Les gens dansaient, rigolaient et s'amusaient, tandis que la vipère semblait attendre son maris afin qu'il égaye un peu cette soirée mortuaire qui se disait branché, alors qu'elle ne l'était pas. Bellatrix avait l'habitude des soirées mondaines, voir royal, où elle ne se déhanchait pas sur les Bizarre Sister mais plutôt sur de la musique à classique, à danser la tarentelle et aux danses médiévaux. Elle n'aimait pas la modernité, elle avait des allures de reine, où elle aurait très bien pu être la propre souveraine de sa monarchie. Voila pourquoi elle avait choisis de s'habiller ainsi, honorant la mémoire de ses ancêtres. Certes ce n'était pas très confortable, mais beaucoup plus classe que tous ces zombies et momies faussement terrifiantes. Bellatrix avait tué, torturé des vrais êtres vivants, alors tout ça c'était qu'une mascarade pour elle. La seule chose qui pouvait l'effrayer c'était son propre reflet vieillis, vaniteuse à souhait, obsédée par la beauté et la jeunesse. Elle posa son verre sur la table, se préparant à remonter au château quand elle sentit des bras puissant l'a saisir par la taille. Nul besoin de devenir qui il était, son parfum elle pourrait le reconnaître parmi des centaines, et l'aura qu'il dégageait donnait toujours des frissons à la sorcière. Ulysse Lestrange, son maris l'a fit tournoyer pour ensuite venir l'embrasser avec passion. Diantre qu'elle aimait le goût de ses lèvres, tandis qu'elle répondait avec la même hargne à son baiser brûlant. Se perdant ensuite dans son regard, un sourire satisfait sur ses lèvres. Il était beau, majestueux, c'était son roi. Désormais elle portait son nom, une alliance, et aussi son enfant, mais elle l'ignorait encore. La présence du prince donna à la Wilkes l'envie de rester un peu plus. Elle sentait les regards perfides et jaloux des autres insectes se poser sur le couple, jaloux et envieux des Lestrange. « T'es magnifique. Aucunes autres filles ne t'arrivent à la cheville. » Elle lui adressa un sourire, caressant le visage parfait de son aimé. Lui adressant une magnifique révérence, amusée. Elle avait envie de lui, là maintenant tout de suite. Mais elle pouvait attendre, ce soir ils se retrouveraient, encore et encore. « Merci Ulysse, tu es magnifique également. » dit-elle en prenant sa main, restant contre à lui le regard figé sur les festivités. « Je les hais. » rajouta-elle calmement. Ils dansaient tous, insouciant, sans se méfier une seule seconde du grand méchant loup qui pouvait traîner secrètement dans le parc. Bellatrix avait qu'une hâte, quitter Poudlard.

Ulysse n'était heureux que lorsqu'il était avec elle. Belaltrix était le peu d'humanité qu'il lui restait. Même s'il avait tué et torturé des personnes, Ulysse n'en restait pas moins un amant tendre. Il n'était pas le bourreau de sa femme, ensemble, ils étaient tout simplement plus fort, invincibles. Jamais je n'aurais cru être aussi amoureux de celle vers qui je m'étais tournée par pure vengeance et envies charnelles. Il y a un an de cela, si on lui avait dit qu'à la même date de l'année suivant, il serait dans les bras de la soeur de sa fiancée et qu'elle s'aurait le centre de son univers, elle vous aurait rit au nez. Ulysse avait changer, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Il n'était plus l'adolescent remplis d'hormones qui ne pensait qu'à remplir son tableau de chasse avec les noms des demoiselles les moins accessible du château. Il était maintenant un homme qui vouait fidélité à sa femme et qui se hâtait de fonder une famille avec sa femme à défaut d'avoir perdu l'enfant auquel Madeline avait donné naissance sans lui en parler. D'ailleurs, Bella ne savait toujour pas son secret et il faudrait un jour qu'il lui en parle. Pourtant, ce n'était pas quelque chose de facile à avouer, même si tout cela n'avait plus d'importance, parce qu'il ne retrouverait jamais son fils. Leurs lèvres se séparaient avec tendresse tandis n'avait d'yeux que pour elle. « Merci Ulysse, tu es magnifique également. » Lui avait-elle dit alors qu'elle prenait sa main et qu'il la serrait contre lui de son autre bras. Les yeux de sa femme n'étaient pourtant pas sur lui, mais plutôt ses les festivités qui ne semblaient pas l'amuser. « Je les hais. » Ulysse lui souriait doucement avant de ne poser ses yeux sur les festivités pour la première fois. Effectivement, ils étaient pathétiques. Déguisées en monstres et en diverses âneries, la plupart semblaient n'avoir aucun respect pour le monde sorcier. Non seulement les sang-de-bourbe l'écoeurait, mais de plus en plus, les sang-mêlés en faisait de même.

« Ne t'en fais pas. Bientôt, plus un seul d'entre eux ne foulera ce sol. Ils seront morts et nous seront débarrassés. »

Lui dit-il, posait de nouveau son regard sur sa femme alors qu'il affichait un sourire cruel à l'idée de terrasser quelques uns d'entre eux ce soir même. Après tout, la fête ne pouvait-elle pas également mener à la bagarre ? Ulysse ne cherchait pas la bataille, c'était la bataille qui le cherchait.

Ce soir c’était la fête d’halloween. Poudlard c’était paré de décors et de couleurs en cette circonstance. Sur l’invitation il fallait venir accompagner. Dans sa tête sa ne signifiait pas venir avec sa fiancé, non cette fille ingrate qu’il détestait purement. Non il avait de suite pensé à Cyrielle et lui avait demandé si elle était partante pour aller à la fête avec lui. Elle était restée assez vaste sur sa réponse. Mais il ne doutait pas qu’il la verrait s’amuser ce soir. Pendant longtemps il c’était penché sur son costume. Il ne savait pas bien en quoi se déguiser et les déguisements ne l’avait jamais intéressé. Il avait choisi pendant une fraction de seconde à se faire passer pour fantôme, mais il ne serait pas à la hauteur des fantômes de Poudlard qui pourraient très certainement mal le prendre. Il avait opté pour un vampire. Banal, mais bon, quand l’inspiration est absente, on peut difficilement faire mieux. Il prit une de ses capes noires dans son placard, une robe noir. Il utilisa un peu de magie pour avoir une doublure à sa cape rouge. Doublure qui lui tiendrait un peu plus chaud ainsi. Il trafiqua le col grâce à la magie, afin de lui donner plus de volume et un peu plus de prestance. Il modifia magiquement ses dents. Ce n’était qu’une illusion, elles n’étaient pas vraiment allongée et pointue. Ce qui lui sera pratique pour boire à la fête.

Une fois le costume prêt et enfilé, il dut batailler avec Storm. Oui, voyez-vous la demoiselle puma voulait se rendre à la fête. Mais sieur Maxence avait d’autres projets. Il souhaitait passer du temps avec Cyrielle et juste avec elle. Ainsi il n’aurait pas à se soucier de sa protégée, s’il arrivait un malheur à la fête, surtout que toutes les fêtes tournaient au désastre ces temps. Elle ne semblait pas capituler. Aussi il décida de jouer sa dernière carte avec elle. Il lui parla alors de ses balades nocturnes. Il ne lui demandait pas de l’accompagner, il la laissait aller seule et libre. Finalement, cet argument dut faire mouche. Maxence put sortir sans être suivit par un puma.

Il quitta donc les sous sol pour aller dans le parc. Les décors étaient absolument superbes. Il y avait déjà beaucoup de personnes. Il espérait y trouver Cyrielle. Mais avant tout, il avait décidé d’aller chercher un verre. Il se rendit vers la sorte de bar et pris un jus de citrouille. Il y avait de nombreuses personnes autour de lui. Il en reconnaissait certains, mais pas tous. Une femme était juste à sa droite. Il l’avait déjà vue auparavant. Son costume avait de la gueule, il n’y avait pas à dire. « Professeur, votre déguisement est charmant. » Aborder un prof comme ça, l’air de rien…bah pourquoi pas, c’est une fête, alors bon…Et puis la serpentard était invisible alors autant passer le temps comme il pouvait.

Il était là, elle se sentait en sécurité, protégée par le pouvoir de ces infâmes ersatz de sorciers et sorcières. Son regard était sombre et méprisant pour les autres. Elle restait dans les bras de son époux, serrant sa main comme-ci elle avait peur de le perdre dans ce bal de l'horreur. Bellatrix n'était pas le genre de femme à chercher la protection d'un homme, elle savait se débrouiller toute seule. Mais avec Ulysse elle se sentait encore plus forte, invincible, prête à marcher avec lui sur le monde, un monde de cadavres impurs. Ce soir ils en avaient tous l'apparence, le malin s'était offert un costume pour ne pas se faire identifier. Ces faux sorciers, indigne de vivre dans le monde de la magie se mêlaient à la foule, riaient et dansaient avec une naïveté déconcertante. Se sentaient-ils tous à l'abris ? Avaient-ils oublier la guerre qui sévissait par leur faute, par leur propre existence écoeurante ? Bella préféra éviter de les regarder. Se concentrant sur son époux qui souriait cruellement en les regardant. « Ne t'en fais pas. Bientôt, plus un seul d'entre eux ne foulera ce sol. Ils seront morts et nous seront débarrassés. » Elle lui répondit d'un sourire aussi malveillant que le sien, posant sa tête sur l'épaule de Ulysse, sa main libre caressant son torse, ses yeux perçant plongés dans toute cette cacophonie. Elle s'arrêta un instant sur Amadeus. Elle avait été dur avec lui, il venait de perdre Asher, son cousin. Ce soir elle se montrerait plus laxiste avec lui, et moins exigeante. Les sorciers tombaient de plus en plus vite, se faisant faucher dans la fleur de l'âge. Cela pourrait être Ulysse bientôt, ou bien elle-même. Elle chassa ses idées noir en regardant Ulysse, lui murmurant dans le creux de l'oreille, en y passant sa langue sur son lobe afin de l'excité. Sulfureuse Bellatrix, fille de démon, épouse du prince des ténèbres. « Je t'aime. » lui dit-elle dans un souffle, des mots si rare sortant de sa bouche. Elle releva la tête de son épaule pour le regarder, tout en caressant la main de son aimé. « Si tu veux te mêler un peu la foule va z'y, mais je ne vois aucun de nos amis hormis Amadeus. »

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Halloween, Ysölde aimait beaucoup cette période de l’année, cela lui rappelait des années plus joyeuses de sa vie, où Gema et elle s’en allait chiper des bonbons dans les cuisines des châteaux en essayant de soudoyer des elfes de maison à l’aide de chaussettes propres, en vain. Des bonnes époques, mais c’était la première fois que Poudlard organisait une véritable fête, l’année dernière c’était un repas comme à chaque fois où des espèces de fantômes avaient fait leur apparition, gâchant la fête, et la magie s’était déchainée de façon très étrange. Elle avait attendue que les filles de son dortoir soit parties pour commencer à se préparer, elle adorait se préparer, elle avait fait en sorte que ses longs cheveux blonds soient emêler en les crêpant, et en faisant une sorte de coiffure « coucroute », parfaite pour sa tenue d’inferi –enfin un zombie, version sorcier. Elle avait choisi de faire une « vielle inferi » en optant pour une robe de style médiéval qui était déchiré et vieillie, comme pour faire croire à des tâches de sang, etc. ensuite, elle avait blanchi sa peau au maximum avec du blush, puis le maquillage avait commencé. Elle n’utilisait pas la magie pour se maquiller, elle trouvait que c’était plus marrant de le faire soit même, un sortilège c’est… trop facile. Elle aimait se donner du mal pour son costume. Avec quelques coup de pinceaux de maquillage elle se créa de fausse plaie béante. Mais elle renonça aux lentilles de couleurs rouges et blanche, quand elle les avait essayé, elle avait eut trop de mal à les supporter alors, autant ne pas prendre de risque, elle se regarda dans la glace et trouva son reflet plutôt convainquant, attrapa ses talons – eux aussi zombifié, c'est-à-dire de sorte à ce qu’ils étaient l’air, sale, et vieux – et les enfila.

Elle se décida enfin à se rendre à la fête, il lui fallu grimper les marches pour arriver dans le grand hall, là, elle n’était pas terrorisée à l’idée de cette rendre à cette fête, si elle avait été dans la grande salle – là où elle avait beaucoup souffert – mais dans le parc, elle pouvait respirer, et quoi qu’il arrive elle pouvait s’en prendre, prendre l’air quoi. Elle arriva dans le parc, il y avait du monde, et elle cherchait une connaissance des yeux, en vain. Elle se mordit délicatement la lèvre inférieure en esquissant une moue boudeuse. Elle avait envie de trouver Gema mais celle c devait sans doute courir derrière Reed – qui était maintenant assistant de prof – tout en lui faisant croire que ce n’était pas pour lui, les chats et les souris, ces deux là. Elle entra dans la fête, et se glissa vers le buffet, et attrapa un verre de sangsucré, une boisson sorcière à la fraise qui possède une texture identique au sang. Elle porta la coupe à ses lèvres, et cherchait désespérément quelqu’un des yeux, n’importe qui ferait l’affaire… quoi que.

J'étais hors de moi et une démone avait pris possession de mon corps pour faire vivre un enfer à Jonah. Une simple phrase guidait mes pensées ce soir : si je ne pouvais pas avoir Jonah, personne ne l'aurait. Voilà pourquoi j'allais m’acharner sur lui toute la soirée, lui faisant rencontrer une demoiselle désagréable qu'il n'avait jamais connu et que je ne reconnaissais pas moi-même. J'était quelqu'un de différent, mais je voulais toujours la même chose : lui. Je voulais revenir avec Jonah, peut importe ce qu'il m'en coûterait. Je ne m'en rendait pas compte, mais je réduisais mes chances plus qu'autre chose ce soir. Il posait ses yeux magnifiques sur moi alors que je ressentais la hargne dans sa voix. Ça me faisait affreusement mal, mais j'étouffais ce malaise avec encore plus de rage. « Si tu n'as rien à dire de mieux Alaska, va donc rejoindre ton prince de Serpentard et te fiancé avec lui... Tu vas pouvoir rester dans ta prison pour l'éternité. » Je dardais mon regard dans le sien alors qu'il ne faisait que enfoncer plus profondément la dague qu'il avait lui-même planté dans mon pauvre coeur. Je fuyais Heathcliff comme la peste alors que je préférais ne pas penser à la rumeur de nos fiançailles que personne n'avait confirmer ni infirmer. Si mon père avait oser me faire un tel affront, je le quittais définitivement. Pour aller où ? Je n'en savais trop rien. J'irais ailleurs, j’irais loin pour qu'ils ne me retrouvent plus. Je serais à la rue dans le pire des cas, mais je ne resterais pas une seconde de plus dans cette maison si on ne faisait que songer à me fiancer de force. Je n'étais pas un prix ni une marchandise. Le regard de mon gryffondor se reposait sur la jeune femme qui semblait décrépite devant ma méchanceté. J'eus un instant de remors alors que je regardais la petite mariée déchue. J'eux envie de m'excuser et de partir mourir dans mon coin. « Nous devrions partir... » Lui avait-il dit, ne faisant que renaître la haine en moi. Je ne voulais pas qu'il me remplace aussi facilement. Je refusais d'être laissée pour compte. Je m'approchais doucement d'Arielle, malgré le fait que j'étais menaçante. Qui aurait un jour pu croire cela de moi.

« Tu ne devrais pas le suivre si tu veux mon avis. Sinon tu terminera ta soirée à te faire agresser dans le bois. C'est quelque chose qui te tente ? »

Je me dégoûtais de dire des choses du genre en parlant de Jonah. C'était un mec bien, le meilleure que j'ai connu pour être franche. Ce que je disais me faisait mal et je ne le pensais pas. Je voulais simplement que la mariée parte et que je puisse parler à Jonah seule à seul. J'aurait simplement eut envie qu'il me serre dans ses bras comme autrefois et qu'il me rassure de paroles qu'il en croyait pas lui-même.

Arielle regarda la demoiselle. La poufsouffle était loin d’être la femme qui cherchait les embrouilles. Elle finissait toujours par les trouver, hélas. Sa gentillesse à l’extrême attirait les méchants loups qui se délectaient de la dépouiller de la moindre confiance qu’elle avait en soi. Ils étaient là à la torturer physiquement et mentalement pour lui arracher ses larmes. Pourtant, elle les pardonnait à chaque fois, comme si elle n’avait toujours pas appris sa leçon. La jeune femme était incapable de se voir être injuste avec les gens. Elle ne pouvait croire en leur mauvais côté, elle ne croyait qu’au bon. Elle avait mis beaucoup d’effort sur son costume. « Une mariée cadavérique ? Non seulement c'est pathétique, mais c'est pas très réussis. » Le zombie attaqua aussitôt son costume. Arielle baissa les yeux. Cela était venue la chercher. C’était gratuit et méchant. La poufsouffle ne comprenait décidément pas pourquoi elle avait cette jeune personne sur son cas. Elle ne lui avait pourtant rien fait. Elle ne comprenait décidément rien. Le zombie rit aux éclats tandis qu’elle jeta un coup d’œil au loup-garou qui semblait énervé. « Ce n’est pas très gentil… ce que tu viens de dire. » « Si tu n'as rien à dire de mieux Alaska, va donc rejoindre ton prince de Serpentard et te fiancé avec lui... Tu vas pouvoir rester dans ta prison pour l'éternité. » Arielle ne comprenait vraiment rien. Elle les regarda d’un regard interrogateur ne comprenant aucunement leur histoire. Elle ne les connaissait pas. Elle s’était encore une fois mise les pieds dans les plats. « Nous devrions partir... » Elle regarda le loup-garou et hocha de la tête. Elle était bien d’accord, car le zombie n’était vraiment pas commode. Il était un véritable mangeur de crâne après tout. C’était pathétique sa méchanceté gratuite. Arielle vit approcher la jeune demoiselle pour venir lui chuchoter : « Tu ne devrais pas le suivre si tu veux mon avis. Sinon tu terminera ta soirée à te faire agresser dans le bois. C'est quelque chose qui te tente ? » Arielle lâcha un hoquet de terreur. Pas pour le contenu des paroles envers son nouvel ami le loup-garou, mais plutôt comment elle le disait. C’était aussi gratuit que ce qu’elle lui faisait vivre. Elle ne chuchota pas ses paroles : « Je n’ai jamais répliqué aux gens, mais je crois que ce que tu viens de dire pourrait briser une vie. Les rumeurs finissent toujours par détruire cce que nous sommes... Si cela était faux bien sûr. Connais-tu l’importance de tes paroles ? c’est horrible. Il faut être une personne sans cœur pour répandre ce genre de choses…. La seule impression que j’ai zombie, c’est que toi, seule, seras la personne qui me fera du mal ? » Arielle fronçait les sourcils. Ce n’était pas méchant ce qu’elle disait, mais sérieusement c’était absurde ! « Je ne sais pas ce qui se passe entre vous… »

Je fixais la jeune femme alors qu'elle n'était qu'un prétexte à cette dispute. Je pensais que la pauvre fille allait pleurer, mais non. Plutôt que cela, elle me répondait de sa voix agaçante, insupportable et dans un flot de parole incessant. « Je n’ai jamais répliqué aux gens, mais je crois que ce que tu viens de dire pourrait briser une vie. Les rumeurs finissent toujours par détruire ce que nous sommes... Si cela était faux bien sûr. Connais-tu l’importance de tes paroles ? c’est horrible. Il faut être une personne sans cœur pour répandre ce genre de choses…. La seule impression que j’ai zombie, c’est que toi, seule, seras la personne qui me fera du mal ? » Je me fichais de faire du mal à Jonah ou à qui que ce soit. J'avais mal et tout le monde qui croisais mon chemin allait en payer le prix. « Je ne sais pas ce qui se passe entre vous… » J'avais envie de lui crier, de lui hurler que rien ne se passait entre nous, mais je n'en faisais rien. Je restais immobile à fixer mon ex petit-ami. Il me regardait, affreusement fâché également. « Cela a assez duré! Il faut qu'on se parle Alaska! » Il se tournait ensuite vers Arielle. « Je t'expliquerai plus tard. Mais je suis désolé de t'avoir embarqué dans cette histoire. » Je roulais des yeux avant que Jonah ne repose son regard sur moi. Il m'entraînait plus loin où nous étions tout deux seuls. J'avais enfin ce que je voulais, mais je n'étais pas plus heureuse. J'avais envie de lui crier dessus, j'avais envie de l'embrasser et de pleurer. Je me défaisait très vite de son étreinte que je trouvais insupportable. « Mais qu'est-ce qui te prend d'être aussi méchante? » Je croisais mes bras sous ma poitrine cadavérique alors que je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne savais pas moi-même pourquoi j'étais aussi vénéneuse. J'avais piqué une crise de jalousie, mais comment lui dire sans avoir l'air d'une tarée.

« Elle m'énerve, c'est tout. Qu'est-ce que tu me veux ? »

Je le fixais, puérile en apparence. J'était plutôt tenaillée entre deux envie contradictoire. L'envie de cracher au visage de Jonah et l'envie de l'embrasser. Les deux impliquaient de la salive, mais dans diverses circonstances.

Jonah soupirait alors qu'il tentait de se calmer. Pour ma part, c'était impossible. Je lui en voulais de m'avoir abandonnée ainsi, laissée à mon propre sort ans aide et sans espoir. J'étais devenue amère, j'étais devenue la fierté de mes copines vipères. Elles avaient tous remarquer mon changement et elle s'en délectaient profondément. J'étais devenue exactement comme eux, je défoulais ma rage sur tous ceux sur qui mon regard se posait. J'avais mal et c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour me soulager un peu. « Je veux que tu arrêtes de t'en prendre aux autres de cette manière. Tu n'es pas cette fille que tu prétends être Alaska! Tu es bien meilleure que cela. Je le sais. » Il me faisait mal. J'avais voulu parler avec lui, mais chaque mot qu'il prononçait me faisait un peu plus mal. Voilà je j'avais exactement ce que j'avais voulu, mais je ne le voulais plus. Je soupirais longuement pour me calmer plutôt que de lui dire des mots pour lui rendre la pareille, le blesser encore plus. « Ce que je vois ce soir me fait peur. J'ai peur pour toi Alaska. » J'hochais de la tête, découragée par ses mots. Il avait peur pour moi, vraiment ? Foutaise. Il se fichait de moi. Si j'avais un tant soit peu d'importance pour lui, il ne m'aurait pas laissée. Il aurait tenter de me comprendre, de me supporter. Plutôt, il avait décidé de s'enfuir. Et moi qui le croyait être un courageux gryffondor.

« La Alaska que tu connaissais est morte. Tu l'as tuée en lui arrachant son coeur. Maintenant fiches-moi la paix. »

Lui dis-je avec de moins en moins de conviction. Je ne voulais pas qu'il me fiche la paix. Je voulais qu'il s'excuse, qu'il me serre dans ses bras, qu'on s'embrasse et qu'on retourne ensemble. Je le fixais, toujours les bras croisés pour marquer une barrière entre nous. Une barrière que j’aurais voulu faire exploser sans plus attendre. Je me fichais qu'on nous voit ensemble à s'embrasser. C'était tout ce que je voulais ce soir et je me fichais des conséquences.

~ and so do we.

Tom lui adressa un grand sourire qui accentua encore la pâleur de son joli minois peinturluré pour l’occasion. Ses compliments touchèrent juste, et Charly lui adressa un hochement de tête reconnaissant. Elle était contente que ça lui plaise.

« Eh bien écoute, je me suis sentie inspirée par les loup-garou, cette année, même si je dois avouer que je ressemble plus à un hybride étrangement poilu d’être de la forêt. Je voulais rester soft dans mon sortilège, histoire de ne pas me mettre à manger tout le monde à la soirée », répondit-il en riant, inconsciente de la mauvaise blague qu’elle énonçait à Thomas.

Du coin de l’œil, elle aperçut Maxence et se mit immédiatement en quête de Storm qu’elle fut déçue de ne pas repérer. Elle adorait l’animal, contre qui elle prenait un plaisir fou à se lover lorsqu’elle était sous sa forme animagus. Il devait y avoir trop de monde pour elle, pensa la jeune femme. En effet, en l’espace d’un quart d’heure, la partie du parc éclairée et décorée pour la soirée s’était considérablement élargie, les gens se bousculaient, sautaient, dansaient, criaient, riaient, mangeaient et buvaient dans une belle cacophonie.

Son ami répondit vaguement à propos de la jeune Parkinson. Charly haussa les épaules à son tour, elle était majeure, et en droit de faire ce qui lui chantait, elle se promit simplement d’en parler avec elle à la première occasion, ce genre comportement était d’ordinaire celui de ses vipères d’amies, pas le sien. C’est pourquoi Lily continua de jeter des coups d’œil réguliers dans sa direction.

« Dis-moi petite cachotière de mon cœur. N'aurais-tu pas quelque chose de plus fort à boire ? »
A peine Thomas avait-il terminé sa question que la flasque d’acier qu’elle avait enchanté arriva au milieu de la foule. Certains la regardaient passer avec interrogation, d’autres tentèrent de l’attraper au vol alors que la plupart étaient bien trop occupés pour s’en apercevoir. L’objet s’arrêta doucement dans la paume de Charly, qui s’empressa de vérifier qu’aucun professeur ne les regardait.

Elle poussa un soupir faussement désabusé en adressant un grand sourire rayonnant, elle lança : « Tu me connais si bien que c’en est même plus drôle ! »

Elle dévissa le bouchon et avala une longue gorgée du whisky qui lui brula la gorge. Puis, s’ébouriffant pour faire descendre l’alcool, elle tendit la flasque à Tom : « En espérant que tu ne vois pas d’inconvénient à boire après la bête », sourit-elle, faisant référence à elle-même. Puis, elle se détourna et aperçut Ysölde, en Inferi, en train de siroter une coupe à la buvette. Elle la désigna à son meilleur ami.

« Regarde qui va là. Allons-y, ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé ! » fit-elle, entraînant le jeune homme vers cet autre membre du Cercle.
Elle s’accouda au bar près d’elle. « Tout se passe comme tu veux ? », s’enquit-elle, un fin sourire aux lèvres.

La fête nationale des sorciers à travers le monde entier pourrait se résumer à Halloween, le jour où l’on célèbre les sorciers, sorciers, autres loups garous et vampires. J’avais fait quelques recherches sur Halloween quand j’avais dû faire un exposé dessus l’an dernier en histoire de la magie, et j’avais trouvé cela très intéressant et instructif. J’avais appris que nous devions cette fête aux celtes, et qu’elle s’appelait Samain, et qu’elle état plutôt originaire d’Irlande, elle était dispensée sous l’autorité des druides, et contrairement ces festivités duraient sept jour, enfin… au milieu de sept jour. Bref, aujourd’hui, c’était la fête sorcière la plus fêtée dans le monde, même par les moldus – même s’ils n’en savaient la signification. Je n’étais pas forcément très douée pour choisir mes costumes d’Halloween, pas du tout en fait. D’habitude, mon costume était sujet à de longs échanges épistolaires avec ma mère – sauf que depuis cet été elle me considérait comme « l’échec » de sa vie, comme le fardeau, comme sa fille indigne, alors je m’étais résignée à le faire moi-même sans lui écrire une seule lettre, d’ailleurs depuis la rentré je n’avais pas écrit, cela me manquait moi qui était du genre à écrire des pages et des pages dans une lettre. Mon choix ? Je n’étais pas du tout heureuse de mon choix, j’aurais pu être une citrouille avec mes cheveux roux mais je me suis épargné ce moment de honte. Non, j’avais opté pour du basique, ultra basique : fantôme. J’avais naturellement le teint pâle, inutile de dire que c’était à cause de ma malade, je m’étais vêtu de blanc, un blanc presque gris passé, quelques touches de maquillage, et… elle j’avais l’impression de me lever le matin, c’était dire. Ma triste robe blanche grise qui descendait à mi-genoux me donnait l’impression d’être une chemise de nuit… pitié, je n’avais pas envie d’y aller. J’étais dans le parc, et je me frayais un passage dans la foule, essayant de me faufiler sans que personne ne me remarque comme toujours – j’étais une fille invisible et en fantôme, j’espérais bien être transparente. Il y avait foule, et je n’arrivais pas à attraper un verre –non je n’allais pas me mettre à boire, mais j’avais soif, et il fallait que j’occupe mes mains sinon… j’allais me ronger les ongles. La seule personne qui se trouvait devant moi à qui je demanda alors : - Excuse moi, est ce que tu pourrais me passer un verre je ne peux pas… ma voix se brisa : Wilkes, la blonde, celle là, je ne l’aimais pas, notre querelle était assez « ancienne » mais plutôt tenace dans le genre. – Pousse-toi, s’il te plait, j’ai besoin d’un verre. Je changeais tout le temps d’attitude, on ne se supportait pas, c’était comme ça depuis huit ans, bien sur cette fille avait toujours été ce que je voulais être : intelligente, jolie, forte, et surtout adorée des garçons, la seule personne à qui j’allais parlé ce soir c’était cette fille, c’était bien ma veine…

La fin d'Octobre incluait Halloween. Forcément. J'avais toujours détesté cette fête, pour un millier de raisons. Mais encore une fois, il s'agissait d’apparences, et non de pur désir. Pourquoi pas, après tout ? Le seul problème était plutôt de trouver comment se déguiser. L'ironie du sort aurait pu être que je me déguise en ma propre mère. Pourquoi pas, je suis sûre que cela arracherait un sourire à Ulysse et Bellatrix. Mais je n'étais pas d'humeur à rire, simplement à faire une apparition de préfère non remarquée, de manière à pouvoir m'éclipser au plus vite. Dans le fond, je ne voulais pas vraiment m'embêter. Choisissant une robe très échancrée que je lacérais un peu plus le bas et éclaircissait à outrance mes cheveux. Etais-je crédible en vampire mourante ? Peut être. Un peu de faux-sang complèterait la bêtise.
Perchée sur des talons, je descendis dans le parc, en retrait de toute cette agitation. Je cherchais Anastasie des yeux, curieuse de savoir à quelle sauce il me mangerait si il me retrouvait dans une tenue pareille. D'ici là, je refusais de m'intégrer bien plus dans la foule. Bellatrix n'était pas si loin, mais Ulysse n'était pas là. En revanche, mes yeux croisèrent ceux d'Amadeus, et un frison me parcourut. Cet homme me dégoutait, c'était le plus simple à dire. Son visage était emprunt de colère, et je me refusais à chercher pourquoi. Attrapant quelque chose à boire, je perdis mon regard dans la foule.

(ahhhh tout le monde vient me voir mais, je commence par me clasher avec Arya first )

Les fêtes n’était pas quelque chose qu’affectionnait Ysölde, elle avait eut la preuve d’innombrables fois depuis deux ans que les choses tournaient toujours mal. la première fois, c’était ce bal de Noël où son frère avait fini par être tué soit disant pas un né moldu alors que… c’était les mangemorts et précisément Ulysse qui se trouvait être son fiancé à l’époque qui avait organisé ça, et il avait osé la prendre dans ses bras pour la réconforter, quel hypocrite, quel monstre. Mais ce soir, elle espérait que cela soit complètement différent, mais il y avait quelque chose de différent : cette fois, elle n’avait aucun petit ami pour la tirer vers le bas, l’attirer dans une situation dangereuse, elle était libre, et livrée à elle-même ; fière d’en être arrivée à cette conclusion elle sirotait joyeusement son verre près du buffet. Une voix la tirait de ses pensées : - Excuse moi, est ce que tu pourrais me passer un verre je ne peux pas… Cette voix… elle tourna la tête !. Duchannes. – Pousse-toi, s’il te plait, j’ai besoin d’un verre. C’était réciproque, elles ne se supportaient pas. Ysölde avait besoin de passé le temps et pris sa plus belle voix en disant alors : « Duchannes ! » Je ne t’avais pas entendu. » Dit-elle faussement heureuse de la voir, bien sûr, c’était de la profonde ironie. Elle n’aimait pas cette fille, elle détestait cette rouquine, sans vraiment de réelles raisons, mais elle s’en fichait, depuis quand une serpentarde a-t-elle besoin d’une bonne raison pour s’en prendre à une lionne, enfin dans le cas d’Arya, un lionceau, et encore un lionceau serait plus agressif et surtout plus combattif. Quand Duchannes avait eut son « accident », elle ne l’avait pas traité différemment, elle avait continuer d’être odieuse, quelques parts… c’était une sorcier de marque de respect : elle ne la considérait pas comme son égale, mais plus comme une adversaire. « Par Merlin Duchannes tu es aussi transparente que ton costume, quand tu parle on dirait un echo lointain… » Ysölde lui adressa un sourire du genre « celui qui te dit d’aller te faire foutre, celui de la parfaite salope. » Ysölde pouvait être un monstre, elle en avait conscience mais cette fille aussi… insignifiante et gryffindor de surcroît la mettait carrément hors d’elle, autant de… nonchalance, de… non-action, c’était affligeant. « Tout se passe comme tu veux ? » Elle tourna la tête et vit Charly, une connaissance, ysölde lui adressa un sourire, puis l’ami de celle-ci, Tom vint se joindre à eux : « Bonsoir Ysölde. » Ysölde leur répondit alors, plutôt joyeuse, et d’humeur à fêter halloween : « Bonsoir vous deux ! » Elle s’apprêtait à répondre à la question de Charly, quand elle répondit : « Mon amie Arya et moi discutions autours d’un verre ! Charmante soirée ! » Elle fourra un verre dans les mains d’Arya, Halloween, farce ou bonbon, c’est ça non ? S’amuser avec une vieille « ennemie » le soir d’Halloween, ça peut être drôle ! « Tout se passe bien ? Vos costumes sont super ! j’adore, n’est ce pas Arya ? » Elle poussait Arya à parler, vicieux, tout en sachant que celle-ci n’était pas timide, mais facilement mal à l’aise, un vrai plaisir.

Wilkes était… odieuse, mais c’était de bonne guerre après tout. Dans mes souvenirs c’était la seule qui ne m’avait jamais traitée comme une handicapée après mon accident, quelque que part… j’ai interprété cela comme une marque de respecte, ou quelque chose du genre. Je ne l’aimais pas, c’était… physique ? Oui, je crois, une sorte de vieille querelle de maison comme une autre. Elle me répondit alors : - Duchannes ! Venant d’elle avec ce sourire… cela ne laissait rien présager de bon, j’essayais de ne pas laisser transparaitre mon exaspération. - Par Merlin Duchannes tu es aussi transparente que ton costume, quand tu parle on dirait un echo lointain… Et voilà, je retrouvais la Wilkes que je connaissais. Elle faisait parti des gens qui me rabaissaient, et sérieusement, j’avais envie de lui mettre une bonne claque, mieux, de l’étouffer avec son verre. J’allais rétorquer quelque chose, quand nous fument interrompue, sans doute à deux doigts de nous étripé. - Tout se passe comme tu veux ? Cette fille s’adressait à Wilkes, une serpentarde sans doute. - Bonsoir Ysölde. Un second serpentard, c’était l’invasion, je m’apprêtais à lancer une réponse cinglante et à s’en aller, mais Ysölde dit quelque chose qui m’intrigua alors, méfiez-vous toujours d’un serpent… - Mon amie Arya et moi discutions autours d’un verre ! Charmante soirée ! Amie, Arya et moi dans la même phrase dans la bouche de Wiles je n’avais jamais imaginé les mots alignés dans ces sans là, j’avais cru à quelque chose du genre : « Crois moi Arya, moi au moins j’ai des amies », j’aurais presque pu le parier. Elle m’intriguait, mais je restais… tranquille, et la gratifiais de mon plus beau sourire, faux cul, certes, mais elle jouait à ça… jouons Wilkes. Elle me donna mon verre réclamé, en me le fourrant dans mes mains blanchâtres comme l’aurait fait une véritable amie. Nous n’avions pas grand-chose en commun, si peut être quelque chose : l’envie de foutre une baffe à la même personne. Elle ajouta ensuite : -Tout se passe bien ? Vos costumes sont super ! j’adore, n’est ce pas Arya ? Allions-nous jouer à ce petit jeu encore longtemps… ? Sans doute jusqu’à leur départ. Bien, bien, bien, jouons alors, comportons-nous comme des amies, Halloween est bien la nuit des horreurs, non ? J’entrais dans le jeu et gratifiais Ysölde d’un sourire amical et répondit alors : - Je suis totalement d’accord avec Ys’, le costume est magnifique tu as été inspiré, plus qu’Ysölde en tout cas. BAM, je regardais Ysölde du coin de l’œil, j’étais la première a dégainer. – Mais ne t’inquiète pas Ys, tu est toujours mieux que Marya McCrumphy ! Dis-je en tappant mon verre contre le sien – Marya McCrumphy où la fille à Poudlard qui… ne ressemblait à rien et qui à l’instant présent était seulement munie d’un drap sur la tête.