Cette journée était différente des autres. En ce début de septembre, l'école de sorcellerie Poudlard fêtait en son sein la Journée des Fondateurs, ceux qui, il y a des siècles avaient créés l'école dans laquelle avait grandit Thédore Wilkes. Les cours avaient été spécialement annulés, laissant les élèves se préparer et vagabonder dans l'immense bâtisse en fête. Pour l'occasion le château avait revêtu ses plus belles couleurs. Le soleil était au rendez-vous, haut dans le ciel, accompagné d'une douce brise qui faisait virevolter les drapeaux aux couleurs des quatre maisons. Appuyé contre une grande colonne en pierre, le serpentard observait d'un œil morne la cours intérieure et le banquet qui y avait été installé. Plusieurs personnes riaient en mangeant des petits fours, la plupart étant des parents d'élèves. Brigid Wilkes avait spécialement fait le déplacement pour assister à ce fameux événement. Elle passait de groupe en groupe, saluant faussement les personnes qui l'entourait avant d'apercevoir son fils, lui lançant un sourire en coin. Habillé tout de noir, Théodore ne prit pas la peine de la saluer, il soupira en se passant une main sur son visage fatigué. Il y a de cela quelques jours, le jeune homme avait reçut une missive de Lord Voldemort demandant à tous ses mangemorts de le rejoindre dans les toilettes de Mimi Geignarde lors des festivités qui se préparait à Poudlard. C'était la première mission officielle que le maitre leur confiait, ils n'avaient pas intérêt à se rater sur ce coup. Il tourna la tête vers un ami qui s'était positionner à ses côtés et qui avait également rejoint les rangs. « C'est le moment d'y aller Theo. » fit-il d'une voix rauque. Le blond hocha distraitement la tête avant de se retourner et de se stopper net. Quelques mètres plus loin, Dahlia Weiser venait de faire son entrée.

Dernière édition par Théodore A. Wilkes le Lun 15 Aoû - 23:00, édité 1 fois

Je n'étais pas aussi ravie que la plupart des élèves concernant cette journée des fondateurs. Certes je ne pouvais qu'être contente de tout ce qu'ils nous avaient sans doute préparé et de cette petite fête qui allait sans doute détendre quelque peu l'ambiance dans cette école qui avait tant changé au fils des années. Oui mais le problème lorsque tous les élèves de l'école étaient réunis était que cela finissais souvent en bagarres, on ne pouvait pas espérer que toutes les tensions seraient mis de côté le temps d'une journée, c'était juste impossible. J'avais mis beaucoup de temps à me préparer, contrairement à d'habitude, je voulais marquer cette journée et me montrer sous un nouveau jour. Pour l'occasion, j'avais mis une magnifique robe verte et blanche dans laquelle je n'étais pas forcément à l'aise certes mais je m'y ferais probablement. Je m'étais également maquillée et avait attaché mes cheveux dans une coiffure plutôt sophistiquée, les ayant bouclés puis relevés. J'étais arrivée un peu en avance pour ne pas louper le discours du professeur et avait été surpris de voir le "ministre" qui n'était autre que le Seigneur des Ténèbres faire sons apparition. J'étais mal à l'aise en sa présence, cette homme me répugnait. J'écoutais à peine le discours et lançais des regard de gauche à droite pour apercevoir quelqu'un qui m'était familier, Celian, Sofia ou peut-être même mon frère.

Tout le monde était on ne peut plus excité à l'idée de cette petite fête. Certains étaient quelque peu anxieux qu'il y est des débordements mais moi cela m'était égal, j'étais contente que Poudlard décide de bousculer un peu nos habitudes et nous offre une telle journée comme nous avions rarement assisté. Et puis, autant dire que je n'étais pas indifférente également au fait que les cours avaient été suspendus, une journée de vacances était toujours bonne à prendre. J'avais mis des heures à me préparer et avait revêtu une magnifique robe rouge qui m'allait comme un gant. Je n'avais prévu d'y aller avec personne de précis à cette fête, en fait j'aurais secrètement aimé y être aux bras de Samuel mais la situation était plus compliqué et le faux-couple que je formait avec Celimus ne semblait pas vraiment le ravir. Du coup, pas de prise de tête, j'y étais allée seule, après tout je verrais bien comment cela se passerait sur place. Compte tenu le temps que j'avais passé à me préparer j'étais arrivé alors que tous les élèves étaient déjà réunis et que le discours avait commencé. Je me glissais entre les élèves avant le prêter enfin attention à la personne qui était en train de parler. Ce n'était nul autre que Voldemort, le Seigneur des Ténèbres. Je ne pu réprimer une légère grimace avant de murmurer entre mes dents... « C'est pas vrai, encore lui ? » Décidément il était partout et le simple fait de le voir présent au banquet commençait déjà à gâcher mon enthousiasme.

Le jour tant attendu avait finit par arriver, cette nouvelle fête instaurée par le nouveau Ministre de la Magie. Autant dire que mon esprit n’était pas à la fête. Ce matin augurait donc une journée toute à fait spéciale. Tout le monde était prié de se mettre sur son trente et un et c’est avec regret que j’avais plongé dans ma penderie à la recherche de quelque chose de mettable. Je n’étais pas vraiment une pretty-woman. J’aimais le confortable en toute occasion. Je finis par trouver une robe ivoire qui mettait en valeur la couleur de ma peau selon ma chère mère. La perspective de me balader en robe de soirée ne m’enchantait guère, pour parler franchement la perspective d’aller à cette soirée me pourrissait la journée. Au moins, me dis-je pour essayer de voir le côté positif des choses, Ysölde sera également présente. Ainsi que le Pr Astorg évidemment. Et tous les autres affreux de l’école. J’entendais par là ceux qui avaient renié ma meilleure amie. Il y aurait mon tortionnaire, Mr le cousin d’Ysölde, Théodore Wilkes. Il avait en effet percé à jour mon secret, ce qui me mettait dans une situation peu enviable. J’étais à sa Mercie, sans le moindre échappatoire possible. Une situation horrible donc. Une fois habillée de cette robe et après avoir chaussé des escarpins d’une couleur grise claire, je m’attaquais à ma tignasse, ma chevelure brune était un héritage de mon père. Mon père qui était russe de naissance était blonde comme blés. Je coiffais mes cheveux rebels en un chignon structurés puis descendis dans la cour intérieure. Plusieurs élèves et membres du corps enseignants y était déjà. J’essayais discrètement de repérer Ysölde mais en vain malheureusement. Je n’écoutais pas le ministre de la Magie, focalisant mon attention sur la recherche de ma meilleure amie. Je vis Théodore Wilkes et partit dans une direction opposée…Il me restait juste à espérer qu’Ysölde me trouve…

Ysölde n’avait pas très envie de venir, franchement, elle n’aimait pas tellement les fêtes, enfin, avant… oui, elle adorait ça. Avant le dernier bal de Noel elle adorait les fêtes, mais depuis cet épisode sanglant de l’histoire de Poudlard, elle y allait sur la pointe des pieds, la dernière fois, il y avait eut un mort, et cela avait été son frère. Elle avait fait l’effort, sinon elle serait la seule personne de Poudlard à ne pas y aller. Elle se remettait d’un bon rhume qu’elle avait attrapé sous la pluie l’autre jour. Aujourd’hui, pas l’ombre d’un nuage à l’horizon, Ysolde espérait bien que rien cette fois ne viendrait noircir le tableau. Ysolde sorti du dortoir de serpentard, bien après tout ses camarades, elle adorait avoir la salle de bain pour elle. Aujourd’hui, contrairement à souvent, elle avait lâché ses cheveux, alors que pendant des années elle avait toujours porté une queue de cheval bien nette. Cette fois, ils étaient ondulé, et lui donnait mois l’air sévère. Elle portait une robe écrue, toute simple, elle détestait passer trop aperçu.

Ysolde arriva durant le discourt qu’elle n’écouta pas, elle levait les yeux à droite à gauche, Voldemort – le seigneur des ténèbres était le timbré qui faisait en sorte que les sangs purs se reproduisent entre eux, lugubre, pensa-t-elle alors. Elle restait droite, dans la foule, elle ne voyait personne, strictement personne, pas même Alecto, par Merlin elle détestait se retrouver au milieu d’autant de personne. Puis, elle entendit un : C'est pas vrai, encore lui ? Elle ne vit pas qui avait dit ça, mais c’était le fond de sa pensée : encore lui. Il était partout, le ministère, et sa bande de psycorigide co-sanguins aussi quand elle y pensait, et dire qu’elle avait faillit en faire parti : ça lui faisait froid dans le dos cette histoire. Elle chercha Alecto des yeux, et soudain la vue, se frayant un passage entre les gens, et dit alors : Te voilà enfin !

Le Jour des Fondateurs. Une des fêtes les plus importantes du monde des sorciers. Pour un passionné d'Histoire de la Magie comme moi, j'étais heureux que ce jour soit enfin célébré comme il se doit à Poudlard. De plus, c'était l'occasion pour les élèves, les professeurs et tout le château de faire la fête et d'oublier les attentats qui avaient eut lieu l'année passée. J'espérais simplement qu'il n'y aurait aucune fausse note qui pourrait venir entacher la réception. Réveillé de bonne heure comme tout le monde, j'avais passé un peu plus de temps de d'habitude dans la salle de bain pour me mettre sur mon trente-et-un. Ce n'était pas une simple fête ou un simple bal pour les élèves de Poudlard, non loin de là. Le Directeur avait prévenu tout le personnel du château dès la rentrée. Poudlard allait accueillir des dizaines de sorciers de l'extérieur. Les parents (sorciers) des élèves étaient conviés, ainsi que des personnalités et une partie du Ministère de la Magie. D'ailleurs, c'était peut-être ça la fausse note de cette fête...

Les onze heures allaient bientôt sonner et dans quelques minutes le nouveau Ministre de la Magie devait faire son arrivée à Poudlard. Je réajustais une dernière fois la cravate de mon costume noir et allait embrasser Sofia. « Le bleu, le violet, le noir, tout te va mon amour » dis-je dans un sourire à mon épouse qui hésitait encore sur la robe qu'elle allait porter. Elle poussa un soupir à ma réflexion qui ne devait sûrement pas plus l'aider à faire son choix. Je souris et sortis des appartements en lui donnant rendez-vous dans la cours intérieure. Je traversais les couloirs bondés de monde en robe de cocktail, costume et robe de bal. Je n'avais jamais vu autant de personne à Poudlard. Pourtant depuis l'ouverture de l'université, les élèves étaient encore plus nombreux. Arrivé dans la cours, je constatais l'étendu pharaonique de la fête. Je me faufilais parmi les invités en essayant de trouver une personne familière et après avoir jouer au labyrinthe, j'aperçus deux chevelures rousses que je reconnaissais. Je me dirigeais alors vers elles. « Vous êtes ravissantes mesdemoiselles » leurs dis-je en leurs présentant deux coupes de champagnartifice.

Une fête. Une fête allait se dérouler à Poudlard. Je n'en revenais pas. Décidément tout m'étonnait cette année. La Grande Bretagne ne serait-elle pas aussi coincée et ennuyeuse qu'il n'y paraît ? Peut-être. En ce vendredi ensoleillé les cours avaient été annulé pour mon plus grand plaisir. J'allais échapper au TD de Sortilèges et ainsi un grand moment de solitude de plus lorsque je louperais mon sort...comme d'habitude. Je n'étais pas doué avec une baguette magique, ironique pour une sorcière. Ce matin Maya m'avait réveillé en sursaut pour me dire de me préparer. Dans le dortoir toutes les filles étaient excitées comme des puces. Il y avait même eu une bataille dans la salle de bain pour avoir le miroir et les douches en premier. J'avais l'impression que j'allais aller à un bal de promotion comme en Amérique. Tout le monde était joyeux, heureux et riait. Cela faisait du bien de voir cela. Toutes les filles parlaient entre elles, des portes manteaux à la main pour savoir la robe qu'elles allaient mettre. Elles avaient pratiquement toutes de belles robes de soirées ou de bals bien droites et unies. Pour ma part, j'avais décidé qu'en ce jour de fête j'allais m'habiller comme je le faisais pour le carnaval de Rio. Non, je n'allais pas me mettre en petite tenue, mais je voulais m'habiller festif. Le Brésil me manquait alors si je ne pouvais y aller, j'allais l'amener à moi. Oui, c'était stupide comme concept, je sais. Je revêtais donc un haut dos nu dorée, ainsi qu'un short blanc pour faire ressortir la couleur de ma peau. Je m'attachais les cheveux en chignon flou et me maquillais un peu. Une fois prête, je sortais du nouveau dortoir des Gryffondor direction la cours intérieure. Je frissonnais. Brouhouh, j'avais oublié qu'il faisait froid en Ecosse. Tant pis, je retournerais prendre une veste plus tard si j'avais vraiment froid. Arrivée dans la cours, je fus surprise du monde qui s'y trouvait. Toute timide, je marchais parmi la foule la tête baissé, bafouillant des tonnes de pardons. Je me collais à une table et pris un verre de jus de citrouille en cherchant des yeux quelqu'un une personne que je connaissais. Mais où étaient donc Charlie et Maya ?

Je n'avais qu'une seule envie depuis que j'avais vu apparaître le Ministre de la Magie se faisant accueillir à bras ouverts par le directeur : partir et oublier cette foutue journée qui promettait d'être tout sauf réjouissante. J'essayais de paraître de marbre, de ne pas me laisser envahir par un sentiment que je ne contrôlais pas mais mon regard me trahissait. J'étais déçue, mal à l'aise et ne pouvait réprimer un sentiment d’inquiétude depuis que j'avais aperçu cet homme... Homme ? Plutôt monstre même ! Lorsqu'il eu fini son discours, mon regard resta un instant dans le vague lorsque j'entendis une voix qui m'était familière. Beatrix avait fait son apparition. Elle était très élégante et avait une coiffure semblable à la mienne, on aurait pu croire que nous faisions parti de la même famille.Je la saluais avant de répondre à sa réplique : « Oui, dommage "qu'il" vienne tout gâcher... » C'était l’effervescence, j'avais rarement vu autant de monde réuini. Avant que je n'ai pu dire quoique soit d'autre, mon frère fit son apparition. Je repris quelque peu le sourire. « Merci grand frère, tu es très élégant ! » J’attrapais une coupe de champagnartifice en me mettant sur la pointe des pieds pour déposer un bisou sur la joue de Timy. Aidan s'était ensuite joint à nous, je lui lançais un petit sourire lorsque nos regards se croisèrent. Nous ne nous étions pas reparlés depuis l'année précédente et j'étais complètement perdue quand au comportement que je devais adopter en la présence du professeur de botanique. Je sentis quelqu'un poser une main sur ma taille et mon sourire s’agrandit. Celian avait fait son apparition et murmuré à l'oreille que j'étais ravissante. Je me tournais face à lui avec un grand sourire. Lui même avait gardé un style plutôt simple, comme Aidan d'ailleurs et cela ne me déplaisait pas, il restait lui-même ce qui n'avait rien de négatif. « Merci... » Lui répondis-je avant de lui déposer un petit baiser sur les lèvres et de me retourner vers le reste des personnes présentes, tout en glissant ma main dans celle du jeune homme. J'étais toujours quelque peu mal à l'aise, j'avais peur que cette journée ne dégénère surtout depuis que j'avais vu arriver le Ministre de la Magie. Je jetais un regard aux alentours, évitant soigneusement de regarder le Seigneur des Ténèbres. Oh et puis après tout je n'allais pas me laisser gâcher ma journée, il valait mieux que je n'y fasse pas attention, même si ce n'était pas simple...

Contre toute attente, je n'étais venue à cette fête au bras de personne. Je me doutais que Celimus allait certainement me rejoindre, ce qui était plutôt logique mais je ne pouvais m'empêcher de lancer des regards aux alentours, espérant y trouver Samuel, en vain. De toute façon qu'est-ce que cela changerait ? Il m'en voulait même s'il refusait de me l'avouer alors que mon seul but en agissant ainsi était que nous nous rapprochions, qu'il se rende compte à quel point son comportement était stupide. Tout c'était passé bien différemment, il m'avait fait comprendre que cela ne lui plaisait pas mais c'était tout, rien de plus rien de moins, j’espérais qu'avec le temps cela changerait, il faut dire qu'il était tellement borné aussi... Mon regard restait ensuite planté du côté de l'estrade, je ne voulais pas passer ma journée à chercher Samuel alors qu'il se contenterait probablement de faire comme s'il ne me connaissait pas. Le Ministre de la Magie venait de faire un discours et je ne pouvais réprimer cette sensation de dégoût que je ressentais en sa présence, cet homme était pire que tout, cruel cynique, je ne comprenais pas comment on avait pu le laisser entrer à Poudlard, en présence de tous ses nés moldus dont il détestais le simple nom. Je n’avais pu réprimer une petite réplique pour exprimer mon mécontentement, même si je l'avais juste murmuré, ne voulant pas créer d'histoires lorsque j'entendis quelqu'un me répondre : « Pour moi aussi, c'est toujours un plaisir de te voir, mia pui bella » Je fronçais légèrement les sourcils en me tournant vers cette personne puis reconnu immédiatement Nolan avec qui j'avais eu quelques différents après un baiser quelque peu alcoolisé à mon arrivée à Poudlard. « Ce n'est pas de toi que je parlais, quoique j'aurais pu...» Je souriais ensuite légèrement, laissant nos différents de côté un instant, c'était un jour de fête, ce n'était pas le moment. Et puis, au moins je me sentais moins seule, pas de trace d'un de mes amis proche, ni de Samuel, ni de Celimus, je n'avais pas vraiment envie de passer ma journée à murmurer seule dans mon coin telle une folle qui murmurait des paroles incompréhensibles..« Tu es venu seul ? C'est étonnant... » Lançais-je ensuite, toujours à l'adresse du jeune Gryffondor.

« Pour moi aussi, c'est toujours un plaisir de te voir, mia pui bella » lançais-je sarcastiquement à la seule fille que j'avais embrassé dans ma vie a part ma petite amie et amour de ma vie: Elsie. Un baiser que d'un côté je regrettais car il m'avait couté une relation mais un baiser que je rêvais de recommencé car cette fille était une véritable déesse. Lorsque mes lèvres avaient touchés les siennes, j'avais eu l'impression d'être unis à jamais à Aphodite. Oui mais voilà, je suis un Gryffondor, un homme d'honneur et je ne recommencerais pas la même erreur des fois. Cassie se tourna vers moi, les sourcils froncés « Ce n'est pas de toi que je parlais, quoique j'aurais pu...» me répondait elle un sourire au lèvre. La menteuse, j'étais sur qu'elle était heureuse que je sois là, mais je n'eu pas le temps de répondre « Tu es venu seul ? C'est étonnant... » je souriais à mon tour. Et toi donc? Samuel et Celimus sont entrain de se battre en duel pour savoir qui aura le droti de t'accompagner? J'esquisa à mon tour un sourire Melle Mancini me feriez vous l'honneur de vous offrir un verre lui lançais-je avec un baise main en parfait Gentleman de l'époque des fondateurs..

Une fête était l'occasion de faire baisser les tensions, du moins en théorie. La présence du Ministre de la Magie et de ses plus fidèles serviteurs et ministres ne mettait pas tout le monde à l'aise. Il faudrait faire avec en cette journée spéciale. Ce n'était pas tout les jours que Poudlard était en fête. Il y avait trop de monde pour que les Grindelmonks soient embêter ou mis à l'écart. L'absence d'uniforme n'était pas un mal. Je voyais plusieurs de mes élèves filles comme garçons le sourire aux lèvres et dans les plus belles tenues, alors que d'habitude ils avaient la mine basse, du violet sur leur uniforme. J'aperçus dans la foule Dahlia Weiser, ma pupille, dans une magnifique robe blanche. Elle était éblouissante. Je me demandais pour qui elle s'était faite aussi belle ? Je lui adressais un tendre sourire et un signe de la main avant d'en voir une dérober une coupe de champagnartifice que j'avais dans la main. « Sweetlove ! » s'exclama la voix d'Hayes derrière mon dos. Je sentis une légère tape m'arriver sur l'épaule et je me retournais vers lui. Je découvrais alors avec désolation et amusement la tenue plutôt "décontractée" du professeur de Botanique. Pourquoi cela m'étonnait-il encore ? Il remit la coupe de champagnartifice dans ma main après en avoir but une gorgée. « Vous êtes … magnifique. Nouvelle chemise ? » dit-il avec un sourire narquois aux lèvres. Je me mis alors à sourire et allais lui rétorquer quelques choses lorsque Celian arriva et salua tout le groupe. J'ouvris alors de grands yeux ébahis en constatant qu'il était également en jeans. « Et bien je vois que je serais le seul homme pingouin du groupe aujourd'hui » dis-je avec humour en montrant mon costume par rapport à la tenue d'Aidan et de Celian. Je tournais machinalement mon regard vers le professeur de botanique et le devançais dans sa réflexion. « Oui, je sais ce rôle me convient très bien Hayes » dis-je avant de prendre une gorgée de champargnartifique.