Je discutais tranquillement avec un professeur. Enfin je l’avais simplement complimentée sur sa tenue. Quand on me sauta presque dessus…bon d’accord. Ce n’est pas tout à fait exact. Elle avait parlé doucement, salué le professeur et complimenter mon costume. Je m’étais tourné vers elle. Elle était très jolie elle aussi. Dans le même style que le miens, en plus poussé, en plus réussit. Aucun son n’a franchi mes lèvres. C’était généralement l’effet qu’elle me faisait quand je posais les yeux sur elle. Elle me fit un clin d’œil, auquel je souris et finalement elle m’emmena loin du bar et du professeur de magie noire.

Elle m’emmena plus loin. « Tu es très jolie, vraiment très…enfin…ton costume est vraiment réussit. » J’aimais bien son costume, il lui allait bien. Dans une autre vie elle avait du être un vampire…charmant comme compliment n’est-ce pas ? Je me tu, conscient que je disais n’importe quoi. « Viens on va danser. » J’aimais beaucoup danser, mais je n’en avais pas beaucoup l’occasion. A la maison je ne dansais pas vraiment avec mon frère et puis à Poudlard, je n’avais pas vraiment de fille avec qui danser. Mais tout ça, c’était avant…avant qu’elle m’embrasse et que toute la lumière soit faite. Je n’attendis pas vraiment sa réponse, je l’ai emmenée un peu plus loin et j’ai commencé à danser avec elle. Je l’avais dans mes bras et je dansais doucement. Un truc qui ressemblait à un slow…ressemblait vaguement. « Je suis content que tu sois venue finalement. » En effet, je n’étais pas vraiment certain qu’elle vienne. « J’espère que tout se passera bien cette fois-ci. » Je faisais notamment référence à toutes les fêtes qui se passait à Poudlard et qui finissaient très mal.

Entre Arya et Ysölde c’était de bonne guerre… une guerre de routine qui fait que si elle n’existait pas, le quotidien serait… anormal, ou quelque chose du genre. Pourtant, en soit, Arya n’avait rien de détestable, elle était plutôt gentille comme fille – chiante mais gentille - une fille bien en somme. Après tout Ysölde ne pouvait en dire d’avantage pour une simple raison : elle ne lui avait jamais réellement parlé, elle ne connaissait rien d’elle. Vouloir la connaitre ? ivre, peut être, et encore. A quoi bon vouloir la connaitre ? Ysölde était certaine que si elles se connaissaient, elles ne seraient pas ennemies, mais…Ysölde y perdrait la fille avec qui elle se prend la tête depuis longtemps… non, se prendre la tête avec quelqu’un, c’est bon pour le moral. - Je suis totalement d’accord avec Ys’, le costume est magnifique tu as été inspiré, plus qu’Ysölde en tout cas. Dans ta face Wilkes avait dû jubiler la petite rouquine. Elle avala ça avec un sourire, et gratifia son « amie » d’une affectueuse tape sur l’épaule. Celle-ci se voulu alors rassurante en disant alors, pour se rattraper, comme l’aurait fait une amie, sauf que… cela tenait plus d’un coup de poignard que d’un coup de main. – Mais ne t’inquiète pas Ys, tu est toujours mieux que Marya McCrumphy ! Ysölde laissa échapper un rire, comme si elle riait à la blague que venait de lui faire Arya, pour faire comprendre qu’il s’agissait sans doute d’un second degré, ou quelque chose du genre, mais Arya n’allait pas perdre de temps pour le payer. Comparer Ysölde a McCrumphy ? Une pure insulte. Ysölde était belle, intelligente, narcissique, et elle le savait, elle ne ressemblait pas à ce laidron ! « Arya, petite coquine ! » Dit alors Ysölde en lui attrapant le bras comme le ferait une amie pour rire. Arya allait le lui payer, elles se détestaient, mais c’était drôle de jouer aux amies. Et elle dit alors à l’attention de Charlie « Je te prie de nous excuser ! Arya doit absolument aller voir Andrew Jamson elle en est raide dingue… » elle le dit sur le ton de la confidence à mi-voix, Jamson : le moche de serdaigle avec ses lunettes. Paf, revanche. Elle gratifia Charly d’un sourire, et tira Arya de façon amicale, leur verre à la main, et la tira à travers la foule avec un peu plus de violence, en lui serrant le bras. « A quoi tu joue Duchannes ? » Ysölde était froide et lui lâcha le bras, elle porta avec arrogance son verre à ses lèvres, snobant Duchannes avec… désinvolture, mais classe. Ysölde était plus grande qu’elle, et elle ajouta sur le ton de la provocation : « Je peux aller voir Jamson pour toi… c’est un garçon à ta… hauteur : minable ma chère Arya. » Un sourire froid, et provocateur. Farce ou bonbon ? Ce soir c’était plutôt farce et horreur, elle aimait tellement ça, faire du mal lui avait manqué ces derniers temps.

Je n’aimais pas cette fille, je ne l’aimais pas du tout, elle était tout ce que je voulais être : plus grande, plus jolie, plus élancée, plus intelligente, plus… mieux quoi. Elle avait de très beau cheveux longs, et blonds, alors que les miens étaient roux, et j’étais sensé être française. Je la détestais, vraiment, tout le monde l’aimait bien – sauf certains sang pur – et les garçons la trouvaient belle, après tout, on la remarquait avec sa chevelure couleur des blés moi avec ma couleur carotte qui aurais-je intéressée ? Personne. Je lui avais lancé une pique, et Ysölde réagit « bien » alors que moi j’avais eut envie qu’elle devienne rouge de colère, mais non, j’avais loupée mon coup, hélas, je fulminais… elle dit alors : - Arya, petite coquine ! Elle me prit le bras, comme si nous étions amis de longue date et celle-ci se mit à rire d’un rire « parfait » comme elle. Cette fille me mettait hors de moi, je refusais de l’avouer mais elle était même splendide dans un costume de zombie – même là, alors que moi, je ne ressemblerais à rien. La blonde dit alors : - Je te prie de nous excuser ! Arya doit absolument aller voir Andrew Jamson elle en est raide dingue… Je tournais brusquement la tête vers elle, interloquée. Je fis alors bonne figure en riant à sa suite, mais au fond j’avais une profonde envie de la tuer, pire de l’écarteler, pire que la démembrer moi-même. Des envies de meurtre au près de Wilkes c’était normal, autant que de vouloir absorbé du polynectar avec l’un de ses blonds cheveux… lui ressembler ? Non, Arya, réveille-toi. Elle m’entraina par le bras, amicalement d’abord, puis elle me serra – tiens la vipère était réveillée. Elle se vengeait en évoquant Jamson, le boutonneux de serdaigle, quelle horreur. Elle me dit alors avec l’arrogance que je lui connaissais : - A quoi tu joue Duchannes ? Je détestais cette fille et son impression de supériorité, nous en étions revenus à nos noms de famille à la merveille ! je fulminais, mon verre à la main tandis qu’elle ne me lâchait pas le bras le toisant, plus grande que moi. - Je peux aller voir Jamson pour toi… c’est un garçon à ta… hauteur : minable ma chère Arya. Je la fixais avec un regard noir, et d’un geste sec je lui jetais mon verre d’une boisson couleur sang dessus, cela gicla alors sur sa poitrine – mise en valeur naturellement pour une blonde – et je lui dit alors : - VA TE FAIRE FOUTRE WILKES ! J’étais hors de moi, on aurait certainement pu m’entendre aux allentours sans l’ombre d’un souci, mais personne n’allait venir, j’espère… Mais tout le monde aurait pris la défense de la pauvre Wilkes, comme toujours. – Je te déteste ! Je te déteste ! Je te déteste ! Je pestais, et si ma peau n’avait pas été blanchi par le maquillage j’aurais juré devenir rouge comme une tomate, ou verte de rage. – Pour qui est ce que tu prends ? Hein ? Pourquoi tu me prends de haut ? LACHE-MOI BORDEL ! J’étais stupéfaite, je venais pour la première fois de ma vie de tenir tête à la belle Ysölde Wilkes, la femme forte par excellence, je la détestais, mais je l’enviais tellement.

La petite lionçonne rousse se rebellait enfin un peu, elle était encore plus molle que de la pâte à chewin gum au goût citrouille c’était dire. (Saisissez la blague : citrouille, pour la couleur de ses cheveux hideux.) Elle était molle, terriblement molle, quelque part si Ysölde s’acharnait contre elle s’était pour la pousser, cette fille avait terriblement besoin de quelqu’un pour la pousser, Ysölde ne lui connaissait pas vraiment d’ami – mais elle ne l’avouerait pas, qu’elle faisait ça par pitié. Elle avait soigneusement poussé Duchannes à s’énervé comme elle l’avait fait durant de nombreuses années en la traitant de sale petite rousse française, Ysölde restait terriblement calme, enfin… jusqu’à un évènement fatidique. La rouquine lui jeta sa coupe de sangsucrée en plein sur elle, sur sa poitrine, sur sa robe. Ysölde la regarda complètement choquée. Son costume était fichu, elle avait comme une énorme tâche couleur sang, comme si du sang avait coulé. Arya lui balança alors à la gueule, en hurlant presque : - VA TE FAIRE FOUTRE WILKES ! Ysölde était encore choquée, qu’elle n’arrivait pas à parler. Duchannes avait réellement osée ? La blonde n’en revenait pas, et la rousse s’acharnait contre elle, tellement fort que les gens autours pourraient sans l’ombre d’un doute les remarquer. Elle ajoutait alors, hors d’elle : – Je te déteste ! Je te déteste ! Je te déteste ! Ysölde aurait juré avoir vu pointé du rouge sur ses joues à travers son épaisse couche de maquillage qui lui donnait l’allure d’un mur crépi. Et Duchannes ajouta finalement : – Pour qui est ce que tu prends ? Hein ? Pourquoi tu me prends de haut ? LACHE-MOI BORDEL ! Nous y voilà : la confrontation. Arya était le genre de fille qui consternait Ysölde, trop gentille, trop timide, trop conne, trop renfermée, trop appitoyée sur elle-même, trop triste, incapable d’aller vers des garçons, incapable de s’affirmer : le genre de fille qu’elle ne supportait pas, tout simplement. Elles n’avaient rien en commun –plutôt mourir que d’avoir ces cheveux carottes avait immédiatement pensé Ysölde. Elle venait de réveiller la vipère qui était en elle, elle venait de lui hurler dessus en tâchant son costume, et hurla alors sur la rousse sans la ménager : « COMMENT OSE-TU ME JETER TON JUS DE FRAISE DESSUS SALE PETITE GARCE ! COMMENT OSE-TU !? » La voix d’Ysölde était plus forte, même très forte, et surtout très froide. Il était très rare qu’Ysölde perde son self contrôle, elle avait toujours été plutôt posée pour mieux pouvoir rusée, l’âme du serpent, évidemment. Elle allait le faire payer à Duchannes, mieux la faire pleurer, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait pleurer quelqu’un et sincèrement ce pouvoir jubilatoire lui manquait. « Pourquoi je te prends de haut Arya ? Parce que tu es insignifiante, parce que tu es là tout le temps à pleurer baissé les yeux, parce que tu n’existe pas, parce que tu es invisible, PARCE QUE TU NE VAUX RIEN ! » Ysölde était odieuse, mais cela lui avait manqué. « Tu n’existe pas, qui te remarquerait, toi petite rousse insignifiante. » Elle retrouva son calme et ajouta en regardant où elle avait jeté le jus de fraise couleur sang : « Mais, merci, mon costume est dix fois mieux, que serai un zombie sans un peu de sang. » Elle le regarda de la tête au pied et dit alors avec dédain : « Toi, tu es hideuse, un fantôme roux, quelle horreur, tu ressemble à rien avec cette couche de maquillage, ça ne couvre même pas tes imperfections. »

Elle me hurlait dessus, et je restais debout, mais j’avais l’envie de fondre en larmes, cruellement. - COMMENT OSE-TU ME JETER TON JUS DE FRAISE DESSUS SALE PETITE GARCE ! COMMENT OSE-TU !? Je n’étais pas une garce, une garce c’est pour moi le genre de fille qui brise des vies, et des couples. Pour moi, une garce est une sale petite allumeuse qui est prête à venir vous voler votre petit ami. Moi, je n’étais pas comme ça, si un type me plaisait je n’osais à peine aller vers alors, imaginer qu’il soit en couple et je m’interdisais de penser à lui. Mais Ysölde répondit à ma question en me disant pour quoi me prenait de haut, et moi, je tombais de mon mètre soixante cinq, de haut. - Pourquoi je te prends de haut Arya ? Parce que tu es insignifiante, parce que tu es là tout le temps à pleurer baissé les yeux, parce que tu n’existe pas, parce que tu es invisible, PARCE QUE TU NE VAUX RIEN ! Elle était odieuse, parfaitement odieuse, je me demandais comment je faisais pour ne pas fondre en sanglots. Pourtant, mes yeux étaient embués par des larmes silencieuse, les nerfs, la haine, l’envie de la frapper, cruellement. Terriblement, continuellement. Je ne valais rien ? Sans doute, je n’étais capable d’intéresser personne même pas ma soit disant mère, ni même un seul garçon, les paroles d’Ysölde me faisaient un mal de chien, comme si j’avais une attaque, mon cœur battait, j’avais mal, mais je n’allais pas… avoir un problème cardiaque, j’avais pris mes médicament, ça irait. - Tu n’existe pas, qui te remarquerait, toi petite rousse insignifiante. Encore un coup à Duchannes, frappe-moi Wilkes, vas-y. - Mais, merci, mon costume est dix fois mieux, que serai un zombie sans un peu de sang. Elle enfonçait violemment le coup, quelle garce, se croyant supérieure, toujours. - Toi, tu es hideuse, un fantôme roux, quelle horreur, tu ressemble à rien avec cette couche de maquillage, ça ne couvre même pas tes imperfections. Le coup de garce, je laissais échapper un petit sanglot, mon dieu cette fille était un monstre, un monstre de violence, un monstre de prestance, elle me dégoutait. – Tu… tu… tu es odieuse ! Bégayais-je en larmes. Je ne savais plus où me mettre, j’avais envie de rentrer au château de pleurer à chaudes larmes, dans les bras de personne puisque que personne ne voulait de moi, cette fille avait raison. – Tu me dégoûte ! Tu crois que tu vaux mieux que moi peut être ? Traitre à ton sang ! lui criais-je dessus, - Tu n’es qu’une menteuse, faire croire à tout le monde que ton sang était pur, quelle honte ! Je sanglotais à moitié, et je ne la regardais pas dans les yeux, je n’osais pas. – Tu sais Wilkes, t’es complètement folle. Il parait que tu t’évanouie en cours, que tu as l’air ailleurs quelques fois. Tu crois que tu as des amis, mais tu es complètement barge ! ET TOUT LE MONDE LE SAIT ! TU ES BARGE ! Je lui hurlais dessus en plantant mon regard dans ses yeux verts. - Je te déteste. Tout le monde te déteste. TU N’AS PAS D’AMIS, pas plus que moi, tu es seule, arrogante, cruelle, mais surtout, tu es pathétique. Moi aussi, je savais dire des choses méchantes. Je ne lui connaissais pas de vrais amis, on la voyait avec des gens mais pouvait-elle pleurer sur l’épaule de quelqu’un ? J’en doutais, elle avait été l’amie de quelqu’un que j’avais souvent envie de tuer, mais à ma connaissance, ils n’étaient plus amis. Je la fixais, je pleurais en silence, et elle me dégoûtait, non, j’ajoutais dans un souffle : - Non en fait, tu fais pitié Ysölde Wilkes, vraiment.

J'allais exploser, j'allais lui sauter au coup. Je le fixais alors que je ne savais plus comment il était normal de me sentir. J'avais besoin de respirer et quand il était là, mon souffle se bloquait dans ma poitrine. Je le regardais et je ressentais la douleur dans ton mon corps, c'était cruel et insupportable. J'aurais voulu que ça cesse, que mon coeur ne batte plut aussi frénétiquement pour finalement vire les déception qu'il vivait à toutes les fois que mon regard croisait le gryffondor. Je détournais mon regard de sur lui aussitôt que je le pouvais, mais dès que sa voix résonnait, je ne pouvais faire autrement que de lee fixer. « Alaska, tu peux très bien te débrouiller sans moi... Tu es forte. Tu a ce pouvoir en toi. Tu peux t'en sortir! » Je serrais mes dents. Je pouvais me débrouiller sans lui ? Espèce d'imbécile. Comme si ce n'était pas ce que je faisais depuis qu'il m'avait planté. Comme si je ne luttais pas pour vivre chaque jours depuis. Comme si mettre mes pieds hors de mon lit chaque matin ne relevaient pas d'un effort surhumain et de plus en plus difficile alors que je réalisais que la seule personne que j'avais jamais aimée ne me reviendrais jamais. Puis il me planta un autre pieux au coeur alors que j'allais lui répondre, je restais tétaniser. « Je t'aime... même si tu n'y crois plus. Si tu veux vraiment que je parte, dis-moi le. Mais sache que je serai toujours là pour toi, même si tu ne le réalises pas encore. » Je les sentaient. Les larmes venaient à mes yeux alors que ma poitrine s'était enflammée de douleur. Je les retenaient par fierté, mais elles décidèrent de me tenir tête alors que deux d'elles venaient s'écraser sous mes joues.

« Tu m'aimes ? Tu plaisantes j'espère ? Tu ne m'aimes pas, on ne fais pas mal aux gens qu'on aime. On ne laisse pas les gens qu'on aime alors qu'ils ont besoin de nous plus que quoi que ce soit. Tu ne m'aimes pas et tu ne m'as jamais aimée. »

J'essuyais mes larmes avec rage alors que je tournais les talons. J'avais dis ce que j'avais à dire et je ne voulais plus pleurer devant lui. C'était terminé, point final à notre histoire morte depuis le début.

Ysölde était livide, non seulement à cause de son costume mais cette foutue petite rouquine lui tenait tête comme elle ne l’avait jamais fait. Bien sûr Arya n’était pas aussi invisible qu’Ysölde le disait, celle-ci avait quelques amis, mais elle ne la connaissait pas, mais elle se permettait de la juger durement, comme pour… l’aider ? Elle avait besoin d’aide, cette fille avait besoin d’aide, faible, et peureuse, que faisait-elle chez les griffons ? Elle avait finalement du courage, celui de lui tenir tête, toutefois, elle pleurait entre chaque insulte, profondément blessée. – Tu… tu… tu es odieuse ! Si elle croyait que cela blessait Ysölde, elle se mettait le doigt dans l’œil, et jusqu’au trognon, même. – Tu me dégoûte ! Tu crois que tu vaux mieux que moi peut être ? Traitre à ton sang ! Tu n’es qu’une menteuse, faire croire à tout le monde que ton sang était pur, quelle honte ! Elle pensait que l’attaquer sur son sang allait l’atteindre. Ysölde abordait toujours son sourire fier, elle n’allait pas pleurer pour des insultes sur son sang, si elle savait combien elle en avait reçu. Son sang avait été une honte, mais aujourd’hui, c’était plutôt une force, une sacré force, elle avait du sang neuf, contrairement au sang pur qui se mariaient avec leur cousin. Arya allait sans doute épouser un homme choisi par ses parents, peut être même son cousin, puis la rouquine poursuivi. – Tu sais Wilkes, t’es complètement folle. Il parait que tu t’évanouie en cours, que tu as l’air ailleurs quelques fois. Tu crois que tu as des amis, mais tu es complètement barge ! ET TOUT LE MONDE LE SAIT ! TU ES BARGE ! Cette fois ci, Ysölde se figea et perdit son sourire d’arrogance pur pour afficher une mine tellement livide, elle était blanche comme un linge. Elle avait toujours eut peur d’être un monstre, de devenir folle, et les mots d’Arya la frappait en plein cœur, dans sa fierté. Dire à Ysölde qu’elle était barge…c’était lui planter un coup de poignard en plein cœur, elle ouvrit la bouche, mais aucun mot ne sorti. Elle ajouta alors toujours en larmes : - Je te déteste. Tout le monde te déteste. TU N’AS PAS D’AMIS, pas plus que moi, tu es seule, arrogante, cruelle, mais surtout, tu es pathétique. C’était faux, Ysölde avait des amis, elle en avait. Et Arya ajouta alors le coup de grace :- Non en fait, tu fais pitié Ysölde Wilkes, vraiment. Ysölde était si pâle, tellement blanche, elle avait honte. Elle devait se ressaisir, mais elle ne savait pas comment faire, elle n’allait pas laisser cette petite rousse de française l’emporter sur elle, elle ne pouvait laisser faire ça. « TA GUEULE DUCHANNES ! MOI J’AI DES AMIS, J’AI QUATRE MEILLEURES AMIES ! » Elle s’époumona alors, elle avait Daegan, Gema, Declan et Alith, ses quatre meilleures amis. « Je te fais pitié ? Et bien sache que ça m’est égal Duchannes, complètement égale, parce que je n’ai rien a faire d’une fille aussi insignifiante que toi, aussi faible, fragile, et stupide ! TU ES STUPIDE DUCHANNES ! STUPIDE ! » Elle lui hurla dessus, et ajouta alors en faisant un pas vers elle, la menaçant alors de sa baguette : « Je ne suis pas folle, je ne te permets pas de juger ton foutu cœur de merde sale petite rousse ! Alors ne juge pas ma santé petite salope ! » Elle pointait sa baguette vers elle, et tenta un sortilège informulé, mais rien ne se passa, et entre ses dents elle siffla alors : « Casse-toi rouquine décérébée ! »

Samwell était arrivé en retard à la fête parce qu'il avait eut un mal de fou à rentrer dans son costume de momie. Il avait appelé en renfort son meilleur ami de gryffondo et Désirée pour qu'elles l'enroulent convenablement dans ses bandelettes. Le lion très doué en métamorphose s'était également arrangé pour modifié les yeux de Samwell de sorte qu'ils soient complètemente blanc. Il n'y avait pas à dire, il faisait peur. Il avait prit le soin de perdre de vue Désirée pour ne pas l'avoir sur le dos pendant cette soirée, puis il c'était dirigé vers le parc où les festivités allaient déjà de bon train. Il ne cherchait qu'une seule personne des yeux et c'était bien évident, sa douce Ysölde. Pourtant, il ne savait pas quoi chercher. Cette dernière avait peut-être décidé de prendre les trains d'une vélane ou alors d'une nymphe. Samwell avançait dans la foule alors que son regard ce promenait un peu partout et qu'il avait du mal à reconnaître qui que ce soit. Pourtant, son regard se posait du Tom la faucheuse accompagné de Charly en loup-garou. Le véritable loup-garou qu'il était en eut des frissons. Elle n'était d'ailleurs pas le seule à avoir revêtit ce costume pour la petite fête. Il en avait remarqué quelques autres. Si seulement ses élèves savaient comme c'était horrible d'être un loup-garou, ils y auraient pensé deux fois. La pleine lune arrivait bientôt, en fait, enne aurait lieu le lendemain de l'halloween. La direction voulait protéger ses élèves et n'était pas assez suicidaire pour foutre la fête d'Halloween en même temps que la pleine lune alors que plusieurs loups-garous logeaient à Poudlard.

Soudainement, les pas de Samwell le firent tomber sur Ysölde alors qu'il entendait sa dernière phrase et restait figé. « Casse-toi rouquine décérébée ! » Samwell songeait à partir parce qu'il n'avait pas envie d'intervenir dans le duel entre un petit fantôme et le zombie qu'était sa douce serpentarde. Trop tard, leurs regard se tournèrent sur le zombie mal à l'aise qui avait fait un pas pour s'enfuir avant de baisser ses yeux vides sur le sol.

« Um... Je... Bonsoir... » Il passait l'une de ses mains enrubannée dans ses cheveux qu'il n'avait plus. Foutues habitudes. Il n'était pas tombé au bon moment et il n'hésiterait pas à partir si jamais Ysölde lui disait de dégager. Elle n'avait pas l'air très joviale ce soir. Il attendrait que l'ouragan Ysölde perde de la force avant de ne l'inviter à danser avec lui.

Il est bien connu eu je me pointe toujours là où il vaut mieux être vu. Pourquoi ? Parce que c’est comme pour tout, plus on te vois plus on pense à toi et ça peut toujours être utile pour se faire des relations, tout ça… Donc je me pointe à cette soirée d’halloween en espérant qu’elle m’amuse un tant soit peu. Il va de soit que je n’allais pas me déguiser en sorcier, à l’instar des moldus qui sont, décidemment, vraiment débiles. Du coup je me pointe en… Vampire. C’est, à mon image, le déguisement le plus classe auquel j’ai pensé. J’arrive à la soirée, le teint rendu blême pour l’occasion et les dents pointues, un tout petit sortilège qui ne m’a pas demandé beaucoup de talent pour le réaliser. Mon regard croise d’abord celui de Madeline qui discute avec une personne que je ne vois que de dos et que, donc, je ne reconnais pas et puis c’est Jilliane que je vois, de dos également mais elle c’est différent, je pourrais la reconnaitre dans n’importe quelle situation. Je m’approche doucement et glisse mes doigts sur sa chute de reins, discrètement avant de me placer face à elle, rompant tout contact. « Bonsoir Lestrange. » Et là je me rends compte que… « On a eus la même idée. » En fait j’imagine qu’on va être pas mal à se ramener en vampire.

J’avais l’habitude que l’on m’insulte, c’était malheureux à avouer… hélas, c’était la pure vérité. Ce que me disait Wilkes m’atteignait tellement, elle était belle, connue, les gens l’aimaient bien, elle avait du courage, elle était brillante, malgré tout ce qu’elle me disait j’avais quand même envie d’être elle, même si je la traitait de barge et de sans amis, elle en avait toujours plus que moi… moi je n’avais pas vraiment d’amis. - TA GUEULE DUCHANNES ! MOI J’AI DES AMIS, J’AI QUATRE MEILLEURES AMIES ! Elle me hurlait dessus, cela me faisait monter encore les larmes aux yeux, déjà moitié rougit par les larmes. J’avais une âme sensible, Wilkes m’achevais doucement, mais surement. Elle enfonça le clou, me rabaissant encore et encore, toujours plus, à chaque fois. - Je te fais pitié ? Et bien sache que ça m’est égal Duchannes, complètement égale, parce que je n’ai rien a faire d’une fille aussi insignifiante que toi, aussi faible, fragile, et stupide ! TU ES STUPIDE DUCHANNES ! STUPIDE ! Bien sûr que j’étais stupide, elle n’était pas la première à me le dire. Ma mère me l’avait dit, Ollivander me l’avait dit, alors, je commençais à croire que ce n’était que la stricte réalité : j’étais nulle, rousse, moche, et insignifiante. Elle poursuivit alors, comme si elle voulait m’achever définitivement : - Je ne suis pas folle, je ne te permets pas de juger ton foutu cœur de merde sale petite rousse ! Alors ne juge pas ma santé petite salope ! Mon cœur ? Elle allait un peu loin, j’étais malade, comme si c’était de ma faute. Elle ne voulait pas juger ma santé, mais elle le faisait en me jugeant moi : parce que si j’étais ainsi c’était parce que ma santé me déprimait, me rendait faible. Avant d’être malade j’avais été enjouée, drôle, et plus sûre de moi, puis j’avais fini par devenir une ombre. Cette fille me traitait de salope, de sale rousse, et j’encaissais bêtement, sous le regard de Poudlard en entier. Elle ajouta alors : - Casse-toi rouquine décérébée ! Je laissais des larmes couler sur mes joues, j’avais envie de rétorquer quelque chose, mais quelqu’un nous interrompît alors : - Um... Je... Bonsoir... Un type, sans doute une connaissance de cette foutue blonde, tellement jolie que les garçons tombaient à ses pieds, ça me rendait malade de jalousie, tellement malade. J’essuyais mes larmes avec le revers de ma main et lançait à la blonde :- La prochaine fois que tu veux passer tes nerfs, oublie moi, Blondasse. Puis, j’avançais en la poussant, et je me frayais un passage dans la masse en pleurant. Pleurer un jour d’Halloween, et bien tant pis c’était sensé être une fête, mais j’en venais à la conclusion que je détestais les fêtes, je me frayais un passage sans savoir où j’allais, de toute manière j’y serais seule, comme souvent. Ysölde m’avait tellement fait de la peine, j’attrapais une friandise et m’en allait à travers la foule, mon maquillage courrait, voilà que je faisais office de fantôme triste, magnifique. J’aurais pu mettre ma foutu robe de marié et jouée aux âmes errante, ça aurait été parfait comme rôle.

Ysölde était totalement hors d’elle, cette rouquine ne se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Elle ne la détestait pas non, comment peut-on détester une fille comme Arya, elle était bien gentille, elle n’avait pas une vie très compliquée par rapport à Ysölde, elle n’avait pas vraiment de vie en fait, Ysölde ne lui connaissait pas beaucoup d’amis, et surtout elle ne lui connaissait pas vraiment de petit ami, elle ne s’était jamais demandé si Arya intéressait un garçon, peut être, mais elle s’en fichait totalement de sa vie. Elles furent interrompues par une arrivée qui plu beaucoup à Ysölde : Samwell. « Um... Je... Bonsoir... » Ysölde tourna la tête vers lui, et son énervement se dissipa alors un peu, elle afficha un sourire. Avec Sam c’était plutôt compliqué mais, elle l’appréciait énormément, peut être même qu’elle l’aimait… elle ne savait pas trop. Arya décida alors de dire : « La prochaine fois que tu veux passer tes nerfs, oublie moi, Blondasse.» Elle gratifia la rouquine d’un regard très noir, tandis que celle-ci la poussa pour s’en aller. Elle l’avait poussé, petite garce, pensa alors Ysölde. Elle marmonna alors à voix basse : « Petite garce. » Puis, elle repporta son regard sur Samwell, et d’une voix douce, et enjouée elle dit alors un grand sourire : « Tu viens de me sauver la vie, j’ai bien cru que je n’allais pas m’en débarrasser ! » Un grand sourire, elle était très enjouée, cela contrastait avec Ysôlde, un coup elle allait bien, l’autre elle allait mal, mais elle était dans une bonne phase. Ysölde dragueuse ? c’était l’effet Halloween, c’était la fête, elle s’approcha alors de Samwell et dit alors : « Alors pour ce soir, tu es mon héros ! » Elle le draguait, oui, un peu, mais elle se fichait des conséquences, elle était sensé être fiancé mais ce dernier se trouvait être un parfait crétin, un idiot, un imbécile, et… elle n’était pas marié, c’était certain que cela ne plairait pas à son père, mais… tant pis ! « Sympa le costume ! »