Les bals… Avalon était loin d’en être réellement friande. Oh oui ça devait être beau, et tout devait se dérouler à merveille. Seulement ce n’était jamais le cas. Il y avait toujours un pépin. Un truc qui faisait que la soirée allait totalement déconner et partir en sucette. En plus de ça, elle détestait réellement sourire comme une conne à tout ce gratin qui se prenait pour l’élite. Principalement des sangs purs qui se croyaient tout puissants. Elle attendait le jour où elle –eux- les ferait redescendre sur terre. La chute serait vertigineuse, et douloureuse.
Ce soir, ce n’était pas n’importe quel bal. Un bal organisé par le ministère… Pire que tout. L’hypocrisie serait de mise, accentuée, exagérée… A gerber. Des belles robes, des costumes, des politesses et un ennui mortel. Avalon se demandait encore ce qui l’avait poussé à se montrer. Ah si, elle se souvenait. Le nouveau scandale. Et pas des moindres, il la touchait personnellement. Visiblement Orion Black s’était amusé à détourner des fonds, l’argent de sa famille –entre autres-, son argent. Et pour quoi ? Pour financer ce nouveau ministre qu’elle n’appréciait guère ? Cette espèce de sociopathe prônant la pureté du sang. On ne détournait pas l’argent de la famille Parkinson sans en subir les conséquences, et les Black feraient mieux de s’en souvenir.

Vêtue d’une robe bustier bleue nuit, les cheveux parfaitement lissés, Avalon avait tout l’air d’une princesse. Un regard profond et perçant, mais un visage d’ange. Présentant son carton d’invitation, elle entra dans la salle tout en poussant un soupir. Ca y est, elle y était. Dans ce grotesque cirque où les faux semblants primaient. Avalon repéra plusieurs hommes qu’elle connaissait de noms, des têtes du ministère, quelques amis de la famille. Sa famille, les Parkinson, bien que de sang-mêlé, étaient respectés, mais aussi craint. Il se murmurait que la magie noire était monnaie courante chez eux. Avalon n’avait jamais démenti. Elle aimait que les gens les craignent et changent parfois de trottoir en la croisant. Certains vinrent la saluer, et lui dire qu’elle était plus ravissante que jamais. Merci, elle le savait. Après quelques salutations et sourires polis, elle s’écarta légèrement, avant qu’un serveur ne vienne lui tendre une flûte de champagne. Douce bénédiction, ils n’étaient pas tous inutiles dans cette soirée. Elle regarda aux alentours, sachant pertinemment que Salvador ne tarderait pas à se montrer.

Let me take you down the corridors of my life.

Salvador était parfaitement à sa place ce soir. Seul et fier parmi les sang purs et mêlé. Un sang de bourbe qui se tenait droitement et fièrement à travers ses conservateurs. Tout cela l'intéressait réellement. D'ici quelque années, il était convaincu que ce serait lui qui se tiendrait devant tous en prononçant un discourt flamboyant et séduisant toute l'assistance. Même s'il n'était pas au micro ce soir, Salvador séduisait par son apparence soignée. Ses cheveux coiffés, sa noeud papillon noir bien serré. Son costard aux teintes grises foncées aux reflets violets lui allait magnifiquement. Ses chaussures bien cirée, sa chemise blanche sans un plis et son sourire de prince d'Angleterre faisait déjà frétiller quelque dames. Salvador n'y était pas pour les demoiselles ce soir. Surtout qu'il était déjà pris. Oui, Salvador était un homme casé, pour combien de temps ? Les demoiselles voyaient souvent cela comme un défi que de l'arracher des bras de sa dulcinée. Non, il ne céderait pas, il était plus fort que cela. Salvador discutait avec un journaliste de sang-moldu lorsqu'il remarque sa dulcinée magnifique parée qui pénétrait dans la salle, son regard de fauve en recherche. Le jeune homme conclut sa conversation en promettant au journaliste d'en reparler après les discourt, puis il se dirigeait vers la magnifique blonde. Salvador pouvait être un animal sans coeur ni pudeur dans leurs intimité et pourtant, en public il avait des allures princières. Arrivant aux côtés d'Avalon, il lui adressa un charmant sourire avant de ne lui tendre la main pour prendre la sienne et ensuite lui faire un baise-main élégant. Il lui tendit ensuite son bras pour qu'elle s'y accroche alors qu'il s'approchait doucement d'elle pour lui murmurer un :

« Vous dire que vous êtes magnifique serait une injure mademoiselle Parkinson. Vous êtes magnifique du lever au coucher du soleil. Ce soir, votre beauté est d'autant plus cruelle. »

Sourire de prince fut lancé à la dame alors qu'il la traitait avec un respect tel qu'elle ne l'avait pas vraiment connu au début de leur relation. Pourtant Salvador était un homme d'apparence. Leur couple pouvait être un désastre, tant qu'ils ne le montraient pas en public, tout allait. Il savait qu'elle ne lui ferait pas honte en public, car elle avait une réputation à tenir également. De plus, il n'hésiterait pas à la plaquer si elle osait faire l'idiote à cette soirée. Elle n'était qu'une jolie parure de plus à son bras. Si elle ne savait pas se tenir, il trouverait une autre idiote jolie et muette pour le suivre et sourire. Porter une bague, faire la cuisine, le nettoyage et s'occuper des gosses.

Bonnie connaissait Samwell depuis si longtemps qu'elle pourrait dessiner les yeux fermés les trais de son visage lorsqu'ils étaient tendus par la concentration, ou la façon dont son front se plissait à l'annonce d'une contrariété, ou encore ses lèvres pincés quand grondait en lui une sourde colère. Elle le connaissait depuis si longtemps que la pâleur de son teint, l'éclat terne de ses yeux et son raidissement imperceptible lorsqu'elle s'approcha ne la trompèrent pas. Le masque qu'affichait Sam aurait pu faire illusion avec quelqu'un d'autre, mais certainement pas avec elle. Il sursauta aux quelques mots de son amie, ce qui acheva d'inquiéter la jolie Serdaigle. Elle fronça légèrement les sourcils, elle savait parfaitement que ce n'était jamais bon quand il était aussi à cran. Oui, super. Et toi ? Pour la première fois, Samwell ne semblait pas connecté à la même réalité que Bonnie. Il avait l'air complètement ailleurs, ses mots semblaient peiner à traverser un épais brouillard pour rejoindre le monde physique. Cependant la belle choisit de ne faire cas de rien, et enchaîna la discussion le plus normalement possible, sans parvenir vraiment à enlever toute trace de suspicions dans son regard. Le lynx était réveillé, Bonnie trouverait le petit détail qui clochait. A merveille, je n'avais pas assisté à un évènement d'une telle importance depuis des mois ! Samwell Potter ne pouvait dissimuler à Bonnie qu'il était complètement ailleurs. Peut-être était-il temps pour lui de reprendre contact avec la réalité. Elle jeta un coup d'oeil à Duncan et Ysolde -et par la même occasion à sa pimbêche de soeur. Était-ce la raison du mal être évident du Gryffondor ? Ce n'était certainement pas le moment de poser la question, mais il était hors de question qu'elle laisse sombrer son Gyffondor préféré dans une totale dépression, noyé dans la mélancolie. Réveil toi Sam, offres moi plutôt une coupe de champagne. lui dit-elle avec un sourire et en glissant une main d'une pâleur incroyable sur l'avant bras du jeune homme.

Je n'aimais pas les bals et encore moins la politique. Cependant mon père m'avait dit que je ne pouvais pas le manquer comme c'était le ministre lui-même qui me l'avait envoyé alors je ne pouvais pas y couper malheureusement. Je ne voulais surtout pas revivre ce que j'avais vécu l'an dernier et puis c'était peut être une solution pour que j'oublie enfin Reed totalement. Si ça se trouvait Arthur serait présent. Cette idée me fit sourire bien plus que je ne le pensais puisque je pouvais constater que mon père me regardait vraiment bizarrement. Je me reprenais rapidement pour me rendre dans ma chambre et passer la première robe qui me tombait sous la main. J'avais une robe noire à porter de main alors je le prenais avant de la passer. Je ne l'avais pas mise depuis longtemps et je pouvais constater qu'elle m'allait toujours aussi bien... Malgré le fait que je nage un peu dedans. Je prenais alors ma baguette pour la réajuster au niveau de la taille puis je me saisissais de mes talons pour les enfiler. Mes cheveux étaient relevés en arrière et j'étais maquillée très légèrement. J'aimais l'image que je renvoyais dans le miroir. C'était bien la première fois depuis deux mois que je m'aimais. Disons que dernièrement ma vie avait été un vrai supplice : mon ex petit ami m'avait une nouvelle fois trompée, j'aimais beaucoup Arthur mon meilleure ami et confident et j'avais beaucoup de mal à revenir vers mes amis. Je ne faisais pas confiance facilement dans les gens et quand on me trompait je perdais totalement confiance en moi. Je redescendais les escaliers pour dire au revoir à mon père avant de sortir et de transplaner proche du ministère. J'y étais déjà allée avec ma mère une fois mais voilà ce soir c'était totalement différent : j'étais seule. J'entrais dans le ministère et je me dirigeais vers la grand salle de bal. Je voyais de plus en plus de monde et je sentais mon coeur battre de plus en plus fort. Je n'étais pas dans mon élément du tout. Je prenais une grande inspiration puis je rentrais dans la salle. Je restais un moment subjugué par les couleurs et le luxe qui se tenait devant moi. Je n'en revenais pas qu'on puisse être aussi avide de pouvoir. J'étais toujours en plein contemplation quand quelqu'un me bouscula et que j'entendis un : « Oh désoler. » Je me retournais alors pour regarder la personne qui m'avait bousculer et je lui répondis en souriant : Ce n'est rien. Ne t'inquiète pas. Je m'appelle Lana. Il valait mieux que je parle pour éviter de faire n'importe quoi.

Je ne voulais pas bouger de chez nous. Cela faisait maintenant un petit mois que ma mère n'était plus là. Elle était morte et je n'avais rien pu faire pour la soigner. Depuis je donnais mes cours et je rentrais directement chez moi pour me mettre au lit. Bien entendu je m'occupais aussi de Lukas mais j'avais l'impression d'être une sorte de robot sans véritable vie. C'était une sensation que je n'aimais pas du tout bien au contraire. Moi qui avait toujours su faire face à ma vie, là je restais cloîtrer dans mon chagrin. Ce n'était pas la véritable moi mais pour le moment je m'en contentais. Aujourd'hui j'avais migré sur le canapé. J'étais habillée d'un vieux tee-shirt et j'étais allongée sur mon canapé tout simplement. Je regardais mon fils assit dans son parc et mon mari dans le bureau. Je dormais un instant quand je sentis la main de mon époux me secouait. Je me réveillais alors en sursaut et je le regardais droit dans les yeux. Il me parlait d'une soirée dont je n'avais vraiment aucune idée. Il me tendit alors une invitation et je me rappelais avoir vaguement lu cette carte il y a quelques jours. Je regardais mon mari les yeux le suppliant de ne pas dire qu'on doit y aller. Bien sur il dit qu'il fallait qu'on y aille et donc que je devais me lever pour aller à ce fichu bal. Je ne savais même pas pour quoi j'allais voter et après tout je me fichais du gouvernement anglais. Je ne pensais qu'à l'Italie en ce moment en me disant que si je n'étais pas partie de Palerme j'aurai peut être pu la sauver alors qu'au final elle était morte pour moi. Je sentais les larmes me remonter aux yeux mais je les détournais de mon mari pour regarder au loin. Il fallait que je me change les idées. Je me levais alors après que mon mari ait cru qu'il m'avait convaincu pour me changer. Je sortais une robe noire toute simple mais qui faisait son effet quand je la mettais. Je me maquillais légèrement avant de relever mes cheveux. Il était rare de me voir les cheveux relevés mais pour une fois je voulais changer un peu de style. Arrivé au ministère j'avais l'esprit tourné vers notre fils que nous avions du abandonner à Crystal. Si j'avais pu je serais rester avec lui. Ne t'inquiète pas tout va bien se passer. C'était facile pour lui de dire cela. Je lui serrais la main tandis qu'il m’entraînait dans la salle de bal. Je n'étais pas à mon aise ici. Vous m'auriez emmené à Beaubâton ça n'aurait pas été pareil. Peut être devrions nous trouver quelqu'un que nous connaissons. Je lui souriais avant de regarder autour de moi. Il y avait beaucoup trop de monde pour moi en ce moment. Chéri on ne reste pas longtemps d'accord ? Cela pouvait passer pour un caprice mais je m'en fichais. Je ne voulais pas être là.

Seize heures cinq. Edmund poussa les immenses portes de bois sans même frapper et pénétra à l'intérieur de l'Infirmerie. « Docteur Windsor j'espère que vous êtes prête car le Poudlard Express part dans dix minutes ! » déclara Edmund d'une voix haute et enjoué. Mais le sorcier se stoppa tout à coup, balayant la pièce du regard. L'Infirmerie était vide. Edmund fronça les sourcils et s'avança à petits pas. « Docteur Windsor ? » demanda-t-il en regardant de tout les côtés. Il entendit un bruit de gamèle et le Doctor Winsdor sortit de derrière un par-à-vent en tenue de soirée. La mâchoire du professeur de métamorphose se déboita à la vue de la magnifique robe rouge qu'arborait l'infirmière. « Où éti...v...v...vous....vous êtes en retard Docteur Windsor ! » finit-il par dire comme si de rien n'était en se ressaisissant. « J'avais dit seize heures pile et il est déjà...seize heures douze ! Il ne manquerait plus que le Poudlard Express parte sans nous » dit-il en reprenant son air habituellement surexcité. Il afficha alors un sourire radieux à l'infirmière et lui tendit son bras pour qu'elle le prenne. Quand ceci fut fait, ils sortirent de l'Infirmerie et se dirigèrent vers la gare de Pré-au-lard.

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Edmund et Beatrice pénétrèrent dans la cabine téléphonique qui servaient d'entrée des visiteurs au Ministère de la Magie. Edmund sortit l'argent moldu et composa le numéro. Quelques secondes plus tard, la cabine s'enfonça dans la terre pour déposer Edmund et Beatrice dans le Ministère. Le professeur de Métamorphose ouvrit la porte pour laisser passer l'infirmière. « Après vous Docteur » dit-il d'une voix très protocolaire. Il sortit à sa suite et reprit le bras de Beatrice pour la conduire vers la Grande Salle du Ministère. Il était aux environs de dix-sept heures trente et la salle de Bal était déjà pleine de monde. Entre les élèves et le gratin du monde magique, ce gala ressemblait fortement à la fête des fondateurs. Une fête qui avait coûté son poste de Directeur à Edmund. Apercevant le Ministre de la Magie, le sorcier à la houppette soupira. Il regrettait d'avoir dit amen durant des années au Ministère. Chassant de mauvaises pensées, Edmund se retourna vers l'infirmière avec un sourire malicieux au coin des lèvres. « Alors que diriez-vous d'aller nous empiffrer de petits fours avant que les politiques ne nous gavent de paroles ? » dit-il en lui montrant le buffet d'un signe de la tête.

Ysölde était forte, assez forte pour venir au bal… enfin, c’était quand même assez dur, tous ses mauvais souvenirs remontaient à la surface de façon progressive, il y avait plus d’un an, tout avait aussi bien commencé, elle avait peur que cela recommence. Un sourire apparut sur les lèvres de Duncan quand il dit alors : « Oui, je me suis rappelé que tu les préférais comme ça. » C’était vrai que quand ils avaient été ensemble il y avait deux ans, il avait eut les cheveux comme cela. Le jeune homme but la fin de sa coupe, ensuite, le jeune homme dit alors : « Alors, au risque d’être tôt tard, veux-tu passer la soirée avec moi? » Ça serait avec plaisir pensa alors la jeune femme. Elle était bien avec lui, même si c’était intimidant et différent d’avant. Ils avaient grandit, changé, pris des chemins très différents, très différents. Elle allait lui répondre, « et bien ça sera avec... »mais quelqu’un fit son entré dans le monde de la blonde : Bellatrix. « Si tu allais promener ta libido de jeune homme en rûte loin de ma soeur ? J'aimerai m'entretenir avec elle. » La brune à la robe flamboyante se posa entre Duncan et la blonde, elle avait le don pour faire ses entré, il fallait toujours qu’elle soit au centre, incroyable. Ce qui était encore plus incroyable, c’était la façon dont elle parlait à Duncan, le connaissant assez bien, Ysölde doutait qu’il s’en aille gentiment… le sourire forcé de Bella fit presque redevenir la blonde très froide, le visage assez dur. Ysölde posa un regard froid sur la brune, très froid. Elle ne lui avait pas parlé depuis… longtemps. Elle dit alors en accompagnant ses mots d’un regard polaire : « Bonsoir Ysölde. » Sa sœur, enfin demi-sœur quand on y regardait bien. Ysölde n’avait rien d’une Wilkes et n’avait jamais rien eut d’une Wilkes, sauf son caractère façonné par les siens après son amnésie. Elle regarda sa « sœur » et dit avec le même regard froid : « Bonsoir Bella. » Bellatrix aurait été nettement plus impersonnel, mais au fond, Ysölde « connaissait » Bella, c’était sa « sœur », lui donner un prénom complet était si impersonnel, mais elle n’en était pas encore au point de l’appeler « Ma chère sœur », cette dénomination lui aurait filer la gerbe. Elle fixa sa sœur et dit alors froidement : « Que puis-je pour toi, puisque tu te donne la peine de venir me voir c’est que tes chers amis ont dû te fausse compagnie… quelle triste soirée. » Ysölde aussi savait être une sale garce, une vraie garce, elle avait une sorte de haine à l’encontre des Wilkes, enfin… surtout contre leur père.

Tout semblait si loin de lui. Les gens, les regards, les voix. Il avait l'impression de vivre dans une dimension parallèle. Une dimension où il était un monstre sanguinaire et où tous les gens autours étaient de potentielles victimes. Il ne se contrôlait plus. Il avait l'impression de ne plus être maître de lui-même. Il se sentait devenir mauvais et il n'aimait pas cela. Il avait peur de ne plus se contrôler du tout et de faire mal aux gens qu'il aimait.« A merveille, je n'avais pas assisté à un évènement d'une telle importance depuis des mois ! » Lui non plus, d'ailleurs. Il avait tenté de se tenir loin des foules qui sonnaient comme un buffet pour le loup qu'il était en temps de pleine lune. Une rage, sourde, mais bien présente était constamment en lui. Lorsqu'il était loup, c'était ravageur. Il ne faisait plus que s'exiler lors de ses transformations, il exigeait qu'on l'attache avec des trucs d'acier et pourtant chaque matin, il était détaché alors qu'il se réveillait couvert de sang. Ce n'était pas une vie franchement agréable à vivre. Il était profondément dans ses pensées alors que la jeune femme ajouta : « Réveil toi Sam, offres moi plutôt une coupe de champagne. » Il mit un moment avant de réagir. Ce ne fut que lorsqu'elle glissa l'une de ses mains sur son avant-bras qu'il réagit. Il eut l'impression que des ondes électrique lui traversait le corps. Il ne voulait pas qu'on le touche et en même temps il avait cette envie contradictoire de la serrer trop fort de ses bras, contre lui. Elle était la première à entrer en contact physique avec lui depuis un bon moment.

« Pardonne-moi » Ajouta-t-il en se defaisant doucement de son étreinte pour agripper deux coupes d'alcool au passage de l'un de serveurs de la soirée. Il en tendit une à la demoiselle alors qu'il prenait déjà une gorgée dans son verre à lui. Son regard se perdait de nouveau alors qu'il lui tendait toujours la coupe. Sam aurait préféré être bien loin d'ici. Enfermé quelque part dans une tanière miteuse où il se sentirait enfin à sa place. Le roi de lion avait véritablement perdu sa crinière.

Rory avait reçu l’invitation au bal électoral avec un sourire carnassier et triomphant. Des nés-moldus dans leurs plus beaux atours dansant aux côtés des plus hautes sphères à l’intérieur même du Ministère… De quoi faire s’étrangler de rage bon nombre d’aristocrates au sang « pur ». Il avait acheté un costume trois pièces digne des plus prestigieux galas pour l’occasion : la classe à la moldue. Il portait même un haut de forme et une cane pour parfaire sa tenue de gentleman… et sa cane ferait une arme splendide. Entre ses doigts, elle pourrait s’avérer létale. Il avait eu terriblement hâte d’y être, impatient de voir tomber Voldemort de son trône, extatique à l’idée d’assister à sa chute. Mais à présent qu’il attendait Cocoon dans leur salle commune, il se sentait aussi nerveux qu’une collégienne à son premier rendez-vous. C’était leur première grande sortie depuis qu’ils formaient un couple, et il vibrait d’anticipation. Un miaulement familier le fit lever les yeux, et son souffle se coupa dans sa gorge. Elle était sublime. Sa longue robe écarlate mettait en valeur sa peau pâle, ses grands yeux sombres, et ses courbes parfaite. Comme toujours, Coke était terriblement sexy et jamais vulgaire. Son Fléreur la mena jusqu’à lui et prit quelques secondes pour la dévorer des yeux sans un mot. « Cocoon… Tu es magnifique » finit-il par murmurer, la voix légèrement rauque. Il fit glisser le bout de ses doigts le long de la jambe de Cocoon, découverte par l’ouverture de sa robe. Sa peau était tellement douce… Il rougit en prenant conscience de son geste et retira doucement sa main. Il l’embrassa tendrement sur le coin des lèvres, comme le premier baiser qu’il lui avait donné, un rappel qu’il ne la considérait pas comme acquise. Qu’il lui demandait la permission. Parce qu’il n’arrivait toujours pas à croire qu’elle était sienne, malgré les marques sans équivoque qu’elle avait laissées sur son corps. Marques qu’il avait eu du mal à expliquer à ses équipiers, d’ailleurs, il n’avait pas eu le temps de demander une pommade pour les soigner. Ou plutôt, il n’en avait pas eu l’envie… elles étaient la preuve que tout ce qu’il s’était passé pendant les vacances était bien réel. Que ce n’était pas qu’un rêve. Un miaulement le ramena au présent : « Pardon Owl, tu es splendide toi aussi. » puis il se tourna à nouveau vers Coke : « Prête ? »

Comme elle l’avait imaginé, Salvador n’était pas bien loin. Il était beau. Pas seulement de par son physique. Mais il dégageait une classe énorme, une classe que peu d’hommes de son âge avait, et c’était sans doute ce qui l’impressionnait le plus chez lui. Cette classe et cette assurance qu’il dégageait sans pour autant en faire des tonnes. Il discutait avec un journaliste qu’elle n’avait jamais vu jusque-là, avant qu’il ne prenne congé pour la rejoindre. Il lui sourit aimablement avant d’attraper délicatement sa main avant d’y déposer un baiser. Visiblement, il comptait tout faire dans les règles. Lui tendant ensuite son bras, elle s’y accrocha sans se faire prier tandis qu’il se rapprochait un peu plus de sa frêle silhouette. « Vous dire que vous êtes magnifique serait une injure mademoiselle Parkinson. Vous êtes magnifique du lever au coucher du soleil. Ce soir, votre beauté est d'autant plus cruelle. » dit-il alors qu’Avalon manquait de s’étouffer à cause de la phrase qu’il venait de sortir. Il était… surprenant. Jamais, ô grand jamais il ne lui avait parlé de cette manière. Salvador se conduisait toujours convenablement en public, mais à ce point-là, c’était une grande première. Ca contrastait horriblement avec le psychopathe dénué de tout sentiment qu’il était en intimité. Et ça avait franchement de quoi choquer. La jeune Parkinson mit quelques secondes à retrouver ses esprits. « Hum… Merci. Je crois » lacha-t-elle un peu hésitante. A vrai dire, il n’avait pas d’autres solutions que de se montrer aimable et courtois. Il connaissait Avalon, et il savait aussi qu’au moindre dérapage, elle démarrait au quart de tour. Et un scandale au milieu d’une soirée comme celle-là, c’était loin d’être la meilleure de choses. Ni pour, ni pour elle. Mais, avec une famille comme la sienne, Avalon avait toujours moyen de sauver les apparences. « Tu sais… faut pas te sentir obligé d’en faire autant. Tu te contentes de sourire et les gens penseront sans problème tu es le meilleur des mecs, le plus parfait des petits amis, et que notre couple est la plus belle réussite de l’année… » lança-t-elle quelque peu froide, et mais avec un sourire sur les lèvres. Elle n’avait pas haussé la voix, elle avait parlé relativement doucement Pas des murmures, mais assez doucement pour qu’ils soient les seuls à entendre. Une engueulade publique ne l’arrangeait pas vraiment. Si elle pouvait éviter scandale et humiliation, c’était toujours bon à prendre. Elle n’avait pas imaginé une seule seconde que Salvador puisse être aussi… gentil et attentionné avec elle. Du moins sans raison. Ca restait toujours faux et calculé.

Madeline avait toujours aimé les bals, elle avait grandit dans ce milieu de festivité mondaine et de lumières. Mais dernièrement, la belle était plus d'humeur à rester enfermé ans sa chambre qu'à aller papillonner et glousser dans une soirée en buvant du champagne. Cependant son père ne lui avait pas tellement laissé le choix, et elle savait quel était l'enjeu de la soirée. C'était surement ce soir que ce jouerait l'avenir du monde magique, avec la réunion des trois candidats dans un même lieu. Les derniers scandal qui remuaient le monde magique dégouté la Gryffondor, mais ce n'était rien à la colère qu'elle ressentait quand elle repensait au nombre incroybale de tragédie qui avait secoué Poudlard. Le décès des élèves qu'elles avaient cotoés chaque jour, qu'elle avait aimé car certains d'entre eux étaient de véritables amis, à l'image de Ramsey, dont le cadavre hanté encore ses nuits. C'était lors d'un bal que le jeune homme avait tragiquement perdu la vie. Maddie ne savait plus qui blâmer pour toutes ces larmes qu'elle avait versée, mais ce qui était sur c'était que les coupables devraient le payer un jour ou l'autre. La politique actuelle du ministère était scandaleuse, absolument répugnante : il était incroyable que tout un gouvernement accuse les nés moldus des maux de l'univers sans que personne ne fasse rien ni même ne s'offusque. Révoltée dans l'âme, Madeline n'avait cependant pas le choix de ses actions. Son défunt oncle était ministre de la magie, sa famille était une famille importante. Si bien qu'elle ne faisait pas ce qu'elle voulait et passer sans peine pour soutenir les conservateurs. Mais, rêveuse, Madeline ne voulait rien de plus que la justice, l'égalité et une paix bien méritée pour le monde qui est le sien. Elle revêtit une robe de soirée rouge brodée d’argent, glissa ses pieds menus dans une paire d'escarpins noirs pour a grandir un peu et devint brune pour l'occasion.

Quand la famille Rosier fit son apparition dans la salle de bal, ses parents furent salués par différentes personnalités du ministère et presque immédiatement d’importance discussion financière, politique et autre s'engagèrent. Quand à Madeline, la fierté de ses parents, elle devait affiché l'image lisse de la parfaite fille de bonne famille et sourire à la ronde. Elle prit une coupe de champagne et la porta à ses lèvres, ses yeux parcourant rapidement la salle en distinguant plusieurs de ses camarade de Poudlard. Ses yeux se posèrent sur Amadeus Black, crétin notoire auquel elle jeta un regard pleins de dédain sans en ressentir la moindre gêne. Au secours...

Amaryllis avait été invitée au bal du ministère, elle avait été terriblement touchée par cette nouvelle. Elle avait hésité à y aller. N’ayant plus Evire pour s’amuser avec elle et ne sachant pas si ses sœurs seraient de la partie, elle était presque certaine de se retrouver seule et suivant comment de s’ennuyer ferme. Et l’ennui, ça elle ne l’aimait pas. Oh non alors, pas du tout. Son père l’avait tout de même poussé à y aller, vraisemblablement ça lui fera du bien de sortir, de s’amuser et d’arrêter de ruminer des pensées sombres pour une personne qui n’était même pas pur. Oui son père savait, il savait tout. Elle lui avait dit, elle lui avait parlé. Chose qui était étonnante vu son caractère et surtout l’aversion de la jeune femme pour son paternel. Mais parfois on ne choisi pas et les propos sortent d’eux même. Elle râla longtemps, mais fini par monter dans sa chambre pour se préparer. Elle coiffa soigneusement ses cheveux, mit une petite touche sur ses lèvres, enfila une robe simple, tombant sous ses genoux et de couleur bleu nuit. Elle avait l’intention d’y aller oui, mais pas de faire fureur ou autre, non elle avait plutôt l’intention de passer inaperçu et qui sait, de profiter tranquillement sans avoir à parler avec qui que ce soit du repas offert par le ministère. Elle ne mit aucun bijou et posa simplement un châle en soie sur ses épaules nues.

Elle finit par transplaner jusqu’au ministère. Là elle montra son invitation et pénétra dans la salle. Elle était pleine. Aucun mal de se cacher parmi le peuple. Dégradant certes pour un sang pur, mais la Malfoy n’avait pas les idées et la tête à s’amuser et devenir la reine de la soirée ou quoi que ce soit. Elle avait besoin de tranquillité. Mais qui sait ce que lui réservait la soirée. Elle fit quelques pas en avant et un serveur passa près d’elle. Elle prit une coupe de champagne et ne la porta pas à ses lèvres, pas encore, elle jetait juste un coup d’œil autour d’elle, au cas où…

« Pardonne-moi » Samwell n'était pas un jeune homme froid et distant et encore moins avec Bonnie qui était sa complice de toujours. C'est pourquoi son attitude se soir était un véritable signal d'alarme pour quiconque le connaissait aussi bien qu'elle. Il semblait bien loin le temps des baisers, tard dans le parc alors que la neige recouvrait le paysage, la complicité de trajet qui les avait ramené à Londres... Il y avait décidément quelque chose qui n'allait pas chez le jeune homme. Après tout, il était loin d'être ordinaire, c'était un loup garou. Beaucoup le craignait pour cela, certainement pas Miss Pevensie, au grand dam de son frère. Ce n'était pour elle qui détail qui n'affectait en rien l'amour éternel qu'elle ressentait pour Sam. Bonnie ne le quittait pas des yeux, cherchant une explication à son comportement absent, ses réponse distante presque venues d'un autre monde. Il semblait fatigué, et bien plus que cela, littéralement épuisé, mais épuisé de l’intérieur, comme si ce qui existait autrefois avait disparu. Il était tout simplement hors de question qu'elle le laisse couler. Elle prit la coupe qu'il lui tendait en lui adressant un sourire, ses yeux gris comme l'acier, perçant, scrutant le visage de son ami. Elle porta la coupe à ses lèvres et bu une gorgée du champagne délicieusement frais. « J'ai hâte que le bal commence... » Par bien des aspects, Bonnie était encore une enfant naïve dont les yeux brillaient à la contemplation de la magie de Noël. Alors une soirée mondaine, de magnifiques robes, du champagne et un bal, c'était pour elle le véritable enjeu de la soirée, bien plus qu'un enjeu politique malgré l'importance de celui-ci. « Promets moi qu'on dansera ensemble ce soir. » lui dit-elle avec un sourire des plus innocents. De toute façon elle ne comptait pas spécialement lui laisser le choix. Si Mr Potter espérer pouvoir se débarrasser d'elle comme cela, c'est qu'il avait oublié à quel point elle pouvait être têtue parfois. « Mais je veux une vraie promesse Sam, pas deux mots que tu balanceras pour me faire plaisir. » Elle lui lança un regard qui exigeait au moins un serment solennel et bu une nouvelle gorgée de sa coupe de champagne. Non, elle ne le laisserait pas, elle était bien décider à savoir ce qui tournait dans la tête de son ami et le rendait si particulier ce soir, et surtout à y apporter une solution.

Les gens les regardaient, plusieurs avec un envie qu’ils n’arrivaient même pas à camoufler. Duncan se dit que les gens étaient meilleurs que lui, parce qu’ils avaient l’air de s’imaginer qu’ils étaient ensemble. C’était tout ce que le lion aurait souhaité, mais pour le moment il se contentait de lui demander de passer la soirée avec elle. Ils étaient beaux, plus que jamais; si bien que le sorcier en avait presque de la difficulté à se concentrer. Il voulait être son prince, la protéger alors qu’elle semblait si mal à l’aise à cette putain de soirée. C’était pourquoi il attendait la réponde avec patience et quand elle lui lança un beau sourire, il s’apaisa aussitôt. « et bien ça sera avec... » Quelqu’un décida de tout casser leur belle image et qui se foutait carrément du jeune homme. Bellatrix. L’une des femmes qu’il aimait le moins sur terre sans doute. Il n’était pas du genre violent, surtout pas envers les femmes, mais pour elle il aurait fait une exception. « Si tu allais promener ta libido de jeune homme en rûte loin de ma soeur ? J'aimerai m'entretenir avec elle. » Elle se croyait vraiment la reine de l’univers cette fille, c’était affreux! Bien entendu, si elle croyait qu’il partirait sans demander son reste, il avait tout faux. Surtout qu’il sentit très bien le changement de comportement de la part de sa belle. « Bonsoir Ysölde. » Duncan se mit alors à sa hauteu, elle le connaissait et pourtant elle s’en foutait. Duncan avait pourtant passé plusieurs moment dans la maison des Wilkes. « Te crois pas la reine du monde Bellatrix. Je vais m’en aller quand je veux. » Il était lui aussi tendu, prêt à protéger sa blonde s’il le devait. « Bonsoir Bella. Que puis-je pour toi, puisque tu te donne la peine de venir me voir c’est que tes chers amis ont dû te fausse compagnie… quelle triste soirée. » Duncan se mit à sourire, il reconnaissait la vieille Ysolde qui savait se défendre et ça l’amusait. Il était près d’elle et lui chuchota pour ne pas que sa sœur l’entende : « Tu veux que je reste? » Il lui posait cette question par réel intérêt. Si elle voulait parler à sa sœur en tête à tête, ça ne lui dérangeait pas. Mais il voulait avoir son avis d’abord. Puis, un autre homme se joint à eux, qu'il reconnu comme étant le cousin des Wilkes. Il semblait l'éviter royalement par ailleurs. « Quelle belle soirée, vous ne trouvez pas chères cousines ?! Ce serait bête de la gâcher, n'est-ce pas ? » Bon au moins, maintenant ça faisait deux contre deux! « Wilkes a raison, on devrait en rester là. »

« On finit bien par s’y habituer, même si ces soirées sont ennuyeuses plus souvent qu'autre chose. Pour être honnête avec toi, je ne suis pas ici de plein gré non plus. Mes parents ne m'ont pas trop donné le choix. » Qui pouvait être ici par choix ? Franchement, à leur âge, ils avaient autres choses à faire que danser dans une salle avec des gens qui n’ont rien d’autre à faire que parler politique. C’était ennuyeux à mourir, les jeunes s’amusaient de façons différentes. Enfin, la dernière soirée de jeune que Reed et Georgie avaient fait ensemble avait très mal tourné à cause de Salvador Davy par exemple. Il sourit alors à la jolie brune quand elle ci confessa alors : « D’ailleurs je dois te remercier. Tu es un peu comme mon sauveur. Si tu n’étais pas venu me voir, je serais probablement en train de parler à une connaissance bien ennuyeuse de mes parents. »Un sauveur ? reed n’avait rien d’un sauveur, il ne savait pas ce qu’il lui avait prit de venir lui parler, après tout il ne la connaissait pas vraiment, mais il l’appréciait beaucoup, il allait lui répondre quand un crétin fit son apparition, embrassant la jeune femme sur le joue et disant alors : « J'espère ne pas faire partie de ses connaissances ma belle » L’arrogance même dans le regard. Reed fut royalement ignoré. Puis, le sang pur se tourna alors vers lui en lançant d’une voix sans doute aussi hypocrite que son sourire de crétin : « Je ne crois pas qu'on est été officiellement présenté un jour, Amadeus Black » Celui-ci lui tendit la main et ajouta alors : « et voici ma Femme Izerona Black » Il était méprisant, c’était incroyable, c’était ce genre de personne qui donnait à Reed l’envie de lui dérocher une droite dont il se souviendrait toute sa vie. Il se ravisa et le Black ajouta : « Si je me trompe pas tu es Magnus, le neveu de cette prétendue journaliste qui a failli perdre dramatiquement la vie, il y'a quelques mois? » Il avait l’air respectueux mais il n’avait pas besoin de jouer la comédie, il n’aimait pas ce gars, c’était physique. Reed se « ferma » alors, lui qui l’instant d’avant était à l’aise avec Georgie, il dit alors : « Lui-même. » sa voix était tellement froide tout à coup. Le résumer à ça, c’était tellement arrogant, tellement. Ce type le prenait de haut, il ne connaissait pas le lien entre Georgie et lui, mais il allait devoir les laisser après tout si c’était son ami, il n’avait rien à faire là. Le jeune homme regarda la main tendu de Black et dit alors : « Black ? Jamais entendu parler… ah si, voleur, c’est dans ta famille non ? Je préfère ne pas te saluer. » Paf. Reed était un révolutionnaire, et il en était fier. Le jeune homme posa alors son regard sur Georgie et dit alors : « Je vais devoir te laisser Georgie, peut être qu'on se reverra dans la soirée. »

La belle blonde se préparait depuis plusieurs minutes déjà, à côté d’elle Charlie faisait de même. Katniss se perdit d’ailleurs un moment à ausculté la née-moldue avec un doux sourire sur les lèvres. Leur histoire avait quelque chose d’encore nouveau et l’exaltation de leur couple était toujours présent dans l’esprit de la vélane. Cela faisait environ deux mois qu’elles se côtoyaient souvent, s’étant relativement plus rapprochée quand elles étaient en vacances de noël. Le plus difficile pour la poufouffle, c’était de devoir se cacher aux autres. Elle comprenait les craintes de Chuck et même elle aussi en avait, mais vivre un amour caché n’a jamais rien de bon. Même Salvador Davy, le demi-frère de Chuck n’était pas au courant de leur relation et c’était bien tant mieux. Il était arrogant, mais il avait surtout assez de talent en son pouvoir pour en faire baver Katniss. Elle avait tenté de se le procurer quand elle et Chuck n’avait rien d’officialiser. Ça n’avait pas réussit, mais la blonde était certaine que Davy se servirait de toutes ses armes quand il apprendrait la nouvelle. Par ailleurs, elle espérait qu’il ne serait pas au bal lui aussi. Car Katniss avait dans l’idée de révéler leur relation aux autres, parce qu’elle croyait que c’était la seule raison qu’elles pourraient s’épanouir encore plus. C’était idiot, car aux dernières nouvelles, elles étaient bien heureuses.« Prête ma belle? » Chuck lui donna son accord et les deux belles se rendirent au ministère, pour le bal qui avait lieu. Elle ne savait même pas ce qu’elle faisait là en tant que telle, son sang n’avait rien de spécial mise à part sa facilité à séduire les hommes. Mais elle voulait justement s’amuser avec Charlie et elle se doutait que cette soirée serait remplie de revirement. Le sang de la vélane se figea quand elle remarqua Davy s’entretnir avec Avalon, plusieurs mètres plus loin. Bon, en espérant qu’il serait assez occupé pour ne pas remarquer leur présence. Kat s’empara d’une coupe de champagne et pris la main de Charlie, comme si elle ne se rendait pas compte qu’elles étaient largement entourées de biens des étudiants. Après tout, c’était presque véridique comme geste, ses doigts s’entremêlaient si facilement aux siens.

Elle risquait une punition sévère par son père, juste pour avoir oser regarder Ysölde, Bella ne voulait même pas penser à ce qui se passerait si il savait qu'en ce moment même qu'elle lui parlait. Aucunes raisons particulière l'avait poussée à avoir envie d'aller saluer sa soeur. Elle ne lui manquait pas vraiment, vu qu'elles n'avaient aucunes affinités l'une pour l'autre. Elle venait juste l'a saluer, de la gentillesse ? Elle-même l'ignorait totalement de toute façon ! Elle n'attendait rien en retour, absolument rien. Fidèle à elle-même, elle avait envoyer balader le Gryffondor, qui après l'avoir regarder assez longtemps, pu mettre un nom sur son visage. Pevensie, c'était son nom, ils étaient pas amis, elle l'avait croiser à plusieurs reprises mais n'avait échanger que des regards froid envers lui. « Te crois pas la reine du monde Bellatrix. Je vais m’en aller quand je veux. » dit-il. Elle se tourna alors vers lui, un sourire faussement amusé, un sourcil arqué. « Ah je pensai que tu étais partis. Tu devrais repasser dans quelques heures, suis certaine qu'après quelques verres, ma soeur te trouvera du charme. » Elle le dévisagea froidement, il n'était absolument rien pour Bella, et elle se demandait bien ce que Ysölde pouvait lui trouver. Comment passer de Ulysse à ... Rien. « Bonsoir Bella. Que puis-je pour toi, puisque tu te donne la peine de venir me voir c’est que tes chers amis ont dû te fausse compagnie… quelle triste soirée. » Elle était sérieuse ? Depuis quand Bellatrix avait des amis ? C'était un choix personnel, elle vivait très bien sa solitude. Elle adressa un sourire forcé à Ysölde, elle regrettait déjà d'être venu vers elle ... « Je préfère être seule que mal accompagné si tu vois ce que je veux dire ... » Elle parlait évidemment de Pevensie, voila que l'ennui l'a submergeait tout d'un coup. Les deux soeurs n'avaient donc strictement rien à se dire. Puis une autre personne décida de faire son entré dans la discution, Théo ! Son cousin adoré, il était beau, méchant, parfait. Il passa son bras autour de la taille de Bella. Instinctivement, elle se colla à lui, posant une de ses mains sur son torse, un sourire aux lèvres. « Quelle belle soirée, vous ne trouvez pas chères cousines ?! Ce serait bête de la gâcher, n'est-ce pas ? » C'était le seul homme de la famille Wilkes qu'elle respectait, elle aurait préférée l'avoir comme frère à la place de Ramsey ... La magnifique Sang-Pur adressa un sourire amusé à son cousin, toujours blottit contre lui. « Je venais simplement saluer Ysölde, tout va bien cher cousin. » Elle lança un regard froid à Duncan, il n'avait pas l'impression d'être de trop avec les trois Wilkes, enfin deux et demis. « Wilkes a raison, on devrait en rester là. » Elle laissa échapper un rire moqueur, balayant la salle du regard pour voir si quelque chose d'intéressant se passait ailleurs ...