebelle à son tour. Timoteï haussa les épaules. Bien qu'il comprenne la rouge, il ne devait pas lui donner raison, ç'aurait été pour elle une raison de plus d'en vouloir à son père ; chose qu'il ne désirait pas, elle allait déjà assez mal. « T’es le plus beau » ​Il ne pu s'empêcher de rire. Madeline était si douce, si gentille. Il n'était pas sûr d'être beau mais, ce qui lui importait en ce moment c'était de lui plaire. Si elle le trouvait beau alors, tout allait bien. Elle aussi était belle mais, il n'osait pas lui dire, c'était un peu au dessus de ses forces. « Merci, Madeline » ​se contenta-t-il simplement de répondre. « Tu m’abandonneras jamais Tim hein ? J'y arriverais pas sans toi. » .​
Bam bam bam. Son coeur battait à la chamade. Était-ce le moment de lui dire qu'il l'aimait de tout son être ? Qu'elle était comme sa seconde soeur ? Qu'il ne pouvait passer une semaine sans la voir ? Et qu'il ne l'abandonnerai jamais, quoiqu'il puisse se passer ? Le vert respirait fort et rapidement. Il n'avait jamais été doué, pour ce genre déclarations qu'il trouvait en temps normal absolument ridicules. Madeline le rendait différent. Avec elle, il n'était plus qu'un garçon banal, sans fierté, avec plein d'amour. Mais, il n'aimait pas être comme ça. Ce n'était pas sa vrai nature, pas vrai ? Il s'en persuadait. Il avait toujours été proche des filles mais, pas de cette manière ! Il respira longuement. « Madeline, je ne peux pas t'abandonner. Comment tu veux que je le fasse ? » C'était vrai. Et, même si cela devait arriver, le plus malheureux dans l'histoire serait sûrement le Hansen. « T'es comme ma soeur. » Ajouta-t-il avec maladresse. Il avait envie de lui dire des milliers de trucs mais, ça ne sortait pas. Le sol semblait se dérober sous lui, il se sentait mal, il était gêné. Il aurait sûrement était capable de bégayer, s'il avait eu le malheur d'ouvrir encore la bouche. Calme toi, pense à respirer. « Je t'aime beaucoup.» Trop, peut-être ? Il reprit son calme. Il avait avoué l'adorer. C'était la première fois, qu'il disait une telle chose. Il avait prit un ton naturel. Et, sûrement personne ne pouvait se douter qu'il en était tout émoustillé intérieurement.

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MessageSujet: Re: show me the way to the next whisky bar -RP Old School-   show me the way to the next whisky bar -RP Old School- EmptyMer 3 Nov - 13:43

    Oui, la plus grande peur des enfants était d’être abandonnée. Je jouer les jeunes femmes forte, fière indépendante et tout ce qu’on veut, mais je savais parfaitement que mon déguisement était loin d’être infaillible. J’avais beau être une des meilleures élèves de l’école, en combat, je perdais facilement le contrôle de mes pouvoirs, étant bien trop sujette à des émotions violentes que je ne parvenais que rarement à maitriser. C’était une de mes plus grandes faiblesses. Je ne savais pas cacher mon jeu, et le premier venu, avec un peu de jugeote, pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Alors je tirais ma force de ceux qui m’entourait, ils étaient les piliers de ma vie. Si Timoteï devait brusquement abandonnée, je ne pourrais plus faire face aux événements. S’il manque une pièce du puzzle, il perd toute sa valeur après tout… C’est vrai que j’étais plutôt entouré à Poudlard, mais je savais parfaitement que chacun des personnes qui étaient dans mon cœur y était pour une bonne raison. Si une seule d’entre elle devait me quitter, l’équilibre précaire que j’avais réussit à donner à ma vie, et que mon père tentait de faire voler en éclat disparaitrait pour de bon. « Madeline, je ne peux pas t'abandonner. Comment tu veux que je le fasse ? T'es comme ma soeur. » Oui, Poudlard m’avait offert bien plus qu’un toi et qu’un savoir, j’avais aussi trouvé une famille. Entre ma mère aux USA, mon père qui me lâche, ces gosse qui vont arriver et cette étrangère qui déboule, ma famille, je ne eux plus vraiment compté dessus, bien trop bancale. Et au château, au fil des ans, j’ai trouvé des gens qui me ressemblait, ou qui était complètement différent. Ils m’ont trouvé en pièce détaché, et petit à petit, ils ont remis les pièces à leur place, et ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Seule, jamais je ne serais arrivé à reconstruire ma vie. Et Tim, dans ton ça… Oui, il était comme mon grand frère. Je savais que rien ne pouvait m’arriver avec lui à mes côtés.

    Il sembla hésiter quelques instant avant de dire, d’un ton parfaitement naturelle, « Je t'aime beaucoup.» mais j’avais apprit à décerner chez lui ce qu’il pouvait aisément cacher aux autres. Je ne connaissais suffisamment pour savoir que ces mots devaient lui couter, car il le disait rarement. L’attachement est une absurdité, une incitation à la douleur, disait Marc Levy, l’écrivain français que ma mère adorait tant. Qu’il aille se faire foutre. En me lovant une nouvelle fois dans les bras du vert et argent, je me dis que rien ne faisait plus de bien que de se sentir entouré. Ms problème familiaux me paraissait alors bien dérisoire. J’aimais Timoteï, d’une manière que je ne parvenais pas moi-même à définir. C’était ambigüe, mais tellement délicieux. Je l’aimais trop d’après certaines personnes. D’après moi, on aime jamais trop. « Et après Poudlard ? On sera toujours ensemble hein ? Toujours tous les deux ? » On avait le temps de penser à l’avenir, mais c’est vrai que l’après Poudlard me préoccupait pas mal… En même j’étais angoissé en permanence. « Si tu jure, tu fais une croix sur ton cœur ! » ordonnai-je. C’était une vieille habitude, de quand j’étais enfant. Avec Muse. La croix sur le cœur, c’était notre signe, pour jurer à tout jamais. On avait aussi juré qu’on serait des amies pour toujours, la croix sur le cœur… Au fond, je n’étais qu’une gamine en manque d’affection, et l’alcool ne m’aidait pas à garder ma dignité de femme forte et tout le blabla… « Dis mon Tim... Pourquoi t'es comme ça avec moi ? J'veux dire, on à pas de lien de sang, et pourtant, t'es mon grand frère... Tu crois que c'est le destin ? » J'étais bien placé pour savoir que les liens du coeur pouvait être étonnamment fort, mais tout aurait dut m'opposer à Tim, et pourtant, c'était bien lui que j'aimais de cette façon si particulière...

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