On s’était dit qu’on se retrouverait à la minute où nous arriverions sur les lieux. Je lui avais juré que je la rejoindrais aux portes de la grande salle, parce que nous ne nous étions vu que deux fois cette été. Ça faisait trois semaines maintenant, cette dernière fois où je l’avais serré dans mes bras. Maddie me manquait, j’avais besoin de son sourire, de ses blagues et de sa façon de me faire sentir à l’aise. Cet été avait été des plus étranges, je m’étais sentie tellement à part à la maison que je m’en étais rendu malade. Je pouvais sentir le regard délaissé de mon père, celui de ma mère qui avait l’impression de perdre son fils. J’avais tellement hésité à partir, à aller rejoindre Emmy où je n’aurais jamais eu ce genre de pression. Sauf qu’elle était mariée, elle devait s’occuper d’Andreas ainsi que ses beaux-enfants. Saphy m’aurait aussi accepté, je n’avais simplement pas eu le courage encore de quitter la maison familiale. C’était bien ça le problème, ce que toute ma famille me reprochait : je n’avais pas de couilles. Je ne pouvais pas choisir de quel camp j’étais, je ne pouvais pas être d’accord avec eux sur le fait que nous devions tuer tous ces moldus et ces nés-moldus. Certes, si je détestais les premiers surtout pour tout ce qu’ils avaient fait depuis le début de l’été, je ne voulais pas mettre les sorciers dans le même panier. J’étais tellement heureux de retourner à Poudlard et cela même si je serais entouré de filles. Je préférais ça à mes parents, au regard de mon frère qui malgré qu’il essayait de ne pas me faire sentir mal, voulais tellement que je le rejoigne. J’agrippais la lettre portoloin ainsi que ma valise de l’autre main, un mince sourire affiché sur mes lèvres. Je reverrais tous mes amis, je pourrais passer tout mon temps avec Maddie si je voulais et partager des discussions avec elle si je le souhaitais! Quand je me sentis aspiré par la lettre, je ne laissai échappé aucun son. Arrivé. J’étais arrivé… Où? Tout était noir ici. « Lumos. » Soufflais-je, en sortant ma baguette de ma veste. Des arbres, des sons lugubres et des ombres qui laissaient apparaître des images terrifiantes. J’avalai rapidement, en regardant tout autour. La forêt interdite. « MADELINE?! » Ma voix est forte, porte tellement loin que je me surprends moi-même. Et s’il lui arrivait quelque chose?

Gideon était assi à la table de la cuisine avec ses valise juste à côté de lui tandis que son frère faisait de même à ses côtés, les deux faux jumeaux avaient tendance à être sans cesse dans les pas de l’autre, après tout, c’est ainsi que cela fonctionne.  Il leur avait été envoyé une lettre qui téléporterait les sorciers à qui elle était destiné à l’heure où le Poudlard Express partait normalement de la voie neuf trois quart, sauf qu’il ne restait désormais plus grand-chose du Poudlard Express, celui-ci devait être à l’abandon, et cette idée lui faisait mal au cœur, dire que les premières années ne connaitront pas le bonheur de monter dans celui-ci en se gavant de bonbons et en faisant connaissance de gens formidable sans avoir l’apriori des maisons en tête. Quand sa mère leur donna de quoi tenir un siège en bonbon – elle voulait s’assurer que ses fils soient toujours bien gâté, Gideon en fourra la totalité dans son sac à dos qui contenait son nécessaire survie, soit, des livres, des livres, et encore des livres. Il la serra dans ses bras, il avait toujours un pincement au cœur de la laisser seule, il n’avait que Sorrow et sa mère dans sa vie, et cette dernière se retrouvait seule la majeur partie de l’année. Attendant son frère, à onze heures tapante, il ouvrit sa lettre, et fut téléporté à Poudlard. Enfin, presque.

Il atterri sur le sol, comme si une secousse avait interrompu le transplanage vers Poudlard, comme si quelque chose s’y était opposé. Il toucha le sol de la main, celui-ci était couvert de feuille automnales, mais la forêt dans laquelle il se trouvait semblait être bien sombre, s’il avait pu mettre sa main à couper, il aurait juré qu’il était quelque part dans la forêt interdite, et ce n’était pas une bonne nouvelle : pas du tout. La guerre n’était rien en comparaison des créatures qui y vivaient, foi de chasseur de créature magique en herbe. Il se releva alors tapota son pantalon plein de feuille morte, et sorti très rapidement de son sac sa baguette, et mis sur son dos son sac à dos. Autour de lui, il vit des dizaines et des dizaines d’élèves qui visiblement avaient eu le même problème que lui : ils n’étaient pas arrivé à Poudlard. Il chercha quelqu’un qu’il connaissait du regard, il cherche Sorrow.

Bellatrix était assise sur le sofa majestueux du manoir familial, son fis dans les bras, lui donnant le seins une dernière fois avant de le quitter pour retourner à Poudlard terminer ses études. Ulysse était déjà partit de son côté par portoloin, la sorcière avait un peu de mal à abandonner son fils même si elle le laissait entre de bonnes mains ... Enfin façon de parler tandis qu'elle jetait un regard froid à la gouvernante. « Doucement petit vampire ... Tu es comme ton père. » dit-elle en grimaçant pendant l’allaitement qui était parfois trop douloureux. La gouvernante se mit à glousser mais la sorcière lui lança de nouveau un regard, la vieille dame se la ferma immédiatement. Avec la destruction du Poudlard Express, les élèves devaient se rendre au château par portoloins. Bellatrix détestait profondément ce mode de voyage et avait exigée que ses valises lui soit envoyés plus tard dans la journée - hors de question de s'encombrer - Il était l'heure de partir, la vipère se leva et confia son fils à Dorotha, sans un petit pincement au coeur. Il avait grandis et était trop mignon ... Oui oui il s'agissait bien de Bellatrix Wilkes. Il faut croire que la maternité avait adoucis un peu son caractère. Elle donna une liste à la nourrice, des recommandations on va dire. Elle voulait des nouvelles de Lucian tous les jours, ainsi que des photos. Elle embrassa le crane dégarnis de son bébé et quitta la pièce dans un cliquetis de talons aiguilles. Sur le perron du grand manoir Lestrange, la sorcière ouvrit donc la lettre et transplana en direction de Poudlard pour une douzième année mouvementée ...

Un vent froid et désagréable effleura son visage parfait, sa chevelure de jais pris dans le courant d'air automnale, elle n'était pas vraiment arrivée à destination. Ses talons s'enfonçait dans la terre et l'incompréhension avait voilé son visage diaphane. Que foutait-elle dans la forêt interdite ? L'immensité des arbres et de la végétation s'élevaient tellement haut dans le ciel, agressant les cieux pour priver la forêt de sa lumière. Première réaction ? Elle jura. La qualité de ce service laissait vraiment à désiré ! Dumbledore devenait sénile ! Il n'arrivait même plus à créer des portoloins de qualités correctes. La sorcière avait atterrie dans un coin de la forêt très isolé. Elle sortit alors sa baguette magique, prête à exploser le premier niffleurs qui oseraient montrer son museau. Elle était une Lestrange, hors de question d'aller chercher de l'aide, non non, c'était à eux de venir. Vêtue d'une robe noir à manche qui s'arrêtait aux genoux ainsi que des talons, la sorcière n'était pas vraiment habillée pour une randonné. Elle trouva alors un vieux tronc décapité, s'asseyant dessus jambes croisés, un air dépite sur le visage. Plus loin elle entendait des bruits de transplanages, elle n'était sans doute pas la seule à vivre cette mésaventures mais elle s'en foutait des autres. Tel une princesse sur son trône de bois, elle sortit sa lime à ongle, s'armant de patience ... Par moment elle relevait son visage sous les bruits étranges de la forêt interdite ...

C'était l'heure de la rentrée, les vacances d'été était vite passé, malheureusement et très vite, l'heure d'acheter tout le matériel nécessaire pour le mois de septembre avait été fait. La dernière fois que Severus avait vu les étudiants du château, était au quai 9/3 quarts qui avait été fait tomber, détruit, par les moldus. Il avait tout vu, il avait vu ses gens, venir détruire en partie leur monde, enfin, leur locomotive, tous, sorcier, avait été en danger, c'était comme une guerre qui venait d'éclater dans le monde des sorciers. Jamais un moldu n'avait su que des sorciers les protégeait, ou bien les menaçait, en faite, personne chez les moldus ne savait que les sorciers existait. Pour eux, c'était que des mythes, des histoires sans queue ni tête et pourtant ce monde était bien réel, comme les loups garous ou bien les centaures. Personne n'y croyait, sauf les sorciers. Durant l'été, il n'y avait pas eu de mariage, fort heureusement d'ailleurs, Severus avait eut la chance d'échapper à ce cauchemar de jeunesse. Il n'avait pas eut de nouvelle de la famille Duchannes et cela l'avait rendu joyeux, façon de parler durant tout l'été. En ce jour, il ne savait pas encore comment il allait rejoindre Poudlard, car pour cette année, il n'y aura pas de Poudlard Express, pas de bertie crochue, pas de pâtes à citrouilles ni même de chocogrenouille. Adios tout ce bonheur. Mais dans le fond, il ne savait pas réellement si un jour, il y aurait une trêve avec les moldus. Severus ne voulait pas. Les moldus causait trop de soucis dans le monde des sorciers. Il fallait faire quelque chose. Les cheveux du garçon avait bien poussé depuis juin et il avait une barbe de trois jours au menton.

Severus ouvrit alors la lettre qu'il avait reçut, il ne devait l'ouvrir que le jour de la rentrée même. Qu'est ce que cela pouvait être ? Un Portoloin ? Une banale lettre pour dire que finalement, Poudlard était fermer ? Après avoir ouvert la lettre en prenant ses valises, il fut comme aspiré. Aspiré pour se retrouver finalement, les fesses à l'air, enfin par terre. Il faisait nuit et se retrouver par terre n'était pas pratique. Il se mit alors à genoux afin de rechercher sa baguette qui lui avait alors échapper des mains durant ce court voyage. Il ne mit pas à comprendre où il était. La forêt interdite regorgeant d'espèce différentes, les plus méchantes les unes que les autres. Seul ici.

Le sang-pur n'avait personne à qui dire au revoir. Son père était mort et il était en froid avec sa mère depuis quelques mois. Il avait trouvé refuge dans son appartement Londonien , s'attelant aux derniers préparatifs de cette rentrée scolaire. Il bouclait ses valises de manière militaire, peu enclin à revoir tout le monde et subir les regards faussement compatissant des élèves. Il faisait son deuil à sa manière, dans la solitude et l'alcool comme beaucoup de personnes. Le whisky pur feu avait été un allié de taille cet été, aujourd'hui il regrettait d'avoir trop traîné avec la nuit la veille. Il avait mal à la tête et se sentait fatigué. Ne pas avoir le Poudlard Express avait des avantages et des inconvénients. Le point négatif étant qu'il ne pourra pas profiter du voyage pour dormir et se reposer ! Le point positif c'est qu'il n'aurait pas à subir les fourberies et railleries de ses camarades de la maison des verts. Il se laissa tomber un instant sur son lit, observant le plafond avec ennui. Il se sentait vide, ne ressentait rien sur le moment. Il n'avait enfourché aucuns balais cet été et regrettait donc le retour sur le terrain. Mais étudier et travailler l'aiderait sûrement à penser à autre chose ... Il enfila ses chaussures, sa veste et attrapa ses valises qui étaient ensorcelés pour ne peser presque rien. Il ouvrit la lettre avec le sceau de Poudlard et fût immédiatement envoyé vers la destination indiqué. Sauf que ...

Il tomba sur ses pieds, légèrement étourdis par le transplanage, il remarqua très vite que quelque-chose clochait. La terre était molle sous ses pieds et il faisait humide. Il faisait sombre et des bruits peu rassurant faisait écho dans l'immensité de la forêt interdite. Pourquoi avait-il atterrit ici ? Il regarda de nouveau la lettre mais celle-ci ne faisait pas référence à la forêt. Était-ce un piège ? Après avoir supprimer le patriarche Rookwood ils voulaient s'attaquer à l'héritier ? Il sortit sa baguette magique, posant ses valises près d'un arbre. Il n'était jamais venu dans cette partie de la forêt et il n'en avait jamais spécialement eut envie. Ses terres enfermaient des créatures dangereuses. Les élèves qui s'étaient risquer à s'enfoncer dans cette partie n'étaient jamais revenus. Il n'avait pas peur, non il était agacé et ne pas comprendre le rendait nerveux. Un crac sonore se fit alors attendre tandis qu'une demoiselle à la chevelure brune se heurta à la montagne de muscle qu'il était. Il ne bougea pas d'un millimètre face au poids plume de celle-ci. Il observa alors la belle tomber sur le sol, trébuchant à cause de ses valises. Il trouva la situation cocasse, observant la sorcière se relever difficilement de la chute. Pas du genre à faire la charité, le sorcier aida tout de même la jeune femme à se relever, l'écoutant grommeler sans dire un mot. Sans blagues, la forêt interdite… On aura tout vu… Désolée… Il lui adressa un signe de tête pour répondre à ses excuses, ne tenant pas compte de cette petite bousculade accidentelle. Il aida la jeune femme à récupérer ses valises puis s'immobilisa en la regardant. « Tu as ... » Il ne termina pas sa phrase alors qu'il retirait quelques brindilles de la chevelure brune de son interlocutrice. Un sourire amusé et furtif fit son apparition sur les lèvres du sorcier, gommant rapidement cette expression d'amusement pour regarder autour de lui. « La rentrée commence bien. » dit-il en posant ses fesses sur sa valise, blasé par tout ça.

C'était l'heure de partir, quitter le manoir Rosier pour rejoindre Poudlard. Je n'arrivais pas à déterminer si j'étais heureuse ou non. Mon père entra dans ma chambre. Je me retournais pour lui faire face. J'aurais voulu lui dire quelque chose, j'aurais voulu lui dire que j'avais peur. Vraiment. Comme si j'avais peur pour la première fois de toute ma vie, parce que la menace nous était à tous inconnus. Les moldus. Ils nous avaient découvert, c'était un danger nouveaux. Mais je ne pouvais pas dire ça, je ne pouvais pas être faible. Pas devant lui, lui qui était si intransigeant. La lettre était posée sur ma table de chevet, ma valise près de mon lit. Il fallait partir. Mon père fit quelques pas dans la pièce, son regard s'attarda sur l'insigne de préfète-en-chef qui brillait sur ma poitrine et il fit une chose à laquelle je ne m'attendais pas. Il me prit dans ses bras. Ce fut furtif, à peine quelques secondes, tellement rapide que je me demandais si je n'avais pas rêvé ce moment. Sois prudente Madeline. Je hochais la tête avec un sourire entendu. Ma mère ne me dirait pas au revoir, elle considérait l'avoir deja fait en me souhaitant un bon voyage ce matin. Je pris la lettre.

Je connaissais cette sensation de vide désagréable. Quand j'ouvris les yeux, je vis une chose que je n'attendais pas à voir, la foret, tout autour de moi, et l'air glacial. Je sortis immédiatement ma baguette, avec la conviction que e ne trouverai pas que des sorciers en uniforme de Poudlard ici. Bien sur, comme d'habitude, il y avait eu un problème. Lumos. Un faisceaux lumineux éclaira les alentours. Puis une voix cria mon nom. Une voix que j'aurais reconnu entre mille. Harlan.  Je me dirigeais vers le son de sa voix en courant, ma valise ballottant douloureusement contre mes jambes. Harlan ! J'aperçu sa silhouette et quand il se tourna vers moi, ravie de voir un visage connu et ami, je me jetais dans ses bras. Je me détachais finalement de lui. Il faut retrouver les autres, on est certainement pas les seuls dans le coin. Je jetais un regard circulaire, avide d'apercevoir un autre élève, désireuse de tous nous regrouper afin de rentrer au château au plus vite.

381 mots.

La plupart des membres de la famille Snape avait passé ses vacances dans un camp de sorcier. Chaque sorcier avait été en vacances l'haba, du moins, les familles qui en valait la peine, ceux qui en avait les moyens et ceux qui savait profiter des bonnes choses. Durant ses vacances, Evander avait vu sa frangine, Tris, bien proche d'un dénomer Harlan, Harlan comment déjà ? Harlan Nott. Encore un sang pur, sans cerveau, possible. Evan n'aimait pas qu'un autre homme que lui s'approche de sa sœur, il ne supportait pas ça. Il était pourtant le deuxième après celle-ci, mais il avait toujours un œil sur elle. C'était quelque chose que lui reprochait beaucoup les membres de sa famille. Pendant ces vacances, Evander avait profiter pour aller en Russie. Il ne pouvait pas s'empêcher d'y retourner. Il aimait ce pays qui l'avait tant aimer afin de suivre à nouveau les traces de son grand-père. Ah la famille, cela comptait beaucoup aux yeux de notre serpentard. En Russie, il avait trouver bonheur. Bonheur dans les murs de ce pays. Mais son bonheur était bien loin de là. Encore une fois. Il s'agissait bien de la Allis Goyle, dont Evan possédait ou du moins ressentait bien des choses, des choses qui avait fait illuminé les yeux de celui-ci. Évidemment, comment dans une guerre, pouvait-on être tranquille ? Entre le bras droit de Lord Voldemort et le Cercle. Impossible. Pourtant, Evan ne lâchait pas. Il y croyait encore. Le mois de juin au château avait fait bien parler durant l'été. Comment allait-on rejoindre Poudlard sans Poudlard express ? Sans la locomotive rouge et noir ? Les moldus. Quel drôles de gens finalement. Evander avait reçut une lettre. Ses valises était prêtes. Prête pour partir. Mais partir où ? A Poudlard bien sûr ! Il ouvrit alors la lettre, armé de sa valise. Et décollage pour... P....Forêt interdite. Une chute qui le fit trébucher contre un tronc d'arbre par terre. Il faisait nuit. Il ne voyait rien. Il faisait sombre, trop sombre, mais il pensait bien qu'il était dans la forêt interdite. Parce que, c'était l'une des plus sombres que celle-ci. La seule chose que ce demandait Evan, était « Où est Tris? » Mais dans ce noir, impossible de trouver réponse. Il n'aimait pas la forêt interdite, d'ailleurs qu'il l'aimait vraiment ? Mais si lui était parvenu jusqu'ici, cela voulait dire également que d'autre était présent non ? Il sortit sa baguette de son pantalon et la pointa. Face à lui.

Encore une fin de vacances qui annonce de laisser leur mère pour les faux jumeaux. Il était difficile pour eux à chaque fin de vacances de la laisser. Après tout, ils avaient tous subit quelque chose qu'aucun d'entre eux à Poudlard avait subit et cela avait laisser des séquelles chez eux. D'ailleurs Sorrow avait parfois peur des gens, il ne faisait que très peu confiance, voir vaguement, à part sa mère et son frère, il était rare qu'il fasse confiance. Sorrow n'était pas d'humeur aujourd'hui, laisser sa mère, lui faisait toujours quelque chose, bien qu'il allait être à Poudlard avec Gideon, il avait du mal. Sa mère comptait énormément pour lui. Le poufsouffle préparé le reste de sa valise, en compagnie de Gideon et sa mère. Leur mère avait du mal mais elle ne souhaitait pas leur montrer. Dans sa valise, Sorrow prit soin d'y mettre une photo de sa mère, de son frère accompagner de lui-même, une photo qui bougeait, de gestes, de sourires, une photo pas comme chez les moldus. Il n'avait pas eut besoin d'un père, il avait su se construire avec eux. Sa mère sortit alors un sachet de dragée de bertie crochue mais surtout la ventoline du garçon. Car oui, Sorrow est asthmatique depuis tout jeune. Il prit alors sa ventoline et la mit dans sa poche avec sa baguette dans l'autre poche. Il allait bientôt être l'heure de partir. Il ne supportait pas de regarder les valises faites et sa mère entre elles. Il avait peur que ce calvaire recommence à nouveau. Il prit alors soin de serré fortement sa maman dans ses bras après que son frère soit passé avant lui. Il savait très bien ce que ressentait Gideon, lui aussi ressentait ce fameux pincement au cœur. Celui qu'on a du mal à accepter, accepter de laisser l'être le plus aimer. Puis à onze heures piles, les deux jeunes fut transplané à Poudlard, enfin c'est ce que croyait le poufsouffle, jusqu'à ce que sa propre main touche le sol. Il ne savait pas vraiment où il était, à la normalité des choses il aurait du se retrouver à Poudlard, quelque part par là mais à présent, il était au fin fond de... Où plutôt au beau milieu de... D'une forêt. Sans doute celle de Poudlard. Ce qui veut dire... La forêt interdite ! Si l'on conclut l'endroit le plus proche du château. Il chercha du regard quelqu'un. Mais en particulier son frère. Où était-il bordel ? La forêt interdite regorgeait d'espèces plus méchantes que les autres. Cinglées aussi.

Alden poussa un soupire quand il vit qu’il ne reprendrait pas le chemin de Poudlard de manière conventionnelle, il ne pourrait pas prendre le train pour retourner à Poudlard, et il restait septique quant au fait de se rendre à Poudlard, la menace des moldus était certaine, il fallait qu’ils trouvent un moyen de retourner à Poudlard de façon sûre et certaine.  Quand il vit la perspective d’être transporté par une simple lettre, cela lui parut pour ainsi dire abracadabrantesque comme idée. Ses affaires étaient prêt et Adrian  jouait avec son balais comme un gamin de huit ans, tandis qu’Alden était calmement assis ; les deux frères, l’ombre et la lumière, le jour et la nuit. Il ouvrit sa lettre à point nommé, et ce fut comme un transplanage – sauf que cela ne ressemblait en rien à Poudlard, c’était plus… naturel. La forêt, et cela ressemblait fort à une forêt assez hostile. Il sorti alors rapidement sa baguette cherchant les siens des yeux, Adrian, et Allis, les Goyle – c’était sa famille, son sang, sa vie. ALLIS ! ADRIAN ! Appella-t-il alors d’une voix forte sans entendre de réponse. Chez les Goyle, le sang, la famille, c’est sacré, il ne se pardonnerait jamais de ne pas avoir réussi à les protèger. Il regarda autours de lui sans trouver un signe des personnes qu’il cherchait. Il tournait sur lui-même à la recherche de quelqu’un qu’il connaissait, n’importe qui, cela ferait l’affaire. Il aperçut une tignasse rousse un peu plus loin, et quand il entendit sa voix appelé quelqu’un, il la reconnue, Madeline. C’était son amie, il tenait beaucoup à elle – elle faisait partie de ses amis les plus proches. Alde n’avait pas beaucoup d’amis, peut-être parce qu’il était de nature solitaire et souvent plus enclin à s’amuser, sauf avec elle, il prenait un malin plaisir à s’amuser avec elle, tout le temps. Il appela alors d’une  voix forte : MADELINE ! Il courut vers elle baguette à la main, sans lui sauter dans les bras : ça il ne pouvait pas, Alden était peu expansif dans ses émotions ! madeline, est ce que tu as vu Allis et Adrian ?  demanda-t-il affolé, et ajouta alors avec empressement : tu n’as rien ? Visiblement, elle n’avait rien, il en fut soulagé.

L’été avait été des plus mouvementées. Katniss avait passé de nombreux moments avec sa meilleure amie Izya. Elles avaient l’habitude de se rejoindre chez l’une ou chez l’autre. Malgré le fait qu’elles habitaient toutes les deux à des centaines de kilomètres, elles pouvaient remercier la magie pour rester en contact. Les parents d’Izy étaient un vrai mystère pour Kat qui avait pris l’habitude de vivre en communauté magique depuis qu’elle vivait chez les Frederiksen. Quand elle n’était pas avec son amie ou sa cousine, Katniss finissait près d’une autre personne qui était très nouvelle dans son cercle. Elle avait rencontré Bart au Londres sorcier. Elle savait qu’il était aussi de Poudlard, mais elle ne l’avait jamais vraiment parlé avant ça. Il semblait charmant contrairement à toutes les méchancetés qu’elle avait pu entendre à son sujet. Elle se demandait au départ s’il était vrai, mais il l’avait séduit. La poufsouffle ne savait pas s’ils étaient vraiment en couple, mais on pouvait dire qu’elle le considérait comme telle. Elle serrait la lettre entre ses doigts, celle qui devait servir de transport étant donné les dommages qui avaient été causés à Hogwarts. Ça ne la dérangeait pas tant que ça, du moins c’était avant de découvrir où ça l’amènerait vraiment! La blonde laissa échapper des mots sans aucun sens quand elle se rendit compte que tout autour d’elle étaient noir et froid. Elle sortit sa baguette pour allumer l’extérieur et réprima un frisson quand elle découvrit la couverture des arbres de la forêt interdite. Elle détestait cet endroit parce qu’elle ne s’y sentait pas à l’aise. Elle avait moins peur que des créatures monstrueuses qui s’y trouvaient des serpents! Elle détestait les reptiles et elle avança à l’aide de grandes enjambées, de peur de se coltiner une vipère. Elle finit par rejoindre une troupe d’étudiants qu’elle ne connaissait pas vraiment. Elle était tout près de Gideon quand elle pointa en l’air, en tremblant comme une feuille. « Gi… Gi…. Gi.. SERPENT! » Elle couina, en apercevant une créature descendre tranquillement sur l’épaule du serdaigle. Il ne lui aurait fallu que quelques secondes pour s’en débarrasser, mais les serpents étaient sa plus grande peur et elle était tout simplement figée.

Il y avait Sorrow non loin de là, Gideon leva la tête et se précipita vers son frère, lui jetant un regard, il demanda alors vivement : Tu n’as rien ? Rien ne comptait plus que sa famille, Gideon avait failli perdre sa mère une fois, puis son frère dans la foulé, il n’y avait qu’eux trois, il n’y avait qu’eux qui comptaient finalement.  Gideon avait sa baguette bien en main, et il inspectait les environs à la recherche d’un indice. Les environs n’étaient pas sûrs, ni même certain, car la forêt interdite était peuplé de créature que même Newt Scamander, le célèbre chercheur de créature magique n’avait peut-être pas rencontré. Gideon voulait être celui qui continuerait l’œuvre de Newt Scamander, aller toujours plus loin dans la recherche des créatures magiques, Gideon voulait toujours aller plus loin, découvrir plus de chose.Ils n’étaient pas seuls dans le coin, il y avait d’autre élève, soudain une fille blonde s’approche d’eux, et se mit alors à trembler, et dit alors : Gi… Gi…. Gi.. SERPENT! Il se retourna alors et regarda la sorcière avant de se rendre compte qu’elle parlait de lui, pour le « Gi », sans doute parce qu’elle était effrayé par le dit serpent. Il senti alors quelque chose sur son épaule. Par chance, cela tombait sur lui, celui qui devait être le moins terrifié par les créatures dans le coin, sans doute parce qu’il était élève en soin aux créatures magiques, et qu’il avait un grand self contrôle. Tel Indiana Jones, il attrapa le serpentard et le jeta rapidement au sol en prenant garde de ne pas se faire mordre, puis il lui jeta un sort qui immobilisa le serpent. Gideon avait un don pour se débrasser des animaux. Il s’approcha alors de Katniss, et dit alors : Ca va, tu n’as rien Boyd ? Il n’était pas certain de se souvenir de son prénom alors autant ce servir du nom de famille, il ajouta par la suite : Merci en tout cas !  Il était là, avec cette fille, son frère, et plus loin, il aperçu une autre jeune fille. Gideon n’avait pas forcément la mémoire des noms, c’était son principal défaut. Est-ce que vous savez où nous sommes ? De mémoire, je dirais la forêt interdite mais… c’est vraiment étrange.  Gideon se disait que c’était peut être un coup des moldus, mais cela ne leur ressemblait pas du tout.

Ysölde avait quelque part gagné en indépendance, car elle s’était mariée, et bien sûr avait enfin quitté la demeure d’Angus Wilkes, oui, fort heureusement. Elle avait dû rejoindre le foyer de Maddox, mais ce n’était pas un mal, le sorcier était loin d’être un bourreau, et la jeune femme avait même finit par en tomber sous le charme sans réellement vouloir l’admettre.  Elle refusait d’admettre qu’elle pouvait avoir des sentiments pour lui.  Elle se préparait pour sa rentré à Poudlard avec une certaine peur au ventre, ses amies, ses vraies amies, Daegan et Gema ne savaient pas qu’elle était fiancé, et elles savaient donc encore moins qu’elle s’était marié, car jusqu’au bout, la sorcière avait espéré qu’elle puisse en réchapper. Mais hélas, cela était bel et bien arrivé, mais contrairement à ce qu’elle avait pensé, tout se passait pour le mieux, et Maddox la laissait vivre sa vie sans lui imposer quoi que ce soit, hormis cet horrible dîner en famille tous les vendredi soir.  Le pire à supporter c’était sa belle-mère qui lui disait qu’elle ferait une bonne mère, surtout depuis qu’elle l’avait vu être adorable avec le filleule de Maddox, Phineas Nott, un petit garçon que la sorcière appréciait particulièrement. Mais, Ysölde n’avait pas envie d’être mère, alors ce retour à Poudlard la libérerait un peu de cette belle-mère, adorable parfois, mais tellement conservatrice dans ses attitudes. Elle se retrouva alors dans une forêt, alors qu’à l’instant d’avant, Maddox était auprès d’elle, là, elle se retrouvait toute seule, avec sa baguette dans sa poche, elle la sorti brusquement avant d’inspecter les environs et de voir un spectacle Wilkesque – Bellatrix qui se limait les ongles. Ysölde leva finalement les yeux au ciel et s’écria alors en courant vers elle : BELLA ! Ysölde n’irait pas jusqu’à serrer sa sœur dans ses bras, elle semblait aller parfaitement bien, pas de raison de paniquer. Ce qui pourrait paniquer Ysölde c’était la présence de l’époux de sa sœur dans les parages, après toutes ces années, elle l craignait encore, car même si elle semblait avoir trouvé un protecteur en la personne de Maddox, celui-ci n’était pas là.  Tu… tu n’as rien ? demanda-t-elle alors. Tu crois qu’on est les seules dans ce cas ? Tu crois qu’on est où ? Est-ce que tu reconnais l’endroit ? Est-ce que tu crois que c’est un coup de ces foutus moldus ? Ysölde était inquiète, alors, elle bombardait sa sœur de question en sachant pertinemment qu’elle n’en connaitrait pas la réponse.

J’avais peur qu’elle soit en danger, qu’une créature que je ne pourrais même pas prononcer le nom se trouvait dans les parages. Je n’aimais pas cet endroit, je croyais me retrouver dans la forêt interdite mais rien n’était sûr. J’aurais préféré cent fois mieux me retrouver dans une simple forêt moldue qu’être ici, en cet instant présent. À l’aide de ma baguette, je faisais des 360 pour ausculter tous les endroits. Parfois, je rencontrais les prunelles apeurées d’un autre étudiant et alors je sentis vraiment que quelque chose clochait, ce n’était pas un bug de mon seul portoloin, mais bien de ce tous les élèves. Je criais après Madeline parce que j’avais peur de la perdre. Si je n’avais plus mon amie, je ne saurais plus à quoi m’attacher. Certes, il y avait toujours d’autres copains comme Theoden ou bien Gema, mais en aucun cas ils arrivaient à la cheville de mes sentiments envers mon amie. Harlan ! Quand je la vis enfin sortir d’un coin de la forêt, je courus à sa rencontre et la laissai me serrer dans ses bras. C’était l’une des seules filles au monde qui avait se privilège, même Gema ne le faisait pas. J’entourai mes bras autour de son corps et enfoui mon visage dans son cou pour savourer le moment. J’étais si heureux qu’elle soit en vie. Il faut retrouver les autres, on est certainement pas les seuls dans le coin. Je finis par desserrer mon étreinte, mais nous restions tous les deux près l’un de l’autre parce que nous sentions le danger. « J’ai vu deux ou trois élèves en te cherchant, ils semblaient aussi terrifiés que nous! » Un cri me fit sursauter et je tournai sa baguette pour éclairer quelqu’un qui s’approchait. Je connaissais cet homme, un sang-pur comme nous trois; Alden. Madeline, est ce que tu as vu Allis et Adrian ? En tout cas, moi je ne les avais pas vu! tu n’as rien ? Je laissai échapper un bref dire, en roulant les yeux au ciel. « Bien sûr Goyle, elle est avec moi. » Je laisse échapper ces mots en souriant. À peine quelque secondes étais-je arrivé sur les lieux de l’école que mon tempérament merdique refaisait surface. Bon, allais-je me battre aussi vite? Ce serait un record!

Vingt minutes s'étaient écoulés depuis son arrivée dans la forêt. Le temps semblait passer lentement, augmentant l'ennui et faisant perdre patience à la mangemort. La robe qu'elle portait n'était pas assez chaude, elle n'avait pas non plus sa valise pour se changer et devait donc faire avec. Le pire étant ses bottines aux talons aiguilles vertigineux, tâchés d'herbes et de boues. D'un coup de baguette elle nettoya celle-ci mais à chaque pas qu'elle faisait unpas dans la terre elle salissait de nouveaux ses chaussures hors de prix. Soupir, pestant contre la direction de l'école ! Soit il y avait une erreur de calcule, soit le portoloins avait manifestement été ensorcelés. Un coup des moldus ? Elle n'en savait rien ! Elle voulait juste qu'on vienne la chercher et retrouver les bras rassurant et protecteur de son époux. Assise sur le tronc d'arbre, elle lutait contre les insectes volants, les brûlant d'un coup de baguette. Sadique ? Totalement. La Sorcière passait le temps comme elle pouvait, donnant un nouvel éclat à sa manucure grâce à sa lime à ongle qu'elle laissait toujours dans son sac à main. Un bruit de transplanage attira son attention, par mesure de sécurité, elle serra dans sa main sa baguette magique mais une voix familière lui fit battre le coeur. BELLA ! Elle stoppa sa manucure, posant son regard acier sur sa soeur qui courait dans sa direction, manifestement inquiète et affolée, ce qui n'était pas le cas de Bellatrix qui montrait un sang-froid exceptionnel.  Tu… tu n’as rien ? rajouta Ysölde. Sa soeur fit un geste négatif de la tête pour répondre, elle allait très bien ! Elle était juste agacée ... Mais rassurée d'avoir sa petite soeur à ses côtés, au moins elle n'était plus toute seule. Tu crois qu’on est les seules dans ce cas ? Tu crois qu’on est où ? Est-ce que tu reconnais l’endroit ? Est-ce que tu crois que c’est un coup de ces foutus moldus ? Bellatrix rangea alors sa lime à ongle, restant assise pour ne pas salir ses talons aiguilles de nouveau ! Puis marcher avec dans la terre molle ce n'était pas agréable, vraiment pas. La Vipère avait énormément de défauts ! Mais il fallait reconnaître son style et son goût inné pour la mode et surtout le calme dont elle faisait preuve dans ce genre de situation. Céder à la panique n'arrangerait pas le problème. « Oui tout vas bien Ysölde, j'ai juste abîmer mes chaussures.  » dit-elle alors qu'elle fouillait dans son sac à main pour sortir un petit miroir ainsi que de la poudre pour le teint. Elle reprit la parole de son ton froid et calme. « Je pense que nous sommes dans la forêt interdite, dans la partie la moins sympa si tu veux mon avis. Après pourquoi on est ici j'en ai absolument aucune idée, soit c'est une fâcheuse erreur qui coûtera cher au Directeur, soit bah ... Je préfère me dire que c'est une erreur.   » Elle n'avait pas envie d'alarmer sa soeur sur un éventuel piège tendu par des ennemis, il fallait qu'elle se calme et se détende. Bella se remaquillait tranquillement, ignorant les bruits étranges et effrayant de la forêt. « Le mieux à faire c'est de ne pas bouger et d'attendre, qui sait où nous sommes tombées, on finira bien par nous trouver ... Tu es ravissante en tout cas, le mariage te vas bien au teint !» Un léger sourire sur ses lèvres alors qu'elle repoudrait son visage. Lucian lui avait offert des cernes pas très sympathique ces deux derniers mois ...

Je ne comprenais pas ce qui avait bien pu se passer, d'où venait ce raté ? Nous aurions du tous nous retrouver au chateau, c'était censé être le moyen le plus sécurisé possible après ce qui s'était passé, après la catastrophe de cet été.  La logique me disait que si nous n'étions pas au chateau, nous n'étions pas non plus perdu en plus milieu de l'Ecosse. C'était un phénomène courant avec les porteloins ou les transplannages mals exécutés, on se retrouvait dans un autre endroit que celui visé, un peu à côté. Mais comment Dumbledore, le plus grand sorcier de ce temps, avait-il pu commettre une telle erreur ? Si mes déductions étaient exactes, nous étions quelques part dans la foret interdite, ce qui n'était pas une bonne nouvelle. Je cherchais du regard d'autre silhouettes reconnaissables. Jillian-Rose, que je chercherai surement toute ma vie, mon frère, Alden, Desi, Ysolde... J'étais heureuse d'avoir retrouvé Harlan, c'était un soutien non négligeable, et au moins ainsi j'étais sure d'être opérationnel en cas de problème. J’ai vu deux ou trois élèves en te cherchant, ils semblaient aussi terrifiés que nous ! Donc nous étions tous plus ou moins au même endroit.

Un nouveau cri me fit me retourner. Alden. Un sourire fendit mon visage, il était là. J'aurai voulu me jeter dans ses bras, mais ce n'était pas le moment. Et ce n'était pas son truc. J'aurais voulu lui prendre la main, au moins pour me rassurer, mais je ne bougeais pas. Madeline, est ce que tu as vu Allis et Adrian ? Je secouais négativement la tête, navrée de ne pas pouvoir l'aider. Je le comprenais, j'étais inquiète pour mon frère aussi. Tu n’as rien ? Alden était de nature inquiète quand il s'agissait de moi. Comme tous le monde. La fragile petite Madeline. Tout va bien, ne t'inquiète pas. J'envoyais un coup de coude dans les côtes du Serpentard à sa remarque, en sachant qu'Alden n’apprécierait pas alors qu'il était déjà préoccupé par le sort de son frère et de sa soeur. Tu as une idée de ce qui à bien pu se passer ?  Alden était un des plus brillant sorcier de Poudlard, si quelqu'un avait une solution, c'était bien lui. Un bruissement à ma gauche m'alerta. Je pointais ma baguette vers les buissons, prête à attaquer, mais le silence revint, aussi oppressant que d'habitude. Nous n'étions pas en sécurité pour autant, c'était une évidence. Je jetais un regard à mes amis, en me demandant vaguement si je devais attaquer la première, même à l'aveugle, ou attendre.

La forêt interdite était bien connu à Poudlard, elle était connue pour être dangereuse, personne n'avait le droit de s'y aventurer, à moins de périr dans d'affreuses souffrances. Sorrow n'avait jamais essayer de s'y aventurer et encore moins tout seul. Peut-être qu'avec son frère il aurait pu mais seul non. Bien qu'il aimait la nature, les animaux, les animaux magiques et les espèces différentes. Dans cette forêt, il avait entendu dire que même des araignées géantes y vivait. Il n'avait pas peur des araignées, mais géantes, cela voulait dire plus grand que lui, et plus de pâtes aussi. Se retrouver au beau milieu d'une forêt, sans savoir où aller, et où se trouve son frère, c'était assez un film d'action où l'on cherche quoi faire. Le poufsouffle sortit sa baguette quand il entendit du bruit venir tout près de lui. Bordel ! Une espèce peut-être dangereuse ! Il pointa sa baguette mais fut soulager. Tu n’as rien ? Heureusement son frère n'avait pas l'air d'avoir quelque chose, il n'était pas blessé, ni même égratigner. Sorrow prenait toujours le temps de regarder si son frère n'avait rien. « Non rien ! Et toi ? » Soudain, des bruits de pas se fit entendre à nouveau, Sorrow se sentait déjà mieux du au fait d'avoir retrouver son frère mais les bruits de pas le rendait perplexe. Sachant que de nombreuses créatures était présentes dans la forêt. A la voix c'était une fille et cela se confirma. Elle avait prévenue Gideon qu'un serpent était sur lui. Mais le poufsouffle savait que son frère n'avait pas peur des serpents. Est-ce que vous savez où nous sommes ? De mémoire, je dirais la forêt interdite mais… c’est vraiment étrange. Sorrow pensait la même chose, mais qui aurait pu faire un coup pareil. Après tout, la lettre était une sorte de portoloin, qui normalement, se devait d'emmener tout le monde à Poudlard, mais malheureusement, cela avait échoué. « Je pense pareil, la forêt interdite est l'endroit le plus proche du château mais... » Un bruit assez fort raisonna dans les oreilles du poufsouffle. « Vous entendez ? » fit-il en regardant dans la direction du bruit. « Si j’étais vous je sortirais ma baguette on ne sait jamais quand on va se retrouver devant une créature étrange. » fit une fille appeler Chuck. Il l'avait déjà vu dans les couloirs du château. Il sortit sa baguette à nouveau et la serra fortement de ses mains. « Au moins nous sommes pas seuls. Vous pensez que d'autres sont ici également ? » fit-il en regardant droit devant lui.

Elle détestait les serpents plus que tous, les gros, les petits, les venimeux et même les serpentards! Elle ne pouvait rien y faire, c’était comme ça. Les préjugés, elle en avait beaucoup il fallait l’avouer. Les araignées c’était autre chose, elles ne l’effrayaient pas, sauf qu’elle n’en avait jamais rencontré de sa taille, ce serait à vérifier. Après tout, Katniss étudiant dans le cursus des créatures magiques, elle n’en avait pas peur pour la plupart. Elle préférait cent fois mieux travailler avec des animaux aussi étranges que ça puisse être que les humains. Les filles, quand elles ne la connaissaient pas, la détestaient amèrement en croyant qu’elle voulait couper leur copain. Les mecs quant à eux étaient assez souvent imprévisibles et elle avait de la difficulté à croire qu’ils s’intéressaient plutôt à elle qu’à son sang de demi-vélane. Les deux frères O’Donohue étaient prés d’elle, deux frères qui n’avaient pas beaucoup d’amis et étrangement elle pouvait jurer qu’ils ne l’attraperaient jamais dans un coin avec des idées croches, ça la rassurait. Quand elle avait vu le serpent descendre sur l’épaule du serdaigle, elle avait figé. La pouffy ne bougea pas d’un poil quand elle remarqua le garçon agir avec vitesse, sans aucune crainte lisible sur son visage et envoyant le reptile valser un peu plus loin, l’immobilisant aussi. Elle se détendit seulement quand elle entendit la voix de Gideon près de lui. Ca va, tu n’as rien Boyd ? Elle plongea ses yeux dans les siens, elle devait se rendre à l’évidence; elle n’arrivait rien à y lire. C’était déstabilisant. Elle rougit et détourna ses yeux en rajustant la jupe de son uniforme. « Oui, je vais bien maintenant. Merci. » Elle marmonna ses derniers mots, consciente qu’elle lui en devait une et cela même si c’était elle qui l’avait sauvé. Merci en tout cas ! Elle se tourna vers lui à nouveau et puis sourit franchement, il était vraiment étrange ce type! Puis, une autre fille se rapprocha d’eux. Charlotte qu’elle s’appelait, une très jolie fille si vous vouliez l’avis de la vélane. Un bruit se fit entendre et Katniss leva aussitôt sa baguette, en se rapprochant des autres. « Au moins nous sommes pas seuls. Vous pensez que d'autres sont ici également ? » Ses doigts serrèrent sa baguette et ses yeux auscultaient les alentours. Elle se sentait frénétique, tout à coup. « Malheureusement, oui! Plus de chairs à pâté pour les créatures de cette forêt! » Un sourire s’afficha sur son visage. « Vous croyez qu’on découvrira une nouvelle espèce? » Elle n’avait plus peur, sa passion refaisait surface.

Finalement il aurait préféré le voyage en train bien que celui-ci est prouvé qu'il n'était pas non plus très sécurisé. Se retrouver lâché comme une bombe dans cette forêt inquiétante ne le réjouissait pas vraiment. Depuis le temps qu'il côtoyait cette école, il avait appris à écouter ce que disait les autres sur cette forêt interdite. Elle abritait en son coeur des créatures dangereuses, inquiétantes et angoissantes. Peureux ? Le Serdaigle n'était pas du genre à avoir peur de ce qu'il ne voyait pas. Peu rassuré on va dire. Les faibles rayons du soleil étaient cachés par la végétation toute biscornue de la forêt, par moment des cris de créatures se faisaient entendre, mêlé à des bruits de feuillage et des branches qui craquaient. Ses sens étaient à l'affût, réagissant en silence au moindre bruit suspect. L'Aiglon n'était pas seul dans cette mésaventure, il était tombé sur la volcanique Gema. Les deux se connaissaient et ils vivaient une amitié plutôt tumultueuse, bercé de haut et souvent de bas vu les différences qu'ils avaient. Il n'allait pas vraiment se plaindre d'être tombé sur elle, il aurait pu partager ce moment avec un sang-de-bourbe. L'humidité était présente dans l'air, ainsi que la fraîcheur automnal. Le Sang-Pur portait un jean, une chemise noir cintré près du corps ainsi qu'une veste en cuir. Rien de bien extavagant comparé aux autres sangs-purs qu'il connaissait. La sorcière semblait avoir légèrement rougie tandis que le Serdaigle, assis sur sa valise observait la belle. Et après on nous dira que Poudlard est un endroit sur. Peut-être y a-t-il trop d’élèves cette année et ils veulent en éliminer quelques uns pour éviter le surnombre ? Il écoutait Miss Poufsouffle faire part de ses réflexions, c'est pas que cela l'ennuyait, mais il aurait préféré avoir ce genre de conversation au chaud. Après tout, ce ne serait pas la chose la plus incongrue qui se produise de nos jours. Devait-il faire part de ses pensées radicales et conservatrices à Gema ? Cela serait encore source de dispute ... Si l'école comptait faire un tris, il devrait plutôt s'attarder su les élèves de Grindelmonk ... Mais ce n'était pas le moment de parler d'idéologie sur les sangs. Le sorcier se leva, baguette en main tout en posant ses iris vert sur la belle. « Le mieux à faire c'est que j'aille voir un peu plus loin si je trouve pas un sentier ... Tu préfères te faire manger ici par le grand méchant loup ou tu m'accompagnes ? Personnellement pas envie de pourrir ici. » Il lui adressa un sourire, attendant une réaction de sa part.Il n'avait pas envie de l'abandonner ici, il avait des gros défauts mais ce n'était ni un lâche, ni un connard. Mais dans ce genre de milieu hostile, la loi du plus fort était de vigueur pour survivre.

Le retour à Poudlard m’avait paru tellement loin, il me semblait si éloigné, et c’était comme si celui-ci ne viendrait jamais, tant les vacances m’ont parues être une éternité. J’avais été soulagée d’apprendre que finalement le mariage n’aura pas lieu dans un lapse de temps trop court, à vrai dire, je n’avais pas réellement entendu mes parents en parler, trop préoccupé par mes réactions, c’était avec dédain que je leur avais alors annoncé que j’avais rencontré ma mère, et qu’elle valait peut être cent fois mieux qu’eux : chose que je refusais d’avouer à la concernée. On pouvait alors considéré que j’avais passé mes vacances punies dans l’immense maison sur la côte d’Azur sur les hauteurs du Rochers, loin de toute forme de magie, car ils avaient décidés de me confisquer ma baguette jusqu’à mon retour à Poudlard, à moins que j’admette que ma mère était une trainée, et une salope – même si je l’avais dit à celle-ci, je refusais de donner satisfaction à mes nouveaux « tortionnaires », heureusement pour moi, il me restait mes livres pour m’évader, et mon imagination pour voyager. J’avais décidé de faire une sorte de retraite personnelle sur moi-même, en décidant qu’il était temps que je prenne ma vie en main, et allait faire en sorte de ne jamais remettre les pieds dans cette prison dorée où ma « mère » était prête à me servir de l’arsenic si cela pouvait solutionner tous nos problèmes, car nous en avions, mon père avait de gros problèmes d’argent – je l’avais entendu l’annoncer à ma mère quand celle-ci se plaignait qu’il fallait avancer le mariage à tout prix mon « père » avait alors dit que c’était tout bonnement impossible que celui-ci ait lieu dans ces conditions financières. Ils étaient fauchés, mais moi, j’avais peut être une chance d’être livre, la veille de mon retour à Poudlard, je fis mes valises avec allégresse, et après avoir ensorcelé mon sac pour que celui-ci puisse contenir un grand nombre de chose sans qu’il paraisse lourd, je récupérais tous les objets, vêtements qui me tenaient à cœur, et glissais le sac si petit par sa taille au contenu immense dans ma valise avant de la fermé fièrement. Je ne voulais pas revenir, où irais-je ? Je m’en fichais complètement. Je descendis à l’heure h, dans le hall, ma « mère » me toisa avant de me tendre la fameuse lettre qui remplacerait le Poudlard Express, puis a baguette. Je les saisis alors sans un regard, et à l’ouverture, je me sentie transportée avant de chuter de tout mon haut dans ce qui semblait être le sol d’une forêt, et jura alors en français dans la texte à mi-voix. Bien sûr, moi je pensais que nous arrivions directement à Poudlard, je n’avais pas prévu que mes talons seraient un obsctacle.