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A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira

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A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira Vide
MessageSujet: A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira   A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira EmptySam 3 Nov - 16:17


Les couloirs de Poudlard étaient vides à cette heure-ci. La majorité des élèves avait cours et les plus âgés devaient être en bibliothèque en train de travailler. Enfin ça, c'était l'idée naïve que pouvait avoir certains profs.
Tout était calme, l'aile nord du septième étage silencieuse, on entendait à peine les plumes gratter le papier derrière les portes du cours de métamorphose et la respiration saccadée d'un élève rattrapant sa nuit blanche. La matinée semblait tellement calme qu'elle en était ennuyeuse, devenant alors un de ces jours dont on oublie l'existence pour sa banalité. Mais celà allait changer, peut-être que le professeur n'aurait jamais du demander au plus crétin des limaces de cette école de s’exercer encore une fois au sortilège dont ils venaient d'écrire l'histoire, cette matinée aurait pu alors rester paisible.

Les portes s'ouvrirent à la volée, dévoilant des adolescents choqués dans une classe qui semblait avoir subie le passage d'un éléphant -ce qui était vrai à peu de choses près-, les pupitres renversés et un lustre composé d'os se balancer dangereusement de gauche à droite. Ce lieu, comme toutes les autres salles de cours, avait été témoin depuis son existence à des situations étranges, des expériences ratées et des pagailles alarmantes. Cet événement n'en était qu'un de plus sur une liste déjà bien longue.
Enjambant un banc à terre, Septymus sortit avec un élève au visage rose bonbon et un filet de sang qui coulait sur les deux côtés de son visage, criant comme un enfant terrorisé. Une jeune fille était en larmes et courrait derrière eux, ralentie par le poids de son sac et celui de son petit-ami qui prenait une horrible couleur de vieux chewing-gum au fur et à mesure qu'ils descendaient les escaliers, effrayant des élèves sur leur passage qui affichèrent un air étonné et dégoûté à la vue de cette scène, baissant le regard après ce passage sanglant sur les tâches d'un rouge épais sur le sol.
    « ARGH ! Je vais mourir, je vais mourir ! » hurla le garçon en se débattant dans le vide de manière plus énergique que ne le ferait un mourant.
    « Mais non, vous n'êtes pas à l'agonie ! On va vous faire repousser ces oreilles en un rien de temps et demain vous serez sur pied pour recommencez vos frasques stupides. dit Septymus qui s'arrêta un instant pour attraper le bras de la jeune fille qui les accompagnait. Allez dépêchez-vous Miss Jenkins, on ne plaisante pas avec les blessures magiques ! »
    « Qu'est ce que vous dites professeur ?! Je n'entends rien ! »
    « Oh mon dieu quelle horreur ! Il va mourir... »
    « Quoi ? QU'EST CE QUE TU DIS ?! »

Septymus soupira et accéléra le rythme qui était déjà difficile à suivre pour les deux étudiants. L'infirmerie n'était pas si loin que ça, ils étaient déjà au deuxième étage, mais traverser le château, les différents escaliers et couloirs avec un garçon qui se dandinait ridiculement et sa copine qui ne voyait même plus le chemin à travers ses larmes n'était pas chose aisée. Le professeur croisa un jeune collègue qui étouffa un rire dans la pile de livres qu'il portait, ignorant le regard noir que Septymus lui lança. Et bien entendu, c'est tombé sur moi. La matinée venait à peine de commencer et elle avait déjà son lot de distractions, cette épisode sera très certainement le sujet préféré du repas de ce midi.
Arrivés devant l'infirmerie, le garçon fit semblant de s'évanouir -même si il est vrai qu'une couleur grisâtre avait remplacé le rose de son visage-. En voyant son bien aimé s'écrouler sur le sol et marmonner au professeur qu'il devait le laisser partir en paix, la fille éclata en sanglots et se jeta sur le corps du blessé, entrecoupant ses hoquets de larmes par des phrases romantiques et mièvres à faire grincer les dents d'un gobelin. C'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas utiliser les punitions magiques sur les élèves. Septymus rêvait de faire disparaître la bouche de la serpentarde pour ne plus entendre ses cris et pleurs théâtrales horriblement mal joué, mais il laissa tomber. Bientôt, ils seront le soucis de l'infirmière, il ne resterait que quelques minutes pour faire bonne figure et s'en retournerait rapidement signaler au concierge qu'une traînée de sang offrait un chemin parfait du septième étage à l'infirmerie.
    « Si vous avez fini de massacrer Tristan et Iseult, je vous invite à vous relever avant que je ne vous transforme tous les deux en pots-de-chambre ! »
Comme soudainement en meilleure forme, les deux étudiants sautèrent sur leurs pieds pour reprendre la route, ne quittant pas leurs rôles dramatiques, mais conscients qu'il ne fallait pas pousser la patience de leur professeur à bout. Septymus n'était pas mauvais, il n'avait jamais octroyé de punitions humiliantes et ne donnait jamais de remontrances déplacées. Il mettait certes beaucoup de retenues et se moquait ouvertement mais ne dépassait jamais certaines limites qui pourraient détruire un élève. Même si à cet instant précis, il sentait une rage -cette foutue rage du loup- gronder dans son ventre et sa gorge et qui l’encourageait à leur donner une violente correction par les griffes et les crocs, Septymus restait calme, patient. Il avait toujours été ainsi et cela lui avait permis d'éviter bien des ennuis.
La fille reprit ses larmes de plus belles et le professeur les tira vers l'entrée de l'infirmerie avant qu'il ne puisse retenir cette pulsion meurtrière et que Poudlard ne compte deux victimes en ce jour. À peine rentrés dans la pièce, une odeur d'eau de Dakin, de draps propres aux coins tirés et de confiseries en guise de cadeaux de rétablissement leur sauta au nez.
    « Que quelqu'un vienne nous aider ! Vite ! » cria la serpentarde en levant les bras au ciel.
    « Je n'entends plus rien ! Mes oreilles ! J'ai mal, je saigne ! »

Septymus soupira et fit signe à ses deux élèves de se taire, d'autres patients devaient être dans cette pièce, nécessitant repos pour une véritable maladie ou blessure. C'est incroyable, est-ce qu'ils se rendent compte qu'ils sont aussi mauvais ? Il regarda l’infirmerie, salle où il s'était rendu de nombreuses fois admirer son frère blessé et qu'il avait par la suite pris soin d'éviter à tout prix même lorsqu'un jour une potion brûlante lui tomba sur la main. Question de précaution
D'un regard rapide mais toujours attentif à tout, et surtout aux deux phénomènes qui s'étaient fait entendre de tout le château, il chercha la personne en charge. Mais ne l'ayant encore jamais croisé il ordonna à la jeune fille d'aller trouver l'infirmière, prétexte inutile car celle-ci n'allait certainement pas tarder à arriver, c'était son lieu, mais plus pour se débarrasser de la jeune brune qui ne cessait de geindre. Septymus jeta un rapide dernier coup d’œil sur les oreilles déchiquetées du garçon et pris des notes mentalement. Il n'allait pas laisser son côté scientifique se priver devant tel situation, qui était d'ailleurs étonnante mais pas catastrophique.
    « J'espère que vous aurez compris désormais qu'on ne pose pas sa baguette sur les tempes quand on récite un sortilège monsieur Drewn. » dit-il en regardant son propre veston tâché de sang.
    « Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce que vous dites ? »



Dernière édition par Septymus Falk-Erskine le Ven 28 Déc - 20:49, édité 5 fois
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Tessa D. Blacktorns
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Qui suis-je ? Je ne sais pas encore si je serais élève, professeur, ou adulte.

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A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira Vide
MessageSujet: Re: A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira   A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira EmptyDim 25 Nov - 20:08

Elle était debout dans l’infirmerie, son nouveau travail… qu’elle drôle d’idée, sa mère n’était pas d’accord avec ce choix. – Bon sang, Saphira, tu es une Nott, tu mérite mieux que d’être infirmière, tu devrais être médicomage, il faut que je demande à Mr Bloxam de te trouver un poste au ministère. Saphira avait poussé un soupire, elle n’avait pas envie de travailler au ministère, ni même à Ste Mangouste. C’était peut être parce que le sang de serpentard coulait dans ses veines mais elle se sentait très bien à Poudlard, comme une seconde maison. C’était surtout pour cela qu’elle avait postulé à ce poste laissé vacante pour une médicomage l’an dernier, celle-ci devait prendre sa retraite ou quelque chose du genre. Saphira était peut être jeune mais, elle avait été une élève plutôt douée quand elle était allé à Poudlard, du coup, elle était d’après ses professeurs une bonne infirmière ; d’un tempérament plutôt fort et énergique, elle était une infirmière capable de bouger les élèves qui feignaient d’être malade pour ne pas aller en cours. Les élèves de Poudlard n’avaient qu’à bien se tenir, elle avait fait le coup de la fille malade à l’infirmerie avant eux, si bien qu’une fois elle est arrivée à l’infirmerie et l’infirmière l’avait mise dehors en lui disant qu’elle lui faisait toujours le coup, sauf que ce jour là, Saphira lui avait vomi sur ses chaussures. L’époque où Saphira aurait voulu être aussi petite qu’une petite souris, que personne ne la remarque à quinze ans et demi, et enceinte, elle en avait passé des heures dans ces lits. Des souvenirs qu’elle n’appréciait pas forcément, sa cinquième année était des plus chaotique, et elle préférait l’oublier rapidement.

La journée commençait plutôt bien, aucun élève dans les parages… enfin, avant que Miss Burke pousse la porte de l’infirmerie en gémissant - A moi ! A Moi ! MISS NOTT ! Une fille d’un bon mètre soixante dix de septième année qui était à la maison Serpentard – pas un canon de beauté, ni une élève très futée, celle-ci avait tendance à investir l’infirmerie un peu trop souvent aux goût de Saphira qui ne supportait pas les élèves qui faisaient semblant d’être malade. Cette fille n’était pas méchante, bien qu’un peu vulgaire parfois, et élevée en tant que fille de très bonne famille, Saphira supportait assez mal la vulgarité. Entendant les cris de miss Burke, Saphira sorti alors de son bureau son châle noir sur les épaules et ses longs cheveux noirs lâchés, et vit Miss Burke allongée sur un lit à se tordre de douleur, elle fini par lever les yeux au ciel, comment diantre était-il possible d’aussi mal jouer la comédie qu’elle ? Saphira s’approcha d’elle et dit d’une voix douce et joyeuse. – Et bien Sylvia, qu’est ce que nous avons aujourd’hui… ? Elle s’attendait à tout de la part de cette fille qui se pointait dans son infirmerie au moins trois fois par semaines – au minimum. – J’ai mal là, c’est mon cœur m’dame, j’vous jure, j’fais un infarctus !! Elle lui montra sa poitrine… droite. Mon dieu, qu’elle était stupide, terriblement stupide, Saphira leva les yeux au ciel d’exaspération, cette fille ne connaissait rien à l’anatomie du corps humain, rien du tout, c’était affligeant. Elle s’assit sur le bord de son lit, et croisa ses jambes avant de poser ses deux mains sur ses genoux, et dit alors très calmement. – Sylvia, le cœur est de l’autre côté. La jeune fille paru déstabilisée, terriblement déstabilisée. Saphira ne l’avait jamais comprise, comment peut on vouloir à ce point fuir les cours. – bordel fait chier, nom d’un slip de grindlewald ! Saphira fronça les sourcils, et dit alors froidement : - Je te prie de ne pas jurer et de surveiller ton langage jeune fille ! Elle allait continuer à la sermonner quand soudain un groupe d’individus s’introduisit dans son infirmerie. En groupe plutôt bruyant quand on y pense…

Ce fut une fille qui poussa le premier cris, Saphira tira le rideau pour laisser Burke seule, elle reviendrait à son cas plus tard, cette gamine frisa le problème psycologique, et c’était de son devoir d’essayer de comprendre au moins cela. - Que quelqu'un vienne nous aider ! Vite ! cria la fille en gesticulant un peu trop au goût de Saphira qui fronça alors les sourcils en voyant ce groupe enter. Le second dit alors : - Je n'entends plus rien ! Mes oreilles ! J'ai mal, je saigne ! Saphira débarqua de l’autre bout de l’infirmerie et les vit alors accompagner d’un de leur professeur, celui-ci était le professeur de métamorphose, un sortilège avait sans doute dû mal tourner, qui sait. Saphira approcha alors de ces trois là quand le professeur dit à l’attention du garçon qui était visiblement blessée : - J'espère que vous aurez compris désormais qu'on ne pose pas sa baguette sur les tempes quand on récite un sortilège monsieur Drewn. Mais elle ne saisi pas tout, et l’élève repris alors : - Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce que vous dites ? Il avait l’air de ne rien entendre, les seuls ots que Saphira avait réussis à entendre distinctement étaient tempe, sortilège mais sa logique ne parvenait pas à les associer car après tout, l’acte du garçon était profondément irrationnel ! Saphira arriva alors leur hauteur et dit alors en voyant l’oreille du garçon : - Par Merlin mais qu’est ce que vous avez fichu ?! Il était en sang, pas étonnant qu’il n’entende rien, il avait peut être même les tympans percés ! Quand Saphira posa sa question, elle attendait une réponse, claire, nette et précise, et ignora même le professeur l’espace d’un instant parlant presque sèchement, et s’approchant du garçon pour regarder de plus près. Croyez-moi, ce n’était pas beau à voir du tout, mais alors pas du tout, du tout. Après avoir jauger la situation, elle reprit calmement, en posant son regard sur Septymus : - Puis-je savoir ce qu’il s’est passé pour qu’il ai un bout d’oreille en moins et le tympan percé ? Elle jeta un regard furtif à la fille, et attrapa le garçon par le bras avant de le faire asseoir sur le lit le plus proche avec un air très sérieux. Attendant toujours une réponse, mais cela ne l’empêcha pas de continuer sur sa lancé de sa baguette elle fit apparaitre deux petits flacon et une boite de coton et de linge. Elle commença à nettoyer la plaie, visiblement, il allait avoir une oreille en moins, quel gâchis ! Enfin, perdre une oreille ? Non, pas vraiment, il manquait juste un petit bout, rien de bien grave, tout était réparable pour un sorcier, même ce fichu tympan. Elle délaissa le garçon, et s’occupa de verser quelques gouttes de potion de d’antidouleur dans un verre qu’elle compléta ensuite avec un peu d’eau et le tendit au garçon. Puis, elle reposa son regard sur le professeur.
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MessageSujet: Re: A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira   A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira EmptyJeu 27 Déc - 15:52


Les cris perçants du garçon faisaient trembler les petites bouteilles médicales posées sur une table proche d'eux. Drewn, ce n'est pas parce que vous n'entendez plus rien que vous devez rendre sourds les personnes dans cette pièce ! Il était vrai qu'il devait jouer fortement la comédie, ou alors il avait un sérieux problème psychologiques dont il fallait s'inquiéter, mais il devait souffrir un peu aussi, le flot de sang qui coulait en témoignait et celui déjà coagulé sur sa propre veste prouvait que cela faisait un moment qu'il perdait beaucoup de sang. Alors qu'il eut l'impression que le garçon allait tourner de l’œil, Septymus vit l'infirmière arriver. Il n'est pas du genre à se mentir à lui-même, depuis quelques temps, il a apprit à accepter que sa femme ne reviendrait jamais, et que si c'était le cas, il avait encore le cœur trop blessé pour pardonner cette disparition et ce vide imposé à ses enfants. En acceptant cela, il avait découvert aussi qu'il pouvait regarder une autre femme sans se sentir coupable, sans s'en vouloir. Et voir Saphira arriver lui donnait cet effet, juste quelques secondes où il eut un court blocage, où il examina ses yeux et eut l'impression de se faire brûler par une soudaine chaleur. Juste quelques secondes. Suffisamment pour qu'elle ait eu le temps d'avoir les premiers réflexes, de poser une question qu'il ne saisit pas mais dont il se doutait logiquement. Juste quelques secondes où elle ne vit pas qu'il oublia un instant le garçon ensanglanté qu'elle s'affairait rapidement à soigner. Elle le regarda à nouveau, attendant sa réponse.
    « Il a voulu réciter un sortilège qu'il ne maîtrisait pas et tenait sa baguette sur sa tempe pour réfléchir en même temps. dit-il en reprenant son assurance et son air détaché de la situation. Le sort est partit et lui a déchiqueté l'oreille, il s'est transformé en une sorte d'éléphant-chat rose chewing-gum et s'est arraché l'autre oreille en même temps. »
    « Il va mourir hein ? C'est ça ? Dites-le moi ! » hurlait son amie en continuant de courir tout autour d'eux.
    « Miss Jenkins, calmez-vous !  »
Il quitta le chevet du garçon pour aller vers la jeune fille et l'obliger à s'asseoir et se calmer, se répétant inlassablement qu'il n'était pas autorisé à lui abattre une bouteille sur la tête pour qu'elle se taise. Et pourtant ça serait si simple. Il la fusilla du regard pour qu'elle sache qu'elle devait désormais se taire et se calmer, que son ami ne risquait absolument rien et qu'on s'occupait de lui. Fronçant toujours les sourcils, Septymus retourna vers le garçon et l'infirmière.
    « Vous auriez du vous voir Drewn. Complètement fou et choqué, détruisant tout sur votre passage. Heureusement que nous avons pu rapidement vous maîtriser. Il releva la tête et s'adressa à l'infirmière avec un petit sourire. Si ça n'avait pas été le cas, vous auriez toutes une classe qui hurlerait dans cette pièce à nous en rendre fous.  »
Mais soudain, il eut un petit frisson. Il venait de porter machinalement sa main vers ses cheveux pour les remettre en place, oubliant qu'il avait un peu du sang de l'élève encore dessus, approchant alors d'un geste rapide le liquide proche de ses narines. Un battement de cœur plus fort que d'habitude et des pupilles soudainement dilatées. Il avait faim. La pleine lune était le lendemain, normal donc que les sens de son loup prennent le dessus, normal donc qu'il commence à redessiner dans sa tête les courbes de la mâchoire et du cou de la nouvelle infirmière de Poudlard. Si il y pensait tan c'était bien à cause de ce monstre. Et il devait le cacher. Après tout, il était face à quelqu'un qui avait fait de la médicomagie, d'autant plus qu'une infirmière d'école était plus rapide et analysait beaucoup plus pour cerner le moindre soucis chez ses patients. Et lui, le loup-garou était face à elle.
    « Puis-je vous aider à faire quelque chose ?  dit-il en tournoyant un instant sur place à la recherche de quelque chose à faire qui le déconcentrerait de ce sang et cette beauté qui enivraient beaucoup trop la pièce à son goût. Je peux la faire taire si vous voulez.  »

Il visait du regard son autre élève qui fondait en larmes dans un bruit de sanglots à réveiller les morts. Comme pour se prouver que tout irait bien, il ponctua sa phrase par un sourire. Il ne faudrait pas non plus qu'elle me prenne pour un professeur tyrannique. Ce qu'il était tout de même un peu.
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MessageSujet: Re: A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira   A cut ear and a beautiful woman in color ; a painting by Van Gogh ? • Saphira EmptySam 29 Déc - 11:20

Les élèves blessés sont répartis en différents groupes, et depuis le début de l’année, Saphira les avaient vu défiler. Il y a les premiers, ceux qui sont brave, qui pissent le sang mais qui continuent de vous dire « Non, j’vous jure ça va m’dame », je vous accorde aisément qu’ils sont très rare et elle n’avait rencontré ce cas qu’une seule fois depuis le début de l’année, c’était un joueur de quidditch qui mourrait d’envie de retourner jouer le match de son équipe, mais naturellement, Saphira ne l’avait laissé partir. Le second groupe est le groupe qui pisse le sang, qui a mal et qui divague complètement, complètement à l’ouest. Ces personnes divaguent sous le coup de la panique et de la douleur. En troisième, il y a naturellement ceux qui tombent dans les pommes, basique et plus souvent rencontré qu’on pourrait le croire, quand elle était interne à Ste Mangouste, un important membre du ministère était arrivé en sang et était tombé dans les pommes… Ridicule. Mais, il faut avouer que certains ne supportent pas la vision du sang. Et enfin, il existait une quatrième et dernière réaction : l’hystérie. C’était de loin celle que Saphira détestait, parce que c’était bruyant et lui donnait des envies de coller quelques claques parfois. Concernant l’hystérie, ils étaient en plein dedans. Ce garçon aux oreilles plus qu’amoché, hurlaient à la mort et la fille qui l’accompagnait ne faisait pas mieux. Mais que diable avait bien t-il pu leur arriver à ceux là ? Un accident lors d’un cours ? C’était la réponse la plus probable car ils étaient accompagnés de leur professeur de… métamorphose si la mémoire de l’infirmière ne lui jouait pas trop de tour ! Elle avait vu se professeur au cours des différents repas mais Saphira était assez solicité en tant qu’infirmière avec ces élèves maladroits, au cours du dernier mois, l’un d’entre eux s’était planté une fourchette dans la main à cause d’un pari stupide au cours du repas. Les jeunes avaient tendance à déprimer Saphia qui n’était pas si vieille et qui réalisait que plus les années avançaient, plus les jeunes devenaient… cons ? Oui, c’était cela. Elle avait donc finit par questionner le professeur sur le pourquoi du comment cette mutilation (aussi réparable soit-elle) avait-elle pu arriver !

Il lui répondit alors, expliquant les circonstances de cet accident : - Il a voulu réciter un sortilège qu'il ne maîtrisait pas et tenait sa baguette sur sa tempe pour réfléchir en même temps. Saphira haussa un sourcil, complètement estomaquée par l’attitude irresponsable de cet élève, pour ne pas dire complètement stupide. Elle était d’une nature franche mais ses professeurs en médicomagies lui avaient dit par le passé qu’être franc en médecine n’est pas forcément une bonne chose. Il poursuivit alors, expliquant ce que l’infirmière avait déjà compris : la connerie de ce garçon. - Le sort est partit et lui a déchiqueté l'oreille, il s'est transformé en une sorte d'éléphant-chat rose chewing-gum et s'est arraché l'autre oreille en même temps. Pourquoi les élèves sont-il aussi stupides ? Pourquoi, cette question n’était pas prête d’être résolue. Saphira allait répondre mais des cris stridents lui parvinrent aux oreilles (les siennes étant –hélas- encore en état de marche) : - Il va mourir hein ? C'est ça ? Dites-le moi ! L’élève courrait autours d’eux en criant, Saphira poussa un long soupire, et Septymus intervint alors : - Miss Jenkins, calmez-vous ! Il intervint alors de la façon dont Saphira l’avait espéré, en éloignant l’élément perturbateur de la victime, car avec quelqu’un hurlant dans ses oreilles, la jeune femme ne pourrait rien faire, et ne pourrait reprimer une violente remarque, comme elle savait bien les faire. Quant à l’infirmière, elle s’occupa de sa première oreille et l’observa avant de sortir une crème (ou un baume) qu’elle appliqua délicatement, puis du coin de l’œil elle vit l’élève assise, et le professeur repris tandis que Saphira poursuivait ses soins : - Vous auriez du vous voir Drewn. Complètement fou et choqué, détruisant tout sur votre passage. Heureusement que nous avons pu rapidement vous maîtriser. Tout en l’examinant elle esquissa un bref sourire, et le professeur poursuivit : - Si ça n'avait pas été le cas, vous auriez toutes une classe qui hurlerait dans cette pièce à nous en rendre fous. Saphira esquissa un vrai sourire. Elle ne pu s’empêcher d’aouter : - Dans ce cas, j’vous remercie d’avoir gérer la situation : nous avons déjà deux hystériques, c’est bien suffisant ! Elle faisait allusion à cette fille et au garçon. L’infirmière ne se préoccupait pas réellement du professeur, car elle avait une oreille à réparer, et malgré que les hurlement l’énervaient, elle devait en faire sa priorité. Il ajouta alors : - Puis-je vous aider à faire quelque chose ? L’aider ? Saphira n’était pas le genre de femme a accepter de l’aide, elle avait toujours voulu être indépendante et n’avoir jamais à accepter de l’aide, mais elle pouvait changer parfois, cependant, à part lui tenir compagnie avec ses deux élèves au bord de l’hystérie, elle ne voyait pas en quoi il pouvait l’aider, après tout, il ne possédait pas de compétence en médicomagie. Elle le vit réellement chercher quelque chose à faire, c’était un professeur qui se sentait concerné pas comme certains qui lui déposaient les élèves accidenté et qui repartaient en courant des fois qu’on leur demande quelque chose. Il ajouta alors : - Je peux la faire taire si vous voulez.

Saphira appliqua un dernier soin à l’oreille de ce garçon, et lui tendit un verre pour qu’il puisse boire. Il refusa dans un premier temps, et l’infirmière lui fit les gros yeux, comme une mère envers son enfant quand celui-ci refuse de goutter ces foutus légumes. Elle tourna alors le regard vers Setpymus et répondit alors évasive : - Si seulement vous pouviez le faire taire… Elle esquissa un sourire, et entendit de nouveau le garçon gémir, elle dit alors : - Allons un peu de courage ! Ce n’est rien, vous auriez pu perdre votre tête, là vos petite amie aurait eut des raisons de pleurer ! Buvez-moi ça ! Hop plus vite ! Saphira avait ce petit côté autoritaire avec les élèves, mais quand elle y pensait, s’il avait perdu sa tête, cela n’aurait pas changé grand-chose, son cerveau semblait… vide. Elle ne le quitta pas des yeux jusqu’à ce qu’elle soit certaine qu’il avait vidé le contenu de ce verre. Elle leva un sourcil, et le garçon lui dit alors : - Mais… j’suis… fatigué. Il s’enfonça alors dans le coussin et ferma les yeux. Une potion calmante l’aiderait sans doute. Saphira n’aimait pas les cris d’hystérie, et puis, plus il se reposerait, plus il se remettrait vite, mais, elle craignait la réaction de la fille – dans son hystérie elle pourrait le croire mort ou quelque chose du genre – il allait falloir la maitriser. Elle répondit alors au garçon : - Ne vous inquiétez pas, cette potion va vous aider à vous endormir et quand vous vous réveillerez, vous aurez des oreilles comme neuves ! Elle lui adressa un doux sourire à l’élève, se voulant rassurante, il fallait toujours l’être. Il ne lui fallu pas moins d’une seconde pour s’endormir, et Saphira dit alors à l’attention du professeur : - Hélas cela ne va pas lui faire pousser un cerveau. Elle se leva alors, et examina une dernière fois ses oreilles, elle avait nettoyer le sang, et elle y appliqua un bandage, même si à son réveil les oreilles seraient comme neuve, la vu du sang n’était pas forcément le fort de tout le monde. Elle connaissait des élèves de médicomagies qui avaient dû changer de cursus parce qu’ils ne supportaient pas la vue du sang ! Saphira elle s’en fichait terriblement, ce qu’elle aimait dans la médicomagie, c’était les challenge et à Poudlard c’était plus un challenge sur le plan nerveux que professionnel !

Elle s’était levé, elle qui jusque là était assise sur le bord du lit du garçon entrain de lui prodiguer des soins. Elle fixa alors l’élève hystérique. Devait-elle aussi lui donner un calmant ? Hum, elle ne savait pas trop. Elle approcha alors de l’élève, en se tenant à côté du professeur à qui elle adressa un regard et reprit à l’attention de la dénommée Miss Jenkins : - Bien Miss Jenkins, il se porte comme un charme, mais si vous voulez qu’il aille mieux, sortez d’ici, allez prendre l’air revenez dans la soirée, allez faire vos devoir et rapportez lui ses cours, allez ! Une fille aussi hystérique pour ce que Saphira avait pris pour son petit ami ferait exactement ce que l’infirmière lui disait, elle n’avait l’air guère plus futée que lui au fond. Elle fixait l’élève avant que celle-ci essaye de dire quelque chose, puis toujours en larmes, elle se leva alors pour finir par sortir de la pièce en continuant de sangloter. Saphira secoua la tête de gauche à droite, comment les professeurs faisaient-il pour supporter les élèves ? Elle se tourna alors vers Septymus, remarquant qu’il avait une petite mine, il semblait bien pâle, non ? Elle ne se doutait pas qu’elle faisait face à un loup garou une veille de pleine lune. Elle connaissait les élèves loup garou de Poudlard, leur préparant et leur administrant même leur potion tue loup au quotidien, elle avait une ribambelle d’élèves qu’elle voyait tous les jours entres les loups, et la petite Duchannes qui venait chercher son traitement quotidien quand elle ne venait pas pour un malaise. Saphira ne savait pas qu’il était un loup, mais quelques détails ne lui échappèrent pas, comme cette mine… un peu pâle une veille de pleine lune. Elle dit alors : - Et bien, je ne sais pas comment vous faites pour garder votre calme avec ces… enfants sauvages. Et pire… comment faites-vous pour leur apprendre quelques choses, ils sont aussi stupides qu’un troll des montagnes ! Elle esquissa un sourire, le regardant réellement pour la première fois. Saphira était une jeune femme souvent de bonne humeur, mais il en fallait pour les supporter !
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