Phineus et Shanaëlle étaient les dernières personnes que j'avais envie de voir ce soir. Je crois même qu'une conversation avec Hayes m'aurait plus enchanté. C'était pour dire si leur présence ne m'était pas des plus agréables. Je me retournais donc vers mon épouse retrouvée et la complimentais. Elle était tout pour moi et ce n'était pas mes deux collègues qui allaient me faire oublier ça. « Cette phrase il la sort à tous les coups... » dit Shanaëlle en riant. Je serrais les dents et m'apprêtais à répondre lorsque Sofia coupa d'un ton sec. « Il vous a peut être déjà dit cela mais c'était il y a longtemps alors taisez-vous un peu » dit-elle d'un ton glacial. J'ouvrais tout d'abord de grands yeux pour me mettais à sourire. Ma femme était vraiment la meilleure qui soit. Shana vivait toujours dans l'illusion qu'elle pouvait tout contrôler. « Calme-toi chérie. De toutes façons, je ne vois pas comment j'aurais pu sortir cela avant Shanaëlle vu que je n'ai jamais été marié » sifflais-je en guise de rectification. Je lançais un sourire mesquin à Shanaëlle. La prochaine fois elle réfléchirait à deux fois avant d'ouvrir la bouche. Phineus sembla mal à l'aise et il commença à bafouiller quelques phrases pour détendre l'atmosphère, malheureusement sans résultat. « Vous n'avez pas encore un mauvais coup à nous faire ? Peut être une nouvelle potion à expérimenter... » dit mon épouse qui s'était placé devant moi. Je souriais en coin et l'entourais de mes bras. Elle ne pouvait pas savoir comme je pouvais l'aimer, encore plus lorsqu'elle prenait ma défense, même si je n'en avais pas besoin. Je me penchais à son oreille pour lui glisser un petit commentaire. « Tu sais que tu es terriblement séduisante lorsque tu es en colère... » lui murmurais-je en effleurant sa nuque de mes lèvres. J'en profitais pour lancer un regard qui se voulait narquois à Shanaëlle. Si quelqu'un était passé entre nos deux couples à l'instant présent, il se serait probablement reçu une intense décharge électrique. « Voyons madame, ne dit-on pas que le passé reste au passé ? En tout cas, votre séjour en...France ? Oui, votre séjour vous a rendu la santé, voila qui est heureux » dit-il sur un ton qui sonnait faux. Je soupirais mais gardais le sourire. Ils n'énervaient tout les deux à un point qu'ils ne pouvaient, mais il avait réveillé en moi une envie de jouer.

Je déposais mes mains sur les épaules de Sofia en narguant Shanaëlle du regard. La connaissant je savais que me voir aussi heureux avec Sofia devait lui donner des envies de meurtres. Le bonheur cela rend jaloux ce n'est pas nouveau. Le professeur Harlington ne fusillait des yeux. Par Merlin, moi Timothy Sweetlove, il semblait que j'arrivais à mettre un homme hors de lui. De quoi Phineus avait peur franchement ? Je n'avais aucune envie de lui reprendre Shanaëlle, c'était même tout le contraire. « Pas marié ne veut pas dire pas aimé » dit Harlington avant d'éclater de rire. Je regardais quelques instants Shanaëlle puis posais mes yeux sur Sofia. Il n'y avait pas photo pour moi. J'éclatais alors de rire avec Harlington, mais pas pour la même raison. « Je n'ai pas connu qu'une seule femme Harlington si c'est à quoi vous voulez faire référence. Mais un amour, je suis désolé de vous décevoir, je n'en ai connu qu'un » répondis-je en caressant tendrement les bras de Sofia. De son côté Harlington fit de même en effleurant la joue de Shanaëlle. Depuis l'histoire de la potion, j'étais à peu près au courant de la relation qu'ils entretenaient. Ils étaient adultes et faisaient ce qu'ils voulaient, mais je devais avouer que les voir l'un avec l'autre ne faisait pas sauter de joie. « Enfin, le temps passe, les hommes restent, mais il va bien falloir se décider à se séparer. Shanaëlle, que dirais-tu de visiter ce dont je t'ai parlé ? Laissons nos amis profiter de leurs retrouvailles... » dit le professeur Harlington en souriant à Shanaëlle. Je respirais enfin. Le mot « ami » employé par Harligton m'avait arraché un léger rictus crispé, mais savoir qu'ils allaient enfin nous quitter était la meilleure des nouvelles. « Magnifique, bonne soirée à vous aussi » dis-je d'un ton rapide en détournant le regard. J'avais effectivement retrouvé ma femme, alors les savoir le plus loin de nous allait embellir la soirée.

« Ton père est un connard et il a probablement tué ta mère. Tu veux que je continu ou bien que j'arrête-là. » Elle le regarda fixement. Okay, il en savait un peu sur elle, mais la jeune femme n’avait pas forcément envie d’en parler… c’était dur pour elle de savoir que son père était un gros connard, et que sa mère avait probablement été assassinée… elle le fixait, muette. Il ajouta alors : « Ce que peuvent pensé les autres sur toi je m'en contre fiche, j'ai toujours eu une bonne opignon de toi depuis gamin. Au fond, tu restes la même gamine que j'ai connu. Tes juste devenue une jeune femme mais tu restes la même. » Au contraire, elle avait tellement changé, premièrement sa joie de vivre s’en était allé, secundo elle avait perdu le goût de l’aventure et avait trouvé refuge dans les livres et le savoir, tertio elle avait été devenue une vraie garce qu’il ne fallait mieux pas ennuyer. Elle n’était plus l’enfant qu’il avait connu, elle ne lui ressemblait pas tellement à cette gamine candide, téméraire et joyeuse, elle ne lui ressemblait plus tellement, elle avait gagné en superficialité, et elle avait perdu en humanité. il ajouta alors : « Ta pas changer d'un poil, en voici la preuve. Toujours aussi vantarde. » Touché, c’était un des seul défaut de son enfance qu’elle avait gardé, sinon, elle avait tellement changé, elle lui jeta un regard noir, même si ce n’était pas forcément méchant, au contraire, la jeune femme rétorqua alors : « Toi non plus tu n’as pas changé, toujours aussi stupide et arrogant. » Elle lui adressa un petit sourire. Puis elle ajouta alors : « Détrompe-toi, j’ai vraiment changé, tu n’as pas idée à quel point. » Oui, elle avait tellement changé, tellement. Elle lui adressa un regard et porta avec délicatesse la coupe de champagne à ses lèvres, et trempa doucement ses lèvres dans celles-ci, elle n’avait pas envie de la boire en entière d’un seul coup, cela ne se faisait pas, pas pour une jeune femme, même si à l’instant d’avant elle l’avait fait ! quand elle lui dit qu’il n’était pas mal, celui-ci répondit alors : « Je sais, on me le dit souvent. » Il était vantard, c’était peut être même pire qu’elle, cela avait toujours été pire qu’elle de tout façon. Elle le regarda et leva un sourcil avant de dire : « Enfin… après tout est relatif, et c’est une question de goût. » Oui, et elle avait gagné des gallons dans le sarcasme, chose qu’enfant elle n’avait pas. Le sarcasme, et l’ironie étaient devenus ses armes, comme quoi elle avait vraiment changé. Oui, c’était une question de goût, Ysölde avait des goûts parfois étrange en matière d’homme, très étrange, mais c’était un fait qu’elle reconnaissait, il était élégant ce soir, c’était vraiment le cas !

« Calme-toi chérie. De toutes façons, je ne vois pas comment j'aurais pu sortir cela avant Shanaëlle vu que je n'ai jamais été marié » Dieu que cette femme pouvait m'énerver. Elle n'était qu'un monstre sur talon haut. Je n'avais jamais voulu croire mon mari quand il me disait que les sangs purs anglais n'étaient que des barbares mais je comprenais maintenant pourquoi il ne cessait de me dire ça. Je la regardais d'un air mauvais. Je ne supportais pas d'ordinaire que l'on touche à ma famille mais depuis la mort de ma mère je ne voulais plus que l'on s'en prenne à ma famille. En plus de cela je n'avais plus personne – mis à part ma nièce – du côté de ma mère alors je ne voulais pas perdre un seul Sweetlove et je savais que mon mari n'avait pas du tout cette femme alors je me plaçais devant lui comme pour le protéger de cette bonne femme mais aussi de lui même. Nous étions en public, nous ne pouvions pas nous permettre de hurler ou de se frapper. Nous pourrions toujours régler nos comptes à Poudlard dans la salle des duels... « Pas marié ne veut pas dire pas aimé. Nous n'avons plus quinze ans, mon cher Sweetlove, il serait temps que votre tendre épouse soit au courant de vos conquêtes...je suis persuadé que ce n'est pas un homme de votre envergure qui me dira qu'il n'a connu qu'un seul amour.  » Je fronçais les sourcils et je regardais l'homme qui était au bras de cette vipère. Je savais qu'il enseignait la magie noire mais je n'aurais jamais pensé que cet homme puisse être aussi mauvais. Quand on aime vraiment une personne, on fait sa via avec, l'on se marie et l'on a des enfants.... Je me tournais vers la serpentarde et j'ajoutais à son intention : Et je plains sincèrement votre mari et vos enfants Shanaelle. Je lui fis un sourire forcé avant de sentir les mains de mon époux sur mes bras. Il se pencha vers moi, m'embrassa dans le cou et me murmura : « Tu sais que tu es terriblement séduisante lorsque tu es en colère... » Je souriais en coin avant de me tourner vers lui et de l'embrasser avec passion. Ce geste signifiait beaucoup pour moi puisqu'il montrait à la verte et argent que j'étais de retour et qu'il était à moi ! « Je n'ai pas connu qu'une seule femme Harlington si c'est à quoi vous voulez faire référence. Mais un amour, je suis désolé de vous décevoir, je n'en ai connu qu'un » Nouveau sourire de ma part. « Enfin, le temps passe, les hommes restent, mais il va bien falloir se décider à se séparer. Shanaëlle, que dirais-tu de visiter ce dont je t'ai parlé ? Laissons nos amis profiter de leurs retrouvailles... » Enfin ! Ils allaient enfin nous quitter pour de bon ! Mon mari leur souhaita une bonne soirée et moi de même malgré le ressenti que j'avais à leur égard. Je me retournais vers mon époux et je le serrais dans mes bras. On fait cette danse et on part... J'ai envie de profiter de toi un maximum ce soir. lui avais-je murmurer à l'oreille. Je lui souriais tout simplement.

« Calme-toi chérie. De toutes façons, je ne vois pas comment j'aurais pu sortir cela avant Shanaëlle vu que je n'ai jamais été marié » Il était mignon. Il essayait de sauver l'honneur mais je devais bien avouer que ses paroles pour le moment ne m'atteignaient pas du tout. Marié pas marié quelle était la différence quand on s'aimait ? D'ailleurs... « Pas marié ne veut pas dire pas aimé. Nous n'avons plus quinze ans, mon cher Sweetlove, il serait temps que votre tendre épouse soit au courant de vos conquêtes...je suis persuadé que ce n'est pas un homme de votre envergure qui me dira qu'il n'a connu qu'un seul amour.  » Tenez vous comprenez maintenant pourquoi je suis amie avec cet homme. Il lit dans mes pensées. Je n'ai même pas besoin de parler avec lui et c'était vraiment très reposant comme situation. Quand on aime vraiment une personne, on fait sa via avec, l'on se marie et l'on a des enfants.... L'italienne se retourna vers moi et ajouta : Et je plains sincèrement votre mari et vos enfants Shanaelle. Mon sourire se crispa un instant. Personne mis à part Phineus ne savait que j'avais perdu un enfant. Cependant je gardais la tête haute et je lui rétorquais : Je n'ai pas d'enfant alors ne les plaignez pas. Sweetlove se pencha ensuite vers elle pour lui murmurer quelque chose. Je levais mon regard vers Phineus tendis que lui me caressait la joue. Je ne voyais pas où il voulait en venir et je n'aimais pas vraiment cela. « Apres tout, quelque fois on peux bien tomber sur la femme idéale, non ? » Je souriais en coin. Je me doutais qu'il ne pensait pas ses paroles ou peut être qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'elles pouvaient signifier... Non il ne les pensait pas... « Je n'ai pas connu qu'une seule femme Harlington si c'est à quoi vous voulez faire référence. Mais un amour, je suis désolé de vous décevoir, je n'en ai connu qu'un » Et bla et bla et bla... Il était vraiment ennuyeux. Je le regardais et je lui dis : On dit toujours cela mais pour appâter certaine femme il faut savoir leur dire je t'aime... J'étais mauvaise je le reconnaissais mais j'assumais vraiment cette partie de ma personnalité. « Enfin, le temps passe, les hommes restent, mais il va bien falloir se décider à se séparer. Shanaëlle, que dirais-tu de visiter ce dont je t'ai parlé ? Laissons nos amis profiter de leurs retrouvailles... » Je relevais les yeux vers lui. C'était bien dommage je commençais à peine à m'amuser... Soit je vous souhaite de bonnes retrouvailles. Nouveau sourire et je me remis à marcher loin d'eux. Je me permettais alors un commentaire : Ils sont toujours aussi ennuyeux... Tu voulais me montrer quoi ? Je me plantais devant lui tout simplement.

« Pourquoi tu aimerais que je le fasse exprès ? » Il me fit un clin d'oeil. Je lui en voulais presque de m'avoir poser cette question. Comment pouvait-il me la poser après le baiser que je lui avais accordé quelques temps auparavant ? Enfin je me retournais vers Declan pour lui présenter Arthur. Je ne pouvais pas lui dire tiens je te présente Arthur, le garçon que j'évite depuis maintenant quelques semaines. Je ne voulais pas que ma nouvelle amie se doute de quoi que se soit alors que moi même je ne savais pas ce que je pouvais bien ressentir pour lui. Je ne sais pas peut être qui sait. Je lui souris en coin tout en me retournant vers Declan. Je ne devais pas me disperser autant. Il fallait que je sois très sure de moi et que je ne montre pas mes sentiments. Il s'avança alors vers Declan et lui dit : « Enchanté Declan. Tu es à Poufsouffle aussi je crois ? » Je fronçais les sourcils. Voilà qu'en à peine quelques semaines il venait à m'oublier totalement. Je fronçais un instant les sourcils mais je ne montrais rien du tout du moins pour le moment. Je le foudroyais un instant du regard avant d'attraper une coupe de champagne et de la boire d'une traite. Après Reed, il fallait que lui me trahisse aussi. Il me regardait et moi aussi. J'étais en colère après lui enfin j'étais entre la colère et la déception. Tu danses Arthur ? Je ne voulais pas qu'il s'approche d'une autre que moi enfin je ne le disais pas clairement mais je lui faisais comprendre qu'il n'avait pas à aller vers Declan. Je m'approchais de lui et je le regardais droit dans les yeux : Alors on danse ou tu as peur de te ridiculiser ? Je devenais un tantinet séductrice avec lui. Je n'avais jamais été comme cela avec un garçon. Peut être qu'au final c'était lui mon véritable amour.

Premièrement, Reed n’était pas du tout un connard avec les filles, il ne l’avait jamais été, en même temps, élevé par une femme, et avec une sœur, il ne fallait pas qu’il s’amuse à rabaisser les femmes, sinon il allait passer un sale quart d’heure ! Reed n’avait jamais trompé, il avait largué, oui, et il avait eut ses raisons, le coma de sa tante, son amnésie, tout ce ci me semble des plus justifier. Toutes ses histoires passées étaient désormais bien derrière lui, et c’était mieux comme ça. Le passé, c’est le passé, il fallait aller de l’avant, et oublier ce qu’il pouvait désormais considérer comme une erreur de parcourt. Il appréciait vraiment Georgie, dans quelle mesure ? il ne le savait pas encore exactement très bien, mais ils étaient plus proche qu’il n’y paraissait, depuis le réception de la mystérieuse lettre, ils avaient passé du temps ensemble, liés par ce secret. Il l’appréciait, peut être même qu’il l’appréciait tout, allez savoir… « Il va s’en remettre. Il pense savoir ce qu’il y a de ‘mieux’ pour moi. Et évidemment, ça consiste à contrôler mes fréquentations, mon entourage. Il fait exactement comme mes parents, en somme. » Le control, il n’aimait pas ce mot. Personne n’avait jamais contrôlé Reed, surtout pas sa tante qui tout au long de son éducation s’était arrachée des cheveux parce qu’il n’avait jamais rien écouté. Il trouvait les sangs purs et leur manie de ne pas se lier aux autres profondément stupide ! il répondit alors avec un sourire : « Personnellement, j’ai jamais laissé personne me dicter ma conduite. Surtout pas ma famille quand on y pense. Faire ses choix, c’est plus important, tu ne crois pas ? » Il ne la jugeait pas, jamais. D’ailleurs il ne le faisait pas, il expliquait son point de vue, on est tellement plus épanoui lorsque l’on fait ses propres choix. Il lui avait proposé de prendre un serveur en otage pour ces fameux petits canapés ! il la regarda quand elle lui répondit alors, après avoir jeté un regard à la fameuse dame qui était entrain de se gaver comme une oie : « Je ne dis pas non, c'est vrai qu'elle semble les trouver particulièrement bons. » Il lui adressa un sourire quand il dit : « Allez viens, partons à l’assaut des canapés ! » Il l’appréciait, et inconsciemment il lui pris la main pour la tirer gentiment vers le serveur qui avait un plateau à la main. Le contact de sa main dans la sienne était assez bizarre mais, il n’y avait normalement rien d’ambigüe, enfin… normalement… avec douceur, il lui lâcha la main, et attrapa avec douceur les deux canapé restant sur le plateau, empêchant Georgie de saisir celui qui était pour elle, et il dit alors, le sourire en coin sur le ton du défi : « Finalement, je sais pas si je partage ! »

Être l’unique ‘héritière’ des Blishwick venait avec un prix, un prix qui plaisait de moins en moins à Georgie. Ses parents insistaient, évidemment, à ce qu’elle préserve la pureté du sang dans leur famille, elle était maintenant la seule à pourvoir le faire, n’ayant ni cousins ni frères et sœurs. Cette responsabilité, elle avait voulu s’y plier, après tout, c’était le devoir familial. Mais depuis Phineas, elle ne voulait plus rien savoir de ces vieilles traditions absurdes et de ces engagements arrangés. Ça lui avait apporté bien assez de problèmes. Elle savait que ça ne plairait pas du tout à ses parents et qu’elle aurait de sérieux ennuis, mais étrangement, elle ne s’inquiétait pas, ou très peu du moins. « Personnellement, j’ai jamais laissé personne me dicter ma conduite. Surtout pas ma famille quand on y pense. Faire ses choix, c’est plus important, tu ne crois pas ? » Elle hocha la tête aux paroles de Reed, signe qu’elle approuvait. Faire propres ses choix, c’était important pour Georgie ou du moins, de plus en plus important. Si ce n’était pas du fait qu’elle s’affirmait de plus en plus face à sa famille, elle ne serait probablement même pas en compagnie de Reed en ce moment. Prendre ses propres décisions avait donc du bon. « Ouais. La famille devrait accepter les choix des autres, pas imposer les leurs. », acquiesça-t-elle. Malheureusement, ce n’était pas si simple. Si seulement elle pouvait avoir le cran de Reed. Georgie lui renvoya son sourire, alors qu’il lui proposait de partir à l’assaut des canapés. Elle allait lui répliquer un simple ‘je te suis’ mais elle fut devancée par Reed qui glissa sa main dans la sienne, l’entraînant à la recherche d’un serveur. Il n’y avait aucune arrière-pensée derrière ce geste spontané, mais la main de Reed dans la sienne lui fit une drôle de sensation. Pas désagréable, pas du tout, mais étrange, inhabituelle. Il n’y avait pas d’ambiguïté entre eux, non, ils étaient de plus en plus proches, mais rien d’ambigüe… Pourtant, sans qu’elle ne sache pourquoi, leurs mains liées la déconcertèrent agréablement. Reed lâcha doucement sa main pour s’emparer de canapés. Il empêcha de ce fait la jeune femme de se servir, la défiant d'un sourire en coin. « Finalement, je sais pas si je partage ! » Georgie pris une mine faussement offensée, dissimulant difficilement un sourire amusé. « Très bien. Mais en ne partageant pas comme ça, tu pourrais presque faire compétition avec la dame au bar là-bas. », exagéra-t-elle dans un léger rire, trahissant le faux air sérieux, presque tragique, qu’elle essayait de se donner. Georgie arqua un sourcil en levant un regard pétillant sur Reed. Quand elle était avec lui, elle n’était pas la même, elle n’était pas aussi morose et vulnérable. En fait, elle était simplement elle-même, à son meilleur.

Arthur ne savait pas sur quel pied danser avec Lana. Est-ce qu'elle l'aimait ? Est-ce qu'il était son ami ou est-ce qu'il était plus ? Arthur adorait Lana et il ne voulait pas lui faire de mal. « Je ne sais pas peut être qui sait » lui dit-elle en souriant en coin. Arthur souriait. Il ne rêvait pas là. Elle jouait avec lui ! C'était une invitation à continuer ça ! Peut-être qu'elle regrettait d'être partie en courant lorsqu'elle l'avait embrassé l'autre jour. Arthur sourit derechef et se tourna vers l'autre fille qui s'appelait Declan. Elle lui disait quelque chose. Il avait du la voir dans un couloir des fois ou à la table des Poufsouffles. Il y avait tellement d'élèves à Poudlard que s'était un peu difficile de se souvenir de la tête de tout le monde. Arthur sentit Lana le foudroyer du regard, mais il ne cilla pas. « Tu danses Arthur ? » demanda soudain la petite brune. Arthur sursauta. Il se retourna vers Lana en ouvrant de grands yeux. Elle s'approcha de lui et Arthur ne bougea plus du tout. « Alors on danse ou tu as peur de te ridiculiser ? » ajouta Lana en lui lançant un regard séducteur. Arthur releva les yeux et regarda Declan. « Mais et ta nouvelle amie ? » dit-il à Lana en désignant l'autre Poufsouffle. Lana ne sembla pas aimer la remarque et Arthur sourit. Il se mit droit, posa sa coupe de champagne sur une table et prit la main de Lana. « Bon d'accord. Après toi » dit-il en lui montrant la piste de danse. Lana l'emmena au milieu des invités et Arthur prit la taille de son amie. Il lui sourit et commença à faire quelques pas. Il ne savait pas très bien danser mais il ne fallait pas que Lana le sache.

Je n'arrivais pas à croire que Shanaëlle avait cru que je l'avais réellement aimé durant toutes ses années. Elle m'avait été cher ou plutôt j'avais eu de l'affection pour elle. Mais de l'amour, non ce n'était pas le sentiment qu'elle m'avait inspiré. « Quand on aime vraiment une personne, on fait sa vie avec, l'on se marie et l'on a des enfants.... » dit ma femme en se tournant vers Shanaëlle. Très bonne réponse chérie. C'était ce que nous avions fait tout les deux et ce que nos collègues n'avaient pas fait. C'était méchant, mais c'était vrai. Bon après tout, peut-être qu'ils n'avaient pas la même conception de l'amour. Sofia lança une dernière réplique cinglante à Shanaëlle et cette dernière sembla bondir. C'était étrange comme sensation, mais j'avais pour la première fois l'impression de contrôler une situation, un jeu face à des adversaires qui autrefois m'avaient battu et humilié à plate couture. « On dit toujours cela mais pour appâter certaine femme il faut savoir leur dire je t'aime... » se défendit Shanaëlle en me défiant du regard. Que cherchait-elle à faire ? Que voulait-elle insinuer ? Je ne comprenais pas la porter de ses paroles, en tout cas, j'étais sûr d'une chose c'est qu'elle avait raison....malheureusement pour elle. « Chose que je n'ai jamais eu à faire avec toi... » répondis-je en esquissant un léger rire mesquin. C'était certaine l'une des phrases les plus horribles que j'avais prononcé de toute ma vie. Mais depuis qu'elle m'avait fait perdre Sofia, Shanaëlle n'était plus grand chose pour moi. Après un bref et froid au revoir, les deux professeurs partirent enfin et je me retrouvais en tête à tête avec mon épouse. « On fait cette danse et on part... J'ai envie de profiter de toi un maximum ce soir » me murmura Sofia en me serrant dans ses bras. Je levais une main pour caresser son visage du bout de mes doigts et l'embrassais. « Une danse » lui dis-je tout simplement sans ajouter un autre mot. Je prenais sa main et l'entrainais sur la piste de danse. Je prenais sa taille, sa main et fis un pas pour commencer à danser. La dernière que j'avais partagé une danse avec mon épouse s'était durant notre lune de miel, c'est-à-dire il y a trop longtemps à mon goût.

« Toi non plus tu n’as pas changé, toujours aussi stupide et arrogant. » Evan avait changer, bien changer depuis qu'il était gamin, même si son arrogance n'était pas partit et qu'il avait toujours possédé cela, cela le rendait encore plus froid cas son habitude. Stupide il savait très bien qu'il ne l'était pas, c'était comme dire à un chat qu'il n'avait pas de poil alors qu'il en possédait. Parfois, il pouvait très bien se comporter, comme un bon garçon élevé par ses parents mais la plupart du temps, il se comportait comme un crétin avec les autres pour ne pas avoir plus de camarade que ça. Puis il vit le sourire sur les lèvres de la fille Wilkes apparaître, s'était comme de voir quelque chose de lumineux sur un beau visage. Il n'avait pas vu un sourire aussi beau. Cas de le dire. « Détrompe-toi, j’ai vraiment changé, tu n’as pas idée à quel point. » D'après les rumeurs qu'il avait entendu en arrivant à Poudlard, il avait cru comprendre que celle-ci avait tout perdu mais qu'elle avait tout à gagner. Comme lui aussi. Il n'avait rien à perdre mais tout à gagner, commençeant par le pouvoir et le respect, le savoir faire et le savoir de vivre. L'éternité il ne la voulait pas mais la gloire éternel, parfois il était bien tenté. « Pourquoi ne me montrerais-tu pas à qui ai-je honneur alors. » Evan avait bien envie de voir le changement qu'il y avait chez la fille Wilkes, il voulait voir à quel point elle avait changer depuis les années passés ou bien si finalement elle était rester la même. D'après les autres étudiants, celle-ci avait été froide et méchante pendant des années jusqu'à l'année dernière. Evan était vantard c'était bien connu, c'était quelque chose qu'il avait chez lui depuis son enfance, toujours à se vanter sur ses qualités et de faire de ses défauts des qualités chez lui. « Enfin… après tout est relatif, et c’est une question de goût. » Evan savait si prendre avec les filles et les femmes, il avait sa dans le sang comme son père. Il possédait un charme fou, il savait bien draguer et accosté la gente féminine. Mais il faisait cela seulement quand il revenait en Ecosse pendant les vacances, à chaque vacances quand il revenait de Dumstrang, d'ailleurs cela lui faisait bizarre de voir des filles chaque jours au château, lui qui à Dumstrang, n'avait été que camarade avec des mecs. « Dois-je croire que je suis à ton goût?. » Evan prit en possesion de ses doigts un petit four qu'il dégusta avec plaisir et envie pour ensuite reprendre une gorgée de sa flute de champagne.

Reed avait toujours eut le choix de faire ce qu’il voulait de sa vie, et il garderait cette autonomie toute sa vie. Sa tante savait qu’on ne pouvait lui poser des limites, jamais il ne fallait pas essayer de diriger la vie du jeune homme, c’était à s’en mordre les doigts cette histoire ! Georgie hocha la tête comme pour approuver ce que disait le jeune homme quand elle ajouta alors : « Ouais. La famille devrait accepter les choix des autres, pas imposer les leurs. » Dans la famille de Reed, soit lui et sa tante, et bien il n’était pas du tout du genre à contredire sa tante, et vice versa, ils acceptaient mutuellement leur choix, cela avait toujours été ainsi. Lorsque sa tante avait choisi de quitté la rédaction de la Gazette reed aurait aimé qu’elle continu pour faire face mais… il acceptait son choix, et comprenait sa peur. Lui n’avait pas facilement peur, ce qui faisait que parfois il était un peu inconscient, mais il comprenait ses proches et les gens qu’il aimait, et c’était une grande qualité. Entre temps, il avait pris naturellement la main de Georgie, comme pour ne pas la perdre de la foule. C’était instinctif, c’était comme ça. Il l’appréciait, et sa main dans la sienne était agréable, il n’avait pas pris la main d’une fille depuis un certain temps, le temps d’oublier cette Lana, n’allons pas dire qu’il y avait quelques chose entre la jolie Georgie et lui… peut être qu’avec le temps, qui sait. Quand il lâcha sa main pour saisir les deux derniers canapé, et qu’il refusa de le donner à la jolie brune, celle pris pris une mine faussement offensé, et dit alors avec un sourire amusé qu’elle parvenait à peine à cacher : « Très bien. Mais en ne partageant pas comme ça, tu pourrais presque faire compétition avec la dame au bar là-bas. » C’était exagéré, Reed n’avait pas une bouée de sauvetage autours de la taille, non, il était musclé et avait la ligne, il était loin de ressembler à cette femme ! il la fixa prenant une fausse mine outré, et répondit alors : « Ca c’est très méchant georgie ! » Il ne pu rester sérieux, en l’espace d’une seconde, il éclata de rire. Il était bien avec elle, il pouvait être lui-même, et l’un envers l’autre n’avaient aucun préjugé sur le sang, Reed était tolérant avec les gens qui l’étaient. Il regarda Georgie, et dit alors, résigné, enfin, faussement résigné : « Bon, allez je partage… » Un sourire en coin, il ajouta alors : « Ouvre la bouche. » Il lui adressa un sourire, et une fois que celle-ci eut ouvert la bouche il y « déposa » le canapé avec douceur, il oui n’était pas un connard, c’était une chose à savoir de lui.

Grandir, c’est perdre une partie de soi, c’est évident. En grandissant, on perd son innocence, on perds nos croyance. On cesse de croire au père Noël, à la petite souris, aux cloches de Pâques. Ysölde avait peut être perdu plus que n’importe qui en grandissant, particulièrement. Elle avait tout d’abord perdu sa mère, ses souvenirs, son caractère, et c’était déjà trop. Elle avait tout perdu de façon brutalement, grandir sans souvenir crée alors une personne assez étrange, et avec un caractère très particulier. Elle fixait Evander, quand celui-ci dit alors : « Pourquoi ne me montrerais-tu pas à qui ai-je honneur alors. » Hum… il voulait réaprendre à la connaitre, c’était cela ? Elle ne tenait pas franchement à montrer qui elle était ce soir, on ne montre pas la personne que l’on est devenu comme l’on montre ses nouvelles chaussures, ou son nouveau balais. Il fallait du temps, et avant de se dévoiler, il fallait du temps à Ysölde pour connaitre la personne, elle refusait de se dévoiler à n’importe qui. Evan n’était pas vraiment n’importe qui, ils avaient un passé commun, un beau passé, des amis d’enfances, on n’oublie pas une amitié comme la leur si facilement. Elle répondit alors avec un sourire en coin : « Pas maintenant, je ne suis pas d’humeur à montre qui je suis, et je ne me montre que sous mon vrai jour avec mes amis. » Et paf, une pique. Si, il pouvait découvrir une nouvelle facette de son caractère, le sarcasme et l’ironie. Elle le regarda quand il dit alors : « Dois-je croire que je suis à ton goût? » A son goût ? Hum, non. Enfin… Ysölde n’avait pas vraiment de goût particulier, brun, blond, intelligent, stupide, sympa, ou cinglé, elle avait tout eut. Enfin, même si elle était arrivé à une conclusion pour ses ex : ils étaient des crétins, tous sans exception. Elle le regarda de nouveau de la tête au pied, et esquissa un mine un peu… bref, elle se mordit la lèvre et dit alors : « Hum, je sais pas si tu es vraiment à mon goût tu sais… » C’était peut être de l’ironie, mais même si elle le trouvait séduisant, elle n’allait pas lui sauter dessus, parce que ce n’était pas le genre de la blonde, elle ne sautait pas sur les mecs, sauf cas profonde imbibition d’alcool. Là, elle avait bu de façon tout à fait raisonnable. Elle regarda Evan, et ajouta alors : « Alors, de retour en Angleterre ? » Envie de changer de sujet, elle ne voulait pas s’étaler sur ses goûts en matière d’homme.

La soirée était déjà bien entamée, tout le monde était déjà présent, les discussions est les rumeurs allaient de bon train. Certaines discussions allaient de bon train et bien sûr certaines étaient plus animées que d’autres. Mais il était temps de faire avancer les choses, si on voulait se rendre à la danse du bal il fallait passer par le repas et bien sûr par les discours politiques. Un tintement s’était fait entendre comme lorsqu’on tape une cuillère sur un verre de champagne comme lorsqu’on veut faire l’annonce de quelque chose. Quelques instants plus tard, la voix d’un employé du ministère s’était élevée pour être entendue de tous. « Si vous voudriez bien Mesdames et Messieurs pénétrer la salle à notre droite, le repas sera servi est les discours de nos candidats se feront entendre. » La voix se tue et deux grandes portes s’ouvrirent pour donner sur une magnifique salle à diner, emplie de tables rondes. La décoration n’était pas seulement magnifique, elle était majestueuse, dans des couleurs d’or et d’argent. Les chandeliers étaient tout simplement énorme. Tout était surveillé pour donner un exemple de royauté. Les gens se dirigèrent vers la salle à manger, s’assirent et tranquillement le repas commença à être servi. Un repas de roi en plusieurs services. On en était à la moitié du repas quand enfin on avait entendu à nouveau le tintement pour annoncer qu’on allait enfin prendre la parole. « Mesdames et Messieurs prenons enfin part aux discours qui nous ont tous amenés ici. Le premier discours nous viendra de Monsieur Gregory Skeeter. » Le présentateurs laissa place à l’homme en question sous les applaudissements de la salle. Skeeter avait parlé laissant savoir à quel point la guerre du sang devait se terminer, qu’avec lui au pouvoir le cours des vies allait reprendre son cours normal. On y voyait le discours d’un révolutionnaire dans l’âme qui promettait la fin de la dictature du sang, qui bien sûr devait être en train de se faire des ennemis dans la cours des sang purs et conservateurs. Le discours qui suivit fut celui de Madame Nerissa Snapes, Auror reconnue et membre d’une famille bien placée dans la société. Son discours promettait d’être engageant. « Mesdames et messieurs, confrères sorciers, je me présente, mon nom est Nerissa Snape et vous savez bien entendu que je me présente pour être votre nouvelle ministre de la magie. Je ne vous ferai pas des promesses vides de sens, je ne promettrais pas de mettre fin à un truc ou à un autre, mais je peux vous promettre une chose. Quand je serai au pouvoir, je mettrai fin au manque de transparence de notre ministère, les gens sauront ou leur argent est allé pour ceux qui ont été volés par un des nôtres. » Bien sûr, toute les têtes se tournèrent vers nul autre qu’Orion Black, et sa fameuse progéniture, l’homme du jour. « Notre gouvernement sera enfin transparent, mais aussi démocratique, les droits des citoyens seront respectés, les escrocs seront punis pour leurs actes et finalement nous aurons un ministère de la magie réellement compétant. »

Arriver à l’heure ? Jamais de la vie. En fait, ils étaient en retard, les Garth-Stark étaient en retard, parce que Mrs Garth-Stark avait perdu sa boucle d’oreille dans l’entrée et ce foutu elfe de maison n’avait pas réussi à la retrouver tout de suite, un sort d’accio aurait pu être utile, sauf si sa née moldu de mère n’avait pas tenu à ce que l’on utilise pas sa baguette. Ils entrèrent les mains dans la salle juste avant le discours des candidats. La famille de Reaver n’avait pas de camp, mais il appréciait les idées de cette Snape, le pouvoir, c’était jouissif. Les mains dans les poches, il était ainsi, tout le temps, désinvolte. Il ne cherchait pas une personne précise, il s’en fichait, il écouta les discours avec attention, il aimait tellement la politique, d’ailleurs il voyait son avenir comme cela, dans la politique. Il avait de l’ambition, une grande ambition, c’était pour cela qu’il étudiait les discours avec attention. Une fois les discours terminé, un silence s’installa alors, même si certaine personne n’en avaient rien à foutre du discours. Ce n’était pas le cas de Reaver, au contraire ! il entra dans la salle de dîner quand un employé du ministère le demanda. Ce soir, Reaver avait fait un sacré effort vestimentaire, une belle chemise, et un sacré costume qui lui donnait très fière allure ! il regarda ailleurs quand il heurta de façon très légère une jeune femme : Declan McNab, tiens, comme le monde est tout petit. Il dit alors en la regardant : Oh, je suis désolé Declan. Enfin, a en croire sa voix, il n’avait l’air totalement désolé. Il la regarda. Okay, ils avaient quelques différents mais bon, ce n’était pas une raison de gâcher cette soirée. Elle était très élégante d’ailleurs, il ajouta : Un peu plus et ta coupe allait se renverser sur ta magnifique robe, ça aurait été du gachîs. Okay, il la flattait un peu. Bon, c’était une vérité, une vraie vérité, cette robe était très jolie, et elle lui allait très très bien, cela la rendait très jolie, bien que Reaver n’ai aucune arrière pensée, aucune. Tu devrais aller t’asseoir pour manger, le repas va bientôt être servi. oui, il lui arrivait d’être gentil, voir même galant. Même s’il considérait Delcan du genre un peu trop sérieuse, c’était comme ça.

« Pas maintenant, je ne suis pas d’humeur à montre qui je suis, et je ne me montre que sous mon vrai jour avec mes amis. » Evan se tourna lui même afin de regarder autour de lui et de regarder où pouvait être les fameux camarades de la fille Wilkes. Avant de se retourner vers la fille Wilkes il prit un petit four qui traînait sur le plateau que le serveur avait posé dans sa main. « Des amis? Mais où sont-ils? Je ne les vois pas. » Depuis son arriver à Poudlard, dans cette école de sorcellerie Anglaise, il n'avait pas vu la serpentarde avec des gens ou du moins, pas énormément. Auparavant, Evan aurait pu dire qu'il la connaissait, étant donner qu'ils avaient été camarades ensembles par le passé, un beau passé d'ailleurs, parfois il avait envie de retrouver ce bon vieux temps, de voir si la possibilité était présente et parfois, il se demandait si la fille Wilkes n'était pas devenue encore mieux que la fille qu'il avait connut. « Hum, je sais pas si tu es vraiment à mon goût tu sais… » Evan ne pouvait pas être au goût de tout le monde, il devait bien y avoir de la gente féminine à qui il pouvait bien plaire. C'est alors que le jeune Snape se mit alors à sourire et dit alors : « Elles disent toutes ça, mais elles ne le pense pas moins. Et puis, je ne peu pas plaire à tout le monde, pas vrai? » Vantard, il l'était mais ce soir, c'était juste pour embêter celle-ci. A Dumstrang, Evan n'avait pas eu vraiment l'occasion d'avoir une relation, étant donner qu'il avait été dans une école où il n'y avait que des mecs mais dès qu'il rentrait, en vacances en Ecosse, il avait eu des relations. Plus ou moins sérieux. « Alors, de retour en Angleterre ? » De retour, c'était cas de le dire. Il était de retour pour soutenir sa mère mais également, même si son frère avait eu raison et qu'il ne l'avait pas avoué, cela se voyait tout de même comme son nez au beau milieu de sa face. Il était revenu également pour revoir la fille des Wilkes, même si il avait cru celle-ci morte pendant des années. « En effet, pour le bonheur de certain et le mal pour d'autre. » Evidemment, son arriver à Poudlard n'avait pas été donner, juste au directeur et à sa famille. Puis un homme arriva afin de dire aux personnes de la soirée de se joindre à la salle qui s'ouvrit. La salle était magnifique, c'était cas de le dire. Evan se mit alors à regarder la fille Wilkes afin de dire : . « Tu veux te joindre à moi ou bien, on se revoit plus tard si l'envie te vient? » En gros, c'était bel et bien une proposition. Une proposition qui voulait, te me suis ou tu pars. Evan se mit alors à entrer dans la pièce, attendant de voir sa mère faire son fameux discourt. D'ailleurs les discours arrivèrent à tour de rôle jusqu'à ce que celui-ci de la mère de celui-ci arriva: « Mesdames et messieurs, confrères sorciers, je me présente, mon nom est Nerissa Snape et vous savez bien entendu que je me présente pour être votre nouvelle ministre de la magie. Je ne vous ferai pas des promesses vides de sens, je ne promettrais pas de mettre fin à un truc ou à un autre, mais je peux vous promettre une chose. Quand je serai au pouvoir, je mettrai fin au manque de transparence de notre ministère, les gens sauront ou leur argent est allé pour ceux qui ont été volés par un des nôtres. » Evan était fier du discourt de sa mère, c'était cas de le dire, il était totalement captivé par ça et il regardait de travers Orion Black. Comme beaucoup dans la salle sûrement. « Notre gouvernement sera enfin transparent, mais aussi démocratique, les droits des citoyens seront respectés, les escrocs seront punis pour leurs actes et finalement nous aurons un ministère de la magie réellement compétant. » Il se mit alors à applaudir le discourt, espérant ne pas être le seul à le faire.