Ulysse ne regrettais pas d'avoir embrassé Ys. Pas plus qu'il ne regrettais de l'avoir fait souffrir, d'avoir rejoins les rangs des mangemorts ou quoi que ce qu'il ait pu faire d'autre dans sa vie. Ulysse ne regrettais jamais rien, il assumait pleinement ce qu'il faisait et les conséquences qui s'en suivraient. Comme en s'emparant des lèvres de la belle avec une passion qui était si intense qu'elle en était violente, il savait qu'elle allait répliquer. C'est d'ailleurs ce qu'elle fit des que ses lèvres furent libres. Au début, le coeur d'Ulysse sursauta. Il crut qu'elle allait l'embrasser de nouveau. Très vite il s'était imaginé perdant les pédales et retombant amoureux de cette bâtarde. Pourtant, elle vient le sortir de cette transe alors qu'elle mordit sa lèvre plutôt que de l'embrasser. Ce ne fut pas qu'un petit mordillement. Ulysse sentait sa lèvre se briser sous les dents de la belle. Il tenta de se reculer, mais il se ravisa en voyant qu,elle allait lui arracher s'il tentait de se défaire d'elle. Il attendit donc qu'elle le laisse. Sa lèvre saignait. À peine eut-il le temps de l'essuyer que la belle le poussa avec violence, lui donnant un coup de pied qu'il reçu dans le ventre et qui le fit se plier en deux un instant. Il ne tarda pas à se redresser doucement tout en fixant sa douce qui le pointait de sa baguette. Ulysse tenait toujours la sienne bien fermement. « Tu m'avais manqué. Toujours aussi sauvage à ce que je vois. Juste comme j'aime. » Avait-il ajouter en faisant un pas vers elle. Défiant la jeune femme et sa baguette. Il n'avait pas peur d'elle. Le seigneur des ténèbres lui avait appris des sorts qui pourraient lui faire bien plus mal que tout ce qu'elle pourrait lui faire à lui. Passant sa langue sur sa lèvre ensanglantée, sa baguette lui glissa des doigts alors qu'une voix résonna derrière lui. « Qu’est-ce qu’ils ont tous ces mangemorts à violer les lèvres des gens ? J’vous préviens, moi j’passe mon tour ! » Ulysse ne tarda pas à rattraper sa baguette tombée sur le sol tout en jetant un oeil au jeune homme qui lui avait enlevé. « C'est toi qui devrait ne pas avoir de baguette, sang-de-bourbe. Les gens de votre espèce ne savent pas s'en servir, vous êtes dangereux. Et personne ne veux souiller ses lèvres avec du sang de bourbe. » Ulysse, lança des sorts de désarmement vers ses deux assaillants. Il fallait au moins les divertir le temps que les renforts arrivent.

Enfin les renforts arrivaient, pas trop tôt pensa Bellatrix qui était toujours avec les mains liés, et donc désarmée ... Puis sa soeur se mit à courir, entraînant la mangemort dans sa course. Elle se laissait délibérément traînée avant de la ralentir un maximum. N'attendant qu'une chose, récupérer sa baguette et faire payer ses infâmes traîtres des humiliations qu'ils lui avaient fait subir. Elle n'était pas du genre à se plaindre, mais là cette mission commençait lourdement à l'agacer ! Elle aurait du trouver un prétexte stupide pour refuser ! Mais malheureusement, on ne disait jamais non au seigneur des ténèbres. Ysölde fut vite rattrapé par un mangemort donc elle ne reconnu pas tout de suite l’identité. Elle se retrouva propulser au sol, et assista à la scène du baiser avec ...Ulysse. Bella resta un moment interdite, les fantômes du passé étaient de retour, son défunt fiancé ... Qui apparemment était plus vivant que jamais, les lèvres collés à celle de Ysölde. Un baiser que la blondinette ne sembla pas apprécier du tout. « Tu m'avais manqué. Toujours aussi sauvage à ce que je vois. Juste comme j'aime. » Elle poussa un soupir d'agacement, apparemment son fiancé n'avait même pas remarqué la présence de Bella ! Personne semblait se soucier d'elle en faite. « Limite je m'ennui quoi ... » Elle se replia dans un coin, essayant de briser ses liens, mais cette petite course l'avait énormément fatiguée. « Qu’est-ce qu’ils ont tous ces mangemorts à violer les lèvres des gens ? J’vous préviens, moi j’passe mon tour ! » Bella roula des yeux, elle n'irait certainement pas embrasser un sang-de-bourbe, sauf pour lui donner le baiser de la mort, mais elle n'était pas un détraqueur. « C'est toi qui devrait ne pas avoir de baguette, sang-de-bourbe. Les gens de votre espèce ne savent pas s'en servir, vous êtes dangereux. Et personne ne veux souiller ses lèvres avec du sang de bourbe. » Elle dévisagea alors Ulysse, et oui les retrouvailles n'avaient rien de romantique, puisque les deux sangs-purs n’éprouvaient rien l'un pour l'autre. Les sortilèges commencèrent à fuser de tout les côtés, rampant pour éviter de se prendre un sort ricoché, la russe en avait inventé le concept. « Tu aurais du surveiller qui était dans les parage mangemort. SECTUMSEMPRA! Vite ligoter le et casser sa baguette si vous voulez je m’en fou mais après on arrêtera le sortilège de sectum. Alors bouger vous. Les autres sont surement derrière. » Bellatrix ne pu voir si le sort avait atteint Ulysse ou non, mais l'emprise de ses liens commençaient à céder.

Ysölde regardait Ulysse avec dégoût. Etrangement, la palme du dégoût revenait d’avantage à son père, qui lui avait fait mal d’avantage, tellement d’avantage, il lui avait enlevé sa mère, détruit ses souvenirs, brisé sa vie, c’était lui avait fait entrer Ulysse dans sa vie, Ulysse n’avait été que l’instrument de sa descente aux enfers, aujourd’hui, elle était forte, quoi qu’il puisse dire. « Tu m'avais manqué. Toujours aussi sauvage à ce que je vois. Juste comme j'aime. » Toujours aussi stupide et à se prendre pour le roi du monde eut-elle envie de lui balancer à la figure, mais répondre à un connard c’est lui accorder de l’importance. Elle lui avait manqué, quel pauvre menteur, la seule chose qui lui avait manqué à elle, c’était de pouvoir lui en mettre une, c’était dire. Elle la fixait, impassible, pointant sa baguette sur lui, et Rory dit alors : « Qu’est-ce qu’ils ont tous ces mangemorts à violer les lèvres des gens ? J’vous préviens, moi j’passe mon tour ! » Cette remarque laissa Ysölde esquisser un petit sourire ses lèvres, le premier sourire. Elle dit alors à l’attention de Rory : « Crois-moi, j’aurais volontiers passé mon tour, c’est dégelasse. » Elle ne quitta pas Ulysse des yeux, elle n’avait pas peur de lui, plus maintenant. Celui-ci dit alors : « C'est toi qui devrait ne pas avoir de baguette, sang-de-bourbe. Les gens de votre espèce ne savent pas s'en servir, vous êtes dangereux. Et personne ne veux souiller ses lèvres avec du sang de bourbe. » Elle allait rétorquer quand il la désarma, et il désarma Rory, connard, pensa-t-elle alors, très énervé, prête à lui sauter dessus et à lui faire la peau avec les ongles s’il le fallait. Mais, Morgead apparu au moment opportun. Un coup de baguette : « Tu aurais du surveiller qui était dans les parage mangemort. » Surveillez ses arrières, règle élémentaire mon cher Lestrange. « SECTUMSEMPRA! Vite ligoter le et casser sa baguette si vous voulez je m’en fou mais après on arrêtera le sortilège de sectum. Alors bouger vous. Les autres sont surement derrière. » Ysölde poussa un soupire de soulagement, un vrai. Elle ramassa sa baguette sur le sol, et lança des cordes invisibles, et bien serré à l’aide de sa baguette autours des poignets d’Ulysse, plus elle restait à distance mieux elle se portait. Elle hocha la tête et avança alors, titubant soudain. Prise d’un vertige, elle s’appuya d’une main sur le mur, absente. Elle leva les yeux, fixant la porte de la chambre droit devant eux, et ferma les yeux. Ses jambes cessèrent de la porter et elle tomba sur le sol, doucement en glissant contre le mur qui faisait bien de se trouver là. Une vision, une simple vision, puissante et terrifiante. Elle y voyait la porte s’ouvrir, elle voyait Ulysse prononcer les mots qui allaient l'ouvrir voyant le seigneur des ténèbres le le lui chuchoter à l'oreille, elle les voyaient tous entrer, elle entendait des bruits, comme quelque chose qui rampait, et soudain ils se retournaient, et mourraient. Un serpent énorme, un basilic peut être même, il fallait savoir qu’ils tuaient d’un simple regard. Soudain, à moitié assise par terre et appuyé contre le mur, elle repris ses esprits, encore sonnée. Un basilic, c’était le pire, elle ne savait pas combien de temps sa vision avait duré, pour elle c’était intemporel, pourtant cela faisait bien dix secondes qu’elle était par terre, encore sonné, mais bien parmi les vivants.

« Tu aurais du surveiller qui était dans les parage mangemort. SECTUMSEMPRA! Vite ligoter le et casser sa baguette si vous voulez je m’en fou mais après on arrêtera le sortilège de sectum. Alors bouger vous. Les autres sont surement derrière. » À peine avait-il entendu la voix derrière lui qu'il avait été attaqué sauvagement. Et ses ordures disaient faire le bien après ça. Le grand Lestrange tombait sur le sol alors que des entailles ouvraient sa peau et que son sang commençait à couler sur le sol. Il aurait du utiliser la magie noire sur eux avant qu'ils ne le fassent sur lui. Ses cris de douleurs se mêlaient à des éclats de rire de taré. Fixant successivement Bella et Ys. Bellatrix était toujours sa fiancée. D'ailleurs le collier qu'il lui avait donné était encore mis en valeur dans le décolleté de la demoiselle non-lui de lui à qui il adressa un sourire malgré sa douleur. Soudainement Ys tomba sur le sol. Elle venait probablement d'avoir une vision. Ulysse tenta de lui dire quelques mots alors qu'elle reprennait conscience, mais les forces lui manquaient. « Ys...» Fit-il dans un rauquement digne d'un mourant. Il avait perdu beaucoup de son sang. Son précieux sang pur. Sang pouvait attirer les bêtes magiques sanguinaires. Il fermait ses yeux dans un dernier regard vers sa fiancé. Peut-être qu'il allait mourir réellement par la faute d'un traître. Il n'aurait donc été qu'un revenant le temps de donner un dernier baiser à celle qui l'avait détruit.

Spoiler:

Le sort l'avait frapper, il était tomber. Bella assistait à la scène sans pouvoir aider son fiancé, en avait-elle envie ? Si il était de retour, cela signifiait que son mariage allait être remis à l'ordre du jour. En avait-elle envie ? Elle resta un moment là, regardant Ulysee se baigner peu à peu dans son propre sang. Ysolde avait délibérément fais en sorte de ne pas serrer les liens de Bellatrix, pour lui rendre la pareille sans doute. Ses liens cédèrent, et elle rampa jusqu'au corps de Ulysse. Elle n'avait pas sa baguette, elle était en possession de sa soeur qui d'ailleurs venait d'être prise d'une sorte de vertige, elle ne comprit pas tout de suite que cela était une vision. Un don que Bella lui avait toujours envier ... Elle était près de lui, oubliant la vermine autour. Elle ne ressentait rien pour lui, mais Ulysse ne lui avait jamais fais du mal, Bella non plus. Elle posa sa main sur le torse du mangemort qui était ensanglanté, que pouvait-elle faire ? Rester à ses côtés, lui prouver sa loyauté ? Elle lança un regard autour des autres. Tuer ou être tuer, c'était ça. Ils ne valaient pas mieux qu'eux, les mains de Bella était pleins de sang, essayant de faire pression sur les plus grosses plaies afin de stopper l’hémorragie la plus importante. Mais il y en avait de partout ... « Ys...» Elle regarda un moment Ulysse, puis sa soeur. Elle passa une main sur le visage de Ulysse, il n'avait aucune chance, à moins que quelqu'un se décide à annuler le sort. « Ysölde si tu as un jour eu des sentiments pour lui, ou quoique se soit, fais quelque chose, donne moi ma baguette. » La première fois que Bella demandait quelque chose à sa soeur. Puis elle regarda Morgead et compagnie d'un regard noir, haineux. « Vous valez pas mieux que nous finalement, vous allez le regretter.» Elle sentait peu à peu les forces quitter le corps de Ulysse, tentant tant bien que mal de faire en sorte que l'hémorragie se calme. Elle reposa les yeux sur son fiancé, lui adressant un sourire. « Je te promets de te venger. » Mais là sans baguette, en otage, elle ne pouvait rien faire.

Ulysse sentait peu à peu ses forces s'écouler sur le sol. Son précieux sang pur dont il se vidait beaucoup trop rapidement. Tout son corps lui faisait mal. Il sentait comme des lames brulantes le traverser. Il allait mourir comme il avait vécu, seul. Pourtant soudainement, une ange fit son apparition au dessus de lui. Sa longue chevelure foncée et ses yeux bleus posés sur lui. Elle semblait paniqué, mais Ulysse lui souriait doucement. « Ysölde si tu as un jour eu des sentiments pour lui, ou quoique se soit, fais quelque chose, donne moi ma baguette. » Il sentait ses mains sur lui. Comme une douce caresse parmi toutes les douleurs qu'il ressentait en cet instant. Ysölde n'avait pas réagit, mais pourtant Ulysse savait qu'elle l'avait un jour aimé. « Vous valez pas mieux que nous finalement, vous allez le regretter.» S'était-elle écriée vers les otages avant de ne poser de nouveau son attention sur lui. « Je te promets de te venger. » Lui avait-elle murmurer en lui souriant doucement. Avec le peu de force qu'il lui restait, Ulysse leva son bras écorché et dégoulinant de sang. Caressant doucement la joue de sa fiancé du bout de son pouce alors que le serdaigle s'écriait : « La ferme sale pute si tu n'était occupée à autre chose tu aurais remarquer que je tente de mettre fin au sortilège et ton babillage de gamine égocentrique n’aide pas alors conseil : FERME LA! » Elle l'avait déjà fermé et était occupée à faire ses adieux au ténébreux jeune homme. Il lui aurait volé un dernier baiser s'il avait plus de force, mais il avait encore espoir de vivre et surtout, il avait peur que cela ne lui soit fatal. « FUCK! » Un éclair était sortit de la baguette du jeune homme et avait frappé Ulysse qui avait pousser un soupir de soulagement. La douleur avait cesser. Pourtant, il fallait qu'il soit soigné de cette magie noire. Pourtant en cet instant, il semblait s'en ficher. Ils ne lui redonneraient pas sa baguette pour qu'il se soigne lui-même. Il faudrait que quelqu'un s'occupe de lui, il ne pouvait rien y faire. Ses yeux étaient légèrement ouvert alors que sa main était toujours sur la joue de sa fiancée. « Je ne vais pas mourir Bella. Je te le promets. » Non, malheureusement pour le reste du monde des sorciers. Ulysse Lestrange n'allait pas mourir pour une deuxième fois en mission de mangemort à Poudlard.

Le violeur de bouche les désarma soudain, renversant incroyablement la situation. Rory fut soudain envahi par une foule d’émotions aussi confuses que puissantes : frustration, rage, un soupçon de peur. Il en avait marre d’être menacé, frappé, insulté, et tout ça pour quoi ? Parce qu’il était né de parents non sorciers ? Morgead réagit au quart de tour, lui lançant un Rictus Sempra qui le laissa couvert de sang, gisant sur le sol. Rory se sentit stupidement coupable en le voyant pisser le sang, sachant qu’il risquait réellement de mourir. Alors qu’il se débattait avec ses pensées conflictuelles, Ysölde attacha le mangemort. La Wilkes Mangemorte se mit à paniquer, braqua son regard haineux sur Morgead et lança rageusement « Vous valez pas mieux que nous finalement, vous allez le regretter.». Rory éclata d’un rire qui n’avait rien de joyeux. Il secoua la tête d’un air halluciné et balança : « C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Rappelle-moi pourquoi on est là ? Ah oui, parce que toi et tes petits amis vouliez nous tuer. Tu as menacé ma Coke. Vous autres mangemorts tuez les miens chaque putain de jour qui passe. Et maintenant que la situation est renversée, on devrait, quoi, « valoir mieux que vous » ? J’en ai marre d’être gentil, d’encaisser vos conneries avec humour… La vérité, la voilà : sans cet éboulement, tu nous aurais tués, pétasse. » Morgead qui clairement n’avait aucune envie de devenir un meurtrier, ce qui était tout à son honneur, leva le sort. S’il voulait être totalement honnête avec lui-même, Rory devait bien reconnaître qu’il ne laisserait probablement pas quelqu’un mourir devant ses yeux, pas comme ça. Cela ne l’empêcha pas de soupirer : « T’aurais dû le laisser crever. Parce qu’un beau jour, il pourrait te tuer, toi, ou ta famille… ou la mienne. » Il se pencha vers le mangemort pour lui demander d’une voix calme : « Combien de personne as-tu déjà assassiné, raclure ? »

Ysölde était assise par terre, sonnée. Sa vision l’avait particulièrement touchée, si bien qu’elle avait à peine a écouter ce que lui disaient les autres, c’était surréalité, comme une voix lointaine, elle s’était écroulée sur le sol, mais personne n’avait été alerté, mais elle se fichait bien que l’on s’occupe d’elle, elle n’était pas une enfant, mais elle était à part de leur conversation, et de leur querelle, c’était à peine si elle avait entendu sa sœur lui dire : « Ysölde si tu as un jour eu des sentiments pour lui, ou quoique se soit, fais quelque chose, donne moi ma baguette. » Elle n’eut le temps de répondre, ni la force. Elle était ailleurs, dans ses visions. Les images qu’elle avait vue défilaient dans sa tête, et elle essayait de les analyser, en vain. Il fallait qu’elle ressorte les éléments importants. Quand elle pensait, elle était dans son monde, dans son monde de pensée. Elle les ignorait totalement, se fichant particulièrement qu’Ulysse se vide de son sang. Elle s’appuya contre le mur, fixant la porte de la chambre au fond, cherchant comment l’ouvrir, totalement dans son monde. Une voix, la fit alors sortir de ses pensées, ce n’était pas une voix qui lui parlait, mais ce fut celle qui la tira de ses pensées : « T’aurais dû le laisser crever. Parce qu’un beau jour, il pourrait te tuer, toi, ou ta famille… ou la mienne. » Soudainement, elle tourna la tête, reconnectant avec la réalité. Elle regarda Rory, et Ulysse dans les bras de sa sœur, mal en point. Elle s’en fichait de lui, totalement, elle n’avait même pas entendu sa sœur lui parler, même pas. Rory ajouta alors en regardant Ulysse : « Combien de personne as-tu déjà assassiné, raclure ? » Ysölde les fixa. Tous étaient en colère, tout le monde essayait de tuer tous le monde. Elle se releva, en titubant légèrement en s’appuyant contre le mur, sa baguette dans l’autre main, et elle dit soudain : « Arrêtez ! » Sa voix était forte, elle les fixait. Okay, elle n’était pas là pour faire la loi mais… « Savoir qui est le pire n’aidera personne. » Elle décolla sa main du mur, retrouvant un équilibre. Elle leur tourna le dos et fit face à la porte. Et dit à mi-voix – pour elle – mais assez fort pour que les autres puisse l’entendre : « On doit ouvrir. » elle se retourna et fixa Ulysse avant de dire et le pointant du doigt : « Il sait comment on rentre. » Elle s’approcha pour arriver à la hauteur de Rory et ajouta : « Il lui a dit comment faire. » Le « Il » faisait justement référence à Voldemort, mais jamais Ysölde n’avait prononcé son nom, jamais. Elle regarda les autres et dit alors : « Il y a une bête de l’autre côté… » Elle marqua une pause : « C’est un basilic. » dit-elle finalement, sa voix se perdant alors. Elle tourna les yeux, elle détestait parler de ses visions, mais ils n’allaient pas la croire si elle n’avouait pas qu’elle avait ce don. Il fallait juste qu’ils la croient, mais c’était le plus dur. « je le sais, c'est tout, fermez vos yeux au moindre mouvement. » Lâcha-t-elle alors, coupant court avant même qu’on lui pose une question, et elle posa son regard sur Bella, celle-ci savait ce don la jeune femme était capable, elle pouvait lui faire confiance.

NOTE : Ulysse sait comment entrer dans la chambre, il connait les mots « Ouvre-toi », en fourchelangue. Donc, soit il coopère – de toute façon il va pourir dans la chambre au cas où il refuse – soit Morgead, Rory, Phinn, ou Ysölde lui font avouer de force, à vous de choisir. + après Ulysse, la chambre va s’ouvrir. Vous pouvez entrer, entendre des choses bouger, avoir peur, etc. Mais le face à face avec la bête…c’est bientôt !

Bellatrix se trouvait aux côtés de Ulysse, impuissante face aux blessures infligés par ce traitre de Serdaigle, d'ailleurs frapper dans le dos de son adversaire, il n'y a rien de plus lâche selon la belle brune, mais passons, pour l'instant seul l'état physique de son fiancé la préoccupait. Elle ne pouvait rien faire, juste lui offrir sa présence et sa loyauté. Après tout elle était sa future femme, c'était normal. Ulysse trouva la force de passer sa main ensanglanté sur la joue de Bellatrix. Elle n'était pas vraiment habitué à ces gestes d'affections, elle n'en avait jamais eut ... Et venant de Ulysse, c'était encore plus étonnant. Elle lui souriait, tandis que le traitre Morgead brailla encore contre Bellatrix en l'insultant. « La ferme sale pute si tu était occuper à autre chose tu aurais remarquer que je tente de mettre fin au sortilège et ton babillage de gamine égocentrique n’aide pas alors conseil FERME LA! » Lui, elle en faisait une affaire personnelle. Bellatrix n'avait rien d'une pute, d'ailleurs il suffisait de voir sa réputation avec les garçons ! Elle était inaccessible, aucun homme de Poudlard avaient réussis à l'avoir dans leur lit. Elle ne répondit pas à Morgead, préférant prêter attention à son fiancé. « FUCK! » Puis enfin il s'était décidé à annuler ce foutu sort ! Elle lança un regard moqueur à Morgead, tandis qu'une réflexion lui brûlait dangereusement les lèvres. Bella aurait annulé le sort en quelques secondes, c'était une sorcières redoutables, et elle connaissait des sorts que ces insectes n'oseraient même pas tenter. « Je ne vais pas mourir Bella. Je te le promets. » Elle prit la main de Ulysse pour lui donner un baiser. Néanmoins il était vraiment dans un sale état, avec sa baguette elle pourrait le soigner, mais elle était privée de son arme, tout comme son fiancé. « C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Rappelle-moi pourquoi on est là ? Ah oui, parce que toi et tes petits amis vouliez nous tuer. Tu as menacé ma Coke. Vous autres mangemorts tuez les miens chaque putain de jour qui passe. Et maintenant que la situation est renversée, on devrait, quoi, « valoir mieux que vous » ? J’en ai marre d’être gentil, d’encaisser vos conneries avec humour… La vérité, la voilà : sans cet éboulement, tu nous aurais tués, pétasse. » Elle laissa echapper un rire moqueur en le regardant, puis retournant dans le regard de Ulysse en répondant au sang de bourbe. « Torturés, tués ensuite ... Plus précisemment. » Puis elle regarda Ysölde qui avait eu une vision, elle semblait encore éreinté par les images qu'elle avait vu. « On doit ouvrir. Il sait comment on rentre. Il y a une bête de l’autre côté… C'est un basilic. » Bella regarda Ulysse, il savait comment ouvrir la chambre, et elle faisait confiance aux visions de sa soeur. Que faire ?

Ulysse n'écoutait plus vraiment les discours autour de lui. Il était hors d'état de faire quoi que ce soit, de toutes façons. Il avait voulu jouer les héros, mais ses incapables avaient déjà compromis la mission. Le seigneur des ténèbres allait en entendre parler. « Torturés, tués ensuite ... Plus précisemment. » AVait répondu sa fiancée au sang de bourbe qui semblait râler des mots qu'il ne comprenait plus. Il s'était pourtant approché de lui pour lui dire : « Combien de personne as-tu déjà assassiné, raclure ? » Trop. Assez pour qu'il cesse de les compter. Il n'eut pas le temps d'y répondre, Ysölde prit la parole. « Arrêtez ! Savoir qui est le pire n’aidera personne. On doit ouvrir. Il sait comment on rentre. Il lui a dit comment faire. Il y a une bête de l’autre côté… C’est un basilic. Je le sais, c'est tout, fermez vos yeux au moindre mouvement. » Ulysse serrait ses dents ensemble. Tous les regards étaient sur lui, l'espèce d'ensorceleuse et ses visions. Elles n'étaient pas toujours vraies. La preuve, elle les avaient vus heureux ensemble à un âge beaucoup plus avancé. Ulysse ne voulait pas coopérer avec ses pourritures. Il ne voulait pas qu'ils survivent, il voulait qu'ils meurent tous. Le professeur de magie noire se décida finalement à faire un pas vers Ulysse qui était toujours au sol, Bella collée contre-lui. « Écoutez moi mon garçon. Je ne vais le formuler qu’une fois : ouvrez. Ne cherchez pas à jouer les martyrs, si vous ne coopérez pas, je vous promets que vos cris réveilleront la bête, et que ce sera elle qui viendra nous ouvrir à la fin. » Lestrange le regardait. Il avait raison, si Ulysse ne coopérait pas, il allait mourir.

« J'ouvrirais à certaines conditions. Vous devez d'abord me donner les premiers soins contre cette magie noire. Sans ça, je vous serais absolument inutile. Deuxièmement, quelqu'un devra me porter jusqu'à ce qu'on sorte. Troisièmement, je souhaite que vous ne blessiez plus aucuns fidèles. Immobilisez-les si ça vous chante, mais aucune magie noire. Troisièmement, je serais plus utile avec ma baguette, je sais comment faire avec cette bête, on me l'as enseigné. Si vous voulez collaborer, il faut faire votre part. » Ulysse haletait pendant son énumération de condition. Il allait mieux, car son sang ne se déversait plus, mais il avait tout de mêmes des plaies béantes. Alors qu'il terminait, une voix familial ce fit entendre. « Experliarmus » Ulysse eut un sourire avant de ne lui dire faiblement.

« Calme-toi Karone, tout est sous contrôle. »

Cette mission était un pur fiasco ! La preuve, les prédateurs devenaient des proies, les victimes étant désormais les bourreaux. Il n'y avait rien de plus humiliant que d'être à la merci de traîtres, sangs-de-bourbes, et incompétent du corps professoral. Ulysse c'était mangé un Sectusempra, et Bella se trouvait donc à ses côtés pour l'aider. Non ce n'était pas de l'amour, ils étaient simplement fiancés et elle remplissait son rôle de futur femme comme lui celui de son futur maris. Enfin le mariage, on y était pas encore, fallait sortir vivant d'ici avant ... Ce fut l'arrivée de Karone, se demandait ce qu'elle avait bien pu foutre tandis que Ulysse et Bella étaient à la mercis des traîtres ! Elle désarma Morgead, Bella trouva cette action totalement inutile, une baguette contre quatre n'allait pas les sauver. Elle l'a dévisagea pour écouter Ulysse s'exprimer. « J'ouvrirais à certaines conditions. Vous devez d'abord me donner les premiers soins contre cette magie noire. Sans ça, je vous serais absolument inutile. Deuxièmement, quelqu'un devra me porter jusqu'à ce qu'on sorte. Troisièmement, je souhaite que vous ne blessiez plus aucuns fidèles. Immobilisez-les si ça vous chante, mais aucune magie noire. Troisièmement, je serais plus utile avec ma baguette, je sais comment faire avec cette bête, on me l'a enseigné. Si vous voulez collaborer, il faut faire votre part. » Collaborer ? Pour Bella il en était hors de question, elle poussa un soupire en croisant les bras sous sa poitrine. Elle préférait encore mourir ici que les autres s'en sortent ! Le Seigneur des Ténèbres risqueraient de ne pas être content de l'échec de cette mission. Le professeur Harlington ne fut pas satisfait de la réponse de son fiancé, puisque après le Sectusempra, il se mangea un Endoloris ! Bella assista à la scène sans dire un mot, regardant avec mépris le professeur dont elle se vengerait. Elle était certaine que le ministère n'approuverait pas les méthodes peu orthodoxe d'un des professeurs de Poudlard. Ulysse se redressa tant bien que mal, posant ensuite son regard sur Bella. « Aides-moi à me lever, mon amour. » Elle haussa un sourcil puis l'aida donc à se relever, passant un des bras de Ulysse autour des épaules de Bella, l'attrapant par les hanches pour le soutenir. « En espérant que la bête soit assez intelligente pour débusquer les traîtres, les sangs impurs et les professeurs incompétent. » Dit-elle à son fiancé, oubliant pas de provoquer le professeur par un magnifique sourire.

Bella l'avait aidée à se relever. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Elle l'avait aidé à se relever quand son histoire avec Ys c'était terminée brutalement. S'agrippant à son cou, le prince c'était relevé. Regardant les otages présent avec tout le dégoût dont il était capable. Son regard passant successivement du sang-de-bourbe, au professeur lâche, au serdaigle idiot pour ensuite se terminer sur sa bâtarde d'ex fiancée. Il se trouvait idiot d'avoir craquer pour elle alors qu'elle n'avait rien à offrir. Sa soeur était mieux qu'elle. Plus belle, plus sulfureuse, plus méchante, plus pétillante. À la fois tendre et cannibale, elle le rendait parfois un peu fou. Comme en cet instant de retrouvailles où elle l'aidait à se relever comme la bonne fiancée qu'elle était. « En espérant que la bête soit assez intelligente pour débusquer les traîtres, les sangs impurs et les professeurs incompétent. » Adressant en même temps son sourire de vipère au professeur. Ce qu'elle était Belle. Sérieusement, elle avait manqué à Ulysse. Une fois redresser, il ne pu s'empêcher de fixer son regard sur elle.

« Viens ici, princesse. » Avait-il murmurer assez bas pour qu'elle soit la seule à l'entendre. Glissant doucement une main sur sa joue, il attira son visage contre le sien avant de ne s'emparer de ses lèvres dans un doux moment de retrouvailles. Ils n'allaient tout de même pas lancer un Avada Kedavra a un couple qui s'embrassaient ? Ouvrir la porte attendrait. S'ils devaient mourir ce soir, sans sa baguette et sans rien à cause de ses idiots. Il voulait au moins embrasser sa séduisante fiancé avant de tomber dans les bras de la mort une nouvelle fois.

Spoiler:

La jeune femme tenait sa baguette en main, elle avait parlé, puis s’était tu, laissant à d’autre le soin de prendre les choses en main. Elle tenait sa baguette vers le bas, et fixait un point invisible, comme encore sonnée parce qu’elle venait de voir. Par un certain miracle, personne n’avait remis en cause ce qu’elle avait dit, et personne ne lui avait demandé de fournir une explication, pourtant, ce n’était pas une honte d’avoir le don de double vue, au contraire, c‘était un puissant pouvoir. Mais elle ne l’acceptait pas, c’était aussi simple : pour une fois, elle allait peut être sauvé des vies, chose qu’elle n’avait jamais réussi à faire. Elle était absente, quand la voix arrogante d’Ulysse la ramena à elle, et celui-ci se fit remettre en place par le professeur Harlington en beauté. La violence pour la violence, œil pour œil, dent pour dent. C’était la dure loi de la vie, Bella avait dit qu’ils ne valaient pas mieux que les mangemorts, comme si la violence était en leur seule possession, trop arrogant pour partager ! Endoloris ! Avait rugit le professeur en pointant sa baguette sur Ulysse, et Ysölde fixa Ulysse grimacer de douleur, sans éprouver la moindre pitié, c’était ça le pire. Il avait fait d’elle un monstre de haine envers lui, c’était sa faute à lui, certes, elle l’avait aimé aujourd’hui, elle le méprisait, à jamais. Il cessa de se tordre de douleur et coopéra enfin et dit à l’attention de Bella : Aides-moi à me lever, mon amour. De l’amour chez les fous, c’était dégoutant à voir. Bella vint alors l’aider à se lever, tant bien que mal et dit alors d’une voix qui faisait bondir Ysölde, tant elle lui en voulait en cet instant, même si elles s’étaient aidé mutuellement, elles étaient quitte : En espérant que la bête soit assez intelligente pour débusquer les traîtres, les sangs impurs et les professeurs incompétent. Sa sœur était comme leur père : haineuse. Ysölde la fixait, inexpressive. Puis Ulysse dit alors en se levant face à la porte, elle ne pu rien entendre, mais il murmurait quelques chose à Bella, s’ils essayaient de s’enfuir, Ysölde les stopperait, ils devaient mourir, plutôt qu’elle du moins. La porte s’ouvrit alors, et les deux cinglés s’embrassaient. Mon dieu, son cœur se souleva et elle réprima une violente envie de vomir en grimaçant largement, avec une mine de dégoût. Puis, baguette à la main, elle regarda le professeur Harlington, et avança, la première. Elle passa dans la porte circulaire, c’étai froid, et humide, sur les ôtés des têtes de serpent et des dizaines et des dizaines de tunnel. Elle avança doucement, écoutant le moindre bruit. Soudain, elle se stoppa, fermant les yeux, et murmurant pour elle-même : Trouve-moi la sortie, aller, le futur dépend de nos choix, nous voulons vivre. Elle se répéta cette phrase, les yeux fermés, essayant de provoquer une vision, chose qu’elle n’avait jamais vraiment réussi à faire. Elle allait renoncer, quand elle eut une vision. Claire, nette et précise. Une sortie, il y en avait une, mais il fallait la faire soit même. Il fallait défoncer un mur, emprunter le premier tunnel à droite. Elle inspira et dit alors, attendant que le professeur Harlington soit à ses côtés. Elle le regarda alors et dit : Il n’y a qu’une sortie professeur… elle inspira alors, Je l’ai vu,dit-elle simplement. Les murs de ce tunnel son plus fin au bout, et visiblement, cela déboucherait sur les couloirs du cachot, ou quelque chose comme ça. Elle pointa la premier tunnel à droite, et reposa son regard sur le professeur, il avait entièrement le droit de ne pas lui faire confiance, qui croirait une élève comme ça sur parole ?

Elle soutenait Ulysse comme elle le pouvait ! Il était grand, assez musclé et donc difficile à supporter, mais sans elle, il risquerait de pas faire long feu ici. Puis bon, c'était pas vraiment dans le tempérament de Bellatrix d'aider les autres, même ses proches. Si par exemple son père était mourant et qu'elle devait sauver sa vie, elle n'hésiterait pas à l'abandonner, tout comme-ci ça aurait été un gamin d'une dizaine d'année. Mais Ulysse c'était différent, à l'instar de son père ou sa soeur, il incarnait le futur, et non le passé. Bella n'était pas du genre à se retourner, non elle avançait. « Viens ici, princesse. » Il passa alors sa main sur la joue de Bella pour l'attirer vers lui et l'embrasser. Chose qu'elle ne refusa pas ! Ulysse était totalement le type d'homme qu'affectionnait Bellatrix, les hommes de pouvoir. Puis il était si beau, mais son âme était aussi noir que celle de Bella. Elle prolongea donc le baiser avec passion, oubliant un instant les autres, les morts, ces sous-terrains humides et sales. Etrange sensation qui parcourait le corps de Bella, il était hors de question qu'elle craque pour lui ... Elle mit fin au baiser, son regard perçant plongé dans celui de son fiancé. Elle lui murmura à l'oreille discrètement. « Hâte qu'on sorte d'ici, je te promets de te faire oublier cette journée. » Dit-elle en lui volant un baiser, laissant parcourir son index des lèvres de son fiancé, passant sur son torse pour terminer sa course jusqu'à la ceinture de son pantalon. Elle lui envoya un clin d'oeil avec un sourire qui en disait long. Qu'elle était malsaine, elle pensait au sexe dans ses moments là, mais l'ouverture de la porte l'a ramena à triste réalité, eux en otage. « Il n’y a qu’une sortie professeur. Je l’ai vu. Les murs de ce tunnel son plus fin au bout, et visiblement, cela déboucherait sur les couloirs du cachot, ou quelque chose comme ça. » dit-elle en regardant Ysölde, décidément elle allait bientôt nous prédire la méteo pensa t'elle jalouse. « On y va. Prenez les corps, s’ils sont morts, on les balance au Basilic. Si ils ne le sont pas…bon, pas le temps de penser pessimiste. Allons y ! » dit le professeur. Bella n'allait en aucun cas se salir les mains, elle soutenait déjà son fiancé très mal en point ... Elle s'avança donc, la tête haute sans montrer aucune émotion. Néanmoins elle serra un peu plus fort les hanches de Ulysse. Avec lui elle se sentait en sécurité.

La jeune femme n’était pas forcément très rassurée, provoquer des visions était une première. Ses visions étaient bien le seul avantage que la jeune femme pouvait tirer de sa vie, elle était intelligente, pas forcément très douée en duel de sorcier, prévoir les choses l’aidaient à anticiper et à passer pour plus futé que les autres. Le professeur Harlington lui répondit alors : « Je vous fais confiance, Ysölde. J’espère que j’ai raison. » Elle hocha maigrement la tête. Il lui faisait confiance, sans rien demander comme preuve, c’était quelqu’un de bizarre, ne pas demander de preuve dans une telle situation, cela relevait presque de l’inconscience, de la folie, ou alors… du génie, car folie et génie sont souvent intimement liés. Elle pensa alors « j’espère aussi avoir raison », elle n’était pas certaine mais, presque. Il y a toujours une marge d’erreur, toujours. « On y va. Prenez les corps, s’ils sont morts, on les balance au Basilic. Si ils ne le sont pas…bon, pas le temps de penser pessimiste. Allons y ! » Elle ne sourit pas, elle avait perdu son sourire en descendant ici, et elle n’était pas prête de le retrouver, non. D’un coup de baguette habile, Ysölde fit léviter le corps de la Russe qui était ensanglanté… elle devait être morte, en tout cas, elle ferait un bon appât à basilic, non ? Il faisait froid, et c’était humide. Une goutte d’eau stagnante tombé sur la tête de la jeune femme et glissa le long de son cou, pour finalement descendre le long de sa colonne. Il faisait tellement froid, la jeune femme serra si fort sa baguette que la circulation sanguine dans sa main aurait pu s’arrêter. Elle avait traversé des épreuves qui l’avait rendu forte, si elle avait continué d’ignorer la vérité, peut être aurait-elle été aujourd’hui du côté des preneur d’otage, et non le contraire. Elle continua accompagné des autres d’avancer dans le tunnel sombre, plus ils avançaient, plus il paraissait se restreindre. A côté d’elle lévitait toujours la russe, et elle ne lâchait pas sa baguette. Puis, le fond du tunnel se dessina alors, un cul de sac, comme dans sa vision. Brutalement, elle fit retomber la russe sur le sol, dans une flaque, peu importe, mieux valait que ce soit la russe sur le sol plutôt qu’elle. Elle fixa le mur, un peu effrité à certains endroits. Elle l’examina attentivement et inspira profondément et pointa sa baguette vers celui-ci : « Defodio ! » D’une voix forte, le mur trembla légèrement, et merde ce n’était pas assez. Elle recommença alors d’une voix plus forte : « DEFODIO ! ». Il bougea d’avantage, mais la construction était plus solide qu’il y paraissait, Salazar avait voulu faire de cette chambre un endroit inviolable, pourtant il fallait qu’ils arrivent à en sortir. Dans la chambre, bien plus loin, quelques choses remuaient doucement, comme sorti d’un doux et long sommeil par des bruits de tremblements. La créature ouvrit alors ses yeux, et senti une odeur de chair humaine. Le Basilic était en chemin, le temps pour lui de retrouver ses esprits, et de se réveiller : il avait cruellement faim. (NOTE : vous avez le droit d’entendre quelque chose, mais personne ne le voit, il n’est pas encore là, pour l’instant !)

« Hâte qu'on sorte d'ici, je te promets de te faire oublier cette journée. » Ulysse avait eut un sourire aussi malsain qu'elle avant qu'elle ne lui vole un baiser. Restant pendu à ses lèvres alors qu'elle faisait courir son index sur ses lèvres, descendant vers son torse, puis jusqu'à sa ceinture. Lui adressant également un clin d'oeil alors que les mains d'Ulysse s'étaient doucement glissées vers les hanches de la demoiselle. Merlin qu'elle lui avait manqué pendant son départ. Il était peut-être aller voir ailleurs quelques fois, mais il ne pouvait en faire autrement alors que sa fiancée était à Poudlard et que tous le croyait mort. La bâtarde ne semblait pas troublée par les retrouvailles des deux amants. Elle eut encore une vision, cette vulgaire charmeuse de serpent. Ulysse serrait ses poings et ses dents ensembles. Il aurait pu lui faire vachement mal, s'il était resté avec seule un peu plus longtemps. Un jour il se vengerait de tout ce mal qu'elle avait pu lui faire au cours de sa neuvième année. « Il n’y a qu’une sortie professeur. Je l’ai vu. Les murs de ce tunnel son plus fin au bout, et visiblement, cela déboucherait sur les couloirs du cachot, ou quelque chose comme ça. » Ulysse jeta un regard à Bella. Ils devaient faire quelque chose. Ils ne pouvaient pas collaborer tout bonnement jusqu'à la fin. Les laisser aller voir le directeur et dénoncer leurs actes et leur prise d'otage. Ils seraient tous jetés hors de Poudlard. « On y va. Prenez les corps, s’ils sont morts, on les balance au Basilic. Si ils ne le sont pas…bon, pas le temps de penser pessimiste. Allons y ! » Au diable les corps, Ulysse n'arrivait à se déplacer que grâce à sa carnassière amie. Il n'allait certainement pas transporter le cadavre d'une russe.

« Il faut réussir à tout leur faire oublier avant qu'ils ne partent et nous rapportent... » Murmura-t-il doucement aux oreilles de Bella. Tentant de faire croire qu'ils continuaient à se dire des mots doux sur la nuit qu'ils se promettaient d'avoir. Ils avançaient péniblement jusqu'au mur que la blondasse avait désigné. « Defodio ! » Dit alors la faible sorcière, permettant au mur de trembler légèrement. « DEFODIO ! ». Une deuxième fois et le mur ne céda pas. Voilà pourquoi les bâtards ne devaient pas utiliser la magie, ils étaient faibles. Ulysse regardait le professeur qui se disait si doué.

« Tu devrais tenter, Harlington. Ce petit mur ne devrait pas être à l'épreuve d'un GRAND MAGE NOIR comme toi. » Le sarcasme se faisait sentir dans sa voix toujours aussi arrogante. Il allait peut-être lui faire payer encore. Tant pis pour lui, s'il le tuait, il allait perdre son boulot.

Citation :

Les mangemorts et leurs otages avaient mené une lutte presque sans merci dans les entrailles de Poudlard. Alors que des dizaines d'élèves s'échauffaient les méninges dans la Grande Salle, un petit groupe d'individus étaient enfermés dans la Chambre des Secrets. Après plusieurs sorts échangés et du sang de coulé, les otages avaient fini par prendre le dessus sur leurs ravisseurs. Qui a dit que les sangs impurs ne savaient pas se défendre ? Alors qu'ils étaient conduits par six mangemorts dans la chambre des secrets pour y être exécutés, les otages réussir à désarmer leurs bourreaux à plusieurs reprises. Mais même si les élèves et le professeur de Magie Noire étaient à présent libres, la bête était libérée et assoiffée de sang-impur. Le basilic rodait dans la chambre et un mouvement brusque pouvait faire basculer toute la troupe dans l'autre monde. Mais alors que le serpent géant se dirigeait vers le groupe de mangemorts, Rory Lanswood, Ysölde Wilkes et Morgead Zoltan Drache unirent leurs forces pour créer un puissant sortilège de Désillusion. Baguettes tremblantes, yeux clos, les trois étudiants sortirent le serpent passer tout près d'eux sans qu'il n'attaque. Leur parade avait fonctionné. Le danger reptilien écarté, le professeur Harlington prit la place de la jeune Wilkes face au mur qu'elle avait repéré. Son intuition avait été bonne, la paroi de pierre était fine et friable. En tapant dessus, l'on pouvait entendre un son creux. Le professeur de Magie Noire pointa alors sa baguette et après avoir prononcé une formule magique que personne ne connaissait, le mur s'effondra en fine poudre noire. Un courant d'air les frappa de plein fouet, signe que le passage ouvert débouchait à la surface. Le groupe s'avança alors dans le tunnel qui s'enfonçait sur plusieurs mètres, lorsqu'ils arrivèrent au passage secret de la sorcière blanche. Morgead Zoltan Drache, en tête de groupe fit glisser la paroi de pierre et les otages ainsi que leurs ravisseurs débouchèrent sur un couloir du rez-de-chaussée. Le cauchemar était fini. Enfin presque. Karone Greyback profita d'un moment d'inattention de Rory Lanswood pour se libérer et récupérer sa baguette. Elle lança alors un accio sur les baguettes de ses confrères et ceux-ci s'évaporèrent dans des trainés noires. Les otages dépités se rendirent tout de même au bureau du Directeur pour lui faire part des évènements passés, les corps des mangemorts et leurs baguettes comme preuves. Mais sans les réels agresseurs, aucune décision ne pouvait être prise. Il va falloir rester sur ses gardes...

NB: Mangemorts et concervateurs, vous pouvez choisir de quitter Poudlard ou de rester en vous cachant. La salle commune des Serpentards sera un endroit tranquille où personne ne viendra vous embêter (à condition d'y rester). Si vous, vous faites voir aux yeux de tous, les sanctions méritées seront données.

INTRIGUE TERMINEE