Nom : Crabbe.

Prénom : Septimus John.

Surnom : Nope. C'pas son genre.

Âge : 23 ans. Et demi.

Curus, option(s) :

Enseignement magique.
Matières : Sortilèges, Potion, Histoire de la Magie avancée.
Options : spécialité Métamorphose, et option étude des runes.

Année scolaire :

Treizième année et futur professeur de métamorphose: il assiste parfois même l'actuel enseignant de cette matière lors de travaux dirigés.

Nature du sang :

Pur, même s'il préfère rester relativement discret sur ses origines. Enfin, discret ou pas, tout le monde connais les Crabbe et leur patriarche pour le moins désagréable. Sa position sur les nés-moldus n'est pas tout à fait claire non plus, il faut bien l'avouer, et préfère donc ignorer l'origine des élèves lorsqu'il donne des cours, pour rester le plus impartial possible. En fait, il méprise les nés-moldus plus à cause de la médiocrité intrinsèque des moldus (leurs guerres stupides, leurs aveuglement face au surnaturel), plutôt que parce qu'ils sont devenus sorciers et qu'ils ont accès à un enseignement magique que certains voudraient réservés aux sorciers de sang pur; Septimus serait donc plus condescendant à leur égard que violent ou hargneux.

Caractère :

Septimus est l'opposé de sa soeur dans bien des domaines, mais aucun des deux gosses de Crabbe ne semble remplir les espérances familiales. Lily était pourtant bien partie: joueuse de quidditch accomplie, sportive et forte, elle nage dans la passion du paternel pour le sport de haut niveau depuis bien longtemps. Malheureusement, elle est à Hufflepuff, avec ce que tout cela implique au niveau de son caractère: douce, sociable, gentille, bienveillante... Vous voyez le tableau. Ce ne sont pas vraiment les qualités recherchées par une famille à fort pourcentage de Death Eaters, et tout le monde le sait.

Au contraire de la jeune femme, Septimus est relativement... étrange. Généralement méfiant et bourreau de travail, il ne vit que pour l'accumulation de savoir et l'exposé de ses connaissances; il est en cela un futur professeur tout désigné, malgré ses bizarreries en nombre incalculable. Le partage de son savoir fait d'ailleurs parti des rares choses capables de faire briller ses yeux de passion; il devient doux, patient et clairement heureux d'apprendre aux jeunes élèves les lois complexes de la métamorphose.

Parfait sociopathe dans sa vie de tous les jours, il rejète d'un bloc toute appartenance à un groupe ou une société, ce qui n'est déjà pas un bon départ dans la vie active. Préférant de loin la compagnie des bouquins poussiéreux, il passe des heures par jour à étudier - la métamorphose plus particulièrement - sur une table de la bibliothèque, entouré de tant de piles de livres qu'on ne le distingue même plus, penché sur ses parchemins. II aurait d'ailleurs la fâcheuse manie d'envoyer paître tout fauteur de trouble d'un petit sortilège de mutisme bien placé. Septimus est d'ailleurs devenu expert en sortilèges imprononcés depuis belle lurette, et cela perturbe encore beaucoup les autres élèves.

D'une timidité maladive outre mesure, particulièrement envers les femmes, il préfère fuir à toutes jambes la confrontation avec le beau sexe plutôt que de se ridiculiser en déversant bégaiements et inepties hors-sujet. Manquant totalement de diplomatie, il a tendance à mettre les pieds dans le plat aussi souvent que faire ce peu, et esquive sans vergogne les soirées ragots pratiquées par les étudiants. Considéré par tous comme LE mec bizarre d'Hogwarts, Septimus ne se rend même plus compte de sa réputation d'énergumène cinglé aux tocs carrément flippants; le jeune homme parle parfois tout seul, il lis en marchant et bouscule tout le monde, il est parfois pris de rires nerveux et change d'humeur comme de chemise. En effet, il peut être parfois avenant et souriant, engageant la conversation avec des inconnus avec une bonne humeur communicative, ou se montrer d'un humour pince-sans-rire plombant complètement l'atmosphère, sa froideur ou son indifférence le rendant tout bonnement imbuvable. Ses bizarreries sont nombreuses et variées, et son attitude passe de la fébrilité à l'indolence au moins cinq fois par jours.

Ajoutez à cela ses cheveux dépeignés, sa haute taille d'un mètre quatre-vingt dix et sa maigreur d'épouvantail pour en faire un personnage étrange et pas toujours apprécié de ses camarades; de plus, la plupart le considèrent déjà comme le futur et bien installé prof de métamorphose, et ne savent pas trop comme le prendre: le respecter comme un prof, ou sympathiser avec lui en tant qu'élève ?

Quoi qu'il en soit, Septimus jongle entre ses côtés sombres hérités de sa famille et son attirance presque philanthrope pour l'enseignement et la partage de ses valeurs. Le fait que le clan Crabbe soit si proche des Death Eaters n'a jamais semblé lui poser de problème, et son caractère s'en est sûrement beaucoup inspiré: sa soif de connaissances le mène souvent aux limites de l'acceptable et quelques expériences de magie noire ont souvent failli mal tourner lors de ses entraînements nocturne dans la salle sur demande. Septimus est prétentieux, il sait tout sur tout, et ne supporte pas la concurrence; il ne dira rien à un potentiel adversaire, ne lui adressera même pas la parole, mais fera tout pour le surpasser, quoi qu'il lui en coûte. Et ça, ça pourrait un jour devenir dangereux, surtout quand on pense que les gens le prennent le plus souvent pour un doux-dingue un peu bébête: le sous-estimer ou le traiter avec condescendance serait une grosse erreur.

But, espérances :

Un but ? Des espérances ? Septimus préfère ne pas se poser trop de questions, et évite de se projeter trop loin dans l'avenir - et il vaut mieux, vu son niveau en divination. Son seul et unique but, à court terme, est de devenir professeur de métamorphose à Hogwarts. Il étudie jour et nuit dans ce but, et il est de loin l'élève le plus talentueux de sa promotion dans cette matière complexe et passionnante. Le jeune homme espère donc de toute son âme devenir un professeur reconnu et admiré, et pourquoi pas travailler en partenariat avec le ministère de la magie à l'avenir en tant que consultant spécialiste de la métamorphose; Septimus sait résorber les plus puissants sortilèges de ce type, transformer la matière et métamorphoser les objets avec une rare précision qui serait utile à plus de monde qu'on ne croit.

Le fait de devenir un Death Eater ne lui a jamais traversé l'esprit et ne fait absolument pas parti de ses projets. Son père y pense souvent, pourtant, et lui propose souvent de rejoindre ses rangs. Crabbe senior est régulièrement désappointé par son fils, par son manque d'enthousiasme pour le quidditch ou pour la pureté du sang, mais Septimus est son seul fils, et il tente régulièrement de le remettre dans le droit chemin: c'est à dire, l'arracher à ses bouquins pour en faire un mage combattif et craint, plutôt qu'un rat de bibliothèque.

Craintes, peurs :

Septimus hésite à assumer les idées de sa famille ou à prendre réellement parti pour les Death Eaters. Il espère ne pas avoir à choisir entre devenir l'un d'entre eux et devenir professeur... La peur de devenir hors la loi et de compromettre son avenir pour des idéaux extrémistes l'effraie, même si au fond, il est plus ou moins d'accord avec sa famille au sujet des moldus.

Il craint énormément que son opinion à ce sujet soit découverte par les professeurs d'Hogwarts ou pas les autres élèves, et qu'il en vienne à porter l'étiquette de Death Eater pour le reste de sa vie: sa future carrière en serait certainement ruinée et Septimus refuse absolument d'y accorder la moindre pensée.

Le jeune homme a également une peur panique de la hauteur, et le vertige le prend irrémédiablement s'il a le malheur de monter sur un balais. C'est pour cette raison qu'il n'a jamais joué au quidditch, et qu'il fait en sorte de raser les murs lorsqu'il monte jusqu'à la volière - le transplanage, c'est incroyablement plus sûr et plus sain.

Enfin, on peut dire que Septimus craint plus ou moins les femmes, au vu de sa timidité maladive envers elles. Il est très mal à l'aise en leur présence, et même s'il n'a pas "peur" des femmes, il préfère les éviter ou se montrer désagréable pour les faire fuir. Vous voyez... un parfait sociopathe.

Baguette : Bois de vigne et plume de phénix, 28 cm, très flexible.

Niveau scolaire global :

Résultats aux O.W.L (Ordinary Wizarding Levels):

* Astronomie : Acceptable (A)
* Soins aux créatures magiques : Piètre (P)
* Sortilèges : Optimal (O)
* Défense contre les forces du Mal : Effort Exceptionnel (E)
* Etude des runes : Optimal (O)
* Botanique : Piètre (P)
* Histoire de la magie : Optimal (O)
* Potions : Effort Exceptionnel (E)
* Métamorphose : Optimal(O)

Résultats aux N.E.W.T (Nastily Exhausting Wizarding Tests):

* Astronomie : Acceptable (A)
* Sortilèges : Optimal (O)
* Défense contre les forces du Mal : Acceptable (A)
* Etude des runes : Optimal (O)
* Histoire de la magie : Effort exceptionnel (E)
* Potions : Acceptable (A)
* Métamorphose : Optimal(O)

D'un point de vue général, Septimus a toujours été un élève largement au dessus de la moyenne. Excessivement travailleur, au point de mettre parfois sa santé en jeu, il s'est arrangé durant toute sa scolarité pour surpasser les attentes de ses professeurs. Particulièrement moyen dans les matières manuelles telles que la botanique ou le soin aux créatures magique, il excellait dans les matières typiquement complexes et ardues qui lui donnaient envie de se surpasser, comme la métamorphose ou l'étude des runes. Rat de bibliothèque depuis l'enfance, il visait dès le passage de ses O.W.L un poste de professeur à Hogwarts et son ancien professeur de métamorphose lui proposa de lui-même de l'aider à atteindre cet objectif.

Brillant mais pas naturellement génial, Septimus a toujours dû travailler dur pour arriver à ce niveau d'excellence qu'il s'était fixé: il ne supportait pas que certains élèves aient d'aussi bonnes notes que lui en ne travaillant pas autant. Cela le poussait à se surpasser toujours plus - et même à enchaîner les nuits blanches jusqu'à l'épuisement -, ayant pour but suprême de surpasser ces génies de la petite semaine qui pensaient pouvoir s'en tirer grâce à leurs facilités et non pas grâce à leur motivation.

Ses résultats aux N.E.W.T furent la confirmation de son travail acharné. Certes, il s'était toujours donné du mal pour surpasser les autres, mais son énergie à la tâche lui ouvrit un nombre de portes incalculable. Il resta pourtant à Hogwarts pour enchainer sur de nouvelles études, décidé qu'il était à devenir un jour professeur dans cet établissement.

Animal de compagnie :

Septimus est l'heureux propriétaire d'un hibou grand duc ayant coûté une petite fortune à la ménagerie magique. Il l'a choisi grand et fort pour qu'il soit capable de braver l'air glacial et le mauvais temps qui sont monnaie courante dans la région d'Hogwarts. Il ne reçoit pas souvent de courrier - hormis le Daily Prophet chaque matin, apporté par une chouette quelconque - mais monte souvent voir son compagnon dans la volière pour le caresser et lui donner à manger. Il s'entendent comme larrons en foire, ce qui est un évènement plutôt rare quand on connait Septimus.

Pseudo : Choone
Âge : 19 ans
Comment avez vous connu le forum ? : Sur Bazzart =)
Avatar souhaité : Matthew Gray Gubler
Présence : 3/7 environ
Le mot magique ? : Dobby Président !

Enfance :

L'enfance n'est pas un sujet que Septimus aime aborder, tout simplement parce qu'il n'en a gardé que très peu de souvenirs. Elle n'a rien de très traumatisant, ni quoi que ce soit de ce style, mais il n'arrive tout bonnement pas à en garder une image claire: il n'entrevoit que des bribes de dialogues, des photographies plus que floues et des sensations de pesanteur mêlée d'odeurs poussiéreuses. D'un an l'aîné des enfants Crabbe, il n'a jamais vraiment veillé sur sa petite soeur, qui lui était totalement indifférente.

Très tôt éveillé par les livres, passant des heures à écouter les adultes parler, il copiait leur mimiques en s'asseyant à table avec eux. Il essayait de participer aux débats sur la condition moldue, dispensait mort et jugement comme seuls savent le faire les enfants, sans pitié et avec éclats de rire. Son père avait de grands espoirs en ce qui concernait l'enfant, voyant déjà en lui le digne sang pur capable de faire prévaloir ses idéaux. Septimus, haut comme trois pommes, regardait déjà le monde avec dédain, plongé dans un silence rébarbatif, un livre d'histoire de la magie dans son sac à dos et une fausse baguette magique entre les doigts.

En grandissant, il abandonna peu à peu sa superbe éloquence qui le rendait si adorable aux yeux des adultes, pour devenir un gamin renfermé et boudeur, passant ses journées à éplucher les livres de la grande bibliothèque. Volant la baguette magique de sa mère, il fit voler en éclat quelques vases et expérimenta des formules trouvées au hasard des livres de sortilèges: une fois sur deux, il mettait le feu aux rideaux ou faisait apparaitre des crapauds dans tous les coins. Ces petites mésaventures n'inquiétèrent pas ses parents outre mesure, pourtant: bien au contraire, ils furent ravis de la voir développer si tôt des aptitudes magiques, et attendirent avec impatience la lettre d'Hogwarts. Son père le prit à part, lui inculqua une liste de valeurs toutes plus extrémistes les unes que les autres concernant les nés-moldus et la façon de s'en tirer lors de sa première année à l'école.

Septimus écoutait ce qu'on lui disait, sans vraiment y croire. Du coin de l'oeil il voyait sa petite soeur, qui restait dans son coin à lire autant de livres que lui, plus silencieuse encore. Le jeune garçon se méfiait de cette fillette qui semblait si proche de lui voler la vedette auprès de ses parents... il avait peur qu'elle la lui vole, scolairement parlant. A partir de cette période, et lors de sa première année à Hogwarts, il commença à travailler comme un acharné dans le but de se prémunir contre toute rivalité. Cette habitude ne le quitta jamais, d'ailleurs.
Lily avait peur de lui, et il le savait. Cette enfant docile se soumettait même sans la moindre menace de la part de Septimus, et ce dernier prenait un malin plaisir à la suivre discrètement pour l'effrayer ou lui piquer ses livres lorsqu'elle était occupée à les lire. La jeune fille croyait dur comme fer que son frère était en accord parfait avec les idées familiales, et resta donc excessivement distante avec lui... même encore maintenant qu'ils ont grandi et mûri chacun de leur côté.

Années Poudlard :

Cela fait douze ans que Septimus est à Hogwarts, autant dire qu'il en connait les moindres couloirs, les moindres peintures.. et les moindres élèves. Ayant posé les bases de sa bizarrerie dès son arrivée au château, il n'a cessé depuis de cultiver son impopularité à mesure que son caractère se forgeait avec les années.

S'il n'a pas grand chose à raconter à propos de son enfance, qui s'est déroulée dans une atmosphère lourde de magie noire et d'extrémisme politique, son arrivée à Hogwarts fut comme le réel commencement de sa vie: c'est ce nouveau monde qui le fit se sentir vivant, un individu à part entière, libéré de sa famille ou de leur amis. Il ne se fit pas énormément d'amis - à vrai dire, presque pas - mais se mis les professeurs dans la poche aussi vite que faire ce peu. Septimus voulait absolument cultiver avec ses maîtres de magie une complicité qu'il pensait pouvoir lui servir plus tard, et l'avenir lui donna raison puisque lors du passage de ses BUSEs, tous ses professeurs vinrent à sa rencontre pour lui donner des conseils et des devoirs supplémentaires.

S'il n'avait pas eu la vocation de devenir professeur de métamorphose, cours dans lequel il excella dès la première année, le jeune homme aurait sûrement pu devenir un chercheur de sortilèges de talent. En effet, il mena à bien moult d'expérience dangereuses dans les cachots du château, faisant exploser des chaudrons, des meubles ou des armoires à fioles en testant de nouveaux sortilèges qu'il inventait lui-même. Son "amitié" avec les professeurs l'aidèrent donc à s'en tirer toujours indemne, malgré de grosses pertes de points en défaveur de sa maison. Il était si brillant et si réservé - du point de vue des professeurs - que rien de bien fâcheux ne lui arrivait, en général.

Si les études allaient bon train, le côté social resta largement à la ramasse. En effet, les filles ne s'intéressèrent jamais à lui jusqu'à sa septième année où il prit en un été vingt bons centimètres qui jetèrent sur lui une lumière nouvelle. Septimus passa du vilain petit avorton de canard au visage trop grand à un jeune homme très grand, très mince et très mystérieux. Il ne comprit jamais ce soudain miracle qui le mit très mal à l'aise: il resta d'ailleurs fidèle à lui-même. Timide, et, par conséquent, désagréable. Il se faisait parfois traîner sur les terrains de quidditch par ses camarades, mais s'arrangeait toujours pour en partir discrètement, et ne s'est jamais réellement socialisé avec les autres personnes de sa maison; il est parfois extrêmement sympathique, pourtant, mais son attitude est tellement étrange, et changeante, que les gens préfèrent garder leurs distances de peur d'être contaminés par sa bizarrerie. Le fait qu'il soit un lecteur assidu du Chicaneur ne fit que renforcer cette image perturbante.

Depuis toutes ces années, il s'est arrangé pour ne pas se retrouver plus de cinq minutes en présence de sa soeur, et à toujours préféré lui laisser l'intégralité des colis de bonbons envoyé par leur mère plutôt que d'avoir à partager avec elle. Ils sont si différents, et leur passif de l'enfance si désagréable à se remémorer, qu'ils ne peuvent pas se supporter... et n'ont même pas envie d'essayer. Parfois, Septimus l'observe de loin, dans la grande salle ou au bout d'un couloir, et fronce les sourcils lorsqu'il voit un mec s'approcher un peu trop près d'elle. En général, il préfère pourtant l'ignorer lorsqu'il la croise et qu'elle fait mine de lui adresser la parole. Plus il mettra de distance avec sa famille, et mieux il se portera.

Enfin, la nouvelle loi anti-moldus du ministère et la nouvelle maison à Hogwarts pour les sangs-de-bourbe ne le choque pas autant que la morale l'aurait voulu. Il se senti d'abord troublé, troublé que le ministère ait les tripes de dévoiler au grand jour ses opinions sur les nés-moldus, après toutes les polémiques que ce sujet avait suscité. Puis, il haussa les épaules, légèrement soulagé; fondamentalement, il n'a rien contre ces gens, mais son sectarisme culturel l'avait toujours poussé à trouver les moldus et les nés-moldus imbéciles et inutiles. Peut-être tout ceci n'est au final que justice ? Il n'arrive pas à choisir son camp, en tant que futur professeur censé transmettre son savoir avec impartialité et humanité. Du coup, il préfère esquiver autant que possible le sujet, lorsqu'on lui demande son avis sur la question, et faire profil bas. Septimus ne veut absolument pas être catalogué de Death Eater ou de pro-ministère, vu que la majorité des élèves d'Hogwarts se retrouvent à être profondément contre cette réforme. Le jeune homme se contente de répondre "Ouai... c'est dégueulasse." lorsqu'on lui en parle.

Votre famille :

Comme vous l'aurez compris, la famille n'est pas vraiment sa tasse de thé, bien qu'il aurait aimé qu'il en soit autrement. Son père et lui entretiennent des relations cordiales, pourtant, mais parsemée de sourires faux et de fourberies: Septimus fait semblant d'écouter ses sermons sur les moldus, et son père fait semblant de ne pas voir que son fils repousse le plus possible l'éventualité de devenir un Death Eater. Le jeune homme rentre au manoir pour les vacances d'été, mais reste à Hogwarts le plus possible pour toutes les autres pauses de l'année, estimant avec raison qu'une confrontation directe avec le paternel ne serait pas une très bonne idée.

Avec sa soeur, c'est une autre problématique. Il la trouve passablement hypocrite, et c'est la raison pour laquelle il préfère l'éviter plutôt que de se rapprocher d'elle. En effet, elle se permet de le juger, lui ou les idées familiales sur les moldus, claironnant l'air de rien qu'elle vomit cette attitude et cette façon de penser. Pourtant, elle reste au manoir, elle y dors et y mange comme si tout ceci coulait de source. Pourquoi ? Pour profiter du carnet d'adresse du paternel et avoir sa place en équipe professionnelle de quidditch. Septimus trouve cela plus triste que ses propres hésitations sur le camp à choisir. Quand on est fier de ses idées, on les assume jusqu'au bout; et si Lily les assumaient, elle couperait tout lien avec la famille.
Comme quoi, les principes ne font pas long feu face au pouvoir du ministère et aux avantages que cela implique.

Pour le reste, c'est du kiffe-kiffe. La mère, c'est déjà moins barbant. Il est le fils unique, le prodige, le beau jeune homme, et reste donc carrément poupougné par Mme Crabbe. Elle lui envoi une lettre par semaine pour s'enquérir de sa santé, qu'il s'empresse de balancer aux ordures. Cette femme n'a jamais eu de personnalité, et se contente de suivre ce qu'on lui répète depuis l'enfance: sang pur = bien, moldus = mal. Pitoyable.
L'entourage ou les oncles éloignés sont presque tous Death Eaters, et n'ont pas grand chose de nouveau à apporter à Septimus. Il les évite, et évite aussi leur marmaille dans l'enceinte d'Hogwarts pour qu'on ne fasse pas le rapprochement entre lui et les familles assumant leurs penchants extrémistes pro-ministère.

Rien de tout ça n'est très réjouissant, en somme.