HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜

༺MEŸDUSHÀ HEŸREES ARKADYEVNA༻

LE PASSEPORT DU SORCIER

Nom : Arkadyevna. Un nom bien loin de la consonance Anglaise, mais provenant bel et bien de ces contrées glaciales de l’Est. Certains y verraient la Russie, d’autres, très certainement la Sibérie ou encore même la Bulgarie. Mais il n’en est rien, il fait seulement partie de cette petite contrée qu’est la Biélorussie. A ceux qui proviennent de cet endroit, ils se souviendront que ce nom est hautement respecté, qu’il est synonyme de puissance, de pouvoir et d’un orgueil infailliblement aristocratique… voire impérial. Oui, on se rappelle que les Arkadyev ont le sang bleu dans les veines… et il faudrait être fou pour ne pas s’en souvenir, aveugle pour ne pas le voir…
Prénom : Meÿdushà, Heÿrees Ivanova. C’est là le patronyme complet de la jeune héritière des Arkadyev. Si le troisième nom est immanquablement démonstratif de sa natalité biélorusse, les deux premiers laissent invariablement penser à des origines purement grecques, et l’on ne saurait faire fausse route. Les deux sont à vrai dire suffisamment transparent pour que l’on puisse y reconnaître le nom d’une des plus tristement célèbre gorgone ainsi que celui de la déesse de la discorde, associée parfois à Arès lui-même. Deux prénoms laissant à croire une triste renommée pour plus tard… Qui sait ?
Surnom : Dans son pays, le seul surnom qu’elle pourrait avoir est Altesse, ou encore même Princesse. Mais en Angleterre, il va sans dire que les choses se doivent d’être hautement différente. Meÿ, pour ceux qui souhaiteraient l’associer à la Gorgone, ‘Rees, pour ces autres qui préfèrent ce prénom qu’elle s’est choisie… C’est au choix pour tout dire, tant que l’on ne fait pas référence à son rang qu’elle dissimule tant bien que mal.
Âge : Dix-huit ans depuis le 21 janvier, sa majorité est révolue. Celle associée à un mariage prometteur de même.
Cursus, option(s) : Étrange pour une aristocrate, il semblerait que la belle ait choisi le cursus de la Sécurité Magique. Une lubie sans doute, ou un autre moyen de prouver sa véritable valeur. Certains l’auraient immanquablement vu dans l’étude de la faune et de la flore, ou encore même en justice magique…
Année scolaire : Bien qu’elle n’ait jamais réellement fait partie de Poudlard, Heÿrees entre tout juste en Huitième année, dans le cycle universitaire. Connaissant suffisamment la langue pour s’en sortir, il semble cependant qu’elle possède encore quelques lacunes pour associer les sorts latins aux sorts slovaques. Son entrée dans la prestigieuse école d’Écosse n’est dû qu’à la participation fortuite d’un certain sceau abritant une lettre de recommandation.
Nature du sang : L’on pourrait penser que le sang des Arkadyev est insouillé. Il l’est pourtant, mais certainement pas par la nature moldue. Le monde sorcier est peuplée de créatures magiques dont on ne soupçonne pas l’existence, ou que l’on ignore toujours comment classer… Les vélanes font partie de ce genre de catégorie, tout autant que leurs cousines les Gwagged Annwn, les nymphes et driades … La grand-mère de notre jeune héroïne était en réalité une naïade, nymphe associée aux fontaines et prêtresse d’un quelconque temple d’Olympie. Son accouplement avec un sorcier au sang irréprochable marqua la naissance d’une nouvelle lignée. Et si la mère de notre héritière possède les quelques dons de ces créatures mythologiques, on peut seulement dire qu’Heÿrees hérite de cette beauté céleste ainsi que d’un charme unique se reflétant dans ses prunelles lilas.

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LE JOUEUR N'EST PAS LOIN

Pseudo : Lunatic Pleasure.
Âge : environ un millénaire.
Comment avez vous connu le forum ? : Ca fait un moment qu'il me fait de l'œil en vérité ¬¬ … Sale dragueur.
Avatar souhaité : Abbey Lee Kershaw.
Présence : qui dépendra de mon humeur et de mon intégration ?
Le mot magique ? : Dobby President ! {en fait, j'aurai vraiment préféré que ce soit Fumseck moi. Il a carrément plus la classe, et en plus, il peut renaitre de ses cendres (a)}

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Meÿdushà Heÿrees Arkadyevna, de son véritable patronyme Meÿdushà Heÿrees Ivanova Arkadyevna. Quelle différence cela fait-il de posséder un prénom en plus ou non ? Une grosse différence… En réalité, cela change bien des choses. Voyez-vous, il n’existe pas de deuxième prénom en Russie, vous n’êtes connue que par votre prénom et celui de votre paternel venant directement suivre le prénom et auquel l’on ajoute une particule. Étrange coutume, mais pas plus étrange que celle de posséder plusieurs prénoms à la suite. En ce qui concerne notre petite Biélorusse, ce long patronyme est un étrange caprice du destin, d'une mère fière de ses origines et d'autres explications toutes aussi farfelues les unes que les autres certainement. Maintenant, imaginez un instant que vous êtes de nationalité Biélorusse, que vous êtes issus de la grande société, comte ou duc, qu’importe. Vous êtes considérés comme la fierté de votre pays, comme cette jeunesse qui ne peut que redorer d’un peu plus le blason de la famille impériale et de la votre par la même occasion. Considérez-vous comme une personne importante, mais bien moins que le Tsar et sa famille. Vous n’êtes invités à la cour que dans l’unique but de prouver votre valeur et votre allégeance au souverain, pour être présenté à ses enfants et avec un peu de chance, devenir des proches de ces derniers. C’est le privilège qu’eut Meïdushà en offrant au veliki un cadeau qui n’avait rien d’officiel, refusant, à l’instar de son frère aîné, de lui faire cadeau d’une coupe en or qu’elle trouvait tout bonnement affreuse. Ne voyez vous pas ? L’intérêt au fond des deux regards qui se croisent… Agréable surprise que le destin changera au cours du temps… Revenez à votre place maintenant, et apprenez à écouter. Lorsque l’on possède un titre des plus important, un royaume déchu et l’intérêt d’un Tsar, il est évident que l’on ne peut quitter la terre soviétique sans risquer de tout perdre, sans causer dégâts et déshonneur derrière soi. Ce fut pourtant le pari risqué qu’entreprit la jeune demoiselle au visage des plus innocents et si semblable à celui d’une parfaite poupée de porcelaine.

Vous ne comprenez toujours pas les méandres de ce début d'histoire ? Alors il me faut éclaircir quelques points… Vous pensez que le monde à évolué, la preuve : le monde moldu possède encore une reine, mais l'angleterre sorcière ne possède qu'un Ministre de la Magie exerçant une certaine autorité restreinte après tout… La contrée de l'Est en possède tout l'inverse… La russie moldue est dépourvue de son Tsar, quand la russie sorcière en possède un bien trop puissant sur lequel il ne vaudrait mieux pas médire et encore moin contre lequel comploter. Autour de ce puissant pion du jeu, quelques autres cavaliers, tours et fous constituant les pièces importantes de son royaume: des rois dépourvus d'autorité, dont le titre n'est que décoration et pavoisement, des ducs et des comtes à l'influence bien moindre, des marquis aux visages sournois et méprisants… C'est dans ce monde-ci que la délicate Heÿrees vit le jour, et dans lequel elle vint à grandir…

••• What Else ?

Quelques traits de caractère…

Demoiselle faite de douceur et de tendresse, l’on pourrait pourtant penser le contraire lorsque l’on voit Meÿdushà pour la première fois. En effet, les premiers mots qui viennent à l’esprit sont bien trop souvent : froide, désintéressée et hautaine. Loin s’en faut puisqu’elle semble être l’incarnation la plus subtile de l’innocence elle même. Désirable femme-enfant, elle possède une façon bien à elle de démontrer par ax + b que ce que l’on prétend n’est pas toujours bonne solution, que le monde n’est pas comme l’Homme décide qu’il le sera… Discrète et observatrice, ce sont là deux points dominant chez la jeune femme que l’on ne peut guère cerner aussi facilement que l’on pourrait le souhaiter, ce qui nous mène à cette indispensable curiosité qui ferait d’elle une parfaite espionne si ses projets n’étaient pas tout autres… Possédant un calme à tout épreuve, il est aujourd’hui bien plus que rare de voir la douce dame entrer dans une colère fulgurante et dévastatrice, néanmoins, croyez bien que si la belle se sent menacée, elle n’hésiterait sans doute pas à laisser quelques mauvaises paroles perfides s’échapper de ses lèvres roses et candides. Elle possède son propre répondant, et croyez bien qu'elle est rancunière. Élevée dans les valeurs extrémistes, il semblerait pourtant que la jeune fille se désintéresse totalement des valeurs de sa famille ou réformatrices, une neutralité qui ne lui vaut pas toujours les meilleurs compliments, mais dont pourtant elle ne se vante pas, veillant à peser le pour et le contre de chacune des idées évoquées et proposées. Rêveuse et quelque peu mélancolique, le fait qu’elle se perde souvent dans ses songes la rend plus fragile que jamais et semble provoquer cette demande de toujours être protégée et aimée, mais rappelez vous que la première impression n'est pas toujours la bonne. Tendre et douce à la fois, la jeune demoiselle possède pour elle cette caractéristique d’être un peu trop tactile et quémandeuse de bons gestes s’attardant sur sa peau et uniquement sur sa robe blanche et douce. Néanmoins, il faut savoir qu’elle ne semble pas craindre les gestes violents, capable d’endurer la douleur physique quelques heures seulement, don qui touche peu de personnes… Brutal avec elle, sachez qu’elle saura se montrer aussi douce que l’on se montre violent ; peu soumise à celui qui se déclare son maitre, mais ô combien prête à faire payer au moment venu. Quelque peu irresponsable et conditionnée pour se mettre un peu trop souvent en danger, on peut considérer la jeune fille comme inconsciente ou téméraire, au choix, elle pourrait tout aussi bien être capable d'affronter une tempête de neige sans manteau, gants ou écharpe tout comme se jeter dans la gueule du loup… Inconsciente et stupide vous dis-je.

Très souvent plongée dans ses lectures, l’on ne peut que reconnaître à Heÿrees son dévouement pour les études et ainsi donc, sa culture et son intelligence qu’elle conserve pour elle. Il est bon d’être cultivée pour une jeune femme de bonne famille, cependant, il vaut mieux toujours être discrète sur ce point… Douée pour le dessin, il s’avère qu’elle aime peindre des lieux qui ne sont pas connus de tous, sortis tout droit de son imagination ou redessiné par l’intermédiaire d’une illustration déjà observée, et qu’elle se plait à rendre vivante grâce à la formule adéquate, après tout, puisque les photos et tableaux peuvent se mouvoir, pourquoi pas ses propres peintures et portraits ? Amoureuse de la musique et de l’art, elle est capable de se perdre dans l’écoute d’une sonate ou dans la contemplation d’une peinture. Les choses les plus simples sont pour elle suffisantes… Capable de s’émerveiller devant les dons de la nature, l’on ne saurait croire en une quelconque perfidie de sa part ou encore même découvrir le don de la manipulation. Ou si peu. Certes calculatrice, ce n’est en règle générale, presque jamais pour de mauvaises fins. Vive et délicate, c’est une demoiselle dont le rire est des plus francs et des plus dévastateurs. Capable de faire passer toute son âme et bien des sentiments en un seul regard, elle n’en demeure pas moins une jeune femme fraiche et admirablement modeste.[/font]

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Ce fut dans les contrées glaciales de la Bielorussie que la petite Meÿdushà vit le jour, le vingt-et-un janvier de cette année pour être exacte, au beau milieu de la chambre d’Irinia Aleksandrovna épouse Arkadyevna. Ce n’était pas la première fois que la nouvelle mère vivait cette situation, mais la deuxième et sans aucun doute, la dernière. Donner vie n’est pas une mince affaire, et elle ne craignait qu’une chose en vérité : perdre son enfant en couches et y laisser la vie, ne bénéficiant pas de l’aide que lui aurait procuré le plus proche hôpital. Hélas, tempête de neige oblige, il était inutile de tenter d’aller au dehors, quand bien même elle pouvait être en danger de mort, ne comptant que sur son ancienne expérience et ses domestiques qui allaient et venaient, pressées, paniers de linges propres en main, bassine d’eau pour éponger le front de leur douce maîtresse et reine de titre seulement. Ce fut enfin, au bout de treize longues heures de travail que la petite héritière décida de pointer le bout de son nez, conservant son regard clos face au monde qui l’accueillait. Et son premier cri, son premier souffle, aurait put passer pour un rire. Douce moquerie face à ce que le destin lui réservait, face à ce qu’elle ferait subir d’elle-même en retour. Ainsi, en ce jour d’hiver, il neigeait comme ne l’avait pas été durant toute la saison hivernal, venant ensevelir les alentours d’une robe blanche cotonneuse et glaciale, célébrât-on la naissance de la nouvelle petite héritière qui possédait tout sans pouvoir en faire valoir les droits, comme le voulait la tradition, quant son aîné lui, posséderait titre, terres et bien plus encore. Elle, elle n’aurait droit qu’à un mariage avec un bon parti, avec pour tâche et devoirs de donner des héritiers à son époux et de le soutenir dans tous les choix qu’il prendrait. Mais l’aube d'Heÿrees ne fait que naître, et ce n’est certainement qu’au printemps de sa vie que ces décisions encore légères viendraient prendre part à la discussion… Et dès lors, la vie pour la douce lumière d’hiver ne fut à la fois ni rose, ni noire, plutôt sangoire, partagée entre une éducation dure et conservatrice que son père lui infligeait, et une autre axée sur l’art et la manière d’être une parfaite jeune fille, que sa mère lui inculquait. Le tout destiné à faire de la jeune fille Arkadyev une créature au visage des plus doux, mais à l’âme aussi dure que la glace.

Et d’ainsi ; comme Dame Nature, ou plutôt, comme la déesse Frigg le décida, Meÿdushà Heÿrees Ivanova fut la dernière enfant à naître des entrailles d’Irina. Ainsi reposa t’on l’honneur de la famille du Roi et de sa femme sur leurs deux seuls enfants, veillant à ce qu’ils aient la meilleure éducation possible. L’on voulut arranger un mariage à venir, ou tout du moins, trouver quelques potentiels fiancés à la cadette, en vue d’une union arrangeant les deux familles, notamment dans la conception d’héritiers… Mais les plans des adultes sont loin d’être ceux des enfants, et tandis que l’on complotait savamment dans le petit salon ou par l’intermédiaire de lettres, Heÿrees, elle, ne pensait qu’à ses livres, ses dessins et son petit chien derrière lequel son frère et elle-même couraient, dans un jeu tel que savent si bien l’imaginer les enfants. Notre petite héroïne avait pour nourrice, une Anglaise, qui avait sans doute cru bon venir s’exiler dans la profonde Russie, ce que l’héritière ne comprit jamais réellement. Comment une aussi belle femme comme pouvait l’être Mary-Ann Sullivan pouvait vouloir échapper à sa propre contrée en échange de la sienne, pays dur où il ne faisait pas toujours bon vivre ? Ce ne fut que plus tard, bien plus tard, lorsque la curiosité indécente la poussa à se pencher sur la pensine privée de sa gardienne qu’elle comprit, les souvenirs se révélant être des bribes de crimes atroces que la belle femme avait commit par le passé. Mary-Ann le sut instantanément, lorsqu’elle retrouva sa pensine renversée, et surtout, veillant sur l’attitude de sa protégée qui ne voulait plus tant lui ressembler désormais, et que la vision des détails de chaque scène avait rendue malade durant une longue semaine. Néanmoins, pour en revenir à l’enfance de notre demoiselle, il fallut bien avouer que dès ses premières années, Meÿ' prouva sa valeur aux yeux de tous, se montrant une petite fille exemplaire, aux doigts fins et habiles, capable de jouer une petite sonate sans trop se tromper, ou de telle façon que cela ne se remarquait pas aux oreilles, même les meilleures, à l’exception du maitre de piano. A un âge avancé, on lui fit prendre conscience des lettres, des mathématiques, des sciences et de l’art. Tout enfant de cinq ans aurait sans aucun doute soupiré, mais l’espoir de la famille Arkadyev, curieuse comme un furet, fut enchantée de découvrir un autre monde que celui de la lecture imagée et des coloriages, alors que son frère lui, semblait étudier des choses bien plus intéressantes… En parallèle, et sans aucun doute en secret, elle supplia sa nourrice de lui inculquer sa langue natale afin de satisfaire ses besoins curieux et quémandeurs… Jamais Meÿdushà ne serait la jeune fille aux même mœurs que ses parents, bien trop avide de connaissance, bien trop désireuse de découvrir le monde de ses propres yeux et non pas par l’intermédiaires des livres, des cartes et des « on-dit ». Sujet tabou dans la famille un peu trop extrémiste et qui finit par valoir une violente gifle à la jeune fille, ainsi que le renvoi de la nourrice elle-même. Ce fut la première gifle d’une longue série, bien que les autres ne furent jamais assimilées à une correction… Heÿrees se souviendrait toute sa vie de cette brûlure sur sa joue gauche et du bien qu’elle en avait éprouvé. Ce besoin de ressentir cette même sensation, sans qu’elle n’ose en redemander encore.

Ce fut à l’âge de sept ans exactement que l’espoir de la famille les rassura tous quant à la magie qui dormait en elle. Son aîné avait su montrer son potentiel dès l’âge de cinq ans, tandis qu’elle ne montrait rien, L’on vient à s’inquiéter d’une condition de cracmol, qui serait une honte portée sur la famille… Mais il fallut un excès de colère de l’enfant envers l’un de ses parents pour prouver le contraire. Sa colère la poussa à hurler de rage et à bouillir au point d’en faire léviter le bocal de son petit poisson rouge assez haut pour qu’il surprenne les parents à la fois fiers et inquiets. Ce fut à cet instant là, sous une exclamation de la petite enfant pour la démonstration de son pouvoir qu’elle relâcha l’emprise implicite qu’elle possédait, jusqu’à ce que le bocal se brise en plusieurs éclats au sol, éparpillant l’eau et blessant de très peu le petit poisson que la fillette aimait tant. L’on fut fier de la jeune fille, et malgré les suppliques pour que l’on trouve un bocal d’eau au plus vite, Pierrick le petit poisson rouge ne survécut pas au drame.

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Ce fut à l’âge de onze ans qu'Heÿrees reçut sa lettre pour le célèbre institut de Durmstrang, là où, tout comme son frère qu’elle enviait depuis de longues années, elle ferait ses études, apprendrait à être une parfaite Dame, Cependant, cela ne l’empêcha pas de monter à bord du vaisseau tout à fait angoissée et une certaine peur au ventre. De ce que lui avait raconté son aîné, on n’était bien loin d’être tendre dans cette école et mieux valait avoir du répondant. Elle se fit pourtant silencieuse durant tout le voyage, n’écoutant que les jacassements de ses futurs camarades. Ici et là, on se vantait de posséder un duché, un comté… Un royaume tout entier. Le tsarévitch. Le cœur de la petite demoiselle fit un bond dans sa poitrine encore inexistante tandis qu’elle exécutait une révérence encore peu gracieuse pour son âge. Cet ami d’enfance qu’était le futur souverain de l’école était à bord du vaisseau, et la petite Meÿdushà du se retenir de ne pas lui sauter au cou, ne pouvant qu’attendre qu’ils soient seuls, pour le bien des convenances et de leur réputation commune. Ils étaient des amis, trop proches pour qu’elle ne soit qu’une parmi tant d’autres, et il était le seul en qui elle avait parfaitement confiance. Au cours des années, il verrait son amitié grandir et se transformer en un attachement profond et sincère puis en soutien. Mais pour l’heure, ils avançaient tout droit vers cette école qui leur apprendrait les rudiments de la magie noire, des convenances et bien d’autres choses… Contrairement à Poudlard, les répartitions à Durmstrang se font via l’intermédiaire d’un miroir, un miroir qui lit en vous comme dans un livre ouvert, et qui reflète votre future appartenance. Ainsi, au niveau de ses vertèbres lombaires, naquit une douleur salvatrice, imposant un tatouage qui jamais ne la quitterait, la marque de sa propre caste mêlé à celui de sa maison. Ainsi en fut-il, la douce Biélorusse était désormais élève à l’école de Sorcellerie.

Les premières années de la jeune fille s’avérèrent particulièrement inintéressantes à raconter. Qu’y a t’il d’intéressant à raconter sur le temps qu’elle passa à la bibliothèque, à lire et relire des ouvrages qui ne lui serviraient que durant les années suivantes, ou du temps qu’elle passa au dehors à dessiner, encore et toujours des paysages qu’elle ne pouvait qu’imaginer, contant les autres contrées qu’elle ne connaissait pas et qu’elle ne connaîtrait peut-être jamais ? De ces cinq années, il n’y a rien à dire, si ce n’est son évolution physique qui ne pouvait que faire tourner la tête de ses camarades et attiser une légère jalousie chez ces demoiselles. Rien d’intéressant, tout du moins, pas avant la sixième année, qui ne fut que le commencement d’une étrange vie pour la petite greco-russe.

Il y a certaines choses qu’il faut savoir et qui ont déjà été cités… Heÿrees n’est pas comme toutes les jeunes filles… En tout premier lieu, elle était la plus proche amie du tsarévitch, celle qui l’écoutait, le conseillait au mieux, et en qui elle accordait toute confiance lorsque la chose était réciproque. Cependant, ils ne pouvaient se permettre proximité qu’en étant seuls, pour les convenances. En public, elle se devait de faire la révérence et de le vouvoyer. Demeurer à sa place en d’autres termes. Elle n’était nullement l’égal du futur empereur de toutes les Russies. Cependant, lors de leurs moments seuls, les choses étaient tout à fait différentes… A eux deux, ils refaisaient le monde, glissaient des confidences dans le creux de l’oreille de l’autre, s’évadaient dans des rêveries qu’ils ne pourraient jamais réaliser… Et surtout, il interdisait à sa douce amie de songer à quitter le pays, sous peine de perdre le peu qu’elle possédait. Qu’elle parte et lorsqu’elle reviendrait, elle ne serait plus rien. Frigg en soit louée, elle avait un frère aîné qui pourrait sauver leur royaume déchu. Heureusement qu’elle n’était pas fille unique… cela aurait pu poser beaucoup de problèmes… La deuxième chose à savoir était que la jeune Dame supportait la douleur bien mieux que d’autres l’auraient fait… Il n’était pas rare qu’elle se coupe légèrement lors des cours de potions, mais jamais on ne vit la jeune fille grimacer de douleur, loin de là… Il n’était pas rare qu’elle hoquète de plaisir…Un fait que certains jeunes hommes finirent par remarquer…

Il fallut pourtant qu’un élève d’un an son aîné s’en rende compte, lui assénant au détour d’un couloir une gifle pour se rendre compte de la chose, pour vérifier la supposition qu’il s’était faîte en l’observant. Belle comme le jour, mais ténébreuse comme la nuit. Elle ne pouvait être dotée que d’un don dont beaucoup ne désiraient pas… Savoir souffrir et aimer cela était considéré comme dangereux et n’était pas toujours bien vu dans la société, quelle qu’elle soit. Les seules femmes qui possédaient cette capacité à trouver plaisir dans la douleur ne pouvaient être considérées que comme putains. Mais elle… elle était une princesse, certes de titre seulement, mais elle n’était pas n’importe qui, elle ne pouvait pas posséder cette funeste particularité qui faisait de ce genre de femme, une créature courtisée et qui valait bien plus que de l’or. Pourtant, sa théorie s’avéra vraie, lorsqu’il vit au fond du regard de la jeune fille ce besoin d’éprouver encore une fois cette brûlure marquant sa joue, alors qu’elle se voulait à la fois offusquée par ce geste… Ainsi débutèrent les ennuis pour la belle créature. Sa réputation se propagea discrètement chez les jeunes hommes, jusqu’à ce qu’on eut une idée… L’anniversaire du Tsarévitch arrivait à grands pas, et l’on crut bon de pouvoir disposer de celle dont on ignorait qu’elle était l’amie la plus proche. Ainsi, ce fut une nuit, vêtue d’une robe pourpre qui laissait ses épaules nues, et sa longue chevelure de fils dors et marrons glacés lâchés, que l’on fit cadeau d’elle au futur souverain, vantant les qualités de sa nature… Car qui ne connaissait pas la fougue du Veliki ? Offerte comme une vulgaire esclave malgré son rang… Mais l’un des principes de sa maison était de toujours faire honneur et plaisir à son souverain… Avait-elle eut finalement le choix dans toute cette affaire ?
Ce fut ainsi que pour la première fois, un homme la vit nue, à l’abri des regards indiscrets. Cet ami qui ne profiterait pas de celle qu’il avait toujours connue, mais qui ne pouvait s’empêcher de vouloir vérifier les dires de ses camarades… « Est-ce vrai Heÿrees ? », « Ils ne mentent pas. » Non, ils ne mentaient pas. Elle supportait mieux que quiconque les gifles, les coupures, les coups de fouets qu’il lui infligerait. Elle supporterait cette torture qui ne lui serait nullement néfaste à moins d’aller beaucoup trop loin … Car même une fille telle qu’elle possède ses limites… La brûler au fer chaud lui arracherait un hurlement qui ne serait nullement celui du désir, mais de la plus vraie des douleurs… Mais pour cette nuit, pour cet anniversaire, à condition qu’il ne lui vole pas cette virginité qu’il lui savait si précieuse, il pourrait vérifier les dires. C’était l’unique condition. Elle fut attachée, les bras tendues vers le haut tandis que son ami, faux amant et futur tsar lui ôtait le reste de cette robe aux couleurs impériales, glissant ses doigts le long de ses cambrures, arrachant à chaque passage un long frisson à la Dame. Ses doigts dévièrent, tirant sur chaque bijou qu’elle possédait, arrachant un gémissement non retenu à celle qui ne serait nullement Putain du Tsar. Il s’amusa à retracer chaque ligne de ses tatouages, ne retenant jamais une remarque… Et enfin le délicieux supplice commença, à la première claque qu’il asséna sur son fessier, marquant le début des hostilités délicieuses.

Elle aimait le fouet autant qu’elle le craignait. C’était une constatation que l’on pouvait faire. L’expérience vint à se répéter, deux fois, pas plus, durant la sixième et septième année. C’était une expérience étrange et interdite aux autres… Et comme à chaque fois, son ami et bien plus désormais, respectait cette volonté de ne pas la faire sienne quand bien même il voyait cette étincelle de désir naître au fond des prunelles pourpres de sa camarade, préférant passer son besoin sur une autre… Mais il n’y avait pas que la douleur qui vint marquer leur expérience dangereuse et frustrante… Il y eut aussi cette douceur, dont toute femme a besoin malgré tout, même elle. Ainsi se découvrirent ils, sans que jamais rien d’autre que le désir ne naisse en la jeune fille… L’amour n’était pas sentiment qu’elle désirait connaître, et encore moins envers cet homme-là. Cela impliquerait beaucoup trop : aller bien trop loin, et déception. Jusqu’à ce jour pourtant, où, l’un contre l’autre, ils parlaient, mais jamais de ce qu’ils faisaient lorsque l’un et l’autre avait besoin de découvrir l’autre… Appuyée contre une vitre, le regard perdu sur le parc au dessous d’elle. Ils parlaient de tout et de rien, des cours et des bals à venir… « J’ai trouvé la future tsarine. » Son attention fut captée, en une seconde. La future tsarine ? Un léger sourire naquit sur ses lèvres tandis qu’elle faisait face à son confident. « Vraiment ? Et qui est donc l’heureuse élue ? », « J’ai demandé la main de Valentina Volkova hier à son père. J’ai reçu la réponse ce matin. » et ce même sourire, éternellement figé.« Tu m’as toujours paru comme celle qui saurait être la parfaite tsarine. Je n’ai toujours put avoir confiance qu’en toi… Mais tu ne seras jamais mienne n'est-ce pas ? ». Un acquiescement. Il avait raison. Jamais elle ne pourrait être sienne, bien trop indépendante, bien trop … différente au final. Elle quitta un instant la fenêtre, jusqu'à laisser ses jambes la porter jusqu'au futur patriarche de la sainte russie. Si proches, et pourtant si éloignés… un léger baiser glissa de ses propres lèvres pour se poser sur les siennes. Elle était libre. L'espace d'un instant, elle avait eut peur… Peur qu'elle ne soit contrainte de devenir la future tsarine. C'était un poids en moins, elle devait se libérer d'un autre désormais.

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Très chère Ysölde,

Avant toute chose, je tiens à m’excuser de ne pas t’avoir donné des nouvelles plus tôt, j’avoue que les examens de fin d’années ont suffisamment sut m’occuper pour que je ne pense à rien d’autre que cela. Cette tâche achevée, je suis de nouveau disponible pour reprendre notre correspondance là où nous l’avions achevée. J’espère que de ton côté, tes examens se sont aussi bien passés et que les problèmes dont tu me parlais dans ta précédente lettre se sont arrangés.

Mon impatience me met à dure épreuve, et je vais t’épargner toutes les nouvelles sans importances et le « bla bla » inutile que je pourrai écrire dans cette missive pour te faire part d’une importante nouvelle. Te remémores tu lorsque je te parlais de l’absence d’université magique en Russie ? Les Dames demeurent des Dames et ne doivent s’occuper de rien d’autres que de veiller à la bonne entente d’un mariage à venir, quand les Maitres approfondissent ce pour quoi ils sont destinés ? Ma Caste m’interdisait alors d’être autre chose qu’une Dame, et mon avenir devait se focaliser dès ma sortie de Durmstrang à répondre aux attentes de potentiels fiancés… Ce qui n’est plus le cas désormais. Au diable les explications ! Poudlard m’accueille pour une année universitaire ! Je n’y croyais pas, vraiment, mais j’ai la formelle autorisation d’achever les études que je souhaite en Écosse !

Je quitte la Biélorussie d’ici quelques jours pour trouver un logement en Ecosse pour le reste des vacances d’étés. J’ai hâte de te rencontrer par un tout autre intermédiaire que les lettres et la poudre de cheminée.

A la prochaine rentrée.
Bien à toi.

M. H. A.

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Super choix d'avatar

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TIFFF BIENVENUUUEEE ! HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 819337

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Bienvenue, et réserve moi un giga lien love

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ABBEYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 469549

Bienvenue et bon courage (L)

OHMYGOSH ! HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 81441

Merci à tous pour cet accueil ! HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 819337

LEXXIE : C'est plus qu'in GIGA lien qu'on va avoir *-* … Ce sera un ENORMISSIMA-GIGANTASTICA-FANTASTICO Lien HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 588627

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Je tente d'achever ma fiche au plus vite, I swear *o*

first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991

OH VOUI, hâte de te lire HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 221247

first Log-in : 19/09/2010 parchemins : 3970

Woah ton nom est trop magnifique.
bienvenue sur le forum

Bienvenue !

Lexxie : héhé… tu vas voir, je vais te pondre une histoire immanquablement féerique et tout le tintoin et même que Reed … Bah il pourra pas résister *ZBAPH*

Merci à vous deux *-* …

first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991

On verra si Reed parviendra à résister Smile

HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 640190

M. Heÿrees Arkadyevna a écrit:: Lexxie : héhé… tu vas voir, je vais te pondre une histoire immanquablement féerique et tout le tintoin et même que Reed … Bah il pourra pas résister *ZBAPH*

ICI

HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 194573

first Log-in : 17/07/2010 parchemins : 2991

Calme-toi ma jolie Lana HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 87881

HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 33844

Mais je suis très calme mon beau HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 87881

OMG !

J'adore ce passage (parmi tant d'autres du film pour pas dire tous … )
laisse moi trouver la réponse adéquate… … … LÀ, environ vers 0:52 =D

Breeef… j'avance hein… tout doucement mais surement XD

Le prénom, le pays d'origine (vive l'europe de l'est et d'ex union soviétique) et ce vava HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 986478

HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 986478

Bref je ne peu que dire WHOUA et bienvenue!

Merci véritablement *O*
(han je suis en kiffe devant ton avatar, j'ignore vraiment qui c'est mais l'avatar la rend tout bonnement sublime *-* )

first Log-in : 10/10/2010 parchemins : 1994

bienvenuuu & bonne chance pour ta fiche ! HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 221247

ow ton avatar est sublime HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 469549

De rien
et je précise que je veu un lien hein :P
l'avatar c'est Ashley Benson de PLL

Bienvenue sur le forum Heyress et bon choix d'avatar!

Bienvenue ma belle :) Une créature magique d'une si belle beauté huuum

Merci à vous *O* …
Amadeus : Pas de huuuum qui tienne, vil pervers HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 79956

Anyway !
OYEZ OYEZ POPULACE DE SALVIO H.
Je recherche activement un(e) correspondant(e) qui aurait sut persuader notre ravissante biélorusse à quitter sa froide contrée pour venir en Écosse ! De quelle manière, nous pouvons en décider, je suis même ouverte au mariage blanc xD

Ceci pourrait me permettre d'achever la fiche de miss Arkadyevna HEŸREES ♛ « Oh Merlin ! Are you a real princess ? » ❛Unfortunately… yes.❜ 819337