Severus ne s'était pas attendu à se retrouver au beau milieu de la forêt interdite. Il aurait préféré atterrir ailleurs, du genre, le terrain de quidditch, au moins, il n'allait pas se retrouver nez à nez face à des créatures. Il était alors à genoux, entrain de chercher sa baguette fabriquer par son grand-père lui-même. Il ne voyait rien, sous ses feuilles qui était déjà tomber par terre. Ah l'automone allait arriver à grand pas alors que nous étions qu'au mois de septembre. Le serdaigle aimait beaucoup l'automne mais il aimait moins l'hiver, sans doute parce qu'il fallait toujours rester à l'intérieur du château à Poudlard, alors qu'à l'extérieur, il était bon de ce gelé les doigts de pieds. Au même moment où le serdaigle trouva sa baguette, il entendit un gros boum. Bordel ! Le cœur du garçon se mit alors à battra à la chamade. Cela lui arrivait quant il avait peur de quelque chose. Un peu comme le dentiste. Severus Ollivander avait peur des dentistes. Oui cela pouvait paraître fou, mais il ne supportait pas de les voirs travailler la dentition des gens. C'était un métier de fou. Le serdaigle prit alors sa baguette dans sa main et s'avança doucement, essayant de faire le moins de bruit possible en direction du gros boum qu'il y avait eut peu de temps auparavant, soit quelques minutes. La respiration du bleu et argent s'accélléra et il pointa sa baguette en direction de la forme en prononçant un : « Lumos. » Il aurait pu tomber sur pire, il aurait pu tomber sur bien pire même mais pourtant, il préférait nettement ce qu'il avait face à lui. La fille Duchannes. C'était fou à dire, c'était fou à croire, mais il était rassurer que ce soit à elle qu'il faisait face. « Laisse moi deviné portoloin ? Je suis pas le seul dans ce lieu. » fit-il en regardant autour de lui. Il n'était pas rassurer ici mais il ne voulait pas le montrer. Le serdaigle se mit alors à regarder la fille Duchannes puis à nouveau autour d'eux. « Ta vue quelqu'un d'autre que nous ? » demanda t-il. Ne sait-on jamais si il y avait une troupe d'étudiant dans la même merde qu'eux. Severus aurait pu être bien mieux mais il était agacé de sentir les palpitations des battements de son cœur, cela le perturbait.

« Malheureusement, oui! Plus de chairs à pâté pour les créatures de cette forêt! » Il est vrai que le fait d'être présents ici, apportait un peu plus de viande, de sang, aux créatures vivantes et reposantes ici. C'était comme si, quelqu'un avait donner les étudiants sur un plateau en or, prêt à être manger, dévorer, assassiner, tuer. Sorrow se posait sans doute bien de trop de question, mais il cherchait à comprendre pourquoi il avait attérit ici avec son frère. Jamais il n'avait l'occasion de venir dans cette forêt mais aujourd'hui, c'était chose faite. « Si vous en être capable un simple sortilège peut rapetisser toutes vos choses et vous pourrez les mètres dans mon sac. Ça nous rendra plus légers et moins encombrants que tout nos objets. » Ceci était une bonne idée. Il ne connaissait pas les deux filles qui se trouvait face à lui, avec eux, mais réunir tout un tas d'idée ne pouvait être que positif. « Bonne idée ! Quelqu'un connait ce sort ? » dit-il alors en direction de son frère. Celui-ci était bien plus brillant que lui en matière de sortilège. :« Vous croyez qu’on découvrira une nouvelle espèce? » Une nouvelle espèce. Cela serait fascinant, incroyable même ! Sorrow en rêvait ! « Peut être que oui mais la question est : allons-nous y survivre ? » Ceci était son frère. Intelligent ! Il fallait  bien l'avouer ! Gideon réfléchissait beaucoup plus que Sorrow, mais à eux deux, ils fonctionnait bien. « J'aimerais bien survivre encore un peu, si vous voulez-bien en faite. Vous voyez quelque choses ? » demanda t-il alors en regardant par les côtés. Il espérait voir un chemin ou bien des buissons qui aurait été écraser par un être humain, histoire de trouver un chemin. Si personne n'avait d'idée où ils se trouvaient, peut-être qu'ils se devaient tous de trouver des idées pour survivre dans la forêt. Après tout, personne n'était sûr de rien. « Peut-être qu'il y a des centaures non loin d'ici. Je sais pas ce qui pourrait les attirés. » Sorrow rêvait depuis toujours de voir des centaures de ses propres yeux. Le poufsouffle se mit alors à regarder dans son sac. Sa maman avait pensée à de la nourriture comme à chaque fois pour les deux frères. « On a de quoi nourrirs un peu si besoin, on ne sait pas vraiment combien de temps on va rester ici. La peur lui creusait l'appétit.

« Il faut être silencieux, et se débarrasser des choses de couleurs trop vives pour mieux se fondre dans le paysage, par exemple, les vêtement de couleur bleu, comme mon pull. » La vélane se retourne pour fixer Gideon un long moment. Elle ne peut s’empêcher de lever un sourcil, se repassant sa demande en tête. À vrai dire, ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait ce genre de demande, mais disons que ça se passait normalement dans des situations plus adéquates! « Dans la mesure du possible et de la décence, bien sûr. » Elle ne peut se retenir de pouffer de rire, en se penchant pour sortir une veste noire de son sac qu’elle enfile par-dessus son t-shirt jaune, couleur de sa maison. « Merci de la précision. » Katniss détourne enfin le regard de l’aigle sur Chuck en lui souriant. « En effet, c’était plutôt utile. » Elle fait un clin d’œil à Chuck avant de se retourner vers les deux frères. « C’est peut-être en fonction de la zone géographique d’où on vient. Sorrow et moi, on vient d’Irlande, vous étiez où quand vous avez été téléporté les… filles ? » La blonde acquiesce quand son visage devient neutre. « Pareil. Considérant que j’étais en Norvège, la situation géographique n’est pas en cause j’en ai peur! » Elle regarde les alentours, entendant des bruits les plus lugubres que les autres. Peut-être qu’en temps normal, toute personne aurait crié de peur, mais pas Kat. Elle vivait dans les donjons, le noir elle savait faire avec. Tout comme les créatures qu’elle étudiait! La seule chose qui la terrifiait avait pour l’instant été mise de côté, soit le serpent. Elle était excitée à l’idée de se retrouver devant des créatures qu’elle avait pu étudier, voir que personne n’avait jamais vu. « Peut être que oui mais la question est : allons-nous y survivre ? » Ses doigts entouraient fermement sa baguette, elle les pointe vers ses objets et dit : « Reducto! » Aussitôt, tout devient si petit qu’elle peut le tenir dans la main, qu’elle tend ensuite dans le sac ouvert de la lionne. Sorrow se met alors à parler des centaures. « Moi aussi. Je ferais tout, tout pour pouvoir en voir. » S’ils restaient ensemble ici pendant des heures, ils finiraient surement par trouver d’autres gens ou mieux, des centaures. « Pour l’instant on doit avancer, rester ici n’est pas la solution. »

Bella, ou le calme légendaire. Ysölde n’était pas du tout aussi calme que sa sœur, Ysölde était sur le point d’exploser, encore un évènement inexpliqué à Poudlard, la jeune sorcière n’en pouvait plus de ces imprévus, elle n’en pouvait plus de ces blessés, et même de la violence. Ce qui l’intriguait le plus c’était la façon dont la magie était passablement détraquée depuis que le Cercle de Morgana avait fait son apparition dans le grand échiquier des forces magiques, et étrangement c’était depuis ce jour-là qu’elle avait vraiment commencé à avoir des visions fréquemment, bien qu’elle en ait depuis sa tendre enfance, depuis le décès même de sa mère qu’elle n’avait empêcher, le prenant pour un mauvais rêve. Le fait de se retrouver ici à la merci de diverse créatures dans cette lugubre forêt n’augurait rien de bon pour la sorcière, une sorte de mauvaise impression, peut être une extension de son pouvoir de double vue, la précognition, ou quelque chose du genre – qu’elle avait lu dans un livre une fois. Bella semblait ne pas comprendre la gravité d la situation, et dit alors simplement, calme, naturelle, Bella quoi : « Oui tout vas bien Ysölde, j'ai juste abîmer mes chaussures. »Ysolde roula de yeux avant de croiser ses bras sur sa poitrine pour jeter un regard peu aprobateur concernant l’attitude de Bella, elle ne réalisait pas à quel point la situation était dangereuse et peut être même très grave ! Quand sa sœur sorti un miroir pour se repoudrer, celle-ci ajouta toujours calme : « Après pourquoi on est ici j'en ai absolument aucune idée, soit c'est une fâcheuse erreur qui coûtera cher au Directeur, soit bah ... Je préfère me dire que c'est une erreur.   » Bella dans tout sa splendeur, puis ajouta avec son calme olympien : « Le mieux à faire c'est de ne pas bouger et d'attendre, qui sait où nous sommes tombées, on finira bien par nous trouver ... Tu es ravissante en tout cas, le mariage te vas bien au teint !» Attendre ? Certainement pas ! Ysölde attrapa la petite glace que Bella tenait dans ses mains, l’empêchant de se remarquiller et dit alors affollée : « MAIS ENFIN BELLA ! C’EST LA FORET INTERDITE ! » Ysölde – ou comment perdre son self control. « On va mourir si on ne fait rien ! Il y a des centaures qui méprisent les mangemorts, les sorciers, les gens, les humains ! Il y a des araignées géantes qui rêve de manger de la chair fraiche ! Range ton maquillage, c’est odorant et ça attire les bestioles ! » Ysölde n’avait pas envie de finir en chair à araignée. Ysölde ignora même la remarque sur son mariage, elle n’était pas d’humeur pas à rigoler, et cria alors : « EST-CE QU’IL Y A QUELQU’UN ?! » Puis regretta : et si ça attirait encore plus les créatures.

Je détestais les forêts, premièrement parce qu’il y faisait souvent humide, et l’humidité avait tendance à faire friser mes cheveux roux, deuxièmement parce que les forêts sont souvent habitées par des créatures hostiles, dangereuse et affamée de chair humaine, troisièmement il y faisait sombre et cela faisait froid dans le dos : bref j’aime pas la forêt. Le pire dans cette histoire était que j’étais tombé sur Severus Ollivander, alors que j’aurais préféré tomber sur certains de mes amis – j’aurais tout donné pour trouver ma mère, je savais que c’était une sorcière douée, elle pourrait me sortir de là. « Laisse moi deviné portoloin ? Je suis pas le seul dans ce lieu. » J’haussais les épaules, je n’en savais rien, et je retorquais avec une pointe d’arrogance : « Je ne sais pas Sherlock, à toi de me dire. » C’était lui qui était censé être brillant, c’était lui qui était censé avoir réponse à tout. Je n’étais pas d’humeur à faire la conversation, j’espérais simplement que nous n’étions pas trop loin de Poudlard, s’il fallait marcher longtemps, c’était une très mauvaise nouvelle pour moi, il demande ensuite : « Ta vue quelqu'un d'autre que nous ? » J’hochais la tête négativement, je n’avais vu personne, je venais d’apparaitre au milieu de nulle part j’avais sincèrement envie de ne pas être seule, et commençait à croire que rien ne se déroulait jamais comme prévu à Poudlard, jamais, c’était à chaque fois de pire en pire. « Je ne sais pas, j’viens d’apparaitre, juste ici, peut être devrions nous chercher des gens où bien essayer de nous repérer ? » Je n’étais pas la reine de l’orientation, je devais bien l’avouer. Il fallait peut être utiliser un sortilège qui révèlait la présence d’humain, comme le sortièle honimum revelio, je soumettais alors l’idée à mon accolyte, « Et si… on cherchait la présence d’autres élèves avec le sortilège hominium revelio ! » je trouvais mon idée plutôt bonne mais je restais certaine qu’Ollivander allait la démonter, point par point.

Elle commençait sérieusement à se dire que cette foutue école devait être certainement maudite ! Tous les ans il y avait des problèmes, des plans foireux ainsi que des morts. Quelqu'un avait du lancer une malédiction sur Poudlard et ses alentours, elle ne voyait pas d'autre signification et le hasard elle n'y croyait pas. Pour récapituler , Bellatrix avait atterrie dans cette forêt, le portoloin n'ayant pas fonctionné, elle fût rapidement rejointe par sa soeur qui était totalement paniquée. Bellatrix n'était pas du genre à se laisser aller, gardant toujours sur elle cette contenance noble et ce masque de froideur perpétuel.  Jamais on avait vu la sorcière perdre son sang-froid, il était tout simplement impossible pour la sang-pur de montrer une quelconque émotion. Elle n'avait jamais pleurée et ni rigoler, c'est comme-ci elle n'avait pas de coeur, pas d'âme. Elle décida alors de se remaquiller pour passer le temps, seul Merlin savait combien de temps elles allaient être coincées dans cette sordide forêt. Cependant, ce ne fût pas au goût de Ysölde qui elle, montrait clairement qu'elle était en panique – voir hystérique selon Bellatrix. Madame Gaunt arracha des mains le miroir que tenait sa soeur, celle-ci posant son regard d'acier sur sa cadette en haussant un sourcil. « MAIS ENFIN BELLA ! C’EST LA FORET INTERDITE ! » La vipère regarda alors autour d'elle, pas vraiment effrayée par tous ces arbres ... Il en fallait plus pour qu'elle panique, beaucoup plus. « On va mourir si on ne fait rien ! Il y a des centaures qui méprisent les mangemorts, les sorciers, les gens, les humains ! Il y a des araignées géantes qui rêve de manger de la chair fraiche ! Range ton maquillage, c’est odorant et ça attire les bestioles ! » Bellatrix laissa apparaître un sourire furtif, bien trop rapide pour que l'on se souvienne à quoi il ressemble. Elle rangea alors son maquillage, se levant alors en tapotant sa baguette magique sur la paume de sa main. « EST-CE QU’IL Y A QUELQU’UN ?! » Bellatrix regarda alors autour d'elle, espérant peut-être entendre une voix mais la seule réponse que reçurent les deux soeurs fût seulement l'échos de la voix de Ysölde. Les arbres cachaient la lumière, il était impossible de savoir où elles étaient et dans quel chemin aller. Elle poussa un soupir, prenant la parole avec sa jolie voix, calmement et froidement. « Voyons Ysölde calme toi, nous sommes des Sorcières et nous n'avons pas à craindre des espèces de poneys qui parlent et dont l'intelligence est comparable à celles des trolls. » dit-elle en parlant évidemment des Centaures, elle méprisait les hybrides et autres créatures de ce genre, ça s'entendait clairement dans sa manière de s'exprimer.  « Prenons cette direction, ça ressemble moins à la jungle de ce côté là. » Elle emboîta le pas à Ysôlde, se servant de sa baguette pour déplacer les mauvaises herbes, racines et débris qui bloqueraient leur chemin. Sur ses gardes, elle était prête à tuer la première créature qu'elle croiserait, sans aucunes pitiés.

« Je ne sais pas Sherlock, à toi de me dire. » Severus en était sûr, c'était du à un portoloin qu'ils étaient tout deux ici présent dans une forêt, mais laquelle ? Le but de ce portoloin était d'emmener les étudiants à Poudlard, due au manque du Poudlard Express qui avait été découvert par ses moldus. D'ailleurs, cela avait fait médiatique durant l'été dans la gazette du sorcier. Une question durant l'été avait trotté dans la tête de l'aigle, comment les moldus avaient-ils pu savoir ? Après tout, il fallait tout de même passé à travers un mur avec les affaires de l'année. « Je suis même sûr que c'est cela. J'ai eu un portoloin, tu as eu un portoloin donc les autres également » fit-il en regardant la fille Duchannes. Severus ne savait pas exactement dans qu'elle forêt il se trouvait, mais le pire dans tout ça, n'avait pas été d'attérir dans cette forêt mais plutôt d'être avec la fille Duchannes et bizarrement cette mal chance, il l'avait toujours. « Je ne sais pas, j’viens d’apparaitre, juste ici, peut être devrions nous chercher des gens où bien essayer de nous repérer ? » Se repérer d'accord, c'était une bonne idée, une très bonne idée même, mais cette forêt ressemblait à n'importe qu'elle autre forêt. « Et si… on cherchait la présence d’autres élèves avec le sortilège hominium revelio ! » Il est vrai que c'était un sortilège fascinant et utilisable mais... Ce sortilège pouvait également être utilisable pour ce faire remarquer, du moins, c'est ce que jeune Ollivander pensait. « Bonne idée Duchannes, très bonne idée mais ça peut également nous faire remarqués. Il n'y a pas que des créatures dans cette forêt, si nous sommes bien dans la forêt interdite du château » ajouta t'il. Severus ne comptait pas rester ici à périr parmi les dangers de cette forêt. Bizarrement, la forêt interdite ne l'avait jamais intéresser, à part ses mystères, mais y aller pour vagabonder dans les bois, jamais cela n'était venu à l'idée. Severus sortit sa baguette, ne sachant jamais d'où pourrait parvenir le danger. « Ta peut-être envie de finir en cuisse de poulet pour les Centaures avec ton sort, ou bien te faire attraper par les araignées » dit-il alors en regardant autour d'eux. « Mais tu peux toujours essayer » ajouta t-il. Ne sait-on jamais si quelqu'un était dans les parages.

Ils doivent toujours se fier à leur famille, à ce que l’on attend d’eux. Leur héritage était créé de sorte qu’ils ne pouvaient pratiquement rien décider par eux-mêmes, c’était la malédiction de vivre dans une famille de sang-pur. Sileas était une Runcorn, ce qui faisait d’elle une fille sans camp pour le moment, même si depuis sa naissance son père avait dans l’idée de la marier à un conservateur pour séparer sa famille, s’assurer qu’au moins un de ses enfants auraient choisit le bon camp. Elle devait marier Amadeus Black, c’était décidé depuis qu’ils étaient tous deux très jeunes et ça n’avait jamais vraiment dérangé Hadley. Il fallait dire qu’Ama n’était pas un jeune homme répugnant, loin de là. Sa froideur et sa prestance l’avaient toujours fasciné et elle aimait leurs échanges vils, mais francs. On lui avait dit un peu plus de deux ans auparavant que leur mariage était annulé. Elle se rappelait de cette fois où son père avait tout fait pour ne pas que sa fille éclate de colère. Maglré ces excuses bidons, elle se sentait humiliée, d’autant plus qu’il finit par se marier quelques mois après avec une autre sang-pur. Elle détestait Izer, pour tout ce qu’elle lui avait empêché de faire et d’avoir. Désormais, elle était célibataire et pour une fois dans sa vie c’était elle qui pouvait faire le choix de son futur. Son père lui avait permis de choisir son époux, tant qu’il serait un sang-pur conservateur. L’été avait été des plus éprouvantes puisqu’elle commençait à perdre patiente, elle ne trouvait pas son bonheur et à vraie dire, il y avait un sorcier qui l’intéressait, qui n’était pas conservateur. Elle avait beau avoir le choix de son futur mari, le camp n’était pas négociable puisqu’elle devait écouter son père, s’assurer que leur famille avait le camp des conservateurs dans leur poche si la débandade éclatait. Elle avait pris le portoloin pour se rendre à Poudlard, la nouvelle façon qui devait être plus sécuritaire. Elle jura quand elle découvrit qu’elle était dans une forêt. Cela faisait plusieurs minutes maintenant qu’elle se promenait avec sa baguette allumée pour se diriger. Et la première âme qu’elle vit fut celui qu’elle avait appris à détester; Amadeus. « Tiens, tiens, moi qui croyais que le portoloin m’avait envoyée ici pour une mort certaine. Au moins, j’aurai peut-être la chance de mourir à tes côtés malgré que tu m’en as empêchée. » Elle faisait référence, bien sûr, au fait qu’ils auraient dû rester amants pour le reste de leur jour. C’était raté!

Poudlard...  cela faisait maintenant plus d'un an que je n'avais pas mis les pieds dans ce château  et j'en étais heureux. Poudlard, ce lieux que j'avais tant aimé m'était devenu insupportable. j'y avais perdu les personnes les plus chères à mes yeux : Ramsey, mon meilleur ami et Asher mon cousin, mon frère, mon double et l'on pouvait même ajouter à cette liste Imogène Londubat. Elle avait beau être une Londubat, elle avait beau être une traitre à son sang, c'était avec Jillian Rose Lestrange la seule fille qui avait su faire battre mon coeur. Mais cette amourette fut bien éphémère car elle trépassa avant que toute cette histoire n'aille trop loin. Un mal pour un bien me direz-vous. J'avais quitté Poudlard, j'avais quitté cette prison pour vivre ma vie de briseur de sortilèges. Une nouvelle qui avait plus au seigneur des ténèbres. Il avait besoin d'un briseur de sortilèges pour chercher certains objets et m'avait confié des missions dignes de ce nom. Mais aujourd'hui je retournais à Poudlard pour être l'assistant du professeur de sortilèges. Je retournais dans ma prison. Poudlard était-il seulement ma prison? N'était-ce pas ma vie qui était une prison? J'étais contraint d'épouser une femme que je n'aimais pas, j'étais contraint de tuer l'homme que j'aimais et j'aimerais toujours. Même si j'en avais pas conscience, j'étais contraint d'être un mangemort. J'avais beau en être fier, beau penser que c'était ce que je voulais, tout cela n'était que le fruit de mon éducation.  C'était ça la vie de sang pur, une prison dorée.
Assez rêvassé, direction Poudlard! Un portoloin plus tard, je me trouvais à ....  au milieu de la forêt interdite! Je n'eu même pas le temps de le réaliser qu'une voix familière retentissait derrière moi« Tiens, tiens, moi qui croyais que le portoloin m’avait envoyée ici pour une mort certaine. Au moins, j’aurai peut-être la chance de mourir à tes côtés malgré que tu m’en as empêchée. » C'était mon ancienne fiancée, celle des bras de qui m'avait arraché Izer. Un mal pour un bien surement, car si sa beauté était perturbante, je n'appréciais pas trop sa famille. Je me méfiais des Runcorn et me demandais pourquoi mon père m'avait fiancé à pareil famille.  Je m'avança vers elle, caressant son si joli visage, laissant mon alliance effleurer sa joue si docile. « Personne ne mourra ce soir Runcorn! Ca je te le promets. Je ne laisserai plus aucun de mes proches mourir dans ce château » lui dis-je en laissant échapper un de ces sourires qui l'a faisait toujours craquer.
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Elle détestait Amadeus pour ce qu’il lui avait fait subir, mais rien n’était comparable à la rage qu’elle éprouvait face à Izer. Elle ne savait pas quoi, ni quand et pourquoi, mais Hadley savait depuis longtemps que s’ils n’étaient plus fiancés c’était la faute de cette femme. De cette serpentarde qui ne perdait rien pour attendre. Sa haine était viscérale à son égard et l’idée de vengeance la rapprochait tellement d’une mangemorte qu’elle se demandait pourquoi elle n’avait pas rejoint ce camp. Ah, c’était sans aucun doute à cause que cette Izer en faisait partie, la serdaigle savait qu’elle se ferait lyncher si elle tuait une mangemorte, une personne de son camp. En restant indécise, en ne s’associant pour l’instant qu’au côté conservateur, elle pouvait faire tout ce qu’elle souhaitait. Elle savait, par les paroles de son père, que le mariage des Black n’était pas des plus glorieux. Elle avait aussi entendu qu’il revenait cette année en tant qu’assistant du professeur MacMillan. Voulait-il se rapprocher de son épouse qu’il avait délaissée durant ces instants en tant que briseur des sortilèges, ou bien avait-il d’autres idées derrière la tête? Elle était chanceuse. Elle se retrouvait désormais près de lui après plus d’un an sans jamais se voir ni se parler. La fougue d’Hadley pouvait s’entendre dans ses paroles, pourtant Amadeus ne suivit pas la tension. Il se rapprocha d’elle et posa une main sur sa joue. Le contact électrifia le corps de la serdaigle, qui essaya tant bien que de mal de garder son calme, sa fierté. « Personne ne mourra ce soir Runcorn! Ca je te le promets. Je ne laisserai plus aucun de mes proches mourir dans ce château » Il lui souriait comme il l’avait tant fait par le passé, comme lorsqu’ils étaient encore fiancé. « Je suis flattée que tu me considères encore comme une ‘proche’. » Elle déposa un doigt sur le torse de son ancien amant et fiancé. « Pourquoi as-tu décidé de revenir à Poudlard? » Elle enleva d’un geste rapide la main de Black sur son menton. Une lueur de courage passa dans ses prunelles et elle se décida enfin à demander : « Mais surtout… Pourquoi? Pourquoi tu l’as choisi elle? » Pourquoi cette Izer au lieu d'elle, qu'est-ce qu'elle avait de plus?

Cela faisait des mois que je n'avais pas vu mon épouse. Pourtant, plutôt que de penser à elle, j'étais là à caresser la joue de mon ex fiancée. Ce mariage n'était pour moi rien de plus qu'un contrat. Un contrat unissant nos familles. Ce n'était en rien une union sentimentale. « Personne ne mourra ce soir Runcorn! Ca je te le promets. Je ne laisserai plus aucun de mes proches mourir dans ce château » Je ne sais pas ce qui était le plus déstabilisant pour elle. Etait-ce le contact? Etait-ce mon sourire? Etait-ce mes mots? Etait-ce tout? Je n'en savais rien, mais il était évident à en juger par la lueur dans ses yeux qu'elle n'était pas insensible à ce message. « Je suis flattée que tu me considères encore comme une ‘proche’. » me répondit-elle en posant sa main sur mon torse. « Pourquoi as-tu décidé de revenir à Poudlard? » Elle enleva d’un geste rapide ma main. « Mais surtout… Pourquoi? Pourquoi tu l’as choisi elle? » Pourquoi cette Izer au lieu d'elle, qu'est-ce qu'elle avait de plus?[/quote] Je laissais un petit rire échapper de mes lèvres tout en me rapprochant de son visage.« Mais c'est que Mademoiselle Runcorn serait jalouse? » Un sourire pervers pris place sur mon visage. Je m'écarte d'elle faisant quelques pas avant de me placer derrière elle. D'un geste de la main, je mis ses cheveux sur le côté droit puis approcha mes lèvres de son oreille gauche.«Mais qui t'as dit que je l'avais choisi? Crois tu vraiment que dans notre monde on est le choix?»lui susurrais-je à l'oreille avant de reculer.«Bon tu rentres au château en compagnie d'un preux-chevalier ou je te laisse en pâture aux araignées?» lui dis-je en avançant vers.... vers où d'ailleurs?

Pourquoi ne pouvait-elle pas lui en vouloir plus de deux secondes? C’était tellement plus facile quand il n’était pas là, quand il avait choisi un chemin différent pour devenir Briseur de Sortilèges. Là, il était de retour, en chair et en os devant elle et à vraie dire elle n’arrivait pas à lui tenir tête. Pourtant, elle était bien une Runcorn, une femme fière et sans merci un peu comme une vipère, mais à l’intelligence notamment plus élevée. Elle était un petit génie sur pattes, mais là, devant Amadeus, elle avait l’air d’une vraie nouille. La jalousie pouvait pratiquement sortir de ses pores. « Mais c'est que Mademoiselle Runcorn serait jalouse? » Le rire qui avait précédé ces paroles l’avaient fait frémir. Bien sûr qu’elle l’était, il la connaissait assez bien pour ça d’ailleurs. « Tu me connais trop bien pour que je démentisse ce fait. » Ils s’étaient côtoyés souvent par le passé et presque chaque jour jusqu’au moment où il avait rompu les fiançailles, ou était-ce elle? Il finit par se poster derrière elle et long frisson lui parcouru le corps jusque dans sa moelle à l’instant où ses doigts frôlèrent son cou alors qu’il lui tassait les cheveux d’un côté. Ce n’était pas juste; il connaissait absolument tout ces points faibles. « Mais qui t'as dit que je l'avais choisi? Crois tu vraiment que dans notre monde on est le choix»? Les parents finissaient toujours par choisir pour eux, ils ne pouvaient rien y changer. Où était-ce… ? « C’est elle qui t’as obligé? » La serdaigle ferma les paupières et tenta de garder son sang-froid. Elle les ouvrit quand il s’éloigna, elle le suivit aussitôt en regardant autour d’elle. Ils devaient être dans la forêt interdite. « Bon tu rentres au château en compagnie d'un preux chevalier ou je te laisse en pâture aux araignées?» Elle s’approcha de lui et lui prit la main, entrelaçant ces doigts aux siens comme ils avaient l’habitude de faire quand ils étaient jeunes. Pourtant, Hadley n’était pas peureuse, loin de là! Elle qui avait l’habitude de partir à la recherche des dragons dans les forêts les plus éloignés. Elle ne voulait simplement pas quitter son preux chevalier pour le moment. Elle lui souffla ensuite : « Je te jure que si on se retrouve seule à seule, je la fais souffrir. »

Il ne répondait pas à sa question. Pourtant, celle-ci était claire et nette, était-ce Izer qui l’avait obligé à se marier à elle au lieu d’accepter leur relation. La serdaigle avait entièrement pardonné Amadeus puisque ce n’était pas sa faute. Elle espérait tout de même au fond de son cœur qu’il ait essayé de s’en défaire et de ne pas tout accepter la tête baissée. Elle lui en parlerait plus tard, là ils s’occupaient à se balader main dans la main comme au bon vieux temps. La baguette d’Hadley éclairait les alentours et elle se calmait peu à peu. Elle n’avait pas peur dans ce genre d’endroit, elle y était plus habituée que la plupart des autres élèves et à vraie dire, elle était excitée à l’idée de rencontrer un dragon. « Et que comptes-tu me faire subir, au juste, très chère ?» S’ils n’étaient pas sur le sol de Poudlard, elle lui aurait lancé un sortilège Doloris sur-le-champ. Hélas, elle ne se foutait pas de peut-être se faire expulser à jamais des couloirs de cette école qu’elle chérissait presque autant que sa famille. Quand elle se jeta au cours du serpent, la belle s’arrêta et les regarda, incrédule. Du moins, jusqu’à ce qu’elle entende ses propos. « Mon petit mari, cela faisait si longtemps ! Pendant un court instant, je t’ai cru mort. […] ». Elle rit, d’un ton fort et désobligeant en ne pouvant pas s’empêcher de s’arrêter. Elle connaissait un peu trop bien Amedeus pour savoir ce que ça signifiait : il n’était pas heureux avec elle. Ils avaient beau se disputer par le passé, il venait tout de même la voir à peu près une fois par semaine histoire de s’amuser un peu. « Pour la succession ce ne sera qu'une affaire d'heure si on ne bouge pas de là.». Elle rit davantage, en se tenant les côtes et en pliant son joli corps en deux. Quand elle fut en mesure de se reprendre, elle lâcha : « Je comprends mieux maintenant! Je vois bien qu’Amadeus n’en a absolument rien à foutre de toi. » Elle avait la tête haute et se mit en marche juste derrière Amadeus. Il les avertit de ne pas se disputer et cela donna une idée à la serdaigle qui détenait plus de sorts dans son cerveau que dans celui d’une simple vipère. Elle chuchota :« Bloclang. » Quoi? Comme ça, elles ne pourraient pas se disputer!