Il était rare de me voir ainsi énervée. Mais j'avais de bonnes raisons croyez-moi ! Ma journée avait été un vrai calvaire. J'étais arrivée en retard au cours de potion à cause d'un serpentard mais le professeur ne voulut rien entendre et j'ai eut droit à une heure de colle. Déjà ça m'avait énerver mais en plus cette peste de Blythe m'avait encore chercher des noix ! A croire qu'aujourd'hui devait être une journée atroce pour moi et apparemment elle n'était pas finie... J'avais simplement décidé de sortir de ce château et d'aller faire un tour dans la parc de l'école. Rien de bien inhabituelle pour moi vu que c'était un de mes lieux de refuge dès que ça n'allait pas... J'aurais tout aussi bien pu choisir la bibliothèque que la tour d'astronomie mais aujourd'hui il fallait que mes idées soient lavées et je dois bien le dire... Elles allaient l'être sans aucun doute. Je sortais donc du château et pour une fois, il n'y avait pas un chat à l'horizon. Mon regard se perdit au loin. J'aimais que ça soit ainsi, j'aimais être seule avec mes pensées. Je souriais. c'était idiot vu la situation mais je marchais en souriant et en esquissant quelques pas de danse. Il pleuvait, des trombes à vrai dire mais peu m'importer ça me faisait du bien. J'allais et venais dans le parc sans vraiment de but. au final, je me retrouvais près du chêne, notre lieu de rendez-vous avec les filles. Mon regard était des plus pétillant, mes cheveux roux tombaient lourdement sur mes épaules, mes vêtements étaient trempés et moi j'étais heureuse. J'allais m'installer dans le creux de l'arbre pour contempler le ciel quand j'entendis un drôle de bruit provenant de derrière l'arbre. Je décidais donc d'aller voir, baguette à la main. Je m'avançais lentement mais surement derrière l'arbre. Je sais dit comme cela c'est un peu ridicule mais il y avait un scrout à pétard derrière l'arbre et comme je ne suis pas douée pour la défense contre les forces du mal il m'explosa à la figure. Je m'étais, heureusement pour moi, couverte le visage quand il explosa du coup je n'avais qu'une petite égratignure à la main... Je jurais dans ma barbe tout en ramassant ma baguette. Heureusement, elle, elle n'avait rien. Je ne pouvais pas laisser la blessure comme ceci et j'avais donc pris pour décision de me rendre à l'infirmerie. La pluie s'était arrêtée et les petits "escargots" de Poudlard remontreraient très certainement leur bout de nez d'ici peu. Il fallait donc que je me dépêche si je ne voulais pas tomber sur quelqu'un que je connaissais. En remontant dans le parc j’aperçus une silhouette familière, surement celle de Lorcan. Au final j'avais raison c'était bien lui quand je le vis arriver je lui lançais "Fait gaffe les scrout à pétards sont de sortie, ils risquent de te brûler" J'avais cacher ma main pour qu'il ne la voit pas, juste par précaution.

Lorcan était dans sa chambre avec quelques uns de ses camarades et amis. Le but était d’aider l’un des leurs à réviser son droit pour un devoir prochain qu’il allait avoir dans cette matière. Alors à tours de rôle, tout en ayant un parchemins de cours dans les mains ou alors un manuel, ils posaient des questions. L’atmosphère était plus bonne enfant que studieuse mais comme l’élève en question avait l’air plutôt au point, ce n’était pas bien grave. Lorcan s’était installé sur le rebord de la fenêtre de la chambre, ainsi il avait vu sur le parc. Et oui le veinard. Mais à un moment, alors qu’il regardait la pluie tomber lourdement, il aperçut une silhouette qui ne lui était pas étrangère. De longs cheveux châtain-roux, une démarche enjouée qui démontrait une joie de vivre constante … Ca c’était bien Lana. Lorcan plissa les yeux tout en murmurant « Mais qu’est ce qu’elle fait … » pour lui-même. Il pleuvait et personne n’osait s’aventurer dehors, seule elle trouvait ça normal. Il aurait pu rigoler mais c’était pas le moment, elle pouvait attraper froid. C’était pas malin. Lorcan se leva, attrapa une couverture aux couleurs de sa maison dans un coin de la pièce et s’excusa auprès de ses camarades de les abandonner si vite. Puis il se pressa de sortir de la salle commune des Gryffondor et dévala les escaliers aussi vite qu’il pu. Certains furent capricieux et le retardèrent en chemin en décidant de changer sa direction où en l’empêchant de joindre le point A au point B. Mais finalement, il réussit à atteindre le grand hall. Il sortit et ne sentit aucune goûte lui tomber dessus, la pluie venait probablement de cesser. Et il apperçut Lana qui, elle, remontait vers le château au moment où il ne pleuvait plus. Elle devait fonctionner à l’envers aujourd’hui, et cette idée laissa échapper un sourire au Gryffondor. Il ralentit donc le pas tout en s’approchant d’elle alors qu’elle lui annonçait « Fait gaffe les scrout à pétards sont de sortie, ils risquent de te brûler. ». Cette fois il rigola vraiment et s’arrêta devant elle. Il déplia la couverture et la passa par-dessus les épaules de la jeune fille qui était totalement et complètement trempée. Si elle était malade le lendemain et qu’elle ne pouvait pas quitter son lit, elle n’allait pouvoir s’en vouloir qu’à elle-même. Il laissa tomber les deux coins de la couverture sur les deux épaules de la jeune femme. Il savait qu’elle se fichait que la couverture soit rouge & or, on pouvait être fière de sa maison tout en étant respectueux des autres. Il déclara finalement, tout en faisant allusion aux scruts « Tu n’as rien au moins ? » Manquerait plus qu’elle soit blessée en plus d’être malade. Lorcan avait toujours ressenti le besoin de la protéger, de la savoir en sécurité et en bonne santé. Il y a des sentiments comme cela, alors il prenait soin d’elle comme il le pouvait. Il leva les yeux au ciel alors qu’il se remettait de nouveau à pleuvoir et annonça « Le ciel est bien capricieux aujourd’hui. ». Il posa sa main dans le haut du dos de Lana et l’entraîna dans le grand hall qui n’était pas bien loin, afin de les mettre à l’abris tous les deux.

Je vis arriver mon grand protecteur avec une couverture à la main. Je ne savais pas comment il avait fait pour découvrir que j'étais dehors alors qu'il pleuvait et je décidais de garder cette question pour plus tard. Je comptais bien passer un petit moment avec lui maintenant qu'il était là, autant en profiter ! Il posa la couverture rouge et or sur mes épaules et une douce chaleur envahie mon corps qui était trempé. Je me fichais de porter les couleurs de la maison gryffondor après tout, je suis loyale envers mes amis et peu importe leur couleur. « Tu n’as rien au moins ? » Je lui souriais mais ne répondais pas à sa question. Je ne voulais pas qu'il sache pour ma main ou du moins je préférais qu'il ne le sache que plus tard. Alors que le ciel se recouvrait, il m'entraîna vers le grand hall. « Le ciel est bien capricieux aujourd’hui. » Je préférais rester sous la pluie mais je ne lui dis pas. Je le laissais m'entraîner vers le hall en silence. La pluie recommençait à tomber lourdement sur mes épaules et sur les siennes. La pauvre, je l'obligeais à se tremper pour moi. Lui n'était pas sous cette eau volontairement alors que pour moi c'était bien le contraire. Je lui pris la main et l'obligea à se retourner vers moi avant de lui dire : "Aller on peut rester sous la pluie de toute façon voyons le bon côté des choses si nous sommes malades demain, on n'ira pas en cours... Allez j'ai envie d'aller faire une promenade soit gentil Lorcan..." Je lui souriais et lui faisais les yeux doux. Je savais que je pouvais faire cette moue à Lorcan, jamais il ne disait non ou alors il fallait vraiment que se soit grave. Voyant qu'il ne dirait pas non j'ajoutais : "De toute façon, nous sommes déjà trempés alors un peu plus ou un peu moins..." J'avais raison sur ce coup. Nous étions complètement trempés et on pouvait bien se promener un peu. Le temps n'était certes pas beau mais il ne faisait pas froid alors il n'y avait aucune raison de refuser. Je lui tendis ma main non brûlée pour l'inviter à me suivre. "Promis on évitera les scrouts !" C'était mon dernier argument pour qu'il accepte de m'accompagner. J'étais persuadée qu'il accepterait et son regard me confirma que j'avais raison. On se mit alors à marcher, moi toujours avec la couverture sur les épaule et lui les cheveux qui commençaient à dégouliner sur sa figure. en le regardant, je me mis à rire et lui dis : "Au pire tu pourras dire que je t'ai obligé à me suivre et que tu n'as rien pu faire face à mon talent de sorcière..." Je me retournais vers lui, marchant à reculons et souriant. Je n'étais pas la plus grande menace de Poudlard et il le savait pertinemment. Comment pourrais-je être une menace ? Même les scroutts arrivaient à me battre, alors vous voyez bien que je ne suis en rien une menace.

Lana n’était pas une fille étrange. Elle était joyeuse, heureuse de vivre, en fait la fréquenter c’était retrouver un optimisme que l’on pouvait perdre. Après, elle pouvait des trucs bizarres, comme aller dehors sous une pluie torrentielle. Mais cela la rendait unique. « Aller on peut rester sous la pluie de toute façon voyons le bon côté des choses si nous sommes malades demain, on n'ira pas en cours... Allez j'ai envie d'aller faire une promenade soit gentil Lorcan.. ». Il ne pouvait pas lui dire non, alors que son petit regard le suppliait de l’accompagner. Elle rajouta « De toute façon, nous sommes déjà trempés alors un peu plus ou un peu moins... ». Il soupira légèrement, regardant la pluie d’un air résigné, puis se décida à lui céder sa demande. « Ok, c’est parti. ». Il lui lança un petit sourire alors qu’elle lui tendait la main. Il la saisit doucement et rigola à son « Promis on évitera les scrouts ! ». D’ailleurs, qu’est ce qu’ils faisaient dans le parc ceux-là ? Heureusement qu’il pleuvait et que peu d’élèves étaient de sortie, sinon il y aurait probablement des blessés. Ils se glissèrent sous la pluie et une frisson de froid parcouru le corps du jeune homme, qui était déjà trempé. Il lui lança un regard amusé lorsqu’elle lui dit « Au pire tu pourras dire que je t'ai obligé à me suivre et que tu n'as rien pu faire face à mon talent de sorcière... ». Il secoua légèrement la tête. Il était plus fort qu’elle en matière de magie, mais c’était normal puisqu’il était plus âgé, il connaissait donc plus de sorts et il était également plus expérimenté. Il lança un regard vers le lac, donc le niveau allait probablement monté, puis annonça « D’ici quelques années, peut être que je pourrais dire cela. Mais aujourd’hui c’est pas très crédible. ». Ca n’avait rien de méchant, c’était une question d’année. Une fois sortis de Poudlard, les choses pouvaient changer puisque certains continuaient d’apprendre, avec des bouquins, des rencontres … tandis que d’autres gardait le niveau de leur sortie scolaire. Ca dépendait aussi des cursus, et de son choix. En parlant de ça, il questionna sur ses idées de projet. « Tu vas prendre quel cursus l’an prochain ? ». Il ne voulait surtout pas lui mettre la pression, mais il lui restait quelques mois alors elle avait sûrement déjà une idée. Il n’était pas question qu’il l’influence, qu’il essaie de la convaincre que la Sécurité Magique c’était la bonne voie, qu’il y avait de nombreux choix de carrière, qu’il y avait du travail et de bons salaires. D’une, parce que c’était pas toujours le cas, et de deux c’était vraiment un choix qu’elle devait faire seule, selon ses envies et selon ses préférences.

« Ok, c’est parti. » Je souriais et tapais dans mes mains de plaisir. Il me trouvait étrange je le savais mais il m'aimait bien également et c'était le principal. Je me dressais sur le pointe des pieds pour lui faire une bise sur la joue. Cela faisait longtemps que nous n'avions pu parler ensemble tranquillement et c'était le moment idéal vu qu'il n'y avait pas d'élève dans la parc. Il me prit la main et nous pûmes partir commencer notre tour. Quand il se mit à rire, je le regardais en faisant semblant d'être outrée. Il était très clair que des scrouts n'avaient rien à faire dans la parc de l'école mais allait savoir pourquoi il y en avait. Je le sentis frisonner et de suite je commençai à m'en vouloir de l'avoir entraîner avec moi dans le parc. Après tout, si lui n'avait pas envie de tomber malade c'était son choix. Je n'avais pas à lui imposer de venir avec moi sous la pluie. Machinalement, je m'arrêtais, le regardais, enlevais la couverture rouge et or et me dressais sur la pointe des pieds pour la lui poser sur les épaules. Il était beaucoup plus grand que moi et il avait presque fallu que je saute pour la lui poser sur les épaules. Comme toute explication je lui dis "Pour que tu essaies de te réchauffer..." Mon ton était celui des excuses mais je n'arrivais pas vraiment à en formuler. Je me sentais fautive de l'avoir entraîner sous la pluie. Mais il sourit quand je lui dis qu'au pire il dirait que je l'ai obligé à venir. Je comprenais aisément pourquoi. Je n'étais en aucun cas une menace. je retrouvais immédiatement mon sourire. « D’ici quelques années, peut être que je pourrais dire cela. Mais aujourd’hui c’est pas très crédible. » Je riais. "Même d'ici quelques années tu ne pourras toujours pas le dire. Je ne suis pas capable de me défendre face à des scroutts alors face à un sorcier comme toi, ce n'est même pas imaginable." Je lui souriais avant d'éclater en un rire franc et sincère. Je n'avais pas besoin de faire semblant avec lui. Il me comprenait et il essayait de toujours m'écouter avant de parler ou de m'aider. C'était peut être cela que j'aimais en lui. Il était bien plus qu'un protecteur, il était presque le grand-frère que je n'ai jamais et n'aurais jamais dans ma vie. C'est peut être idiot ce que je vais dire mais je serais capable de mourir pour lui s'il le fallait. Après tout, lui il n'hésiterait pas. J'étais plongée dans mes songes quand je l'entendis dire : « Tu vas prendre quel cursus l’an prochain ? » Je relevais les yeux vers lui et souriais. Il était déjà sur que je ne prendrais jamais rien dans la sécurité magique parce qu'avant de vouloir protéger les autres, il faudrait que je me protège moi. J'hésitais entre la coopération et l'enseignement. C'était un peu un rêve de petite fille que d'apprendre aux jeunes combien font deux et deux... Mais maintenant je ne savais plus. Je voulais aider les enfants moldus à monniveau alors je répondis : "Je pense prendre la coopération magique. Il faut que je m'améliore en défense contre les forces du mal et le tour sera joué. Sinon je deviendrais une enseignante... mais pas de défense contre les forces du mal." A la fin de ma phrase je ris. Voyant qu'il ne comprenait pas vraiment et que nous étions déjà trop éloigné du château pour qu'il exige qu'on aille à l'infirmerie, je lui montrais ma main blessée en ajoutant : "Que pourrais-je faire face à des maléfices puissants si des scroutts arrivent à me brûler tu peux me le dire ?" Je lui souriais et m'approchais de lui pour le serrer dans mes bras. Tout bas je lui dis : "Je suis une grande fille maintenant Lorcan, je peux me débrouiller toute seule... Ne t'inquiète pas pour moi tout va bien..."

Lorcan avait froid, et de toute évidence Lana l’avait remarqué. Elle retira la couverture qu’il avait posé sur ses épaules quelques minutes avant, afin de la mettre sur ses épaules à lui « Pour que tu essaies de te réchauffer... » . Elle était petit, enfin non, Lorcan était grand, donc elle dû se mettre sur la pointe des pieds. Il saisit un pan du tissu pour l’aider à le hisser sur ses épaules et lui lança un sourire chaleureux afin de la remercier. La couverture était un peu mouillé, mais elle le réchauffa tout de même. Ils continuèrent ensuite de marcher, il n’avait pas de regret. Il aimait passer du temps avec la Poufsouffle, tant pis s’il pleuvait. Elle ne l’avait pas forcé à venir, il avait accepté. Elle n’avait donc pas de raison de culpabiliser. « Même d'ici quelques années tu ne pourras toujours pas le dire. Je ne suis pas capable de me défendre face à des scroutts alors face à un sorcier comme toi, ce n'est même pas imaginable. », lui annonça-t-elle. Il détestait qu’elle se rabaisse de cette manière, elle avait de nombreux atouts et était également douée. Peut être pas en Défense Contre les Forces du Mal, mais dans d’autres matières où Lorcan ne brillait pas. Il lui lança donc un petit regard et répondit « Arrête de dire, ça viendra avec les études. ». Elle était altruiste, heureuse de vivre, alors il n’y avait pas de raison qu’elle se fasse du soucis. Et d’ailleurs, le cursus qu’elle envisageait : « Je pense prendre la coopération magique. Il faut que je m'améliore en défense contre les forces du mal et le tour sera joué. Sinon je deviendrais une enseignante... mais pas de défense contre les forces du mal. », lui allait tout à fait. Ca lui collait à la peau, elle était douée pour expliquer des choses, patiente et elle était sociable. Il sourit donc et répondit que « C’est un excellent choix. ». Pas pour lui, il péterait un câble, n’étant pas assez patient ! Mais ça correspondait tout à fait à la jeune Poufsouffle. C’est alors qu’elle montra sa main blessée tout en affirmant « Que pourrais-je faire face à des maléfices puissants si des scroutts arrivent à me brûler tu peux me le dire ? ». Lorcan fronça les yeux et prit la main de la jeune fille pour scruter la blessure. Ca n’avait pas l’air bien grave, mais ce n’était pas à laisser comme cela. Il dit donc « Il faudra que tu ailles à l’infirmerie aujourd’hui, faut pas laisser ça comme ça. ». Une blessure ça se soigne, sinon ça s’infecte et c’est encore pire après. Elle se glissa ensuite dans ses bras tout en déclarant « Je suis une grande fille maintenant Lorcan, je peux me débrouiller toute seule... Ne t'inquiète pas pour moi tout va bien... ». N’empêche qu’elle se mettait dans ses bras et que ça représentait une protection. Elle avait raison, elle pouvait se débrouiller seul et Lorcan ne voulait pas l’étouffer. Il gardait quand même un œil sur elle car il l’appréciait réellement. Mais là, une question le titillait. IL se lança donc « Et avec Reed ? ». Il savait que Lana en pinçait pour lui, ça se voyait à sa manière de se comporter en sa présence.

Voyant que j'avais du mal à mettre la couverture sur ses épaules il m'aida. Je lui lançais un sourire charmeur. Il était toujours très gentil avec moi et je n'avais pas l'impression de lui inspirer de la pitié comme chez certaine personne. La couverture le réchaufferait certainement plus que moi qui était déjà complètement trempée. J'allais certainement attraper un rhume mais j'en n'avais rien à faire bien au contraire. Il m'adressa un sourire chaleureux que je lui rendis avec la même force. Il était beaucoup plus âgé que moi, enfin, cela voulait dire qu'il avait cinq ans de plus que moi mais j'avais parfois la réelle impression d'être de sa famille. Il me protégeait sans plus comme un frère le ferait et je dois dire qu'il est le seul avec qui ma relation en soit pas ambiguë. Amadeus Black était un de mes protecteur mâle mais à chaque fois que l'un de nous fait un pas vers l'autre, ça fini en engueulade mais pas la gentille la très méchante qui me fait souvent partir en pleurant et lui reste sur place complètement dégoûté. Reed lui s'était mon ami d'enfance, mon protecteur et même... plus que ça du moins pour moi. Avec Lorcan en revanche c'était la véritable amitié, vous savez celle dont vous êtes sûr qu'elle ne finira jamais. Et bien voilà c'était ça avec Lorcan tout simplement. Alors que je ne faisais que dire la véritée en disant que c'était une mission impossible de m'améliorer en défense contre les forces du mal Lorcan me rétorqua gentilment : « Arrête de dire, ça viendra avec les études. ». Hummm oui il n'avait pas tord ça viendrait peut être à force d'entraînement... "Je suis beaucoup plus douée en enchantement qu'en défense contre les forces du mal il faut bien l'avouer. Mais je connais les sorts de base c'est déjà cela." Je me retournais vers lui, marchant ainsi à reculons pour lui sourire. Lorcan semblait être d'accord avec mon choix de carrière. J'en étais heureuse. En même s'il m'aurait dit, non il faut que tu fasses dans la sécurité magique j'aurais trouvé cela louche. Je lui montrais ma blessure en souriant. Je ne m'en faisais pas pour si peu. Après tout ce n'était pas la première fois qu'une créature magique me brûlait. « Il faudra que tu ailles à l’infirmerie aujourd’hui, faut pas laisser ça comme ça. » Je marchais toujours à reculons et regardait le ciel quand il prononça cette phrase. Je n'avais pas envie de retourner à l'infirmerie cette semaine. "Oui promis j'irais mais plus tard, pour le moment j'ai envie de marcher encore un peu si tu n'as pas trop froid..." Je lui fis un clin d'oeil avant d'aller me blottir dans ses bras. Il me rendit mon étreinte. Mais il prononça ce qu'il ne fallait pas. « Et avec Reed ? » Je me reculais et le regardais un peu en chien de faïence. Pourquoi me parlait-il de Reed maintenant ? Savait-il quelques choses ? "Quoi avec Reed ? C'est qu'un ami simplement..." Je mettais mise à rougir furieusement. A chaque fois c'était pareil dès qu'on me parlait de Reed, je me mettais sur la défensive et je rougissais. Mais bizarrement j'avais envie d'en parler avec lui, alors je lançais avant de me retourner. "De toute façon il ne m'aime pas comme moi lui alors ça ne sert à rien d'en parler tu ne crois pas..."

Voilà, elle avouait enfin qu’elle avait des dispositions pour certaines matières. « Je suis beaucoup plus douée en enchantement qu'en défense contre les forces du mal il faut bien l'avouer. Mais je connais les sorts de base c'est déjà cela. ». Il avait encore cette matière dans son cursus, mais ce n’était pas celle où il brillait le plus. Ca restait les Défenses Contres les Forces du Mal, son cours favoris, celui où il excellait réellement. Il avait aussi connu certaines personnes, de son année, qui avait eut des difficultés dans cette matière lors du cursus normal. Mais il savait aussi que l’essentiel, c’était d’obtenir la moyenne. On ne pouvait pas être bon partout. Il la rassura donc « Baisse pas les bras. ». Elle allait toujours de l’avant, alors il n’y avait pas de raison qu’elle abandonne. Une fois qu’il eut remarqué qu’il était nécessaire d’aller à l’infirmerie pour sa main, elle lui répondit « Oui promis j'irais mais plus tard, pour le moment j'ai envie de marcher encore un peu si tu n'as pas trop froid... » d’un ton peu convaincant. De toute façon, il allait garder un œil là-dessus et vérifierait demain ou après-demain qu’elle s’est bien faite soigner. Les blessures n’étaient vraiment pas à négliger, aussi infimes soient-elles. Un corps en bonne santé était beaucoup plus apte à lancer des sorts efficaces qu’un corps cassé. Lorsqu’ils reprirent la marche, il entama le sujet de Reed. Elle commença à rougir et à se sentir mal à l’aise. Sur la défense, elle lui rétorqua « Quoi avec Reed ? C'est qu'un ami simplement... ». Il lui lança un petit sourire amusé, elle se sentait gênée alors qu’elle n’avait pas à l’être. Mais bon, si elle voulait des preuves que Lorcan avait des preuves qu’elle en pinçait pour le Poufsouffle, il pouvait lui en donner : « Je t’ai vu le regarder … Je suis pas dupe. ». Il la regarda dans le but de la rassurer. Si elle ne voulait pas lui en parler, il ne la forcerait pas. Mais si elle avait besoin d’une oreille attentive sans jugement, Lorcan était son homme. Il n’eut pas besoin d’en dire d’avantage pour qu’elle se confie « De toute façon il ne m'aime pas comme moi lui alors ça ne sert à rien d'en parler tu ne crois pas... ». Lorcan soupira. Alors ça c’était franchement une réplique de filles, qui n’avaient jamais confiance en elles. Toujours à se poser des questions, à se prendre la tête, et surtout à se donner de fausses bonnes raisons pour ne pas se lancer. Elles avaient la fâcheuse habitude de se mettre à la place de celui qui les intéressait, histoire de se persuader qu’elles n’avaient aucun chance. Il la regarda avec confiance et lui demanda, simplement « Et comment tu peux le savoir si tu te lances pas ? ». Il n’y avait pas 36 000 façons de savoir si elle avait ses chances ou pas. Et puis, Lorcan avait bien vu leur complicité … Il ne pouvait pas rien y avoir derrière cela.

Mes cours de défense contre les forces du mal me travaillaient énormément en ce moment. J'arrivais à avoir plus que la moyenne lors des contrôles théoriques mais pas lors des contrôles pratiques. Ça me rappelait les mathématiques du côté moldu. J'avais le même problème qu'ici. « Baisse pas les bras. » Mon regard se fit pétillant. Il avait toujours les mots pour me remonter le moral. C'était presque un don, du moins c'est ce que je pensais. Il avait raison. Je n'abandonnais jamais la partie facilement. Je ne lâcherais pas l'affaire après tout j'ai encore pas mal de temps pour me perfectionner dans ma matière noire. Quand je dis que j'irais à l'infirmerie dans la soirée, je fus sûre qu'il ne me croyait pas et qu'il ne me laisserait pas m'en sortir aussi facilement. Il allait vraiment falloir que j'y aille. Remarque il n'avait peut être pas tord et ça serait certainement pas facile pour prendre mes cours le lendemains. Demain sa mine peu convaincu je lui lançais "Nan mais je te jure que j'irais à l'infirmerie ! Comment vais-je écrire demain si ma main reste comme cela tu peux me le dire ?" avant de lui prendre le bras en souriant. La pluie semblait vouloir s'arrêtait. Les gouttes déjà ne tombaient plus sur nos deux têtes. Je levais le bout de mon nez vers le ciel. "Tu vois, le ciel a su que tu as froid alors il arrête de pleuvoir pour que tu ne sois pas malade demain." Je riais face à l'ânerie que je venais de sortir. Il n'y avait vraiment que moi pour dire des choses pareils avec un air convaincu. Il passa au sujet très délicat de Reed. Il était vrai que je le regardais souvent et pas très discrètement mais personne n'avait pointer cela. Reed est mon ami depuis que nous sommes gamins et même si moi je l'aime, je ne pense pas que lui partage les mêmes sentiments que moi. Peut être que je me trompe et que je devrais faire le premier pas... D'ailleurs c'est ce que mon chevalier protecteur me dit de faire. « Et comment tu peux le savoir si tu te lances pas ? » Je le regardais droit dans les yeux. Il avait raison, en attendant trop longtemps peut être que je passerais à côté de l'amour de ma vie mais je ne me voyais vraiment pas lui avouer mes sentiments comme cela... "Tu me vois aller le voir et lui dire tu sais Reed ça va faire au moins deux ans que je suis amoureuse de toi ou encore tu me vois aller le voir l'embrasser et partir. Je n'ai pas assez de courage pour le faire et puis comme je te l'ai dit je suis sûre qu'il ne m'aime pas comme moi... Je ne veux pas le perdre tu comprends ?" Je lui lançais un petit regard. "T'en pense quoi toi ?" Je ne voulais pas le mettre dans l'embarras mais j'espérais avoir son avis ou du moins son impression sur ma relation avec Reed.

« Nan mais je te jure que j'irais à l'infirmerie ! Comment vais-je écrire demain si ma main reste comme cela tu peux me le dire ? ». Il lui lança un regard perplexe, n’étant pas vraiment sûr qu’elle y aille. Il était sérieux, fallait pas déconner avec ses blessures. Si ça empirait, elle pouvait perdre l’usage partielle de sa main. La magie pouvait guérir de nombreuses blessures, mais pas toute. Mais il n’eut pas le temps de répliquer qu’elle fit une remarque sur l’arrêt de la pluie « Tu vois, le ciel a su que tu as froid alors il arrête de pleuvoir pour que tu ne sois pas malade demain. » qui le fît finalement rire. Mais son expression redevint rapidement sérieuse, il voyait bien que le sujet Reed la perturbait. Il était pas une fille, il n’était donc pas la bonne copine qui allait décrire absolument toutes les actions possibles, qui allait l’accompagner jusqu’au bout du couloir et qui allait venir récolter sa réaction juste après. Lui ce qu’il voulait, c’était qu’elle ait assez confiance pour oser aller lui parler, ce qu’elle n’était pas prête à faire vu son discours « Tu me vois aller le voir et lui dire tu sais Reed ça va faire au moins deux ans que je suis amoureuse de toi ou encore tu me vois aller le voir l'embrasser et partir. Je n'ai pas assez de courage pour le faire et puis comme je te l'ai dit je suis sûre qu'il ne m'aime pas comme moi... Je ne veux pas le perdre tu comprends ? ». Il leva les yeux au ciel, encore une fois, c’était bien des prises de tête de fille. Mais elle lui demandait son avis « T'en pense quoi toi ? », alors il allait lui répondre le plus sérieusement du monde. Il était franc avec elle, il ne voulait pas lui dire que c’était évident qu’il voulait être avec elle, et il ne pouvait pas non plus lui dire qu’il ne savait rien. Alors il se lança : « Je sais pas c’qu’il ressent, je suis pas dans sa tête mais … ça se voit qu’il se passe un truc. Pourquoi tu te poses autant de question ? Tu te mets des bâtons dans les roues toute seule. Vas-y, parle –lui, embrasse –le, fais quelque chose. ». C’était la seule façon de sa voir de toute manière. Il prit la main de la jeune femme pour l’observer à nouveau, puis, après quelques instants de réflexion, il annonça « On va à l’infirmerie. ». Il lui lança un petit sourire confiant, puis ils remontèrent vers le château pour qu’elle aille faire soigner cette vilaine plaie.