Il n'attendit pas très longtemps avant que sa fiancée fasse son arrivée. Et il n'était guère étonner de l'a trouver magnifiquement belle ... Déjà que naturellement elle avait de quoi faire pâlir les autres étudiantes de Poudlard. Elle semblait scintiller dans cette robe, était-elle la réincarnation de la déesse Aphrodite ? Elle s'approcha de lui pour lui donner un baiser, auquel il répondit amoureusement. Il lui tendit son bras afin de transplaner jusqu'au Ministère de la Magie, qui habritait ce soir un bal. L'un comme l'autre, ils n'avaient pas spécialement envie d'être là. Les photographes en profitaient pour bombarder de flash le couple, une chose que Morgana ne semblait pas apprécier, Asher non plus. Il n'aimait pas ce genre de fête mondaine, où il n'y avait que des sourires hypocrites et du paraître. Plus ou moins entraîné par sa belle pour entrer, il poussa un soupir en voyant tout ce monde, toutes ces têtes familières qu'il devait déjà supporter à Poudlard. Ses parents était déjà là, ainsi que sa soeur. Il n'était pas spécialement proche d'elle, c'était sa soeur tout simplement. Son cousin était là également, mais son père lui avait conseillé de ne pas trop s'afficher avec les cousins Black, afin de préserver le noble nom de celui de Crabbe ... De toute manière il n'avait pas spécialement envie de voir sa famille ou ses amis. Seul Morgana comptait réellement à ses yeux, c'était avec elle qu'il avait envie d'être ce soir, et personne d'autre. Elle lui fit passer une coupe de champagne, dont il vida la moitié du contenu, un regard amer sur l'assemblée magique présente. « Je la sens mal cette soirée… » Elle semblait un peu nerveuse, pour Asher ce n'était qu'un bal rien de plus ... Et il espérait surtout que tout ça n'allait pas trop durer longtemps, il avait envie de se retrouver un peu seul avec sa fiancée. « Vraiment mal. » Il croisa le regard de Morgana, il l'attira vers elle pour lui donner un bisou sur son nez, un sourire amusé sur ses lèvres. Il se plaça ensuite derrière elle afin de l'enlacer tendrement, les mains sur son ventre. « Je suis là. » dit-il d'un ton rassurant en balayant la salle du regard. Il savait qu'elle ne gardait pas un bon souvenir des bals ... « Je t'ai dis que tu étais magnifique ce soir ? » Il lui chuchota à l'oreille doucement.

Les bals, c'était bien l'une des choses qu'Evan n'appréciait pas. En faite s'il n'appréciait pas ça, c'était parce qu'il n'avait pas le bon pied pour danser, au contraire, c'était pire qu'un troll pour dansé. La seule chose pour laquelle il était doué dans ses soirées, s'était de tenir la flûtte de champagne qu'adressait les serveurs et les serveuses des soirées. Ce soir, Evan avait choisit un costume noir, une chemise blanche aux boutons noirs par dessous et un noeud papillon noir. Ce qui sortait un peu plus le charme du jeune Snape. Les cheveux de celui-ci était pour une fois bien coiffés, contrairement à son habitude, celle de les laissés en bataille. Il se regarda dans la glace de la salle de bain, il était enfin prêt pour se rendre à cette soirée au ministère. Il vérifia que tout était en place puis se rendit compte que sa chevalière n'était pas à son doigt. Cette chevalière était un bijoux de famille que chaque homme de la famille possédait, jamais il ne l'oubliait. Prêt pour partir, il se mit en marche jusqu'au ministère. A peine arriver, il entendit un peu de vieille musique, trop moche à son goût. Quand il arriva devant la porte, il montra sa carte d'invitation puis entra. Sa mère était l'une des dames à se présenté pour les elections afin d'être ministre. Il voulait montrer à sa mère que la famille était toujours aussi présente qu'avant car Evan revenait tout juste de Russie. A peine entrer, le garçon se précipita vers les foules afin de trouver une serveuse et de se prendre une flûtte de champagne, jusqu'à apercevoir au loin, la fille Wilkes. Ce qui lui fit serrer sa mâchoire, comme à son habitude qu'il avait quand il la voyait, de loin comme de près. Il avait su pour elle mais il n'avait jamais osé aller la voir. Surtout après leur engueulade qui avait été assez violente. C'était sans doute le charme du garçon qui avait causer cela. Ventard le petit ! A peine il avait entamé son premier verre qu'il sentit les regards sur lui, un peu normal, c'était un membre de la famille Snape, deuxièmement, il revenait de Dumstrang et troisièment, il s'était mit à l'écart avec une flûtte de champagne. Evan passa sa main dans ses propres cheveux qui était bien coiffés, c'était une habitude chez lui, jusqu'à ce que son regard croise celui de la Wilkes pendant deux voir trois secondes. Sous son habitude, il se remit à boire sa flûtte jusqu'à s'apercevoir que celle-ci était vide. Et merde.

La famille était une notion très abstraite pour Ysölde, en même temps avec les Wilkes il ne fallait pas s’attendre à grand-chose côté affection. Le père Wilkes ce n’était pas un grand sentimental, et pas quelqu’un du genre à prendre ses enfants dans ses bras, à rire avec eux comme le ferait n’importe quel père. Si seulement sa mère était encore en vie… Si Amelia était encore en vie, Ysölde et elle seraient à des lieues d’ici, et Ysölde aurait sans doute été à Beaubâton comme sa mère. C’était Angus qui avait voulu qu’Ysölde aille à Poudlard, comme tous les autres. Ysölde regarda son cousin, elle était sèche et froide, ainsi son cousin alors ajouta : « Comme tu voudra... Ysolde. » Elle n’avait pas envie de rester avec eux… l’ambiance était assez tendue avec ceux là. La jeune femme détourna les yeux, et posa son regard au loin sur Evander Snape, tiens il était là lui… elle posa alors son regard au loin, faisant mine de s’ennuyer royalement quand soudainement quelqu’un vint leur parler, Sofia, la tante maternelle d’Ysölde, elle s’était une vraie, vraie, vraie famille. Celle-ci dit alors d’une voix presque menaçante : J'aimerai parler à ma nièce. Visiblement, personne n’allait se disperser. Ysölde jeta un regard à Bella, puis à Theodore. Ça c’était certains qu’ils allaient parler, ou faire une remarque, quand voyant que personne ne partait, sofia ajouta alors : Seule à seule. Qu’avait donc de si important à dire à Ysölde pour qu’elle veuille être seule à seule avec elle ? Ysölde n’était pas au courant de ce qui avait pu se passer dans la vie de sa tante, elle ne l’avait pas depuis pas mal de temps, trop absorbé dans ses cours, elle passait son temps a étudier depuis quelques temps, c’était flippant. Elle ne daigna pas accorder un regard à Bella et Theo, et dit doucement à l’attention de Duncan : On se retrouve plus tard ! La jeune femme lui adressa un doux sourire, et passa à côté de lui pour rejoindre Sofia et faire quelques pas avec elle, le temps de s’éloigner de la zone dangereuse et d’écoute des Wilkes. Elle lui adressa un doux sourire et dit alors : Je suis contente de te voir, ça fait bien... deux ou trois semaines que je ne t'ai pas vue, ça va ? Tantôt, ysölde était une furie, mais… des fois, comme à cet instant, elle pouvait être incroyablement douce et gentille, elle appréciait tellement Sofia, après tout c’était la famille, une famille avec l’esprit de famille, ce n’était pas rien !

S'avançant vers le ministère dans une robe spécialement achetée pour l'occasion, l'invitation sur papier glacé nerveusement tenue entre ses doigts, Dahlia Weiser avait du mal à dissimuler son appréhension. Elle avait poliment accepter d'accompagner un sang-mêlé de dernière année qui lui faisait la cour depuis quelques semaines. Elle le trouvait gentil et intéressant mais son coeur et sa tête étaient ailleurs. Néanmoins, la née-moldue s'était dit que cette soirée pouvait être l'occasion de passer à autre chose et de s'amuser après les dernières semaines éprouvantes. Elle avait donc fini par dire oui, s'était apprêtée pour l'occasion et se dirigeait maintenant vers son cavalier qui lui tendait le bras. Dahlia n'était pas habituée à ce genre d'évènements, mais si elle voulait travailler au ministère et défendre la cause moldue une fois ses études terminées, elle devait commencer à établir son réseau de connaissances de suite, chercher à entrer dans ce monde de requins le plus vite possible. Ils pénétrèrent dans la salle, saluèrent quelques personnalités puis ils se tinrent debout, attendant de voir des visages connus. Et au loin, elle aperçut les trois Wilkes ainsi que Duncan Pevensie dans ce qui semblait être une très vive conversation. Elle n'avait aucune envie de le voir cette fois-ci, essuyant les échecs tentative après tentative. Dahlia voulait juste profiter de la soirée, elle regarda son cavalier et lui demanda d'une voix douce : « Tu veux bien aller nous chercher à boire s'il te plaît ? » Celui-ci hocha la tête en signe d’acquiescement et lui déposa un baiser sur la joue avant de se diriger vers un serveur. Elle rougit d'un coup et pria pour que personne n'ait remarqué son embarras. A quoi jouait-elle en venant accompagnée d'un homme qu'elle n'aimait pas ? Elle se sentait mal, comme si des milliers de Théodore l'épiaient. Elle avait besoin de s'éloigner et vite, elle se retourna et se retourna, cherchant un visage connu. Une blonde vêtue d'une somptueuse robe apparut dans son champ de vision de dos et accompagnée d'une autre femme, Dahlia s'élança vers elle et demanda d'une voix hésitante : « Kat ? »

Le bal, un moment que toutes fillettes rêvent d’assister un jour. On met de longue robe, on nous regarde avec envie, on sort les plus beau bijoux pour être la plus belle. Depuis qu’elle avait reçu la fameuse invitation Izer attendait ce moment avec impatience. Le nouvelle Black s’y était bien préparé. Elle avait passé la semaine à chiner les boutiques pour trouver la robe parfaite ainsi que les accessoires qui vont avec. Elle avait dépensé une petite partie de l’héritage de son père pour cet évènement. De plus le mot parfait était vraiment approprié. Depuis l’histoire dans lequel traine le nom des Black il ne fallait faire aucun faux pas. Ce n’était pas le moment. Il fallait faire sensation. En épousant Amadeus, Izer savait que ça n’allait pas être de tout repos mais elle l’aimait et le cœur à ses raisons que la raison ignore… En tant qu’épouse Izer se surpassait, elle était toujours auprès de son mari pour l’épaulé. De plus le nom de Rosier qui était encore bien reconnu lui sera surement utile. Ce qui était étrange, c’est que plus leur mariage avançait dans le temps avec ce genre de scandale que Amadeus se rapprochait d’Izer.

Après des heures de préparation son cher mari commençait à perdre patience. Il était temps d’y aller. Vêtu d’une robe longue en soie d’une couleur bleu nuit, Izer rejoignit son mari. Elle était maquillé d’un trait fin de crayons noir avec une poudre aux yeux bleu nuit et d’un rouge aux lèvres discret. Quand à ses cheveux elle avait remonté vert l’arrière le côté gauche puis laisser le côté droit retombé vers l’avant en boucle. Le regard que lui lançait Amadeus lui allait droit au cœur. Il était sincère dans ses yeux, dans ce qu’il disait et dans ses gestes. Tombait-il enfin sous le charme ? Izer lui rendit son baiser et tourna sur elle-même avant de le regarder lui aussi d’un œil appréciateur.-Heureuse que ça te plaise ! Je dois dire que tu es sublime aussi… D’ailleurs on ne pourrait pas avoir un peu de retard ?
Elle fit un petit sourire mesquin puis l’accrocha au bras pour prendre la route du bal. Ce n’était pas le moment de se permettre ce genre de fantaisie. Plus on se rapprochait du bal plus elle sentait la tension d’Amadeus monter. –Ne t’en fais pas ça va bien se passer. Si on te pose des questions tu changes de conversation en parlant de tes projets d’avenirs, de tes études, n’importe quoi. Il ne faut surtout pas que tu t’énerves ! Je suis là si tu as besoins…
Devant la porte de salle Izer plaqua un tendre baisé à son mari pour lui donner du courage.

En avant pour la cage aux fauves. Izer parcourra la salle du regard et salua de la tête les membres de famille aux sangs purs. Elle vit sa cousine adoré, Maddie. Elle lui afficha un grand sourire. Izer n’avait qu’une envie c’était d’aller la voir pour lui parler mais ce n’était pas le moment. Il fallait qu’elle soit une bonne épouse et épauler son mari. Elle suivit donc son mari et salua Reed ainsi que sa cavalière. C’était très tendu entre les deux jeunes hommes qui se regardaient dans le blanc des yeux. Après quelques secondes il était temps d’intervenir. – Eh bien, eh bien, messieurs, nous sommes de fêtes ce soir mettez vos égaux de côté. De plus on ne parle que de ce qu’on connaît ! Hors vous ne connaissez pas l’histoire je me trompe ? ! Elle prononça ces mots sur un ton neutre en regardant ses interlocuteurs. Il fallait continuer de faire le tour des gens. – Viens on va voir nos amis ? Dit-elle en direction de son mari avant d’ajouter à Reed et Georgie d’un ton hypocrite. – Passez une agréable soirée !

Visiblement les membres de la famille Wilkes étaient vraiment des personnes étranges. Mais heureusement pour ces personnes elles étaient parties avant que je ne commence à m'énerver. J'avais besoin de parler à ma nièce seule à seule. C'était très important pour elle comme pour moi. Normalement la tradition familiale veut que l'on offre un médaillon aux filles quand elles ont vingt ans mais je n'avais pas le courage de le donner dans un an à Ysolde. Je voulais qu'elle ait un souvenir de sa grand-mère maintenant. Je suis contente de te voir, ça fait bien... deux ou trois semaines que je ne t'ai pas vue, ça va ? Je lui souriais tristement. Non ça n'allait pas fort dans ma vie mais il fallait que j'aille de l'avant. Je le devais bien à mon mari, à mon fils et à elle. Venir à ce bal était peut être un bon remède pour moi et je me demandais si mon mari avait eu cette idée quand il m'avait presque imposé de venir ce soir. Et bien à vrai dire non je ne vais pas bien. Voyant le regard d'Ysolde s'agrandir j'ajoutais très vite : Ma mère, ta grand-mère, est morte il y a presque un mois et j'ai beaucoup de mal à m'en remettre... D'ailleurs elle m'a donné quelque chose pour toi. Je devais attendre que tu es vingt ans mais je pense que tu es prête pour l'avoir. Je sortais alors de mon sac un médaillon en or blanc. Il était ovale avec l'emblème de la famille : le dragon. J'en avais un un peu comme elle mais moi c'était une bracelet. Je souriais tristement à Ysolde en ajoutant : Elle voulait te l'offrir aux prochaines vacances elle même mais elle n'a pas tenu jusqu'à là... Sentant les larmes me remonter aux yeux, je passais derrière Ysolde pour lui attacher le médaillon. Il appartenait à ta mère. Prend en soin surtout. Je repassais devant elle en lui souriant largement. Je me sentais comme apaiser. J'avais tout fait pour les femmes de ma vie : j'avais tenu la promesse faite à ma soeur de protéger sa fille – même si je ne commençais à le tenir que maintenant – j'avais tenu la promesse faite à ma mère. Je lui souriais toujours. J'étais tellement fière d'elle. Si tu ne veux pas retourner avec eux tu peux venir avec Tim et moi. Tu seras toujours la bienvenue parmi nous ma chérie. Je lui caressais la joue avant de lui tourner le dos pour rejoindre mon époux. Arrivé à lui je glissais ma main dans la sienne et je posais ma tête contre son bras. Il n'y avait rien d'autre à dire. Je me sentais sereine pour la première fois depuis un mois.

Je regardais Sofia du coin de l'oeil. Je le regardais s'éloigner et se diriger vers le petit groupe d'élèves de sang-pur qui s'étaient apparemment rassemblé autour d'Ysolde, notre nièce. Sofia et elle étaient devenues très proche depuis qu'elles s'étaient retrouvées. Cela me faisait plaisir de voir ma femme se forger un lien si fort avec quelqu'un du même sang qu'elle, surtout quand autour d'elle toute sa famille disparaissait... Je baissais les yeux et déglutissais. Je sentais le regard pesant de Beatrice se poser sur moi et je me détournais quelque peu d'elle pour attraper une coupe de champagnartifice. Je relevais les yeux et affichais un immense sourire (forcé) en levant ma coupe. « Tchin ? » dis-je avec enthousiasme. Je fis tinter mon verre contre celui de Beatrice et du professeur Snicklepitch. Je portais ensuite la coupe à mes lèvres et avalais une gorgée d'alcool. Je regardais autour de moi et croisais alors des yeux des visages qui m'étaient familiers. Ce n'était pas des élèves, ni des professeurs, ni des personnalités du monde politique, mais des employés du Ministère. Je me demandais alors si mon père qui travaillait au Département de Régulation des Créatures Magiques avait lui aussi reçu l'invitation. Cette supposition était stupide, bien évidement qu'il devait l'avoir reçu. Malheureusement je doutais que lui et ma mère ne fassent le déplacement. Dans le climat actuel des choses, ce n'était pas bon pour mon père et surtout ma mère moldue de venir au Ministère de la Magie. En fait, je préférais ne pas les apercevoir dans la foule, si les choses tournaient mal comme cela devenait une habitude, je serais qu'ils seraient à l'abri au Pays de Galles. Je prenais une nouvelle gorgée de champagnartifice et sentis tout à coup une main se glisser dans la mienne. Je vis alors mon épouse de retour à mes côtés. Elle avait le sourire aux lèvres (un sourire béat et serein) et elle posa sa tête contre mon épaule. Je souriais heureux de la voir comme cela. « Ca va ? » lui demandais-je dans un murmure comme pour vérifier son état. Elle sourit et je lui donnais un baiser du bout des lèvres. « Tu veux quelque chose ? » lui proposais-je en lui montrant ma coupe de champagnartice.

« Tu voudrais faire un tour ? On peut toujours aller se promener. Ou peut-être que tu veux dire bonjour à Timothy ? » Je me mis à rire. Il n'y avait que lui pour entrer aussi facilement dans ma tête et dans mes plans. J'avouais que l'idée d'aller saluer les Sweetlove et leur cours me faisait terriblement envie mais je savais également qu'il n'adhérait pas du tout à mon comportement de vengeance alors je devais rester un minimum sage. Depuis que j'avais mis une potion dans le verre de Timothy pour qu'il échange de corps avec Phineus je sentais une tension palpable entre nous et je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Après tout, je n'avais pas été vraiment méchante avec lui. Il avait juste changé de corps avec mon meilleur ami et c'était retrouvé dans mon lit au lieu de celui de sa femme. J'avais d'ailleurs trouvé la situation très cocasse. Pourquoi pas... Après tout nous serions impolis de ne pas aller les saluer alors que nous les connaissons très intimement. Un sourire au coin de mes lèvres trônait alors que je buvais une nouvelle gorgée de ma coupe. Je le regardais droit dans les yeux en souriant. Ce que cette situation avait été intéressante. Je n'avais jamais vu Sweety aussi en colère. Mais après tout il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même... On ne s'attaquait pas à la famille Malfoy sans risquer des représailles. « Je te suis, on peux toujours aller dans les jardins, à moins que tu ne veuilles que je te fasses une visite exclusive du Ministère. » Ah là tu deviens intéressant... Dis m'en plus... Je me demandais comment il pouvait connaître les recoins du Ministère. Il s'était approché de moi et je posais mes doigts sous son menton pour relever un peu plus son menton. Il était maintenant à la portée de mes lèvres et je le laissais un moment espérer un baiser mais je l'écoutais tout simplement parler : « Les étages sont vides, ça nous rappellera le bon vieux temps.. Sauf si tu tiens à tout faire, que tu veuilles narguer Sofia Sweetlove, que tu aies une autre idée, ou que tu ne veuilles partir. » Je le regardais attraper un canapé en souriant. Cette fête m'ennuie, je suis prête à tout pour éviter de m'ennuyer plus. Je faisais glisser mon doigt sur sa joue avant de sourire et d'attraper un petit four.

Mademoiselle Wilkes était très élégante ce soir, en faite, elle l’était très souvent. C’était de famille à bien y regarder Sofia, il n’y avait pas à dire, les femmes de cette famille avaient une certaine beauté, a mère aussi était belle, d’après les photos qu’avait vu la jeune femme. Elle aurait tellement aimé la connaitre, mais ne savait pas ce qu’elle aurait pu penser d’une soirée comme celle-ci, avec ces camps, etc. elle ne savait pas où elle se rangerait… sa tante dit alors : Et bien à vrai dire non je ne vais pas bien. Ysölde n’était pas égoïste, au contraire, elle était attentionnée pour les gens qu’elle aimait… le fait que Sofia lui dise qu’elle n’allait pas bien, cela l’inquiétait un peu, quand sa tante ajouta : Ma mère, ta grand-mère, est morte il y a presque un mois et j'ai beaucoup de mal à m'en remettre... D'ailleurs elle m'a donné quelque chose pour toi. Je devais attendre que tu es vingt ans mais je pense que tu es prête pour l'avoir. Sa grand-mère… elle ne la connaissait pas. Elle ne l’avait jamais vu, ni en vrai, ni en photo, en fait, Ysölde s’était toujours demandé si elle était en vie, et n’avait jamais osé questionner sa tante à ce sujet, pourtant, elle aurait aimé la connaitre. Apprendre sa mort serrait un peu le cœur de la blonde… pour sofia d’abord, parce qu’elle la connaissait, mais perdre quelqu’un de son sang, c’est toujours bizarre. Ysölde afficha alors une mine bien plus triste et eut presque envie de prendre Sofia dans ses bras, mais Sofia sorti un collier de son sac, et ajouta alors : Elle voulait te l'offrir aux prochaines vacances elle même mais elle n'a pas tenu jusqu'à là...Celle-ci passa derrière sa nièce et lui attacha le collier autours du cou. Et dire qu’elle aurait pu connaitre sa grand-mère… ysölde eut un pincement au cœur, il était magnifique ce collier, vraiment, vraiment, vraiment magique. Puis sa tanta ajouta quelque chose qui serra d’avantage le cœur de la sorcière : Il appartenait à ta mère. Prend en soin surtout. Sa mère ? Ysölde eut un énorme pincement au cœur, c’était une des dernières choses qui lui restait d’elle. Ysölde regarda sa tante, et dit alors doucement : Merci Sofia, je suis vraiment désolé pour... ta mère, ou grand mère enfin... mes condoléances, et si jamais tu as besoin qu'on discute dis-le moi, ça me ferait plaisir ! Ysölde était douce, tellement douce quand elle le voulait, et elle était sincère. Sa tante ajouta alors : Si tu ne veux pas retourner avec eux tu peux venir avec Tim et moi. Tu seras toujours la bienvenue parmi nous ma chérie. C’était certain qu’Ysölde ne voulait pas retourner avec les Wilkes. Elle regarda sa tante, mais cependant, s’incruster ce n’était pas non plus son fort. Elle répondit alors avec un doux sourire : Avec plaisir, le temps d'aller me remaquiller, je vous rejoint !" Oui, se remaquiller, prendre l’air, le collier de sa mère jouait un peu avec les émotions de la blonde, et elle avait presque eut un accident de mascara. Ysölde adressa un sourire à Sofia, puis elle la regarda repartir vers son époux, Tim. Ysölde se fraya un passage dans la foule, et au passage attrapa une coupe de champagne qu’elle bu presque d’une traite, trop d’émotion, elle avait besoin de prendre l’air.

Charlotte était une jeune femme d’une pudeur presque indécente. Elle était tellement secrète sur sa vie, elle était timide, et tellement naïve. Alors, avec Katniss elle préférait se montrer réservé sur leur relation, être une née moldu et lesbienne, franchement il y avait mieux pour commencer dans la vie. Ce n’était pas un mal d’être réservé, elle préférait cela au fait d’étaler sa vie devant tout le monde comme le faisait certaines personnes. D’ailleurs, Katniss lui dit alors : « J’sais. Mais parfois j’ai l’impression que t’as honte de moi. » Comme si elle pouvait avoir honte d’elle… non, mais. Elle adorait Kat, peut être même qu’elle l’aimait, mais ce ci était une autre histoire. Ce n’était pas d’elle dont elle avait honte, c’était d’elle-même. Elle avait peur du regard des gens, elle avait peur, tout simplement. Chuck répondit alors : « Arrête, j'ai honte de moi, pas de toi. » Elle fut interrompue par quelqu’un qu’elle n’avait pas forcément très envie de voir : Salvador, son demi-frère… celui-ci dit alors : « Bonsoir Charlotte. Ravis de te voir ici et si bien accompagnée. » Elle pouvait sentir l’ironie dans sa voix. Charlotte était naïve, mais pas complètement stupide, c’était en partie à cause de genre comme lui qu’elle ne voulait que personne ne sache pour elle deux, c’était le genre de personne qui étaient capable de lui faire du mal, d’être odieux, elle le connaissait, c’était ça qui lui faisait peur. Katniss répondit alors :« C’est gentil, mais nous savons tous les deux, voir tous les quatre que tu te fous de moi. » Kat n’avait pas tord, pas tord du tout, Salvy pouvait être odieux quand il le voulait, c’était à peu près tout le temps quand on y pensait. Charlotte se sentait assez mal quand même, et mal à l’aise, avec Katniss elle avait envie de la prendre dans se bras, de l’embrasser mais cela ferait jaser, elle n’aimait pas l’idée d’être sous le feu des rumeurs… cela n’était jamais arrivé à Chuck, elle avait toujours été une fille discrète sans histoire, et le pire c’est qu’elle aimait ça. « Bonsoir Salvador, Avalon. » Trop gentille, trop polie, trop bonne, trop conne, ce n’est pas ce que l’on dit ? Charlotte était mal à l’aise, et faisait une piètre menteuse, et elle ne savait pas dissimuler quelque chose. Elle but alors une longue gorgée de sa coupe de champagne. Pourtant, elle n’aimait pas ça, mais là, ça passait le temps et ça meublait l’ambiance.

Evan était toujours auprès du bar, essayant de trouver un visage qu'il connaissait mais aucun visage ne lui paraissait comme connaissance. Ni même celui de sa mère qui devait certainement être dans le coin à essayer de cacher son stresse. Evan était fier de sa mère, il avait bien envie que la moitier des gens qui était ici ce soir, soit également aussi fier de Madame Snape. Même si ce nom faisait peur à la moitier du monde de la magie car comme tout le monde le sait, la famille Snape était une famille qui voulait et désirait le pouvoir, mais c'était également une famille dite obscure à cause de ses affiliations à la magie noire. Mais c'était également une famille qui était connut pour avoir le don des potions, d'ailleurs même Evan était un fasciné des potions, il était doué dans cette matière-ci et ça depuis tout gamin. Ce soir, il n'avait pas spécialement prévu de faire bonne image, il avait seulement envie de faire un peu de présence humaine envers sa mère. Parfois, il trouvait ses soirées ennuyeuses à mourir et pas mourir de rire, non loin de là, c'était d'une telle tranquilité qu'il pourrait s'endormir sur place, comme ce soir, jusqu'à croisé le regard de la fille Wilkes en compagnie de beaucoup de personne. Une sacrée bande pensait-il. Jusqu'à apecevoir une femme en compagnie de cette blonde, finalement, il remarquait de loin que la fille Wilkes n'avait pas changer, juste un peu grandit et elle était devenue... une femme, c'était cas de le dire, d'ailleurs Evan était devenu un homme avec les années passés. Tous les deux n'étaient plus des gamins et pourtant, leurs souvenirs n'était cas ce stade. Deux anciens gamins qui s'évitaient, pour leurs bien ou bien pour ne pas donner raison à l'autre. Evan avait trop de fierté pour se mettre aux genoux d'une femme ou bien juste pour aller la voir et pourtant, quand il regarda le professeur Sweetlove s'éloigner de la fille Wilkes qui quant à elle, se précipita dans la foule afin de prendre une flûtte de champagne. Et bien, il y en aura une qui ne finirait pas la soirée si elle commence à boire comme ça. Evan se mit alors en direction de la fille Wilkes, se joignant à la foule jusqu'à prendre deux flûttes de champagnes et se mettre aux côtés de la blonde afin de dire : « Tu devrais essayer de calmer ta façon de boire. Tes sur la bonne voie pour finir ta soirée dans un mauvais état. » Il présenta l'une des flûttes de champagne pleine qu'il avait prit en possession et bu la sienne d'une gorgée entière et dit alors : « A moins qu'on ne t'est jamais rien reffuser princesse des glaces. » Le regard droit devant soit, il fuyait le regard de la fille Wilkes, s'était comme s'il refusait le contact, un peu normal après de nombreuses années passées.

Merci Sofia, je suis vraiment désolé pour... ta mère, ou grand mère enfin... mes condoléances, et si jamais tu as besoin qu'on discute dis-le moi, ça me ferait plaisir ! Ma nièce était vraiment quelqu'un de bien. J'étais certaine que ma soeur d'où elle était, elle devait très fière d'elle. En tout cas, j'étais vraiment heureuse qu'elle ne soit pas une pure Wilkes. Je viendrai te voir ne t'en fait pas... Déjà pour te la montrer. Je souriais à ma nièce. Finalement c'était peut être bien qu'elle ne l'ait jamais vu. Au moins elle ne l'avait pas vu dépérir petit à petit. Je lui souriais tandis qu'elle partait aux toilettes. J'étais aussi attristée qu'elle et touchée. Elle était maintenant une vrai Manccini et nous étions une vraie famille. Avec plaisir, le temps d'aller me remaquiller, je vous rejoint ! Fait attention à toi, reviens vite. Je la regardais s'éloigner avant de me retourner vers mon époux pour le rejoindre. Un fois proche de lui je posais ma tête contre son épaule. J'avais envie de sa chaleur et de sa douceur. Je m'en fichais qu'on soit en public pour le moment je voulais retrouver mon mari et pourquoi pas me faire pardonner de l'avoir abandonné durant près d'un mois à cause de ma tristesse. Ca va ? Je lui souris tout simplement et encore plus quand il m'embrassa. Je passais une seconde ma main derrière sa nuque pour l'embrasser vraiment. Je lui murmurai alors à l'oreille : Je suis de retour... Et cette fois ci pour de bon. Je le regardais un instant dans les yeux avec amour avant de rire doucement. Je ne m'étais plus sentie aussi bien depuis des semaines. J'étais tellement bien tout à coup. Tu veux quelque chose ? me demanda-t-il en me montrant sa coupe de champartifice. Je m'en saisissais pour en boire une gorgée avant de la lui retendre. Merci mon amour. Ca aussi ça faisait un bon mois que je ne lui avais pas dit. Les petits mots d'amour j'avais eu de mal à les lui redire. Mais aujourd'hui tout allait pour le mieux. J'étais revenue tout simplement et bon dieu comme ça faisait du bien.

Arthur attacha son noeud papillon et se regarda dans la glace pour voir à quoi il ressemblait. Il fit la grimace. Il n'était pas habitué au costume. A Poudlard, il avait l'uniforme de Gryffondor et chez les Diggory il était plutôt tee-shirt/jean ou survêtement. Se voir en noir et noeud papillon gris à petit carreau, cela le faisait presque rire. La pendule sonna et Arthur sauta sur place. Il était temps d'y aller. Un bal au Ministère. Il avait été surpris et flatté de recevoir cette invitation. Il n'était jamais allé au Ministère et était vraiment curieux de visiter cet endroit qui était mythique pour les sorciers. Dans le train jusqu'à Londres, Arthur passa son temps à rêvasser. Il n'arrêtait pas de penser à ce qui s'était passé à Poudlard et surtout avec Lana. Il l'aimait beaucoup. Beaucoup plus qu'il n'aurait pensé l'aimer. Sa mère lui avait demandé de l'aborder car elle pouvait devenir sa fiancée si ils sentaient bien ensemble. Lorsque sa mère lui avait proposé ça il l'avait envoyé promené et après il avait accepté. Parce qu'après tout, Lana était très jolie et qu'elle avait un peu plus de cervelle que la plupart des filles à Poudlard.

Arthur entra au Ministère à la suite de plusieurs autres élèves. C'était encore plus grand qu'il l'avait imaginé, quoique c'était très sombre comme ambiance. Les pièces noires et brillants c'était assez sinistre. Le brun remit son noeud papillon droit et s'avança jusqu'à la salle de bal. Elle était déjà rempli de monde. Des élèves, des professeurs et de grands sorciers en tenues de soirées. Tout le monde avait l'air d'avoir répondu à l'invitation. Arthur se glissa parmi la foule et chercha du regard si il voyait quelqu'un qu'il connaissait. Mais il fit chou blanc. Il s'avança donc vers les tables et attrapa une coupe de champagne. Il se retourna et vit alors arriver dans sa direction la seule personne qu'il avait envie de voir et en même temps envie d'éviter : Lana Slater-Banes. Elle portait une longue robe de soirée et elle était terriblement ravissante. Elle était accompagnée par une brune et Arthur se dirigea vers elle comme si de rien n'était, la bousculant comme lors de la première fois. « Oh pardon. Décidément... » lui dit-il à voix basse en lui souriant.

Les flutes de champagne, et Ysölde Wilkes, la jeune femme n’était pas certaine que cela soit une bonne idée, elle avait bu sa coupe d’une traite comme pour étouffer une émotion. Cette soirée était riche en émotion, déjà sa sœur était venu vers elle, puis son cousin, qu’avaient-ils tous ce soir ? Okay, sa sœur et son cousin voulaient potentiellement sa peau, mais c’était trop pour elle. Puis, il y avait eut Sofia, ce cadeau, le décès de sa grand-mère, s’en était trop. Cette coupe avait été libératrice. Okay, elle lui fichait un peu le tournis sur le coup, elle pouvait bien le concèder, mais la jeune femme n’allait quand même pas noyer ses émotions dans l’alcool, elle savait qu’elle le supportait très mal, et ne tenait pas à vomir au beau milieu de la pièce devant tout le monde ! oui, elle avait tendance à mal tenir l’alcool alors autant ne pas trop jouer avec le feu ! elle fut tiré de ses pensées par une personne qui vint alors lui parler. Ce soir, n’allait-elle donc jamais avoir la paix ? tien, Gale Snape. Celui dit alors deux flûtes à la main : « Tu devrais essayer de calmer ta façon de boire. Tes sur la bonne voie pour finir ta soirée dans un mauvais état. » Celui-ci lui tendit alors une coupe de champagne. Elle le regarda boire la sienne d’une traite. Faire boire une fille, il n’avait pas honte ? Cela ne se fait pas de proposer une coupe de champagne à une fille qui vient d’en boire une ainsi, cependant, elle la prit quand il ajouta : « A moins qu'on ne t'est jamais rien reffuser princesse des glaces. » Il n’osait même pas la regarder en face. Il était con quand il s’y mettait. « princesse des glaces », et lui « prince des crétins. » il lui lançait des piques, il le faisait exprès. Elle le regarda et en buvant une petite gorgée de sa coupe et dit alors : « Je crois qu’en tant que prince des Crétins tu n’as aucun conseil à me donner. » dit-elle en posant son regard sur le jeune homme. Il était plus grand qu’avant, mais il avait la même tête de prince des crétins, oui, oui. Ysölde avait pas mal changé depuis cette époque, elle avait prit des centimètres, ses cheveux avaient poussé, bref, c’était devenue une femme, tout simplement, enfin… une jeune femme. Elle le regarda et ajouta : « Tu sais qu’en me resservant du champagne, je pourrais te soupçonner de vouloir me voir dans un mauvaise état, mais après tout, on ne se connait pas. » Oui, elle était très très très rancunière, ça se voyait ? enfin, ça n’avait jamais changé.

Renfrognée, Kat faisait la moue et la soirée ne faisait que commencer. Leur relation était peu claire pour la vélane qui était habituée de faire tout rapidement. Elle avait d’ailleurs faillit tout faire foirer en un instant en prenant la main de Charlie en plein bal du ministère. Elle se calma rapidement, puisqu’elle se disait qu’elle devait changer. Elle n’avait jamais vraiment eu de chance en amour et depuis le temps, elle souhaitait que ça fonctionne. Elle éprouvait des sentiments pour son amie depuis plus d’un an, il fallait qu’elle prenne son mal en patience! « Arrête, j'ai honte de moi, pas de toi. » Chuck était vraiment sincère, ça se voyait dans son visage qu’elle trouvait idiot ce que Kat venait de dire. Ça l’aida davantage à se calmer, du moins jusqu’à ce que son pire cauchemar se pointe devant eux. Il était tellement salopard ce Davy que de le voir devant elles, lui enlevait définitivement tout l’envie de dévoiler leur relation ce soir. Il en ferait tant de choses et elles ne seraient pas jolies jolies, ça c’était certain. Il les salua comme si de rien était et ça n’en prit pas plus pour la vélane pour se sentir attaquer. Elle avait tant de choses à cacher, c’était incroyablement normal qu’elle réagisse de la sorte. Attendant la réponse du né-moldu, une autre personne fit son entrée. « Kat ? » La dénommée tourna la tête pour rencontrer les prunelles d’une de ses grandes amies Dahlia. Il y avait celles qui avaient décidé de se mettre à dos Katniss pour le restant de leur jour, et des gens comme Dahlia qui avait pardonné son caractère merdique. Kat lui sourit et s’avança pour lui prendre les deux mains en la regardant d’haut en bas. « Dahlia! Tu es vraiment sublime! » Puis, elle se mit à regarder aux alentours pour chercher quelqu’un. Théodore. L’être qui était en quelque sorte le fardeau des deux filles. Puis, elle se retourna vers son amie et ajouta : «Tu m’as dit que tu avais un cavalier, où est-il? » Elle espérait vraiment que ce ne soit pas le serpent. Puis elle se tassa sur le côté pour que Chuck la voit. Elles se connaissaient forcément, elles étaient toutes deux à Grindelmonk, mais elle n’en était pas certaine. . «Je suis venue avec Charlie, on étaient toutes deux délaissées par la gente masculine! » elle se mit à rire et reporta son attention sur Salvador, espérant que la venue d’une autre née-moldue le calmerait.

Un sourire. Je voyais un sourire sur les lèvres de ma femme depuis le début de la soirée ou plutôt le début du mois. La mort de sa mère était encore présente, elle avait l'esprit ailleurs. Je n'avais perdu aucun de membres de ma famille, mais pour avoir connu Claudia ne serait-ce que quelques temps, la savoir partie me faisait aussi beaucoup de peine. Je n'arriverais jamais à ressentir la douleur que pouvait éprouver mon épouse, à par peut-être si je perdais l'un des membres de ma famille venait à mourir, ce que je ne souhaitais pas du tout. Voir Sofia sourire à cet instant, même si ce n'était pas grâce à moi, cela me faisait le plus grand bien. Je me baissais pour déposer un baiser sur ses lèvres et Sofia s'accrocha à mon cou pour m'embrasser avec toute la fougue qu'elle pouvait avoir. Il n'y avait plus de tristesse dans son baiser et cela me faisait réellement plaisir. « Je suis de retour... Et cette fois ci pour de bon » me murmura-t-elle à l'oreille le regard plein d'amour. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu Sofia comme cela, que je ne l'avais pas vu me regarder comme cela. Cette petite étincelle dans ses yeux, c'était du baume au coeur. « Heureux de te retrouver » lui dis-je à voix basse le plus simplement du monde. Je passais ma main libre dans ses cheveux et effleurais son visage de mes doigts. Je lui souriais et lui demandais ensuite si elle souhaitait quelque chose à boire. Elle s'empara alors de ma coupe de champagnartifice et en bu une gorgée avant de me la remettre dans les mains. « Merci mon amour » dit-elle en souriant. Je la regardais alors et souriais. Elle ne pouvait pas savoir comme elle me rendait heureux comme homme. « Chérie ? » l'interpelais-je soudain en la regardant dans les yeux. Elle leva la tête et sembla surprise. J'affichais alors un sourire tendre. « Ti amo » lui dis-je en la serrant plus fort contre moi.

Cette soirée était encore pire que je l'imaginais il fallait que le premier venu vienne me parler de ce scandale. Bon d'accord je l'avais peut être un peu provoqué en l'associant directement à sa tante blessée. Mais j'étais fier de cette blessure, elle était l'oeuvre de mon oncle Crabbe lors d'une mission pour le compte des mangemorts. C'était un peu un trophée familiale. En tout cas, toujours en est-il que Georgie me fusilla du regard. Je savais bien que cela ne lui plaisait pas que je traitre son cavalier de la sorte, mais je ne faisais que la protégée en réalité. « Lui-même. », rétorqua Reed à ma petite référence familiale avant d'ajouter « Black ? Jamais entendu parler… ah si, voleur, c’est dans ta famille non ? Je préfère ne pas te saluer. » Je sentais la colère monter en moi, comment osait il. J'avais envie de sortir ma baguette et donner une correction à ce petit sang impur qui se prenait pour je ne sais quoi. Mais je pensais à ce que mon épouse m'avait dit avant de partir «Ne t’en fais pas ça va bien se passer. Si on te pose des questions tu changes de conversation en parlant de tes projets d’avenirs, de tes études, n’importe quoi. Il ne faut surtout pas que tu t’énerves ! Je suis là si tu as besoins…" Ses mots résonnèrent dans ma tête et je me contenta d'un sourire très noir tout en serrant fort la main de mon épouse. Une fois la colère descendue par l'aide de la présence de ma femme à mes côtés je m'apprêtais à répondre, mais mon épouse fut plus rapide que moi «Eh bien, eh bien, messieurs, nous sommes de fêtes ce soir mettez vos égaux de côté. De plus on ne parle que de ce qu’on connaît ! Hors vous ne connaissez pas l’histoire je me trompe ?!» Ah la sagesse d'une femme, c'était parfois de bon secours. Reed et moi continuèrent à nous fusiller du regard, et je serrais les dents intérieurement. Finalement cet abruti lança à l'adresse de Georgie « Je vais devoir te laisser Georgie, peut être qu'on se reverra dans la soirée. » Je jubilais intérieurement, j'avais réussi à faire fuir la vermine de la botte de ma meilleure amie, un sourire commença même à naitre sur mes lèvres, mais avant même que j'ai eu le temps de dire quidditch, celle-ci ajouta « Ne pars pas. Ou alors je t'accompagne? » Mon sourire disparu aussi vite, qu'il était apparu, à quoi jouait elle. Je m'apprêtais à dire quelque chose, mais je sentis la main de izer serrer la mienne comme pour me dire de me taire. Cette dernière ajouta d'ailleurs à à mon égard Viens on va voir nos amis ? En même temps que ma femme me demandait de partir, avec un regard insistant ma meilleure amie en faisait de même « Amadeus s’en allait, de toute façon. N’est-ce pas ? » Etait elle de mèche? A vraie dire, les deux me connaissaient trop bien et voulait juste m'empêcher de créer une fois de plus une scène en publique. Avec un sourire du coin des lèvres ma femme ajouta à l'adresse du couple tant inattendu « Passez une agréable soirée!» sur un ton que je savais hypocrite. Quand à moi je me contenta d'un sourire complaisant et d'un hochement de tête courtois en digne de salut. Alors que je passa près de Georgie, je susurra à son oreille. «Ton père n'approuverait pas ça, heureusement, je suis là pour veiller sur toi G.» dis-je en m'éloignant vers le buffet attrapant deux coupes de champagne. «Madame Black...» dis-je un sourire aux lèvres, en lui tendant la coupe avant de lui voler un baiser. «Merci.» ajoutais-je. Je regarda de partout, je voulais aller voir mon cousin mais il semblait bien trop occupée à embrasser Melle Malefoy, c'est alors que j'aperçus Bellatrix et Théodore. «Si tu veux bien m'excuser mon amour, il faut que je parle à Théo»dis-je en marchant en direction des Wikles, «Bellatrix bonsoir....» dis-je en lui baisant la main comme le veut la tradition «Tu es ravissante ce soir, comme toujours me diras-tu!» ajoutais-je d'un ton charmeur. «Théo, est-ce que je peux te parler un instant, s'il te plait?» lui dis-je avec un regard signifiant, c'est important.

L'alcool et Evan s'était une histoire qui tournait bien rond, contrairement à la fille Wilkes et lui, où leur histoire n'était pas vraiment bien partie. Dans l'ancienne époque, ils avaient été comme des jumeaux, inséparables en couche culotte alors qu'aujourd'hui, c'était tout le contraire, ils étaient comme des étrangés, des inconnus dans un vieux bataillon, qui se cherchait en se lançant des piques, des phrases, jusqu'à se trouver, comme ce soir. Mais ce n'était pas vraiment le moment de se chercher, du moins, Evan pensait qu'il était peut être encore temps de rattraper le temps perdu, même si sa fierté lui empêchait de se bien faire comprendre et l'empêchait de le dire. Il savait la façon dont répondait la princesse des glaces, à vrai dire, qui la connaissait aussi bien que lui. Enfin, il y a un temps il aurait pu dire sa, aujourd'hui, il ne savait pas. « Je crois qu’en tant que prince des Crétins tu n’as aucun conseil à me donner. » Evan ne pu alors de déccrocher un sourire à sa mâchoire. Prince des crétins. Il pu constater alors que la fille des Wilkes n'avait pas tellement changer depuis son enfance, toujours du répondant, toujours du caractère et pourtant, il y avait une chose que la princesse des glaces n'avait jamais su faire pendant leur enfance. Mentir. Le mensonge cela ne réussissait à personne, à part Evan qui savait mentir en cas de besoin et de sécuriter. Il tourna la tête en direction de la blonde afin de dire : « Au moins je suis prince de quelque chose avec toi et c'est terriblement excitant vois-tu. » Etre prince, cela le réussirait bien. Il avait tout pour en être un ou du moins, il voulait tout pour pouvoir en être un. Il voulait le pouvoir, la connaissance, la magie encore et encore et des potions à volonter. Il était doué en potion et tout ce qui touchait la chimie, les transformations ect. Il avait tendu une flûte que la fille Wilkes prit. Au moins, c'était chose faite. Lui d'un autre côter avait bu la sienne d'une seule gorgée. Il n'avait pourtant pas soif, ni chaud, mais il n'aimait pas ses soirées où il n'était pas le seul à être regarder. « Tu sais qu’en me resservant du champagne, je pourrais te soupçonner de vouloir me voir dans un mauvaise état, mais après tout, on ne se connait pas. » Un inconnu voilà ce qu'il était pour elle aujourd'hui et pourtant, il aurait très bien pu en dire de même d'elle, d'ailleurs il ne s'en priva pas. : « Alors comme ça nous sommes deux à partager une flûte de champagne en compagnie d'un inconnu. Mais cela ne me dérange guère, je sais que ma présence est bien meilleur que celle que tu as pue avoir durant le début de soirée. » Evidemment il visait le Pevensie et les deux autres. Evan laissa alors son regard se mettre à observer de haut en bas la fille Wilkes. Bon il devait bien se l'avoué, elle était assez attirante dans cette robe. Mais juste attirante et non magnifique.

Ysölde tenait mal l’alcool, même très mal. D’ailleurs, elle ne buvait pas très souvent quand elle buvait elle était le genre de fille à être morte de rire pour à rien, à dire que des conneries, à faire des conneries, bref, il ne fallait mieux pas la faire boire, quand elle avait bu vous pouviez l’emmener danser dans soucis, alors que sans alcool, c’était plus dur… bref, elle ne comptait pas boire beaucoup ce soir, enfin, elle était au moins à deux coupes de champagne, bizarre. Elle avait saisi celle que Gale lui avait tendu, mais elle avait à peine trempé les lèvres dedans. Elle ne tenait pas à finir par terre… enfin bref. Le jeune homme daigna tourner la tête vers la sorcière pour répondre : « Au moins je suis prince de quelque chose avec toi et c'est terriblement excitant vois-tu. » Décidément, il n’avait plus rien à voir avec le gamin dont elle se souvenait, et il donnait l’être très devenue très prétentieux et d’avantage arrogant qu’il ne l’était déjà. Elle le fixa, le visage neutre, sans sourire, sans rire rien. Prince de quelque chose avec elle, ça l’excitait ? Mon dieu, dis comme ça, ça le faisait presque passer pour un psychopathe, enfin du moins pour un gros pervers. Enfin, elle ne le connaissait plus quand on y pensait. Les années avaient passé, tellement vite. Enfin, Ysölde avait comme eut une sorte d’ellipse dans sa vie, et cela ne faisait que quelques mois qu’elle se souvenait de lui à nouveau. Le jeune homme rajouta alors : « Alors comme ça nous sommes deux à partager une flûte de champagne en compagnie d'un inconnu. Mais cela ne me dérange guère, je sais que ma présence est bien meilleur que celle que tu as pue avoir durant le début de soirée. » Il allait un peu trop loin quand même. Comment pouvait-il se permettre de juger ses fréquentations ? Okay, Bella n’était pas forcément de bonne compagnie, ni Theodore d’ailleurs, les Wilkes, Ysölde s’en méfiait aussi. Mais Duncan n’était pas de mauvaise compagnie… au contraire Ysölde appréciait sa compagnie, après tout elle et lui étaient plutôt proche, voir même proche tout court. Ysölde posa alors un regard presque froid sur Gale e rétorqua alors : « Cesse de te prendre pour le roi du monde, tu ne l’es pas. » Elle lui jet un regard noir, et ajouta alors : « Tu ne peux pas te permettre de juger les gens comme ça. Okay, j’étais en mauvaise compagnie de deux personnes mais les autres étaient cool, sans doute plus fréquentable que toi. » Elle lui adressa un sourire, pas un vrai sourire, le genre de faux sourire narquois, et elle savait bien les faire. La jeune femme saisi alors un petit canapé au saumon qui passait sur un plateau flottant, elle avait faim, quand elle était énervé, il fallait qu’elle morde dans quelque chose.