« Oh, non, encore un Weasley... »
Weasley, définition : famille de sang-pur, à forte capacité de reproduction, avec un pourcentage étonnement élevé de cheveux roux et tâches de rousseurs. Réputation variant de méprisée à bien aimée, sang soit-disant souillé par la cordialité qu'ils portent à l'égard des moldus. Richesses : l'amour et la famille.
Bien entendu, ce standard de ma famille ne s'applique pas – ou du moins, plus vraiment - à tout ses membres. Disons que lorsque l'on croise un roux avec des tâches de rousseurs et une robe rapiécée et/ou de seconde – voire troisième – main, bien entendu, on y place le nom Weasley. Mais voilà que notre famille a su faire dans l'originalité ces deniers temps. Par exemple, je peux me vanter être avorton des Weasley avec mes cheveux blonds. Bien entendu, Nelson aussi a évité le roux spécifique de la famille, mais mon frère aîné n'a jamais réellement eu le même humour que moi. D'ailleurs, à mesure du temps qui passe, je me dis que Nelson a surtout que le nom de famille qui le rejoint aux Weasley. Mais ceci est une autre histoire.
Je me nomme Atlance Peeta Weasley, issu d'une famille considérée comme grande comme le veut la tradition. Vous savez, souvent, lorsque l'on appartient à une grande famille, on veut à tout prix posséder une caractéristique, un petit quelque chose en plus, qui fait de vous quelqu'un de différent et d'important, voire de primordial, au sein de votre famille. Un fait qui vous apporte un peu de gloire. Pour ma part, je ne suis ni l'aîné, ni le benjamin de la famille, ce qui m'enlève d'emblée un privilège de base. Je ne suis pas non plus le seul garçon, ce qui aurait pu aider. Il est ainsi nécessaire de creuser davantage en profondeur. C'est ainsi que l'on découvre que des Weasley, je ne suis ni le plus sportif, ni le plus adroit. Je suis loin d'être le plus intelligent – bien que je ne suis pas un demeuré pour autant – ni le plus responsable. Mais voyez-vous, souvent, cette fameuse caractéristique particulière se voit au premier regard, et c'est ainsi qu'au fil du temps, j'ai découvert que ce qui faisait de moi l'énergumène unique de la famille Weasley était probablement mon dynamisme inépuisable. Je suis le roi de l'hyperactivité, du rire, des mauvaises blagues et jeux de mots douteux. Le refrain du « Atlance, tiens-toi tranquille », je le connais par cœur depuis fort longtemps. Je ne m'arrête jamais, étant quelqu'un indéniablement plein de vie. Je suis incapable de rester à rien faire, ce qui est assez désespérant pour ceux qui vivent avec moi. Il faut continuellement que j'ai quelque chose pour m'occuper, que ce soit un projet de plaisanterie en tête, un livre sur la mythologie, ou une course dans notre jardin. Chaleureux comme sociable, je n'ai généralement aucun soucis d'adaptation et n'ai jamais connu une quelconque timidité à l'encontre de quelqu'un, que ce soit un Ministre ou une simple personne de mon âge. Je suis de ces personnes qui estiment que chacun gagne à être connu, et le fait que j'ai continuellement le sourire aux lèvres et inspire la bonne humeur m'attire souvent de nouveaux amis, comme les fêtes que j'organise dès qu'une occasion se présente, que ce soit l'arrivée des examens comme leur fin, l'anniversaire d'un ami, une victoire à un match de Quidditch, le départ d'une vieille vipère de professeur... Néanmoins, bien que je possède beaucoup d'amis, ne croyez pas que je les néglige et joue à un quelconque concours de popularité. Chacun de mes amis occupe une place importante dans ma vie et je leur consacre tout le temps qu'il leur est nécessaire, je consens à écouter tous leurs problèmes et tenter de les régler du mieux que je peux. En somme, je ne m'autoriserais jamais à en laisser tomber un, peu importe les circonstances.
J'ai également hérité de la large générosité des Weasley, qui répond à l'adage paradoxal clamant que les pauvres donnent davantage que les riches. Je n'ai peut-être pas énormément à donner selon beaucoup, mais je n'hésite pas à l'offrir. D'autre part, je suis quelqu'un d'assez fidèle, honnête, loyal et possède un sens aiguisé de la justice. Je protègerai coûte que coûte mes amis et les personnes dont je suis proche, comme les causes que j'estime juste. D'ailleurs, souvent, cela m'attire bien des problèmes car j'ai bien souvent le sang chaud quant à ces sujets-ci, et deviens très impulsif. Je ne considère plus le danger mais que la cause et l'importance qu'elle possède. Cela fait sans doute de moi quelqu'un de brave ou d'irréfléchi. Tout ce que je sais, c'est que je suis quelqu'un de profondément déterminé à mener à bien tout ses projets et ne laisse jamais tomber quelqu'un ou une action que j'ai entreprise.
C'est d'ailleurs par cette particularité de ma personnalité qu'Elias, mon meilleur ami, Ishbel et moi, avions fondé l'ASDENEMO, ou, plus précisément, l'association pour la défense des droits et intérêts des nés-moldus. L'ASDENEMO a été créée l'an dernier, suite à l'accusation de nés-moldus concernant le décès d'un sang-pur. Outrés devant cette injustice, comme toutes celles suivant Grindelmonk et ses décrets du Ministère, l'association se devait de naître. J'y plaçais tout mon cœur comme toute mon âme. La protection des droits des nés-moldus devenait quelque chose de primordial à ma vie, si bien que rapidement, ce fut ce combat qui contrôla mon existence, et seulement lui. Mes journées leur étaient consacrées, tout comme mes humeurs, mes études en pâtissaient. Il n'y avait rien de plus important selon moi que de lutter contre ce régime, contre cette injustice, en plus de ma famille est mes amis, bien entendu, malgré le fait que je perdais notamment la proximité que j'avais entretenu avec Emrys suite à la fondation de l'association, celui-ci préférant ne pas se mêler à cette imposante bataille. Cependant, l'ASDENEMO a été décimée depuis l'explosion du château. A l'heure actuelle, nous recherchons les membres en vue de découvrir les responsables de l'accident, et bien que l'ASDENEMO n'est plus, je continue tout aussi ardemment à défendre les nés-moldus.
D'un point de vue plus léger, j'ai une seconde passion dans la vie : l'art des centaures, ou, plus communément, l'astronomie. C'est la raison de mon cursus en sciences occultes. Je ne suis pas un adepte de la divination, mais tout ce qui touchent aux étoiles m'enthousiasme. C'est d'ailleurs la seule chose qui peut me calmer, leur unique vision apaise le garçon souriant, fêtard et dynamique que je suis quotidiennement. Si bien que lorsque je n'étais encore qu'un très jeune enfant, ma sœur aînée aidant ma mère à l'important ouvrage dans la maison rythmée par le ménage comme la famille naissante et déjà nombreuse, finissait par sortir sous les étoiles de la soirée encore jeune et me ramenait endormi une demi-heure à peine plus tard dans notre modeste petite maison.
La famille est quelque chose d'essentiel pour moi. Sans doute cette valeur circule dans la famille Weasley, d'ailleurs. Mais ne croyez-pas que je réduis ma famille à ceux de même sang que ma personne. Bien au contraire, je l'élargis aux amis auxquels je tiens énormément.
Pour se concentrer uniquement sur les Weasley, j'ai d'aussi loin que je m'en rappelle, toujours été proche de mes sœurs. Lena a toujours été l'aînée qui veillait continuellement sur nous, bien que nous lui faisions parfois voir de toutes les couleurs. Quant à Bridget, elle a toujours constituée la petite merveille que je m'efforçais à écouter, rassurer et protéger, qu'elle ait cinq ou quinze ans. Et Mazarine sera toujours ma Mazzy.
Quant à mon frère, c'est une histoire bien plus complexe. Il est mon frère, et de ce simple fait, je l'aimerai toujours. Je veux que le bien pour lui, et c'est sans doute pour cette raison que j'essaie de le rallier à ma cause, soit, celle de la protection des nés-moldus. Cependant, Nelson est un cas particulier, qui montre assurément son opinion et sa position. Mon frère est du côté des sang-purs, nous n'avions pas les mêmes valeurs sur les questions d'égalités et de droits, ce qui cause d'intenses tensions entre nous. Je suis déterminé à lui faire comprendre mon point de vue, voire de lui faire adopter celui-ci, et de son côté, mon aîné tente de me faire revoir la question et changer d'avis. En d'autres mots, nous semblons tous les deux aussi têtus qu'en désaccord sur ce qu'il se trame.
Comme nous aurions pu l'augurer, cela a finit par mal tourner et rencontrer un point qui semble être mort. L'été où mon meilleur ami Elias nous rendait visite, comme beaucoup d'étés, la situation a tourné au vinaigre si bien que Nelson et moi nous sommes battus. Du point de vue de Nelson, je le trahissais. De mon point de vue, je défendais mon meilleur ami, comme mes valeurs. Depuis cela, Nelson m'abhorre, bien que je continue d'aimer mon frère, que je lui porterai secours coûte que coûte et que je ne peux lui en vouloir pour ma part.
Onze ans, les affaires scolaires des aînés et uniforme rapiécés en boule dans la grosse valise usagée, les cheveux indociles éternellement en bataille et une excitation frôlant l'infarctus. Pendant tout le trajet jusqu'à la voie 9 ¾, je n'ai cessé de m'agiter et de parler à toute vitesse, ne laissant naître un quelconque moment de silence. Au final, j'étais quasiment persuadé d'avoir imposé une migraine phénoménale à ma mère mais celle-ci semblait hésiter à rejeter sa frustration sur moi. De toute façon, dans une heure à peine, je partirais pour l'école de sorcellerie Poudlard. Et ensuite, le seul lien qu'elle pourra avoir avec moi jusqu'aux vacances de Noël s'effectuera par de simples missives. Conclusion, mon enthousiasme ne rencontrait aucune limite, mis à part peut-être celui de mes sœurs et de mon frère. Mais comme d'habitude, ils n'avaient pas réellement de pouvoir sur moi. L'avantage de la force ou de la taille n'était plus désormais et aucune parole n'aurait pu heurter mon bonheur.
« Atlance, viens ici. » répétait ma mère une énième fois, alors qu'on se retrouvait sur le quai où la locomotive écarlate recevait les élèves. Pour une raison qui lui était méconnue, j'étais déjà partie vers d'autres élèves et ce ne fut que lorsqu'elle me tira par la manche vers le reste de la famille que je daignais lui porter un peu d'attention.
« Atlance, écoute m... » « Maman, j'ai vu un Préfet ! Et... »« C'est bien mon chéri. Maintenant, promets-moi d'agir comme un Préfet. Ne t'attire pas de problèmes, sois poli et fais bien tes devoirs. N'oublie pas de répondre à nos lettres. Et essaie de te tenir un peu tranquille... »Je captais le regard de ma mère, un large sourire étirant mes lèvres. Elle avait l'impression d'écrire une lettre au Père Noël avec toutes ses demandes et savait pertinemment que son fils ne changerait pas à Poudlard. Qu'il serait toujours un petit être turbulent mais aucunement méchant. Elle espérait simplement la patience et l'indulgence des professeurs à son égard. Dans tous les cas, elle n'avait aucun doute quant à l'intégration de son fils. Probablement aurait-il déjà plusieurs amis rien que par l'intermédiaire du voyage dans le Poudlard Express... Elle sourit, ne pouvant résister plus longtemps au sourire de son fils et l'embrassa sur le front.
« Bien, maintenant, va vite te trouver une place. Nelson ? »Ma mère embrassa ses progénitures qui partaient pour une nouvelle année pour Poudlard et prit par la main la benjamine des Weasley, Bridget, dont les boucles rousses rebondissaient gracieusement sur les épaules. Je disais au revoir à la va vite à la famille que je laissais derrière moi et traînais ma valise vers la locomotive aussi vite que possible, bien que cela me rendait assez gauche vu le poids de celle-ci. Au final, Nelson devant moi, nous cherchions une place dans le train déjà bien quasiment remplit.
« Allez, Nelson, dépêche toi ! » m'impatientais-je, les bras en charpies.
« Bonjour. » Je levais les yeux, croisant mon aîné tenter de charmer une demoiselle. Je grimaçais puis tirais la langue, l'air dégoûté face à ce genre de pratiques, et pressais de nouveau mon frère, ayant oublié visiblement toute courtoisie.
« Nelson ! J'aimerai bien m'asseoir cette année, vois-tu ! »Je sursaute, mon frère faisant rapidement volte-face, traînant sa valise derrière lui. J'évite de peu de me faire écrabouiller les pieds mais l'adolescente en face de moi n'a pas eu ce plaisir, comme le fait que dans la bousculade de mon frère, celle-ci s'est cognée la tête et se retrouve au sol, la main sur un front légèrement ensanglanté. Je tourne la tête vers mon frère, perplexe, et m'agenouille sur le sol, l'air tout aussi choqué, tirant un mouchoir de ma poche pour éponger doucement le sang sur le front de la victime. Je lui souris, l'air doux et amical, tandis qu'elle prend le mouchoir et l'appuie sur son front, l'air dépité. Un garçonnet de mon âge nous rejoint vite, que je reconnais puisque nous avions passé un bon moment à s'amuser et rire dans une boutique d'accessoires de Quidditch sur le Chemin de Traverse il y a peu de temps, et que le courant avait particulièrement bien passé entre nous. Alors qu'il s'accroupit à son tour dans le couloir, je réplique pour faire sourire notre interlocutrice :
« Comme quoi, l'amour fait mal, hein. »Elle rit nerveusement, et je lui tends la main pour l'aider à se relever. C'est ainsi que je rencontrais Rachel et que je devins ami avec mon futur meilleur ami Elias et elle.
« Un sang-pur meurt, et forcément, on accuse les nés-moldus ! » m'exclamais-je, tout en faisant les cent pas dans la salle où je me trouvais avec Elias et Emrys.
« C'est complètement stupide. On ne parle même plus de personnes, mais de sang ! »Elias approuve, alors qu'Emrys demeure silencieux. Il a stoppé d'essayer de me calmer ou de me faire baisser d'un ton, percevant que c'était tout bonnement impossible de me calmer dans ce genre de situation. Pire, me demander de me taire me ferait hurler encore plus fort. Dès que cela touche une injustice, je sors violemment de mes gonds. Je deviens un tout autre homme, il n'y a plus place aux sourires et à la bonne humeur. Seulement la lutte et l'envie de se battre contre ces injustice. Peut-être même un dégoût envers ce qu'il se passe. Mais surtout, une immense colère. Je cogne violemment le mur et croise les bras, énervé. Puis, je me retourne violemment :
« Il faut faire quelque chose. Je ne peux pas rester une minute de plus si je ne sais pas qu'on fait pas quelque chose de plus. »Oui, certes, Elias moi ainsi que quelques autres élèves tournaient en ridicule les pro sang-pur et tout ceux qui allaient avec l'idée d'une supériorité des sangs. Nous nous moquions de ces dires, nous les dénigrions ouvertement. Mais ça ne suffisait plus. Cette rébellion s'avérait trop petite. Je m'asseyais finalement à côté d'Emrys. Puis, l'idée d'une association militant pour la protection des droits des nés moldus germa au sein du groupe.
« T'es pas d'accord, Emrys ? »Je regarde mon ami qui ne répond pas tout de suite. Cela faisait maintenant un certain temps qu'Emrys, Elias et moi composions ce qu'on pourrait nommer un « trio de choc », après le départ de Nemeroff. Nous étions des meilleurs amis, comme des frères, les trois Mousquetaires de la place. D'une proximité sans égales, personne se serait douté qu'un jour, notre amitié puisse se volatiliser, tant nous semblions liés les uns aux autres. Et pourtant...
« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. »« Une bonne idée ? Mais bien sûr que ce l'est, Emrys ! Ce qui n'est pas une bonne idée, c'est d'accuser quelqu'un parce qu'il est nés moldus et que ça arrange ces abrutis de purifier soit disant leur école. »« Mais ça ne nous apportera rien de s'embarquer dans ce conflit. »« Au contraire ! »Frustrés, l'altercation dura. Elias et moi étions autant pour cette idée qu'Emrys refusait d'en faire partie. Ce qui ne faisait que croître la frustration au sein du trio. Finalement, l'ASDENEMO vit le jour, mais je perdais l'amitié forte que j'entretenais avec Emrys depuis si longtemps.
Bien sûr, d'un certain côté, ça m'agaçait que celui que je considérais encore comme mon meilleur ami ne participe pas ou ne soit pas du même avis que moi sur une question qui régissait autant ma vie, qui me touchait tellement. Mais d'une autre part, j'aimais bien trop Emrys pour ne pas pouvoir respecter son choix. Je voulais le comprendre, comme je devais comprendre les réactions de mon frère Nelson. Cependant, je ne cessais de vouloir voir Emrys entre nos rangs. Le jeune homme manquait, indéniablement. Il me manquait. Toutefois, dorénavant, il n'y a plus que tensions entre nous.
« Eli, t'as pas du parchemin en rab ? »« Sûrement, regarde dans mon sac. »Mon meilleur ami se dirige vers un rayon de la bibliothèque tandis que je farfouille dans son sac à la recherche des fameux centimètres de parchemin. J'extirpe finalement une sorte de calepin en même temps qu'une liasse de parchemin. Le calepin à dessins se dérobe de mes doigts sans que je m'en aperçoive et s'ouvre en son milieu. Devant moi, sur les deux pages, deux croquis représentant Amadeus Black. Mes sourcils se froncent et j'attrape le carnet que je dépose devant moi sur la table. Luttant contre ma curiosité, je finis par capituler et tourner les différentes pages du carnet où d'autres dessins d'Amadeus apparaissent. Ce n'est que lorsque j'entends les pas d'Elias revenir vers notre table d'étude que je ferme le calepin et saisis ma plume, des questions plein la tête. Mon meilleur ami se rassoit à sa place et je le regarde quelques secondes, silencieusement.
« Qu'est-ce qu'il y a ? »« Pourquoi tu dessines Black ? »Le teint d'Elias pâlit un peu tandis que son sourire s'évanouit. Je n'ai jamais été très délicat, il faut être franc, et je n'ai malheureusement pas assez de patience pour supporter tourner autour du pot. Au bout d'un certain temps, alors que je l'encourageais du regard à me répondre, mon ami se lance. Il me relève son aventure avec le jeune Black et je l'écoute attentivement, ne l'interrompant aucunement. J'ai toujours su écouter mes amis, même si leur récit durait des heures, et même si le sujet est assez particulier, je ne contourne pas mon habitude. Je lui laisse déblatérer sur les faits, me raconter tout ce qu'il consent à me dire et me contente de l'écouter jusqu'au bout. Ce n'est que lorsqu'il s'arrête et que le silence s'installe pendant plusieurs minutes qu'il m'interroge :
« Tu m'en veux ? »Je souris sincèrement, répliquant simplement :
« Non. »Je tapote amicalement l'épaule de mon meilleur ami, souriant et l'incitant à en faire de même afin de détendre l'atmosphère. Il est clair que je ne pourrais pas en vouloir à Elias pour ce genre de choses qui, techniquement, sont indépendantes de sa volonté. Cependant, il est vrai que le fait que ce soit Amadeus Black et non quelqu'un d'autre peut prêter à confusion. A ma connaissance, Black est à l'opposé de ce pourquoi Elias et moi sommes. Serait-ce comme fraterniser avec l'ennemi ? Jouer un double-jeu ? Je préfère jurer que non, le soutenir ayant toujours été une de mes priorités...
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