Le jeune homme qui l’accompagnait lui chuchota alors à l’oreille : « Tu veux que je reste? » Elle ne répondit pas de façon verbale, mais un regard qui signifiait qu'elle n'avait pas l'intention de rester seule avec elle, alors il avait intéret à rester. La jeune femme avait une sacré rancune contre les Wilkes, ils n’avaient rien de la famille idéale. Vraiment rien de la famille idéale, ils étaient cinglé, enfin, le père était cinglé c’était une certitude, et Ysölde ne souhaitait pas le rencontrer, elle passerait un sale quart d’heure, enfin ça elle en était certaine. Sa sœur dit alors : « Je préfère être seule que mal accompagné si tu vois ce que je veux dire ... » Elle évoquait bien sûr Duncan. Etre seule n’a jamais aidé les gens… sans amis, on est rien. ysölde avait des amis, morgana, alecto, amaryllis, avalon, georgie, elle avait des amies sur qui compter. Elle dit alors d’une voix ironique : « Hum, si tu le dis, à force d’être seule… » Elle ne finit pas sa phrase et laissa sa voix s’évanouir, à force d’être seule, on devient cinglé, associal, etc. mais quelqu’un fit son apparition dans leur discussion : Theodore. Il ne manquait plus que son père et les Wilkes étaient réunis… celui-ci enlaça alors sa sœur, et Bella fit de même. Elle n’avait rien en commun avec eux, c’était affligeant. Celui-ci dit alors : « Quelle belle soirée, vous ne trouvez pas chères cousines ?! Ce serait bête de la gâcher, n'est-ce pas ? » Ysölde resta de marbre. Et Bella dit alors : « Je venais simplement saluer Ysölde, tout va bien cher cousin. » Elle se sentait tellement à part, ils semblaient proche à l’en les regarder. Ysölde n’était pas en manque de cette famille, au contraire, elle s’en était libérée, avec Sofia, elle avait gagné une vraie famille, ou l’on a de l’affection les uns pour les autres. Duncan dit alors : « Wilkes a raison, on devrait en rester là. » En rester là ? Duncan connaissait si mal les Wilkes. Ysölde les regarda alors et dit à l’attention des Wilkes : « Tu n’aurais pas dû te donner cette peine Bella, je me doute bien que parler à une bâtarde ne t’intéresse pas, et toi Theodore tu devrais arrêter de jouer les «cousins modèles », je n’ai rien d’une chère cousine. » Là sa voix était cassante, elle n’aimait pas cette famille, il la mettait hors d’elle. Elle n’avait qu’une seule envie : fuir. Au moins, loin d’eux, elle avait l’impression d’exister, d’être elle-même, avec eux, elle n’était rien qu’une simple bâtarde, la fille illégitime d’Angus Wilkes, une vulgaire sang mêlé, une pauvre fille. Elle les regardait avec presque dédain, elle était blessé d’avoir grandit dans une non-famille, Ramsey avait plus été son frère que les deux réunis, c’était le seul membre de cette famille qui lui manquait, et ce soir plus que jamais elle pensait à lui, les bals il avait aimé ça, et il y avait perdu la vie.

Charlie était une moldue comme les autres à l’exception près qu’elle était une sorcière, une bonne sorcière, qui était plus doué pour les sports magique que pour la magie elle-même. Elle avait de grosse lacune en magie, c’était pour ça que les sangs purs n’aimaient pas les gens comme elle. Elle n’avait soit disant pas le droit à la magie, et cela l’énervait profondément. Chuck côtoyait des sorciers, notamment Katniss, une demi-vélane qui était aussi sa petite amie. Enfin, officiellement, elles étaient très bonnes amies et passaient énormément de temps ensemble, comme des très bonnes amies. Le fait d’être attiré profondément par une fille mettait Charlie très mal à l’aise, oui, elle avait presque honte, déjà qu’elle était une sorcière alors qu’elle était née moldue, et… elle était différente parce qu’elle aimait les filles. Charlie était entrain de lisser ses cheveux blonds, et s’habilla alors pour le bal du ministère, franchement y aller… cela ne lui disait rien, là bas elle aurait eut l’impression d’être une étrangère, pourtant dieu sait si elle aimait la magie. Katniss lui dit alors : « Prête ma belle? » La blondinette plus petite que la demi-vélane hocha alors la tête et s’efforça ce lui adresser son plus beau sourire. Les deux jeunes femmes transplantèrent alors au bal du ministère. Chuck avait tellement peur que cela se passe mal, notamment parce que les nés moldus étaient méprisé et si jamais on découvrait qu’elles étaient ensemble… elles entrèrent alors, et Chuck remarqua aussitôt Salvy au fond avec sa copine, son demi-frère lui faisait tellement peur… tellement… la blonde vélane glissa une coupe de champagne dans la main de Chuck. Mais, katniss glissa alors sa main dans celle de Chuck qui fut largement interloquée. Katniss était totalement entrain d’ignorer ce que Charlie avait pu lui dire : elle ne voulait pas qu’on sache. Charlie retira doucement sa main de la sienne et regarda katniss en lui disant à mi-voix : «Kat, pas ici, tu sais que je... enfin tu sais quoi. » Elle adorait Kat, peut être même qu’elle l’aimait, c’était trop tôt pour Chuck de décider, mais en public, elle n’était pas prête, elle avait peur de fondre en larme sous le regard des gens. Chuck était tellement vulnérable, et fragile quand on la connaissait un peu. Elle adressa un petit sourire à katniss, même si elle avait envie de lui tenir la main, ce n’était pas forcément la meilleure idée de le faire maintenant, quand elles seraient seule, ça serait mieux quand même, non ?

Spoiler:

Merveille n'avait aucune envie d'être ici ce soir. Qui avait-il de pire qu'une soirée remplie de faux sourires et de belles paroles, qui au font sont profondément méchantes. Merveille en était la reine il n'y a pas si longtemps. Pourtant, bien des choses avaient changées. Sa soeur s'était casée et Merveille c'était assagie. On ne la voyait plus avec des nombreux prétendants lui tournant autour, surtout pas ce soir. Vêtue d'une belle robe blanche et ses cheveux bouclés et son bras tenant fermement celui de son cavalier. Elle ne le montrait pas, mais elle avait la trouille de se rendre à cette soirée. Ses parents seraient là, sa soeur et la crème de la crème également. Elle avait peur et pour une raison idiote. Elle craignait que tous ses gens remarque qu'elle avait changée, qu'elle n'était plus aussi forte et fière qu'avant. Qu'elle n'était pas un mur de béton, mais bien une épave qui s'accrochait au bras de son fiancé pour ne pas s’effondrer. La jeune femme retenait son souffle depuis qu'ils étaient entrés, s’agrippant désespérément à Ceadda alors qu'ils avançaient à l'aveuglette dans la foule. La jeune femme allait doucement murmurer quelques mots à l'oreille du jeune sorcier.

« J'ai déjà hâte de partir... »

Elle avait son regard posé sur lui. Elle n'osait même pas regarder ailleurs. Elle ne voulait pas voir sa soeur et son petit ami. Elle ne voulait pas voir tous ses sangs purs et ses personnes assoiffées de pouvoir. Elle n'avait pas envie de croiser le regard de Severus qui comprendrait surement tout en un instant. Elle portait une bague à son doigt et pas n'importe quelle bague. Surtout pas à n'importe quel doigt. Elle avait été obligée de la mettre. À Poudlard elle ne la mettait pas, mais ce soir son père l'y avait obligée.

S’il y a quelqu’un qu’elle ne s’attendait pas à voir, à cause du scandale évidement, c’était lui. Et bien sûr, il était venu directement vers elle. Qui d'autre qu'Amadeus pour venir s'imposer. « J'espère ne pas faire partie de ses connaissances ma belle » Il posa un baiser sur sa joue, alors qu’elle souriait, d’un sourire un peu trop forcé. En temps normal elle lui aurait probablement répondu en par la négative, en riant. Mais sa façon de s'introduire comme ça entre elle et Reed l’irrita au plus haut point. Elle n’était pas dupe et savait bien pourquoi il s’immisçait comme ça. Elle répondit un simple « Non, tu le sais bien. », sans grand enthousiasme et sans dissimuler son irritation. Elle fut d’autant plus agacée quand Amadeus se tourna vers Reed, dans un sourire qu’elle savait faux. « Je ne crois pas qu'on est été officiellement présenté un jour, Amadeus Black. Et voici ma Femme Izerona Black. Si je me trompe pas tu es Magnus, le neveu de cette prétendue journaliste qui a failli perdre dramatiquement la vie, il y'a quelques mois? » Georgie releva un regard sévère sur Amadeus, pourquoi devait-il toujours être aussi arrogant. Ses parents n’étaient peut-être pas là pour la surveiller, mais Amadeus ne se garderait pas de le faire. Parce qu’il était évident qu’il ne venait pas simplement pour la saluer, ses commentaires à l’égard de Reed, ainsi que le regard faussement poli qu’il braquait sur lui, venaient le prouver. Peut-être qu’il le faisait simplement pour la protéger, ou pour bien faire, mais Georgie le voyait d’un autre œil. Elle ne savait pas à quoi il jouait, mais il choisissait le mauvais moment. « Lui-même. », rétorqua Reed. Sa voix était froide, ce qui contrastait avec le Reed d’il y avait quelques secondes à peine. Georgie demeurait silencieuse, faisant tourner le pied de sa flûte de champagne entre ses doigts, visiblement mal à l’aise. « Black ? Jamais entendu parler… ah si, voleur, c’est dans ta famille non ? Je préfère ne pas te saluer. » Georgie masqua difficilement un sourire. La situation n’avait rien de drôle, mais la répartie de Reed l’était, en quelque sorte. On ne pouvait pas dire qu’Amadeus ne l’avait pas cherché. « Je vais devoir te laisser Georgie, peut être qu'on se reverra dans la soirée. » Évidemment. Amadeus obtenait exactement ce qu’il voulait, l’éloigner de Reed. Elle n’aurait pas été étonnée de voir un sourire triomphant sur ses lèvres. « Ne pars pas. Ou alors je t'accompagne? » Elle s’étonna de la hâte et de l’assurance avec laquelle elle lui avait demandé de rester. Ce n’était pas comme elle, surtout pas face à Reed, qu’elle connaissait si peu. Ce n’était pas un ordre et son ton n’était pas implorant. Après tout, elle ne l’obligeait à rien. D’ailleurs, elle ne se doutait pas qu’il trouverait facilement meilleure compagnie qu’elle. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle voulait le voir partir. « Amadeus s’en allait, de toute façon. N’est-ce pas ? », poursuivit-elle, avec le même aplomb, en posant un regard insistant sur le sang pur. C’était soit ça, ou c’était elle qui partait. Elle n'avait vraiment pas envie de se justifier à Amadeus, et surtout, elle ne voulait pas qu'il fasse toute une histoire en publique. Ce qui aurait été son genre.

Le sportif se laissa tomber lourdement sur son lit, fatigué après une séance de Quidditch intensive. C'était son père qui souhaitait que son fils s’entraîne quotidiennement. Mais là il y était allé un peu fort ... Le problème de Asher c'est qu'il était en admiration pour son paternel, il avait tout réussi selon lui. Un mariage parfait, des enfants, une vie social active et un boulot plus que confortable, puisqu’il était le directeur du départements des sports et jeux magiques. Mais n'était-il pas aveuglé par tant d'admiration ? Il avait beau respecté son paternel, il ne voulait pas finir froid comme lui, sans coeur. Il poussa un soupir, n'ayant vraiment pas la motivation de se préparer pour le bal de ce soir. C'était le genre de festivité auxquelles il n'aimait pas vraiment participer. Mais sa famille avait insisté, et il avait très envie de revoir sa fiancée, Morgana. Entre eux c'était pas toujours facile, l'amour était là mais par moment ça ne semblait pas suffire pour les rendre heureux. Comment pouvait-il avoir une relation de confiance si il ne pouvait pas lui dire toute la vérité ? Il lui avait longtemps caché ses sentiments, par fierté masculine. Mais aujourd'hui il ne pouvait plus se mentir à lui-même. Il l'aimait, il avait besoin d'elle pour être bien. Mais Asher était conscient aussi de ne pas être le fiancé attentionné, parfait et idéal. Après plusieurs minutes à songer à ses problèmes, il décida de commencer par en résoudre un: sa tenue pour ce soir. Sa mère lui avait acheté un smoking tout neuf et hors de prix, qu'il passa sur lui après avoir pris une douche. N'arrivant pas à nouer son noeud papillons, il décida de le laissé ainsi autour du cou; lui donnant un air négligé mais classe à la fois. Il ne faut pas oublier qu'il s'appelait Asher Crabbe, et qu'il était très beau, dans n'importe quelle tenue. L'habit fait pas le sorcier. Après s'être coiffé, parfumé, il décida qu'il était le moment d'aller chercher sa dulcinée. Il transplana pour arriver devant le magnifique Manoir de la famille Malfoy, un lieu qu'il connaissait très bien. Il fut accueillis par l'elfe de maison qui le fit patienter dans le hall. Il regardait par la fenêtre l'immense parc du domaine Malfoy, attendant tout simplement que Morgana fasse son arrivée.

A peine avais-je posé le pied dans l'antre fastueux du bal ministériel, qu'un infime soupir glacé passa la barrière de mes lèvres. Mes pupilles fauves embrassèrent les lieux sans grande conviction, accrochant au passage les magnifiques costumes endossés par nos comparses s'étant mis sur leur 31 pour l'occasion. J'ignorais ce qui m'avait poussé à participer à la petite sauterie suintant l'arrogance luxueuse : outre le fait que Merveille m'avait presque supplié de l'accompagner à la soirée, je n'avais jamais eu la présomption de vouloir m'y rendre. J'avais fini par accepter la requête de ma fiancée, plus par galanterie et désir de prolonger le feu presque amical qui s'était embrasé doucement sous nos yeux, que par résignation. Ainsi avais-je endossé pour ma part un somptueux costume d'un bleu gris sobre mais élégant et raffiné, d'une manufacture soignée et d'un tissu de très haute qualité qui laissait présager un prix exorbitant. Sang de bourbe peut-être, mais un sang-de-bourbe démesurément riche : il me fallait bien quelques atouts notables pour rééquilibrer la balance puisque mes ascendances semblaient apparaître comme une tare. Et tandis que je cherchais alentours quelques visages connus, je sentis la main de Merveille se resserrer sur mon bras à s'en blanchir les jointures, comme si cette dernière allait défaillir. Posant l'immensité ambrée de mon regard sur son visage frêle non sans une moue suspicieuse, je l'écoutais parler d'une voix tourmentée : « J'ai déjà hâte de partir... » L'ombre de mes rétines sauvages embrassa de nouveau les lieux tandis que nous nous avancions. Merveille semblait avoir perdu sa superbe de toujours ; j'avais par ailleurs quelque peine à poser le doigt sur le pourquoi du comment... Pour autant je ne relevai guère et conservai mon éternel aplomb, assuré et confiant malgré mon statut jugé peu honorable. Peu m'importait. « Pourquoi tes parents ont-ils insisté pour que tu viennes, d'ailleurs ? » Question peut-être bénigne mais qui méritait d'être franche.

Il n'y avait pas si longtemps, Merveille aurait dégoûtée de devoir se présenter à un bal de la sorte accompagnée de son fiancée. C'était complètement différent à cet instant. Elle ne voulait pas y aller s'il ne l'accompagnait pas. Sa présence la rassurait, pire, lui faisait du bien. Elle avait attiré son attention en tirant peu trop son bras. Ses grands yeux sombres s'étaient posées sur elle, attentifs. Alors que la Parkinson posait son regard sur lui, il semblait être son antipode. Il était confiant et affreusement beau. Ils continuaient d’avancer alors que la jeune femme tentait de trouver du courage et de coller un sourire à ses lèvres rosies à l'aide d'un sort. « Pourquoi tes parents ont-ils insisté pour que tu viennes, d'ailleurs ? » La jeune femme haussa doucement les épaules. Ses parents donnaient des ordres, mais n'expliquaient jamais le fondement de leurs exigences. Elle devrait se marier à Ceadda, un point c'était tout. Elle ne savait pas pourquoi lui plutôt qu'un autre. Elle devrait le faire et se taire. Sinon de nombreuses conséquences pouvaient s'en suivre. Ils étaient des oiseaux enfermés dans des cages dorés qu'on élevaient pour tuer et voler. Des oiseaux de proies, de inferis encore vivant. C'était affreux, l'horrible réalité.

« Pour s'afficher. Pour montrer que tout va bien et que l'autre jumelle n'est pas en dysfonctionnement, je suppose. Chez-nous, on obéit sans savoir pourquoi. »

La jeune femme levait enfin les yeux pour accorder un sourire triste au jeune homme. Sa présence lui faisait probablement du bien, car il était sa porte de sortie de l'enfer. Si elle allait enfin vivre avec lui, elle serait libre de ses parents et de leurs tutelle. C'était moins pire que d'attendre la mort, néanmoins. Merveille prit une grande inspiration et son regard sembla changer. Elle retrouvait un peu de force et levait les yeux pour scruter la foule. Avalon était là. Avec cet idiot qui avait user de sa faiblesse pour lui demander une deuxième chance après tout ce qu'il lui avait fait. Son regard posé sur elle était glacial et répugné.

Oui, Salvador passait présentement pour un jeune homme tout à fait galant, doux et adorable. Un amant passionné qui offrait tout son coeur et sa courtoisie à sa dame. Elle-même en fut un peu secouée et lui répondit, hésitante : « Hum… Merci. Je crois » Salvador laissa échapper un doux rire alors qu'il ne trouvait pas cela drôle du tout. Non, Salvador ne ressentait pas le plaisir de la torture psychologique qu'il faisait subir aux autres. Pourtant, elle ne resta pas sur sa surprise bien longtemps. Calmant ses ardeurs romantiques, elle ajouta à voix basse : « Tu sais… faut pas te sentir obligé d’en faire autant. Tu te contentes de sourire et les gens penseront sans problème tu es le meilleur des mecs, le plus parfait des petits amis, et que notre couple est la plus belle réussite de l’année… » Sa Avalon à lui, elle ne changerait jamais et c'était parfait pour lui. Un magnifique sourire accompagné d'un haussement de sourcil répondit à la demoiselle. En ce même instant, son regard de fauve ne rata pas une chevelure blonde bouclés qui n'était pas loin. Sa demie-soeur accompagnée par nulle autre que Katniss. Le jeune homme eut un sourire mauvais et crut voir leurs mains jointes. Il posa de nouveau son regard sur son amoureuse, lui murmurant doucement un :

« Je t'aime. »

Il déposa un baiser sur son front puis releva les yeux vers elle en un regard complice. Le démoniaque né-moldu avait un plan derrière la tête. S'il était vil, sa copine l'était tout autant et rabaisser subtilement sa soeur en publique était une chose qu'il affectionnait tout particulièrement. Il ne la traiterait pas directement d'idiote, mais il démontrerait qu'elle l'était. Même chose pour sa traînée de petite amie.

« Viens, on va s'amuser mon amour. »

Déclara-t-il avant de l'entraîner à sa suite et de rattraper les deux gamines blondes. Coupant dans la foule pour arrêter leurs course et se retrouvés face à face avec elles.

« Bonsoir Charlotte. Ravis de te voir ici et si bien accompagnée. »

La situation allait mal terminée, s’était déjà écrit dans le ciel. Une nouvelle fois Katniss ferait tout gâcher, elle était loin de s’imaginer à quel point. Elle avait joint ses doigts à ceux de Chuck, du moins l’espace d’un instant. La née-moldue retira sa main aussitôt et la vélane baissa les yeux pour regarder le tout. La douleur s’afficha sur son visage au même moment que ses sourcils se froncèrent. Elle voulait tellement crier sur tous les toits qu’elles étaient ensemble, elle avait l’impression que c’était la meilleure des choses à faire. Charlie ne le souhaitait pas et pour le moment ce n’était pas tout jolie. Elles ne s’étaient jamais dit qu’elles s’aimaient encore et pour une fois Katniss agissait patiemment, parce qu’elle ne voulait pas tout faire foirer. «Kat, pas ici, tu sais que je... enfin tu sais quoi. » Elle avala difficilement, essayant de ne pas péter les plombs directement. Elle colla ses lèvres contre le verre de champagne pour avaler une longue goulée. Elle s’éclaircit la tête et décida de tenir ça mort pour le moment. « J’sais. Mais parfois j’ai l’impression que t’as honte de moi. » Elle s’ouvrait la bouche quand même, mais c’était mille fois moins pire que si elle n’était pas calme. Elle avait mal et elle voulait que Chuck le sache. La tension était sur le bord d’augmenter en flèche, mais ça n’avait absolument rien à voir avec leur dispute évitée. « Bonsoir Charlotte. Ravis de te voir ici et si bien accompagnée. » Son cœur s’arrêta quand Kat tourna la tête pour remarquer qui leur parlait. Elle sentit son sang monter à ses joues, s’empourprant tant la surprise était grande. Bon, elles devaient affronter le pire maintenant. Davy était vil et Avalon l’était tout autant, pour apprécier un homme comme lui. « C’est gentil, mais nous savons tous les deux, voir tous les quatre que tu te fous de moi. » Oh. Ça ce n’était relativement pas bien commencer une conversation. Le calme passé, Kat se sentait prête à affronter mer et terre s’il en était question. Elle voulait tellement respecter les demandes de Charlie, mais si même son demi-frère n’était pas au courant de leur relation, elle se demandait bien si quelqu’un l’apprendrait un jour. Elle était près de dépasser les limites, mais une voix lui disait de se taire. Parce que même si cette nouvelle lui permettrait de clouer le bec de Davy quand à leur relation, elle ignorait ce qu’il en ferait. Cet être était terrifiant.

Edmund s'était rendu au Gala du Ministère avec Beatrice plus par curiosité que par réelle envie. Il avait envie de savoir ce que le Ministère pouvait bien préparer et même si c'était méchant, il voulait voir si l'actuel Ministre de la Magie se débrouillait réellement mieux que lui. Edmund n'était un très bon danseur, ce n'était donc pas pour le bal qu'il était venu, même si pour les yeux de Beatrice il s'efforcerait d'enchainer quelques pas. « J’aurais préféré me diriger vers un peu de douceur dans ce monde de brutes » répondit Beatrice à sa requête en désignant le couple Sweetlove qu’elle apercevait dans la foule. Edmund leva les yeux vers l'endroit montrait légèrement du doigt et perdit quelque peu son sourire. Il avait effectivement imaginé cette soirée un peu plus en tête à tête avec Beatrice. Il s'était dit que parmi la foule, ils seraient en quelque sorte isolé et tranquille, mais visiblement non. Qu'à cela ne tienne, Beatrice avait de la chance qu'Edmund aime beaucoup les Sweetlove. Ils auraient bien le temps de se parler plus tard. Ah qu'est-ce qu'Edmund ne ferait pas pour son infirmière ! « Oui » répondit tout simplement le sorcier en faisant un petit sourire pincé. Il emboita la marche à Beatrice et tout deux se dirigèrent vers le couple Sweetlove qui semblait pas très à l'aise. Au passage, Edmund ne pu s'empêcher de dérober un ou deux petits fous sur le buffet, qu'il engloutit sans que même Beatrice ne le remarque. Arrivé devant le couple Sweetlove, il déglutit aussi vite que possible et afficha un sourire de circonstance. « Et bien on dirait que tout Poudlard a fuit pour se retrouver ici » dit-il d'un ton malicieux en tendant une main à Timothy. Le frisé empoigna sa main et le salua à son tour. Il semblait visiblement surprit de le voir ici, ou plutôt de LES voir ici, puisque Timothy lança un regard amusé à Beatrice. Edmund qui finissait de saluer l'épouse de son collègue, reprit immédiatement la parole. « Oui, je sais. J'ai réussi à faire sortir notre bon Docteur Windsor de son Infirmerie. C'est assez surprenant je trouve aussi. Mais vu que tout Poudlard semble être au Ministère ce soir, disons que c'est très rassurant de l'avoir à nos côtés » dit-il en se rendant peu compte de tout les sens et sous-entendus que pouvaient contenir ses mots.

J'adorai les bals. Vous n'imaginez pas le nombre auquel j'ai pu assister. Que ça soit pour un gala de bienfaisance ou un bal l'école Beaubâtons, j'étais vraiment habituée à ce genre d’événement mais ce soir le coeur n'y était pas du tout. Pourtant la salle était très belle, j'étais certaine que les petits fours devaient être excellent mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas. Mes pensées étaient toutes tournées vers mon beau-père et vers les paroles qu'il m'avait dit certainement sous le coup de la douleur : Si tu n'étais pas partie, elle ne se serait pas laisser mourir. Peut être avait-il raison. Peut être avait-il tord. Enfin je ne pourrais jamais le savoir. Je reposais finalement mes yeux sur mon mari qui semblait m'avoir regardé tout le temps de ma réflexion. Je lui souriais et j'allais déposer un baiser sur ses lèvres. Je ne voulais pas qu'il s'en fasse pour moi, cet état allait vite me passer je le savais mais il fallait que je trouve quelque chose à faire pour me sortir les idées de la tête. Si seulement Marc-Antoine était là, il saurait comment arriver à me faire rire. Je me retournais quelque peu et je faillis rentrer dans Edmund. Je me mis à sourire naturellement, sans avoir à me forcer pour la première fois depuis bien un mois. Il me tendit la main pour me saluer alors que moi je lui sautais au cou pour lui faire une bise. J'étais tellement heureuse tout à coup pour ma meilleure amie et pour lui aussi. Je savais qu'il vivait une situation difficile en ce moment. « Oui, je sais. J'ai réussi à faire sortir notre bon Docteur Windsor de son Infirmerie. C'est assez surprenant je trouve aussi. Mais vu que tout Poudlard semble être au Ministère ce soir, disons que c'est très rassurant de l'avoir à nos côtés » Je souris. Il était effectivement assez difficile de faire sortir Béatrix de son trou de souri et je me rendais tout à coup que je vivais en ermite depuis un moment maintenant. Je regardais tout autour de moi en cherchant des yeux ma nièce. Il était forcé qu'elle soit là et je voulais savoir comment elle allait. Une fois que j'arrivais à poser les yeux sur elle, je lâchais la main de mon mari et en un regard vers mes trois compères je leur dis : Veuillez m'excuser je dois voir quelqu'un. Je leur souriais avant de me diriger d'un pas décider vers Ysolde. Je m'arrêtais devant le petit groupe et je prenais un air sérieux voir même un peu méchant. J'aimerai parler à ma nièce. Voyant qu'ils ne bougeaient pas j'ajoutais. Seule à seule.

Mon regard animal se figea sur la pâleur lunaire de son visage de femme-enfant. Rarement, je n'avais vu Merveille à ce point dépourvue et faiblarde ; son gabarit n'avait d'égal que celui d'une louve pris au piège par sa propre meute. Un frisson glacé me lécha l'échine comme je vins rapidement faire l'analogie d'avec ma propre personne : après tout, je demeurais dans ce même horrible traquenard puisque l'on m'avait tout autant fiancé de force. Cette paralysante distance imposée entre la reine des abeilles et moi-même, avait longuement envenimé notre relation : preuve en était que même encore aujourd'hui, alors que la jeune fille s'était dévoilée sous mes yeux, je voyais d'avantage en Merveille une personne embrigadée de force dans la noblesse d'un mariage non désiré – et déjà consommé par ailleurs – qu'une jeune fille charmante avec qui je pouvais me prêter au jeu du flirt. Ainsi en la percevant moins comme une potentielle amante, je m'avançais vers les chemins sinueux d'une amitié à bâtir... Ou bien étais-je simplement mal à l'aise, ne sachant guère me positionner dans toute cette affreuse histoire. Voilà pourquoi en allant cueillir la fleur chez elle, je l'avais saluée d'un sourire charmant et d'un baise-main galant, mais avais omis tout compliment de rigueur. Je n'en pensais pas moins, cependant... Mais agrémente-on sa compagne de cellule de prison – ou amie grandissante, qu'en sais-je – de mille et un mots délicieux ? Le voulait-elle seulement. Dans le doute, je fus fidèle au célèbre dicton et avais préféré m'abstenir. « Pour s'afficher. Pour montrer que tout va bien et que l'autre jumelle n'est pas en dysfonctionnement, je suppose. Chez-nous, on obéit sans savoir pourquoi. » me murmura-t-elle à l'oreille, prompte à me sortir doucement de ma léthargie. Sur ces dires peinés, je me remémorais notre ineffable conversation dans la cabane abandonnée, durant laquelle elle avait effectivement évoqué ses parents tels des geôliers. Et tandis que mes rétines fauves captèrent le regard de quelques uns ayant aperçu la bague magnifique cernant le doigt de Merveille, je ne pus empêcher mon cynisme de reprendre le dessus. « Et quelle bonne idée. Ainsi tout le monde verra que nous sommes tous les deux cocus. » Un sourire que je voulus complice mais charmant pour Merveille. A présent que nous nous présentions comme fiancés, il serait de notoriété publique que la jeune Serpentarde m'avait trompé avec bien des mâles alors qu'elle détenait déjà son alliance. Et inversement, bien sûr. Puisque nous étions généreux, c'était donnant donnant... Braquant mon attention sur Merveille, je ne pus que déceler cette aversion qui voilait son visage alors qu'elle semblait détailler farouchement quelqu'un. « Qu'y a-t-il ? » La soirée risquait d'être mouvementée.

Depuis que j'avais retrouvé Sofia, rien n'était plus pareil. Bien entendu, la mort de sa mère affectait encore beaucoup mon épouse et je savais que cela durerait encore longtemps. Je ne lui en voulais pas, cela me faisait aussi de la peine. Mais j'étais inquiet pour elle, d'autant plus inquiet que j'avais du mal à la faire sourire. Je n'arrivais plus à la rassurer comme avant. « Chéri on ne reste pas longtemps d'accord ? » dit-elle d'un voix inquiète en resserrant un peu plus son bras autour du mien. J'esquissais un sourire maladroit pour essayer de la réconforter et posais ma main sur la sienne. Je n'aimais pas la voir dans cet état. « Le temps d'une danse et après on s'en va » lui promis-je en déposant un baiser sur son front. Je vis alors apparaître du coin de l'œil la houppette châtain de notre collègue et ancien Directeur : Snicklepitch. « Et bien on dirait que tout Poudlard a fuit pour se retrouver ici » dit-il d'un ton malicieux en me tendant une main. Je me tournais vers lui et constatais qu'à son bras se trouvait Beatrice. Je serrais la main que me tendait Snicklepitch et lançais un regard amusé à ma meilleure amie. « Ca alors, quelle bonne surprise ! » m'exclamais-je en embrassant ma meilleure amie. Le professeur Snicklepitch fit une blague sur le fait qu'il ait réussi à faire sortir Beatrice de son Infirmerie et je souriais de plus bel. « Ce que vous pouvez en raconter des bêtises parfois… » dit Beatrice sur un ton partiellement taquin. Je regardais mon épouse qui avait retrouver le sourire et lui lançais un regard qui voulait dire : They know they are in love ? « Non, réellement cela fait plaisir de vous voir ici » assurais-je à mes deux collègues en souriant. Je vis Sofia détourner le regard et balayer la salle comme si elle cherchait quelqu'un. « Veuillez m'excuser je dois voir quelqu'un » dit-elle en souriant avant de lâcher mon bras. Mon sourire se brisa instantanément puis je regardais dans la direction dans laquelle elle se dirigeait et aperçu Ysolde sa nièce. Je me retournais vers Beatrice qui semblait aussi inquiète et me forçais à sourire. « Simple réunion de famille » confiais-je à ma meilleure amie avant d'attraper un verre de champagnartifice sur la table qui se trouvait à ma portée et de le tendre à Beatrice.

Toute la journée le patriarche Malfoy avait répété à sa fille adorée qu’elle se devait d’assister au bal organisé par le Ministère. Toute la journée, il lui avait rabâché les mêmes arguments, les mêmes conneries pour la décider à se montrer, que c’était important pour eux, pour leur famille. Elle faillit lui rétorquer à plusieurs reprises que ce n’était important que pour lui, mais ça aurait provoqué une dispute totalement inutile puisqu’il n’en serait rien ressorti. Chacun serait resté sur ses positions.
Morgana avait fini par céder. Elle irait à ce foutu bal. Elle sourirait à tous ces abrutis qu’elle ne pouvait désormais plus encadrer. A vrai dire, elle se demandait qui elle arrivait encore à supporter.

Pour sa tenue de soirée, elle avait finalement optée pour une robe bustier blanche, quelques cheveux tressés et le reste libre, le tout lui donnait des allures de déesse grecque. Elle était resplendissante. Elle crut presque qu’elle allait devoir empêcher son père de pleurer en la voyant descendre les escaliers pour rejoindre Asher qui l’attendait déjà dans le hall de leur manoir.
Il était là, resplendissant dans son nouveau smoking. Les quelques doutes qu’elle pouvait avoir quant à leur couple s’évanouit aussitôt. Elle était simplement une jeune amoureuse, peu importe les activités dont elle le soupçonnait. Enfin, cette scène romantique n’allait pas durer bien longtemps, ça aurait été trop beau. Morgana arriva à la hauteur du beau Crabbe, et déposa ses lèvres sur les siennes, avant de saluer son père qui lui précisa qu’ils se retrouveraient plus tard, au Ministère.

Ca y est, ils y étaient. A l’entrée de la salle, où le flash des photographes crépitait autour d’eux. La fille Malfoy se montrait enfin accompagnée de son fiancé, le fils du Ministre du Département de la Justice. Elle les entendait d’ici ces foutus journalistes et leurs articles à la con, ils seront beau et puissants leurs gosses, avec des parents issus d’un tel milieu, fille et fils de Ministre en tout genre. Les flashes lui donnaient déjà le tournis, elle détestait ça, c’est pourquoi elle resserra sa prise autour du bras d’Asher pour le forcer à avancer plus vite et être débarrassée de ces vautours. Une fois à l’intérieur, elle attrapa au vol les deux premières coupes de champagne qui passaient, en tendant naturellement une à son fiance. « Je la sens mal cette soirée… » lacha-t-elle quelque peu nerveuse. « Vraiment mal. » rajouta-t-elle en posant son regard dans celui du beau brun.

Je savais ce qu'on pouvait ressentir quand on était dans une situation fâcheuse. Je me mis à sourire à la jeune femme qui se tenait devant moi. Je la connaissais. Son visage me disait quelque chose mais je ne savais pas d'où je pouvais la connaître. « Je suis trop désolée ma chaussure s’est enlevée toute seule j’ai du mal la remettre et en plus tête en l’air que je suis j’oublie que marcher et regarder ailleurs amène à des accidents… mais oui je te connais… enfin que de vu. » Ah ben voilà nous nous connaissions. Je me mis à lui sourire tout simplement. Je me sentais bien dans mes baskets – même si ce soir c'était des talons hauts – et ça me faisait énormément de bien vu que ça ne m'était pas arrivée depuis bien quelques mois. Ce n'est rien ne t'inquiète pas. Ça arrive à tout le monde de ne pas faire attention. Je lui souriais tout en l'aidant à se redresser comme il faut. J'espérais que tout aille bien pour elle et qu'elle ne se soit pas tordue la cheville surtout parce que je ne pourrais pas la soigner. « T’es Lana Slater-Banes non? Je suis à Pouffsouffle aussi. Declan MacNab. » Et voilà d'où on se connaissait. Tout devenait clair maintenant dans mon esprit. Elle était dans la même maison que moi et elle était amie avec une des amies de mon amie. Enfin c'était une histoire assez compliquée comme vous pouvez le constater. Enchantée Declan. Je suis étonnée que tu connaisses mon nom, en général je passe plutôt inaperçu. Je me mis à rire et trifouiller le médaillon de mon ancêtre que mon père avait volé pour moi. J'étais rassurée de l'avoir autour de mon cou, je me sentais en sécurité avec lui... « Enchanté d’enfin te rencontrer, et j’espère que je ne t’ais pas fait trop de mal non plus. Et entre toi et moi je suis contente d’être tomber sur toi et pas sur un de ces gros lourdeau de serpentard ou pseudo-serpentard. Ça aurait été le comble de la honte. » Je me mis à rire. C'était bien vrai en général les serpentards étaient des gros lourdeaux, mais il y en avait des gentils parfois. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas moi qui allait te renvoyer paître chez les grecs. Et puis ça me fait plaisir de faire ta connaissance. Je suis vraiment contente d'être tombée sur toi même si c'est plutôt l'inverse. Je lui souris. Tu veux qu'on aille se chercher un verre ?

Dix neuf heures moins cinq. J'étais enfin prête. J'avais passé près de deux heures à me préparer. Déjà j'avais mis bien une bonne heure pour choisir ma robe de soirée et finalement j'avais opté pour une robe noir à paillette. Elle faisait toujours un effet monstre cette robe et après tout il fallait bien que je sois un peu belle pour ne pas faire honte à ma famille mais aussi à Phineus. Notre relation avait pris un virage à cent quatre vingt degrés. Nous n'étions plus que des amis mais en même temps nous étions plus pour l'un et pour l'autre enfin c'était assez bizarre mais une chose était sûre c'était que je me sentais bien dans ses bras. Je replaçais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille en l'attendant. J'espérais vraiment qu'il serait à l'heure pour que nous puissions ne pas rater le Poudlard Express. Je ne voulais pas arriver en retard à ce maudit bal même si je n'étais pas emballée par l'idée de faire ma belle au bras d'un très bel homme. Quoi que... Je souriais quand j'entendis frapper à ma porte. Dix neuf heures. Il était pile à l'heure c'était parfait. Mais quelle élégance Monsieur Harlington. Je lui souriais tout simplement avant de lui prendre le bras et de l'entraîner vers le Poudlard Express.

(...)

Que c'est ridicule tu ne trouves pas ? Cela faisait à peine dix minutes que nous étions là et je commençais déjà à trouver cette fête grotesque. Il ne s'agissait que d'une scène de théâtre et tout le monde le savait très bien. Je prenais un verre et j'en buvais une gorgée ; Qu'est-ce qu'on était venu faire ici à la base ? Ah oui se moquer des autres. Que veux-tu qu'on fasse Phin ? Tu as peut être une bonne idée pour nous divertir. Je buvais une autre gorgée de champartifice et j'attends l'idée brillante de mon ami.

Salvador ne put s’empêcher de sourire après la tirade de la jeune femme. Elle savait qu’il avait toujours apprécié sa répartie, mais sourire constamment, dès qu’elle le rembarrait, ça avait le don de l’exaspérer. Ne s’énervait-il donc jamais ? « Je t'aime. » Un léger rire s’échappa de la bouche d’Avalon lorsqu’on petit ami prononça ces quelques mots. Il ne l’aimait pas, il aimait qu’elle lui tienne tête, contrairement aux autres. Toutes les filles rêvaient d’entendre ces mots, elle aussi à un moment. Mais avec Davy, la façon dont ça sortait de sa bouche, elle ne pouvait le croire et s’en réjouir. Et elle se demandait vivement s’il croyait la leurrer ainsi. Elle se retenait de commenter, en sortant un ‘c’est ça oui’ mais elle n’en fit rien. Il l’embrassa alors sur le front avant de plonger son regard devenu joueur, dans le sien. Elle connaissait que trop bien ce regard, et en règle général, il n’annonçait rien de bon. Du moins pour la personne qui allait être désignée comme sa victime. « Viens, on va s'amuser mon amour. » La jeune Parkinson fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment où Salvador voulait en venir. Ils allaient s’amuser ? Où, et avec qui ? Il l’embarqua alors à travers la foule avant de s’arrêter devant deux blondes qu’Avalon connaissait pour être des étudiantes de Poudlard. Charlotte et Katniss. La première étant la demi-sœur du né-moldu. La Serpentarde l’avait toujours trouvé bien trop belle pour être de la même famille que Davy, bien trop belle et trop ‘dangereuse’ pour que ça ne réveille certaines envies en lui. Et elle était la première à savoir qu’il lui en fallait peu. Salvador se foutait de l’inceste et de tout ce qui s’y rapportait, seul son plaisir et l’humiliation comptait à ses yeux. « Bonsoir Charlotte. Ravis de te voir ici et si bien accompagnée. » Avalon posa son regard sur la demie sœur de Salvador, avant d’ouvrir la bouche. « Charlotte. » dit-elle respectueusement en guise de salutation. Elle n’avait rien –réellement- contre cette fille, elle ne la connaissait pas vraiment. Puis elle se mit à regarder la dénommée Katniss de la tête au pied. Elle, par contre, elle en entendu un peu plus à son sujet. Du sang de vélane coulait dans ses veines, et les mecs de Poudlard tombaient comme des mouches. Non, définitivement, elle ne voyait pas ce qu’ils pouvaient lui trouver. « Katniss » finit-elle par dire. « C’est gentil, mais nous savons tous les deux, voir tous les quatre que tu te fous de moi. » lança la jeune Pouffsouffle à l’égard de Davy, faisant naitre immédiatement un large sourire les lèvres d’Avalon. Peut-être allait-elle s’avérer amusante et distrayante après tout ? Avalon leva la tête vers Salvador, un sourire amusé sur les lèvres. « Elle n’a pas tort… » dit-elle en haussant les épaules.

« De ? » Je me mis à sourire. Il ne m'avait pas vraiment écouté mais je ne pouvais pas lui en vouloir après tout ce bal n'était pas vraiment important à mes yeux ni aux siens. On était tout simplement venus parce que nous n'avions pas vraiment eu le choix. Personnellement mon père m'avait bien fait savoir que je devrais être à l'heure au bal et de préférence accompagné pour que je sois une gentille fille. Bien entendu j'avais accepté d'y aller mais pas avec n'importe quelle personne. J'y étais avec mon meilleur ami et ce n'était pas rien. Ce bal il est ridicule non ? Je le regardais toujours droit dans les yeux puis je regardais tout autour de moi pour voir si je ne voyais pas quelqu'un. Alors déjà j'avais repéré la femme de Sweetlove qui parlait avec une blondinette donc son mari n'était pas très loin et j'allais pouvoir m'amuser un peu... « Je t'aurais bien proposé de danser, mais on dirait qu'ils sont décidés à nous saouler avant, on peut toujours discuter. Sérieusement, regarde moi tous ces hypocrites, ces bourgeois en que-de-pie, c'est pathétique. » Il me sortit tout à coup de mes pensées et je me retournais vers lui. Je ne l'avais pas écouter pour un sous alors je lui dis : Plait-il ? Il me répéta alors ce qu'il venait de me dire Et je lui souris. Nous pourrons danser plus tard si tu y tiens... Et ils sont vraiment pathétique regarde sur ta droite Sweetlove ressemble à rien dans son costume. Je ne sais pas comment sa femme fait. Je me mis à rire tout simplement avant de lui faire signe de s'approcher de moi. Il se pencha alors vers moi et j'allais lui murmurer à l'oreille. Tu tiens vraiment à écouter ses idiots parler ? On pourrait faire autre chose non ? Je me redressais en lui souriant en coin avant de reporter mon verre à mes lèvres. Je commençais à m'ennuyer sérieusement.