Elle répondait au doux nom de Bonnie Jana Whistles-Pond. Cette petite blondinette de deux kilos neuf cent grammes et cinq deux centimètres, était la fierté de ses parents Alycia Whistles et Georges Pond. C'était leur premier enfant et rien ni personne ne pouvait les rendre plus heureux qu'en ce jour d'hiver Ecossais. Les bâtiments avait pour manteau une épaisse couverture de neige. Le paysage était extrêmement splendide. Mais tout le monde savait bien que cela n'allait pas durer. En Ecosse, la neige ne reste jamais bien longtemps et à chaque fois qu'il neigeait les Ecossais étaient dans leur jardin, tous à prendre des photos pour de merveilleux souvenirs. Oui, certes il neigeait souvent, mais cela ne tenait pas. Beaucoup de monde s'en lassait d'ailleurs. Du moins, ceux qui n'avaient pas d'enfant, car pour les parents s'était vraiment un pur moment de plaisir de regarder leurs enfants rire, se salir, tomber dans la neige... Des moments inoubliables d'après certains Ecossais.
Mais revenons à nos moutons. Donc, comme vous le savez maintenant, Bonnie est née en Ecosse. Son papa est Ecossais et sa maman est Anglaise. Pourtant, cette dernière travaillait déjà comme guérisseuse dans le monde sorcier, mais cela ne la dérangeait pas le moindre du monde de faire des allés-retours entre son travail et son foyer. Bonnie a eu une enfance des plus heureuses. Du moins, elle n'a jamais eu à s'en plaindre. C'est à l'âge de trois ans que ses parents fut les plus heureux du monde. Bonnie était une sorcière tout comme sa mère, sa grand-mère et ses arrières grands-parents. A quoi l'ont-ils vu ? Tout simplement parce qu'un jour, alors qu'elle était tranquillement sur ses toilettes entrain de faire ses besoins quotidiens, Bonnie, seule, criait pour qu'on l'aide à se rhabiller mais personne ne venait... personne pendant plus de trente secondes. Ses cris, ses pleurs, personne ne les entendaient, mais au bout d'une minute toutes les lumières de la maison des Pond s'éteignirent unes à unes. « Georges! Ca a disjoncté! » Georges Pond s'empressa d'aller voir dans le garage, alors que Alycia, elle, était remonté à l'étage pour aller voir si son enfant allait bien. Geroges, quant à lui avait monté les escaliers à toute vitesse pendant que Alycia découvrait sa fille en pleurs. « Oh pardon ma petite chérie. Je ne savais pas que tu avais terminé. » « Ca n'a pas disjoncté..; C'est Bonnie qui a fait ça. » « Georges, tu n'y penses pas... » « Fais moi confiance... Cela s'est passé exactement comme toi... Ta mère m'en avait parlé et tu le sais très bien. Notre fille n'est pas une moldue, Alycia. Elle n'en est pas une! » « Attends attends, tu ne peux pas dire des choses que tu ne sais pas, tu n'as pas de preuves ni rien... Bon laisses nous tu ne dis que des bêtises. » Il s'en était allé, mais il restait tout de même sur ses positions et d'ailleurs, quelques jours plus tard, les preuves étaient bien là. Bon d'accord, elle ne créait pas de feu de forêt, ni d'irruptions volcaniques mais tout de même, ils en étaient maintenant certains. Et d'ailleurs, ils en étaient tout les deux les plus heureux du monde.

« Demain, direction Poudlard chère meilleure amie. Tu vas vraiment me manquer tu sais. » « Arrêtes, ont se verra à chaque vacances scolaires non ? A moins que tu m'es oublié d'ici là. » « Tu plaisantes... Déjà que je détestait l'école quand tu étais là, ce sera encore pire sans toi Bonnie. Tu vas trop me manquer. Je t'assures. Mes parents n'ont pas arrêtés de me demander pourquoi tu changeais d'école et tout le bazar... obligé de leur dire que tu avais un niveau trop élevé pour aller dans le même collège que moi. Du coup, mes parents me prennent pour un nase maintenant. » Eux deux... Ce n'"était pas une simple amitié comme ont voit presque partout. C'était bien pire... ils se connaissait depuis toujours et avaient fait les 400 coups ensemble. Ils se considéraient comme frères et soeurs et personne ne pouvait changer ça. Même pas le fait qu'elle était une sorcière. Au départ, ses parents lui avait interdit de révéler ce qu'elle était à son meilleur ami, mais elle ne pouvait pas lui mentir, elle ne pouvait pas. C'était trop pour elle. Et puis, en tant que passionnée de la magie, il fallait bien qu'elle lui explique pourquoi sa chambre était rempli de livres tous aussi tordus les uns que les autres, du moins pour lui, car pour elle ce n'était en rien des livres tordus. C'était sa passion. Elle vivait presque que pour la magie. Pour son meilleur ami, cela a été dur à comprendre au départ. Lui qui ne croyait en rien à ça, mais après lui avoir fait de nombreuses démonstrations, il ne pouvait que y croire. « Montres moi ta lettre, j'aime la lire. Tu n'imagines pas à quel point j'aurais voulu être comme toi. » Le sourire angélique aux lèvres, elle lui avait tendue la lettre de Poudlard... « Je te la donnerais lorsque je n'en aurais plus besoin. Ce sera un souvenir de moi. » « C'est trop gentil. Je l'aurais bien encadrée mais mes parents se demanderont d'où ça vient ce machin. » « A coup sur! Maintenant aides moi a fermer mes valises, je crois que j'ai tout. » Il l'avait même accompagné à la gare en compagnie des parents de Bonnie. Il était l'heure de se dire au revoir maintenant. Pour un bon bout de temps. Et vous ne croyez pas si bien dire étant donné que la magie avait prit bien plus d'ampleur chez Bonnie. Elle ne vivait que pour ça et avait même oublié certaines fois d'écrire des lettres à son meilleur ami. D'ailleurs, c'est à sa deuxième année, que ses parents lui annoncèrent la mort de sa moitié. Il était décédé dans un accident de voiture avec son frère ainé. Depuis ce jour, Bonnie s'est encore plus renfermée dans la magie. Elle ne pensait qu'à ça. Au départ, c'était un prétexte pour oublier son frère de coeur, mais elle se fit vraiment prendre à son propre jeu. La magie était tout pour elle, et elle passait même ses vacances à Poudlard. Sauf les grandes grandes vacances qu'elle passait chez ses parents, comme tout les enfants. Mais elle revenait surtout pour déposer des fleurs sur la tombe de son meilleur ami « T'as raison... L'école c'est pourri sans toi... Je sais que tu n'aimes pas les fleurs, mais j'ai toujours voulu t'en offrir. Tu sais maintenant que j'en suis fan. J'ai toujours eu peur que tu me trouves ringarde car j'aimais les fleurs... Tu me manques... Tu es partis tellement vite. Tu sais Poudlard, c'est vraiment super... J'aurais tellement aimé partager tout ça avec toi. Bon, je ne me suis pas faite que des amis je te l'accordes, surtout Reed Magnus-Wexforth... Un garçon qui est en même année que moi. Il ne s'est pas vraiment montré gentil la première fois que je lui es parlé. En plus, il te ressemble beaucoup, mais pas à l'intérieur, c'est dommage. Oh mais ne t'inquiètes pas, je ne voulais pas te remplacer par ce garçon, loin de là... Bon... Je reviendrais bientôt, Je t'aime. Veilles sur moi. »

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Elle était maintenant en neuvième année chez les Serdaigle et elle y était d'ailleurs très bien. Notre jolie blondinette avait bien poussée, et elle était devenue une jeune femme respectable au sein de la magie. Beaucoup là qualifiait de fille intelligente, maline, adorable et sérieuse dans tout ce qu'elle entreprenait. La mort de son meilleur ami l'avait toute fois endurcie. Des amis, oh elle en avait des tas... Mais étaient-ils tous aussi sincères qu'elle aimerait ? Non pas vraiment à vrai dire. Elle n'était pas non plus du genre méfiante avant mais maintenant si. Elle savait qui se servait d'elle et qui ne le faisait pas... Heureusement elle sait qu'elle peut compter sur Reed, avec qui elle est devenue très proches ces quatre dernières années. Comment se fait-ce alors qu'au départ, ils étaient partit droit dans le mur ?

Citation :

J'étais assise en cours de médicomagie, et je n'avais envie que d'une chose.. C'était de m'enfoncer dans un trou bien profond ou de m'accrocher une corde bien résistante autour du coup. Surtout lorsque j'ai entendu ça: « Bonnie et Reed, vous allez vous mettre ensemble pour les nouvelles potions à venir... » « Vous plaisantez j'espère! Jamais je ne... » « Mademoiselle, veuillez ne pas discuter merci. » Il s'était comme presque évanoui sur son bureau. Non mais franchement, il pourrait au moins cacher un peu ses émotions. A la fin du cours, je l'avais retrouvé pour lui dire « Je sais que cela ne te fais pas plaisir de collaborer avec moi, mais... cela ne me fait pas plaisir non plus, alors ce serait trop demander de cacher ta joie s'il te plait ? Je ne sais pas ce que je t'ai fais en première année, mais en tout cas, je n'ai pas envie de me taper des mauvaises notes à cause de toi, alors il va falloir que tu mettes de l'eau dans ton vin. » Il n'avait pas répondu avec un énorme monologue, mais au moins, il avait été clair, il fallait l'avouer. « Je ne te connais. Tu ne me connais pas. Je n'ai pas envie de te connaître et tu n'as pas envie de me connaître... Donc l'affaire est close. Mettons nos différents de côtés et tout ira pour le mieux.. du moins c'est ce que j'espère. Et ton expression, c'est du moldu ça non ? » « C'est d'accord. Nous sommes d'accord. Et j'espère que ton désaccord avec moi n'est pas lié à la nature de mon sang. Je ne sais pas ce que tu es et je m'en contre-fiche tu sais... Justement. Bien au contraire, et celui ou celle qui ne respecte pas ce choix n'est pas digne d'être mon ami. »
Et je vous dis que tout cela n'a pas été du gâteau au départ. Non, loin de là même. Entres chamailleries, prises de têtes, compétition... rien n'allait comme je le voulais. J'avais même failli me mettre en arrêt maladie. Jusqu'à ce jour où tout a basculé. Nous étions entrain de faire une potion, je ne me rappelle même plus laquelle, et cette potion à vraiment tournée au vinaigre et nous a explosée à la figure. Au départ, nous nous sommes bien entendu chiffonnés mais deux secondes après se sont écoulés et nos cris s'étaient transformés en fou rire. Sans que l'un de nous deux ne puisse s'arrêter, nous sommes sortis du cours en courant jusque dans le parc pour nous calmer... Mais rien n'y a fait puisse que Reed, sans le faire exprès ou pas, est tombé les fesses en premier dans la fontaine... « Oh non, arrêtes je vais me faire pipi dessus. ». Et c'est là que notre amitié à commencée. Et je vous assure que ni l'un ni l'autre ne l'avons voulu.

Voilà comment Reed et Bonnie sont passés de la case " je te déteste, mais je ne sais pas pourquoi " à " tu me plais, mais gardons le secret ".
« Dis donc Reed... Quand est ce que tu vas te décider pour ton avenir ? » « Laisses moi un peu le temps... La médicomagie débouche sur tellement de choses passionnantes que je ne sais vraiment pas laquelle choisir. Et toi, comment tu fais pour être si sur de ton avenir ? » « J'ai toujours étais sur de ce que je voulais. Quand je veux quelque chose, je finis toujours par l'obtenir. Tu ne le sais pas à force ? » « Disons que je doute sincèrement que tu as tout ce que tu désires. » « Tu vas vraiment finir par me vexer. » Le regard enflammé, le sourire au coin, Bonnie secoua sa tête amusée, puis replongea dans son bouquin... Un jour, elle allait l'avoir... Si elle n'était pas aussi fière pour lui avouer ses sentiments. Si elle savait qu'il était entrain de se dire la même chose à cet instant même..; Quelle ironie. Mais bougez-vous le cul bon sang.