Cher(e) Invité,

Vous êtes tous cordialement invité(e)s au ministère pour une soirée spéciale. Un repas vous sera servi, le tout suivi d’un magnifique bal. Musique, discours électoral et amusement assuré.

Où : La Grande Salle du ministère
Quand : le 10 mars 2012, le tout débute à 17h00

Venez paré(e)s de vos plus beaux atours !

Bien à vous, le Ministère

Vous êtes convié(e)s au Gala du ministère. Sortez votre plus beau costume, votre plus belle robe et vos plus beaux bijoux; c’est une soirée que vous n’êtes pas près d’oublier, croyez-moi ! La soirée se déroule en plusieurs parties, vous êtes d’abord conviés à prendre une flûte de champagne et à discuter paisiblement avec les autres invités, attendant les débuts des festivités. Un repas sera servi, durant lequel sera prononcé un discours électoral. Et seulement en fin de soirée que la danse débutera, en un somptueux bal. La salle du ministère est somptueusement décorée, et les couleurs chaudes des décorations donnent à cet endroit une étrange dimension chaleureuse. Aux quatre coins de l'immense salle se trouvent des aurors, prêts à intervenir si jamais les choses en venaient à dégénérer. Le climat est tendu, trois candidats, une élection, un discours, et vous, quel est votre camp ? Le gala c’est l’occasion de fêter la première entrée en campagne du monde des sorciers. Après une requête de Nerissa Snape suite à des scandales financiers dans lequel des sang pur comme les Black ont trainé, il est temps, selon elle, de remettre de l’ordre dans ce monde. Trois candidats, Lord Voldemort – les conservateurs - , Nerissa Snape – le Cercle – et Gregory Skeeter – révolutionnaires. C’est le grand jour pour le Cercle, le moment d’affirmer sa force, de montrer son omniprésence, eux qui ne jurent que par la puissance de la magie, et non par le sang. Le gala s’annonce musclé, non ? Ce sont nos premières élections, savourons-les. Choisissez vos plus beaux habits, attrapez une coupe de champagne et entrez dans la danse !

400 MOTS MAXIMUM (plus toléré de façon ponctuelle) !

Les bals, Ysölde les sentait toujours très mal. En fait, dans sa vie, elle n’avait vécu qu’un seul vrai bal : le bal de noël, il y avait un an. Pour elle, cela avait tourné au cauchemar. Ulysse l’avait attrapé comme une mouche près d’un pot de miel dans ses filets de séducteur, et elle s’était perdue corps et âme dans leur relation. Ramsey était mort par la faute d’Ulysse, elle avait été blessé, c’était le début de l’enfer, ça marquait le tournant négatif de sa vie, sa descente aux enfers. Elle avait donc naturellement refusé d’aller à ce bal, de peur de revivre le même cauchemar, elle avait décliné l’invitation de Duncan, prétextant un mal de tête, vu qu’il n’était pas forcément au courant de tout ce qui avait eut cours il y avait plus d’un an. Se faire belle, cela lui avait tellement plus avant, elle n’avait plus envie de se prendre au jeu depuis quelques temps. Mais une fois le carton d’invitation, l papier glacer entre ces doigts, cela l’intriguait d’avantage. Snape, elle connaissait les Snape, enfin, de mémoire elle avait déjà vu cette Nerissa, la mère de Gale, son ami d’enfance. Il n’en fallut pas plus que cela, et l’évocation de ce mystérieux Cercle pour attiser l’interet de la jeune femme, qui inéluctablement se sentait attirer, comme un aimant. Une sensation bizarre, et étant voyante, elle avait appris à se fier aux sensations, aux impressions. Elle fit donc un effort, attrapant une robe, se coiffant, et c’était parti, prête à entrer dans la danse.

Une robe bustier, élégante, rosée, des cheveux soignés, une bronche dans les cheveux, un collier scintillant, elle avait ce qui lui tenait le plus à cœur comme bijoux sur elle, des bijoux de sa mère, tout ce qui lui restait finalement. Ysölde était élégante, des allures de princesse. Elle montra son carton et entra dans la salle. Un monde fou, et l’étrange impression que cette soirée allait être importante, pour elle. Il n’y avait plus qu’à attendre un visage familier, n’importe lequel, sauf celui d’Angus Wilkes, si elle le croisait elle savait qu’elle allait passer un sal quart d’heure, pourvu qu’elle ne le croise pas, c’était sa seule requête. Quand le serveur passa elle attrapa du bout des doigts une coupe de champagne et la porta doucement avec grâce à ses lèvres. Elle était méconnaissable, et n’avait plus rien de la petite étudiante de la bibliothèque, elle renouait avec la Ysölde forte qui avait une prestance d’autrefois.

Il fallait beaucoup plus pour Bellatrix Wilkes qu'un carton d'invitation pour la motiver à aller à ce bal. Des soirées, elle en avait énormément, faisant partis de ce qu'on appelle '' l'élite ''. Mais avec un père à la tête du Département des Mystères, autant dire qu'il avait fait le choix pour elle. Depuis la mort de Ulysse, elle n'avait éprouvé aucune tristesse, son deuil se fit en quelques secondes, juste le temps de retirer sa bague de fiançailles. Elle était la dernière auprès de son père, son frère étant décédé et sa soeur ... Elle ne savait plus trop si c'était vraiment encore une soeur, mais son prénom avait été bannis du manoir familial. Il n'y avait aucune personne en particulier qu'elle souhaitait rencontrer, tout simplement car Bellatrix n'avait pas d'amis, elle ne tenait à personne ... Et autant dire la vérité, personne ne tenait à elle non plus. Hormis peut-être les hommes, fascinés par sa beauté. Elle venait juste pour faire bonne figure, et peut-être y saluer son cousin pour qui elle avait tout de même de l'affection. Les récents scandales ? Snape ? Ou encore la politique ne l'intéressait que très peu ... Mais son dévouement à Lord Voldemort était toujours aussi présent. Bella ne laissait personne indifférent, détesté ou pas, elle fascinait les gens par sa beauté, son intelligence et son charisme. En belle manipulatrice, elle savait mettre les hauts dirigeants dans sa poche ! Tel père, telle fille ... Mais elle avait un pré-sentiment, il fallait qu'elle soit présente, comme-ci quelque chose d'important risquait de se dérouler. Quoi ? Elle en avait aucune idée ...

C'est naturellement qu'elle se rendit dans l'une des plus belles boutiques de prêt à porter de luxe, afin d'y dénicher la robe qui allait faire sensation. La gazette serait certainement présente, et elle se devait d'être impeccable pour aussi honorer le blason des Wilkes. Elle avait son propre staff pour ce genre d’évènement, coiffeuse, maquilleuse ... Après un petit moment à laisser ses serviteurs l'a sublimer, elle enfila la robe qui allait certainement faire parler d'elle. Une robe longue d'un rouge vif, muni d'un décolleté plus qu'attrayant ! Une robe fendu sur l'un des côté, incroyablement sexy et glamour. Ses cheveux magnifiquement coiffé, un teint et maquillage parfait ... Elle était tout simplement renversante et elle le savait. Elle glissa ses pieds dans une paire d'escarpins noir vernis, aux talons aiguilles vertigineux. Le vieux uniforme vert et argent était loin, la Serpentard était de sortis ...

C'est avec son père qu'elle fit son arrivée au bal, sous les flash des photographes. La belle vipère faussa compagnie à son paternel, se mêlant directement à la foule, ignorant les sourires pervers des hommes, et les regards mauvais des femmes jalouses. Dommage que ce bal soit publique, elle risquait d'y croiser des Impurs et cela ne l'enchantait guère. Elle attrapa au vol une coupe de champagne, mais au fur et à mesure qu'elle avançait, son regard bleu et pénétrant tomba sur Ysölde. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres ... Elle avait bien fait de venir, qui d'autre d'intéressant elle allait croiser ?

«Merci Merlin! Il s’est coupé les cheveux! » Duncan fit les gros yeux à sa plus jeune sœur et celle-ci éclata de rire. Il s’était mis sur son trente-et-un pour le bal de ce soir, et cela même si Ysolde avait décliné son offre de l’accompagner. Ça lui avait fait mal au cœur, mais il était normal pour les Pevensie de se rendre dans ce genre de soirée mondaine, et il avait au moins la chance d’avoir une « merveilleuse » cavalière, comme elle le disait si bien. Devant son air maussade, Lullaby avait décidé de s’offrir promptement pour accompagner son frère. En tout cas, si elle continuait comme ça, elle ne ferait pas long feu! Il fini par se mettre à sourire, quand il ausculta sa jeune sœur qui était ravissante dans sa robe de soirée. Tout compte fait, ils paraitraient bien ensemble faisant honneur à la famille. S’il avait coupé ses cheveux, c’était tout simplement parce qu’il savait depuis longtemps qu’Ysolde les préférait comme ça. De toute façon, ils étaient plutôt longs alors il avait décidé de se remettre dans le poil. Après tout, il avait tout récemment été nommé le mec le plus beau de Poudlard, autant faire honneur à sa réputation. Quand il se regarda dans la glace, avant de sortir il devait avouer qu’il avait fier allure. La famille Pevensie partit tous ensemble, utilisant de la magie pour se transplaner devant les toilettes qui les amènerait au Ministère de la magie. Déjà la salle était plaine à craquer quand ils entrèrent et la musique filtrait doucement un air qui se mêlait au conversation des convives. Lullaby embrassa son frère sur la joue avant de s’éclipser voir ses amies qui étaient déjà arrivées. Soupirant, il se ramassait tout seul encore une fois. Ne voulant pas trop se mêler aux autres, il s’accota sur le mur et bu toutes les coupes de champagne qu’on lui apportait. La quatrième en main, il remarqua une belle princesse sortie tout droit d’un conte de fée pénétrer la salle. L’air détendu qu’il affichait depuis un moment s’effaça aussitôt et se durcit pour laisser place à l’ancien Duncan. Il s’avança vers Ysolde et lui souffla : « Si tu ne voulais pas m’accompagner, il suffisait de le dire. » Mal de tête mon cul, c’était l’excuse qu’elle lui avait sortit! Il était tellement touché que ça devait se lire sur son visage, et tout le monde savait que le lion était si peu souvent atteint.

Faire bonne impression. Tel était l’argument que ses parents avaient utilisé pour essayer de la convaincre de se rendre à ce bal, bien que l’idée ne l’enchantait pas du tout. En contrepartie, elle avait réussi à se tirer des griffes de son nouveau potentiel fiancé, ce qui était en soi une consolation. C’était la condition qu’elle avait énoncé à ses parents quand ils lui avaient ordonné d’aller au gala organisé par le ministère; si elle y allait, c’était sans lui, point à la ligne. Bien évidemment, ils n’acceptèrent pas si facilement, mais le ton catégorique de Georgie, qui leur était jusque-là demeuré inconnu, parvint à les persuader. Valait mieux qu’elle y soit seule que pas du tout, avaient-ils finalement conclu. Ils lui avaient également fait promette qu’elle ne serait vue en présence que quiconque autre, ce à quoi elle avait simplement acquiescé. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que leur tenir tête et aller à l’encontre de leurs plans pour elle devenait de plus en plus récurrent chez Georgie. Ainsi, elle comptait bien faire à sa tête lors de cette soirée à laquelle elle ne voulait même pas assister aux premiers abords. Il faut dire que le dernier bal auquel elle avait assisté avait tourné au cauchemar. Entre la bataille générale et ses problèmes avec Phineas, sans parler de la mort de Ramsey, son petit ami de l’époque et les blessures qu’elle et son entourage avaient subies, ce n’était pas une surprise qu’elle soit réticente à l’idée de se rendre à une soirée du même genre. Surtout qu’elle ne s’intéressait pas du tout à la politique et aux élections, malgré toute l’importance que ça pouvait avoir. Mais elle n’avait pas le choix, il y avait des choses qu’elle ne pouvait pas leur refuser – pour le moment; elle comptait bien faire changer ça. Au moins, elle se passait d’escorte.

Georgie fit son entrée, tendant son invitation à la porte. Elle resta légèrement en retrait puis elle attrapa une coupe de champagne au passage d’un serveur. Elle la porta lentement à ses lèvres en faisant le tour de la salle des yeux. La décoration de la salle était somptueuse, et les convives bien parés. Elle ne faisait pas exception à la règle, ayant revêtue une robe que son père lui avait offerte spécialement pour la soirée. Elle avait des airs de princesses avec cette robe rose beaucoup trop tape-à-l’œil à son goût et ses longs cheveux parfaitement bouclés, le tout agrémenté de bijoux scintillant sous la lumière. Elle chercha du regard un visage familier, portant une nouvelle fois la coupe à ses lèvres. Il était évident que son regard cherchait à s'arrêter sur une personne en particulier, bien que ce fut inconsciemment.

Aucune envie de se rendre à ce fichu bal du ministère. À quoi bon ? Samwell avait le moral à terre avec les évènements récemment arrivés dans sa vie. Il c'était isolé de tout et de tout le monde. Il se considérait comme un danger publique et la nervosité qu'il ressentait constamment rendait plus ou moins efficace sa potion tue-loup. La dernière chose qu'il souhaitait était se retrouvé au milieu d'une foule et pourtant. Son père l'avait convaincu qu'il ne pouvait pas manqué ce bal. Des discours importants allaient être dits et le tournant du monde sorcier se passait peut-être ce soir. Il ne pouvait donc pas se permettre de manquer cette soirée. Son futur, aussi sombre pouvait-il lui sembler en cet instant, se jouait ce soir. Il refusait catégoriquement qu'on le coiffe et enfilait avec dégoût un pantalon noir, un costard et une cravate trop serrée. Il montra son invitation à l'entrée et on le laissa passer. Dès qu'il fut entrer, il eut l'impression d'étouffer. Il y avait beaucoup trop de monde et il cherchait déjà un endroit tranquille où aller s'effacer. Desserrant légèrement sa cravate, il leva doucement les yeux. Un coup d'oeil, bref et destructeur. Ysölde. Elle était la, belle comme jamais. Sa chevelure interminable, ses lèvres délicieuses, son cou et ses épaules nues. Un goût acide envahis sa gorge alors qu'il était paralysé. Quelque chose en lui hurlait de courir vers elle et d'aller l'embrasser. Il était en train de passer à côté de la meilleure chose qui ne lui était arrivée. Pourtant il avait peur, affreusement peur de lui faire du mal d'une quelconque façons. Il ne se comprenait plus très bien et cela l'effrayait. Certaines personnes avaient une très mauvaise influence sur lui, qui plus ait. Qui aurait cru que le jeune Potter serait si près de tomber du côté sombre ? Certainement pas lui. Le jeune homme ne bougeait plus. Il regardait la femme qu'il aimait le plus au monde et qui était vachement mal accompagné du frère de son ex petit ami. D'ailleurs, pour confirmer l'idée de monstre qu'il se faisait de lui-même, il avait probablement mis en morceaux le coeur de cette dernière. Personne dans cette pièce ne détestait Samwell Potter plus que lui-même et cela se lisait dans ses yeux figés sur la Wilkes.

Des élections dans le monde magique. L'occasion ultime pour organiser une soirée avec toutes les huiles du ministère. Son invitation posée sur son lit, elle s'observait devant le miroir pour la énième fois, replaçant correctement une boucle de ses long cheveux bruns qui ondulaient paresseusement sur ses épaules. Elle était vêtue d'une élégante robe bustier en satin bleue -car elle portait avec fierté et en toute occasion les couleurs de la maison de Rowena Serdaigle et qu'en plus ça lui allait bien au teint- et comme à son habitude montée sur une paire d'escarpins cette fois-ci couleur argent. Pour Bonnie, qui était de petite taille, ces chaussures était une bénédiction. Elle se saisit de l'enveloppe et descendit dans le salon. Toute sa famille était en tenue de soirée, elle adressa un sourire taquin à Duncan, et se tourna vers son père. Bonnie Pevensie était la chouchou de toute la famille, la benjamine innocente et à qui tout réussit. Tadeus Pevensie avait ainsi toujours eu un lien privilégié avec sa dernière fille, si bien que la fierté et le bonheur qui brillaient dans ses yeux furent impossible à cacher à ses trois enfants.

Quand ils arrivèrent au ministère, lieu de travail de Monsieur, ils furent immédiatement salué par les sorciers des plus hautes sphères que Bonnie avait l'habitude de côtoyer depuis son enfance. La famille Pevensie avait une grande place au sein du monde magique, bien que de sang mêlé. Dernièrement, on avait prélevé des fonds sur leur compte pour les mettre au service d'un quelconque groupe subversif. Un véritable scandale qui avait ébranler le ministère au grand complet. De plus, les Pevensie était une des vieilles familles du Cercle. Et Bonnie reprenait à merveille le flambeau. Mais pour ce soir, elle voulait simplement s'amuser. Elle avisa plusieurs de ses camarades de Poudlard, jeta un coup d'oeil à Duncan qui s'approchait d'Ysolde, et repéra enfin son grand ami de toujours : Samwell. Elle s'approcha du jeune qui semblait nerveux plus que de raison pour un simple bal. A vrai dire, il avait les traits tiré et semblait plutôt mal en point. A un point tel qu'il ne s'apercut pas vraiment de l'arrivée de la Serdaigle. Sam ? Tout va bien ? lui demanda-t-elle d'une voix douce.

Les bals, ce n’était pas franchement le fort du jeune homme… pourtant ! Pourtant il était bon danseur, ce qui entre nous est quand même une qualité assez rare chez un homme, ceux-ci avaient plus tendance à avoir deux pieds gauches qu’autre chose ! Il étai habile, notamment parce qu’il avait été élevé par une femme, sa tante qui avait tenu à ce qu’il ne soit pas un mâle primaire qui ne pensait qu’à lui. Reed savait danser, cuisiner, et même faire le ménage, mais ça c’était très rare. Enfin, il n’était pas parfait, il avait d’autre défauts, de sacré défauts. Il était arrogant, il se jetait dans une bagarre sans penser aux conséquences, il gardait des réflexes de mâle primaire quand même ! il avait fait des conneries, comme tous le monde dans sa vie, son attitude avait été plus ou moins recommandable avec les filles l’an dernier, et mine de rien, il s’en voulait. Mais il fallait avancer, aller de l’avant. Reed n’était pas un homme à femme, il en avait eut quelques une, juste quelques une. Morgana, Katniss, Lana, cela faisait trois vraies, les autres… il fallait passer à autre chose, il était tant de tourner cette page de sa vie, de s’éloigner de ses erreurs. Le bal, un moyen de tourner la page, c’était une bonne chose. Sa tante Bathilda Magnus était une femme de quarante ans qui avait été rédactrice en chef de la gazette du sorcier, et qui l’année dernière avait subi une attaque de mangemort qui l’avait plongé dans le coma, inutile de dire que les Magnus étaient pour les révolutionnaire, Reed ne voyait pas Snape d’un bon œil, elle était étrange cette femme. Il était arrivé avec sa tante, qu’il appréciait énormément, la seule membre de sa famille encore en vie quand on y pensait. Il entra, et se sépara d’elle quand elle alla salué des amis à elle, et il attrapa une coupe de champagne. Reed avait joué la carte de la classe ce soir, un costume sobre, élégant, qui contrastait tellement avec ses chemises hors du pantalon, déboutonnée, là il avait la classe même. Il aperçu Georgie Blishwick, la sang pure, il croisa son regard. Il l’appréciait énormément, et ils étaient liés par un secret qu’ils le veuille ou non. Mademoiselle Blishwick, vous êtes très élégante ce soir ! Venant de Reed ce n’était pas de la drague bon marché, ni de la vraie drague, c’était plus amical, et sympathique, avec une once d’humour dans la voix, il avait fait mine de prendre une voix guindé pour se donner un genre grand seigneur. Oui, Reed avait de l’humour, et il appréciait Georgie, après il n’y avait aucune raison qu’elle le prenne mal, a moins qu’elle ne veuille pas qu’un sang mêlé lui adresse la parole en public, pas sûr que ça plaise aux siens !

Les bals la faisaient se sentir mal à l’aise. Tellement mal à l’aise. Elle portait la coupe de champagne à ses lèvres, et trempa doucement ses lèvres dedans, d’habitude elle n’appréciait guère l’alcool mais celui-ci avait un goût très raffiné. La jeune femme croisa le regard de Bella, sa sœur sa demi-sœur, elles étaient tellement différente. Si celle-ci était là, leur père devait traîner dans le coin, hélas. Elle vit alors Duncan se diriger vers elle. Elle avait dit ne pas vouloir venir parce qu’elle avait prétexté un mal de tête, aïe, aïe, aïe, elle allait devoir s’expliquer, sauf qu’elle n’en avait pas forcément envie. cela n’avait pas été contre lui, au contraire, mais elle détestait les bals, elle avait un pressentiment étrange. « Si tu ne voulais pas m’accompagner, il suffisait de le dire. » Ça y est, s’était parti. Okay, elle lui avait menti, et alors ? Elle n’allait pas lui balancer la vérité comme ça, la vérité lui faisait assez mal, même trop mal. Même un an après, Ramsey lui manquait, au-delà des liens du sang, elle avait perdu son frère. Elle le regarda alors, et porta la coupe de champagne à ses lèvres : Je me suis ravisée au dernier moment, longue histoire. Elle ne voulait pas s’étaler sur le sujet, non. Longue histoire, oui, c’était une longue histoire. S’il avait été là l’an dernier, il aurait compris. Il aurait compris pourquoi ça faisait si mal de venir à un bal. Le bal de l’an dernier avait été tragique, mais Ysölde se disait qu’au ministère il y avait moins de chance que les choses dégénèrent. Elle appréciait tellement Duncan, et le connaissant, elle ajouta alors sourire aux lèvres, comme pour l’apaisé : Justement, je te cherchais ! Oui, et non, elle le cherchait l’attendait, si ça pouvait le calmer, vu qu’il n’avait pas l’air dans son assiette et visiblement vexé. Elle ne voulait pas qu’il le soit, c’était une très longue histoire. En le trouvant, elle avait trouvé une compagnie fort agréable qui lui tenait à cœur. Au loin, elle aperçu Georgie son amie en compagnie du ténébreux Reed, Ysölde se dit alors que visiblement elles auraient de quoi parler plus tard ! elle reposa alors son regard sur Duncan, et dit alors affectueusement : tu as réussi à dompter tes cheveux !

Sam était venu seul et comptait bien rester ainsi toute la soirée. Sa famille était là, mais pas avec lui. Le jeune homme avait trouvé une excuse bidon pour retarder son départ et ne pas leur foutre la honte en entrant avec eux. Il n'était pas venu pour la fête, pas pour l'alcool ni pour socialiser. Il était là uniquement pour la politique. Il ne savait pas où se placer entre ses trois camps, il était indécis. Ce soir, il voulait se faire une idée claire et précise sur les candidats et leurs idéologies. Quelque chose l'avait détourné de sa mission première, Ysölde. Discutant joyeusement avec Duncan parée comme une princesse. Cela lui broyait le coeur si cruellement qu'il était resté figé su place. Elle ne le voyait même pas. Elle ne tournait pas les yeux vers lui. Il aurait pu être invisible que cela n'aurait rien changé. Il était stupide, vachement idiot et bête, il avait gâché toutes ses chances avec elle. Il était trop concentrer à se torturer en regardant la belle, qu'il ne remarqua pas une autre beauté qui avait prit place à côté de lui. C'est ainsi qu'il sursauta lorsque sa voix résonna trop près de lui. « Sam ? Tout va bien ? » À vif, sur ses gardes, il se calma et la regarda en forçant un sourire. Ses mains dans ses poches, ce fut le seul regard direct qu'il adressa à la demoiselle. Déjà, il cherchait une façons de sortir de la conversation et de se retrouver seul. Il avait beaucoup d'affection pour Bonnie et c'est la raison pour laquelle il souhaitait être loin d'elle et de toutes les autres personnes auxquelles il tenait. Ce soir, Samwell était méconnaissable de par son attitude paradoxale avec l'attitude qu'il affichait auparavant.

« Oui, super. Et toi ? » Détournant le sujet vers elle avec agilité. Il ne voulait pas parler de lui. Non, il n'allait pas bien et en parler à la jeune femme ne ferait qu'aggraver les choses. Il ne pouvait pas en parler, surtout pas en public comme ça. Non. Il n'avait tout simplement pas le droit d'en parler, c'était leur promesse.

Il se sentait mal et pour une fois, ça changeait vraiment depuis quelques semaines. Il essayait du mieux qu’il le pouvait de bien agir avec les gens, il avait même renoué en quelque sorte avec Ysolde, surtout pendant l’épisode de la douche. Ils s’étaient bien amusés l’un avec l’autre. Et quand Duncan lui avait demandé de l’accompagner au bal, au départ c’était sans arrière pensée. Je dis bien au départ, car maintenant qu’il la voyait entrer dans la salle, il se disait qu’il le prenait incroyablement trop personnel. Il ne changerait jamais, enfin, ses sentiments pour elle ne changeraient jamais. La voir ainsi vêtue, elle avait l’air d’une déesse. Il voulait qu’elle sache que ce genre de chose ne se faisait pas, mais plus il l’observait plus il se disait que quelque chose clochait réellement. Je me suis ravisée au dernier moment, longue histoire. Longue histoire? Longue, ne serait-ce que parce que le sorcier a été en prison et a habité en France pendant un an. Il avait manqué tant de chose qu’il était difficile de croire à quel point il pourrait arrêter de se sentir comme un sale étranger. Il avait entendu des choses concernant le dernier bal, mais les rumeurs n’étaient jamais les bonnes et il n’avait pas eut le courage de demander à Ysolde ce qu’il en était. Et la façon qu’elle lui parlait, elle n’avait pas envie de lui dire. Justement, je te cherchais ! Il fronça les sourcils aussitôt, essayant de lire dans son regard si elle disait vrai. Soit elle aussi avait vraiment changé pendant ces deux ans, soit elle disait vrai. Il décida d’opter pour la seconde option.« Si tu le dis. » Souffla-t’il. Il en avait marre de se battre avec elle, il n’avait pas vraiment envie que ça recommence. tu as réussi à dompter tes cheveux ! Aussitôt, un vrai sourire apparu sur le visage du beau gosse, comme s’il ne s’attendait pas à ce qu’elle fasse une remarque là-dessus. « Oui, je me suis rappelé que tu les préférais comme ça. » Il finit sa coupe et la déposa sur le plateau d’un valet qui passait par là. « Alors, au risque d’être tôt tard, veux-tu passer la soirée avec moi? » Il espérait tellement qu’elle dirait oui, sinon il ne savait vraiment pas ce qu’il ferait!

Georgie contemplait la salle, soudainement bien ennuyée. Cette soirée serait probablement plus assommante qu’elle l’aurait imaginé. Pour dire vrai, elle n’avait aucune opinion sur la situation politique qui avait engendrée ce gala et ne voyait pas quel intérêt elle pouvait y porter. Elle essayait de se tenir loin de tout ça. Après tout, ses parents y accordaient une telle importance qu’elle ne pouvait faire autrement que se tenir loin de tout ça. Son ennui s’évapora dès qu’elle croisa le regard de Reed, qui s’approcha d’elle. « Mademoiselle Blishwick, vous êtes très élégante ce soir ! » Le ton employé par Reed ne manqua pas de faire sourire Georgie, instantanément. Premier vrai sourire de la soirée, d’ailleurs. Elle laissa même échapper un léger rire, en posant un regard complice sur le jeune homme. Elle était contente qu’il soit venu la voir. Elle ne s’y serait pas attendue, mais ça lui faisait étrangement plaisir. Un drôle de sentiment, inexplicable. « Je pourrais te renvoyer le compliment », rétorqua-t-elle, le regardant de haut en bas avec une moue d’admiration exagérée. « C’est pas tous les jours qu’on voit Reed Magnus-Wexforth vêtu si élégamment. », continua-t-elle, le même sourire aux lèvres. Pour une raison qu’elle ignorait, ses parents l’avaient informée à la dernière minute qu’ils ne se présenteraient au Ministère que plus tard dans la soirée. Ainsi, elle s’y était rendue sans eux. Elle scruta la salle à leur recherche, et un bref regard autour d’elle suffit pour confirmer qu’ils n’étaient pas encore arrivés. Pas que ça lui importe outre mesure. Elle avait beau leur avoir fait la promesse de n’être vue qu’en compagnie de gens qu’ils jugeaient ‘respectables’, elle n’en avait rien à faire pour dire vrai. Et si Reed ne qualifiait pas de respectable pour eux, ce n’était pas son problème à elle, mais le leur. Elle était que trop consciente qu’ils ne seraient pas enchantés de voir leur fille unique en compagnie de Reed, un sang mêlé. « Je ne savais pas que les bal c’était ton truc. Tu ne finiras jamais de me surprendre. », lui confia-t-elle finalement, en trempant une nouvelle fois ses lèvres dans sa flûte de champagne, qu’elle termina d’un trait. Pas très digne d’une ‘lady’. Tant pis. Elle se doutait bien que comme elle, Reed n’était probablement pas ici de son plein gré, après tout, qui l’était vraiment ? C’était une drôle de sensation, celle d’être en compagnie de Reed. Elle ne s’y habituait toujours pas, mais paradoxalement, elle se sentait bien, comme si c’était la chose la plus normale qui soit.

CherInvité,

Vous êtes cordialement invité au ministère pour une soirée spéciale. Un repas vous sera servi, le tout suivi d’un magnifique bal. Musique, discours électoral et amusement assuré.

Où : La Grande Salle du ministère
Quand : le 10 mars 2012, le tout débute à 17h00

Venez paré(e)s de vos plus beaux atours !

Bien à vous, le Ministère

Vêtu d'un costume en queue au prix dont je n'oserais parler en public, ainsi que d'un chapeau melon très élégan, je tenais mon carton d'invitation à la main et faisait les cents pas de le living room du nouveau manoir familial qui était à présent mien. Je souriais en regardant le petit bout de papier. C'était la première fois que j'allais assister à un bal officiel en compagnie d' Izer non plus en tant que fiancé mais en tant qu'épouse. C'était fini, je n'était plus un enfant, mais un homme, un vrai. Un mangemort qui plus est. Parlant de mangemort, j'étais quelque peu stressé à l'idée de ce bal. En effet, une fois de plus le nom de famille des black avait fait la une de la gazette. Tout le monde avait découvert que mon père était responsable de corruption pour financer l'activité des mangemorts. Il était donc clair pour tout le monde que mon père était un mangemort à présent. Que se passerait-il si tout le monde découvrait que j'en étais un aussi? Qu'en était-il de Perceval? Me le pardonnerait-il? Comprendrait-il? Ou bien refuserait-il de me parler à jamais? Telles étaient les questions que trottaient à présent dans ma tête. Je ne pouvais m'empêcher de me demander comment j'allais réagir face au regard des gens. J'ai l'habitude qu'on me déteste à Poudlard parce que je suis un petit con prétentieux et un putain de génie. Mais maintenant, il s'agit d'un scandale politico-financier dans lequel ma famille était entrainé. Azalea et moi avions eu un entretien avec père dans l'après-midi, il nous a ordonné de refuser de répondre à toute question de journalistes. Je sentais bien que cela n'allait pas être si facile, que j'allais devoir passer la soirée à esquiver les questions et les regards pleins de haine. Mais qu'importe. Je devais surtout comme père me l'avait dit, faire briller mon nom, en m'affichant publiquement et amoureusement au bras de mon épouse, en parlant de mes ambitions de carrière au sein du secteur des sortilèges expérimentaux du ministère, glorifier le lord noir et parler de mes projets d'enfants avec Izer. Je devais juste faire bonne figure. Rappelez qui nous somme à tous le monde: Les black, noble par nature.

Tout comme la gazette, je me demandais bien avec qui Azalea irait au bal. Père avait été clair sur l'importance de s'afficher au bras de Théodore Wikles. Le soutient des autres familles de sangs purs étant primordial dans ce genre de soirée. Jetant un oeil à la fenêtre, je vis que la voiture que mon père avait ordonné pour mon épouse et moi était devant l'entrée."" Izernora, par la barbe de Merlin, dépêche toi, la voiture de mon père est la." criais-je dans l'escalier. Lorsqu'enfin ma femme descendit l'escalier, un immense sourire élimina mon visage. Elle était tout simplement magnifique. Sa robe, son maquillage, sa coiffure, son collier , son alliance, tout était sublime. Pour la première fois de ma vie, je l'avais regardé avec les yeux d'un mari et non d'un co-contractant. Tu es resplendissante"lui murmurais-je à l'oreille avant de l'embrasser tendrement. Elle pouvait clairement voir que je ne mentais pas.

Nous entrâmes dans la voiture, et nous dirigions vers le bal. Lorsque la voiture se gara enfin, Je vis père et mère sortir de la voiture situé à ma gauche... quant à la voiture de ma droite pas besoin d'être un génie pour deviner qui était dedans. Azalea ma grande soeur, qui serait son cavalier, se demandait la gazette? Quant à moi, je ne me fessait aucune illusion sur la façon dont père l'aurait forcé à y aller avec Théodore.
Je sortis de la voiture embrassant ma mère et saluant respectueux mon père. Puis ce dernier, s'avança près de la voiture de ma soeur et en ouvrit la porte pour laisser sortir la princesse. Seulement voilà, elle n'en sortit jamais. Le chauffeur, se mit alors à expliquer à père qu'elle ne viendrait pas et l'avait payé pour venir lui dire ça. Mon père était totalement furieux.
Père, nous allons rentrés... voulant éviter de vivre cela, j'attrapa le bras de ma femme et ajoutaAllons-y Mme Black c'est ainsi que nous firent notre entrée dans la salle de bal déjà bondée.


Dernière édition par Amadeus D. Black le Sam 10 Mar - 7:05, édité 2 fois

La jeune femme était belle ce soir, très élégante, comme toujours d’ailleurs. Celle-ci afficha alors un sourire visiblement sincère et laissa échapper un petit rire avant de dire en le regard de haut en bas : « Je pourrais te renvoyer le compliment », Lui renvoyer le compliment ? Quand même, un homme en costume, c’est banal, une femme dans une si belle robe c’était plus unique. Les femmes avaient la fantaisie de choisir la robe de leur choix, au niveau costume le choix était tout de suite plus limité. Elle ajouta alors avec le même sourire aux lèvres : « C’est pas tous les jours qu’on voit Reed Magnus-Wexforth vêtu si élégamment. », C’était vrai, il était plus adèpte des cheveux mal coiffé, en bataille, mal rangé, d’une chemise mal fermé voir froissé, c’était mieux comme ça, enfin… il était plus à l’aise habillé de façon plus décontracté, mais là il ressemblait presque à quelqu’un d’autre. il faisait vrai homme vêtu de la sorte après tout, il représentait l’Ordre de Woodcroft, ce n’était pas rien. Il en était membre de fier de l’être, être vêtue de haillons ne faisait pas de la bonne pub. La jeune femme ajouta enfin : « Je ne savais pas que les bal c’était ton truc. Tu ne finiras jamais de me surprendre. » Reed savait avoir une certaine classe comme on dit. Dans sa famille… on avait quand même une certaine classe. Sa tante était gracieuse, élégante, même ce soir, une femme blonde de taille moyenne qui était réputé dans le monde des sorciers pour avoir gérer la Gazette du Sorcier pendant plus de cinq ans. Le jeune homme n’avait pas beaucoup de photo de ses parents, mais pour des explorateurs, ils avaient toujours eut un certain goût pour l’esthétique. Reed avait hérité de cela, il ressemblait comme deux gouttes d’eau à son père, on le lui avait dit parfois. Ses parents avaient beaucoup aimé les bals, vraiment, il avait quelques photo d’eux dans des bals, sauf que pour Reed… c’était quand même un peu un supplice, les bals, les ambiances guindés… il était galant, propre sur lui, il savait se tenir mais non, c’était trop pour lui quand même. Les bals, mon truc ? Tu te méprends Georgie, ma tante ma quasiment trainé de force. Dit-il avec humour en finissant sa coupe de champagne. De force ? presque, mais il ajouta alors avec un sourire de charmeur, même si c’était à prendre avec humour : Mais j'ai appris à survivre en milieu hostile. Les fêtes guindés c’était ça le milieu hostile. Oui, il savait dansé, et même très bien. il connaissait les bonnes manières, bref, quand il le voulait, il savait être quelqu’un de bien et de respectable. Il vit la coupe de la jolie brune vide, il arrêta d’un geste très propre et poli le serveur qui pris les deux coupes, et en pris deux nouvelles, dont une qu’il tendit à la jeune femme. Oui, il avait apprit à survivre dans les milieux hostile, galanterie, danse, ce n’était pas mal quand même !

Cela sonnait presque comme une mauvaise blague. En tout cas, c'est ce que j'avais pensé en lisant le hibou la première fois. Un gala politique au Ministère. Je ne savais pas ce qui était le plus étonnant. Ce gala qui me faisait étrangement penser au bal de Noël qui avait eu lieu l'année passée à Poudlard, que le Ministère de la Magie invite des élèves et enseignants de Poudlard ou alors qu'il y ait des élections dans le monde des sorciers... Tout cela semblait être une grande mise-en-scène. Après avoir pesé le pour et le contre avec Sofia durant toute l'après-midi, nous avions finalement décidé de nous rendre à ce gala. A vrai dire, il était difficile de refuser une invitation quand celle-ci était signée du Ministère de la Magie. Sur les coups des seize heures trente, Sofia et moi quittions notre cottage de Godric's Hollow en tenues de soirée et transplanions dans le centre de Londres. Les rues étaient bondées de monde et je tenais fermement le bras de Sofia pour ne pas la perdre parmi la foule Londonienne. En costume et robe de bal, nous ne passions pas réellement inaperçu, mais peu importait. Les réceptions allaient bon train dans la capitale. Nous marchâmes jusqu'à une rue excentrée et nous entrâmes dans une cabine téléphonique pour emprunter l'entrée des visiteurs. C'était personnellement la première fois que je me rendais au Ministère de la Magie et je n'étais pas plus à l'aise que cela. Pendant que la cabine s'enfonçait sous terre, je regardais Sofia qui paraissait aussi inquiète que moi. « Ne t'inquiète pas cela va bien se passer » lui dis-je d'un ton doux en déposant un baiser sur le haut de son front. Elle esquissa un sourire et j'ouvrais alors la porte de la cabine pour la laisser sortir. Je lui déboitais le pas et découvris alors pour la première fois les locaux du Ministère de la Magie. Devant nous une grande fontaine d'or massif et des banderoles immenses représentants les portraits des trois candidats descendaient du haut plafond. Je découvrais enfin le lieu dans lequel mon père travaillait tout les jours. Regardant autour de moi je vis un groupe de sorciers en tenues de soirées se diriger vers une sorte d'arrière salle. Je reprenais le bras de Sofia et nous nous dirigeâmes tout les deux vers la Grande Salle du Ministère. Arrivés à l'intérieur et constatant la démesure de la soirée, je regardais Sofia en essayant de sourire. « Peut-être devrions-nous trouver quelqu'un que nous connaissons » lui dis-je l'entrainant à travers la marée d'invités.

Bella n'avait que des regards hautains et méprisants sur l'assemblée qui l'entourait. Elle ne donnait que très peu d'importance aux personnes qui venaient l'a saluer, ils pouvait espérer longtemps pour avoir un quelconque signe d'intéressement de sa part. Elle vidait une à une les coupes de champagne qui se présentaient à elle, bien qu'elle n'est aucune tendance à l'alcoolisme, cela rendait le temps plus supportable ... Pourquoi était-elle allergique aux bonheur des autres ? Tout ses sourires, gestes affectueux l'a rendait nauséeuse ! Peut-être que parce que personne lui avait montré ce que c'était l'amour, la tendresse ... Surtout pas son paternel. Mais il fallait l'avouer, elle se sentait par moment horriblement seule. Mais c'était de sa faute, elle avait choisis d'être ainsi, c'était sa nature profonde. Elle chassa de suite ses idées là, retrouvant son aisance naturelle, elle se faufilait parmi les invités, jouant parfois du coude. La plupart se poussait de son chemin naturellement, la plupart des hommes pour tout simplement reluquer la magnifique vipère. Ne voyant pas son père dans les parages, elle décida tout de même d'aller saluer Ysölde. Pourquoi ? Aucune idée, elle savait qu'elles n'étaient pas proche l'une de l'autre; mais bien que sa petite soeur l'ignorait, elle ne l'a détestait pas forcément ... Les soeurs n'avaient tout simplement rien en commun, même pas leurs physiques. Malgré que Ysölde était en pleine conversation avec un garçon de Gryffondor, dont elle ne connaissait même pas le prénom et dont elle ne voulait même pas le savoir. Une fois arrivée devant le couple, elle se plaça entre Ysölde et Duncan, un regard froid pour le garçon à qui elle s'adressa sans même le regarder, comme-ci il n'était rien. « Si tu allais promener ta libido de jeune homme en rûte loin de ma soeur ? J'aimerai m'entretenir avec elle. » Elle lui fit un sourire forcé, limite de dégoût avant de reporter son attention sur sa soeur, comme-ci Duncan n'existait plus. Voila un bon moment qu'elle n'avait pas eu autant de proximité avec elle ... Elle glissa sa coupe à ses lèvres afin d'y vider le contenu, laissant l'alcool pétillant lui brûler délicieusement la gorge. « Bonsoir Ysölde. » Dit-elle en plongeant son regard glacial dans le sien.

Ce qu’elle appréciait chez Reed, en dehors du fait qu’il était, ne le nions pas, extrêmement séduisant, c’était qu’en dépit du fait qu’ils ne se connaissaient pas plus que ça, elle se permettait d’être elle-même avec lui. Elle se sentait bien et à l’aise, sans savoir pourquoi. Elle ne put s’empêcher de rire légèrement quand il lui avoua que sa tante l’avait traîné ici et qu’il n’aimait pas les bals. « Je me disais bien aussi. », répondit-elle, presque instantanément, dans un nouveau sourire complice. Il faisait de l’humour, elle ne pouvait plus cesser de sourire; jamais elle ne se serait imaginée dans une telle situation avec Reed. Elle qui le croyait arrogant et plein de jugements, il lui prouvait une fois de plus que ce n’était pas le cas. Elle en vint même à se dire qu’il était bien charmant, pour ne pas dire attirant. « Mais j'ai appris à survivre en milieu hostile. », poursuivit-il, avec humour. Milieu hostile, il n’avait pas tort, c’était en soit un qualificatif plutôt approprié. Ce type de soirée, hormis la partie bal, Georgie en avait l’habitude. Ses parents la traînaient dans des soirées importantes depuis qu’elle était enfant. Les faux sourires, les brefs regards polis et les conversations superflues avec des dizaines d’inconnus, c’était un art qu’elle maîtrisait à la perfection. La clef, encore et toujours la même histoire; faire bonne impression. Ses parents faisaient une fixation désolante sur l’apparence, rien n’était plus important que le bien paraître pour eux, c’en était presque lassant. « On finit bien par s’y habituer, même si ces soirées sont ennuyeuses plus souvent qu'autre chose. Pour être honnête avec toi, je ne suis pas ici de plein gré non plus. Mes parents ne m'ont pas trop donné le choix. », lui confia-t-elle enfin, en prenant délicatement la nouvelle flûte de champagne que lui tendit Reed. Elle le remercia d’un sourire, levant les yeux sur lui. Elle s’étonna d’ailleurs de la galanterie dont il faisait preuve. Il faut dire qu’elle n’avait pas l’habitude de telles petites attentions, elle avait tellement souvent été en compagnie de jeunes hommes bien arrogants et indifférents. « D’ailleurs je dois te remercier. Tu es un peu comme mon sauveur. Si tu n’étais pas venu me voir, je serais probablement en train de parler à une connaissance bien ennuyeuse de mes parents. », lâcha-t-elle, dans un léger rire. Et c’était vrai, elle avait repéré quelques visages plus ou moins familiers, des gens qui n’auraient pas hésité à venir la voir pour lui demander, dans une fausse politesse masquant leur simple envie de potins, comment elle allait, si elle allait bientôt se fiancer, comment elle s’en sortait depuis que Phineas était à Azakaban... Des sujets qu’elle voulait éviter en somme. Et bien qu'elle ne l'avouerait pas, elle ne pouvait souhaiter meilleure compagnie que Reed.