Reaver aimait la politique mais dans les batailles, ce n’était pas forcément son fort. S’il avait été un combattant il aurait fait sécurité magique, mais il était plutôt doué en duel, c’était peut être son côté mesquin qui l’aidait à se battre. Il aimait la vie, et il se battrait pour elle. Il n’avait pas de camp, il n’en avait jamais eut, il savait juste qu’il n’était pas du côté des mangemorts, tout comme ses parents. En parlant de ses parents, où étaient-ils ? Il tenait à ses parents, étrangement, puisqu’il s’agissait de sa seule famille, après tout il n’avait ni sœur, ni frère, il n’y avait qu’eux et lui. C’était le chaos total, un pur moment d’anarchie une vraie bataille. Declan avait alors disparue dans la foule, sans qu’il ne puisse rien y faire. Reaver n’était pas un héros, il se fichait d’être quelqu’un de banal dans ce genre de situation, mais il fallait sortir d’ici coûte que coûte. Il sorti alors rapidement sa baguette, il espérait ne pas avoir à s’en servir mais vu la situation, il n’allait pas avoir le choix. Il fut « glacé » quand Alecto saisi sa main. Elle avait trop bu ? Ou bien était-ce la peur ? Le fait qu’elle lui prenne la main marquait une certaine confiance, pourtant il n’avait jamais montré un quelconque signe qu’elle aurait pu interpréter comme de la confiance. Mais il ne lui en voulait pas, elle lui serra doucement la main, il ne voulait pas la perdre, celle-ci lui dit alors, croisant son regard pour la première fois depuis le chaos : « On fait quoi maintenant ? » Elle avait l’air d’avoir peur, il ne la connaissait pas comme sa poche, mais il la connaissait assez pour savoir qu’il n’avait jamais vu cette expression sur son visage, jamais. Il s’approcha d’elle, et de la main où il tenait sa baguette il remit doucement une mèche de cheveux derrière l’oreille de la jeune femme et dit alors avec une certaine douceur, et en même temps, une certaine fermeté vis-à-vis de la situation : « Ca va aller, on va s’en sortir, ne me lâche pas. » Il prit alors la direction de la porte, tirant Alecto avec lui,mais les gens essayaient de sortir, en vain, et merde. Ils étaient tous fait comme des rats. Ils voyaient des gens aux prises avec des mangemorts, des gens de ce fameux cercle, il se demandait qui ils étaient.

Tout s’était enchainé tellement rapidement. Elle était arrivée, avait observé sans être vu – c’était largement ce qu’elle préférait – et puis il avait fallut changer de pièce et après….après c’était devenu du grand n’importe quoi, un petit discourt et tout le monde se saute à la gorge. Amaryllis était une Malfoy oui. Mais elle ne raffolait vraiment pas de la magie noire. Oui elle avait un caractère de merde, comme – presque – tous les Malfoy. Oui elle était fière d’être ce qu’elle était et fière de ses choix. Mais elle n’aimait pas se battre. Jeter quelques sortilèges ne la dérangeait pas, elle savait le faire et ne s’en privait pas. Mais elle ne comprenait pas comment on pouvait le faire contre d’autres personnes. Elle s’était vouée complètement aux créatures magiques. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait choisi ce cursus. Elle était bien avec eux. Et ils le lui rendaient bien. Elle n’aurait aucune hésitation à lancer des sortilèges sur des animaux ou des créatures plus ou moins différentes des sorciers, mais jamais sur un sorcier qui n’avait rien demander. Elle était comme ça. Et tout ça avait encore empiré avec la disparition d’Evire. Elle s’était faite encore plus absente, plus silencieuse, plus lunatique. Les seules qui arrivaient lui arraché des mots sans soucis, étaient principalement ses sœurs. Mais ce n’était pas assez pour qu’elle redevienne elle-même.

Dépitée par ce qu’elle voyait, elle s’était laissée glisser le long du mur, dans un coin et regardait ce qui se passait. Elle aurait put prendre ses jambes à son cou, mais elle n’arrivait pas, elle ne pouvait pas. Elle ne voulait pas faire de mal à des personnes qu’elle connaissait plus ou moins bien. Elle ne voulait blesser personne. Et si elle se faisait blesser par une personne qu’elle connaissait…elle savait qu’elle lui en voudrait à vie, alors autant évité. Elle restait donc là attendant…quelque chose. Elle ne savait pas exactement quoi. Peut être la fin de tout ça. Mais ses plans furent chamboulés par une arrivée. Une main se tendit. Elle entendit un ordre. Elle leva la tête et vit Della…dans sa splendide robe rouge. Très différente de la sienne bleue nuit. Le caractère de chacune ressortait directement avec la robe. Elle vit aussi ses cheveux châtains. Elle se dit que Della voulait vraiment tirer un trait sur eux tous…ce qui était compréhensible. Elle regarda un peu autour d’elle et finit par saisir la main de sa jumelle et se relever. « C’est dangereux Della » Elle avait parlé doucement. Elle avait pas mal peur à cause de pas mal de choses. Mais maintenant elle avait encore plus peur de perdre sa sœur. Inconsciemment elle serra la main d’Asphodel et ne la lâchait pas.

Della avait un caractère aussi flamboyant que la robe qu’elle portait. Elle avait toujours été comme cela, ne rentrant jamais dans le moule de la famille Malfoy, elle ne supportait pas les règles, les bonnes manières, les obligations. Elle s’en fichait, s’en était toujours fichue et l’avait très bien vécu. Enfin, bien vécu, c’était un grand mort. Quand on vous déracine parce que vous faites honte aux vôtres ce n’est pas un passage de sa vie qu’elle avait forcément bien vécu, au contraire c’était dur pour elle de se souvenir du jour où elle avait cessé d’habiter chez les siens. Elle avait changé, elle avait grandit, elle avait trouvé une autre famille, elle s’était choisie une vraie famille en choisissant ses amis. Pour prendre une distance avec les « siens », se teindre les cheveux était la première étape dans la prise de distance. En France, elle avait pu rester blonde parce que là bas on ne pouvait la confondre avec personne, ici elle était le portrait craché de sa jumelle, teinte en brune, elles se ressemblaient, mais moins. Elle avait tout de même tendu la main à sa sœur, elle restait rancunière, mais il fallait savoir ravaler sa fierté parfois. C’est dangereux Della Della avait passé l’âge que l’on s’inquiète pour elle, quand à onze ans on l’avait lâché en France alors qu’elle parlait à peine cette langue, elle avait su se débrouillé là bas, et se faire une place, alors croyez-la, elle avait passé l’âge que l’on s’inquiète pour elle, d’ailleurs elle répondit de façon sarcastique : J’ai passé l’âge que l’on s’inquiète pour moi Amaryllis, depuis que j’ai onze ans. Elle la tira alors vers le haut pour l’aider à se lever. Elle était froide, mais c’était légitime, quand même. Même avant ses onze ans, elle avait toujours été la plus indépendante des jumelles, toujours, et aujourd’hui elle était encore très indépendante, ne voulant jamais dépendre de quelqu’un, ou de quelque chose, la France lui avait offert une liberté qu’elle n’était pas prête de laisser s’échapper, elle ne comprenait pas le concept de fiançaille, et cette chose n’était pas prête de lui arrivé, ça elle en était sûr. Ama ne lâcha pas sa main, et Della rétorqua, peut être un peu sèchement : tu comptais rester caché ici jusqu’à la fin peut être ? Si oui, quelle brillante idée. Elle était ironique, c’était comme ça chez elle, elle l’avait toujours été.

Ama était terrorisée oui. Elle n’avait pas vue sa sœur de toute la soirée et maintenant qu’elle était là elle lui faisait la morale. Décidément elle l’énervait prodigieusement…même si elle avait besoin d’elle, là tout de suite. Petite pique. Oui. Elle l’avait laissé partir à Onze ans. Non elle ne l’avait pas suivie en France. Oui Amaryllis savait que sa sœur lui en voulait. Mais elle ne pouvait rien y faire. Être rancunier pour des histoires de gamin, c’était pitoyable. Elle ne l’avait tout simplement pas suivie parce qu’elle n’osait pas s’opposer à son père. Si c’était un crime aux yeux de sa sœur, et bien tant pis. Elle en avait assez pleuré de cette séparation. Seconde pique. Son attitude de ce soir. La serpentard se figea. Elle regarda sa sœur dans les yeux. Son ton était froid et a glacé sa jumelle. Si c’était le but, bien joué. « T’aurais préféré quoi ? Que je me jette dans la bataille et que j’en crève ? Si c’est ta vision des choses tant mieux. Je ne suis pas assez douée en sortilège pour faire ça, et tu le sais très bien. Tu es largement plus douée que moi. » Elle n’avait toujours pas lâché la main de sa sœur et elle ne le ferait sans doute qu’en cas de force majeure. Elle avait aussi une grande envie de hurler et de pleurer comme une gamine, peut être pour qu’Asphodel soit moins froide. Mais elle savait que ça ne changerait rien. Ses études à BeauxBâtons avaient fait d’elle une petite fille modèle, bien loin du modèle Malfoy. « Alors oui, j’ai décidé d’attendre que tout passe. Si ça te dérange tant, pourquoi t’es venue me chercher. » Pfiou !!! Beaucoup de propos en si peu de temps. La dernière fois qu’elle avait tant parlé c’était….bonne question…peut être quand elle avait chanté une chanson seule dans sa chambre au manoir. Un sort passa non loin et elle se raidit, tout en serrant un peu plus sa main sur celle de sa jumelle…qui était définitivement tout son contraire.

La cohue se faisait de plus en plus persistante, un mouvement de panique s’éprit des invités du gala, le vil serpent de la peur s’immisçant dans leurs entrailles. Affolés, plusieurs sorciers et sorcières se précipitèrent vers les issues, en vain, toutes étaient hermétiquement closes. Résignés à se battre pour leurs opinions, les sortilèges fusaient, touchant parfois leur cible ou parfois pas… La foule était si dense qu’il était difficile de viser correctement sans faire de victimes malheureuses…

C’est le cas de Phineus Harlington qui est victime d’un sortilège orphelin, lancé par un mangemort qui a raté sa cible. Le sortilège (Diffindo) a ricoché sur les murs et vous a atteint de plein fouet. Vous saignez mais aucun des organes vitaux n’est atteint, plus de peur que de mal. NOTE POUR LA SUITE DU RP : Angoissé par la vue de tout ce sang vous cherchez de l’aide

-« Tout les membres du Cercle doivent payer ». Un mangemort s’approcha du couple formé par Alecto Oglethrope et Reaver Garth-Stark, visant à travers ses propos la jeune femme. Très vite un duel les opposant tout deux s’engage. Bien vite celui-ci tourne à l’avantage du Mangemort qui parvient à la blesser à la cheville droite. La jeune femme s’écroule, pas très pratique les hauts-talons dans ce genre de situation n’est-ce pas ? Reaver, ne suivant que son courage et sa bravoure, prend la place de sa camarade et parvient à le stupéfixier. NOTE POUR LA SUITE DU RP : Alecto, vous êtes dans l’incapacité de marcher, mais malgré ça ce n’est qu’une blessure superficielle qui ne menace pas votre vie, vous devez par contre une fière chandelle à Mr Garth-Stark qui vous a sauvez la vie !

-« Sale sang-pure ! C’est de ta faute ! » Une révolutionnaire, visiblement très en colère cracha cette réplique cinglante à l’intention d’Amaryllis Malfoy qui poursuit en l’attaquant à l’aide de divers sorts. Mrs Malfoy réplique de son mieux quand tout à coup Asphodel Malfoy vole à son secours, se joignant à elle pour parer les sorts jetés… Comme quoi l’amour fraternel est plus fort que tout. NOTE POUR LA SUITE DU RP : Mrs Malfoy & Malfoy vous allez devoir mettre vos différents de côtés pour vous en sortir et pour survivre.

-Cocoon McGallifrey, sous l’emprise du sortilège d’Impero obéit à l’ordre du mangemort lorsque celui-ci lui donne pour consigne d’attaquer Mr Rory Lanswood. S’en suit un long échange. Mr Lanswood, tiraillé entre le besoin de sauver sa peau et de ne pas vouloir blesser sa belle ne sait que faire. « Cracbadaboum » Le maléfice lancé par Cocoon ne fit qu’éfleurer Rory, mais assez pour entailler sa peau. NOTE POUR LA SUITE DU RP : Mr Lanswood vous êtes blessé, certes pas gravement mais légèrement et de plus, vous êtes en état de choc d’avoir été attaqué par Mrs McGallifrey. Il vous faudra cependant vous ressaisir assez prestement car votre dulcinée se prépare à réitérer son acte.

NOTE: - Vous n’avez pas le droit de neutraliser les attaquant sans l’avis du PNJ. Donc vous pouvez lancer des sorts, mais vous ne pouvez pas décider s'ils ont touchés/désarmés/blessés les agresseurs.
- Les blessés cités dans l'intervention du PNJ doivent jouer le jeu. Vous ne pouvez donc pas esquiver ce qui est cité dans l'intervention.
- D'autres blessés sont à venir, donc vous ne pouvez pas faire en sorte que votre personnage soit blessé. Ce rôle revient au PNJ.

Le sort de stupéfixion d'Edmund partit en direction de l'homme qui se trouvait devant Ysolde Wilkes et celui alla toucher un sorcier qui se mit en travers du chemin. Edmund fronça à nouveau les sourcils et soupira. Raté ! Dans l'affolement général, il ne fallait pas qu'il espère des merveilles. Lui et Beatrice étaient bien chanceux d'être encore en vie. Après avoir désarmé un mangemort et en avoir ficelé un autre, le sorcier se retourna vers son amie (enfin, pouvait-il dire encore amie ?) pour lui porter secours. Celle-ci lui attrapa la manche et il s'accroupit pour l'aider à se relever. « Il faut essayer de sortir d'ici. Cette soirée est un peu trop animée pour moi » ironisa Edmund gentillement en sachant pertinemment que sa remarque n'était pas de très bon goût. Il passa un bras sous ceux de Beatrice puis s'allongea subitement sur elle. Un éclair venait de les frôler. « Pardonnez-moi...enfin pardon » s'excusa-t-il en se rendant compte qu'il vouvoyait encore Beatrice. Après quelques secondes et quelques coups d'yeux autour d'eux pour voir si ils étaient tranquilles, Edmund se redressa sur ses jambes et emportant Beatrice avec lui. L'infirmière tournait de l'oeil et Edmund n'aimait pas du tout ça. Il plongea son regard dans le sien et lui prit la main. « Regardez-moi Beatrice. Regarde-moi. Je vous ai amené ici et je vous ferais sortir d'ici aussi » lui dit-il avant de constater que les mains de sa partenaire étaient vides, c'est-à-dire sans baguette. « Où est votre baguette ? » demanda-t-il inquiet. Tout les deux se mirent à balayer le sol du regard, sans succès. Soudain un nouvel éclair s'approcha d'eux et Edmund para le coup. Le sorcier qu'il avait ficelé quelques instants plutôt tentait de riposter. Les yeux du professeur de Métamorphose se posèrent tout à coup sur l'objet abandonné en bois qui se trouvait à côté du mangemort qui était en train de les attaquer. « Accio baguette mangemort » dit-il en pointant la baguette de l'autre mangemort qu'il avait désarmé et qui se trouvait sur le sol. Edmund attrapa le morceau de bois au vol et le donna à Beatrice.

En lançant des piques à l’attention d’Amaryllis, elle savait bien que cela allait la faire réagir, d’ailleurs c’était le but de la manœuvre, elle ne voulait pas qu’elle reste là comme une larve à se morfondre dans son coin. Cela ne se fit pas attendre : T’aurais préféré quoi ? Que je me jette dans la bataille et que j’en crève ? Si c’est ta vision des choses tant mieux. Je ne suis pas assez douée en sortilège pour faire ça, et tu le sais très bien. Tu es largement plus douée que moi. Et elle parlait, et elle parlait. En fait, de ce qu’elle pouvait dire Della s’en fichait pas mal, elle voulait juste qu’elle réagisse un peu, à l’instant d’avant elle avait eut l’impression qu’elle était hors du temps, comme témoin passif de ce qui se passait, Ama avait beau faire partie des « mangemorts », elle n’en restait pas intouchable, les sangs purs étaient une proie comme les autres, à force de chasser le révolutionnaire, c’est vous qui finissez par en devenir son gibier. C’était une réalité, c’était de l’histoire pure et simple, les oppressées finissent toujours par se rebeller, et prendre le pouvoir… Alors oui, j’ai décidé d’attendre que tout passe. Si ça te dérange tant, pourquoi t’es venue me chercher. Asphodel roula des yeux, et répondit simplement : Tu ne change pas, pour que tu te bouge faut toujours te lancer des piques. Et je confirme, ton idée de d’attendre que ça passe était stupide, ici ont décidé de faire la peau au sang pur, et les sang pur de faire la peau aux autres… oh oh quelle merveilleuse soirée, on s’éclate ! Della était toujours profondément ironique avec les gens, mais ses propos n’étaient pas foncièrement négatif, d’un côté elle lui disait qu’elle venait l’aider, et de l’autre elle montrait toujours sa ferme opposition quant à la considération du sang. Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit, qu’un homme arriva pointa sa baguette vers sa blonde sœur et dit alors : Sale sang-pure ! C’est de ta faute ! C’était visiblement contre Amaryllis qu’elle avait une dent. Une Malfoy, une sang pure que tout le monde connaissait, avec ses cheveux bruns quasi ébène, Della et ama n’avaient que les mêmes yeux, le même visage, mais une couleur de cheveux changeait une personne. Sa bageuute pointé sur sa sœur, la femme commença à lui jeter des sortilèges, et ama réagit visiblement un peu sonnée d’être la cible de quelqu’un comme si c’était ce qu’elle avait craint ! Della pointa sa baguette vers la femme, tenant fermement la main de sa sœur. Les jumeaux c’était étrange, Ama la tenait de sa main droite, Della lui tenait la main gauche de sa main droite, et elle tenait sa baguette de la main gauche une étrange symétrie, et elle rétorqua à l’attention de la révolutionnaire : Touche pas à ma sœur, salope. Della avait juste un sacré franc parlé. Elle exécuta un petit mouvement de poignet avec sa baguette et s’exclama alors : Expelliarmus ! La baguette de la révolutionnaire lui glissa alors de la main, et Della serra la sienne dans la main de sa sœur.

Cette rencontre était prise de tête, c’était dommage, Amaryllis adorait sa jumelle. Mais on ne fait pas toujours ce qu’on voulait. Même si elle était remontée, elle sourit aux propos d’Asphodel. Elle la connaissait tellement bien. Et pourtant Ama n’avait rien vu venir. Petite pique par ci, petite pique par là…tout ça pour que la Serpentard réagisse. Qu’est-ce qu’elle ferait sans sa Gryffondor de sœur. Mais elle avait raison. Ce soir c’était chacun pour sa pomme et tout le monde s’entretue. Bon elle n’aimait pas ça, c’est sur, mais là…elle n’avait pas trop le choix. Elle allait répondre à sa sœur avec un petit sourire aux lèvres, quand elle entendit une personne hurler non loin. Elle se figea tourna la tête et vit le sortilège partir, elle eut tout juste le temps de lancer un protego pour…se protégé. Une multitude de questions lui traversèrent l’esprit. Qu’avait-elle fait ? Qui était cette femme ? Pourquoi s’énervait-elle ? Pourquoi la visait-elle ? Pourquoi pas sa sœur ? Comment s’en débarrasser sans la blesser ? Elle se posait toujours une multitude de questions et s’en était déroutant. Elle perdait ses moyens. Elle ne pensa pas une seule seconde à jeter un sortilège contre la femme. Ce fut sa sœur qui s’en chargea, elle désarma la femme. Amaryllis ne fit que resserrer ses doigts autour de la main droite de Della. « Merci » C’était un souffle. Elle avait peur oui. Elle savait qu’elle n’était pas douée en sortilèges. Elle doutait de ses capacités. Mais il faudrait qu’elle se reprenne si elle voulait pouvoir survivre dans cet océan de méchanceté qu’était cette salle.

Rory sentit l’inquiétude grimper en lui : Coke restait immobile, tranquille, sa canne entre les mains. Il aurait cru qu’elle l’aurait immédiatement roué de coup, son inaction prouvait qu’elle planifiait autre chose. Et il n’avait aucune envie de découvrir quoi. Le mangemort restait lui bien trop confiant à son goût. Il resserra son bras autour du cou de son prisonnier, et ne put s’empêcher de sourire : il devait ressembler à un petit garçon qui sert son nounours contre lui pour se rassurer. Et si son geste avait pour but de l’aider à se sentir mieux, il servait surtout à couper l’arrivée d’air dans la gorge du consanguin : il était temps qu’il comprenne sa situation. Parce que s’il ne lui brisait pas la nuque, il pouvait encore l’étrangler. L’homme commença à paniquer, à se débattre, ses mains agrippant son bras pour essayer de lui faire lâcher prise. Rory sourit, attendit encore quelques secondes avant de relâcher un peu son emprise. Le mangemort reprit sa respiration en un râle rauque… qui sonna l’hallali. Un sifflement d’air et le flou d’un mouvement trop rapide pour être perçu furent ses seuls mises en garde avant que sa canne heurta ses doigts, et le mangemort, assez violemment pour le faire lâcher et envoyer valser sa prise. Il ressentit une douleur cuisante sur laquelle il ne put s’attarder, Coke tournoyait sur elle-même et il tenta de se pencher hors du chemin de sa canne, trop lentement, celle-ci heurta sa mâchoire et son cou assez violemment pour le jeter au sol. Il tomba lourdement sur les verres et assiettes brisées qui jonchaient le sol, des éclats s’enfoncèrent douloureusement dans sa peau et il voyait trente-six chandelles. Il essaya de se redresser sur ses mains en prenant bien attention à ne pas les poser sur des débris. Il secoua la tête pour chasser le flou qui couvrait sa vision, et la douleur dans sa mâchoire le fit grogner. Erreur fatale, il venait de signaler sa position à Coke qui fit glisser sa canne le long de son corps, chose qu’il aurait probablement beaucoup apprécié dans d’autres circonstances. Elle finit par atteindre sa pomme d’Adam et appuya suffisamment fort pour le faire retomber sur son dos… puis continua à appuyer. La pomme d’Adam est un endroit particulièrement sensible, la douleur était déjà insupportable. Il rejeta la tête en arrière, et plus que la douleur dans sa gorge s’était la brûlure de ses poumons qui manquaient d’air qui le fit paniquer. Il suffoquait, et il se rendit soudain compte qu’il risquait de mourir de la pire façon qui soit. Il leva les bras, silencieusement, étudiant Coke pour s’assurer qu’elle n’était pas alertée de son geste. Il glissa sa main derrière Cocoon, enroula les doigts de son autre main autour de la canne. Puis il saisit sa cheville et tira violemment en arrière, en même temps qu’il tirait sur la canne libérant sa gorge. Il allait enfin prendre sa première goulée d’air quand Coke tomba de tout son poids sur son torse, lui coupant la respiration. Il tourna brusquement faisant glisser Cocoon sous son corps, avec de la chance il avait essuyé le sol de ses débris. Il put enfin prendre une inspiration qui lui brûla la gorge, mais ne se reposa pas sur les lauriers : assis sur les hanches de Coke pour l’empêcher de bouger il se saisit immédiatement de ses deux poignets pour les plaquer loin au-dessus de sa tête. Remerciant le ciel et la génétique de lui avoir donné d’aussi grandes mains, il garda les deux poignets de Cocoon dans une seule des siennes pour saisir sa baguette et lancer un sort de protection autour d’eux. Il se pencha ensuite sur sa Coke, ne laissant que très peu d’espace entre leurs deux corps pour avoir une meilleure emprise. «Tu sais mon cœur, si tu continues comme ça je ne serais plus en état de danser… » susurra-t-il à son oreille, avant de reprendre beaucoup plus sérieusement – et désespérément « Il faut que tu luttes, ma belle, je ne veux pas te faire de mal… »

Tout s’était passé extrêmement rapidement. On pourrait croire que cette bataille durait depuis des heures, mais au fond elle ne durait que depuis une vingtaine, voire une trentaine de minutes au maximum. Et pourtant les blessés s’étaient rapidement accumulés et on pouvait parler de tous types de blessures. Des blessures graves mettant des vies en danger, des blessures moins graves, et certaines de ces blessures porteraient des séquelles psychologiques et physiques permanentes. La salle était dans un piteux état, les belles tables avaient pour la plupart été détruites, les magnifiques draperies étaient en lambeaux; il semblait y avoir des début de feux ici et là, mais rien de généralisé encore. Et c'est dans cet environnement que soudainement des cris stridents, voire assourdissants s’étaient fait entendre. Les poils s’étaient dressés sur les bras de la population dans la salle, tous s'étaient complètement figés prenant en compte une réalisation. Cette salle était pleine d’enfants, des jeunes adultes et personne n’y avait pensé quand la bataille avait éclatée, mais à ce moment ils le réalisait. Ces cris provenaient d’étudiants et étudiantes de l’école. Premièrement, la pauvre Morgana Malfoy, elle doit payer pour la lâcheté de son fiancé. La preuve vivante que les Mangemorts n’accepteront pas de lâcheté dans leurs rangs, peut-être que vous auriez du vous jeter dans la bataille au lieu de vous cacher derrière une table. Le Mangemort qui les avait trouvé a décidé de se venger en mettant la Serpentard sous le sort de Doloris, avec pour seul but de réellement la faire crier. Ensuite, beaucoup plus éloigné, on retrouve la petite Redbird, va savoir ce qui se passe dans la tête de cette sorcière qui est depuis pratiquement les débuts de l’attaque dans un état complet d’incohérence, mais soudainement elle aussi se met à crier, mais pas de douleur comme sa comparse de Serpentard, non c’est un pur cri de terreur. Un cri à vous glacer le sang tellement il est perçant. En quelque secondes, Miss Faye MacNair est séparée de son groupe et deux Mangemorts en profitent pour frapper sur la petite traître à son sang. Une bagarre entre les deux sorciers éclate, mais l’intelligence de l’étudiante n’est pas assez pour la sauver. Tout comme la Serpentard, elle se prend un vilain Doloris et en moins de deux elle se tord de douleur et hurle à pleins poumons pour qu’on lui vienne en aide. Alors que les cris ont complètement figé la salle, tous les sorts d’impérium son brisés en un instant. Chacun redevient en contrôle de leur propre corps et esprit. Comment une société pouvait-elle accepter des cris aussi stridents.

Il semblerait que personne n’ait pu supporter parce que du moment où ces cris avaient commencés, la salle s’était complètement figée, plus un être ne bougeait et quelques instants après un grand BOUM se faisait entendre alors que les portes volaient en éclats. La première vague de gens à entrer était les Aurors, près d’une dizaine de sorciers furent appréhendés et mis en état d’arrestation. Tout d’abord Phineus Harlington, souçonné de désobéir à certains règlements qui ont été mis en place par le ministère au sujet de Poudlard. Les aurors vous ont sommairement soigné et ensuite mis en état d’arrestation, après des heures d’interrogations on vous laisse partir avec comme message de bien suivre les règlements. Vous êtes relâché et amené à Ste-Mangouste pour bien prendre soin de vos blessures. Probablement que par demain matin on vous retournera à l’école. Morgead Drache, en voyant ce qu’on avait fait de votre bien aimée vous avez perdu la tête et avez attaqué le Mangemort façon moldu, les Aurors ont dû vous séparer et on vous a emmené au bureau des Aurors le temps que vous vous calmiez un peu. Il ne semblerait pas qu’on veulent vous accuser de quoique ce soit, mais on vous a prévenu de faire attention à votre tempérament. Malkom MacLachlan est moins chanceuse, les Aurors qui vous arrêtent travaillent pour le compte de Voldemort il sembleraiet. Vous êtes donc arrêtée parce qu’on soupçonne votre famille d’être membre du Cercle. Votre bien aimé, mademoiselle MacLachlan, n’a rien pu faire et il est clair que s'il réagissait il risquerait lui aussi de se faire arrêter, et soyons franc il lui serait impossible pour lui de vous aider s’il se retrouvait derrières les barreaux. Après des heures d’interrogation on vous relâche aux mains de votre famille et votre doux Gryffondor. Pour ce qui est d'Evander Snape, vous avez également été arrêté, votre famille aussi n’a rien pu faire, mais ils sont restés au Ministère en compagnie des MacLachlan à attendre votre relâchement. Il est clair que votre famille pourrait être en danger, vous êtes clairement soupçonné de faire partit du Cercle, faites bien attention et rappelez à votre famille aussi de faire attention. Reed Magnus-Wexforth, malheureusement votre réputation vous poursuivra toujours, aussitôt qu’il vous ont repéré les Aurors vous ont mis les menottes aux poings, on vous a interrogé pour vous laisser repartir. Vraiment la confiance en vous de la part de ces derniers est au plus bas. Orion Black, vous ne croyez sûrement pas vous en sortir comme ça, du moment ou ils vous ont vu, les Aurors vous ont mis le grappin dessus. Vous allez sûrement passer un sacré mauvais quart d’heure. Je me demande quel de vos enfants tentera de vous sortir de cette mauvaise passe. Alecto Oglethrope, vous êtes dans le même cas que la jeune Serdaigle aussi membre du Cercle, vous et Duncan Pevensie êtes rapidement mis en état d’arrestation. Mais manque de chance il semblerait que vous allez passer la nuit dans le bureau des Aurors à être questionnés séparément. Il semblerait que les deux familles soient soupçonnées d’être du Cercle et Voldemort n’a pas caché son ressentiment contre ce groupe.

Les Médicomages étaient les prochains à entrer, immédiatement blessés et toutes autres personnes avec besoins de soins furent pris en charge par un Médicomage. Ysolde Wilkes, la famille c’est parfois ce qui se fait de plus cruel, avouons le, votre père vous en a fait voir de toutes les couleurs, vos blessures sont multiples entre le nez et la bouche en sang, vous avez absolument mal partout, merci au sortilège de votre père, mais surtout les blessures les plus graves sont celles psychologiques. Après tout ce n’est pas tous les jours que LA personne qui devrait vous aimer peu importe ce qui arrive se tourne contre vous pour vous imposer des blessures aussi graves. Des mois de thérapies vous seront sûrement bénéfiques. Amadeus Black, malheureusement votre cousin n’est pas venu à votre secours mais ne désespérez pas. Quoique connaissant comment il vous arrive d’être m’as-tu-vu, vous allez sûrement en prendre pour votre grade demain matin en vous levant puisque les chances sont fortes que votre fortune sera pratiquement décimée pour repayer les familles que votre père à dépouillées. Et pourtant cela na pas empêché Declan MacNab, étudiante en Medicomagie, de vous portez secours. Elle ne le fait pas de bonté de cœur, mais sans doute pour que vous lui soyez en dette, soyons franc, il y a anguille sous roche pour qu’elle vous aide. mais vous lui devez une fier chandelle, il serait bien que vous penser à la remercier un de ces jours, mais Sinon les Médicomages sont, un fois entrés, venus aider et la sorcière qui vous avait aidé est disparue à la recherche de ses grands-parents qui sont saints et saufs, une chance. Pour ce qui est de votre état, vous allez devoirs vous promenez en béquilles pendant quelque temps, mais vous allez survivre, une jolie cicatrice comme signe de guerre c’est pas trop mal, même si vous êtes tombé assez tôt dans la bataille, quelle honte pour un sorcier de votre rang. Daegan Redbird, eh bien laisser moi vous dire vous avez du poumon ma chère, ce cri je vous félicite il était à glacer le sang dans les veines. Votre blessure à la tête n’a pas l’air trop grave, les Médicomages s’inquiètent toutefois pour le simple fait qu’après être tombée vous sembliez prise entre deux mondes, incapable de revenir complètement. On vous a rapidement transportée à Sainte-Mangouste, où ont à soigné votre blessure à la tête et vous y êtes restée pendant quelques heures. On vous renvoie à l’infirmerie de poudlard avec un diagnostique de commotion célébrale. Les Médicomages soupçonnent que l’état d’incohérence dans lequel vous êtes entrée serait dû à une autre blessure à la tête que vous auriez subie il y a quelque années, peut-être saurez-vous nous donner plus d’informations. Avec l'ordre de rester au lit pendant quelque jours, vous êtes maintenant entre les mains de la compétente infirmière de Poudlard, aussitôt qu’elle arrivera à Pouldard. En parlant du loup Beatrix Windsor, une fois revenu du choc initial, vous avez bien pensé avec votre tête pour travailler façon moldu puisque votre propre baguette est complètement détruite, une chance que vous avez votre intelligence, sinon je n’aurais pas donner cher de votre peau. Mais les Médicomages ont rapidement réparé vos plaie et vous avez été amener de force à sainte mangouste pour que ces derniers s’assurent de votre bien être physique avant de vous retournez à Poudlard. Il vous faudra toutefois vous acheter une nouvelle baguette. Vous êtes chanceuse, grâce à votre statut d’infirmière les Aurors ne vous ont pas mit en état d’arrestation. Morgana Malfoy, vous êtes vachement chanceuse comme fille, puisque vous avez été blessée que tard durant la bataille, vos blessures sont moins graves qu’il n’aurait pu l’être surement que demain vous aurez mal partout, mais ce soir vous servira de leçon premièrement votre fiancé est un Mangemort, mais vous avez appris que les Mangemorts ne sont pas contre attaquer les leurs pour se venger de la lâcheté des leurs. Cocoon McGallifrey et Rory Lanswood, soyons francs, vous étiez de la chair à pâté ce soir. Les Mangemorts se sont éclaté à s’amuser avec vous. Bien sûr la bataille ne vous a pas laissés sans blessures, j’en devine que certaines d’entre elles seront psychologiques, après tout être manipulé comme un pantin et être obligé d’infliger de la douleurs physiques à un ami voir son petit ami n’arrive pas tous les jours, je suppose que ce n’est pas très plaisant non plus. Pour se qui est de vous, Rory, et bien vous ne vous en sortirez pas comme ça, dès leurs entrer les Médicomages se sont occupé de vous. Vos blessures physiques n’étaient pas trop graves, vous aurez du mal à parler pendant quelques jours. Moi je n’ai qu'une question pour vous après tout se qui s’est passé, pourrez vous un jour regarder Cocoon sans vous souvenir d’à quel point elle n’était plus celle que vous adoriez et précisez ou bien vous en sortirez vous sans aucune cicatrice psychologie de cette attaque. Alecto Oglethrope, vous vous en sortez pas trop mal, les Mangemorts ont rapidement fait de panser votre blessure, et vous pourrez retourner à Pouldlard dans la soirée. Vous aurez probablement un boitement qui durera quelques jours mais avec chance vous vous en ressortissez sans trop de blessures. Sans compter les quelques égratignures que vous avez. Pour se qui est de tous les autres, la plupart d’entre vous ont des égratignures, quelques petits bleus ici été du là, des coup ou des chutes, mais le pire est de vous apercevoir de l’état dans laquelle vous laissé cette magnifique salle de bal. Et voilà un autre bal qui se termine mal. Il semblerait que même le ministère soit incapable d’organiser un bal sans que tout parte en couille.