Partagez | 
 

A KIND OF JET LAG. (emrys)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyDim 25 Sep - 19:32



"heart is so jetlagged."

La vie est une chose complexe. La vie d’ysolde était un complexe et un mystère digne des plus grands mystères de l’univers. Elle était la fille d’un cinglé qui était étrangement tombé amoureux de sa mère une fille pétillante, drôle et charmante. Quand elle y repensait cette situation lui faisait penser au fait qu’elle soit tombé amoureuse d’Ulysse l’an dernier. par miracle elle avait éviter le massacre en réalisant qu’il était totalement fou. Deuxième mystère de sa vie : la mort de sa mère. Ysolde en gardait un vague souvenir, très vague, elle avaut vu sa mère courir, lui prendre la main et lui hurler de ne pas s’arrêter, comme si sa mère avait réellement pu mourir écrasée par une voiture moldue devant le chaudron baveur, cela lui semblait totalement idiot, elle ne parvenait pas à comprendre. Ysolde avait une vie où mystère était le maitre mot. Ysolde avait retrouvé des affaires ayant appartenue à sa mère durant l’été, certainement pas chez elle, mais dans la maison où elle se souvenait avoir passé du temps enfant, visiblement inhabitée. Elle avait trouvé une clef de coffre de Gringotts mais n’avait pas eut le courage d’y aller, peut être était-elle riche qui sait. Tout comme Ysolde n’avait pas trouvé la force de rendre visite à sa vraie grand-mère. La vie d’Ysolde était vraiment un mystère, et par-dessus tout cela il fallait y ajouter des visions troublantes. Heureusement dans la vie d’Ys il y avait des choses qui lui empêchaient de devenir folle. La première de ces choses n’en était pas une, il s’agissait d’Emrys, tout d’abord son camarade, puis aujourd’hui… c’était encore très compliqué entre eux. Grâce à lui, elle se sentait tellement mieux son vrai « copain » normal, pas de cadavre dans un placard, pas de marque des ténèbres sur le bras, normal quoi. En parlant d’Emrys, ysolde avait justement rendez-vous avec lui aujourd’hui, ils avaient convenus de ce rendez-vous avant de quitter Poudlard pour le week end, lui rentrant dans sa famille, et Ysolde squattant allégrement chez son cousin Finn. L’automne était bien là, le mois d’octobre était bien entamé, Ysolde n’avait pas l’habitude de parcourir le chemin de traverse à cette période de l’année. Il faisait assez frais, la sorcière avait sortie une légère veste et une écharpe fine. Elle était toute heureuse d’avoir rendez vous avec Rys, vraiment…

Le lieu de rendez-vous le chaudron baveur. Ysolde aimait beaucoup cet endroit, c’était un endroit où elle se sentait un peu chez elle, peut être parce que lorsqu’elle et sa mère avaient fuit son père quand elle était une enfant, elles étaient venue vivre ici quelques temps, le temps de se remettre en piste. Le rendez-vous était fixé à dix huit heure, assez tard dans la journée, mais ysolde n’était attendu nulle part, et c’était une idée de Rys se sortir à cette heure ci, c’était un peu leur « premier rendez-vous » hors de Poudlard, c’était bizarre. Ysolde n’avait jamais croisé Rys hors de Poudlard, bien sûr elle l’avait vu vêtu autrement qu’avec l’uniforme mais dehors c’est différent. Ysolde était vêtue simplement, elle entra dans le chaudron baveur et retira son écharpe, et sa veste, laissant apparaitre une jeune fille toute simple, avec une robe et un gilet de couleur beige, une robe simple assortie. Simple, passe partout, pas trop « rendez vous romantique », ni « fille en chaleur », c’était tout simplement du Ysolde, simple et efficace, basique. Elle s’assit alors tranquillement dans un coin, l’attendant il ne devrait pas tarder.
( … )

Une heure de retard, par Merlin sa montre avait été mangée par un dragon ? Ysolde en était à son cinquième verre de jus de citrouille, et elle était déjà allée une fois aux toilettes. Trois vieux sorciers désagréablement ivre lui avaient demandé s’ils pouvaient lui tenir compagnie, et elle avait avec un sourire aimable et une voix tranchante répondue non. Il était vraiment en retard, elle allait finir par rentrer chez elle, elle poussa un soupire, et s’apprêta à remettre sa veste quand elle le vit arriver et s’asseoir, elle ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit et dit alors : Qu'est ce tu t'es arrivé, tu as une heure de retard ? Ce n’était pas une voix méchante, ni tranchante, mais une voix soucieuse, il aurait très bien pu lui arriver quelques choses, après tout… Ysolde savait être inquiète pour lui, et préférait s’inquiéter plutôt que de s’énerver.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 26 Sep - 16:48

Emrys en ce moment, n’avait qu’une seule chose en tête depuis le début de la semaine. Le « rendez-vous » qu’il avait conclus à Ysolde avant de partir en week end chez sa famille. Emrys appréciait beaucoup de retourner chez lui afin de voir les évolutions qu’avait fait ses parents dans leur maison de campagne, il aimait pouvoir les voir heureux même sans lui car depuis qu’il avait rencontrer Ysolde, il avait comme l’envie d’aimer encore plus les cours, même si il n’appréciait pas toute les matières, il restait tout de même le garçon de l’année dernière. Depuis quelque jours, le jeune homme n’avait pas cesser de rire et de sourire en compagnie de la belle blonde qui l’accompagnait. Ysolde. Emrys c’était rendu compte qu’il avait eu raison l’année dernière de ne pas avoir écouter les paroles misérables qu’avait bien pu prononcer tous les autres, d’ailleurs, c’était ce qui le rendait fier au jour d’aujourd’hui. Il avait trouver en Ysolde, tout ce qu’il désirait. C'est-à-dire, une oreille à qui il pouvait bien se confier, même s’il restait quelqu’un de discret, il essayait de s’ouvrir à elle. Il avait trouver en elle, une épaule à qui il savait qu’il pourrait avoir quand il aurait besoin et c’était réciproque vis-à-vis d’elle. D’ailleurs c’était en aidant la jeune femme qu’Emrys avait trouver en elle, bien plus qu’un binôme et bien plus qu’une camarade. C’était assez difficile même au jour d’aujourd’hui de savoir ce qu’ils étaient réellement. Aujourd’hui c’était le jour du week end, qui dit jour j dit jour j également pour le fameux rendez-vous que le jeune homme avait à la fin des cours. Emrys n’était pas le genre de garçon à être en retard au rendez-vous mais il était surtout le type de garçon à être à l’heure voir même de dix minutes à l’avance. Pour lui, c’était un minimum de politesse et un minimum de savoir vivre, même si, bien sur, ce n’était pas donner à tout le monde. A la fin des cours, Emrys s’était dépêcher pour aller prendre une douche avant les autres, sachant qu’il aurait eu de l’eau chaude, il avait plutôt courut les marches plutôt que de marcher tranquillement. Ensuite, le jeune homme s’était habiller d’un simple pantalon de couleur beige, avec un tee-shirt noir et d’un pull noir qui irait avec. Dehors, il ne faisait pas spécialement bon, mais il aimait les temps comme celui-ci, alors pour lui, cela ne posait aucun problème. Comme vous l’avez surement bien compris, le rendez-vous d’aujourd’hui était à l’extérieur de Poudlard, celui-ci était au chemin de traverse et c’était bien la première fois que les deux jeunes étudiants se retrouvaient quelque part en dehors du château, d’ailleurs, Emrys en était un peu stressé. Il n’avait pas peur d’Ysolde, loin de là, il avait seulement une boule de nerf à l’intérieur de lui-même car s’était le premier rendez-vous dans un endroit qu’il n’avait jamais été en compagnie d’une demoiselle. Quand le jeune homme fut enfin près, il prit la direction du chemin de traverse. Plus les pas se faisait, plus il stressait mais quand il entendit ce qu’une bande de trois élèves était entrain de dire, il s’arrêta derrière un mur. Un des trois étudiants, un peu plus jeune que lui prit alors la parole qui déclencha quelque chose chez le jeune Reinhaart. D’après des potes, Wilkes serait retourner avec Pevensie. La seule demoiselle prit à son tour la parole, d’après le ton de sa voix, elle était comme étonnée d’entendre une chose comme celle-ci. On la pourtant aperçu avec ce blond. Le premier type de la bande reprit alors la parole. C’est bien facile de faire un chaud et dans faire tomber plus d’un. N’oubliez pas que Wilkes est une serpentarde. Le deuxième garçon qui était dans la bande prit enfin la parole pour clôturer le tout. Les gens à Poudlard, ne change pas totalement. En voici la preuve. Le jeune Reinhaart prit la direction du chemin de traverse en ayant la tête ailleurs. Il prenait le temps de marcher en réfléchissant. Lui aussi avait vu Ysolde avec un type, il y a quelque jours de ça, mais il savait qu’il n’avait rien à dire. Ysolde et lui était simplement de bon camarade, enfin, ils étaient bien plus que ça mais à l’heure d’aujourd’hui, Emrys était comme perdu dans ses pensées et bouscula en un coup d’épaule un vieux homme barbu. Le jeune Reinhaart arriva enfin au lieu de rendez-vous et quand il aperçu Ysolde, il alla s’installer en face d’elle sans dire un mot, d’ailleurs il en eu même pas le temps que la demoiselle l’interpella. Qu'est ce tu t'es arrivé, tu as une heure de retard ? Emrys laissa de longues s’écouler entre eux avant de pouvoir décrocher un mot. La tête du jeune Reinhaart alla de visage en visage, ne sachant plus quoi dire mais surtout quoi faire vis-à-vis de ce qu’il avait entendu. C’est en regardant Ysolde dans les yeux qu’il parla d’un ton de voix assez bizarre contrairement à son habitude. Y’a quoi entre Pevensie et toi ? Des étudiants vous on vus ensembles. Le regard d’Emrys était assez perturbant, il était comme fuyant. A l’intérieur de lui, il bouillait, comme si on lui avait arracher ce dont il avait le plus besoin. Enerver ? En colère ? Lui-même ne savait pas exactement ce qu’il ressentait et c’était bien ça le pire. Il attendit une réponse de la blonde en face de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 26 Sep - 19:23

Être en retard n’était pas du tout, mais alors pas du tout dans les habitudes d’Ysolde, pas du tout. Elle avait toujours été le genre de fille à arriver en avance, pour savoir ce qui se passait, et en soirée pour ne pas être obligé de saluer tout le monde, c’était le monde qui venait à elle. Ysolde détestait être en retard, elle ne supportait pas être attendu, elle aimait être là où on ne l’attendait pas, elle aimait être en avance pour pouvoir surprendre, arriver trop tôt. Elle aimait surprendre, être inattendue. Elle n’aimait pas être ce que l’on attendait d’elle qu’elle soit. Ysolde aimait être à l’heure, prête, toujours prête, comme les scouts disent les moldus. Elle n’en voulait généralement pas vraiment aux gens qu’elle côtoyait qui étaient en retard, généralement, ils avaient une bonne raison. Enfin… avec Ysolde, il fallait mieux avoir une bonne raison d’arriver en retard sinon, elle allait vous passer un savon dont vous alliez vous souvenir. Elle n’en voudrait pas à Emrys, parce qu’elle tenait trop à lui pour montrer cette face ci de sa personnalité. La fille caractérielle, autoritaire, maniaque, et un peu garce, ça allait finir par le faire fuir quoi que… à force de rester presque constamment de glace, de rougir de temps en temps, avec un petit rire par ci, un petit rire par là, un léger contact physique de temps en temps, bref, elle n’adoptait sans doute pas la bonne méthode, mais avec les gars il n’y a pas le mode d’emploi fournie avec. Il ne faut pas être une fille facile, ni une sainte ni touche dure de trouver le juste milieu.

Elle le vit s’asseoir et lui posa une question. Elle le regarda un peu inquiète après tout il n’avait pas l’air dans son assiette du tout et… cela ne lui ressemblait pas non plus d’arriver en retard, pas du tout même. Elle avait donc le droit d’être inquiète tant qu’elle était ignorante de la raison après… il pris soudain la parole : Y’a quoi entre Pevensie et toi ? Des étudiants vous on vus ensembles. Elle écarquilla alors les yeux. Emrys Reinhaart, le très beau serdaigle, pourtant assez calme de nature était entrain de lui faire une crise de jalousie ou… elle resta muette une seconde, surprise et en même temps « sous le choc », quoi qui que quoi ? elle ne comprenait pas, comment ? Pardon ? dit-elle en le regardant fixement. Elle et Pevensie ? Elle et Duncan ? Fichtre, il n’y avait plus rien entre eux depuis au moins deux ans. Oui deux ans, deux ans qu’il n’y avait rien entre eux, deux ans qu’elle le maudissait. Elle le fixa et rétorqua : Pevensie, t’es sérieux ? Ce type est… stupide, un psycopathe, comment tu peux croire que… elle ouvrit la bouche mais rien ne sorti vraiment. Et puis, pourquoi est ce qu’elle se justifiait… et lui, il lui faisait « une crise de jalousie », ou quelque chose du genre. Elle poussa un soupire, et porta son verre de jus de citrouille aux lèvres, elle allait finir par prendre un whisky pur feu s’il continuait à insinuer quoi que ce soit. Il ne savait pas ce qui c’était passé entre Duncan et elle, et elle ne tenait pas vraiment à s’étendre sur le sujet. Elle regarda Emrys dans les yeux, sincèrement, elle ne comprenait pas. Il lui faisait une crise alors que… quand elle y pensait, ils n’étaient pas ensemble. Elle dévia alors son regard de Rys et posa son regard au hasard au loin sans réellement fixer quelques choses, tenant son verre du bout des doigts. Elle reposa soudainement son regard perçant sur Emrys et dit alors : C’est vraiment ça la raison de ton retard ? Me faire tourner en rond pour venir me reprocher quelque chose… quelque chose de stupide ? Elle laissa échapper un rire exaspéré. Elle tourna la tête puis reposa son regard sur Emrys, elle ne le comprenait pas. Comment pouvait-il croire ce que les autres disaient. En tout cas, Ysolde n’avait en rien répondu à sa question « t’a quoi entre Pevensie et toi ? », non elle n’y avait pas répondu, elle avait habillement évité la question, habillement. Elle ne tenait pas vraiment à y répondre, évoqué ses histoires passé n’était pas une bonne idée pour commencer une histoire. Ce n’était pas une bonne idée, du tout, sauf qu’avoir des secrets non plus.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 26 Sep - 20:04

Emrys tenait à Ysolde, sans doute un peu trop car au jour d’aujourd’hui, il était assez mal d’avoir entendu cette chose au sujet de celle-ci. Pourtant, le jeune Reinhaart n’était pas du genre à écouter et croire ce que disait les autres étudiants pour la simple et bonne raison, qu’il préférait suivre son instinct plutôt que de croire en des paroles sans doute minables. Sauf qu’Emrys n’était pas aussi bête. Il avait également vu la belle blonde avec ce type à ses côtés, d’ailleurs il était partit comme un vif d’or à la bibliothèque pour ce changer les idées. Si quelqu’un savait pourquoi le Emrys réagissait comme ça, on l’aurait sans doute prit pour un guignol. Pourquoi avait-il cette défense envers ce type qui n’avait déjà pas l’air normal mais qui s’était trop rapprocher d’Ysolde à son goût. Enfin non, c’était surtout la phrase qu’il avait entendu dans le couloir qui l’avait assez mit en place. Le mot « remit » était mal avaler dans la gorge du Reinhaart. C’est à cet instant que le jeune Reinhaart se rendit compte qu’il n’était pas au courant des exs de la belle blonde sauf bien sur le Lestrange, d’ailleurs qu’Emrys avait toujours détester. Le jeune homme était assis en face de la blonde, le regard vide, les pensées qui étaient ailleurs, c’était un vide, le vide en lui. Il n’avait pas été trahit, il n’était pas à Ysolde, il était simplement Emrys Reinhaart, mais il avait mal prit la nouvelle. En faite, le jeune Reinhaart se demandait plutôt si c’était le fait d’apprendre qu’Ysolde serait en couple avec ce type ou alors la deuxième raison qui était de n’avoir pas été tenu au courant, ou plutôt tenu au courant par les autres. Pardon ? Le jeune homme regarda alors la blonde en face de lui mais surtout dans les yeux. Il voyait qu’elle était comme étonnée de la question dont il venait de posé. Seulement, les nerfs du jeune Reinhaart était comme entrain de jouer en la faveur des autres. Cela se ressentait dans son regard qui devenait noir, aussi noir qu’un ciel orageux. Tu veux que je répète ma question peu être ? Qu’arrivait-il à notre Emrys ? Lui-même ne savait pas exactement d’où provenait cette colère qui était en lui. Il sentait une douleur au milieu de lui. Les nerfs qui prenaient le dessus. Il savait qu’Ysolde pouvait être en colère également mais ça serait surtout une surprise de voir le Reinhaart énerver et surtout méchant. Pevensie, t’es sérieux ? Ce type est… stupide, un psycopathe, comment tu peux croire que… Stupide ? Ca ne l’avait pas empêché d’être avec lui quelque jour auparavant. C’était ce qu’avait envie de dire le jeune homme mais il sans empêcha. C’était bien la première fois qu’il s’empêchait de parler avec Ysolde, d’habitude, il voulait tout lui dire, dans les moindres détails, sans mensonge, sans cacher quoi que ce soit mais aujourd’hui, Emrys ne voulait que savoir une chose. Que ce passait-il entre ce type et elle ? Il prenait surtout la chose mal car il aurait voulut être au courant avant ses stupides étudiants. Le jeune homme regarda la blonde en qui il avait une totale confiance prendre son verre pour y boire un coup. Emrys n’avait plus envie de boire un verre. Il voulait surtout en savoir plus, plus pour être sur et surtout avoir les choses en clair dans sa tête. Il n’y avait aucun regard entre eux, d’ailleurs, c’était plutôt un froid que des sourires. C’est vraiment ça la raison de ton retard ? Me faire tourner en rond pour venir me reprocher quelque chose… quelque chose de stupide ? C’était en le regardant dans les yeux qu’elle lui posa cette question. Un sourire faux, le tout premier pour elle, s’afficha sur les lèvres du Reinhaart. Si cela était quelque chose de stupide, il fallait qu’Ysolde se mette à la place d’Emrys pour savoir ce que cela faisait. La au moins, il aurait voulut voir sa tête. Un rire sortit de la bouche de la demoiselle contrairement à Rys qui restait seul, concentré, face aux mensonges ou à la vérité. Il ne savait pas exactement, il ne savait plus. Il se demandait si c’était bon finalement de laisser sa confiance aux gens. S’il ne se faisait pas avoir de nouveau, comme avec ses anciens camarades qu’il considérait comme des frangins. Seul, c’était l’impression qu’il ressentait même en compagnie d’Ysolde. La seule femme dont il était tomber sous le charme à Poudlard. C’est en la regardant dans les yeux qu’il lui parla froidement. Une toute première. Il faut un début à tout d’après son père. Je ne suis pas le genre de type à mentir. Ou alors tu fais erreur sur le mec. Ce n’était sans doute pas avec moi que tu avais rendez-vous ! Rys, le Reinhaart calme, intelligent était entrain de s’énerver face à Ysolde, la seule demoiselle avec qui il appréciait la compagnie, la seule demoiselle avec qui il pouvait être sincère, avec qui il pouvait tout dire, tout raconter dans les moindres détails. Le jeune homme serra les dents, signe d’énervement puis passa sa main à son menton. Il devait se calmer car il savait que la jeune femme en face avait du répondant. Rys regarda Ysolde dans les yeux. Tout semblait tellement loin et le regard du serdaigle était vide, complètement vide. C’était dingue ce que pouvait provoquer l’affection.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 26 Sep - 20:37

Tu veux que je répète ma question peu être ? Répéter la question ? Non sans façon, elle l’avait très très très très bien entendue la première fois. Ysolde n’était pas encore complètement idiote, ni complètement sourdre, au contraire, on disait même qu’elle avait plutôt une bonne audition sauf que là… c’était ‘surnaturel’, oui, totalement. Elle ne voyait pas ce que Duncan venait faire dans une conversation – ou plutôt dans ce qui était entrain de prendre une tournure de dispute – puisque lui et Ysolde appartenaient au passé et… lui et Duncan n’avait pas vraiment partagé un moment de convivialité l’autre jour. Elle l’avait envoyé balader, en lui disant qu’elle se portait très bien lorsqu’il se trouvait à plus de cents kilomètres de lui, et lui lui avait avoué qu’il l’aimait encore, rien que d’y penser, ça lui fichait la nausée – façon de parler. Elle le fixa et dit d’une voix un peu exaspéré : Non merci, j’ai très bien entendu la première fois ! Elle marqua une courte et ajouta : Je ne suis pas encore une grand-mère sénile complètement sourdre ! Elle ne lui hurlait pas dessus, sa voix était tellement agacée qu’elle se mettait à faire du sarcasme et de l’ironie, ce qui en soit est une très très très très mauvaise chose. Je ne suis pas le genre de type à mentir. Ou alors tu fais erreur sur le mec. Ce n’était sans doute pas avec moi que tu avais rendez-vous ! Il avait réellement prononcé ces mots ? Réellement ? Ysolde était sous le choc, de voir Emrys comme ça, elle n’aurait jamais imaginé cela de sa part, se faire juger de la sorte, comme ça, pour « rien », juste parce que Duncan était venu la voir, il lui avait parlé, elle l’avait envoyée balader, fin de l’histoire. Elle ne savait pas comment réagir. Se modérer, ou exploser et hurler sur Emrys ? La dernière solution la tentait vraiment mais… ça serait stupide, bien qu’alléchant. Elle n’avait jamais passé ses nerfs sur emrys, ce qui un jour finirait forcément par arriver s’ils arrivaient encore à se parler. Ysolde avait un sale caratcère, un très mauvais caractère, hystérique pour peu, froide, sèche, cassante, et capricieuse. Rien que ça ? Oui, très capricieuse, mais elle ne montrait que très peu cette face de sa personnalité. Elle opta pour la solution « diplomatique ». Tu insinue que je suis entrain de te mentir ? T’es sérieux ? Elle le fixait sans vraiment cligner des yeux. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, comment elle s’était retrouvée dans cette situation ? C’était la faute à Duncan, ce type lui avait pourri, lui avait brisé le cœur, et finalement avait réussi à la briser elle. Deux ans après, elle s’en était remise, et voilà qu’il venait à nouveau tout gâcher dans sa vie. Tu… tu pense sérieusement ce que tu dis ? Elle marqua une réelle pause, un peu perdue, et leva les yeux vers lui : Tu… tu crois que tu peux débarquer dans la vie de quelqu’un et lui avouer les choses de ta vie dont tu n’es pas fier ? Je ne te mens pas, il n’y a rien entre Duncan et moi, ça appartient au… passé, lointain, très loindain. Tout le monde à ses « secrets », ces choses dont on ne veut pas parler parce que… ça fait terriblement mal. Elle poussa un long soupire. Elle n’avait pas envie d’en dire plus, il ne devait pas être sans savoir que Duncan avait été à Azkaban, mais Rys ne devait pas se souvenir qu’avant qu’il y soit envoyé Ysolde avait été sa petite amie, et qu’elle ne l’avait plus vu du jour au lendemain, séparée de son premier amour de façon brutale, une façon si brutale que cela l’avait peu à peu vaccinée des relations, et maintenant qu’elle recommençait un peu à y croire, tout s’écroulait à cause d’une stupide rumeur, un « j’ai entendue dire ». elle ne comprenait vraiment pas ce genre d’attitude, celle de croire ce que l’on entends au coin d’un couloir. Mais… si tu pense que je n’avais pas rendez vous avec toi, si tu me prends pour une menteuse, je crois qu’on a plus rien à se dire Rys. Tu peux partir, s’il te plait. La fin de sa phrase était… à la fois cassante et en même temps avec une pointe de tristesse. Elle le fixait une seconde de ses yeux verts, perçant le regardant « d’en bas », d’un regard verticale, les yeux vers le haut, et détourna subitement le regard, se redressant bien droite et s’appuyant bien au fond de sa chaise.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 27 Sep - 8:18

C’était un comportement que lui-même détestait, il n’appréciait pas être ce genre de type, méchant pour rien. Pour lui, il fallait toujours une bonne raison mais aujourd’hui, était-ce vraiment nécessaire d’être comme ça ? Lui-même n’en savait rien, il était totalement à côter de la plaque, d’après lui, c’était mauvais de revoir un ex refaire surface. En faite, Emrys n’en savait rien car il n’avait jamais eu de petite amie, il avait toujours préféré être seul ou bien avec ses camarades mais jamais il n’était tomber amoureux d’une demoiselle du château ou bien de l’extérieur. Seulement, il l’était pour Ysolde, si les gens le savait, personne ne l’aurait comprit, tout le monde l’aurait sans doute détester mais il sans fichait, d’ailleurs il avait prit la défense de la blonde des jours auparavant car des étudiants avaient mal parler de la mère de celle-ci. Pour lui, la famille c’était important, c’était toujours le meilleur des moments de se retrouver en famille pour parler et de retrouver ce qu’on ne retrouve pas à Poudlard. Aujourd’hui, c’était dingue dans arriver là, il ne savait plus exactement ce qu’il faisait, il n’arrivait plus à pensé tellement ce qu’il avait entendu dans les couloirs l’avait totalement rendu pierre. Il était pâle comme jamais, il n’avait aucun sourire qui s’affichait, il n’avait plus le même ton de voix. Il avait juste une simple envie. Mettre les choses en clair car dans sa tête tout tournait en rond, plus rien n’était éclairer, tout était noir et il ne comprenait rien à ce qui se passait. Non merci, j’ai très bien entendu la première fois ! Entre le jeune Reinhaart et la demoiselle, cela commençait à avoir un ton assez anormal car leur habitude. D’ailleurs, celle-ci marqua une pause et continua de parler à nouveau en regardant le jeune homme dans les yeux. Je ne suis pas encore une grand-mère sénile complètement sourdre ! Rys se disait qu’un jour ou l’autre la demoiselle serait une grand-mère en ayant moins de capacités mais toujours au top niveau. Rys n’était pas le genre de type à vouloir pensé au futur, il préférait vivre au jour le jour, d’après lui, ça valait le coup de profité, après tout, la vie était courte sans trop le savoir, il fallait profiter de chaque instant, alors pourquoi se prendre la tête avec celle qui avait donner un sens à sa vie à Poudlard ? Lui-même essayait de se posé cette question mais il n’avait aucune raison. D’ailleurs, il ne décrocha pas un mot. Le jeune Reinhaart était perdu, paumer, il ne comprenait même plus ses réactions, tout était aller tellement vite qu’il en avait eu les nerfs, la rage, la colère sur le chemin qu’il pensait que sur le retour ça serait encore bien pire. Tu insinue que je suis entrain de te mentir ? T’es sérieux ? Rys s’aperçu alors que la blonde le regardait droit dans les yeux. Avait-il eu raison d’avoir écouter pour une fois les étudiants ? Alors que lui-même d’habitude n’écoutait jamais les rumeurs car il savait très bien que la plupart du temps c’était des choses fausses. Mais ce qui le bloquait et ce qui le rendait froid, c’était de l’avoir aperçu avec ce type. Il n’était rester que quelque secondes mais qui avait déjà été de trop. Je vous ai vus ensembles, y’a quelque jours de ça. La vérité, la vérité c’était qu’il avait mal à l’intérieur mais Rys n’était pas le genre de type à montrer ses faiblesses, bien au contraire car sinon il aurait pu très bien mal finir comme son frère. Tu… tu pense sérieusement ce que tu dis ? Rys n’avait plus envie de parler et de toute évidence la blonde ne lui en laissa même pas le temps qu’elle reprit la parole. Tu… tu crois que tu peux débarquer dans la vie de quelqu’un et lui avouer les choses de ta vie dont tu n’es pas fier ? Je ne te mens pas, il n’y a rien entre Duncan et moi, ça appartient au… passé, lointain, très lointain. Tout le monde à ses « secrets », ces choses dont on ne veut pas parler parce que… ça fait terriblement mal. C’est à cet instant que le jeune homme comprit alors qu’il s’était passé quelque chose entre ce Pevensie et elle. Mais il comprit également que celui-ci lui avait fait du mal quand elle évoquait que ça faisait terriblement mal. Rys resta de marbre. Il était comme figé sur place. Il ne parlait même plus. Seul le bruit de sa respiration lui faisait face. Contrairement à la demoiselle qui parlait. Mais… si tu pense que je n’avais pas rendez vous avec toi, si tu me prends pour une menteuse, je crois qu’on a plus rien à se dire Rys. Tu peux partir, s’il te plait. C’était sans doute la demande la plus… Horrible à entendre. A cet instant, il aurait bien voulut être sourd, pour ne pas avoir entendre cette phrase affreuse. Quand Emrys regarda Ysolde, celle-ci détourna le regard tandis que le jeune homme se leva de sa chaise. Il y avait bien une chose qu’il ne fallait pas faire avec lui, c’était de dire les choses une fois car c’était une fois de trop. Il appliqua donc cette demande que lui avait dit la blonde. Ce qui était sur, c’était que le jeune Reinhaart n’avait plus envie de parler. Il voulait surtout être chez lui à présent afin de se changer les idées. Il regarda autour de lui puis regarda Ysolde qui avait la tête ailleurs. Il parla donc froidement comme à son habitude de tout à l’heure. Ta raison, on à plus rien a se dire. Emrys, le type calme était devenu quelqu’un de froid en seulement cinq secondes. Celui-ci alla sur une autre table libre afin de se commander un verre. D’ailleurs c’est une serveuse qui lui prit sa commande en lui adressant un sourire. Que puis-je vous servir ? Emrys n’avait pas envie de rire, ni de sourire, il avait encore les nerfs, c’était sans doute ridicule mais il sans fichait et répondit froidement à la serveuse : Un wisky pur feu. La serveuse alla au bar faire la commande et revenait avec un plateau en ayant le verre sur celui-ci. Le jeune Reinhaart sortit des galions de sa poche mais bien plus que le prix de son verre. Il dit alors tout bas à la serveuse qui était rester en face de lui : Je paye les verres de la demoiselle l’haba. Mais n’en dite rien. La serveuse acquiesça et partie faire d’autre commande. Le jeune Reinhaart bu gorgée par gorgée son verre en regardant par la fenêtre. Il était pressé d’être cher lui pour la première fois.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 27 Sep - 17:46

Ysolde avait les nerfs. En fait, elle ne supportait pas qu’on arrive en retard pour des conneries pareilles. Et puis, parler du crétin de Duncan la mettait encore plus hors d’elle. Parler du crétin qui lui avait brisé le cœur avec Emrys, par Merlin, parler du crétin qui lui avait brisé le cœur avec le garçon qu’elle « aimait », enfin pour l’instant elle était certaine d’avoir des sentiments pour lui. Mais parler d’un ex avec quelqu’un qu’elle avait envie de voir potentiellement devenir son petit ami… très mauvaise idée. C’était lui qui avait commencé, point. Elle se réfugiait derrière cette excuse enfantine, mais c’était vrai : c’est lui qui avait commencé, c’est lui qui avait écouté des inconnus parler sur elle, il avait écouté des inconnus et était volontairement arrivé en retard, donc conclusion : c’est lui qui avait commencé.
Ysolde détestait parler de Duncan, même quand elle était avec Alecto c’était le sujet à éviter, totalement. Même quand ils avaient rompu, il y a deux ans, elle évitait d’en parler, parce qu’elle le détestait, même aujourd’hui, il s’était joué d’elle et … on ne va pas à Azkaban pour avoir giflé un elfe de maison. Non, on va à Azkaban pour une vraie raison. C’était ça qui lui avait fait peur, et qui lui faisait peur aujourd’hui : elle avait été avec quelqu’un de dangereux, et cela lui faisait terriblement peur, aujourd’hui et avant même. Je vous ai vus ensembles, y’a quelque jours de ça. Ah, oui, ce jour là. Le jour où elle l’avait envoyé balader alors qu’il avait fait mine d’être sympa avec elle en faisant fuir une bande de serpentard. Un jour qu’elle n’avait particulièrement pas aimé. Non, non. Elle détestait ce jour, elle le détestait, pour plusieurs raisons : parce qu’elle l’avait vu, parce qu’il faisait irruption dans sa vie comme si de rien n’était, parce qu’il lui avait dit qu’il l’aimait et que cela lui avait filé la nausée. Elle n’en revenait pas que… qu’il ose lui dire ça, comme ça. Elle ne faisait pas attention au fait qu’il soit avec d’autre fille… enfin… si, un peu, beaucoup même. Elle ne voulait vraiment pas, mais alors vraiment évoqué Duncan ; mais à croire que Duncan n’était pas le vrai problème, elle ne savait pas, rien n’était clair entre eux, après tout, il y avait toujours un doute, des non-dits, de l’incertitude, c’était à en devenir fou !

Elle lui demanda alors de partir. Parce qu’elle n’avait plus rien à lui dire. elle ne voulait pas expliquer sa relation avec Duncan, elle ne lui devait pas cela, elle s’en fichait qu’il ai envie de savoir ou pas. Elle ne lui faisait pas de crise elle – pas encore. Ysolde le regarda dans les yeux, et sa voi était assez froide d’ailleurs. Celui-ci se leva alors, pendant qu’Ysolde regardait ailleurs. Elle était énervée, et pourtant, ça lui faisait mal de se disputer avec Emrys, surtout à cause de Duncan. Première dispute, sauf qu’ils n’étaient même pas ensemble, et qu’après ça, c’était franchement compromis. Mais, elle était bine trop fière pour lui dire qu’elle éprouvait des remords à se disputer avec lui, peut être que lui… Non, il dit alors : Ta raison, on à plus rien a se dire. Cette phrase avait fait « mal » à ysolde, d’un côté, c’était peut être mieux comme ça. Mais, elle découvrait une facette de Rys qu’elle ne connaissait pas, lui aussi savait être froid, et cassant, comme à l’instant. Elle le regarda en coin quelques secondes plus tard, non loin de là, commandant vraisemblablement à boire. Ysolde poussa un soupire, et roula les yeux, et fit signe un moment après à la serveuse de venir la voir. Mademoiselle, je pourrais avoir l'addition s'il vous plait ? Elle détestait les serveuses qui souriaient bêtement, celle-ci lui adressa un soupire, et fit une moue bizarre avant de dire à mi-voix à l’attention d’Ysolde : Vous n'avez rien à payer, le jeune homme blond là bas, à payé pour vous. Ysolde la regarda, et resta immobile une seconde, la bouche entrouverte incapable de dire quoi que ce soit, la serveuse s’en alla avec le sourire. Ysolde n’en revenait pas, elle détestait ça. En fait, elle détestait qu’on la prenne pour « la fille », vous savez, c’est toujours le garçon qui paye, dans un rendez vous sauf que là, ça n’en était plus un. La jeune femme se leva doucement de sa chaise et enfila sa veste, et son écharpe. Elle fulminait en fait. Elle passa près de la table de Rys et s’arrêta net, collant sur la table ce qu’elle aurait dû payer. Elle le fixa et dit alors : Garde-ton argent, ça n’était plus un rendez-vous, je suis assez grande pour payer mes dettes. Elle poussa un long soupire, et détourna son regard, elle ne lui dit même pas aurevoir, elle n’en avait pas envie. Ysolde était caractérielle, c'était assez grave chez elle. elle s'éloigna alors de sa table.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 27 Sep - 18:46

Tout aurait pu bien se passé, il n’y aurait pas eu d’engueulade entre eux, il n’y aurait eu aucun froid, seulement le jeune Reinhaart avait mit totalement leur rendez-vous en une espèce de… mise au point. Seulement, Emrys n’aurait pas du, il n’avait aucun compte à rendre à la blonde et celle-ci n’avait rien à rendre au jeune homme. C’est dans des moments comme ça, qu’il vaudrait mieux de se taire et de profiter de l’instant présent. D’ailleurs, Emrys n’avait fait aucun compliment à la demoiselle, bien de trop occuper à se ronger le cerveau de l’intérieur à pensé et à pensé. Lui qui n’était pas le genre de garçon à écouter les rumeurs, les phrases, les mensonges des autres, avait cette fois-ci écouter ce que disait les étudiants. Pourquoi ? Pourquoi une tel réaction comme celle-ci de sa part ? Ysolde et lui n’était que de simple camarades… Enfin non, c’était bien plus que ça sans trop vouloir dire caser ensembles. La seule chose que le jeune Reinhaart avait fait pour le moment, c’était de respecter celle qui illuminait ses journées et qui apport de la joie quand il le fallait et ce que lui faisait, c’était des reproches sur son passé. Le jeune homme n’était pas jaloux, loin de là, Ysolde savait ce qu’elle faisait, elle pouvait faire ce dont elle rêvait, ce dont elle voulait, seulement, Emrys ne voulait simplement pas être le dernier à le savoir, il ne voulait pas que tout le monde soit au courant sauf lui, c’était ce dont il lui reprochait car autrement, aux yeux du jeune homme, Ysolde était totalement parfaite. Le jeune Reinhaart était partit à une table loin de la sienne, afin de se calmer, en faite, il n’aimait pas être sur les nerfs, surtout si c’était pour de la dobe comme celle-ci. La dobe, c’était l’ex à la blonde, peu être qu’Emrys n’était pas mieux que lui finalement, peu être que ce type était bien mieux que lui, peu être qu’il méritait Ysolde et d’ailleurs le jeune Reinhaart c’était toujours dit qu’il préférait voir Ysolde avec un autre type que lui, mais du moment qu’elle était heureuse, plutôt qu’elle soit avec lui mais malheureuse. C’était ce qu’il s’était toujours dit jusqu’au jour d’aujourd’hui. Il s’était sans doute rendu, en voyant Ysolde avec un autre que lui, qu’il tenait à elle, sans doute bien de trop, mais toujours plus. Le jeune Reinhaart était entrain de boire son verre tout en réfléchissant, à ce qu’il avait bien pu croire, à ce qu’il avait bien pu voir le jour ou il les avait vus tout les deux. Peut être que finalement, il s’était fait des films, peut être qu’en faite, la belle blonde avait raison et que lui comme un con n’avait écouter que des paroles, de misérables paroles. Il vit alors une main, posé quelque chose sur la table. Il reconnaissait cette main, même dans des centaines, il reconnaitrait facilement celle-ci. Garde-ton argent, ça n’était plus un rendez-vous, je suis assez grande pour payer mes dettes. C’est en regardant le jeune homme qu’elle lui adressa la parole froidement. Emrys n’avait que quelque secondes pour dire quoi que ce soit, un mot, une parole, de faire un geste, un truc. Mais il ne savait pas ce qu’il devait faire, ni ce qu’il devait dire, c’était comme une épreuve pour lui, mais il voulait toujours faire de son mieux avec elle, pour elle. C’est alors qu’il regarda la belle blonde dont il était fou s’éloigner de lui. Il se leva, sans se rendre compte de ce qu’il allait faire. Quand il se retrouva debout, dos à la demoiselle qui ne lui donnait que des sourires, des rires, un bien être, il prit son courage à deux mains, seulement, ils n’étaient pas seuls au chaudron baveur mais à cet instant, il ne savait même pas ce qu’il faisait, ce qui lui prenait, c’était comme si on le contrôlait comme une marionnette. Il prononça deux mots. Formant sept lettres. Devant des tas de gens pendant que la jeune femme était dos à lui. Je t’aime… Le cœur du jeune homme se mit alors à battre, à battre fortement et c’est en disant ses mots qu’il s’aperçu de la graviter des choses. Premièrement, il imaginait la réaction de la demoiselle, deuxièmement, il avait le choix de fuir, troisièmement, il avait le droit de continuer cette déclaration devant des tas de gens et quatrièmement se taire à jamais. Les regards étaient sur eux et il ne savait pas ce qu’il attendait debout, seul, face contre tous mais surtout face à son dos. C’était doutable qu’un jour, c’est mots soit proches et viennes mais au jour d’aujourd’hui, dans cet situation assez… Médiocre, car les deux jeunes s’étaient mal parler. Il se demandait si la jeune femme n’allait pas s’énerver encore plus, si c’était préférable de partir avant qu’elle se retourne face à lui, lui qui ne dirait rien, lui qui serait figé. Le jeune Reinhaart, venait de dire, deux mots, deux mots difficiles, deux mots impossibles mais pourtant deux mots qui étaient important pour lui, de la manière dont il les avait dits. Seulement, le garçon ne savait plus quoi dire, il entendit juste un grand père le conseiller à voix basse : Continu petit gars ! Ne t’arrête pas là ! Que pouvait-il faire d’autre ? Dire quoi ? Son cœur battait encore, comme quand il courait une course à pied, c’était dingue à quel point Ysolde le rendait complètement différent et lui faisait ressentir des tas de nouvelles choses. Et… Tu es ravissante… La respiration du jeune homme continua à accéllérer comme son cœur. Fuir. C’était ce qu’il voulait à cet instant, c’était sans doute preferable. C'était un changement de situation, mais totalement. Alors que tout pouvait changer et rester froid.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 27 Sep - 20:43

Ysolde Claudia Grace Fayburn-Wilkes avait vraiment vraiment vraiment mauvais caractère. Oui, elle avait été pourrie gâtée une grande partie de sa vie. Et cela contribuait fortement à son très mauvais caractère, son caractère de petite fille pourrie gâtée, capricieuse, insolente, et hystérique. Elle ne supportait pas que l’on prenne pitié d’elle, et payer pour elle alors qu’il ne s’agit pas d’un rendez vous galant était une abomination selon elle. Oui, elle avait horreur qu’on paye pour elle, surtout quand elle était énervée de la sorte. Elle avait du caractère, la preuve, elle était capable de venir poser sur la table du garçon qui lui avait payé sa consommation, devant une salle rempli, sans ciller, et sans avoir honte. Elle avait un fort caractère, cela avait toujours été comme cela, et le fait qu’elle ait retrouvé la mémoire n’y changeait rien, absolument rien. Elle était téméraire, elle lui avait fait face, et s’était retourné direction la sortie, elle n’avait guère envie de rester ici pour le moment, elle avait cruellement besoin de prendre l’air. Elle s’arrêta alors quand, quand elle entendit quelque chose, une succession de mot, de sons qui interpelèrent la jeune femme. Je t’aime… Pardon ? Pardon ? Ysolde se stoppa net. Emrys Graeme Reinhaart venait de lui dire qu’il l’aimait ? Vraiment, vraiment ? Ysolde se stoppa net. Une vraie secousse, pire, un tremblement de terre. Elle n’en revenait pas, en fait, elle ne réalisait pas. « je t’aime », la dernière personne qui lui avait dit cela… l’avait frappé dans la forêt interdite. Quand elle y pensait, cela faisait froid dans le dos, la dernière personne qui lui avait dit ça avait mal tourné, celle d’avant aussi… c’était ça qu’elle craignait. Elle avait tendance à croire qu’elle était le dénominateur commun aux pétages de plomb de ses ex. La situation était étrange, terriblement étrange. En fait, c’était plus que bizarre. Plus que bizarre, oui. Elle et Emrys, il n’y avait rien… d’officiel. Rien d’officiel, ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien tout court. En fait, il y avait quelque chose entre eux, quelques choses qu’ysolde refusait d’admettre, quelques chose qu’Ysolde refusait d’avouer. Elle était terriblement attiré par Emrys, en fait, elle était même certaine d’être amoureuse de lui. Mais ça… l’avouer… non. Elle était toujours dos à lui… elle n’arrivait pas à se retourner, elle était tétanisée. Elle entendit à nouveau : Et… Tu es ravissante… Ravissante ? Ysolde avait le cœur qui battait, néanmoins, et étrangement, elle n’était toujours pas calmé, non, visiblement elle lui en voulait encore. Les hommes, tous les mêmes. C’est en croyant qu’en faisant une déclaration en public ils vont réussir à faire passer l’éponge à la fille, la réponse est : faux. Elle senti un long silence, quand elle daigna se retourner enfin. Elle avait un air « suspect », et un peu perdue aussi, en même temps. Elle posa alors son regard sur Emrys, elle hésitait entre lui sauter au cou et l’embrasser, ce qui en soit serait totalement déplacé dans une telle situation ou, fuir à toute jambe, ou finalement… non, pas de troisième option. Elle fit un pas vers lui, et articula : Tu es un idiot. C’est le genre de réponse que l’on n’attend pas quand on avoue à quelqu’un que l’on l’aime, n’est ce pas ? Ysolde n’était pas quelqu’un comme les autres, elle était spéciale, elle était étrange, elle avait son caractère. Pourquoi ce genre de réaction de sa part ? Elle avait peur, terriblement peur, la dernière fois qu’on lui avait qu’on l’aimait, cela avait très mal fini. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur de dévoilé une partie d’elle qu’elle ne souhaitait pas que l’on connaisse. Ysolde était morte de trouille à l’idée de répondre à « ça » devant tout le monde… tout le monde c'est-à-dire le chaudron baveur tout entier. Elle poussa un soupire, et s’approcha de Rys, elle n’allait pas l’embrasser, elle n’allait pas le gifler. Elle lui attrapa le pull, la chemise que sais-je au niveau du bras, et étonnamment, ce geste n’avait rien de sec, ni de méchant, c’était presque « doux », enfin… elle l’attira hors du chaudron baveur, puis elle le lâcha. Soudain elle se demanda ce qu’il lui avait pris. Elle le fixa, totalement muette. Ecoute Rys… Elle marqua une pause. Elle la quitta des yeux. Elle leva les yeux au ciel, elle était tellement nerveuse, tellement. Elle avait le cœur qui battait. Quand elle posa à nouveau son regard sur lui et dit alors : Je suis désolé de t’avoir traité d’idiot c’est juste que… tu es idiot de… m’aimer. Je suis… je ne suis pas une fille « bien », je ne suis pas une fille pour toi Rys, je… je tiens à toi, je t’aime mais… Ysolde se sentait mal, elle croyait qu’elle allait bien, jusqu’au jour où elle se rappelait qu’elle avait une vie asse difficile, que rien n’était facile pour elle. Elle se sentait mal vis-à-vis de lui, elle l’aimait c’était ça le pire, il y avait un mais, mais… mais, mais, mais, toujours mais avec elle. Elle avait du mal à se laisser aller, sans cesse, elle se retenait toujours, tout le temps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 28 Sep - 13:09

Emrys venait tout juste de faire une sorte de déclaration à Ysolde et tout ça, devant du monde. Le chaudron baveur au grand nombre complet. C’était assez intimidant de faire ça pour le jeune homme et cela ne pouvait que donner du stress. Les visages allaient de gauche à droite puis de droite à gauche. Même les plus vieux regardait, c’était frustrant de savoir que beaucoup de monde regardait le jeune Reinhaart et tout ça pourquoi ? Pour une déclaration qu’il venait de faire à Ysolde. Deux mots. Formant sept lettres. Deux mots d’après ses parents qui était très important car il ne fallait pas le dire et surtout le prendre à la légère, non ce n’était pas faux venant d’Emrys et ce n’était pas un mot qu’il avait déjà dit auparavant car c’était la première fois qu’il le disait à une femme. Encore à ses parents ça allait mais là, c’était bien différent. Il avait pensé que le jour ou il le dirait serait à un moment à eux et non pas devant une vingtaine de personnes et encore, il ne savait pas exactement combien de personne était au rendez-vous de la déclaration. D’ailleurs, il ne savait même pas ce qui lui avait prit, mais aujourd’hui, il avait comme eu le besoin de le lui faire comprendre, même dans cette situation qui commençait à partir en live. Il y avait bien une chose de bonne, suite à ses mots. Emrys se rendait vraiment compte qu’il était amoureux, deuxièmement, Ysolde savait exactement ce que ressentait le jeune homme et troisièmement, Emrys n’avait plus aucun mot à sortir, comme si on lui avait enlever les mots de la bouche. Le cœur de celui-ci battait, battait fortement, mais battait ça c’était certain et encore plus quand la demoiselle se tourna vers lui. D’ailleurs, elle s’approcha de lui et quand elle se retrouva en face du jeune homme, elle prononça : Tu es un idiot. Un idiot ? Ce n’était pas vraiment le mot qu’aurait pu aimer recevoir le jeune homme mais si elle le disait, c’est que c’était une part de vérité. Ce qui était bien en ce Reinhaart, c’est qu’il n’était pas le genre de garçon à baisser les bras facilement et surtout si cela en valait la peine de se battre. Enfin se battre. Il n’y avait aucune raison, il voulait simplement… Le cœur d’Ysolde ? C’était une bonne raison et une bonne cause pour lui. Mais d’après un bon vieux roman moldu qu’il avait lut, un cœur se méritait, ce n’était pas quelque chose que les demoiselles donnait, c’était à celui qui le méritait le plus. Alors, Emrys était-il vraiment quelqu’un de bien pour mériter ça ? Ce cœur ? Cette femme ? Tel est la question qu’il se posait à l’instant même ou la demoiselle le prit par le pull pour l’emmener à l’extérieur. Il ne disait rien, il la suivit simplement. Une fois à l’extérieur, la belle blond lui lâcha le bras et le fixant tout en gardant ce silence qui devenait pesant. Avait-il fait vraiment quelque chose de mal ? Etait-ce ses mots qui étaient blessants ? Ou encore qui était mal dit ? Mal formuler ? Il ne savait pas, mais sans doute qu’il le serait tôt ou tard. Ecoute Rys… Un silence se remit entre eux et c’est là qu’il comprit qu’il avait mal fait de dire ses mots. Le regard de la belle blonde alla en direction du ciel. Quoi elle voulait la lune ? L’une des plus belles étoiles ? C’était impossible de demander une chose comme celle-ci car l’une des plus belles étoiles se trouvait forcément dans les yeux de la blonde. Il se passait quelque chose à chaque fois qu’il la regardait, qu’il l’admirait en cours ou qu’ils échangèrent des sourires. C’était un fait. Le regard de celle qui comptait le plus pour lui se mit alors dans ses yeux, c’était d’ailleurs bien de trop flippant. C’était comme une façon différente de vivre l’enfer alors qu’il était au paradis des qu’il passait un moment avec elle. Je suis désolé de t’avoir traité d’idiot c’est juste que… tu es idiot de… m’aimer. Je suis… je ne suis pas une fille « bien », je ne suis pas une fille pour toi Rys, je… je tiens à toi, je t’aime mais… Il avala ses paroles, ses phrases sans rien ne dire. D’après elle, Emrys était idiot d’être amoureux d’elle, d’après elle, elle n’était pas une fille bien pour lui mais alors qu’était-il bien pour lui ? Lui le savait et c’était sans doute le plus important. Emrys soupira au début puis il afficha un sourire léger au coin de ses lèvres. C’est alors qu’il regarda Ysolde dans les yeux afin de parler à son tour : Je vais te dire une chose, pour toi, je suis peu être idiot de… t’aimer. Mais alors, je préfère être idiot et d’être sur de ce que je ressens pour toi. Plutôt que d’être comme les autres types et être simplement en passe sur elles… Il marqua une pause en montrant d’un signe de tête une bande de demoiselle du château en jupes entrain de le regarder. Il continua de parler en ne la lâchant pas du regard : Si être idiot c’est de savoir différencier le bien et le mal, ce qui est bon et ce qui est mauvais pour moi. Si être idiot c’est d’être amoureux plutôt que d’être en une simple passe… Si être idiot c’est de vouloir être avec toi, qu’importe les situations… Qu’importe qu’il neige, qu’il pleuve, si être idiot c’est de vouloir ton bonheur et de vouloir un sourire de toi, alors ouais, je suis idiot… Mais un idiot fier d’être en compagnie d’une femme comme toi… Emrys reprit alors sa respiration, il n’était pas vraiment un spécialiste des déclarations et surtout pour faire comprendre à une demoiselle qui lui plaisait énormément. Il n’avait pas l’habitude et d’ailleurs, cela devait se voir sur son visage et sur ses paroles, car cela ne voulait rien dire, mais il était tout de même fier de lui.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 28 Sep - 18:58

Devant le chaudron baveur, une rue moldue, une rue. Une rue, elle se sentait soudain plus à l’aise que dans les chaudron baveur. Devant tout le monde ? C’était à la fois une belle preuve d’amour, et en même temps c’était tellement gênant. Ysolde n’était pas du genre à aimer être en public. Toute sa vie elle avait jouer avec « le public », et avait fait des scènes pour qu’on la regarde. Mais cela appartenait au passé maintenant, elle avait perdu le goût des projecteurs… pour l’instant, du moins le goût des projecteurs pour des sautises pareil, elle n’en avait plus le goût. Elle savait qu’un jour si elle avait besoin de retourner sous le feu des projecteurs ça serait pour une vraie raison. Ysolde avait toujours été une personne ambitieuse, oui, très ambitieuse même. Ce n’était pas parce qu’elle avait retrouvé la mémoire qu’elle avait perdu cette partie de son caractère, sa mère aussi avait été une femme ambitieuse, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte d’Ysolde et qu’elle devienne mère au foyer. Tomber enceinte et devenir une femme au foyer… trop peu pour elle. Elle n’a jamais dit qu’elle ne voulait pas d’enfants mais, de là a devenir femme au foyer… non. ça jamais, Ysolde au foyer ? Plutôt mourir pensait-elle. Quand elle voyait des femmes soumises, cela la mettait hors d’elle. Ysolde avait failli une fois devenir femme au foyer, quand elle avait failli épouser Ulysse. Quand elle y pensait, cela aurait été une grossière erreur d’épouser ce crétin. Et dire qu’elle avait faillit faire ça pour une vision aujourd’hui quand elle se concentrait pour essayer d’en avoir une, rien, le floue total. Elle avait lu dans un livre que l’on pouvait provoquer ses visions, cependant elle n’y était jamais arrivé. Elle était « en panne » en ce moment, en quelques sorte, sinon elle aurait vu venir Emrys lui faisant une déclaration au milieu de chaudron baveur. Je vais te dire une chose, pour toi, je suis peu être idiot de… t’aimer. Mais alors, je préfère être idiot et d’être sur de ce que je ressens pour toi. Plutôt que d’être comme les autres types et être simplement en passe sur elles… Elles ? une bande de fille des jeunes filles de Poudlard, visiblement jolie, banales, certes mais jolie. Ysolde posa alors son regard sur lui. Il l’aimait, il l’aimait vraiment ? c’était ce don elle avait peur qu’il croit qu’il l’aime mais que ça ne soit au final qu’une illusion. Il ne la lâchait pas des yeux et poursuivit alors : Si être idiot c’est de savoir différencier le bien et le mal, ce qui est bon et ce qui est mauvais pour moi. Si être idiot c’est d’être amoureux plutôt que d’être en une simple passe… Si être idiot c’est de vouloir être avec toi, qu’importe les situations… Qu’importe qu’il neige, qu’il pleuve, si être idiot c’est de vouloir ton bonheur et de vouloir un sourire de toi, alors ouais, je suis idiot… Mais un idiot fier d’être en compagnie d’une femme comme toi… Elle le fixait. Il… il avait l’air tellement sincère. On avait rarement parlé à Ysolde comme cela. En fait, on ne lui avait jamais parlé comme ça… si peut être une fois mais c’était il y avait fort longtemps. Elle le fixait à la fois complètement terrorisé, et mourant d’envie de lui sauter au cou, et accessoirement de l’embrasser avec passion, mais était-ce… raisonnable ? en fait, Ysolde se posait toujours ce genre de question : est ce que c’est raisonable, est ce que ça ne l’est pas ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Emrys, tu es le type parfait, je veux dire, gentil, séduisant, protecteur, intelligent… Quand elle disait ça, elle le pensait vraiment. Elle le trouvait adorablement gentil, il l’avait été avec elle, il l’avait aidé il l’avait aidé sans même la connaitre. Puis, elle le trouvait séduisant, elle devait avouer que c’était la première fois qu’elle le disait, elle l’avait pensé plusieurs fois mais de là, à l’admettre. Puis, elle le trouvait protecteur parce qu’il était venu à son secours. Et enfin, il était intelligent, très intelligent, il était à serdaigle après tout. Elle avait commencé une phrase et … J’ai peur Emrys, à chaque fois que j’aime quelqu’un il se passe des choses horribles, j’ai l’impression d’apporter le malheur je… Elle avait aimé sa mère plus que tout au monde et elle était morte, ici, dans la rue du Chaudron Baveur – elle réalisa soudain où elle se trouvait mais restait de glace elle n’avait jamais évoquée la mort de sa mère. Puis, il y avait eut Duncan, son premier vrai amour, qui après un an de relation avait été envoyée à Azkaban. Et enfin, il y avait eut Ulysse, il était devenu fou, mangemort, il lui avait fait du mal, et aujourd’hui il était porté disparu. Elle ne voulait pas qu’il arrive que quoi ce soit à Rys, elle ne voulait. Elle s’approcha d’un pas de lui, et dit alors : Je t’aime Rys, c’est ça qui me fait peur. Elle l’aimait, elle l’aimait oui. il fallait qu’il le sache, mais il fallait également qu’il sache qu’elle était morte de trouille. Elle se disait qu’un jour elle serait prête pour sortir de nouveau avec quelqu’un mais, non, elle n’en était pas certaine, du tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 28 Sep - 19:47

Ce qu’il y avait de sincère, c’était tout ce que ressentait Emrys. Jamais auparavant, il n’aurait été vers une demoiselle afin de lui faire une déclaration encore pire si c’était une demoiselle qui avait eu une mauvaise réputation. Seulement, Emrys n’en faisait cas sa tête, il n’aimait pas qu’on lui dise ce qu’il avait à faire et c’était ça qui embêtait la plupart de ses anciens camarades. C’était la vie d’Emrys, la sienne et pas celle d’un autre. Certes dans la vie, il y avait bien plus important que l’amour, il y avait les études, la famille, les amis et puis l’amour quand celui-ci est dans les parages. Le fait d’être à l’extérieur du château lui rappelait qu’il fallait profiter de la vie, de ne pas rester dans les bouquins sans cesse, qu’il y avait bien plus important parfois, sortir en bonne compagnie par exemple. Emrys n’avait jamais inviter Ysolde dans des endroits différents de celui du château, étant donner qu’ils passaient la plupart de leur temps au château, c’était assez difficile. Le jeune Reinhaart n’avait jamais prit son courage à deux mains afin de faire une déclaration à Ysolde, peu être que finalement auparavant il ne s’était pas rendu qu’il n’était pas prêt, alors qu’aujourd’hui, devant les gens du chaudron baveur, il venait de faire une déclaration et il avait continuer cela à l’extérieur en la regardant dans les yeux. Qui aurait pu le faire de nos jours ? Peu de gens à mon avis. Aujourd’hui, il n’y avait plus d’attirance et d’amour, aujourd’hui pour les étudiants ce n’était qu’un simple « kiff » mais le jeune Reinhaart était sur et certain de ses sentiments et de ce qu’il ressentait pour Ysolde, c’était important pour être au clair avec lui-même. Idiot, Ysolde venait de lui dire qu’il était idiot et Emrys lui avait expliquer en quoi il était idiot tout en rajoutant ce qu’il ressentait pour elle. Il remarqua d’ailleurs qu’elle le regardait sans clignée des yeux. Euh… Etait-ce pour bon le jeune homme ? Ou bien était-ce mal partit pour lui comprendre quoi que ce soit ? Il ne savait pas mais à la fin de ça déclaration il respira ou du moins il reprit sa respiration. Emrys, tu es le type parfait, je veux dire, gentil, séduisant, protecteur, intelligent… Le type parfait ? Le jeune homme était bien loin d’être parfait, d’ailleurs cela le fit regarder en l’air avec un petit sourire de vainqueur qu’il faisait quand il gagnait un match de quidditch. Du moins quand il en faisait. Séduisant ? Ysolde venait de lui dire qu’il était séduisant ? C’était bien la première qu’il entendait ce genre de « compliment » venant de sa part. Protecteur ? C’est vrai que vis-à-vis d’elle, il était protecteur. D’ailleurs, il avait prit sa défense à la bibliothèque sans avoir peur des trois types de serpentards qui avait insulter la mère de la demoiselle. Emrys ne réfléchissait pas quand c’était à propos d’Ysolde, il faisait ce dont il pensait, ce qui était meilleur pour elle. Intelligent ? Il n’avait pas atterrit à Serdaigle pour un rien. Il était également travailleur et d’ailleurs c’était grâce aux devoirs à deux qu’ils s’étaient parler et rencontrer sinon jamais il n’y aurait eu une quelqu’onc relation entre eux. Elle le regarda dans les yeux et lui la regarda également dans les yeux. Ses moments de regards entre eux était à chaque fois pleine de sincérité. J’ai peur Emrys, à chaque fois que j’aime quelqu’un il se passe des choses horribles, j’ai l’impression d’apporter le malheur je… Elle avait peur. Emrys l’avait bien vu, c’était d’ailleurs pour cela qu’il ne disait rien. Il voyait bien quand Ysolde était mal ou quand elle était perturbée, à force, il la connaissait sa Ys. Elle ne devait pas se mettre en tête qu’elle apportait le malheur car c’était bien faux ce qu’elle disait. Ysolde n’était pas maitre de ce qu’il lui arrivait dans la vie, loin de là, tout ça arrivait car cela devait arriver. Du moins, c’était ce que l’on disait dans les livres. Emrys eu le réflexe de lui prendre la main doucement afin de la rassurer. Il savait qu’elle n’aimait pas qu’on l’approche de trop, mais il n’avait pas fait cela pour lui prendre , bien au contraire, la rassurer, c’était ce dont il voulait. Ys… Tu n’es pas maitre de ce qui est arriver… Tu n’es pas la fautive dans l’histoire… Il faut que tu saches, que tu es seulement maitre de ton destin, de ta vie, de ton avenir… Pas la fautive de ton passé… Et… Tu n’es pas seule… Je suis là moi… Le jeune homme était sincère, jamais il n’avait abandonner Ysolde et ce n’était pas au jour d’aujourd’hui qu’il abandonnerait pour une quelqu’onc histoire. Il avait toujours été sincère envers elle, il avait toujours dit ce dont il pensait, toujours dit à quoi il pensait et c’était la sincérité qui faisait marcher une relation d’après ses parents. Ysolde fit un pas en avant vers le jeune homme, afin de lui dire quelque chose dont lui-même ne s’était pas préparé à entendre. Je t’aime Rys, c’est ça qui me fait peur. [/color] Je t’aime ? Emrys venait-il de rêver ? Elle venait de lui dire je t’aime à son tour ? Elle avait peur d’aimer et ça, Emrys le savait depuis la soirée aux puits des vœux. Il l’avait vu, il l’avait ressentit et même si il le lui en avait voulut d’être partit après s’être embrasser, il avait bien vite comprit qu’elle avait peur. Le jeune homme ne voulait pas la brusquer, elle avait tout le temps, pas de précipitation. C’est d’ailleurs en prenant son temps que les histoires et les relations sont les plus belles mais également les plus longues. Emrys avait toujours une des mains d’Ysolde. Il prit son autre main et la leva afin de la poser sur la joue de la demoiselle afin de la lui caresser doucement puis de passé doucement son pouce sur les lèvres de celle-ci. N’est pas peur… Tu as tout ton temps... Tu ne seras jamais brusquée… Et… Evite de regarder ton passé… Après ce que tu as vécue… Ca doit être dur pour toi… Mais avance… Tu es forte Ys… Emrys voulait qu’Ysolde se sente en sécurité avec lui car elle l’était vraiment. Le jeune homme ne voulait faire aucun mal à Ysolde ou alors il faudrait être fou et malsain pour ce genre de chose.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 28 Sep - 21:08

Etre effrayée tout le temps, tous les jours, à chaque secondes, elle était sans cesse morte de trouille. La peur était un sentiment qui avait été étranger à la jeune et jolie sorcière pendant des années. Avant, elle était arrogante, et ultra téméraire, elle ne se laissait pas le temps d’avoir peur, elle écrasait les gens et ses peurs avant même qu’ils ne surgissent, elle était mauvaise, avant elle était une très mauvaise fille. Ne pas avoir peur c’est ne pas être humain. Pendant des années, elle avait été inhumaine, et cela lui faisait tellement peur de devenir humaine. Elle était brutalement entré dans ce monde, douleur chagrin, mensonge et trahison, sa vie était… compliquée, très compliquée même. Cette vie lui faisait peur, elle avait toujours tout planifié, toujours tout. L’année dernière à cette même époque de l’année elle se découvrait fiancé à Ulysse lestrange, ils avaient planifié un mariage, ils savaient grâce aux visions d’Ysolde qu’ils auraient trois petites têtes blondes. Ysolde avait cru à ces visions et avait foncé dans le mur. Tout avait mal fini et la vision avait disparu ce qui en soit était un soulagement, elle n’avait pas fini avec Ulysse, et c’était un très bon point. Mais tout la terrifiait à commencer par son pouvoir qui lui faisait terriblement peur, elle avait peur de voir les mauvaises choses. Ys… Tu n’es pas maitre de ce qui est arriver… Tu n’es pas la fautive dans l’histoire… Il faut que tu saches, que tu es seulement maitre de ton destin, de ta vie, de ton avenir… Pas la fautive de ton passé… Et… Tu n’es pas seule… Je suis là moi… Ysolde se sentait tellement coupable de ce qui arrivait. Elle avait la terriblement impression d’être le dénominateur commun de tout ça, elle était le paramètre qui entrait toujours en ligne. Elle se sentait coupable, elle n’arrivait pas à s’en défaire. Avoir l’impression d’être la cause de malheur vous fait vous-même sentir encore plus malheureux. Il lui arrivait d’être totalement au bout du rouleau, totalement, et elle n’aimait pas cette vision d’elle-même. L’ombre d’elle-même était ce qu’elle était devenue, elle avait peur des gens, des autres, de l’extérieur et d’elle-même. Etre maitre de son avenir n’était pas réellement une réalité. En fait, non. L’avenir n’était pas « écris », certes on pouvait le modeler à notre aise mais, ce n’était pas la chose la plus facile à faire de « lutter contre le destin ». ysolde avait l’impresson de n’être que l’instrument du destin, elle l’avait vu changer radicalement mais n’avait pas réussi à comprendre ni comment, ni pourquoi. Elle voyait l’avenir, sous forme de vision, de rêve, ou de cauchemar, mais elle n’arrivait pas à en cerner les différents rouages. Les mécanismes du destin sont compliqués voir impossible à comprendre pour le commun de morte. Ysolde n’aimait pas être l’instrument de quelque chose, ou de quelqu’un. L’avenir c’est… nébuleux, et compliqué, je ne suis pas sûr que l’on puisse être maitre de ça, surtout quand on est comme moi… quand on voit les choses avant qu’elles n’arrivent, on a plutôt l’impression d’être l’instrument du destin plutôt que son maitre. Ysolde était franche. Oser avouer que l’on est l’instrument de son pouvoir est une vérité plutôt difficile à admettre surtout quand on est une jeune femme franche, et fière. Elle savait qu’elle l’avait lui, mais, quand quelqu’un est là pour nous on a peur de l’oppresser de lui en demander trop. Du moins c’était ce dont avait peur la jeune sorcière blonde, elle avait tellement peur de lui en demander trop. Abuser de la gentillesse des gens, et de leur soutient n’était plus du tout le genre d’Ysolde, elle qui avant se serait servi des autres sans hésiter. Elle venait de lui avouer qu’elle l’aimait, en soit c’était tellement sincère, et en même temps, elle se sentait… stupide. Aussi stupide qu’une jeune ingénue avouant son amour éperdue au beau prince. A chaque fois qu’elle prononçait ces mots, elle avait l’impression d’être une enfant. Le sorcier lui avait affectueusement saisi la main. Elle n’avait pas reculé cette fois, ni fuit lâchement, et elle ne l’avait jamais giflé, qu’il s’en estime heureux, tout le monde n’avait pas eut cette chance là. La sorcier s’approcha d’elle, il déposa son pouce sur les lèvres de la sorcière après lui avoir caressé tendrement la joue, et i dit alors : N’est pas peur… Tu as tout ton temps... Tu ne seras jamais brusquée… Et… Evite de regarder ton passé… Après ce que tu as vécue… Ca doit être dur pour toi… Mais avance… Tu es forte Ys… Elle n’était pas certaine d’être forte. Elle se sentait comme au bord du gouffre la plupart du temps, à deux doigts de fondre en larmes. Elle le regarda, avec un regard à la fois triste et… triste. Ysolde était secouée, elle ne savait pas vraiment pourquoi, elle avait envie de lui répondre qu’elle avait du mal à avancé, parce que son passé lui plombait le moral et l’handicapait. Elle regarda Rys quand tout à coup elle sursauta vivement quand dans la rue moldue une voiture planta un grand coup de frein. Elle tourna la tête brusquement, et eut une mine horrifié. Comment ne pas être horrifié : sa mère était morte quelque part dans cette rue, écrasé par une voiture, du moins d’après la version originale. Dans un mouvement, suivant son visage effrayé, la sorcière eut un mouvement de rapprochement vers Rys – totalement involontaire soit – et se blotti machinalement contre lui. Quand elle réalisa ce qu’elle avait fait – ce qui en soit devait lui paraitre étrange elle était terrifié par une voiture elle le devrait une explication - elle leva ses yeux vert vers Emrys, et se hissa doucement sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyJeu 29 Sep - 17:23

Emrys n’avait jamais voulut tenté de geste déplacé vis-à-vis de sa blonde. Bien au contraire, il avait toujours respecté le fait que la demoiselle ne soit pas encore prête à entamer une quelqu’onc histoire, il savait qu’elle avait peur et cela ne le dérangeait guère, bien au contraire. C’était toujours mieux de prendre son temps, plutôt que de tout foutre en l’air en ne prenant pas le temps de faire les choses. Le fait d’avoir fait une déclaration à la blonde, ne l’avait pas changer, ne l’avait pas rendu plus sur de lui, ça l’avait juste montrer à quel point la serpentarde était importante pour lui et ce qu’il était vraiment vis-à-vis d’elle, c'est-à-dire qu’il était amoureux. Le jeune homme n’avait pas d’autre envie pour le moment que de profiter des moments qu’il passait avec elle, c’était tout ce dont il demandait, tout ce dont qu’il espérait, rien que ça, le rendait heureux. Voir le jeune homme parler de l’avenir mais surtout du passé n’était pas spécialement ses envies car il n’était pas vraiment doué pour cela, sachant qu’Emrys était plutôt le genre de type à profiter de la vie au jour le jour et de ne jamais se tourner vers le passé. Mais pour Ysolde, il voyait bien que son passé était toujours présent vis-à-vis d’elle et parfois, cela le gênais car il aurait aimé pouvoir aider celle-ci. Il voulait l’aider plus, plus et toujours plus afin qu’elle ne s’isole pas complètement. L’avenir c’est… nébuleux, et compliqué, je ne suis pas sûr que l’on puisse être maitre de ça, surtout quand on est comme moi… quand on voit les choses avant qu’elles n’arrivent, on a plutôt l’impression d’être l’instrument du destin plutôt que son maitre. Exact, Emrys avait oublié le fait qu’Ysolde voyait l’avenir ou du moins qu’elle avait des visions. Il s’était souvenu un jour qu’elle le lui avait dit à l’infirmerie après l’avoir ramener du parc ou elle était tomber au lac. D’ailleurs, il avait plongé pour la chercher alors que c’était un matin de septembre et que l’eau était complètement gelée. Il aurait très bien pu faire d’autre sacrifice pour elle, peu importe lesquels, il savait qu’il était capable de tout pour elle et parfois, cela pouvait être flippant, pas pour lui mais pour la demoiselle. Cela ne devait pas être facile pour elle, de voir des visions du futur, de savoir un des événements de ce qui pourrait arriver plus tard ou même dans les heures à venir. Emrys ne pouvait pas tout comprendre, parfois, il restait muet face à elle mais il appréciait le fait de pouvoir l’écouter, de la conseiller et grâce à ça, il connaissait Ysolde. Le jeune Reinhaart regardait la blonde dans les yeux, son regard n’était pas vraiment aussi joyeux ou pleine de vie, loin de là, c’était un regard… pleine de tristesse. Ysolde allait-elle aussi mal que ça ? Emrys avait-il été aussi aveugle pour sans apercevoir ? Non et oui. Oui car il ne pouvait pas tout voir et qu’Ysolde savait cacher ce qu’elle ressentait mais non, il avait bien vu que quelque chose clochait, il n’était pas aussi idiot que ça finalement. Tout à coup, pendant leur échange de regards, la demoiselle eu une tête assez bizarre, d’ailleurs au début il ne comprit pas cette tête mais quand il entendit la voiture freiner d’un coup sec, il tourna la tête en direction de la voiture. La demoiselle également avait tournée la tête vers la voiture. Elle semblait avoir peur de cette voiture moldu. Emrys pensait pourtant qu’elle en avait déjà vue ou alors, c’était quelque chose d’autre qui lui faisait peur. Pendant que le jeune homme regardait la voiture, la belle blonde se rapprocha de lui au bruit des pneus sur la route, d’ailleurs, cela le fit tourner la tête vers celle-ci. Ce n’était pas vraiment un geste comme tout les jours, d’ailleurs Emrys ne savait pas exactement quoi faire, si ce n’était pas un geste déplacer, d’ailleurs, il ne fit rien quand Ysolde était contre lui. Emrys baissa la tête vers elle, en ne comprenant vraiment rien. Le bruit de la voiture avait fait une drôle réaction à la demoiselle, alors que plusieurs voitures pouvaient le faire. Mais sans dire un mot, il sentit les lèvres de la belle blonde sur les siennes. Ysolde venait-elle vraiment d’embrasser Emrys ? Le baiser était tout ce qu’il y a de plus naturel, simple, tendre et c’était un geste qui n’arrivait pas tout les jours entre eux. D’ailleurs, le jeune homme en était étonné mais il prolongea doucement le baiser, pour qu’elle sache qu’il était là, même si l’histoire du bruit de la voiture, n’était pas spécialement clair à comprendre. D’ailleurs, il arrêta le baiser afin de la regarder dans les yeux pour lui parler : La voiture… Tu as eu une réaction assez… Anormal… Et j’ai l’impression… Que cela ne ta pas laisser indifférente … Je me trompe… ? Emrys avait envie de savoir, de comprendre pourquoi une telle réaction de sa part. Le jeune homme voulait comprendre afin d’aider celle-ci qui en avait surement bien le besoin. La rue, ce n’était pas une habitude qu’avait Emrys, s’il avait été à Poudlard, il se serait sentit comme… Enfermer, là, il se sentait libre, il voyait qu’il y avait autre chose de plus intéressant que Poudlard. C'est-à-dire, le monde autre que Poudlard. Mais en ce moment, il était préoccupé par ce que pourrait lui dire la demoiselle. Je t’écoute… Si tu as le besoin… Emys n’aimait pas forcer les autres, encore moins si il n’était pas concerner dans l’histoire mais avec Ysolde, il n’aimait pas la voir perdue, triste et surtout terrifiée par le bruit de freins de voiture.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyVen 30 Sep - 19:41

Une voiture c’est… banal. Tellement banal. Même pour les sorciers, tout le monde en a au moins vu une fois dans sa vie, nottament en se rendant à la gare de king cross, à la voie neuf trois quart. Peu de sorciers ont peur des voitures, pour certains les choses moldus ne sont pas à craindre, mais Ysolde et les voitures… c’est une très longue histoire. Une longue et triste histoire. Oui, laissez-moi vous conter cette histoire. Quand elle eut sept ans, elle et sa mère ont fuit la domicile de son père – après que son père ait traité sa mère d’infâme sang mêlée – sauf que son père n’avait jamais accepter cela. Ysolde n’a jamais eut la preuve que l’accident ayant causé la mort de sa mère ait été causé par son père mais… il s’agissait de la première véritable vision d’Ysolde, et elle l’avait vu se transformer en réalité sous ses yeux. La jeune femme était terrifié, c’était ici, dans cette rue. Elle se sentait faible, elle avait de grandes faiblesses et n’arrivait pas à cerner quelles étaient ses forces. Elle se sentait tout le temps vulnérable, tout le temps. La défensive était sa spécialité, elle était incapable de passer à l’attaque, incapable. Ce sentiment de faiblesse la rendait dingue. Elle s’était jeté dans les bras de Rys, en fait, elle s’était presque blottie contre lui. Elle avait fait ça de façon inconsciente, sachant pertinemment qu’avec lui elle se sentait en sécurité, qu’elle le faisait se sentir bien et heureuse.
Elle avait embrassé Emrys, de façon naturelle, comme si c’était la chose la plus naturelle qui soit. Elle l’aimait, elle le savait depuis quelques temps déjà, mais, sans jamais s’autorisé à le penser, sans s’autoriser à l’admettre. Elle n’avait pas réfléchie en l’embrassant, mais peu importe, elle l’avait fait et tout était clair maintenant. Leur second baiser était mieux que le premier – pour l’instant – vu qu’Ysolde n’avait pas pris ses jambes à son cou. La jeune homme répondit à son baiser, et le rompit finalement pour la regarder dans les yeux et lui dire : La voiture… Tu as eu une réaction assez… Anormal… Et j’ai l’impression… Que cela ne ta pas laisser indifférente … Je me trompe… ? Elle ne pouvait pas lui mentir. En tout cas le mensonge dans leur relation les conduirait à leur perte, elle le savait. Elle savait mieux que quiconque que les mensonges, les omissions pouvait détruire quelqu’un. La réaction de la sorcière était disproportionnée par rapport à ce qui venait de se passer, mais quand on a vécu un traumatisme, rien n’est jamais trop disproportionné. La peur prend au trippe et fait de vous son « esclave » et vous tient. Avoir peur est une sensation désagréable, angoissante. Mais, Emrys semblait s’intéresser à elle, à ce sujet à cette chose qu’il l’effrayait. Il ajouta alors : Je t’écoute… Si tu as le besoin… Elle avait besoin de lui, elle avait besoin d’en parler. C’est incident, elle en parlait si peu. Alecto avait entendu la blonde en parler mais c’était tellement flou, même pour elle, même avec ses souvenirs ce passage de sa vie était tellement flou. Quand elle était dans la rue, elle avait terriblement peur d’avoir une vision, ou quelque chose du genre. Elle était toujours blottie d’une certaine manière contre lui, le regardant dans les yeux, contrairement à d’habitude, elle ne s’était pas forcé à tourner les yeux, elle le regardait, parce qu’elle n’avait plus vraiment peur de lui, elle lui faisait confiance. Elle lui devait la vérité, elle lui devait bien ça. J’ai peur des voitures, depuis que je suis toute petite. Je… quand ma mère est morte, c’était dans cette...rue, à cause d’une voiture. Mais ça va, ça ira. Il fallait que ça aille, elle espérait que ça irait. Elle était forte, étrangement forte. Elle avait eut peur de fondre en larmes. Cette peur, toujours cette peur qui la prenait au ventre, l’empêchant de vivre pleinement comme elle le voulait. Elle regardait Rys, avec une mine triste mais pas de larmes. Et elle ajouta soudainement : Je peux pas rester ici. Elle se décolla un peu de lui le regardant alors. Elle n’avait guère envie de s’éterniser, elle irait n’importe où pour ne pas être ici, tant qu’elle restait avec Emrys, cette rue était supportable dans une certaine mesure.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptySam 1 Oct - 14:18

J’ai peur des voitures, depuis que je suis toute petite. Je… quand ma mère est morte, c’était dans cette...rue, à cause d’une voiture. Mais ça va, ça ira. Voilà donc pourquoi elle s’était mise contre lui et qu’elle avait eu une mine affreuse d’un coup. Cela en disait long, sur le bruit des freins de voiture mais également sur la façon dont elle regardait bizarrement la rue. Ysolde devait certainement revoir son passé en regardant cette rue et le jeune homme n’avait guère envie de voir la demoiselle triste. Malheureusement, c’était déjà fait, il le voyait à travers son regard et rien qu’au son de la voix de celle-ci. Rien n’était facile dans la vie, surtout quand le passé était horrible et qu’il faisait partit des pires cauchemars de votre vie. Son visage n’afficha pas de la joie, ni un sourire mais plutôt de la tristesse, chose qu’il comprenait avant tout. Lui-même n’aurait pas voulut perdre sa mère ou bien même son père, il n’aurait pas voulut également revenir là ou l’un de ses parents aurait pu mourir, pour lui, c’était anormal de revenir sur un lieu ou l’une des scènes les plus horribles avait été faite ici. A cet endroit. A cet instant, le jeune homme ne savait pas exactement quoi dire, il n’avait jamais vécu un tel évènement, ni quelque chose d’aussi horrible et d’affreux mais il voulait la réconforter, avec ses mots bien évidement même si la plupart des choses n’arrive jamais à remonter le moral. Soudain, la belle blonde ajouta : Je peux pas rester ici. Emrys la comprenait, cela devait être tellement cruel de devoir remettre les pieds ici, de savoir que sa mère n’avait pas vue Ysolde grandir, qu’elle n’avait pas pu voir la magnifique fille qu’elle avait faite. Le jeune homme se demandait également comment aurait réagis la mère de la blonde, si elle avait sue que son entourage lui avait mentit sur sa mort. Le mensonge, c’est ce que détestait Emrys, c’était ça qui le mettait à chaque fois au plus haut de ses nerfs, mais parfois, même des paroles blessantes pouvait l’énerver, même si ce n’était pas spécifiquement adresser à lui. Il n’y avait cas voir l’autre jour à la bibliothèque, les paroles étaient destinées à Ysolde et pourtant, c’était Emrys qui avait fait preuve de bravoure pour les faires taires. Le jeune homme n’avait pas peur des autres, il savait seulement qu’il y en avait qui n’acceptait pas le fait qu’ils n’arrivent pas aux chevilles de la blonde, il savait qu’il y en avait qui n’était pas fréquentable, il le savait tout ça, mais il sans fichait, sauf quand sa touchait Ysolde. Il n’en voulait pas à Ysolde d’être faible, enfin faible n’était pas le mot qu’il fallait, le mieux serait … Touchée. C’était une réaction naturel de sa part et il savait qu’Ysolde essayait de cacher ses souffrances au maximum, du mieux qu’elle pouvait. Le regard d’Ysolde, c’était quelque chose qu’il comprenait facilement, le jeune homme voulait lui montrer qu’il était là mais surtout qu’il était content des efforts qu’elle faisait pour se retenir. Je suis fier de toi Ys… Ta force est bien au fond de toi… Et tes faiblesses… Tu essais de ne pas les montrées, chose qui n’est pas facile pour tous mais toi… Tu le fais admirablement. Emrys voulait qu’elle sache, mais surtout qu’elle ne lâche pas prise car elle méritait d’être heureuse même avec un passé aussi dur que le sien. Le jeune homme ne savait pas exactement comment Ysolde, prendrait la chose qu’il lui dirait bientôt mais en aucun cas, c’était quelque chose de mal, bien au contraire, c’était pour la rendre encore plus forte. Ta mère serait fière de toi Ysolde… Vraiment. Chose vrai. La mère d’Ysolde aurait été fière d’avoir une fille comme elle, de voir ce qu’elle était devenue. Une femme quoi. Emrys n’avait pas oublié le fait que la blonde voulait partir de l’endroit ou sa mère était morte. Emrys fit un sourire à la blonde afin qu’elle essaye de ne plus pensé à ça, même si ce n’était pas évidement. Aller viens… Allons ailleurs. Emrys prit doucement la main de la blonde, il savait qu’elle n’était pas le genre de femme à être tactile, voilà pourquoi il n’osait jamais faire des gestes d’affections. Il ne savait pas exactement ou il l’emmenait, mais il l’emmenait bien ailleurs en tout cas dans les rues. C’était bien différent du château et cela ne faisait que du bien de se sentir libre et non enfermer. Cela rendait l’atmosphère bien plus belle et bien plus tranquille. A Poudlard, on se sentait toujours observer et critiquer, alors qu’ici, c’était tout le contraire. Bon, évidement il y avait des regards sur nous parce que nous étions nous jeunes mais tout cela rendait les choses plus simples avec ce paysage. Ce qui avait le don de me faire sourire en compagnie d’Ys.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyDim 2 Oct - 15:02

Peu de monde est capable de comprendre ce qu’est la réalité du cauchemar qui prend vie sous vous yeux. Ysolde se souvenait de sa première vision traumatisante. Elle était couchée dans son lit, âgé de six ans et demi. Elle dormait mal puisque sa sœur l’embêtait et dans la journée elle lui avait tiré les cheveux en faisant un nœud dans ceux-ci. Elle avait toujours mal dormi, de peur des cauchemars, comme tous les enfants. Sauf qu’en plus de cela, Ysolde se sentait mal quand elle était chez elle, son père était quelqu’un de violent, elle s’en était rendu compte. Ce soir là, Ysolde s’était réveillé en sueur dans ses draps rose, le souffle altant. Elle avait vu sa mère mourir en rêve, c’était déroutant pour une enfant de cette âge. C’était là qu’elle s’était levée, puis dans le couleur s’était faite réprimandé par sa sœur, et avait surpris une conversation très violente entre ses parents. Quand elle avait croisé sa mère elle avait fondu en larme dans ses bras, morte de peur. Sa mère l’avait regardé étrangement, comme si elle avait eut le sentiment que le cauchemar de sa fille allait se réaliser. Quand elle se remémorait cette scène longtemps oublié, Ysolde se disait que sa mère devait être au courant de son don, ou quelque chose comme ça. Ysolde en venait même à se dire que ce don était peu être de nature familiale, qui sait, sa mère l’avait prise au sérieux, elle une enfant d’à peine six ans. Elle avait retrouvé ce souvenir récamment, et elle n’avait personne à qui poser une question. Elle ne savait même pas si sa grand-mère maternelle était encore en vie vu qu’elle ne l’avait jamais rencontré puisqu’elle et sa mère s’étaient disputé très gravement avant la naissance de la jeune. Elle ignorait où elle pouvait se trouver, ni même quel nom elle pouvait porter. Fayburn ? Sans doute mais le prénom… peut être que ce nom se trouvait parmi les secondes prénoms d’Ysolde : Claudia, Morgana, Grace, Ariadne ? Allez savoir. Sa mère n’avait même pas étudié à Poudlard elle doutait que la mère de celle-ci ait étudié à Poudlard, pourtant, Fayburn était un nom anglais, non ? Ysolde se trouvait sans famille, sans gens de confiance partageant son sang, elle se sentait seule au monde, et c’était terrifiant. Elle se sentait faible, terriblement faible, et à la merci des gens. Je suis fier de toi Ys… Ta force est bien au fond de toi… Et tes faiblesses… Tu essais de ne pas les montrées, chose qui n’est pas facile pour tous mais toi… Tu le fais admirablement. Il était fier d’elle ? Elle n’était pas du tout fière d’elle, et elle se trouvait faible, et sans défense, à la merci d’un souvenir, d’une pensée. Elle s’efforçait de ne pas les montrer mais, elle savait qu’elles étaient là, prêtes à bondir pour la faire tomber, et cela lui faisait terriblement mal, très très très mal. D’après Emrys, elle parvenait à les cacher mais elle n’en était pas si sûr, il disait peut être ça uniquement pour la rassurer, du moins c’était l’impression que cela donnait. Ysolde avait souvent l’impression d’être au fond du gouffre, avec l’attroce sensation de ne pas être capable de pouvoir se relever, incapable d’avancer. Mais, sans qu’elle s’en rende compte, sans qu’elle le réalise, elle continuait et trouvait surtout la force de continuer. Emrys lui dit alors : Ta mère serait fière de toi Ysolde… Vraiment. Elle n’en était pas certaine, pas du tout. la mère d’Ysolde était une femme de caractère, une femme forte et déterminé. Elle aurait été très déçu de sa fille qui une grande partie de sa vie était plus proche de la copie conforme de son père, etc. Ysolde savait que si elle avait agit comme cela une grande partie de sa vie c’était parce qu’elle avait été dépouillée de ses souvenirs, mais est-ce réellement une excuse ? Elle se disait que non, mais en réalité, c’était une vraie bonne excuse. . Je ne crois pas qu’elle serait fière de moi, je crois qu’elle… enfin, voilà quoi, je ne suis pas la fille dont elle a rêvé, et je lui en veux. Je lui en veux de m’avoir abandonnée. Elle parlait avec sincérité, elle en voulait à sa mère ‘être morte – bien que ça ne soit pas sa faute – ysolde se disait qu’elle l’avait « prévenue », à sa manière, et qu’elle lui en voulait de l’avoir abandonnée avec un père pareil. Ysolde se disait qu’elle aurait pu vivre bien plus heureuse avec sa grand-mère, même si elle ne la connaissait, ça ne pouvait pas être pire qu’avec son père.Aller viens… Allons ailleurs. Oui, elle avait envie de s’en aller. Celui-ci lui attrapa doucement la main. Ysolde était toujours réticente pour les contacts physiques, aller savoir pourquoi, elle se trouvait toujours sur la défensive, ne savant pas très bien comment agir, ou comment ne pas agir. La sorcière hocha la tête et dit alors : N’importe où mais loin d’ici. Dit-elle en serrant un peu la main de Rys. Elle ne l’avait pas repoussé, ce qui en soit relevait de l’exploit. Elle l’avait embrassé, mais elle restait tout de même sur ses gardes, elle n’arrivait pas à baisser sa garde, voyant le mal partout, même si elle savait qu’Emrys ne lui voulait aucun mal, elle avait peur, et c’était humain.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 3 Oct - 18:07

Je ne crois pas qu’elle serait fière de moi, je crois qu’elle… enfin, voilà quoi, je ne suis pas la fille dont elle a rêvé, et je lui en veux. Je lui en veux de m’avoir abandonnée . Emrys n’était pas d’accord du goût des paroles d’Ysolde mais il comprit aussitôt ce qu’elle voulait dire. La blonde en voulait à sa propre mère, pas parce qu’elle avait été avec un homme comme celui qui avait mentit à Ysolde pendant toute son enfance même jusqu’à la mort de sa femme mais elle lui en voulait d’être partit trop vite. Comme on dit, ce sont toujours les personnes auquel nous sommes le plus attacher qui partent le plus tôt et surtout le plus vite sans trop avoir goût du temps. Parfois, on redoutait de s’attacher, simplement par peur de souffrir mais également car on avait peur de perdre ce dont nous avions de plus chère. La vie faisait partit du hasard et le hasard faisait bien les choses, il n’y avait cas regarder le jeune homme avec la serpentarde. Ce que le jeune homme de serdaigle ne comprenait pas vraiment, c’était le fait qu’elle croit que sa mère ne soit pas fière d’elle, alors qu’Ysolde avait tout pour que sa propre mère soit fière d’elle. D’ailleurs même en ce jour, qui ne serait pas fière d’elle ? En la connaissant un peu plus que les autres, le jeune homme était fier d’elle-même s’il n’était pas du genre à le lui dire sans arrêt. Il avait déjà du mal à dire exactement ce qu’il ressentait pour elle-même si un regard était l’une des meilleures choses pour tout comprendre dans ces… Sentiments. Mais le regard, c’était quelque chose qu’Emrys comprenait facilement, d’ailleurs il savait quand quelqu’un mentait, le regard fuyait, allait à gauche puis à droite et tout ça, c’était son grand père qu’il le lui avait apprit. Un grand homme. Parfois, il était bon de savoir qu’on était soutenu même si ce n’était qu’un peu, c’était toujours bon de voir qu’on n’était pas seul dans un monde ou le danger était là, ou il n’était pas inconnu au jour d’aujourd’hui. Les pas que nous faisions dans ce jour froid, pouvait être un danger, même pour un simple pas en dehors du château. Aujourd’hui, personne ne savait ce qui pouvait se tramer aux alentours, personne n’était en sécurité, ni le gamin en face du trottoir, ni la mère qui lui tenait la main, ni Ysolde et ni moi. Nous n’étions pas en sécurité et personne ne savait ce qui se passait au ministère. A mon avis, elle serait fière de toi. Elle te verrait comme moi. Pas comme la vision des autres étudiants. Emrys marchait aux côtés de sa belle, il ne pensait cas une seule et unique chose. Que c’était-il passé exactement avec ce type ? Elle lui avait parler d’un certain passé, mais y’avat-il si longtemps que ça ? Emrys avait prit la main de la blonde, il savait qu’elle n’aimait pas ce genre de contact, voir tout contact, il le savait mais il faisait simplement ça pour la rassurer, il ne lui en voulait pas de refuser tout contact, au contraire, c’était un plus qui l’attirait encore plus d’elle. [justify] N’importe où mais loin d’ici.. Loin d’ici, Emrys également se sentait bien mieux loin d’ici, d’ailleurs, il aimait beaucoup voyager, à travers les anciens temps des pays, afin de voir différent monument historique, comme à Grèce, ce pays qui le fascinait ou bien encore l’Egypte, un pays pleine de culture, qui l’avait toujours passionné. Depuis gamin, il aimait l’aventure, il avait toujours voulut être un héro, ce héro qui sauverait les gens pour le bien, qui aiderait les pauvres femmes et qui enlèverait la famine et la pauvreté. C’était Emrys. Jeune homme bon pour son âge. Emrys avait toujours voulut voir le bonheur des autres avant le sien, c’était d’ailleurs pour ça qu’il ne se prenait pas la tête. Il avait toujours voulut voir sa mère avec le sourire car c’était un sourire qui ne lui faisait que du bien, il aimait savoir son père heureux même si ce n’était pas tout les jours facile pendant les périodes de vacances. Le jeune homme caressa la main de la blonde avec son pouce pendant les pas qu’ils faisaient. Mais cette unique question lui tournait en tête, il fallait à tout prix qu’il sache. Ys… Tu sais que je ne suis pas du genre à lâcher… Entre Pevensie et toi… Ca été quoi exactement… Tu ma parler de passé… Que pouvait-il dire d’autre ? Il n’allait tout de même changer de sujet alors qu’il avait louper le début du rendez-vous parce qu’il avait entendu une rumeur au sujet de la belle et du Pevensie. Evidement qu’il sans voulait, c’était son premier rendez-vous en dehors du château, d’ailleurs, c’était toujours plaisant de stressé pour un rendez-vous de ce genre.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyLun 3 Oct - 20:50

N’importe où mais loin d’ici, c’était sa seule requête, sa seule et unique requête. Ce lieu lui rappelait tellement de mauvais souvenir, sa mère, sa mort, son amnésie, et cette boule au ventre qui était déterminé à ne pas la quitter de sitôt. Cette boule au ventre était habituelle chez elle, elle ne s’en débarrassait jamais vraiment. A vrai dire, la sorcière n’était jamais bien dans sa peau, elle avait toujours la peur au ventre, la boule qui lui coupait un peu l’appétit parfois. Resté à l’endroit de ses échecs, de ses peines et de son désespoir, c’est le meilleur moyen de perdre la tête, d’y perdre sa vie. Quand elle se tenait debout ici, elle ne faisait que penser à sa mère, comme elle aurait honte d’avoir une fille comme Ysolde, une fille qui a été vile, cruelle, et froide. Qui pourrait être fière d’avoir une fille pareille ? Aujourd’hui, elle se laissait marcher dessus, elle mangeait seule à la table des serpentards, elle passait sa vie dans la bibliothèque, et avait la cruelle impression de ne pas avoir de vie du tout depuis quelques temps. A mon avis, elle serait fière de toi. Elle te verrait comme moi. Pas comme la vision des autres étudiants. Non, Ysolde ne pensait pas comme lui. Elle connaissait sa mère, une femme de fer, forte, et rigide d’un certain côté. Elle avait toujours eut ce côté femme libéré, et un peu frivole, mais dés qu’il s’agissait d’éducation, elle n’avait jamais laissé une grande marge de manœuvre à Ysolde, elle lui avait appris à lire elle-même, au terme d’innombrable crise de larmes et de cris, ysolde s’était finalement pliée à sa mère. Elle se disait que si elle était encore là, tout finirait en cris, et en larmes, comme toujours entre elle, comme toujours. Même le jour de la mort de sa mère, la mère et l’enfant s’engueulaient sur le trottoir, parce qu’Ysolde refusait de se rendre à Gringotts avec sa mère. Bien sûr, elle aimait sa mère, et vice versa, mais elle n’était pas certaine qu’elle soit fière d’elle. Qui voudrait d’une fille manipulatrice, méchante, vile et cruelle ? Elle fit une micro-pause et ajouta avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit : Ne dis pas que ce n’est pas ce que je suis, c’est faux, j’ai été ces horreurs toute ma vie, c’est moi… j’ai l’impression d’être un imposteur dans ma propre vie, essayant de me persuader qu’au fond je suis quelqu’un de bien et que je n’ai rien à voir avec mon père, alors que c’est faux… je suis comme ça, méchante, je ne suis pas gentille. Elle avait baissé les yeux, elle ne se sentait pas bien vis-à-vis des autres. Elle ne savait pas comment réussir à entrer dans sa vie, à entrer dans sa propre peau pour trouver qui elle était vraiment, elle n’y arrivait pas, elle ne trouvait pas le déclic. Peut être que Rys allait être son déclic à elle, elle ne savait pas.

Elle marchait main dans la main avec Emrys, à croire qu’ils étaient un couple. Cette question restait en suspend, et demeurerait sans réponse un certain temps. Ysolde n’était pas capable de dire si oui, ou non ils étaient en couple c’était tellement… compliqué ! il caressait la main de la sorcière avec son pouce quand il dit alors : Ys… Tu sais que je ne suis pas du genre à lâcher… Entre Pevensie et toi… Ca été quoi exactement… Tu ma parler de passé… Sérieusement ? Sérieusement ? Il était vraiment entrain de lui parler de Duncan, là, encore une fois, après une prise de tête monumentale, un baiser digne d’un film, une confidence sur ses peurs secretes, et lui, il venait de lui parler de son ex ? Ce n’était un secret pour personne, Ysolde avait eut plusieurs petits amis, dont Duncan, mais tout le monde ne se souvenait que d’Ulysse, c’était le dernier en date, et l’un des plus nottable. Elle le fixait, et retira doucement sa main de la sienne, elle n’avait plus envie d’avoir sa main dans la sienne, elle resta proche, d’une certaine manière et dit alors : Tu…Elle leva les yeux au ciel, puis poussa un soupire. Moi, et Duncan, c’est le passé, juste le passé. On est sortie ensemble, et … il a été envoyé à Azkaban, fin de l’histoire, y’a rien d’autre à ajouter. Sa voix était catégorique : elle ne voulait plus en parler, elle ne voulait plus. Il voulait savoir quoi d’autre ? Si elle avait couché avec lui ? la réponse était oui, si elle l’avait aimé ? la réponse était oui, si elle l’avait détesté autant qu’elle l’aimait quand il avait été envoyé à azkaban ? La réponse était oui, oui, à toute ces questions, mais elle ne voulait pas en parler à Emrys, elle n’allait pas évoquer chacun de ses relations passés, c’était stupide comme idée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 4 Oct - 17:45

Qui ne serait pas fière un jour de son propre gamin ? Même Emrys savait qu’un beau jour il aurait le rôle de protecteur envers son gamin s’il en avait un un jour et d’ailleurs pour le moment, il ne voulait même pas pensé au futur. Il vivait au jour le jour et c’était sans doute mieux ainsi. On ne sait jamais ce qui peu se passé le lendemain. Qui ne s’était jamais demander de ce que pourrait leur réserver l’avenir, parfois il pensait que même les cours sur le futur ne servait à rien, premièrement parce qu’il ne comprenait rien mais deuxièmement car le futur pouvait changer à tout moment, à chaque phrase que vous pouviez dire, à chaque fait et geste nouveau qui pourrait engager quelque chose de nouveau dans sa vie. Qui voudrait d’une fille manipulatrice, méchante, vile et cruelle ?. Qui ? D’un coter sans doute beaucoup de monde sachant que ce coter là ne pouvait que la rendre plus forte et bien plus maline que toute les autres. C’était ça la différence qu’Ysolde avait avec les autres demoiselles du château. Quand on la voyait, on n’avait de suite l’impression que c’était une femme impossible à cerner, impossible à comprendre, une femme froide, méchante, maline. Alors que finalement, même en la connaissant, on pouvait s’apercevoir qu’Ysolde cachait se face sympathique, compréhensible et c’est ce dont que personne ne voyait. . [justify] Ne dis pas que ce n’est pas ce que je suis, c’est faux, j’ai été ces horreurs toute ma vie, c’est moi… j’ai l’impression d’être un imposteur dans ma propre vie, essayant de me persuader qu’au fond je suis quelqu’un de bien et que je n’ai rien à voir avec mon père, alors que c’est faux… je suis comme ça, méchante, je ne suis pas gentille. Si elle n’était pas une femme sympathique, si elle n’était pas ce qu’elle prétendait être réellement. Qui était-elle ? A qui avais-je à faire ? Elle avait toujours sue être différente avec moi, je le savais, il n’y avait cas voir les soirées à faire nos devoirs de binômes ou bien de nous voir en cours. Elle était totalement différente avec un autre binôme que moi, il n’y avait cas la voir quand elle était avec l’autre binôme quand nous nous adressions plus la parole. Evidement, au début il y avait eu des moments de froid, des moments ou quand il arrivait en retard car il savait que la blonde n’aimait pas le fait de travailler, mais surtout à deux avec un inconnu du jour au lendemain. Puis finalement, tout c’était bien passé, il avait su même d’arriver en avance pour ne pas louper une seule seconde de faire ses devoirs avec elle, il avait su l’apprécier comme il le fallait jusqu’à en devenir amis avec. Le jeune homme n’avait pas l’intention de lui mentir, il voulait lui parler franchement, comme à son habitude. [cadetblue]Si tu te prends pour une méchante comme tu le dis si bien, tu le seras toujours dans ta tête. Regarde ton comportement avec moi, retourne en arrière un peu, et regarde le comportement idéal que tu as eu avec moi. Je n’ai pas eu peur de t’adresser la parole au premier cours de l’année dernière. J’ai préféré voir du bon en toi car je sais qu’on à tous du bon au fond de nous. Tu te prends pour une méchante mais tu es une femme sympathique, méchante quand on te cherche de trop surement. Tu es maline mais c’est ce qui fait ton charme. A mes yeux, tu es quelqu’un de bien, aux yeux des autres, sans doute moins bien, car tu leurs en à fait baver, combien de fois j’ai entendu des serdaigles dire que Wilkes, la princesse des serpentards, leurs avait fait mal dans des paroles ignobles. Combien de fois ? Et pourtant, regarder aujourd’hui ou nous en sommes. Regarde.[/color] Evidement, la plupart du temps, Emrys n’avait rien dit car Ysolde ne lui avait rien fait mais parfois, il avait haussé la voix pour leurs dires que cela ne servait à rien pour parler d’elle de cette sorte. Il avait vu du bon elle et heureusement qu’il avait écouter son propre jugement car sinon, il aurait sans doute fait partit des gens qui aurait détester Ysolde jusqu’au fond de la gorge. Soudain, la main d’Ysolde qui était dans la mienne s’enleva. Je m’aperçu alors qu’elle n’aimait pas parler de son passé. A vrai dire qui aimerait vraiment sa ? Tu... Son visage changea alors d’expression, comme quoi, le langage non verbal servait beaucoup à remarquer celui des autres. Moi, et Duncan, c’est le passé, juste le passé. On est sortie ensemble, et … il a été envoyé à Azkaban, fin de l’histoire, y’a rien d’autre à ajouter... Emrys comprit alors avec tout de même de longues secondes de blanc, que si le Pevensie n’aurait pas été envoyé à Azkaban, leur histoire aurait sans doute tenue. Evidement que cela était gênant, mais il n’avait pas ressentit la même hargne qu’il avait bien pu ressentir pour Lestrange qui avait laissé des traces sur les poignets de la blonde. D’ailleurs, ce jour-là, il avait pété un câble. Je demandais juste. Pas besoin dans rajouter. Froid ? Non, Emrys allait bien, cette rumeur lui avait seulement comme retourner le cerveau, sans doute malheureusement. Le jeune homme resta dans le silence en regardant les habitations, les magasins et les autres étudiants qui venaient également décompressé un peu après les cours. Cela ne faisait qu’un bien fou.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMar 4 Oct - 18:18

Si tu te prends pour une méchante comme tu le dis si bien, tu le seras toujours dans ta tête. Regarde ton comportement avec moi, retourne en arrière un peu, et regarde le comportement idéal que tu as eu avec moi. Je n’ai pas eu peur de t’adresser la parole au premier cours de l’année dernière. J’ai préféré voir du bon en toi car je sais qu’on à tous du bon au fond de nous. Tu te prends pour une méchante mais tu es une femme sympathique, méchante quand on te cherche de trop surement. Tu es maline mais c’est ce qui fait ton charme. A mes yeux, tu es quelqu’un de bien, aux yeux des autres, sans doute moins bien, car tu leurs en à fait baver, combien de fois j’ai entendu des serdaigles dire que Wilkes, la princesse des serpentards, leurs avait fait mal dans des paroles ignobles. Combien de fois ? Et pourtant, regarder aujourd’hui ou nous en sommes. Regarde. Elle ne s’acceptait pas, elle ne s’accepterait jamais vraiment. Comment s’accepter quand vous avez été quelqu’un pendant onze ans, quelqu’un qui ne vous ne comprenez pas, quelqu’un d’odieux de capricieux, et de méchant ? Ysolde savait qu’elle devait vivre avec. Elle se disait que ne pas savoir la vérité ne l’aurait peut être pas dérangé, en effet, elle n’aurait pas eut de problème de conscience, serait une serpentarde basique, et n’aura presque pas de vision. Son pouvoir de vision, son don de voyance redoublait de puissance et de fréquence depuis qu’elle savait qui elle était. Elle regrettait cette partie de sa vie : ses visions. Elle avait des flashes, rien qui la concernait, elle aurait tant voulu savoir si un jour elle pourrait vivre ainsi, si un jour elle serait heureuse en amour, mariée avec des enfants, ce qu’elle avait faillit être. Enfant, mariage, tout semblait si loin, et dire que l’année dernière elle était fiancée, aujourd’hui elle n’avait rien, elle avait Rys mais c’était compliqué, dieu seul sait où ils iraient ensemble, tout semblait partir du mauvais pied. Je ne supporte pas d’avoir été cette fille. J’ai fait du mal aux gens, on ne devrait pas avoir le droit de faire du mal aux gens, je me déteste tellement d’avoir été cette petite garce égocentrique. J’ai peut être changé mais ça ne signifie pas que je m’accepte et que je vis avec, loin de là. Elle avait des remords, une conscience. Elle avait le droit de s’en vouloir, et de se détester pour ce qu’elle avait fait. Ysolde n’avait jamais mis les choses au point avec elle-même, elle avait besoin de savoir qui elle était, ce qu’elle allait devenir, et de faire table rase du passée en observant son passé, en y tirant les conclusions nécessaires pour ne pas reproduire ses erreurs. Elle avait besoin de se retrouver seule avec elle-même, juste seule, pour penser, pour réfléchir, etc. Tout ce que j’ai été pendant onze années vient tout juste de s’effondrer, j’ai besoin de temps pour savoir qui je suis, ce que je veux. Oui, tout s’était effondré, aussi facilement qu’un vulgaire château de carte. Sa sœur était une lâche qui ne méritait même pas de porter le qualificatif de sœur, son père était un menteur, un psycopathe, un homme violent. Sa mère l’avait abandonnée sans lui expliquer quoi que ce soit, sans lui donner les noms de sa famille à elle, sans lui parler de sa grand-mère, sans rien lui expliquer de son pouvoir vu qu’elle avait l’air de la prendre au sérieux.

Elle lui répondit honnêtement et sincèrement au sujet de Duncan, elle avait le droit d’être honnête avec lui. Cependant, elle avait retiré sa main de la sienne, pour parler de ce genre de chose, c’était sans doute une meilleure idée, enfin… parler de ce sujet était totalement une mauvaise idée mais c’était celle d’Emrys, c’était sa faute à lui si tout à coup, l’ambiance devenait froide. Il dit alors : Je demandais juste. Pas besoin dans rajouter. Il était froid, et il n’avait qu’à s’en prendre qu’à lui. Elle le regarda et dit alors : Puisque tu es si curieux, et jaloux, tu ne veux pas connaitre toute l’histoire ? tu ne me demande pas si je l’ai aimé, si je l’aime encore, si j’ai couché avec lui, s’il m’a tapé, ce qu’il a fait pour aller à Azkaban ? Parce que… depuis tout à l’heure tu semble si curieux, maintenant tu t’en mords les doigts. Ysolde parlait d’une voix exaspéré, elle n’aimait pas ce genre d’attitude, poser une question qui va pourrir l’ambiance et répondre d’une voix froide alors que l’instant d’avant on tenait absolument à connaitre la réponse. Elle s’arrêta de marcher et dit alors, aussi froidement que lui, mais calme : Je crois que je devrais y aller, prendre l’air, penser, être seule. Elle n’était ni méchante, ni garce, juste franche. Elle avait besoin d’être seule, c’était mieux pour l’instant. Elle avait besoin de penser, de se retrouver de savoir qui elle était. Elle allait tourner les talons, quand soudain, elle pâlit un peu, fixant un point devant elle le regard vide, presque livide, c’était toujours comme cela que commençait ses visions, après, soit elle s’effondrait, soit elle avait envie de vomir, soit elle était étourdie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 5 Oct - 12:44

Je ne supporte pas d'avoir été cette fille. J'ai fait du mal aux gens, on ne devrait pas avoir le droit de faire du mal aux gens, je me déteste tellement d'avoir été cette petite garce égocentrique. J'ai peut être changé mais ça ne signifie pas que je m'accepte et que je vis avec, loin de là. Elle n'acceptait pas ce qu'elle à fait aux autres, c'était compréhensible, qui aurait aimer revoir un passé aussi dur, aussi médiocre que celui-ci. Personne. Même lui, n'aurait jamais voulut être quelqu'un d'autre que lui même. C'était quelque chose qu'il n'avait jamais imaginé et même aujourd'hui il n'imaginait pas être quelqu'un d'autre, un Emrys méchant, qui court après tout ce qui bouge ou bien quelqu'un qui n'est qu'indifférent à ce qui passe autour de lui. Il n'aimait pas à se mentir à lui -même, il n'y avait cas regarder le jour, ou il s'était aperçu, rendu compte, qu'il n'était pas indifférent à la blonde. Tout ce que j'ai été pendant onze années vient tout juste de s'effondrer, j'ai besoin de temps pour savoir qui je suis, ce que je veux.. Evidement, il y avait bien un jour ou il fallait se trouver, se chercher, afin de savoir qui l'on était réellement et c'était sans doute la passe la plus dur qui pouvait exister dans notre vie. A dix neufs ans, c'était bien rare de savoir ce que nous voulions faire de notre vie, savoir ou on aurait si il y avait un besoin de partir plus vite que sa propre ombre. A dix neufs ans, c'était bien rare de répondre à la question suivante : Qui étions-nous réellement? Emrys également croyait savoir quel genre d'homme il était, alors que finalement, son caractère pouvait changer, aujourd'hui il était passé du type agréable et froid. Demain, qui serait-il? A cet âge, on recherche encore le déclic qui ferait de nous la personne que nous seront plus tard. Tu as bien le temps de ce genre de chose, ce n'est pas du jour au lendemain qu'on apprend qui on est réellement. C'est avec le sourire qu'il lui adressa la parole. Il voulait qu'elle sache qu'il n'y avait que le temps qui pouvait fonctionner. C'était un conseil qu'il avait bien reçu et qu'il avait d'ailleurs compris. Malheureusement, le jeune homme n'avait pas sa langue dans la bouche, il était toujours obligé de savoir la chose quand celui lui posait problème. Puisque tu es si curieux, et jaloux, tu ne veux pas connaitre toute l'histoire ? tu ne me demande pas si je l'ai aimé, si je l'aime encore, si j'ai couché avec lui, s'il m'a tapé, ce qu'il a fait pour aller à Azkaban ? Parce que... depuis tout à l'heure tu semble si curieux, maintenant tu t'en mords les doigts. Emrys ne comprit pas de suite la réaction de la blonde mais ce qu'il savait, c'est que ça dérangeait celle-ci. Mais si Emrys avait eu des ex au château et qu'il traînait avec, la demoiselle en question aurait sans doute eu la même réaction de lui. Chance pour elle qu'il n'était encore jamais sortit avec quelqu'un. Même à Poudlard, alors que plusieurs demoiselles n'hésitait pas à faire usé de leurs charmes sur lui. Les demoiselles au château qui recherchait des proies, il y en avait des tonnes et ça partout dans les plus grands couloirs. Même à la fin des cours. Je n'en demandais vraiment pas tant. Je n'ai pas besoin de savoir les erreurs des autres ! Les erreurs, vu comme ça, le Pevensie en était bien une du passé d'Ysolde et encore plus le Lestrange. Vu comme ça, on pouvait bien voir que la blonde n'aimait que les bad boys. Ceux qui pouvait avoir des ennuis en peu de temps, ceux qui était detester en n'ayant en soit que de la rancune. Je crois que je devrais y aller, prendre l’air, penser, être seule.. Elle avait également parler froidement. Soudain, elle s'arrêta net sur place alors que le jeune homme allait prendre la parole : Tu... Ysolde devint alors pâle comme un linge blanc mais également le regard vide, cela faisait la chaire de poule. Emrys s'approcha d'elle, il ne savait pas ce qui lui prenait, il passa sa main dans les yeux de la blonde, rien, pas un signe, pas un clignement de yeux. C'est en voyant aucun réflexe de la jeune femme qu'Emrys prit un peu de panique. La peur surtout. Qu'arrivait-il à Ysolde? Sa blonde? Pourquoi son regard était-il ainsi? Perdu? Alors que deux secondes avant elle lui parlait froidement pour dire qu'elle avait besoin d'être seule. Ys? Tu m'entends? Ysolde?!... Le son de la voix du serdaigle changea alors. Aucun mot, aucun son, aucun geste ne venait de la part de sa blonde. C'était sans doute affreux de voir ce genre de chose. De voir quelqu'un debout, sans avoir le contrôle de soit.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyMer 5 Oct - 21:05

Savoir qui l’on est, c’est la chose la plus importante qui soit. Quand on ne sait pas qui l’on est alors, alors on ne sait pas ce que l’on aime, ce que l’on veut, ce que l’on désir, ce que l’on déteste, ce que l’on pense. C’était exactement ce qu’il s’était passé avec Ysolde. En effet, depuis ses sept ans elle n’avait jamais vraiment su qui elle était. Son esprit était un chewing gum façonné par son père selon ses désirs. Une matière modelable à volonté, qui reproduisait les faits et gestes de sa sœur, son mode de pensée. Elle n’avait jamais su qui elle était vraiment, se regardant dans un miroir, se demandant si c’était totalement normal de ne pas se souvenir de son enfance, c’était un fait dont elle n’avait jamais vraiment parlé, de peur de paraitre anormale. La normalité était une chose qui l’avait toujours fortement préoccupé, elle avait vu en sa sœur aîné une normalité, et avait essayé de lui ressembler, essayant d’atteindre le sommet de la garcitude. Sauf que Ysolde avait appris à se différencier de sa sœur : elle ne couchait pas avec n’importe qui. Car, d’après Ysolde c’est en faisant n’importe quoi, qu’on devient n’importe qui. Elle se devait d’apprendre à se connaitre, elle ne savait pas comment s’y prendre. Il paraissait que pour se connaitre, il fallait se lâcher, se donner à fond ne pas réfléchir, et foncer sauf que… cette nonchalance et le fait de se laisser aller ne lui ressemblait pas, pas du tout en fait. Tu as bien le temps de ce genre de chose, ce n'est pas du jour au lendemain qu'on apprend qui on est réellement. Il avait raison, elle aurait du temps pour apprendre qui elle était. Il fallait faire des expériences dans la vie pour comprendre qui nous étions. Elle tait toujours frileuse à l’idée de faire des expériences, donc elle était réticente à se mettre en quête de la personne qu’elle était. Il avait raison, elle aurait du temps pour apprendre qui elle était. Il fallait faire des expériences dans la vie pour comprendre qui nous étions. Elle tait toujours frileuse à l’idée de faire des expériences, donc elle était réticente à se mettre en quête de la personne qu’elle était. La jeune femme ne lui répondit pas, elle laissa couler, il n’y avait rien à répondre à cela. Elle savait qu’elle avait du temps, fallait-il juste qu’elle en trouve le courage.

Elle avait été sèche. Il était jaloux, pas que les hommes jaloux lui déplaisent… au contraire, elle aimait bien l’idée qu’on soit jaloux, l’idée qu’on tienne à elle. La réalité était qu’Ysolde elle-même était une fille assez jalouse qui devenait rapidement méchante dans cette situation, il n’y avait qu’à voir avec sa sœur, quand celle-ci lui avait volé son fiancé – Ulysse – la jeune femme avait été terriblement odieuse avec elle. Elle avait agit de la sorte avec Emrys, parce qu’elle était excédée, ils n’étaient même pas ensemble – en fait elle ne savait pas réellement. C’était tellement compliqué, ce jeu de chat et de souris, elle ne savait plus où elle en était, Ysolde était fatiguée, et s’énervait pour un rien. Je n'en demandais vraiment pas tant. Je n'ai pas besoin de savoir les erreurs des autres ! Les erreurs des autres ? Comme Ysolde le comprenait : c’était elle l’erreur, et les autres étaient ses ex, franchement, elle était énervée. Mais, elle espérait vraiment se tromper sur la question, si elle prenait la mouche tout de suite, elle serait probablement odieuse, et au fond avec Emrys, elle n’avait pas envie d’être odieuse, parce qu’elle avait des sentiments pour lui, et parce qu’elle l’aimait, elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec lui, c’était la dernière chose qu’elle voulait. Hélas, pour aujourd’hui, c’était mort. D’ailleurs, Ysolde avait décidé d’abréger leur discussion, de partir prendre l’air, de prendre le temps de penser, à tout, à eux, à lui, à elle. Elle tourna les talons, décidée à ne pas se disputer d’avantage avec lui.

Plus un pas en avant. Stoppée, net. Elle était debout, figée, comme si le temps c’était arrêté. Elle était terriblement pâle, ça lui arrivait parfois. Une étrange sensation, quelque chose naissant au fond de son esprit, puis prenant possession d’elle, de son champ visuel, pourtant c’était une illusion : une vision. Le souci avec ses visions, c’est que souvent : elle n’en souvenait pas, des fois c’était si flou que ça lui fichait plus mal à la tête qu’autre chose. La vision était simple, cette rue, des voitures plus anciennes, la rue eneigée, une femme blonde, grande, et élégante, tirant par le bras une enfant têtue, un bonnet blanc sur la tête, emmitouflé dans un manteau d’hiver blanc. C’était Ysolde, onze ans plus tôt, tirée de force par sa mère à Gringotts, d’après elle c’était la dernière étape avant leur liberté totale, et Ysolde était entrain de faire un caprice, comme toujours. Ysolde observait la scène de loin, elle ne se voyait jamais dans ses visions, jamais d’une façon extérieur. Sa mère lui criait dessus – pas de façon méchante – et la petite refusait d’avancer. Et dans la rue déboula une voiture lancé à grande vitesse qui avec la neige ne pu vraissemblablement s’arrêter, mais… attendez, un pneu éclata soudainement par le biais d’une étincelle. De la magie ? Ysolde fixa sa mère et voulu hurler, mais elle était seulement observatrice. Sa mère projeta la petite Ysolde en arrière qui se cogna violement la tête sur le trottoir, perdant connaissance, perdant ses souvenirs. Ysolde ouvrit soudainement les yeux, n’ayant pas entendu les… Tu... Ou encore le : Ys? Tu m'entends? Ysolde?!...

Soudainement, elle cligna des yeux, retrouvant ses esprits dans le monde présent. Elle avait la respiration qui tout à coup se saccada, elle tenait debout par miracle, secoué par un frisson, et par la violente envie de fondre en larmes. Elle fixa alors Emrys, muette. Elle était terriblement muette, et articula : Juste une vision… La jeune femme chercha du bout des doigts le mur d’une maison, ou de n’importe quoi qui passait sous sa main sur le trottoir, elle le trouva enfin et s’appuya, la respiration saccadée. Elle se retenait de fondre en larmes, parce qu’elle voulait être forte, parce que cette vision appartenait au passé… Faut vraiment que je parte d'ici, je peux plus. Elle était troublée, non. elle était totalement bouleversée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyDim 9 Oct - 15:50

S’il y avait une chose dont Emrys aujourd’hui était fier, c’était le fait qu’il avait de la patience, il savait attendre et c’était l’une de ses qualités pour ne pas dire qu’il n’avait que des défauts. Il savait être à l’écoute des autres, il savait être patient et attendre même pendant des mois pour une simple question, évidement parfois, il aurait bien préféré ne pas attendre mais il le faisait toujours pour une bonne raison. Il savait qu’un jour ou l’autre, attendre un mot, une parole, ou quelque chose venant de quelqu’un lui serait bon et il savait qu’il n’avait pas que du mauvais coté. Le jeune homme était entrain de regarder la blonde, quand il s’aperçu qu’il n’y avait que le son de la respiration de celle-ci à la sienne. Plus aucun mouvement de sa part, pas à seul mot et tout ça sur le trottoir. Emrys ne savait pas exactement quoi faire mais il voulait au moins un signe d’Ysolde. Chose qui arriva peu de temps après. Juste une vision... Juste ? Elle venait de dire juste une vision ? Le jeune homme n’avait pas rêvé ? Cela venait comme ça, d’une seconde à l’autre ? Il la regarda bouger, cherchant quelque chose pour s’appuyer. Drôle de façon pour revenir à la réalité. C’était flippant finalement de voir Ysolde sans bouger, sans son pendant des secondes qui lui parurent aussi longue que le fait d’attendre pour voir la neige pendant l’hiver. La neige, c’était quelque chose qu’il attendait chaque année, c’était toujours quelque chose d’impressionnant pour lui, quelque chose qu’il adorait car courir dans la neige c’était fabuleux, le fait de glisser sur les plaques de verglas également et de se faire des batailles de boules de neige encore mieux. Il attendait cette fameuse neige à Poudlard, afin de se changer les idées. Faut vraiment que je parte d'ici, je peux plus. Le son de la voix de la belle blonde alerta Emrys. Il savait qu’Ysolde n’appréciait guère ses visions, à vrai dire, qui aurait pu apprécier ce don ? Même les plus grands sorciers n’auraient pas apprécié car la plupart du temps le passé n’est pas la chose dont on est le plus fière dans le présent. On essai d’avoir un futur bien meilleur qu’un passé aussi misérable et horrible pour beaucoup. Le jeune homme ne savait pas vraiment quoi faire pour aider la jeune femme. C’était bien la première fois qu’il resta autant muet sans parole avec elle, d’habitude, il parlait, essayant de sortir ses connaissances, ce qu’il savait, ce qu’il appréciait, ce qu’il détestait mais cette fois-ci, rien ne lui venait à la bouche. Juste sa respiration remplaçait ses paroles. Il était comme assez chamboulé, lui, qui avait apprécier l’idée qu’Ysolde est des visions, aujourd’hui, en voyant l’effet que cela faisait à sa blonde, il n’appréciait plus du tout cette idée. Le pire dans tout ça, c’est qu’aujourd’hui ce n’était pas réellement le bon moment, le bon jour, ils allaient bientôt partirent en wee kend, Emrys venait de prendre la tête à Ysolde en parlant de l’ex à celle-ci et les visions rajoutait encore plus de mal à la situation. Emrys s’approcha d’Ysolde, il ne savait toujours ce qu’il devait faire pour pouvoir l’aider. C’était bizarre que du jour au lendemain, Emrys ne savait plus exactement comment se conduire envers sa blonde. Auparavant, il n’aurait pas hésite à s’approcher d’elle afin de la réconforter, là, depuis leur dispute, il ne savait pas s’il pouvait la toucher même la frôler. C’était comme si vous aviez un grand mur de dix mètres entre vous ou que l’un avait la peste et que l’autre fuyait la personne. Le jeune homme n’était cas quelque centimètre d’elle, il la regarda attentivement comme auparavant, essayant d’oublier la rumeur qu’il avait entendu avant de venir rejoindre sa blonde. Il prit doucement le menton de sa belle entre ses doigts et le remonta doucement vers ses yeux tout en prenant la parole : Aller vient… Je t’emmène ailleurs, avant qu’on doit partir en wee-kend. Il ne savait pas exactement ou l’emmené mais il savait qu’il l’emmènerait loin du passé de la demoiselle. Il déposa doucement un baiser sur le front de sa belle avant de relâcher tranquillement le menton de celle-ci. Juste un geste d’affection. Qui peut être calmera les nerfs des deux jeunes étudiants de Poudlard qui ne savait même pas ou ils en étaient. Le jeune homme emmena la belle devant un café, ou il avait l’habitude de se retrouver avec ses anciens camarades quand il en avait encore. Tu veux boire quelque chose de chaud ? Ou bien retourner au château ? Il savait bien que la jeune femme n’avait pas vraiment le moral, mais il avait tout de même passé un moment avec elle avant de partir chez ses parents pour un wee kend qu’il avait attendu patiemment depuis le début de l’année.
Revenir en haut Aller en bas
Ysölde M. Wilkes McFays
Ysölde M. Wilkes McFays


fondatrice -  prefète de serpentard, attention à vous, je peux éviter la retenue... ou pas.

first Log-in : 29/06/2010
parchemins : 8416

A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) EmptyDim 9 Oct - 20:57

Les visions étaient une chose terriblement déstabilisante. On ne choisit pas quand elles arrivent, du moins… tant qu’on est pas capable de maitriser son pouvoir. Il devait bien exister un moyen de contrôler ce pouvoir, Ysolde cherchait encore. Elle avait dû lire tout les livres de la bibliothèque sur le sujet, et elle n’arrivait pas à aller vers son professeur de divination pour lui en parler. Ysolde avait prévu d’aller faire un tour chez Fleury et Bott, histoire d’acheter quelques ouvrages, mais elle finissait par croire que sa solution se trouverait dans l’allée des embrumes. La magie noire, les visions, l’art nébuleux de la divination, tout était si finalement liée. Elle se disait que l’endroit où elle pourrait trouver toutes ses solutions, c’était la vieille bibliothèque du manoir des Wilkes, ou… la bibliothèque de la maison de sa mère. Hélas, la dernière solution lui paraissait compromise. Avant la mort de sa mère, celle-ci lui avait dit qu’elle avait trouvé une maison pour qu’elles s’installent toutes les deux, et qu’Ysolde aurait une immense bibliothèque avec des centaines de livres à lire. Elle aurait dû s’y rendre avec sa mère, après cette fichue visite à Gringotts à laquelle, elles n’avaient jamais pu se rendre, une visite hyper importante d’après sa mère. Une visite qu’elles n’avaient jamais pu faire, et dont la finalité avait toujours intrigué Ysolde. Ysolde n’en saurait jamais le fin mot, ne pas savoir la mettait totalement hors d’elle. Rien que d’y penser : elle fulminait. Ses visions lui remettaient en mémoires des choses que finalement, elle aurait préféré oublier.

Emrys la ramena à la réalité lorsqu’il prit le menton de la sorcière entre ses doigts. Elle leva alors les yeux vers lui. Heureusement qu’il était là, depuis qu’elle le connaissait son monde s’était écroulé, et grâce à lui – et à d’autre personne - elle tenait encore debout. Il lui dit alors : Aller vient… Je t’emmène ailleurs, avant qu’on doit partir en wee-kend. Elle ne voulait pas rester ici, non. le week end ne faisait que commencer, et elle ne comptait pas s’apitoyer sur son sort, elle détestait cette idée. Elle n’aimait pas réellement se retrouver seule hors de Poudlard, en ce moment elle avait simplement peur. Le jeune homme déposa un baiser, affectueux sur le front de la sorcière. Par Merlin, elle ne savait pas où ils en étaient, elle ne savait vraiment pas. Rien n’était clair, rien n’était dit, rien n’était sous entendu. Elle se contenta d’hocher la tête, elle était perturbée comme fille, mine de rien. la jeune femme avait des histoires sombres dans son passé, des choses qu’elle-même ne savait pas. Elle savait qu’il y avait une part d’ombre concernant sa mère, dont elle n’arrivait pas à faire la lumière. Elle connaissait si peu de chose sur sa mère. Vous trouverez cela assez bizarre, mais, elle n’était jamais allé sur la tombe de sa mère : jamais. Emrys s’occupait d’elle, comme on s’était rarement occupé d’elle. Il l’attira vers un café, lui disant alors : Tu veux boire quelque chose de chaud ? Ou bien retourner au château ? Rentrer au château ? Ysolde n’en avait pas envie, elle aimait le château, mais elle aimait aussi être dehors quelques fois, cela lui donnait l’impression d’être libre. Elle avait le weekend pour elle, hors de question de rentrer de sitôt au château. Je boirais bien quelques choses de chaud. Elle le regarda et laissa un léger sourire s’installer sur son visage. En fait, Ysolde était frileuse, et en plus de la réchauffer un peu, une boisson chaude lui mettrait un peu de baume au cœur. Son pauvre petit cœur meurtrie qu’elle avait décidément du mal à mettre entre les mains de quelqu’un, son petit cœur tout mou, elle était bien décidé à le protéger, jusqu’à ce que sa vie soit clair, jusqu’à ce qu’elle sache qui elle était, ce qu’elle voulait, etc. elle ajouta alors : Mais, je reste pas longtemps, j’ai besoin d’aller à Gringotts, et faire deux trois choses… Elle allait à Gringotts retirer un peu d’argent avant d’aller arpenter l’allée des embrumes, et ses libraires mal famée, histoire d’y trouver des réponses, mais ça, il n’était pas sensé le savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





A KIND OF JET LAG. (emrys) Vide
MessageSujet: Re: A KIND OF JET LAG. (emrys)   A KIND OF JET LAG. (emrys) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

A KIND OF JET LAG. (emrys)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SALVIO HEXIA :: ACHIVES ::  ::  :: CORBEILLE :: SAISON 2 - Archivage-