La vie est loin d’être facile. Premièrement, rester vivant est un bien grand défi. Lorsque nous sommes jeunes, nous sommes très peu conscients qu’un simple petit geste pourrait détruire notre existence. Il suffit d’une petite balle dans votre cœur pour que ce dernier arrête de battre. Il suffit qu’un couteau en argent vous tranche la gorge pour vous vider de votre sang. Il suffit qu’un feu embrase votre maison pendant que vous dormez pour qu’il vous brûle avec tout le reste. Il suffit que vous preniez un avion au mauvais moment pour que celle-ci s’écrase au fond de la mer vous coulant avec elle. Il suffit de nombreux petits gestes que l’on accomplit chaque jour pour basculer dans le monde des morts. Il ne suffit que d’un hôpital, de médecins, d’infirmier et d’un cancer pour me prendre ma vie de rêve…

Il y avait un son. Un bip sonore retentissait dans la salle des urgences de l’Hôpital l’Enfant Jésus de Québec. Il partait un moment avant de revenir à la charge. Bip… Des hommes et des femmes en blouses blanches s’activaient. Chacun semblait avoir sa place, son rôle alors que moi, je ne savais pas quoi faire. Bip…

« À trois on soulève. Un, deux, trois… »

Les messieurs des urgences qui étaient venu à la maison levèrent ma maman et la déposèrent sur un autre lit. Maman dormait. Je savais bien qu’elle ne dormait pas vraiment, qu’elle était inconsciente. Il était simplement plus rassurant de ce dire qu’elle dormait. Bip… Le voilà qu’il revenait à la charge. Ce son, je le détestais. Il était comme à la télévision, comme dans les émissions que je regardais avec Gran. Celles où il y avait plein de gens malades dans des hôpitaux. Gran savait que maman ne voulait pas que je les regarde, mais je les aimais bien moi. Bip… Argh! Encore ce son. Je le détestais parce que je savais ce qui allait se passer. Je savais que s’il s’arrêtait, tout était fini. J’avais le pressentiment que s’il ne revenait pas, les personnes en blouses blanches allaient sortir leur truc qui donne des chocs électriques. Après plusieurs tentatives, ils allaient déclarer l’avoir perdu. Ils allaient tous me regarder avec leur regard plein de tristesse et me parler comme si j’avais quatre ans. Je ne voulais pas. Alors qu’ils poussaient le lit de maman dans le grand corridor blanc, je courus derrière. Arrivé à sa hauteur, je pris la main froide de maman dans la mienne qui était très petite.

« Maman! »

Un médecin me lança un regard surpris.

« Que quelqu’un amène cet enfant ailleurs! »

Une dame s’approcha et me prit le bras. Elle tenta de m’éloigner de ma mère en usant de douces paroles. Je me dégageai de son étreinte d’un coup d’épaule avant de lui lancer un regard noir de reproche.

« Ne me touchez pas! » ,m’écriais-je hors de moi.

Au même moment, les médecins et infirmiers autour de ma mère se mirent à se crier des indications. Un médecin prit le truc qui donnait des chocs d’électricité alors qu’un autre déshabillait ma mère. Sidéré, je les fixai. J’étais incapable de bouger le moindre muscle de mon corps. Le médecin choqua ma mère alors que les autres fixaient le moniteur. La barre rouge traversait toujours l’écran alors que le bip continuel retentissait toujours dans mes oreilles. Comme dans la série de grand-mère, le médecin rechargea son appareil avant de choquer de nouveau ma mère. Toujours rien. Encore une fois. Ils allaient choquer une dernière fois, une seule. Il y avait toujours trois chocs dans la série. Pendant que je me faisais cette réflexion, le médecin avait rechargé et s’apprêtait à choquer ma mère de nouveau. Lorsqu’il déposa ses deux plaquettes sur sa poitrine, le corps de maman se souleva avant de retomber lourdement sur le lit. Les médecins détachèrent leurs regards du moniteur alors que le bip retentissait toujours dans le couloir. Un homme noir regarda sa montre d’un air sérieux avant de reporter son attention sur sa planchette à pince où il nota quelque chose.

« Heure du décès, 14h26! »

« Quelqu’un connait l’identité de cette femme? », demanda une infirmière à ses collègues. Un ambulancier regarda attentivement ma mère. « Elle se nomme Alice Bellemare. » « A-t-elle appelé les urgences seule? » « Non, son fils la fait alors qu’elle gisait inconsciente sur le sol. » « D’accord! Est-il possible que je lui parle? J’aimerais avoir davantage d’information sur la santé de sa mère » Mal à l’aise, l’ambulancier me lança un regard sceptique. « Eum… Je… Je crois que ce soit possible, mais… » « Parfait, amenez le moi à l’instant alors. Bien que je me doute qu’il ne soit pas encore majeur, il doit certainement avoir près de quinze ans vu l'âge de la mère. Il pourra tout de même nous éclairer le temps que nous contactions un autre membre de la famille. » L’homme de l’urgence se frotta les mains nerveusement. « Eum… C’est que… Voyez-vous, il a… Comment dire… Il n’a certainement pas plus de dix ans! » La femme médecin réfléchit un moment, lisant la fiche faite par les urgences lors de l’admission de la défunte femme. « Dans ce cas, ne le prévenez pas. Il pourrait être ébranlé. Tenter plutôt de contacter un autre membre de la famille. Cette femme doit bien avoir un dossier chez nous, avec un cancer à un stade aussi avancé. » Cette dernière lança un dernier regard au corps de maman avant de partir à grands pas.

Le jeune ambulancier me regarda dans les yeux. Son regard semblait compatissant. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Alors que j’avançais vers le lit, un torrent de larmes s’écoulait sur mes joues. Je ne pris même pas la peine de les essuyer. Je saisis plutôt la main de ma mère pour la dernière fois. Je savais que ça allait arriver, je m’y étais préparé. J’avais crut être capable de ne pas pleurer, de rester fort. J’avais eu tord. Encore une fois, la mort frappait…

La dame marchait devant moi à une vitesse incroyable. Moi, je courais derrière traînant mes grosses valises du mieux que je pouvais. À tout moment, elle se retournait et me blâmait parce que je n’allais pas assez vite, que j’étais plein de boue ou qu’elle allait finir par manquer son avion de retour par ma faute. Pour être honnête, ce n’était pas moi qui lui avais dit de prendre son billet de retour quatre heures après l’atterrissage du dernier avion. Je ne lui avais pas non plus demandé de me laisser traîner trois grosses valises seul alors qu’elle marchait aussi vite qu’un guépard qui court. Pour finir, ce n’est pas moi qui avais dit à mon inconnu de père d’aller vivre dans un petit village perdu au fin fond de l’Angleterre. Je n’avais même pas envie d’être là. J’aurais très bien put rester vivre chez les parents d’Olivier, mon meilleur ami. Je connaissais très bien ses parents. Olivier et moi avions grandis ensemble puisque ma mère était amie avec ses parents. Lorsque j’avais demandé, l’avocate de ma mère m’avait répondu que je ne pouvais décider puisque j’étais encore trop jeune. Elle m’avait annoncé que je quittais le Québec pour aller vivre avec mon père en Angleterre. Elle se fichait totalement que je ne parle pas anglais, ou presque pas, ou que je ne connaisse pas cet homme qui m’avait abandonné l’année de mes uns ans. Je devais y aller, point barre.
Le ciel était nuageux et le sol de terre battue n’était plus qu’un grand amas de boue. Mes espadrilles étaient complètement foutues tellement elles étaient couverte de terre, de même pour le bas de mon pantalon. Mes valises étaient parsemées de petites tâches brunes tellement le terrain était cabossée. Je regardai la dame au tailleur. Aucune tâche n’était visible, même sur ses souliers noirs cirés. Elle tourna à droite dans une étroite allée bordée d’une haie de rosiers. Je la suivis avec difficulté, mes affaires s’accrochant partout. Lorsque je débouchai finalement dans une grande cours où poussait une quantité astronomique de plantes, je perdis l’avocate de vue. Le chemin de divisait sans cesse en plusieurs autres, il ne me fallut pas plus de deux minutes pour me perdre.
Après quelques minutes d’errance, j’arrivai en face d’un buisson où poussaient… Non, c’était impossible, on ne pouvait pas faire pousser tel truc. Vous en avez vu beaucoup vous des arbres à montgolfières? Pour ma part, c’était bien le premier et je vous assure qu’il n’était certainement pas réel. On avait dut accrocher les petits ballons aux branches. Je m’approchai afin de confirmer ma théorie lorsqu’un bruit de feuille se fit entendre. Je me retournai, les sens en alertes, lorsqu’un homme aux cheveux noirs en pétard fit son apparition. Je le regardai des pieds à la tête. L’homme était vêtu d’une longue robe à l’allure médiévale. Bien qu’il paraisse jeune, son regard d’un noir profond trahissait un grand savoir. Tient donc, c’est à lui que je devais mes prunelles et ma chevelure si sombres. Un sourire apparut sur son visage laissant paraître ses dents parfaitement blanches. Apparemment, j’avais la même dentition que lui.

« - Je vois que tu as trouvé ma petite expérience! », me lança-t-il dans un français parfait.

Sceptique, je jetai un regard vers l’arbre-montgolefières avant de reporter mon attention sur lui. Il semblait si à l’aise dans son accoutrement étrange. Je l’analysai davantage, remarquant ses grandes mains et sa silhouette mince semblable à la mienne.

« - Vous allez à un bal costumé? » , m’entendis-je lui demander. Il me gratifia d’un sourire amusé avant de répondre de sa douce voix grave :

« - Non. Alors, tu viens que je te montre notre maison?
- Ta maison! » , répliquais-je avant de lui emboiter le pas.

Il ne me fallut pas plus de quelques heures pour comprendre que mon père était cinglé. Une chance qu’il était parti, je me demandais bien ce que ma mère avait put lui trouvé. À peine mis les pieds dans la maison qu’il me disait que des choses étranges se produisait chez lui. Il affirmait que c’était tout à fait normal puisqu’il ne vivait pas tout à fait dans le même monde que celui d’où je venais. Lorsque je l’ai interrogé sur le sujet, il m’a dit que je comprendrais bien assez tôt lorsque nous irons faire les courses le lendemain. Finalement, je n’avais absolument rien perdu à ne pas l’avoir connu durant neuf ans. Il aurait vraiment dut se trouver dans un asile pour cinglés alors que moi, j’aurais dut être chez Olivier au Québec.

Maman,

Tu me manques tellement. Je ne peux pas croire que tu sois réellement morte. Je voudrais tellement que tu reviennes, que tu ne sois jamais tombé malade. Je déteste cet endroit. C’est bizarre et tout est tellement vieux. Si tu verrais ma chambre, elle est décorée avec plein d’écuissons semblables à ceux d’un chevalier. Tout est bleu et bronze et il y a des aigles partout. Farrell dit que c’était sa chambre lorsqu’il était jeune ce qui est encore plus bizarre. Et l;ui, je t’assure qu’il est complètement cinglé. Il a un arbre dans son jardin qu’il appelle « son expérience », il y pousse des montgolfières. Sérieusement, à quoi tu pensais lorsque tu as épousé un homme qui accroche des ballons aux branches de ses buissons? Le pire c’est que je suis coincé ici durant minimum deux ans. Franchement, tu aurais au moins put me confier à quelqu’un de mieux. Je te laisse, je suis complètement vidé de mon voyage.

Je t’aime,
Elias

P.S : C’est quoi cette histoire de deuxième monde? En tout cas, je t’envoie cette lettre par la voix de la fumée (je vais la bruler), pour qu’elle te parvienne le plus vite possible.

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Maman,

Ça ne fait que deux jours que je suis ici et déjà, j’en peux plus de ce mode de vie complètement stupide. On est allé faire « les courses » aujourd’hui. Enfin, si on peut appeler ça des courses. On a acheté des choses tellement ridicules comme un chaudron de sorcier, de la nourriture pour hiboux, de l’encre et des parchemins comme au Moyen Âge. Farrell m’a même proposé de m’acheter un balai volant. Complètement débile. De plus, le marché où nous sommes allés était vraiment vieux, remplis de gens qui s’habillent bizarres et qu’ils agitaient dans tout les sens pour faire des tours de magie. Farrell à bien tenté de m’expliquer qu’il était un sorcier et que j’en étais probablement un aussi, mais je refuse de croire une chose pareille. Comment est-ce possible? Tu m’as toujours dit que la magie n’existait pas. Que c’était une invention des cirques pour attirer plus de gens. Je n’ai vraiment pas envie de vivre ici. Les gens ne parlent même pas le français!

Tu me manques maman,
Elias

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Maman,

Je commence sérieusement à me dire que tu m’as caché beaucoup de choses. Premièrement, Farrell m’annonce que vous êtes toujours marié c’est pour ça que c’est chez lui que je vis. Pourquoi tu m’avais dit que vous étiez séparés et que si je ne le voyais pas, c’était parce qu’il ne voulait pas ma garde? Ensuite, il me dit que ce n’est pas lui qui est parti, mais toi. Il dit qu’un jour tu avais affirmé ne plus être capable de vivre dans un monde comme le sien, tu avais donc fait nos valises et nous étions parti au Québec le laissant seul. Il a des dizaines de photos de moi maman, comment pouvais-tu garder contacte avec lui alors que moi, je n’avais même pas de père? Aujourd’hui, il s’est passé un truc étrange. Alors que le chat débile de Farrell pissait encore sur mes affaires, je me suis fâché et l’ai imaginé s’envolant pas la fenêtre et tomber dans les buissons d’herbe à puces. Devine quoi! Il s’est vraiment envolé par la fenêtre et est vraiment atterrit dans les buissons. C’est complètement malade. Ça fait déjà plusieurs semaines que je suis ici. Jusque là, j’avais tout nié cette histoire de magie. Maintenant, je suis plutôt perdu. Il m’arrive des choses étranges, et je ne peux ne pas y croire. Il me reste tout de même un fond de doute. J’espère que tout est bien là où tu es. Tu me manques énormément.

Je t’aime,
Elias

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Maman,

Je sais que ça fait longtemps que je ne t’aie pas écrit, mais ma vie était tellement remplie. Tu n’es pas sans savoir que c’était mon anniversaire hier. J’ai justement reçu une lettre (amenée par un hibou, pas un facteur) qui m’annonçait que j’avais été accepté au Collège Poudlard, École de magie et de sorcellerie. Papa (oui, j’appelle maintenant Farrell comme ça), m’a dit que c’était un grand honneur pour tous les sorciers anglais de fréquenter cette école qui est, dit-il, considéré e comme la meilleure école de magie de tout les temps. Il dit que ça va me permettre de m’améliorer en magie, de me faire des amis comme moi ainsi que de vivre les plus belles années de ma vie. J’espère bien qu’il raison. Je vais donc passé mon année scolaire dans un pensionnat pour sorcier. Qui aurait put croire que c’est ainsi qu’allait se passé ma vie? Depuis les dernières semaines, je passe beaucoup de temps à lire. J’essais de comprendre ce nouveau monde dans lequel je vis. Bien que je ne sois pas encore prêt à m’habiller comme eux, je veux bien saisir le gros de leur mode de vie. J’ai lu des livres écrits par des gens comme papa, j’en ai aussi lui écrit pas des gens comme toi. Papa les appelle « moldus ». Je préfère dire non-sorciers, mais c’est son choix. Il y a des non-sorciers qui appellent la magie « wicca ». Ils disent que c’est une ancienne religion celtique dans laquelle la magie était un moyen de communiquer avec les dieux. Je trouve que cette façon de voir la vie est plutôt intéressante. De plus, j’ai découvert que mon deuxième prénom était celui d’un de leurs dieux, ce qui me laisse croire que tu n’étais pas totalement contre la magie lors de ma naissance. Tu me manques toujours autant.

Je t’aime,
Elias

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Maman,

Aujourd’hui, bien que je sois à bord du train en direction de ma nouvelle école, je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à mon ancienne vie. Tous les jeunes de mon âge sont super heureux d’être ici, ils sautent de joie. Moi je suis plutôt mal à l’aise. Bien qu’il en ait qui n’ont jamais eu un contact avec ce monde avant l’arrivé de leur lettre, je me sens comme si j’étais totalement inconnu à ces choses magiques bien que je vie avec depuis plus d’un an. Tu me manques encore plus que jamais. J’ai passé beaucoup de temps à regarder par la fenêtre et t’imaginant dans ma tête. J’ai finalement ressortis mon matériel à dessin, ce que je n’avais pas fait depuis le jour de ta mort. J’ai fait une représentation de la photo de nous qui se trouvait dans notre entré à Québec. Juste pour toi. J’ai peur de t’oublier, j’ai peur que tu m’oublies. Un garçon de mon compartiment l’aperçut. Il m’a dit que j’avais beaucoup de talent et m’a demandé qui était la femme. J’aurais bien voulu lui répondre, mais si je le faisais, j’avais peur de pleurer. Je me suis contenté d’hausser les épaules. Je me sens tellement mal. Je ne comprends pas pourquoi c’est aujourd’hui, le jour où je devrais vraiment être heureux, que je suis si triste. Pourquoi devrais-je ressentir le vide de ta disparition aujourd’hui? La vie est tellement injuste, et moi pas normal. J’aimerais tellement te serrer dans mes bras.

Je t’aime,
Elias

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Salut maman,

Je sais que ça fait très longtemps que je ne t’aie pas écrit. Ma dernière lettre doit remonter à ma première année, soit il y a environ huit ans. T’inquiète, je ne t’ai pas oublié, c’est juste qu’il était plus facile d’accepter ta mort si je ne passais pas mon temps à te raconter ma vie. Je sais que tu voies tout d’où tu es, donc tu dois savoir pourquoi je t’écris. C’est à cause de toute cette histoire avec les nés-moldus. Je commence à en avoir vraiment marre de toute cette histoire. C’est quoi le problème avec eux justement? Leurs origines? On ne choisi pas nos parents, encore moins le sens qui coule dans nos veines. Ce n’est pas parce qu’ils sont les premiers sorciers de leur famille qu’ils sont nécessairement mauvais. Si tu veux un exemple de personnes mauvaises, regarde les sang-purs. Ils sont le mal incarné. Ils croient que tout leur ait dut, ils ne pensent qu’à leur petite personne. Ils disent sans cesse que les criminels sont tous issus des moldus, que se sont les non-sorciers qui ont tout le mauvais. Quelles preuves ont-ils? Peut-être que la majorité des sorciers incarcérés à Azkaban sont de sang-mêlé, mais rien ne prouve que se sont leur origines moldues qui en font des criminels. Les vieilles familles de sorciers se voilent la face en prétendant être des êtres purs. J’ai fait des recherches sur les mages noirs, et la majorité d’entre eux n’étaient autre que des sang-purs. Gellert Grindelwald était l’un des plus dangereux. Un ancien Durmstrang. Il y a aussi Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, qui est un être abject. On raconte qu’il descend en ligne droite de Salazar Serpentard, donc un sang-pur. Serpentard n’était certainement pas un modèle de bonté d’où la cruauté de son descendant. Il y a de nombreux magemorts qui font du tord. On ne connait pas exactement leur identité, mais tous savent que Tu-Sais-Qui ne prend que des êtres de son calibre à ses côtés, soit des « sang-pur ». Pour ma part, je me range du côté d’Alarìc. Lui qui descend principalement de moldus, nous nous faisons une parole d’honneur de les défendre. Avec ce qui c’est passé au bal de Noël, la mort de Wilkes, la tâche devient encore plus difficile. Certains innocents ont même été enfermés à Azkaban. Je compte bien réussir à les sortir de là. Pourrais-tu nous donner un coup de main d’où tu es?

Je t’aime,
Elias