Evan était comme impatient ce soir, il n'aimait pas rester sur place à rien faire, il était quelqu'un d'actif, il fallait sans cesse qu'il soit occuper à faire quelque chose ou bien qu'il est quelque chose dans les mains. Heureusement il possédait une flûte de champagne, ce qui lui fit rester en place car autrement, il aurait commencer à jouer avec sa chevalière. « Cesse de te prendre pour le roi du monde, tu ne l’es pas. » Evan pu constater le regard froid voir même glacial que lui adressait la fille des Wilkes. Et bien, la soirée commençeait mal pour ses deux-là, d'un côter, il avait bien chercher à prendre sa place et à montrer qui était le chef entre les deux. Le garçon possédait tellement de fierté qu'il en était sans doute inccapable de la mettre de côter, surtout pour une fille. « Et toi cesse de te prendre pour une princesse, tu ne l'es plus d'après ce que j'ai cru comprendre. » Et bam, cela faisait comme quand ils étaient gamin, des engueulades, des pics, des regards noirs. Au bon vieux temps, ils se cherchaient pour rien, comme ce soir d'ailleurs. « Tu ne peux pas te permettre de juger les gens comme ça. Okay, j’étais en mauvaise compagnie de deux personnes mais les autres étaient cool, sans doute plus fréquentable que toi. » Plus fréquentable que le jeune Snape? Mh un très piètre mensonge, Evan était ce qu'il y avait de mieux dans cette soirée aussi naze que la musique. Mais le garçon avait bien envie de rectifié le tir, après tout, tous les deux était mal partit alors qu'il avait bien envie d'essayer de rattraper le temps perdu. « On a mal commencer toi et moi. » Evan présenta sa main à la fille Wilkes tout en disant : « Evander Snape mais appel moi Evan. » Si la blonde le considérait comme un inconnu, il fallait bien faire comme une toute première rencontre. Après tout, c'était en quelque sorte sa.

Reed n’appréciait pas du tout les sangs purs qui avaient tendance à se prendre pour le centre du monde. Marié à cet âge, c’était vraiment du n’importe quoi. Reed n’était même pas sûr de se marier un jour ce n’était pas un truc qui se faisait dans sa famille, ses parents eux même ne s’étaient pas marié après avoir eut deux enfants. Chez Reed c’était une notion quasi étrangère, mais il pouvait comprendre le désir d’une fille pour cette fameuse robe blanche mais… comment peut-on aimer sérieusement à cet âge là ? En les regardant bien, ils étaient de sangs purs et leurs parents avaient probablement choisi pour eux, pitoyable. Il avait à peine regarder la femme de Black, tiens ils allaient bien ensemble mr et mme je sais tout mieux que tout le monde. Quand il dit qu’il allait partir il fut agréablement surpris par la réponse de Georgie : « Ne pars pas. Ou alors je t'accompagne ? » La jolie brune fut soudain prise d’une grande assurance. Ce qui surprit Reed lui-même. Il aurait pu esquisser un grand et beau sourire si seulement Black n’avait pas été là, et qu’il n’avait pas été aussi énervé par ce dernier. La femme de Black parla, mais Reed n’en écouta pas un mot, quand Georgie dit alors : « Amadeus s’en allait, de toute façon. N’est-ce pas ? » Où était la Georgie qui se fiait aux choix que les gens faisaient pour elle ce soir ? c’était agréable pour Reed de voir une Georgie qui ne souhaitait pas que l’on décide pour elle. Le Black passa près de Georgie et lui dit visiblement quelques choses à l’oreille que Reed ne pu entendre. Il n’aimait pas ce gars, enfin ce genre de gars, sûr d’eux, arrogant, crétin, ils lui rappelaient trop de crétin de Phineas Rosier, à Azkaban, à sa juste place, voilà où il était. « Vous vous rebellez Miss Blishwick ? Votre ami n’a pas eut l’air d’apprécié ! » dit il avec un sourire, le premier sourire depuis que Black avait fait son entré fracassante dans leur discussion. Il la vouvoyait, c’était choisi, et sympa de sa part, il ne fallait pas mal le prendre au contraire, c’était gentil quand il faisait cela. Il adressa un sourire à Georgie, elle était ravissante, il le lui avait déjà dit mais il aurait pu le redire des centaines de fois. « Est-ce que tu veux que j’essaie d’interrompre un de ces serveurs pour ces fameux petits canapé, ils ont l’air délicieux vu que la Dame au bar en dévore depuis tout à l’heure ! » Passer à autre chose, les gens comme Black le mettaient hors de lui, le tout c’était de passer à autre chose.

« Je doute fortement que tu passe si inaperçu. Et si je puis me permettre tu es tout simplement magnifique dans t’as robe se soir alors tu ne pourras tout simplement pas passer inaperçus. » Je lui souriais tout simplement. Je n'avais jamais reçu un tel compliment même pas venant de mon ex petit ami. J'étais heureuse qu'elle pense que je ne passerai pas inaperçu. On m'avait déjà tellement dit que j'étais invisible qu'entendre pour une fois le contraire me donnait du baume au coeur. Merci beaucoup. On ne me dit pas souvent cela. Je comprenais alors pourquoi mon père n'avait pas été très emballé de me voir sortir ainsi de chez nous. Je l'entraînais vers la table pour nous servir un verre et manger un petit peu. Les politiciens allaient nous soûler de parole alors il valait mieux être prêt. « Oui faisont-ça, ça nous permettra d’appendre à nous connaître. » Je lui souriais tout simplement. J'étais contente. J'allais visiblement me faire une nouvelle amie et cette cette idée me fit vraiment sourire de joie. J'espère que nous deviendrons amies. Tu m'as l'air vraiment gentille comme fille Declan. Je souriais tandis que je m'approchais du buffet. Je ne regardais pas vraiment devant moi quand je sentis quelques choses me percuter de plein fouet. J'entendis alors : « Oh pardon. Décidément... » Je regardais l'homme qui venait de me percuter. Cela me ramenait bien six mois en arrière quand il m'avait percuté de la même façon que cet été. Sauf que là je n'étais pas d'humeur pour jouer à ce petit jeu. Tu le fais exprès avoue... Je me mis à sourire à Declan. Il ne fallait pas que je retombe dans ses bras. Declan, je te présente Arthur un ami. J'insistais pas sur le mot ami pour que le jeune homme comprenne bien qu'il n'y avait rien de plus même si je voulais au fond de mon coeur qu'il y ait plus.

Ysölde avait bien changé, elle avait grandit. Ysölde avait très vite grandit après la mort de sa mère, très vite même. Son père l’avait forcé à grandir en façonnant sa personnalité de sorte à ce qu’elle suive les traces de sa sœur Bella. Alors elle avait appris à grandir vite, surtout l’an dernier, elle avait encore plus grandit d’un seul coup… le fait qu’elle eut été fiancé l’avait mise en face de la réalité, elle n’était plus une enfant. Elle n’était plus enfant, alors ses rapports avec Evander étaient différents, très différent. Celui dit alors avec fierté, et cette arrogance dans les yeux : « Et toi cesse de te prendre pour une princesse, tu ne l'es plus d'après ce que j'ai cru comprendre. » C’était plus que de l’arrogance, c’était de la méchanceté, pure et dure. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il disait, c’était méchant, et tellement blessant pour la jeune femme. Elle avait tant perdu que le lui rappeler c’était méchant. Elle le fixait, son visage c’était alors un peu décomposé, tant d’arrogance et de méchanceté. Il dit alors, essayant de se rattraper : « On a mal commencer toi et moi. » Sans déconner ? Il lui tendit la main. Il ne fallait pas être diplômé de magiesup pour comprendre cela, ils n’étaient pas si mauvais à Dumstrang. Il ajouta alors : « Evander Snape mais appel moi Evan. » Il était stupide. S’il se souvenait de l’enfant qu’elle était, elle était fougueuse, et têtue comme une mule, et le pire c’était qu’elle était toujours ainsi. La jeune femme regarda sa main tendue, et ne fit que la regarder. Elle lui en voulait de ce qu’il avait dit sur le fait qu’elle ne soit plus une princesse. Elle lui tendit la main… d’une façon peu conventionnelle, puisqu’elle le gifla, pas une grosse gifle. Elle rétorqua alors : « Ysölde Wilkes, enchanté, crétin. » Oui, elle était rancunière. Elle le fixa et ajouta alors : « Evan, peut être que je ne suis plus une princesse, mais tu n’as aucune idée de ce qui a pu m’arriver, alors Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. » Franche, et directe, elle l’avait toujours été, elle n’y allait jamais par quatre chemins. Puis, elle laissa disparaitre sa mine rancunière pour lui adresser un sourire. Le fait qu’elle le gifle avait attirer quelques regards indiscrets, elle se fichait bien de ce qu’il pouvait lui répondre. Elle le trouvait arrogant, et sa remarque sur le fait qu’elle ne soit plus une princesse l’avait hautement vexée, vraiment vexée, comme jamais.

« Pendant une époque, je travaillais ici. Je connais encore quelques recoins que je suis sur que tu apprécierai... » Il avait donc travaillé dans ce lieu. Il était donc en Angleterre pendant un moment et je n'avais même pas été mis au courant. Je sentais une pointe de tristesse dans mon coeur mais je me retenais de dire quoi que se soit. Il avait fait des choix dans le passé et seul comptait maintenant notre futur. Mais je retenais une chose dans cette phrase : il y avait des endroits intéressants pour nous dans ce grand bâtiment. Soudain j'avais des milliers d'idées pas toutes catholiques qui venaient à mon esprit. Pourquoi pas après tout... Je veux bien voir les recoins que tu connais. On pourrait peut être s'amuser alors qu'ici on ne ferait que mourir d'ennuis. Je lui souriais en coin en me disant qu'il jouait avec mes nerfs. Il savait que je n'aimais pas les cachotteries bien au contraire. Je préférais savoir tout sur tout le monde, je me sentais peut être plus en sécurité quand je savais tout mais en tout cas, il n'y avait que lui qui pouvait ainsi me cacher des choses sans que je ne pique systématiquement une crise. Après un moment nous nous décidions à aller saluer nos amis les Sweetlove. Il se leva et me fit une révérence. C'était un véritable comique. « Si vous voulez bien vous donner la peine de m'accompagner, madame. Que pensez vous de rendre visite à nos petits amis de suite ? Ensuite, nous aurons tout le temps de se promener, non ? » Je lui souris tout simplement. Je me levais après qu'il m'ait fait un baise-main. Je lui prenais le bras avant d'ajouter : Bien entendu ! Il faut qu'on aille les saluer après tout nous ne serions pas poli sinon... Et à propos de la ballade... Je me plaçais devant lui et j'allais déposer un long baiser sur ses lèvres. Sache que je suis affreusement pour... Je levais un sourcil en souriant en coin. J'étais vraiment heureuse de la tournure de notre relation.

J'avais retrouvé ma femme, la vraie. Un sourire, un air de malice, de la douceur, des mots, elle était à nouveau là. La Sofia que j'avais toujours connu, celle dont j'étais tombé amoureux et celle que j'avais épousé. C'était un sentiment de plaisir qui m'envahissait. J'étais heureux de la retrouver, même si ce n'était pas grâce à moi qu'elle avait retrouvé le sourire, j'étais heureux de la voir heureuse. Je déposais un dernier baiser sur ses lèvres et me retournais vers Beatrice et Snicklepitch qui regardaient tout les deux ailleurs d'une manière peu naturelle. Je souriais en coin et levais légèrement mon verre. « Et bien peut-être que la soirée s'annoncera belle finalement » déclarais-je avec une pointe d'enthousiasme retrouvé. Je prenais une nouvelle gorgée de champagnartifice et attrapais un canapé sur les plateaux volants qui parcouraient la salle. Je portais le toast à ma bouche lorsque je vis arriver dans notre direction le professeur Harlington avec à son bras Shanaëlle. Mon sourire se tordit quelque peu et je jetais un bref regard à Beatrice. « J'ai peut-être parlé trop vite » me murmurais-je à moi-même en avalant le canapé que j'avais dans les mains. « Eh bien, regardez qui voilà. Timothy Sweetlove et sa magnifique épouse. Vous avez là une très belle famille, Tim. Prenez en bien soin » dit le professeur Harlington en levant sa coupe. Je dévisageais les deux nouveaux professeurs qui se trouvaient de nous puis me tournais vers mon épouse en souriant. « Merci Harlington. Ne vous inquiétez pas, j'en prends le plus grand soin. C'est un plaisir d'être marié à LA femme parfaite » dis-je en appuyant sur les derniers mots de ma phrase. Je lançais un bref regard qui se voulait mesquin à Shanaëlle et me tournais pour regarder Sofia avec sincérité et amour. La femme parfaite c'était elle et personne n'allait me faire perdre ma bonne humeur ce soir.

Evan ne s'attendait sûrement pas à l'action qui allait se dérouler. En tout cas, il sentit bien voir même automatiquement la giffle que la fille Wilkes lui donna. Bon c'est vrai, il ne fallait pas qu'il s'attend à quelque chose de positif, surtout venant d'elle mais Evan était un garçon bien élevé, ses parents avaient fait le nécessaire pour ça et il était peut être temps de montrer les bonnes manières à celle-ci. « Ysölde Wilkes, enchanté, crétin. » Evan passa sa main qu'il avait présenté à la fille Wilkes à sa joue et pu constaté qu'elle ne l'avait pas loupé. D'ailleurs les personnes qui était derrière eux les regardaits du coin de l'oeil. Si la Wilkes voulait marquer de l'attention, il fallait qu'elle le dise tout de suite et Evan aurait pu essayer de faire selon ses désirs. « Evan, peut être que je ne suis plus une princesse, mais tu n’as aucune idée de ce qui a pu m’arriver, alors Ne parle pas de ce que tu ne sais pas. » Le regard de la fille Wilkes était noir et profond, si elle pouvait jetter et lancer de la foudre par ses orbites elle l'aurait sans doute fait. Contrairement à Evan qui lui, se remettait de la giffle et qui faisait des petits sourires rassurant aux gens qui les entouraient. La dernière giffle qu'Evan s'était prit, c'était bien par sa mère mais il y a fort longtemps, quand il était gamin, à l'époque où il était encore proche de la fille Wilkes. Il savait pertinement que son père lui avait mentit, après des heures et des heures de recherches, il avait été capable de trouver des choses qui lui prouvait qu'Ysolde avait vécut dans le mensonge sans arrêt depuis son enfance. Qui n'était pas au courrant de la perte de Ramsey Wilkes qui avait fait parler la gazette des sorciers. La seule chose que pu déccrocher Evan fut : « Je sais bien plus de chose sur toi que tu peux le croire.» Il n'aimait pas le mensonge mais ce soir, ce n'était pas plus mal de mentir, surtout depuis qu'il s'était prit une giffle, il ne voulait pas sans prendre une deuxième. Evan regarda la blonde sourire, il se demandait bien ce qui pouvait la faire sourire. Peut être du fait qu'elle avait afficher le Snape en le gifflant. Evan regarda la fille Wilkes en lui disant simplement : « Je ne suis pas vraiment doué pour les compliments mais laisse moi te dire que tu es ravissante ce soir.» Un Evan qui avouait à une fille qu'elle était ravissante? Oui cela se faisait encore même après une giffle. Il savait comment elle était, susceptible et on pouvait voir sur les traits du visage de la blonde, qu'elle était comme vexée. Chose qu'Evan ne voulait pas.

La ponctualité n’était définitivement pas son truc. On lui donnait une heure, et Ashton trouvait toujours le moyen d’arriver en retard. Ca énervait, ça attendrissait puis on finissait par s’y habituer. Elle était sans doute l’une des rares avoir été un tant soit peu excitée à l’idée de se rendre à ce fameux bal organisé par le Ministère. Des belles robes de soirées, les hommes sur leur 31 –elle pensait d’ailleurs que la gente masculine devait un peu plus faire attention à leur manière de s’habiller, ils étaient réellement plaisants à regarder vêtus ainsi- du champagne, des canapés… Et sa magnifique robe noire. Il y avait de quoi passer une bonne soirée. Et la jeune Prince était bien décidée à en profiter. Elle n’avait pourtant pas de cavalier. Sa relation avec Reed ? De l’histoire ancienne. Elle y avait cru. Et il s’était seulement avéré qu’ils n’avaient jamais été faits pour être ensemble. Mais elle tenait toujours à lui –en tant qu’ami évidemment.

La jolie blonde présenta son carton d’invitation avant de rentrer dans la salle. Elle inspira profondément avant d’expirer. Elle passa nerveusement ses mains sur le devant de sa robe. C’est bon, elle était angoissée. Sans savoir réellement pourquoi. Trop de monde. Trop de personnes qu’elle connaissait, et trop qui lui étaient inconnues. Sa mère était sans doute là, quelque part. Peu importe, elle n’irait pas l’embêter ce soir. Et Ashton comptait bien profiter de sa soirée. Après avoir jeté un énième coup d’œil à la salle, elle fonça dans un coin de celle-ci, comme pour s’abriter de tous ceux présents. Un serveur s’arrêta alors à côté d’elle, souriant. Il lui tendit une flûte de champagne et elle le remercia. Elle aperçut Reed, un sourire s’afficha sur son visage, il était élégant, comme à chaque fois. Puis elle aperçut Théodore tandis qu’un frisson la parcourut. Ca faisait un moment qu’elle ne l’avait pas croisé… Leurs rencontres étaient toujours… surprenantes. Tout en continuant son observation, Ashton descendait sa coupe de champagne à une vitesse plutôt importante. En fait, elle se demandait bien pourquoi elle avait été si excitée à l’idée de venir.

Face à tant d'amour, Edmund se sentait un peu mal. Lui aussi se rêvait parfois avec à son bras une femme qui l'aimerait et qu'il aimerait. Peut-être l'avait-il déjà trouvé cette femme ? Son regard se posa instinctivement sur Beatrice qui se trouvait à ses côtés. Il se mit alors à la détailler plus qu'il ne l'avait fait depuis qu'il était venu la chercher une heure plutôt dans son Infirmerie. Ses cheveux tirés, son teint pâle, ses pommettes maquillées, sa robe rouge qui faisait ressortir sa chevelure. Elle était vraiment resplendissante. Edmund lui avait-il dit d'ailleurs ? Il ne se souvenait plus. Elle se mit à sourire puis se retourna pour attraper un toast aux oeufs de triton sur l'un des plateaux volants. Il engloutit le canapé puis se pencha vers Beatrice. « On dirait que tout est bien qui fini bien » commenta-t-il en désignant ses deux collègues amoureux. Il se redressa et aperçu de l'oeil le professeur de Magie Noire et le professeur de Potions l'un avec l'autre venir dans leur direction. Edmund se pinça les lèvres et soupira. Il n'avait vraiment pas envie de voir ses deux collègues là ce soir et si il faisait tout les éviter à Poudlard, ce n'était pas au Ministère qu'il allait changer. « Bon et bien, je crois que nous allons vous laisser entre amoureux, cela sera mieux » dit-il en souriant aux deux Sweetlove qui semblaient ne plus vouloir se séparer. Il fit le tour de Beatrice et commença à marcher pour s'éloigner. « Je meurs d'envie de faire une petite visite du Ministère, il y a tellement que je n'y suis pas venu » dit-il avant de s'arrêter. Il se retourna et fit un pas en avant. Il saisit Beatrice par la taille et l'attira vers lui. « Docteur Windsor venez donc avec moi » dit-il en lui attrapant la main et en lui lançant un sourire malicieux.

C'était la première fois que je m'affichais avec lui en public. Je ne savais pas exactement pourquoi j'avais fait ce geste à cet instant précis mais je ne le regrettais pas le moins du monde. Après tout je voulais faire taire par ce geste les bruits de couloir qui disaient que j'étais avec le professeur d'art de la magie noire. Après tout c'était la vérité, du moins je le pensais. « Et moi donc...Au fait, je ne crois pas te l'avoir dit, mais tu es ravissante dans cette robe. » Je souriais tout simplement. Une Malfoy ne rougit pas et ne répond pas à un compliment. On m'avait toujours appris à garder la tête haute quand on me faisait des compliments. Mais là ça avait une connotation différente. Venant de sa part c'était différent. J'étais vraiment heureuse que se soit lui qui me dise ses paroles en premier durant cette soirée. Cela voulait au moins dire qu'il me trouvait belle et qu'il me trouvait donc un peu attirante ce soir. Je souriais en coin avant de lui répondre : Que de compliment... Voudriez-vous me mettre dans votre lit par hasard cette nuit ? Je riais tout simplement de cette phrase. Je n'allais jamais par quatre chemins et Phineus le savait très bien. Nous marchions tout simplement au milieu de la foule. Je lui tenais la main tout simplement pour ne pas le perdre. Il y avait beaucoup trop de monde autour de nous et je n'étais pas vraiment à mon aise. Je ne pouvais pas profiter de Phin comme je le voulais. Quand nous avons enfin vu les Sweetlove, Phin me fit passer devant lui. Je marchais en direction du couple d'un pas convaincu. Nous arrivions enfin à leur hauteur et j'entendis Phin dire : « Eh bien, regardez qui voilà. Timothy Sweetlove et sa magnifique épouse. Vous avez là une tres belle famille, Tim. Prenez en bien soin. » Je souriais en me retournant vers l'épouse. Sofia heureuse de vous revoir parmi nous. Je souriais en coin. Ce n'était pas la stricte vérité mais je faisais comme si. « Merci Harlington. Ne vous inquiétez pas, j'en prends le plus grand soin. C'est un plaisir d'être marié à LA femme parfaite » Cette phrase me donna un haut le coeur. Je regardais Phin en souriant en coin. Cette phrase il la sort à tous les coups... Je souriais à Sofia en lui faisant bien comprendre que je parlais bien de moi. Je regardais Phin droit dans les yeux en lui prenant la main. Etaient-ils seulement au courant de notre « couple » ?

« Eh bien, regardez qui voilà. Timothy Sweetlove et sa magnifique épouse. Vous avez là une très belle famille, Tim. Prenez en bien soin » Je décollais ma tête du cou de mon époux pour me retourner vers les personnes qui étaient présentes. Je reconnus immédiatement le professeur d'art de la magie noire mais aussi la professeure de potion de poudlard. C'était à cause d'elle si j'avais quitté mon époux pendant quinze jours. Je me serrai un peu plus contre lui et je me tournais vers eux d'eux en ma plaçant devant mon époux. Je formais comme un bouclier entre Harlington, Malfoy et Timothy. Je venais juste de le retrouver, je n'allais pas le perdre de nouveau. « Merci Harlington. Ne vous inquiétez pas, j'en prends le plus grand soin. C'est un plaisir d'être marié à LA femme parfaite » Je souris à cette phrase. Il était vraiment impossible quand il voulait me défendre. Je n'avais pas besoin de ça. Je savais qu'il m'aimait point. Cette phrase il la sort à tous les coups... Je foudroyais du regard cette bonne femme et je fis un pas en avant. Il vous a peut être déjà dit cela mais c'était il y a longtemps alors taisez-vous un peu. Je la regardais droit dans les yeux, lé défiant du regard. On ne touchait pas à mon couple ni à mon enfant sans en payer les conséquences. Mon beau-père une fois m'avait dit que j'étais un dragon quand il s'agissait de ma famille. Vous n'avez pas encore un mauvais coup à nous faire ? Peut être une nouvelle potion à expérimenter... Je secouais la tête avant de lever les yeux au ciel. Elle était vraiment une femme puéril. Je détestais ce genre de comportement. J'étais toujours devant Timothy. Je ne savais pas si c'était une bonne chose d'être devant ma mari parce que j'avais le sang plus chaud que lui mais je refusais qu'elle l'approche. Si elle voulait le toucher il faudra qu'elle me passe sur le corps.

Oublier Ysölde, oublier son infâme tante au sang-mêlé. Bellatrix laissait tomber les convenances pour ce soir. Elle regarda sa soeur partir avec le professeur d'un regard plus que mauvais. Quant à Pevensie, elle l'avait déjà chasser de sa mémoire. Les coupes de champagnes commencèrent à faire effet sur la belle, son sang commençait à bouillonner, elle poussa un soupir, adressant un sourire moqueur à Théo en désignant Ysölde. Elle devait être heureuse dans sa parfaite petite famille pensa-t'elle, enfin elle avait l'attention dont la pauvre petite fille avait cruellement manqué ! Ridicule. Bella n'avait jamais souffert d'un manque d'affection, elle était forte ! Indépendante, et elle n'avait besoin de personne. Elle regardait les gens en sirotant une énième coupe de champagne, toujours aussi dégoûtée des scènes qui s'offraient à elle. Bella souhaitait qu'il se passe enfin quelque chose d'intéressant ce soir, un mort ou plusieurs exemple ... Peut-être qu'un garçon susciterait son attention pour une fois ! Elle vit le beau Asher à qui elle faisait souvent du charme, et l'infâme blonde Malfoy. Certes elle était jolie, mais les madames je sais tout, elle avait horreur de ça ! Elle n'était amie avec aucuns membre de cette famille, elle faisait simplement bonne figure ce soir, n'étant pas forcément d'humeur à provoquer. Puis Amadeus Black se présenta devant elle, prenant délicatement sa main pour l'embrasser, accompagné de quelques mots. « Bellatrix bonsoir.... Tu es ravissante ce soir, comme toujours me diras-tu! » Elle lui hocha la tête en signe de salutation, un sourire légèrement forcé. Elle était évidemment au courant des dernières frasques de la famille Black. Mais ça devait bien être une des seules à s'en foutre et à ne pas juger Amadeus sur ce que pouvait faire ses parents. « Bonsoir Amadeus, merci. Toi également » Un nouveau sourire pour lui, avant de poser la tête sur l'épaule de son cousin adoré. L'alcool commençait à la fatiguer un petit peu, mais pas autant que l'ennuis d'être présente à ce bal infecte, où sangs-purs se mêlaient avec les classes moyennes ... « Théo, est-ce que je peux te parler un instant, s'il te plait? » Bella esquissa de nouveau un sourire. Elle savait aussi de quoi voulait parler Amadeus. Elle avait entendu une brève conversation entre son père et sa tante ... « Tu sais, tu peux tout dire devant Bella, tout ce qui me concerne la concerne également. » Elle redressa sa tête, souriant à son cousin. C'est vrai que pour Theo elle n'avait aucun secret ! Elle passa sa main dans le chevelure blonde de son cousin, regardant Amadeus avec ce petit sourire narquois dont elle était maître. De plus j'ai une petite idée de ce qui t'amène ! Je te présente toutes mes excuses ma mère n'aurait pas du vous annoncez aussi brutalement l'annulation des fiançailles entre Azaela et moi-même. Mais je pense que c'était la meilleure chose à faire. Elle détourna la tête pour laisser échapper un rire moqueur. « La meilleure oui. » Ajouta Bella en sirotant son verre.

Il en fallait peut à la jeune femme pour s’énerver et perdre le contrôle. En ce moment, elle avait les nerfs tellement à vif, tellement, d’ailleurs elle s’étonnait du calme dont elle avait fait preuve en présence de Bella et de Theodore, elle ne comprenait pas non plus comment elle avait fait pour tenir debout et ne pas crouler sous l’émotion quand Sofia lui avait offert le collier de sa mère. Ysölde avait les nerfs à vif, et le fait qu’elle lâche une partie de sa colère était tombé sur Evan, enfin, il l’avait quand même mérité, il était méchant avec elle, il jugeait sans savoir, c’était pitoyable, elle détestait ce genre de chose, c’était ainsi que naissaient les rumeurs. Le jeune homme lui dit alors : « Je sais bien plus de chose sur toi que tu peux le croire.» Ah oui ? il en savait sur elle. Elle demandait à voir. Il croyait connaitre des choses sur elle, cela faisait une sacré différence. Les gens savaient qu’elle était de sang mêlé, la fille bâtarde d’un sang pur mais ils ne connaissaient pas toute l’histoire. Que son père était un monstre qui avait probablement tué sa mère, qu’Ysölde était complètement perdue et qu’elle ne cessait de tomber sur des crétins dans sa vie sentimentale, qu’elle avait des visions et qu’elle faisait des cauchemars toutes les nuits. Non, ce crétin ne pouvait pas savoir, non, personne ne pouvait savoir. Alors, il pouvait se taire, ça serait mieux pour lui, Ysölde dit alors : « Oh, raconte moi, j’ai hâte de savoir les horreurs qu’on t’as dites sur moi. » dit elle en roulant des yeux avec un sourire ironique sur le visage, et avec une voix toute aussi ironique. Ysölde savait être très sarcastique parfois, elle se fichait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle, il ne comptait pas, enfin plus, onze ans avaient passé, leur relation avait disparu, elle se fichait donc bien qu’il la prenne pour une idiote princesse de glaces. « Je ne suis pas vraiment doué pour les compliments mais laisse moi te dire que tu es ravissante ce soir.» Ravissante ? il essayait de se rattraper. Hum, pitoyable, mais adorable en même temps. « En fait je crois que tu n’es pas doué pour parler aux gens en faite. » dit-elle en esquissant un sourire du genre supérieur, et presque arrogant. « Mais merci, c’est vrai que je suis ravissante. » Elle le regarda de la tête au pied, comme lui l’avait fait un peu plus tôt quand elle était arrivé, et dit alors : « T’es pas mal non plus, élégant. »

« Bellatrix bonsoir.... Tu es ravissante ce soir, comme toujours me diras-tu! » adresse-je à Bellatrix. Bella faisait partie des personnes que je comptais vraiment dans mes amies. Elle et moi aimions faire de la vie des gens un enfer à Poudlard, et j'étais sur que peu importe le scandale dans laquelle ma famille était impliquée elle me soutiendrais. De toute façon, il était de notoriété publique entre famille de mangemort que son père était des nôtres. De toute façon, son cousin aussi en était un. D' après certaines rumeurs, Bella avait elle aussi eu l'honneur d'être marquée sur le bras, mais personnellement je ne l'avais jamais vue à aucune réunion et ce n'est pas le genre de question que l'on pose. « Bonsoir Amadeus, merci. Toi également »me dit-elle alors poliment avant de poser la tête sur l'épaule de Théo et de regarder avec condescendance toute cette racaille qui trainait ici. Alors qu'elle avait la tête sur l'épaule de son cousin, pour la première fois, je remarqua à quel point il ferait un bon couple. Mais de toute façon, la question ne se posait pas, Théo était promis à ma chère et tendre soeur. « Théo, est-ce que je peux te parler un instant, s'il te plait? » Bella esquissa de nouveau un sourire. A croire qu'elle s'était entrainer toute la journée à donner des sourires faux lors de ce bal. En fait, non elle fait toujours ça, c'est ce qui fait son charme. « Tu sais, tu peux tout dire devant Bella, tout ce qui me concerne la concerne également. » En entendant les mots de son cousin, elle se redressa prête à me donner toute son attention et passa la main dans la chevelure de son cousin. Avant que j'eu le temps de dire quoi que ce soit Théodore surenchérira De plus j'ai une petite idée de ce qui t'amène ! Je te présente toutes mes excuses ma mère n'aurait pas du vous annoncez aussi brutalement l'annulation des fiançailles entre Azaela et moi-même. Mais je pense que c'était la meilleure chose à faire. ALors que j'étais en train de boire dans ma coupe de champagne, je renversa son contenu en la laissant tomber sur le sol. Elle se brisait tout comme mon souffle sur le moment. Mes yeux montraient clairement ma stupéfaction. Comment ça rompre les fiançailles? J'entendis Bella rire, de son rire si moqueur dont elle avait le secret, et pour la première fois de ma vie, ce rire me donna la nausée.« La meilleure oui. » Ajouta Bella en sirotant son verre. Evidemment, c'était la meilleure chose à faire... la famille Wikles voulait préserver les apparences et ne pas apparaitre lier aux mangemorts.« Comment ça les fiançailles sont rompues? Par la barbe de merlin, je n'étais pas au courant. Je voulais juste te demander, si tu savais pourquoi ma soeur n'était pas venu au bal, mon père est tellement fâché après elle... A présent je comprends pourquoi elle n'est pas là. » Pendant des années, j'avais dit que l'on devrait rompre les fiançailles, qu' Azalea méritais bien mieux que Théo. Puis aujourd'hui, depuis que nous sommes mangemorts, Théo et moi étions devenu amis, je me réjouissais à l'idée de l'avoir comme beau frère. La rupture des fiançailles étaient très mauvaise, premièrement, avoir le soutient de la famille Wikles était important après un tel scandale. Deuxièmement, à qui allait on marier ma soeur? « Je vois que tu n'es donc plus toute seule sur le marché des princesses sans fiancé Bella » ajoutais-je d'un ton qui se voulait à la fois amicale et à la fois vengeur pour son petit rire moqueur et son insistance après les propos de Théo. Ce n'était rien de bien méchant, juste des petites pics habituelles entre Bellatrix et moi.

Dernière édition par Amadeus D. Black le Mer 14 Mar - 22:53, édité 1 fois

Arthur se mit à sourire. Ca lui arrivait souvent d'être un peu lourd. Il aimait bien taquiner les gens et ce faire remarquer. Avec Lana encore plus. Il ne voulait pas vraiment l'embêter, il voulait juste qu'elle n'oublie pas qu'il existe. Arthur aimait beaucoup Lana. Non, il en était presque raide dingue et c'était un gros problème ça. Depuis qu'elle l'avait embrassé il n'arrêtait pas de penser à elle. Elle était tout le temps dans sa tête. Jamais une fille ne l'avait hanté comme ça. Arthur lui-même ne se reconnaissait pas. S'attacher autant à une fille, surtout une fille qui n'était pas son genre à la base, ça ne lui ressemblait pas du tout. Arthur bouscula Lana presque sans le faire exprès et se mit à sourire en coin. La petite brune releva la tête l'air surprit. « Tu le fais exprès avoue... » dit-elle en souriant. Arthur ne pu s'empêcher de rire. « Pourquoi tu aimerais que je le fasse exprès ? » lui murmura-t-il en lui faisant un clin d'oeil. Arthur se redressa et regarda la fille qui accompagnait Lana. Il l'avait déjà aperçu dans les couloirs mais il ne savait pas comment elle s'appelait. « Declan, je te présente Arthur un ami » dit Lana à la jeune fille aux cheveux noirs. Ami ? Elle avait donc la mémoire si courte ? Le sourire d'Arthur s'effaça. C'était elle qui l'avait embrassé. Si elle avait voulu qu'ils restent simplement amis elle n'aurait pas du le faire. Arthur dévisagea Lana. Un ami, ce n'était pas comme ça qu'il voulait qu'elle le voit. « Enchanté Declan. Tu es à Poufsouffle aussi je crois ? » demanda-t-il poliment à la fille en faisant semblant de s'intéresser un peu trop à elle. Arthur bu une gorgée de champagne et regardant Lana par dessus son verre. Si elle ne comprenait pas ce qu'il essayait de faire, c'était dommage pour elle. Amis ! Depuis quand elle et lui voulaient-ils être simplement amis ?...

Evan contrairement aux autres, n'était pas un disquetteur, le genre d'étudiant à toujours dire les mêmes choses aux femmes, il n'était pas comme ça, c'était bien l'une des choses positif de celui-ci. Derrière cette face froide, rusé et bien d'autre qui font de lui l'homme qu'il est aujourd'hui, ce cachait quelqu'un qui avait un coeur, oui, c'est ça. Sa façon d'être était qu'il était obliger d'observer les gens attentivement et naturellement, il avait observer la façon dont se comportait la fille Wilkes tout comme les autres personnes qui était dans la salle. Il avait beau être froid avec la blonde, elle l'avait tout de même mériter après des années d'oublie malgrer qu'il avait sut qu'elle avait été amnésique. D'ailleurs cela lui avait fait un froid dans le dos quand il avait su ça. Mais il en avait apprit bien des choses en faisant des heures de recherche sur elle mais ça, c'était autre chose, il ne savait pas si c'était le bon moment de lui en parler ou pas ce soir. « Oh, raconte moi, j’ai hâte de savoir les horreurs qu’on t’as dites sur moi. » Le roulage des yeux et le faux sourire qu'elle faisait, il connaissait par coeur ses mimiques, ses choses-là. Elle n'avait pas tellement changer depuis son enfance et lui non plus d'ailleurs. Evan se mit alors à regarder sincèrement la fille Wilkes et dit alors : « Ton père est un connard et il a probablement tué ta mère. Tu veux que je continu ou bien que j'arrête-là. » Evan était devenu froid d'un coup, c'était comme si, il avait en main un poignard, le but n'était pas d'être méchant, ni même de remettre le couteau dans la plaie, mais c'était bien de montrer qu'il connaissait des choses sur elle même après tant d'années d'oublies. « Ce que peuvent pensé les autres sur toi je m'en contre fiche, j'ai toujours eu une bonne opignon de toi depuis gamin. Au fond, tu restes la même gamine que j'ai connu. Tes juste devenue une jeune femme mais tu restes la même. » Il était sincère comme à son habitude car le mensonge n'était pas le fort du Snape, il ne pouvait pas mentir ou bien c'était pas simple précaution car mentir pour lui, c'était quelque chose qu'il ne supportait pas. « En fait je crois que tu n’es pas doué pour parler aux gens en faite. » Si lui n'était pas capable de parler aux gens, alors elle et sa froideur qu'est ce que cela donnait. Il ne répondit même pas à l'attaque de la fille Wilkes, ce soir, il voulait mettre carte sur table, chose au clair ou du moins, il voulait profiter de cet instant car après tant d'année d'ignorance, il la retrouvait enfin. Pendant des années il l'avait cru morte, n'ayant plus de nouvelle d'elle, c'était comme ça qu'il avait vu les choses et puis le jour où sa mère avait pleurer dans sa chambre, il avait cru que c'était pour la fille Wilkes alors que c'était pour la mère de celle-ci. Tout s'expliquait finalement. « Mais merci, c’est vrai que je suis ravissante. » Evan ne pu s'empêcher d'adresser un sourire au coin à la blonde. Elle n'avait pas changer depuis qu'elle était gamine et c'était bon de le savoir. « Ta pas changer d'un poil, en voici la preuve. Toujours aussi vantarde. » Il attrapa une autre flûte de champagne qu'il bu doucement, juste une gorgée. « T’es pas mal non plus, élégant. » Il avait l'habitude d'entendre ses choses-là venant de la gente féminine. En faite à Dumstrang c'était impossible d'entendre sa mais quand il revenait chez lui en Ecosse et qu'il profitait, c'était ça qu'il entendait. « Je sais, on me le dit souvent. » Et hop balle de match, un-un. Tous les deux avait cette habitude pendant leur enfance de bien coller mais aujourd'hui, était-ce toujours le cas?

Les minutes qui passaient en face de ce couple paraissait interminables. Izer sentait la colère de son époux monter en lui. Celui-ci lui serrait la main assez fort pour qu’elle rougisse. Elle lui rendait l’appareil pour pas qu’il craque. Après un petit moment le drame fût évité. Ouf…Il n’y aura pas de scandale ce soir où le nom de Black sortirait dans la page d’un magasine. Mais il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. La soirée ne faisait que commencer. Elle emmena son époux loin de ce prétentieux jeune homme pour boire enfin un petit coup. Il était temps car la jeune serpentard commençait à s’assécher. Izer prit la coupe de champagne que son mari lui tenda. Elle lui plaque un tendre baiser sur le joue avant de le remercier. « Merci Monsieur Black ! » Puis celui-ci partis pour aller voir son cousin adoré. Elle le quitta des yeux pour regarder les gens dans la salle de bal. Elle ne voyait pas Ozera. Celui-ci n’aimait peut-être pas ce genre de fête. Il avait bien raison, on s’ennuyait à mourir ici. Ni une, ni deux Izer s’enfila d’une traite sa coupe de champagne. Mauvaise idée…Sans rien avoir mangé celle-ci passait mal. Elle la reposa aussi tôt et avala un petit canapé histoire de faire passer le tout. Une fois rassasiée Izer pris son couraga à deux mains pour se fondre dans la masse et ne pas resté seule à poireauter. Il y a avait tant de monde que ça en donnait le tournis. L’ancienne Rosier était à la recherche de son ami Ozera ou de sa cousine Maddie. Le premier des deux qu’elle verrait quoi. Celle-ci ne fit pas assez attention et se heurta à une masse. Elle n’eut pas le temps de voir qui c’était que son cher époux fit tomber sa coupe de champagne sur le sol dans un grand vacarme. Elle ferma un instant les yeux en priant que celui-ci ne s’emporte pas. Izer ne savait pas ce qu’il se passait mais elle connaissait son mari et se genre de chose n’est pas bon signe. La jeune femme releva alors la tête pour s’excusé auprès de son interlocuteur. « Excuse, il y a tellement de monde que ça m’en donne le tournis. » Izer qui c’était bien préparée à cette soirée était littéralement pommée au milieu de tout le monde mais elle gardait la tête haute pour faire bonne figure. Pour combien de temps aussi ? Vite un sauveur….

Morgana ne sentait pas la soirée… Trop de personnes différentes étaient réunies. Beaucoup trop différentes. Les partisans de Voldemort, les révolutionnaires… Elle avait l’impression que quelque chose allait arriver, sans savoir réellement quoi, mais quelque chose de mauvais. Et puis, il fallait avouer qu’elle n’avait jamais été fan des grandes réceptions dans ce genre. L’hypocrisie qui y régnait était étouffante. Toutes ces belles paroles que personne ne pensait, ces sourires faux qui cachaient des remarques acerbes, et des sourires polis qui étaient là pour faire passer les réflexions humiliantes comme si de rien n’était. Alors que la jeune Malfoy faisait part de ses inquiétudes à son fiancé, il vint l’embrasser sur le nez avant de se placer derrière elle, l’enlaçant tendrement. « Je suis là. » dit-il d’un ton rassurant alors qu’elle soupira. Elle laissa sa tête reposer en arrière, profitant du moment et tentant d’oublier tout ce qui lui passait par la tête. « Je t'ai dis que tu étais magnifique ce soir ? » Elle ne put s’empêcher de sourire. Elle se demandait parfois par quel miracle elle avait réussi à rendre Asher aussi… adorable. Enfin, partiellement. Il y avait des fois, comme ce soir, où il était simplement parfait, aimant, agréable… Et il y en avait d’autres, où il s’énervait pour rien, il devenait secret et un peu trop froid. Ce qui était assez ironique lorsque l’on connaissait Morgana. « Nan mais… tu peux le redire si tu veux… » lança-t-elle amusée. Son regard se posait alternativement sur les étudiants de Poudlard, puis sur les têtes du Ministère. Tous aussi faux les uns que les autres. Brusquement, un frisson l’envahit. Elle aperçut Amadeus et Bella. Ou les deux personnes qu’elle aimait sans doute le moins sur cette foutue Terre. L’un était arrogant et vaniteux alors qu’il valait mieux pour lui que sa bouche reste close. Quant à l’autre, elle n’était qu’une réplique vulgaire d’une poupée dénuée de toute humanité. Seulement ça la ramena à une réalité qui la touchait un peu plus. Ce que lui cachait Asher. Elle était quasiment sure de savoir de quoi il s’agissait, mais elle voulait l’entendre de sa bouche. Elle se tourna alors vers son fiancé. « Tu ne comptes pas aller voir cet idiot de Black ou qui que ce soit d’autre ? » demanda-t-elle d’un ton qui se voulait le plus détaché possible.

«Cocoon… Tu es magnifique »
Rory sentit les mains de Cocoon parcourir ses bras, ses épaules, son cou, s’arrêter sur son nœud pap’. Elle rit silencieusement, et il se demanda si elle aussi se repassait la scène de leur tête à tête dans le Poudlard Express le jour de la rentrée. C’était la façon dont elle l’avait piégé en se saisissant de sa cravate qui l’avait convaincu de mettre des nœuds papillon. Se laisser capturer aussi facilement serait un gros désavantage en cas de combat – et Rory était toujours prêt à se battre. Et puis les noeuds pap', c'est cool. Les doigts terriblement doux de sa Coke caressèrent son visage, ses cheveux, ce qu’elle avait refusé de faire lors de leur première rencontre. Le chemin qu’ils avaient parcouru depuis… « Toi aussi… » murmura-t-elle, et il pouvait sentir sa sincérité dans sa voix. Il avait fait attention à ce que la matière soit douce et fluide au toucher, et qu’elle puisse sentir ses muscles sous le tissu (c’était quand même son plus gros atout). Il ne se trouvait pas particulièrement attirant, mais il le devenait sous son toucher. Il se félicita de son choix quand elle prit possession de sa bouche en un baiser qui lui coupa le souffle. « Prête ? » murmura-t-il quand ils se séparèrent enfin. « Prête » répondit-elle, une fois son Fléreur bien installé dans ses bras.

Arrivés au Ministère Rory observa Coke avec admiration, elle se tenait comme toujours droite et fière, la démarche assurée malgré ses talons, ne laissant rien paraître de sa cécité. Il la guida vers une table un peu à l’écart d’une main posée avec légèreté sur sa hanche – ce qu’il pouvait aimer cette partie de son corps – et récupéra deux coupes de champagne de l’autre au passage. Il lui offrit sa coupe une fois assis et observa la salle. L’endroit était grandiose, les invités tout autant, mais la vue des Aurors placés à des endroits stratégiques lui rappela que les choses pouvaient dégénérer. Il se pencha alors vers Coke pour lui murmurer à l’oreille d’un ton taquin : « Dis-moi… Où as-tu caché ta baguette, amour ? ». Il ne la voyait nulle part sur elle et il savait très bien qu’elle ne se déplacerait jamais sans être armée, surtout dans un endroit bourré de pro sang pur. Coke était tout sauf une petite chose fragile, ce n’était pas une demoiselle en détresse qui attend d’être sauvée. Elle se défendait avec férocité et brio, et Rory adorait ça.

Suite à sa remarque, puis à celle d’Izer, Amadeus compris que ce n’était pas le moment pour faire les arrogants et qu’il valait mieux qu’il parte, ce qu’il fit. Avant de quitter, il se pencha pour murmurer à l’oreille de Georgie, comme s’il n’en avait pas déjà fait assez pour l’irriter. « Ton père n'approuverait pas ça, heureusement, je suis là pour veiller sur toi G. » Elle fronça les sourcils, fusillant Amadeus du regard. Sa manie de la surprotéger, quoique ça s’apparentait davantage à la surveiller qu’à la protéger, avait le don de la mettre hors d’elle. Qui était-il pour juger, il ne savait même pas ce qui se passait entre Reed et elle, et aux dernières nouvelles, ils ne faisaient que discuter, donc rien de bien dramatique. Mais pour certains sang-purs, notamment ses parents et Amadeus, adresser la parole à un sang-mêlé en public semblait être un crime. Ce qui était en soit assez révoltant. Agacée, Georgie reporta son attention sur Reed. « Vous vous rebellez Miss Blishwick ? Votre ami n’a pas eu l’air d’apprécier ! » Sa remarque ne manqua pas d’instantanément refaire naître un sourire sur ses lèvres. Elle ne saurait dire si c’était de la rébellion, mais pour une fois elle avait fait ce qu’elle avait envie, sans se laisser dicter ce qu’elle devait faire ou ne pas faire. Il était temps qu’elle apprenne à s’affirmer un peu et qu’elle cesse d’être le pantin de ses parents, et d’Amadeus, accessoirement. « Il va s’en remettre. Il pense savoir ce qu’il y a de ‘mieux’ pour moi. Et évidemment, ça consiste à contrôler mes fréquentations, mon entourage. Il fait exactement comme mes parents, en somme. », lâcha simplement Georgie, levant les yeux sur lui. Ce n’était pas tout à fait loin de la vérité. Elle chassa le sujet du revers de la main, elle n’avait pas envie de parler de tout ça, déjà qu’Amadeus avait fait un bon boulot à plomber l’ambiance et la mettre mal à l’aise. « Est-ce que tu veux que j’essaie d’interrompre un de ces serveurs pour ces fameux petits canapé, ils ont l’air délicieux vu que la Dame au bar en dévore depuis tout à l’heure ! » Georgie laissa échapper un léger rire, hochant la tête. Elle lança un bref regard vers la dame en question. « Je ne dis pas non, c'est vrai qu'elle semble les trouver particulièrement bons. » Elle lui lança un regard complice, arquant un sourcil, amusée. C'était si facile de se sentir bien en sa compagnie, malgré la brève intervention déplacée d'Amadeus. Qu'elle tentait d'ailleurs d'oublier, surtout ce qu’il lui avait dit à l’oreille. Elle était gênée par son attitude, presque embarrassée même. Mais bon, il fallait qu'elle arrête de s'en faire, Amadeus n'en était ni à sa première, ni à sa dernière connerie. Le laisser ruiner sa soirée serait trop beau.